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Les commentaires de Peterson



  • Peterson Peterson 18 septembre 2007 17:35

    Bonjour, tout d’abord, merci de votre réponse, c’est un plaisir que de pouvoir débattre de cette manière, argumentée, plaisante et constructive ! Voilà qui change de précédents articles qui m’avaient mis mal au ventre...

    Un bout d’avis à vos réponse smiley :

    « il est tout à fait possible de mettre au point des artefacts techniques non dotés de conscience mais dotés de capacités destructrices semi-autonomes. L’armée américaine parle de tester des robots combattants en Irak ; que ces artefacts soient »vivants« ou non n’a d’importance que pour nous, pas pour eux. Un »simple script« peut détruire beaucoup, aujourd’hui... »

    En ces termes nous sommes d’accord, mais ce problème n’est pas nouveau : une bombe est un artefact technique non doté de conscience mais doté de capacités destructrices semi-autonomes (voir même complètement autonomes à partir de son largage...)

    Et il n’y a pas même besoin de script pour qu’une charmante « Daisy Cutter » fauche bien plus que des pâquerettes... Nombre de bombes utilisent effectivement des systèmes électroniques de guidage, mais ce n’est pas vraiment ce qui fait la différence en matière de destruction (la bonne vieille peinture - couleur pack humanitaire - des bombes à fragmentation américaines sont bien plus rentables smiley ).

    Ce que je veux dire, c’est qu’il s’agit d’une arme high tech de plus, ce qui est déplorable, mais qui ne pose pas de nouvelle question par rapport à la bombe atomique ou, bien avant ça, l’usage de l’arbalète... À savoir doit-on utiliser la technologie pour produire des armes...

    Je crois qu’il s’agit d’une fausse question, parce que je crois qu’il est difficile de prôner le combat à poings nus.

    Enfin, peut-être serait-il intéressant de déconnecter le problème de « toujours plus de croissance » du problème « toujours plus de progrès ». J’avoue qu’au vu des ressources malgré tout finies (pas infinies, en somme) que notre planète reçoit je serais d’accord pour remettre le premier en question, mais aller dans le sens d’une progression, ça me semble intéressant.

    Je suis plutôt d’avis qu’une croissance modérée, basée sur l’amélioration (le progrès) de notre capacité à bien exploiter les ressources que notre planète reçoit et non basée sur notre capacité à en consommer toujours plus pourrait avoir sa valeur, même si à ce jour ça ressemble à une douce utopie.



  • Peterson Peterson 18 septembre 2007 14:05

    Le bon vieux mythe de Frankenstein qui revient... Le golem, tout ça... Ça faisait longtemps !

    C’est bien de rester vigilant, mais... ça reste de la même valeur scientifique que « l’abeille tueuse » voir « l’attaque de la moussaka géante ». Le terme l’Intelligence Artificielle, brandit comme le monstre effrayant qui va venir prendre le contrôle de l’humanité pendant votre sommeil n’est qu’un terme grand publique de vulgarisation. On parle beaucoup d’intelligence artificiel dans le jeu vidéo. 90% du temps, il s’agit de scripts. Des séquences d’instructions qui permettent de donner des comportements à un agent de telle manière que l’on pourrait croire à de l’intelligence.

    Certains systèmes sont capables d’apprendre, c’est vrai. On peut citer les réseaux de neurones (champs d’algorithmes très vaste), ou encore les algorithmes génétiques, pour les plus populaires. Ça fait peur ! Ça apprend et c’est inspiré des modèles biologiques comme... l’humain !

    Certes... Sauf que... Là encore, ce ne sont que des modèles mathématiques que l’ont peut dérouler avec un papier et un crayon... Affirmer ou suggérer que l’ordinateur pourrait acquérir une conscience de cette manière, c’est la même chose qu’affirmer que le papier et le crayon pourraient acquérir une conscience...

    Le truc, c’est que lorsqu’un scientifique veut faire parler de lui, c’est toujours pratique de faire dans le spectaculaire.

    Non, comme l’aborde l’auteur, mais de manière assez confuse, au milieu de beaucoup de choses en amalgame, je trouve, le réel danger vient de la confiance que l’on place dans l’outil et dans le média. Ce n’est pas seulement valable pour l’informatique. Quelqu’un qui placerait toute confiance dans la photographie vivrait dans un monde fantastique aberrant.

    Ce qui rentre en ligne de compte, c’est la volonté qu’il y a derrière le média. L’informatique est un média, de plus en plus accessible, il convient donc de rester critique à son égard, mais... c’est tout...

    À moins de se faire lobotomiser, le cerveau humain gardera son sens critique. Et il sera influencé par l’information qui lui est apportée... Il ne s’agit que d’une question de contrôle de l’information.

    Enfin, si ce que vous craignez, c’est une invention humaine qui asservira l’humain au point d’avoir droit de vie de et mort sur lui, de diriger sa pensée, jetez un œil dans votre portefeuille...

    bien cordialement,

    Peterson



  • Peterson Peterson 18 septembre 2007 13:10

    Très juste.

    Je peux témoigner de manière équivalente : les logiciels de protection installés par mon père m’ont appris beaucoup en informatique parce que c’était un challenge amusant, mais n’ont rien fait pour me protéger...

    Plus on en fait quelque chose de gros, d’important, de tabou et plus on créé une curiosité... Si en plus on utilise un logiciel de contrôle parentale qui bloque dès qu’un mot « dangereux » apparaît sur la page, alors on assorti cette curiosité d’un sentiment d’injustice (parce que ce type de logiciels de contrôle parental bloque des pages absolument innocentes).

    À l’inverse, une chose ma tenu à l’écart des sites pornographiques : c’est leur parasitage omniprésent dès que l’on fait des recherches concernant certains domaines. Certains types de sites sont bourrés de pub pour des sites pornographiques, et ce, de manière très invasive. Et il faut alors arriver à se débarrasser de cette pub pour parvenir à l’information. À l’époque, les pubs étaient assez peu explicites, donc il n’y avait pas trop de problème, et ça m’a tellement énervé d’être assailli par ces pubs que je n’ai jamais eu l’envie d’en savoir plus et que j’ai rapidement installé de moi même des bloqueurs de publicité et autres popup-killers...

    En résumé, plus ça a été à ma porté, et moins j’en ai eu de curiosité. Cependant, il est vrai que les pubs sont de plus en plus explicites.

    Le dialogue, l’éducation, je suis tout à fait d’accord avec l’auteur. Les logiciels de contrôle parental, je pense que c’est contre-productif, par contre. Soit ils bloquent une liste prédéfinie de sites et c’est insuffisant, soit ils bloquent toute page contenant tels mots et c’est insupportable parce que bien trop de pages sont bloquées.

    Il y a autre chose : si l’on rend difficile l’accès aux sites pornographiques, il y a de fortes chances pour que lorsqu’un mineur tombera sur un site de ce genre malgré la protection, il s’agisse d’un site « underground », dont le contenu sera directement explicite et potentiellement vraiment choquant (alors que sur un site moins underground, il y a plus souvent des avertissements, et surtout une carte bleue est plus souvent demandée avant d’en venir au contenu explicite...).





  • Peterson Peterson 10 septembre 2007 13:05

    J’adore, merci pour ce moment philotropique.

    Je pense qu’il serait aussi extrêmement intéressant de se pencher sur la mise en pratique de l’engagement philosophique de l’auteur qui ira jusqu’à dissimuler une partie de ses revenus aux impôts en guise de message en direction des autorités. Comme on le sait, ce message restera tristement incompris de l’administration. F. Pagny discute de cet épisode dans une autre grande œuvre : « Ma liberté de penser ».



  • Peterson Peterson 4 septembre 2007 23:06

    Haha, c’est certain que ça aurait été beaucoup mieux « vous êtes encore là, petit con »...

    Grands dieux... Il faut apprendre à distinguer le fond de la forme.



  • Peterson Peterson 18 août 2007 11:38

    Je vois mal en quoi cet article prouve quoi que ce soit.

    La vie étant d’abord apparue dans l’eau, puis ayant évoluée vers la terre ferme, c’est logique que notre patrimoine génétique provienne de ces formes de vie aquatiques !

    L’explication purement évolutionniste est suffisante, l’explication « dessein intelligent » fonctionne aussi. À la rigueur, l’explication créationiste pure fonctionne aussi, à condition que Dieu soit un Sacré Tordu pour aller semer des fossiles et falsifier les expériences sur l’évolution.

    Je pense que l’erreur, c’est de ne pas accepter de douter. Je vois mal en quoi reconnaitre son ignorance pourrait être un mal, qu’il y ait un Dieu (ou plusieurs) ou non...



  • Peterson Peterson 17 août 2007 21:11

    @ pierrot

    démonstration cocasse...

    Je suppose qu’en tant qu’agent intelligent (tout est relatif), si je lâche une pomme et qu’elle tombe au sol, ça prouve que la chute des corps est le fait d’un agent intelligent, et donc, en l’absence de l’homme, c’est le fait de Dieu ?

    Que ce soit un Dieu (ou plusieurs) qui ai(en)t créé les lois de la gravité, le principe d’évolution, c’est possible, je n’en sais rien, mais ce n’était pas votre propos, je crois...



  • Peterson Peterson 17 août 2007 15:23

    Faut peut-être pas abuser non plus dans la négation de la théorie de l’évolution.

    C’est vrai, c’est une théorie, mais il n’en demeure pas moins qu’elle a des applications observables et effectives, même sur seulement quelques générations.

    On peut voir que l’espèce humaine continue d’évoluer, malgré nos énormes progrès concernant la lutte contre la sélection naturelle (on appelle ça la médecine), en remontant seulement quelques générations (par exemple, notre espèce grandit, et c’est observable sur quatre générations seulement).

    De nombreuses expériences ont aussi été conduites sur des insectes, introduisant des critères de survie artificiels.

    Les animaux « de race » sont aussi un fait assez probant des principes régissant la théorie de l’évolution. Même s’il s’agit ici de sélection plus artificielle que naturelle...

    Bien sûr, on peut dire que c’est la volonté divine qui régit ces évolutions. Sur ce point, j’admets sans mal mon ignorance : « p’t’être ben, p’t’être pas, j’peux pas dire ». Mais c’est déjà renoncer au créationnisme que d’admettre que les espèces évoluent. smiley



  • Peterson Peterson 17 août 2007 14:11

    « Libre à chacun d’être athée ou croyant »

    Ce n’est pas parce qu’ils ne se bagarrent pas avec les autres qu’il faut oublier les agnostique ! smiley



  • Peterson Peterson 17 août 2007 14:08

    Ce serait gentil de parler d’intégrisme athéiste (ou athée), plutôt que d’intégrisme laïc. smiley

    Il y a des laïcs parmi les croyants, les athées et les agnostiques. Ces gens là n’ont pas nécessairement envie d’être associés avec ce genre d’agissements, lesquels sont d’ailleurs des atteintes à la laïcité.



  • Peterson Peterson 13 août 2007 14:51

    Je trouve qu’il y a quelque chose qui rend humble, dans la peinture de Chagall. Quelque chose de désarmant, quelque chose qui tient à la fois de la fragilité et de la force. Quelque chose qui, comme le sentiment amoureux, rend à la fois vulnérable et « plus grand ».

    Je crois aussi que c’est une peinture qui est accessible aux béotiens comme moi : avoir une grande culture artistique permet sans aucun doute une lecture plus profonde, plus pertinente de l’œuvre, bien entendu, mais j’ai le sentiment qu’il suffit d’avoir eu un jour un cœur d’enfant pour accéder à un premier niveau de lecture et voyager dans ces toiles.

    Et, après tout, n’est-ce pas sa propension à susciter une émotion, qui fait la qualité d’une œuvre d’art, plutôt que sa propension à faire parler les érudits ?

    C’est le premier article (parmi ceux que j’ai lu) de Demian où j’ai le sentiment qu’il parle de l’œuvre, de l’artiste et non de Lui (ou plutôt de son personnage). Mais apparemment les réactions sont tout aussi virulentes que d’habitude...

    Aaah, désillusion... Moi qui croyais déjà assister à un miracle de la magie de Chagall, avec Iceman appelant à ne pas polémiquer, Demian ne fonçant pas tête baissée dans le tissu rouge de ses torero favoris, agneaux et loups (tigres et lions ?) couchés, pacifiques, flanc contre flanc... (à croire que j’avais quitté les tableaux de Chagall pour voguer vers les eaux parfumées à la violette de l’imagerie biblique)

    Hem... Désolé d’avoir squatté votre forum, j’ai le sentiment d’être hors sujet...

    un Béotien



  • Peterson Peterson 11 août 2007 20:23

    « Voilà l’affiche pour la nouvelle PSP blanche, ici personnifiée en femme très pâle toute de blanc vêtue qui renverse l’ancienne PSP noire, ici personnifiée en femme noire toute de noir vêtue.

    ­­— Houlà, pas de gaffe, ça fait très raciste !

    — On y a pensé, on a fait une deuxième affiche dans laquelle le rapport de force est inversé pour que les gens ne puissent pas mal comprendre notre propos. Au niveau de la personnification en elle même, les deux PSP ont la même chose à l’intérieur, même puissance, même mémoire... En tous points identiques ; ce n’est que la couleur de la coque qui change. Ce propos là ne saurait donc être taxé de raciste.

    — Ok, mais là, ce sont deux femmes, c’est pas un peu « femme objet » ou pire, « femme console »/« femme jouet » ?

    — Bon, on va mettre deux hommes.

    — Non non, c’est le même problème, ça fait « homme objet » tout pareil.

    — Ok, ben on va mettre un monstre, comme ça, pas de souci.

    — C’est mieux, mais ils se battent. Ça fait assez « apologie de la violence ».

    — Ha ouais, c’est vrai, bon, ben on va leur mettre des attitudes plus cordiales... »

    Pardonnes moi cette grossière caricature, ami Socribe. Ton propos était nettement plus nuancé que cela, mais je voulais mettre en évidence là où mène ce mode de réflexion : des pubs où ne figurent que des monstres multicolores ne faisant rien de mésinterprétable smiley

    Et si, en l’absence d’élément concret, l’on appliquait le principe de présomption d’innocence ? smiley

    Cela dit, bien sûr qu’il faut rester vigilants et impitoyables avec le racisme et le sexisme. Mais il faut aussi rester critiques.



  • Peterson Peterson 10 août 2007 13:54

    lol mdr ptdr rotfl et toute cette sorte de choses...

    Excellent article, merci !

    Mais nous sommes sauvés, grace aux traducteurs automatiques : http://glossa.fltr.ucl.ac.be/ demo/index.php?service=1



  • Peterson Peterson 10 août 2007 13:36

    C’est dommage de se cacher derrière une « évidence ». Au contraire, argumentez !

    Au sujet de l’affiche pour la PSP blanche (qui n’a rien à voir avec le jeu dont il est question dans l’article, me semble-t-il), qui, sortie de son contexte, peut choquer, il faut savoir qu’elle a son pendant dans lequel le personnage noir habillé en noir a le dessus : http://www.presence-pc.com/actualite/psp-white-pub-17967/



  • Peterson Peterson 10 août 2007 10:58

    Oui, et les américains des jeux où les méchants sont des barbus belliqueux... Que voulez vous...

    On pourrait aussi citer « Vietcong » qui est très symptomatique du complexe américain sur la guerre du Vietnâm : c’est le jeu de tire le plus déséquilibré que je connaisse.

    Le camp Vietnamien a des armes généralement plus faibles que le camp adverse Américain, mais surtout, ils sont coiffés d’un superbe chapeau jaune (d’au moins 70 cm de diamètre), à peine visible dans la jungle, dans le plus pur style cible idéale. On est pas très loin du tee-shirt rouge marqué « shoot me »...

    Les américains eux, ont un treillis camouflage, naturellement.

    C’est assez logique quand on y pense. l’Ennemi a longtemps été le « nazi », puis a évolué au cours du temps, en fonction des différents conflits. Il en va de même au cinéma.

    Mais on pourrait aussi parler de « Escape from Woomera », qui est à la base de la prise de conscience sur le non-respect des droits de l’homme dans les camps de réfugiers politiques en Australie...

    C’est un média, susceptible de véhiculer de bonnes comme de mauvaises choses, et toute la gamme de nuances entre les deux.



  • Peterson Peterson 9 août 2007 18:22

    Le cinéma aussi a été longtemps considéré comme un amusement de foire avant d’avoir le statut d’art à part entière qu’il a aujourd’hui...

    Il faut reconnaître que le mercantilisme qui entoure l’industrie du cinéma et à plus forte raison celle du jeu vidéo n’aide pas à la perception du côté véritablement artistique.

    Mais c’est un faux débat. Le jeu vidéo comme forme d’art, mais aussi comme média, c’est déjà acquis pour ma génération.



  • Peterson Peterson 9 août 2007 15:46

    Absolument !

    Et il faudrait aussi interdire la vente des contes aux enfants tels que « Le petit chaperon rouge » ou « Barbe Bleue » !

    Ils contiennent une violence et des connotations sexuelles absolument choquantes (ayant fait l’objet de nombreuses thèses). De plus, les enfants sont encouragés à lire ces ouvrages subversifs !

    Les livres sont aussi un média de masse, et je peux vous garantir qu’il n’y a aucun contrôle sur le choix des livres acquis par des enfants.

    Non, je suis désolé, ce n’est pas à un créateur, à un artiste ou à un ensemble de créateurs/artistes de penser que leur création/œuvre pourrait tomber dans de mauvaises mains.

    On peut informer, on peut éduquer, mais la responsabilité est et doit rester du côté du publique !

    Il faut un peu de lucidité, aussi : nous sommes dans une société où certains enfants de trois ans ont une télé dans leur chambre. Faut il interdire la vente de matériel audiovisuel aux parents jugés « irresponsables » pour que le contenu inadapté ne puisse tomber entre les mains d’un enfant ?

    À l’inverse, j’ai vu des parents accompagner leur enfant à la découverte de jeux légèrement « inappropriés » (notés quelques années au dessus de l’âge de l’enfant selon la notation PEGI) et je suis assez convaincu que c’est extrêmement sain. C’est finalement ce que l’on fait généralement avec les contes, non ?



  • Peterson Peterson 9 août 2007 14:22

    Amusant... À deux minutes près (littéralement), je parlais des mêmes énergumènes de « Familles de France » dans un article adjacent ! ( http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27641 )

    Ça n’a pas grand rapport, mais je trouve la simultanéité frappante smiley



  • Peterson Peterson 9 août 2007 14:10

    L’an passé, j’ai été animateur sur l’événement « Création numérique et jeux vidéo » à la Cité des Science.

    Nous avons eu la charmante visite de « Famille de France », dont j’ai trouvé le comportement particulièrement grossier. L’un des représentant de cette glorieuse institution m’était tombé dessus, parce qu’il venait de voir un jeu « raciste »...

    Légèrement étonné (j’avais suivi la sélection des jeux présentés d’assez près et j’aurais été au courant de la présence d’un jeu raciste sur l’exposition), je suis ce volumineux bonhomme jusqu’à la borne présentant le jeu incriminé.

    Mon joufflu défenseur de la moral me montre alors le jeu en expliquant que le joueur tire sur des personnages noirs de peau. Le jeu, trust quelconque de GTA, proposait effectivement de se servir d’armes à feu en milieu urbain, et le joueur se trouvant dans un faubourg du genre ghetto, les piétons étaient majoritairement noirs.

    J’ai donc pris le temps d’expliquer que, comme il pouvait le voir, les personnages n’étaient pas tous noir, que c’était même le contraire : ce jeu ne pouvait être considéré comme raciste puisque l’on y rencontrait différentes ethnies et qu’elles y étaient traitées selon une stricte égalité (ce n’est qu’une skin sur un modèle animé...).

    Je trouve que c’est assez représentatif de cette manière de penser : gardiens de la morales, portant facilement des accusations, dotés d’une xénophobie qu’ils dissimulent en criant au racisme dès l’apparition d’un personnage noir de peau à l’écran...

    PS : J’ai dû me tromper, ce ne peut être Demian West qui tient ces propos manichéens légèrement simplistes ?! Ou bien leur nuance m’échappe...