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Les commentaires de Cédric



  • Cédric 29 septembre 2007 18:44

    Oui mais là où le discours sur la fac devient vraiment pernicieux c’est dans cette confusion systématique entre les étudiants de premier cycle et les autres. Ce qui est tenable pour les deux premières années ne l’est pas pour la licence, encore moins pour un master et je ne parle même pas des diplômes qui vont au-delà.

    Cette confusion du discours arrange beaucoup de gens issues des grandes écoles mais également des filières courtes. On en arrive à dire qu’ils ne savent rien faire, ce qui est totalement faux. On cloisonne de manière abusive les gens. Un géographe ne peut faire que de la géographie, un sociologue de la sociologie. C’est absurde car une personne qui a un diplôme de 3ème cycle dans ces matières a avant tout autre chose une grande capacité d’analyse, capacité qui n’est pas forcément la chose la plus travaillée quand on sort d’une filière autre qu’universitaire.

    On leur reproche de ne pas être directement employable, mais je n’ai que très rarement vu, y compris chez des personnes sortant de filières courtes très professionalisées, des personnes directement employables à la sortie de leur formation. On sait qu’elles ne seront véritablement professionnelles qu’au bout de 6 mois à 1 an, laps de temps qu’il faut pour les former. Ce temps que l’on refuse aux universitaires.



  • Cédric 29 septembre 2007 02:13

    Soyons sérieux, la sélection se fait simplement d’une autre manière à la fac. D’abord en organisant l’anarchie administrative afin de dégoûter un maximum de personnes. Puis en procédant par élimination :

    - 1ère année : on dégage les touristes
    - 2ème année : on dégage ceux qui n’ont pas de méthode de travail
    - 3ème année : échoue ceux qui n’ont pas la pronfondeur d’analyse.

    A niveau master, on obtient le nombre de personnes que l’on aurait eu avec un concours ou un choix sur dossier en 1ère année. Le problème est que l’on fait perdre beaucoup de temps à beaucoup d’étudiants qui n’ont pas forcément les capacités dans la filière visée, que cela participe à la mauvaise image de l’université, image confortée par un discours tenus par des personnes qui sont eux-mêmes issues de grandes écoles et qui est très bien accepté par ceux qui ont fait des filières courtes (concordance d’intérêts), que cela partipe à la dévaluation des diplômes universitaires sur le marché du travail (et il y a aussi un effet de mode en corrélation avec le point précédent).



  • Cédric 29 septembre 2007 02:04

    Avec un salaire médian à 1500 €, on peut douter d’une telle baisse.



  • Cédric 29 septembre 2007 02:02

    Hélas, leur nombre est assez limité et elles ne visent pour l’essentiel que certaines grandes écoles (terme qu’il faut aussi expliciter). Quant à la qualité, on trouve des classes prépa privées de très bonne qualité (même si sur la masse, c’est très variable) mais le coût n’est pas le même.



  • Cédric 28 septembre 2007 22:51

    Vous parlez des concours comme étant le fin du fin. Vous rencontrerez dans votre vie de véritables bêtes à concours qui sont cons comme des paniers. Et sortez de votre discours très idéologique, malheureusement une idéologie de comptoir, sur l’université. Si les classes prépas étaient ouvertes à tout le monde, les droits d’inscription, qui parfois peuvent atteindre 5000€ l’année, ne constitueraient pas une barrière économique bien plus infranchissable pour certains que le niveau qu’y est demandé. Si elles étaient une si grande réussite, on ne verrait pas autant de anciens de classe prépa peupler les bancs des facs en licence ou en master, ils font la réussite financière des nombreuses écoles d’ingénieur de 2ème ou 3ème catégorie.

    Alors que vaut-il mieux devenir ? Un avocat de premier plan, un géographe de première bourre ou un ingénieur de seconde zone ?



  • Cédric 28 septembre 2007 19:45

    Je trouve curieux que personne n’évoque l’expérience de l’IEP-Paris avec sa convention ZEP. Celle-ci a tendance à remettre en question le système des classes prépas et du concours.



  • Cédric 28 septembre 2007 19:41

    Oups, il faut lire « période antérieure à 1789 ».



  • Cédric 28 septembre 2007 19:40

    « De plus, desolé de dire cela, mais il y a en effet bac+5 et bac+5. Un bac +5 polytechnicien a un bagage plus grand qu’un master en quoi que se soit. C’est ainsi ».

    Désolé de dire cela, mais ce n’est pas vrai. Un polytechnicien est d’abord quelqu’un de très bon en math, physique, chimie et pourtant on en retrouve à des postes qui n’ont rien à voir avec ces matières. Ils peuplent l’administration où ils sont souvent amenés à être confrontés à des questions de droit, par exemple, matière dans laquelle ils ne connaissent bien souvent pas grand chose même s’ils pensent le contraire. Et là, il vaut mieux qu’ils aient un bon service juridique sinon bonjour la catastrophe.

    De la même manière, il m’est arrivé d’avoir des normaliens comme profs d’histoire en IEP qui étaient très brillants en histoire contemporaine mais dont l’inculture crasse pour tout ce qui concernait la période post-1789 aurait fait pleurer de rire n’importe quel étudiant en licence d’histoire (bac +3).

    La seule chose que garantit vraiment le fait de sortir d’une grande école est d’avoir de la rigueur et de la puissance de travail. Pour la culture... C’est autre chose.



  • Cédric 28 septembre 2007 01:28

    C’est évident, une gamine vous dit que son père lui a fait mal en indiquant son bas-ventre et vous avez besoin d’un « diktat » d’une circulaire pour en aviser qui de droit.

    Après on peut prévoir toutes les procédures que vous voudrez mais on pourra aussi tomber sur un psy à 15€ l’expertise, une assistante sociale qui travaille pour une association de victimes et un membre de l’EN qui aura comme devise « courage, fuyons ». Il sera dès lors temps de pondre un bouquin derrière lequel vous pourrez vous réfugier.

    C’est dommage que vous ne répondiez pas à mes questions de ma première réaction.



  • Cédric 27 septembre 2007 18:35

    Je ne tombe pas plus que vous dans le panneau car il n’est pas besoin de toujours verbaliser surtout quand il s’agit d’enfants. Vous n’étiez pas là quand l’institutrice a parlé avec cet enfant, vous ne faites que réagir par rapport à des propos rapportés et vous prenez parti. Elle a très bien pu indiquer de la main l’endroit où on lui a fait mal, parfois c’est plus éloquent que toutes les phrases du monde.

    En conséquence, je ne fais rien de plus que vous.



  • Cédric 27 septembre 2007 15:33

    On est dans le « on pourrait penser », il est « probable », en bref dans le conditionnel. Mais c’est là le problème car qu’elle est la limite entre « ouvrir son parapluie » et éviter que l’action d’un corps d’Etat soit vu comme une tentative de protéger les siens ? Dans ce genre d’affaire, il n’y a pas de procédure qui soit idéale, prendre du temps peu revenir aussi à noyer le poisson, ne pas s’interroger sur le fait qu’une gamine de 4 ans dise que son père lui a fait mal au bas-ventre peut rapidement se transformer en une faute professionnelle avec tous les commentaires qui vont avec sur le « je-m’en-foutisme » ou sur la lâcheté des agents.

    Il est aussi intéressant de voir que les mesures conservatoires deviennent des atteintes à la présomption d’innocence alors qu’elles ne sont pas interprétées de cette manière pour tout autre cas. Elles n’ont rien d’exceptionnelles, on en prononce chaque années, alors pourquoi les agents de la fonction publique travaillant à l’Education Nationale n’y seraient pas sujets ? Quand il s’agit d’un flic, d’un agent du Trésor Public, personne ne s’en émeut, mais quand il s’agit d’un prof cela devient inacceptable. Etre soupçonné d’avoir tabasser un gardé à vue ou d’avoir détourné de l’argent public est suffisamment grave pour justifier de telles mesures alors qu’être soupçonné d’avoir abusé d’un gamin ne l’est pas ?

    Et si on reconnaît la gravité de tous ces actes, sans pour autant les mettre sur un même plan, si on reconnaît le caractère fondamentalement contraire à la présomption d’innocence des mesures conservatoires, alors pourquoi faire seulement un article sur cette circulaire et non sur la pratique administrative autrement plus répandue dans laquelle elle puise sa source et sa légitimité ?



  • Cédric 24 septembre 2007 11:58

    On peut très bien penser que DSK se fera un devoir de démontrer son indépendance vis-à-vis de Sarkozy car, contrairement à ce que ce dernier a voulu faire croire, ce n’est pas lui qui est à l’origine de cette candidature mais Jean-Claude Juncker. Ce dernier goûte de moins en moins, comme d’autres figures politiques européennes, le cirque permanent de Sarko et aussi, et surtout, parce qu’il n’est pas dit que DSK ait abandonné l’idée d’un retour sur la scène politique nationale avec les présidentielles en perspectives. Dans cet objectif, il est peu probable qu’il veuille apparaître comme le caniche de Sarko.



  • Cédric 24 septembre 2007 02:26

    Vous vouliez dire « juré populaire », je présume.



  • Cédric 23 septembre 2007 20:04

    J’en déduis que Ségolène Royal est une femme politique qui n’aime pas les journalistes ce qui a l’air de ne pas plaire à la journaliste en question.

    Devons-nous déclarer l’état d’urgence ?!?



  • Cédric 23 septembre 2007 11:36

    Tant que nous ne risquons pas d’entrer en guerre contre les valeureux canadiens, tout va bien. Au fait, comment va M. Kouchner ?



  • Cédric 23 septembre 2007 02:28

    Merci ddacoudre pour ta réaction.

    Cependant, il s’agit d’un vieux serpent de mer qui ressurgit périodiquement à propos du parti socialiste. De la même manière que ceux qui voudraient qu’il y ait une rupture avec les origines marxistes de ce mouvement, un peu à l’allemande, comme barrer d’un trait les termes de « socialisme, marxisme » et autres étaient en soi de nature à changer pronfondément l’analyse de la société que pourrait faire ce parti. Je ne dirai pas que cela serait sans entrainer des évolutions notables qu’apprécierait peu des personnes à la gauche de ce parti, mais fondamentalement cela ne changerait pas la donne.

    Pour autant, cela fait bien longtemps que le PS n’est plus un parti « socialisant », terme auquel je donnerai une acception autre à savoir : révolutionnaire. On le sait parce que le PS ne l’a jamais caché. C’est au congrès de 1933 que la SFIO rompt véritablement avec la doctrine « révolutionnaire » qui est restée chère à d’autres mouvements marxistes. C’est un parti réformiste, ce qu’on lui a d’ailleurs suffisamment reproché à gauche. Or je ne crois pas que ce réformisme soit dépassé, bien au contraire on va s’apercevoir qu’il est plus utile que jamais dans les mois qui viennent si l’actuelle majorité met en place ce qu’elle promet notamment en matière de sécurité sociale. Il est d’autant moins déplacé qu’il s’inscrit pleinement avec l’idée que l’on se fait de la République dans ce pays, autrement dit un régime qui est conçu pour pallier les inégalités croissantes que suscite le système économique dans lequel nous vivons et que peu de personnes aujourd’hui contestent. Et là, c’est la question qui est de savoir ce que signifie « être à gauche aujourd’hui ». Pour moi, il y a deux réponses à cela :

    - la première se concentre sur le modèle économique et plus particulièrement sur le problème de la production. Cette gauche là est pour moi dépassée faute de pouvoir proposer une alternative économique crédible. C’est d’ailleurs tout le problème du PCF et de nombreux autres mouvements qui se confondent plus ou (et souvent) moins la dynamique altermondialistes. Dépassée parce qu’inaudible même si elle a souvent des choses intéressantes à dire, dépassée parce qu’elle a également une sainte horreur du pouvoir parce que qui dit pouvoir dit également passif, bilan, dont il faut rendre compte. Quand on voit de quelle manière les mouvements d’extrême gauche se sont débrouillés pour passer d’une potentielle candidature unique à une véritable armée de candidat et quand on considère que la chose était hautement prévisible, alors évidemment la droite n’a rien à craindre.

    - La deuxième se concentre sur le droit. Autrement dit faire évoluer la législation et les politiques qui en découlent afin de pallier les inégalités, de permettre une meilleure redistribution des richesses, permettre aux gens de s’élever socialement par le biais de l’éducation, par la possibilité d’avoir accès aux soins, à la protection de leur intégrité physique et morale dans le cadre de leur emploi. En clair, faire en sorte que le concept de solidarité ne soit pas circonscrit en un paternalisme. Et pour ce faire, pour réaliser cela, il est logique de vouloir accéder au pouvoir, c’est la condition sine canon.

    Alors il est évident que le PS n’a pas toujours, loin s’en faut, réalisé ces objectifs. Il a d’ailleurs été sanctionné pour cela. De la même manière que certains de ses membres les plus éminents n’ont pas tous eu une attitude exemplaire une fois arrivée aux affaires. C’est aussi pour cela que je ne vois pas d’un si mauvais oeil une personne, que tu décris comme étant quelque peu puritaine, qui parle de morale publique. De la même manière, il est évident que les deux gauches que j’ai décrit plus haut ne sont pas séparées de manière aussi abrupte dans la réalité ou que l’on peut trouver parfois à droite des personnes qui sont capables d’avoir une réflexion qui prenne en compte la dimension de solidarité. Pour autant, j’ai la faiblesse de penser que c’est bel et bien le PS qui correspond le plus dans ses idées et aspirations à cette gauche là et que nous allons en avoir de plus en plus besoin face à un président dont le programme économique et social ressemble à s’y méprendre à celui d’Alain Madelin.



  • Cédric 22 septembre 2007 23:52

    C’est à force d’avoir joué les Sancho Panza avec nos phénix de la pensée qui nous affligent de leurs indispensables écrits.



  • Cédric 22 septembre 2007 23:46

    Merci de vous inquiéter de ma naïveté, mais si demain j’étais convoqué par la police ou la gendarmerie y compris pour n’être entendu qu’en tant que témoin je m’attendrai à tout, y compris au pire, et pas simplement pour des faits en relation avec des crimes sexuels. On sait toujours comment on entre dans un commissariat, on ne sait jamais comment on va en sortir.

    Pour le reste, cela n’a aucun rapport avec mon article.



  • Cédric 22 septembre 2007 21:20

    La circulaire n’a pas suscité les accusations mensongères, celles-ci ont toujours existé. De la même façon que la manière de procéder que vous dénoncez et qui est loin d’être la règle, vous instruisez un procès à charge sur une base bien faible.

    Que la chose vous dérange, je le conçois cependant je trouve particulièrement étrange que d’un coup et pour des motifs peu clairs on découvre les mesures conservatoires dès lors qu’il y a enquête administrative. D’autant qu’en l’espèce, cette circulaire n’innove pas par rapport à ce qui se fait dans d’autres administrations. Par exemple, je peux citer le cas d’une affaire de vol avec recel impliquant des ouvriers du parc de la DDE d’Alès. Les ouvriers en question avaient été suspendus bien avant que la procédure judiciaire ne soit allé jusqu’à son terme. On peut également citer les cas d’agents des forces de l’ordre qui se trouvent sous le coup de diverses accusations et qui, eux-aussi, font l’objet de ce genre de mesure sans que cela n’émeuve personne. Pour autant, personne ne songerait à établir des liens de causalités entre une procédure somme toute banale dans la pratique administrative et les potentiels suicides qui peuvent survenir.

    Ce qui montre le caractère spécieux de l’argumentaire, le caractère politique inavoué de attaques de ceux qui se complaisent à faire cela. J’ajouterai qu’il est quand même curieux que les mêmes personnes qui font feu de tout bois dès qu’il s’agit de Royal sont d’une discrétion extrême dès qu’il s’agit d’autres personnalités. Pourtant, il m’avait semblé que François Fillon (qui fait donc partie des « lâches » pour certains) est aujourd’hui en tant que premier ministre capable de procéder à l’annulation dudit texte. Mais, il ne le fait pas, il est absous sans que l’on comprenne très bien pourquoi.

    Dès lors, la manoeuvre de basse politique est un peu grosse. Je crois avoir tout dit sur le sujet, j’ai fait preuve de volonté de dialogue mais à partir d’un certain moment on comprend que l’argumentaire de la partie adverse ne fait que tourner en rond. Il vaut donc mieux rompre et je vous prierai d’aller vous livrer à vos basses manoeuvres ailleurs. Merci.



  • Cédric 22 septembre 2007 19:05

    Merci à toi, je crois que c’est l’effet de trop plein. Trop d’articles sur la base d’une phrase, trop de bouquins inutiles, trop d’hypocrisie, trop d’attaques envers cette personne et un manque cruel d’analyses qui cherchent à comprendre pourquoi elle a été désignée. C’est assez pratique de dire que c’est parce qu’elle est télégénique car à ce moment-là il suffirait à Alexandra Rosenfeld de se présenter pour être au second tour de l’élection présidentielle.