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Les commentaires de Tof



  • Tof 27 février 2015 16:28

    Finalement, vous vous rendez compte (un peu tard) que vous n’êtes pas un journaliste de l’Obs mais simplement un blogueur auquel on a ouvert un espace sur le site de la marque. Je comprends la désillusion, mais n’était-elle pas inévitable ? Votre étonnement à constater l’existence d’une « ligne éditoriale » sur le site de l’Obs, votre maladresse à lui contester sa légitimité, quelle naïveté. L’Obs se serait servi de vous, quelle découverte... Tous mes vœux de rétablissement, sincèrement. Reprenez du poil de la bête et remettez-vous au boulot. Je n’étais pas un fan absolu de vos articles mais j’aimais bien vous lire de temps en temps ! Donnez-nous votre nouvelle adresse...



  • Tof 24 juin 2013 16:08

    Faudrait arrêter de nous gonfler avec les accidents de la route.
    Les accidents domestiques, c’est 20 000 morts par an.
    Les cancers, 160 000.
    Ces deux derniers sujets pourraient avantageusement prendre dans le débat public la place qu’occupe le premier. Qui, proportionnellement, devient un peu « anecdotique »...



  • Tof 15 décembre 2012 15:45

    T’as raison Gégé, barre-toi à Dubaï. Plus tu seras loin mieux ce sera, ça nous évitera la peine de te voir alimenter les rubriques de faits divers où s’étalent les conneries que tu commets dès que tu as dépassé les 2 grammes. Laisse-nous le souvenir du grand acteur que tu étais, prolo mal dégrossi dans ce monde du show-biz que tu bousculais avec talent. Suis les conseils de Karim, place ton hôtel particulier à 8% et disparais très loin pour dépenser le blé de ceux qui ont fait ta fortune.


    Parce que, c’est vrai, à part les Porsche et la fête, y a pas grand chose qui vaut en ce bas monde.


  • Tof 6 décembre 2012 15:36

    Morice, il y a des gens qui se servent chez vous (c’est pas pour dénoncer, mais quand même...) :

    http://les-sanglots-longs-des-violons.eklablog.com/nouvelles-revelations-sur-la-route-des-rats-a58731703



  • Tof 23 septembre 2012 15:32

    @ Pierre Rėgnier,


    J’avoue ne pas avoir lu l’intégralité de votre article en lien, mais votre commentaire en fait un résumé tout à fait honorable. Je poursuivrai la lecture de votre article, merci pour le lien.

    Faire changer les choses de l’intérieur, dites-vous. Mais c’est ce que font déjà (je crois) la majorité des croyants qui constituent l’Eglise. Se confronter au monde et à sa complexité amène nécessairement à une prise de distance avec certaines composantes du dogme. L’analyse de votre article repose beaucoup sur l’exégèse et les citations diverses. Les extraits sont pertinents pour l’appui de votre discours, et le Livre conteint en effet de nombreuse illustrations de la violence divine et du dieu vengeur, j’en conviens tout à fait. J’espère sincèrement ne pas être le seul « con » à avoir pris mes distances avec ces écrits ou à remettre en cause certains dogmes établis au Moyen-Age par des hommes qui s’étaient montrés également capables de créer l’Inquisition.

    Beaucoup de nos « cons » contemporains considèrent l’esprit plus important que la lettre, et inverser cette hiérarchie constitue pour moi la première manifestation de l’intégrisme. 

    Oui, je crois que l’Eglise évolue, lentement certes, n’oubliez pas que c’est une vieille dame de 2000 un peu réac... Les croyants qui la composent sont la garantie de cette évolution dans la mesure où ils avancent avec leur monde en gardant les yeux ouverts.

    Loin d’être un expert de l’histoire des religions, il me semble quand même possible d’admettre que les temps où l’Eglise catholique persécutait les infidèles, ou dirigeait la marche du monde, est plutôt lointain. Quant à l’Islam, plus jeune de 600 ans, ses dérives d’aujourd’hui ne correspondraient-elles pas à celles de notre Moyen-Age chrétien ?

    Bien cordialement.

    NB : en me citant, vous avez écrit « chrétien fervent et défenseur de la laïcité » au lieu de « chrétien et fervent défenseur de la laïcité ». Je me permets de rectifier, c’est un petit détail auquel je tiens. 




  • Tof 23 septembre 2012 00:19

    @Talion, merci de vos encouragements.

    @ Gordon, je confirme, oui l’intelligence c’est crevant. Mais c’est une saine fatigue, ça vaut le coup.


  • Tof 22 septembre 2012 23:54

    Au risque de vous décevoir, j’attirerais votre attention sur « l’effet loupe » des commentaires abondants dans votre sens, dictés par la facilité de se retrouver dans un discours allant vaguement dans le sens des propres idées du lecteur, par rapport à l’absence d’interventions contradictoires demandant une contre-argumentation plus fatiguante sans garantie d’être lues avec l’objectivité qu’elles mériteraient.

    A la lecture -plaisante- de votre article, je vous avoue me retrouver dans cette catégorie des « cons » que vous établissez. Je le vis de façon plutôt légère et n’en prends pas ombrage, considérant votre appréciation moins grave que si elle émanait de mon fils, mon patron, ou d’un des amis que j’inviterai à dîner un soir prochain.

    Pour autant, j’aimerais attiter votre attention -et celui de votre lectorat béat- sur l’erreur du postulat de base qui soutient votre article. Même s’il est évidemment plus simple, pour asséner une démonstration basique, d’évacuer les paramètres les plus complexes, votre équation « croyant = intégriste = con » est un raccourci stupide ou intellectuellement malhonnête ou les deux (même si je suis plutôt d’accord avec les deux derniers termes de l’égalité). 

    Doté par la Nature (et l’ADN de mes ascendants) d’un caractère plutôt affable, je n’en considère pas moins votre propos comme une sorte d’insulte à ma relative intelligence. Au même titre que je suis républicain et malgré tout conscient des dérives de notre système politique, j’arrive à vivre ma vie de chrétien en gardant une sorte d’esprit critique vis-à-vis de mes autorités pontificales (une preuve que les Lumières et Descartes ont quand même eu une influence sur les esprits les plus faibles). J’imagine sans peine qu’il en est de même pour un certain nombre de catholiques et de musulmans (c’est une petite manie que j’entretiens, me convaincre que je ne suis pas unique...). 

    Bref (attention, le scoop c’est maintenant), le croyant vit dans un monde au sujet duquel il s’interroge. Comme n’importe lequel des seuls infidèles ayant grâce à vos yeux. Si, si, je vous assure. Vous n’maginez pas le nombre de croyants s’intéressant aux destinées du Monde, capables qui plus est de porter un regard laïc sur nombre de phénomène (attention, scoop numéro 2 : on peut être croyant et fervent défenseur de la laïcité. Désolé d’ébranler tant de vos certitudes en un seul paragraphe). Vous serez donc peut-être rassuré de savoir que des « cons » ne sont pas complètement dupes des chemins que nos dirigeants souhaitent nous faire prendre...

    Pour finir, et répondre en même temps à un des commentaires lus sous votre article, je souhaiterais redire à quel point la croyance est complexe (croire, c’est douter et s’interroger en permanence) par rapport à la simplicité de la certitude. Et à ce titre l’athéisme me semble l’une des « religions » les plus intégristes qui soient, tant ses certitudes sont gravées dans le marbre, non négociables et indiscutables...



  • Tof 22 septembre 2012 23:46

    Excellent, comme l’ensemble de vos commentaires suivants.



  • Tof 22 septembre 2012 19:48

    Un joli billet d’humeur. 

    Aussi subjectif qu’outrancier. 
    J’apprécie la forme, c’est bien écrit, mais le fond est complètement con.


  • Tof 17 août 2012 17:11

    Intéressant.
    Merci également pour le lien en référence.
    Un commentaire qui fait avancer le débat, en somme...



  • Tof 17 août 2012 12:02

    Bonjour Caroline,

    Votre défense des qualités (?) de l’empire Facebook et du génie de son gourou Zuckerberg comme vous le faites appartient au domaine inaltérable de votre liberté d’expression. Que d’autres répondent à votre engouement me paraît plutôt sain, ne serait-ce que pour compenser quelques « oublis » de votre article ou redresser ce qui me semble un axe de développement un peu « tordu ».

    Il me semble que vous confondez Facebook et internet, et que vous prêtez au premier (les yeux un peu trop fermés) la magie du second. C’est en tout cas ce qu’on pourrait déduire de votre article en se mettant dans la peau du papy-boomer moyen hésitant encore entre simple et double-clic. Internet est formidable, il faut qu’ils le sachent (eux aussi) et facebook est dangereux, c’est indéniable. La virtualité des échanges, son instantanéité et la quasi-ubiquité que nous y avons gagné, cette faculté de correspondre en tout lieux avec l’ensemble de la planète, ce ne sont aucunement des inventions de Facebook. On pouvait faire tout ça avant avec internet. Amalgamer (ou ne pas faire la distinction entre) les deux est trop risqué pour ne pas être relevé.

    Au-delà de cette confusion apparente, vous omettez complètement d’effleurer la face sombre de Facebook, dans votre bel engouement un peu ravi. Même si votre article tient plus du billet d’humeur, je trouve ça dommage d’amputer le sujet de cette dimension. Ne serait-ce qu’en terme de pure information sur un sujet qui comporte une vraie gravité.

    Facebook est certainement le plus volumineux fichiers de données personnelles (800 millions d’abonnés) détenu par une entreprise privée qui s’en arroge la propriété et l’utilisation. Imaginez ce que peuvent représenter ces informations pour des individus mal intentionnés ou des états totalitaires. Heureusement, nous vivons au pays des bisounours et tout ceci est impossible, mais ne pas en parler n’est pas sérieux.

    Facebook est un ogre qui vous avale en même temps qu’il est en train d’avaler internet, en concentrant sur lui la seule vraie possibilité d’échanges « sociaux ». « Retrouvez-nous sur Facebook », gimmick désormais incontournable dans la stratégie de communication des marques, signe l’effrayante hégémonie de la marque sur les possibilités de communication. A un niveau moindre, combien d’abonnés Facebook ayant ouvert un compte un peu contraints et forcés, « parce que tous les autres y sont et que c’est le seul (?) moyen de rester en contact » ? Qu’un outil unique et centralisé comme Facebook concentre une si grande partie des communications, des échanges et des idées devrait inquiéter même au pays des bisounours.

    Ci-dessous, liens vers deux articles qui approfondissent ces aspects que j’effleure.

    Facebook : la mémoire cachée.
    Facebook et le temps de cerveau disponible.

    Tout ça est formidable.

    Bien cordialement.



  • Tof 20 septembre 2011 14:23

    Captivant et brillamment écrit. Bravo.



  • Tof 20 septembre 2011 13:19

    Evidemment, spécifier l’origine d’une personne quelle qu’elle soit est discriminant. Je ne vois même pas l’intérêt d’en disserter ! L’additif de cette notion d’origine est à chaque fois dévalorisante, n’en déplaise aux détracteurs de l’article, et minore de fait la qualité de citoyenneté de la personne visée. D’ailleurs, et corrigez-moi si je me trompe, on mentionne rarement l’origine bretonne, alsacienne ou provençale d’un délinquant (seule catégorie « socio-professionnelle » de la population pour laquelle on précise l’origine, soit dit en passant...)...



  • Tof 20 septembre 2011 09:40

    Moi aussi j’ai d’abord cru à une blague !
    Edifiant, cet article a malgré tout la qualité d’exposer la variété de points de vue qu’on peut avoir sur une même situation, certains planant à des altitudes stratosphériques sans prise aucune avec la moindre réalité ! L’idée d’avoir appelé Baudelaire à la rescousse est particulièrement brillante, bravo.



  • Tof 14 septembre 2011 15:37

    Bonjour Fergus,

    J’adhère évidemment à la teneur de votre article. En espérant que l’alternance souhaitée en 2012 se saisisse honnêtement et efficacement de cette situation intolérable. Sur la contribution de l’Eglise au problème, je me permets de relever une « facilité » dans votre commentaire sur l’espace immobilier disponible dans certaines communautés : quand vous dites que cela « ne semble pourtant pas émouvoir les évêques de France » vous vous placez plus sur le plan d’une opinion personnelle (sans doute respectable) que de la réalité des faits. Je me permets d’ajouter une pièce au débat (lien). Initiative isolée ou reprise ailleurs, je ne sais pas, mais elle mérite d’être signalée.

    Bien cordialement.



  • Tof 21 juillet 2011 19:48

    Au-delà de la question du sur-endettement, je crois que les témoignages édifiants de Talion déportent le sujet vers les méthodes de vente scandaleuses des entreprises qui œuvrent dans ce domaine (mais pas seulement celui-là). Expériences vécues et tout à fait éclairantes, comme l’ont été les quelques reportages déjà diffusés sur nos télés traitant de sujets connexes.

    Le plus triste est de constater que ces « loups » s’attaquent en priorité à des personnes faibles, âgées en général, qui se retrouvent endettées pour des équipements dont ils n’ont absolument pas besoin. Le turn-over important dans ce type d’entreprise s’explique aussi par le fait que le produit étant difficile à placer, les vendeurs quittent le navire après avoir fourgué leur marchandise à leur entourage proche, famille et amis...



  • Tof 21 juillet 2011 12:10

    @ l’auteure

    Bonjour,

    Père de trois grands ados, j’ai eu l’occasion à de multiples reprises de me poser les questions que vous abordez dans votre article, où la « pression sociétale » qui pèsent sur nos jeunes (et leurs parents) est assez bien mise en évidence.

    On aurait tort, à mon avis, de faire porter la plus grande partie de ces évolutions/dérives aux seuls parents (et je ne traiterai pas cet aspect du problème). Etre parent, c’est essayer de faire les meilleurs choix pour son enfant, à un moment donné, dans un contexte d’environnement qu’on ne maîtrise pas forcément (ou plutôt, « forcément pas »). C’est « faire de son mieux », le mieux étant -comme chacun sait- l’ennemi du bien...

    Faire de son mieux, c’est lutter le plus efficacement possible contre la logique commerciale et financière qui régit notre société, et face à laquelle un couple de parents (dans le meilleur des cas) ne pèse pas bien lourd...

    Quelles sont les armes de « l’ennemi » ?

    En résumant à l’extrême, le problème tient à mon avis en deux points :
    - le pouvoir de l’argent
    - la force de l’image

    1. le pouvoir de l’argent

    De toute évidence, le rapport à l’argent des jeunes (et des enfants) a changé depuis nos jeunes années (pour situer mon approche, je précise être né au milieu des années 60).

    a/ Enfants, nous n’avions dans la grande mécanique de la consommation qu’un rôle de « quémandeur » dépendant de l’accord parental. Nous demandions, nos parents accordaient. Ou pas (cas le plus fréquent, d’ailleurs).

    b/ Les années 80 ont lancé la marketing à l’assaut des enfants, les « libérant » de cette affreuse subordination en leur offrant le rôle de « prescripteurs ». Désormais (le truc est encore abondamment utilisé par la publicité), c’est l’enfant qui influe directement sur l’acte d’achat des adultes, que le produit acheté soit destiné à l’enfant, aux parents ou à la famille...
    D’assez bons exemples ici et ...

    c/ Quels sont les méandres des évolutions qui ont abouti aujourd’hui à faire de ces jeunes et ces enfants des consommateurs, j’avoue que je me pose encore quelques questions, mais il est indéniable que le stade ultime est atteint avec l’accession au pouvoir économique. Toutes proportions gardées, l’enfant jouit du même statut que celui de ses parents, celui de consommateur qui lui confère l’illusion du pouvoir et de la liberté de décision, l’illusion d’avoir sa (petite) place dans ce circuit où il pense évoluer avec ses aînés d’égal à égal.

    Dire que cette évolution (?) finale (?) a transformé les rapports à l’intérieur de la famille me semble une évidence...

    2. la force de l’image

    La force de l’image, c’est tout d’abord l’extrême accessibilité qu’elle possède aujourd’hui dans un environnement très technologique où abondent les canaux de diffusion (affichage, télévision, réseaux...). Nous sommes confrontés à un véritable déferlement qui nécessite une capacité de recul, de lecture, d’analyse, que n’ont pas forcément (ou plutôt « forcément pas », une fois de plus) les enfants. L’effet de ces images n’est évidemment pas anodin, et leur répétition continue à « petite dose » quotidienne influe à long terme sur la personnalité de jeunes en construction.

    Ces images, produites par des « communicants » et « créateurs de tendances », n’ont d’autres buts que d’attraper les plus faibles dans les mailles de leurs filets. Les plus dévastatrices sont celles qui surfent sur la vague de la frustration, de l’intime voire de la sexualité.

    On sait les enfants sensibles à l’image, et sans vouloir me montrer particulièrement prude ou rétrograde, je dois constater l’évolution de ce qu’il est possible de faire voir à des enfants d’aujourd’hui. Pas une série américaine « déconseillée aux moins de 10 ans » qui n’apporte son lot de corps décomposés sur des tables d’autopsies. Un spectacle qu’il semblerait donc admis de présenter à des « plus de 10 ans » et qui n’aurait jamais passé le test du « rectangle blanc » de mon enfance !

    On pourra m’objecter avec raison que le contrôle de la télécommande peut encore être du domaine des parents. C’est vrai mais parfois difficile à concilier avec le simple principe de réalité. Préserver ses enfants de ce déferlement n’est pas si facile et les images ne sortent pas de la seule télévision.

    L’espace public est un domaine où nos enfants sont livrés sans protection et où l’image est reçue/imposée au hasard des panneaux publicitaires déroulants. Je relèverai deux axes de communication forts :

    . Le discours générateur de frustration qui laisse penser à qui veut bien le croire que la possession de tel ou tel produit (fut-il difficilement accessible) est essentielle pour se valoriser ou se trouver valorisé aux yeux des autres. Je ne mets pas d’exemples, ça me semble évident.

    . L’approche d’une certaine sexualité. La sexualité est présente de façon plus ou moins évidente dans la communication, presque incontournable quand il s’agit de vanter les qualités de puissance ou de séduction d’un produit. Ici aussi, ce qu’on montre à grand renfort d’affichage (et qui, par sa présence et son volume peut faire croire à une certaine norme) ferait pâlir le rectangle blanc de mon enfance. Nos jeunes découvrent les relations hommes-femmes et la sexualité (s’ils n’ont pas de connexion internet) au travers d’images de pub de parfums qui empruntent de plus en plus souvent les codes visuels de l’univers pornographique. Exemples assez symptomatiques, mais il y en a beaucoup d’autres, ici et .
    Pour chacune des images, je vous laisse imaginer (puisque c’est ce qu’on souhaite nous suggérer) ce que pourrait devenir la scène quelques minutes plus tard... Et les enfants aussi ont de l’imagination...

    En lui ayant donné l’accès à l’argent et au sexe, il me semble que notre société a définitivement abimé une grande part de ce qui constitue l’enfance...

    Désolé d’avoir été un peu long.



  • Tof 19 juillet 2011 15:52

    Bonjour,

    Ce n’est pas mon article préféré de votre travail sur la Libération, mais je profite de sa parution pour saluer ici l’ensemble de cette série. Les sujets abordés se démarquent par leur grande originalité, et le moins qu’on puisse dire est que vous allez loin dans les détails !

    Pas toujours faciles à lire, parfois un peu trop touffus, l’ensemble de vos publications sur ce thème m’a beaucoup appris (je m’étais pourtant déjà beaucoup documenté sur cette période de l’Histoire), et j’avoue avoir guetté chacun de vos nouveaux articles !

    Bravo et merci.



  • Tof 19 juillet 2011 15:01

    Sur une partie de votre article, je ne peux qu’être d’accord avec vous. L’être humain possède un libre arbitre quant à la façon de mener sa vie, il exerce cette liberté dans le cadre des règles de la société et des limites qu’il se fixe lui-même. Cela concerne des vastes domaines allant de l’engagement politique au choix de sa sexualité, entre autres.

    Lu au travers du prisme de la liberté individuelle, l’article est intéressant.

    Vous l’orientez malheureusement sur un terrain, celui de la religion, qui vous offre d’exposer un point de vue un peu caricatural et assez radical, qui pour ma part décrédibilise votre discours.

    Evidemment, étant moi-même catholique, mon point de vue risque d’attirer un certain nombre de contradictions pas forcément des plus tendres. Il n’empêche que je vais essayer d’exposer quelques points de vue sur des passages de votre article qui ont retenu mon attention :

    1. Expression et ingérence

    Le titre de votre article est plutôt brutal. J’ose croire qu’il constitue une sorte « d’accroche » pour interpeller le visiteur en page d’accueil d’Agoravox (c’est d’ailleurs ce qui m’a fait lire votre article donc c’est efficace).

    Dans le cas contraire, je crois que vous confondez « ingérence » et « expression ». La loi de 1905 n’interdit pas, il me semble, aux représentants des différents cultes de France d’exprimer leur position sur quelque sujet que ce soit, d’actualité ou de société. L’Eglise catholique propose d’ailleurs sa vision sur nombre de sujets au travers de la Doctrine Sociale de l’Eglise, où tout n’est pas bon à jeter, loin de là...

    Bref, cette critique adressée à nos gouvernants, indépendamment du fait qu’elle ne contient rien de bien nouveau, a toute légitimité à s’exprimer. Je ne crois pas que la critique soit réservée à la presse (un peu aux ordres, en ce moment...), aux ONG ou autres rédacteurs du net. Détrompez-moi le cas échéant.

    En aparté, je citerai la réaction de la Conférence des Evêques de France lors du triste épisode des reconduites de Roms aux frontières. Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu à ce moment beaucoup de libres-penseurs s’insurger de cette « ingérence » de l’Eglise dans les affaires de l’Etat...

    2. Légitimité

    Je passe rapidement sur ce point, relevant ce rebond humoristique à votre phrase « [...] ferait mieux de s’abstenir de tout commentaire [...], dans le commentaire suivant : »Tous ces mecs en robe ont oubliés que quand on ne pratique pas un sport il vaut s’abstenir d’en commenter les règles....« (Rough, 19 juillet 10:26).

    J’imagine que vous n’êtes sérieux ni l’un ni l’autre en écrivant ce type d’affirmation, mais me plais quand même à imaginer notre bon peuple français devant son match de foot à la télé (ou le Tour de France ou toute autre belle manifestation sportive) et n’ayant plus le droit de l’ouvrir...

    Pour tout dire, vous me faites peur à décréter de qui est légitime pour s’exprimer sur tel ou tel sujet. Où doit-on vous contacter pour une demande de prise de parole ?

    3. Fondamentalisme et cléricalisme

    J’ai relevé au cours de votre article le terme »fondamentaliste« que vous avez malencontreusement associé à l’Eglise que représente Mgr Barbarin. Je crois qu’il y a là une erreur qu’il était important de souligner. Le Diocèse de Lyon n’est pas -à ma connaissance- aux mains d’intégristes arriérés, ces termes devant être utilisés avec une »relativité« certaine. Je comprends évidemment que certains voient là une notion plus »absolue", sorte de grand sac dans lequel ils fourrent tout ce qui a à voir avec le christianisme !

    Enfin, je souhaiterais vous rassurer quant à vos craintes d’un retour du cléricalisme. Ce serait prêter un pouvoir à l’Eglise qu’elle n’a plus. Je crois que notre modèle de laïcité, aussi imparfait soit-il, demeure une qualité essentielle de notre société quant aux garanties de liberté des consciences qu’elle nous offre.

    Bien à vous.



  • Tof 19 juillet 2011 14:12

    Je vais peut-être dire une bêtise (et dans ce cas je pense que je serai vite corrigé) mais il me semble me souvenir du système qui précédait l’Euro (Système Monétaire Européen) qui était bien loin d’apporter entière satisfaction (dévaluations à répétition, inflation, et déjà à l’époque la montée du chômage). Je ne saurais pas forcément distinguer les causes des effets dans cet ensemble, mais je me permets de douter des effets salvateurs d’une sortie de l’Euro si elle signifie un retour au système précédent...

    N’hésitez pas à éclairer ma lanterne.