• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de GB



  • GB 15 février 2018 01:45

    Jérome Cahuzac est devenu le faire valoir de tous les redresseurs de tords. Il paie pour tous ceux qui détournent, soi-disant légalement des millions à leur profit. Les allocations attribuées aux ex-présidents de la République n’ont aucune justification si ce n’est de se gaver à bon compte en bafouant, entre autres, l’art.6 de la déclaration des droits de l’Homme : La loi est l’expression de la volonté générale... Elle doit être la même pour tous... Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités,... sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

    Et nouvelle vertu, l’homme politique a un don d’ubiquité qui permet de cumuler cinq retraites comme l’a fait découvrir Philippe Pascot. Les petits arrangements de certains qui font travailler femmes et enfants sont des piques assiettes comparé aux vertueux donneurs de leçons. Leurs larmes de crocodiles sur les misérables retraites de 600 € des agriculteurs  pour plus de 50 h de travail hebdomadaire sont leurs plus belles actions de soutiens.


  • GB 4 juin 2017 21:27

    Il y a deux sortes de journaux : ceux qui vivent de subventions et d’autres de ragots qu’ils colportent avec délectation. Ils ont la matière première de leurs articles sans coup férir. En fait ce sont les rapporteurs des Assemblée nationale, gouvernement et Sénat. Foin des enquêtes, vérification et présomption d’innocence ils distribuent la bonne parole des dénonciateurs de tout poil.

    Les faits révélés sont analysés à l’aune de références d’un ex-avocat qui n’était pas tourmenté lorsqu’il percevait des honoraires pour conseiller son client. Aujourd’hui des doutes l’assaillent mais pas le Code de déontologie professionnelle. Maintenant il mord la main qui l’a nourri dans un sursaut vertueux pour hurler avec les loups.

    Les analystes financiers qui se sont emparés des investissements et amortissements de la mutuelle devrait prendre langue avec celle-ci pour la conseiller. A les lire leurs gestionnaires sont des incompétents. Ils se sont laissé berner en louant un local alors qu’en triplant leur investissement ils auraient pu l’acquérir. S’il est si facile d’acheter au lieu de louer pourquoi y a-t-il tant d’HLM et de locaux commerciaux en location ?



  • GB 9 mai 2016 22:38

    Les directeurs surpayés ont autour d’eux des exemples qui ne les incitent pas à la modestie. L’ex-président de région, ami du premier ministre vient de se voir proposer un poste à 150000 €. Payé avec les impôts des smicards, majoritaires dans le pays, il va pouvoir faire le beau avec cent fois le Smic. Il n’a pourtant pas laissé un souvenir d’efficacité exceptionnelle dans la région. Il a des amis ça compense.

    Si Carlos Ghosn se compare à lui, il va penser qu’il est mal payé, et il aura raison. Renault et Nissan sont florissants, ils dégagent de gros bénéfices et emploient des milliers de gens. Combien va dégager de profits la nomination de l’ex-président ? Et surtout, à l’inverse de Ghosn, pourvu qu’il ne crée aucun emploi synonyme d’impôts supplémentaires. Ils alourdiraient un peu plus encore la réforme des régions qui ont diminuées en augmentant le nombres de fonctionnaires.



  • GB 11 avril 2016 00:35

    Bel article. Du pur Canard enchainé. ça ne révèle rien, mais ça soulage de voir qu’on est pas seul à s’apercevoir que les politiques mentent pour nous tromper et nous arnaquer.



  • GB 6 avril 2016 19:12

    L’article, intéressant, est quand même celui d’un doux rêveur. Depuis quand les journalistes font des révélations ? Ils reçoivent des subsides de l’Etat pour nous enfumer avec des faits divers. Les affaires citées ne viennent pas de journalistes mais de lanceurs d’alerte hors système. Le Médiator c’est le Dr Irène Frachon qui a dénoncé sa dangerosité et que les laboratoires Servier ont fait condamner. Aucun journaliste n’est monté au créneau pour la défendre. Et, malgré la condamnation, fruit d’une justice clairvoyante, elle a continué à poursuivre son combat pendant des années avant d’être entendue.

    L’amiante, dans notre beau pays, où toutes les institutions d’Etat ou privées sont payées par le peuple est un symbole. Depuis les années 1900 des constats de surmortalités ont dénoncé l’amiante. Mais, patronat et syndicats se sont entendus pour mettre une chape de plomb sur les cancers de l’amiante. Le patronat, bon prince a facilité les relations avec des primes confortables aux dirigeants syndicaux.

    L’EPR ce sont les antinucléaires qui ont révélé les failles des belles machines à empoisonner. Les journalistes, là encore ont pris le train en marche pour donner le change. S’il existait un vrai modèle d’information en France, il n’aurait pas besoin des aides d’Etat. Et pour mesurer la réalité des investigations de la presse écrite et audiovisuelle il n’y a qu’à écouter les uns et lire les autres pour s’apercevoir qu’ils servent tous la même soupe qui vient des agences de presses.



  • GB 20 décembre 2015 03:31

    Dans le système mafieux français il est bien difficile de trouver quelqu’un à qui on peut accorder confiance. Le FN, contrairement aux autres partis n’a jamais gouverné. Pourtant les opposants jugent ses propositions irréalistes en se gaussant d’expériences de terrain comme preuves justificatives.

    Les politiques ont une très haute idée de leurs faits d’arme. Quelques millions de chômeurs depuis plus de trente ne sont qu’un aléa passager mal géré par l’équipe précédente.

    Le FN ne pourra peut-être pas faire mieux mais pire, ça n’est pas possible. Et les ringards ont peur de ça. S’il arrivait à sortir le pays de la spirale infernale du chômage, tous les donneurs de leçons iraient gouter aux joies des contrôles ANPE de ceux qui ne recherchent pas de travail.

    Le système mafieux accueillerait bon nombre de ces génies qui ont mis en place le Crédit Lyonnais. Dans les années 80 il achetait des biens immobiliers très au-dessus de leurs valeurs qu’il prétendait vouloir revendre. On sait ce que ça a donné.

    Le Crédit Lyonnais, à l’honneur ces jours derniers, a magouillé avec la vente d’Adidas, entre autres. Tapie, qui n’est pas un enfant de cœur, était pourtant un nouveau-né face aux requins du Lyonnais.

    Il vient d’être condamné à rembourser 400 millions € par une justice indépendante. Une justice indépendante qui met plus de dix ans pour juger des magouilles politiques, mais qui condamne les manifestants d’Air France en quelques jours avec des preuves tirées par les cheveux.

    Depuis la démission forcée du juge Halphen les magistrats ont compris la leçon. Ils n’ont pas envie de contredire un ordre qui vient d’en haut. Ils seront seuls, aucun politique ne viendra défendre l’institution à travers l’attaque d’un magistrat. L’ex-président qui se gaussait des accusations qui ont pschitt à fait modifier la constitution pour échapper à ce pschitt qui l’a finalement rattrapé.

    Un article du Figaro du 10 décembre 2015 évoque  « l’Affaire Tapie Crédit Lyonnais ». Là encore, la justice indépendante s’est manifestée.

    Laurent Adamowicz : « J’étais au cœur de l’affaire Tapie-Crédit lyonnais »

    Il vient d’écrire un livre… Adidas - Bernard Tapie - les faits, juste les faits… Curieusement, la justice française n’a jamais cherché à entendre ce témoin capital…

    Pour les Américains cette opération ne sentait pas bon. Celle-ci ressemblait comme deux gouttes d’eau à l’affaire Executive Life… rachetée par le Crédit Lyonnais… en complète contravention avec la législation d’outre-Atlantique… Executive Life a coûté 750 millions € à l’Etat français après décision de la justice américaine.

    Dans quel état était Adidas ?...La banque le savait très bien… Adidas pourrait être estimé… à 1,7 milliards €. Le Lyonnais a fait une excellente opération… Il a gagné environ 418 millions €… Bernard Tapie…zéro ou à peu près



  • GB 8 décembre 2015 22:56

    La tarte à la crème des lobbies est une cuisine concoctée par les politiques et leurs entourages : journalistes, cinéma, publicistes, télévisions d’Etat et privée, tous les canards boiteux qui n’existeraient pas sans subventions, les sociétés d’Etat véritables gouffres financiers qui engloutissent des milliards en achetant des sociétés sans valeur (Areva) sans inquiéter les dirigeants. Les journalistes bien en cour payés à prix d’or pour des rapports qui finissent dans un tiroir. Les sociétés d’Etats où se transmettent les fromages aux enfants. La télévision a hérité de nombreux fils et filles de présentateurs.

    Les lobbyistes sont appelés par les politiques pour payer leurs caprices onéreux. Alors ils inventent des caches pour masquer les financements : des ronds-points par exemple. Mais il n’y a pas que ça. Si la France est toujours au premier rang pour des manifestations internationales ce n’est pas que pour le prestige. Chaque événement permet de masquer des arrangements dans la masse monétaire, qui n’est par ailleurs pas exposée au contrôle du citoyen. Le parlement européen de Strasbourg, bâtisse inutile offre des postes à nombre de profiteurs

    Pour les lobbies, les politiques sont plus un boulet qu’un avantage. Toutes les sommes misent à disposition  répercutées sur les produits nuisent à la compétitivité et à l’emploi. Quand ils disent ne pas savoir comment lutter contre le chômage, c’est une farce. Ils ne veulent rien lâcher, ils attendent le miracle hypothétique de la reprise. Et, si elle arrive, ça ne durera pas. Leurs appétits grandiront et tueront la poule aux œufs d’or.



  • GB 21 juillet 2015 12:11

    Il y avait un siège pour 5 élus, la nouvelle répartition donnera du travail, non pas du travail, une fonction, à un sixième élus sur la même chaise.

    Le citoyen sera encore mieux entouré. Il pourra s’adresser un à nouvel élu pour obtenir ce que les cinq autres auparavant voulaient ignorer.



  • GB 16 juin 2015 11:39

    Non la laïcité n’est pas une imposture. Les rois faisaient ce qu’ils voulaient au nom de Dieu. Les républicains laïques (pas les ex-ump) prônent la liberté, l’égalité et la fraternité. Le président honore ceux qui ont fait l’Histoire et panthèonise à tour de bras pour démontrer leur grandeur. Pendant ce temps, les millions de minables vivants crèvent parce qu’ils n’ont aucun travail et aucun revenu. Ils ne font pas l’histoire, ils Valls rien. Le premier ministre démontre ce qu’est l’égalité. Il utilise un avion gouvernemental pour ses sorties personnelles. Quand les journalistes interrogent le président sur cet emploi intempestif, l’affaire est close. Au nom de l’égalité - la loi est la même pour tous - chaque Français a le droit d’utiliser un avion gouvernemental à sa convenance, comme le fait le premier ministre avec l’accord présidentiel.



  • GB 21 mars 2015 17:25

    Ce ne sont pas les mutuelles qui flinguent la sécu mais les laboratoires. La sécu leur permet de vendre, hors de prix, des médicaments inefficaces ou aux effets secondaires importants et même ceux qui sont dangereux, inutiles et cher comme le merveilleux Médiatordes laboratoires Servier.

    Il faut dire qu’ils gagnent beaucoup d’argent et donc beaucoup d’amis. Comme ce ne sont pas des ingrats ils offrent à leurs amis, de tous bords, beaucoup de cadeaux indirectement payés par la sécu.

    Phillippe Even et Bernard Debré ont écrit Savoirs et Pouvoirs en 2004. Ils dénonçaient déjà, il y a plus de dix ans, des pratiques d’obscurantisme sur le fonctionnement des autorisations des mises sur le marché avec des prix exorbitants.

     

     

     

     

    (Page 25) – Un marketing forcené a fait du Français le plus grand et ridicule glouton mondial de médicaments, pour le plus grand malheur des dépenses de santé que cette politique était censée réduire et pour le plus grand bénéfice des filiales des grandes firmes internationales implantées en France, à qui nous avons servi la soupe, car elles ont profité les premières de cette boulimie inégalée de médicaments.

    Triple échec : l’industrie nationale est moribonde, les habitudes de consommations médicamenteuses d’autant plus profondément ancrées qu’elles sont gratuites, et pour finir, l’envol des dépenses de médicaments qui fait de la France le quatrième marché mondial malgré sa petite taille. Bravissimo !

     Pire encore, l’État a laissé survivre au nom de l’emploi, fût-il inutile, 250 petites entreprises, qui sucent le sang des caisses, que chaque Français remplit par 2,5 mois de son travail par an.

     

     

    (Page 128) L’Etat centralisateur, autoritaire,

    incompétent et irresponsable

    La science incarcérée

     Certes, la France n’est pas une dictature. Voire. Démocratie et liberté ; sont abandonnées, sans beaucoup de risques, à la majorité de la population qui se croit libre parce qu’elle danse à la Bastille, mais « l’élite du pouvoir », celle qui occupe les postes clés des Secteurs publics et privés, vit sous cloche, sous la dictature du conformisme, du convenu, du «  convenable », respectueuse des dogmes, des codes dominants, marché, Europe, religion, mœurs, mais rejet de l’autre et des marginaux créateurs, toute une classe dirigeante liée, stérilisée, sous contrôle, dès l’enfance et jusque dans les grandes écoles, pour tisser un réseau où chacun, où chaque groupe tient l’autre, où les contre-pouvoirs annihilent tout pouvoir et même toute initiative, mainte- nant le plus rassurant des conservatismes. Une dictature de l’immobilité de classes dirigeantes qui ne se renouvellent pas, ne s’ouvrent pas, vivent en atmosphère confinée, les yeux fermés, tournées vers les nostalgies du passé, coupées du monde international, sans vision ni projet d’avenir, et ne voient pas venir la chute.

     

     

    (Page 159) Évaluation et responsabilité des chercheurs

    Ecrivant sur le médicament et sur la recherche, peut-on ne parler que des structures et des budgets et éviter tout commentaire sur les chercheurs ? Pour nous, la réponse est non, sans langue de bois et à nos risques et périls. Ni les médecins, ni les chercheurs, ni d’ailleurs quiconque, n’aiment être évalués. Évaluer oui, l’être non. Quels que soient les évaluateurs et le système d’évaluation, ils sont toujours contestés, et souvent à juste titre, et nous avons eu, comme chacun, à nous défendre de ce que nous considérions comme des appréciations injustes. Il n’y a pourtant pas de sociétés libres si l’opacité et le silence règnent, pas de sociétés ouvertes dans la pire des censures, l’autocensure. Non, tout le monde n’est pas beau et gentil. Évaluer n’est d’ailleurs ni juger ni condamner, mais seulement réunir les conditions de l’amélioration.

     



  • GB 21 mars 2015 17:20

    Ce ne sont pas les mutuelles qui flinguent la sécu mais les laboratoires. La sécu leur permet de vendre, hors de prix, des médicaments inefficaces ou aux effets secondaires importants et même ceux qui sont dangereux, inutiles et cher comme le merveilleux Médiatordes laboratoires Servier.

    Il faut dire qu’ils gagnent beaucoup d’argent et donc beaucoup d’amis. Comme ce ne sont pas des ingrats ils offrent à leurs amis, de tous bords, beaucoup de cadeaux indirectement payés par la sécu.

    Phillippe Even et Bernard Debré ont écrit Savoirs et Pouvoirs en 2004. Ils dénonçaient déjà, il y a plus de dix ans, des pratiques d’obscurantisme sur le fonctionnement des autorisations des mises sur le marché avec des prix exorbitants.

     

     

     

     

    (Page 25) – Un marketing forcené a fait du Français le plus grand et ridicule glouton mondial de médicaments, pour le plus grand malheur des dépenses de santé que cette politique était censée réduire et pour le plus grand bénéfice des filiales des grandes firmes internationales implantées en France, à qui nous avons servi la soupe, car elles ont profité les premières de cette boulimie inégalée de médicaments.

    Triple échec : l’industrie nationale est moribonde, les habitudes de consommations médicamenteuses d’autant plus profondément ancrées qu’elles sont gratuites, et pour finir, l’envol des dépenses de médicaments qui fait de la France le quatrième marché mondial malgré sa petite taille. Bravissimo !

     Pire encore, l’État a laissé survivre au nom de l’emploi, fût-il inutile, 250 petites entreprises, qui sucent le sang des caisses, que chaque Français remplit par 2,5 mois de son travail par an.

     

     

    (Page 128) L’Etat centralisateur, autoritaire,

    incompétent et irresponsable

    La science incarcérée

     Certes, la France n’est pas une dictature. Voire. Démocratie et liberté ; sont abandonnées, sans beaucoup de risques, à la majorité de la population qui se croit libre parce qu’elle danse à la Bastille, mais « l’élite du pouvoir », celle qui occupe les postes clés des Secteurs publics et privés, vit sous cloche, sous la dictature du conformisme, du convenu, du «  convenable », respectueuse des dogmes, des codes dominants, marché, Europe, religion, mœurs, mais rejet de l’autre et des marginaux créateurs, toute une classe dirigeante liée, stérilisée, sous contrôle, dès l’enfance et jusque dans les grandes écoles, pour tisser un réseau où chacun, où chaque groupe tient l’autre, où les contre-pouvoirs annihilent tout pouvoir et même toute initiative, mainte- nant le plus rassurant des conservatismes. Une dictature de l’immobilité de classes dirigeantes qui ne se renouvellent pas, ne s’ouvrent pas, vivent en atmosphère confinée, les yeux fermés, tournées vers les nostalgies du passé, oupées du monde international, sans vision ni projet d’avenir, et ne voient pas venir la chute.

     

     

    (Page 159) Évaluation et responsabilité des chercheurs

    Ecrivant sur le médicament et sur la recherche, peut-on ne parler que des structures et des budgets et éviter tout commentaire sur les chercheurs ? Pour nous, la réponse est non, sans langue de bois et à nos risques et périls. Ni les médecins, ni les chercheurs, ni d’ailleurs quiconque, n’aiment être évalués. Évaluer oui, l’être non. Quels que soient les évaluateurs et le système d’évaluation, ils sont toujours contestés, et souvent à juste titre, et nous avons eu, comme chacun, à nous défendre de ce que nous considérions comme des appréciations injustes. Il n’y a pourtant pas de sociétés libres si l’opacité et le silence règnent, pas de sociétés ouvertes dans la pire des censures, l’autocensure. Non, tout le monde n’est pas beau et gentil. Évaluer n’est d’ailleurs ni juger ni condamner, mais seulement réunir les conditions de l’amélioration.

     



  • GB 21 mars 2015 17:17

    Ce ne sont pas les mutuelles qui flinguent la sécu mais les laboratoires. La sécu leur permet de vendre, hors de prix, des médicaments inefficaces ou aux effets secondaires importants et même ceux qui sont dangereux, inutiles et cher comme le merveilleux Médiator des laboratoires Servier.

    Il faut dire qu’ils gagnent beaucoup d’argent et donc beaucoup d’amis. Comme ce ne sont pas des ingrats ils offrent à leurs amis, de tous bords, beaucoup de cadeaux indirectement payés par la sécu.

    Phillippe Even et Bernard Debré ont écrit Savoirs et Pouvoirs en 2004. Ils dénonçaient déjà, il y a plus de dix ans, des pratiques d’obscurantisme sur le fonctionnement des autorisations des mises sur le marché avec des prix exorbitants.

     

     

     

     

    (Page 25) – Un marketing forcené a fait du Français le plus grand et ridicule glouton mondial de médicaments, pour le plus grand malheur des dépenses de santé que cette politique était censée réduire et pour le plus grand bénéfice des filiales des grandes firmes internationales implantées en France, à qui nous avons servi la soupe, car elles ont profité les premières de cette boulimie inégalée de médicaments.

    Triple échec : l’industrie nationale est moribonde, les habitudes de consommations médicamenteuses d’autant plus profondément ancrées qu’elles sont gratuites, et pour finir, l’envol des dépenses de médicaments qui fait de la France le quatrième marché mondial malgré sa petite taille. Bravissimo !

     Pire encore, l’État a laissé survivre au nom de l’emploi, fût-il inutile, 250 petites entreprises, qui sucent le sang des caisses, que chaque Français remplit par 2,5 mois de son travail par an.

     

     

    (Page 128) L’Etat centralisateur, autoritaire,

    incompétent et irresponsable

    La science incarcérée

     Certes, la France n’est pas une dictature. Voire. Démocratie et liberté ; sont abandonnées, sans beaucoup de risques, à la majorité de la population qui se croit libre parce qu’elle danse à la Bastille, mais « l’élite du pouvoir », celle qui occupe les postes clés des Secteurs publics et privés, vit sous cloche, sous la dictature du conformisme, du convenu, du «  convenable », respectueuse des dogmes, des codes dominants, marché, Europe, religion, mœurs, mais rejet de l’autre et des marginaux créateurs, toute une classe dirigeante liée, stérilisée, sous contrôle, dès l’enfance et jusque dans les grandes écoles, pour tisser un réseau où chacun, où chaque groupe tient l’autre, où les contre-pouvoirs annihilent tout pouvoir et même toute initiative, mainte- nant le plus rassurant des conservatismes. Une dictature de l’immobilité de classes dirigeantes qui ne se renouvellent pas, ne s’ouvrent pas, vivent en atmosphère confinée, les yeux fermés, tournées vers les nostalgies du passé, coupées du monde international, sans vision ni projet d’avenir, et ne voient pas venir la chute.

     

     

    (Page 159) Évaluation et responsabilité des chercheurs

    Ecrivant sur le médicament et sur la recherche, peut-on ne parler que des structures et des budgets et éviter tout commentaire sur les chercheurs ? Pour nous, la réponse est non, sans langue de bois et à nos risques et périls. Ni les médecins, ni les chercheurs, ni d’ailleurs quiconque, n’aiment être évalués. Évaluer oui, l’être non. Quels que soient les évaluateurs et le système d’évaluation, ils sont toujours contestés, et souvent à juste titre, et nous avons eu, comme chacun, à nous défendre de ce que nous considérions comme des appréciations injustes. Il n’y a pourtant pas de sociétés libres si l’opacité et le silence règnent, pas de sociétés ouvertes dans la pire des censures, l’autocensure. Non, tout le monde n’est pas beau et gentil. Évaluer n’est d’ailleurs ni juger ni condamner, mais seulement réunir les conditions de l’amélioration.

     



  • GB 21 mars 2015 17:15

    Ce ne sont pas les mutuelles qui flinguent la sécu mais les laboratoires. La sécu leur permet de vendre, hors de prix, des médicaments inefficaces ou aux effets secondaires importants et même ceux qui sont dangereux, inutiles et cher comme le merveilleux Médiatordes laboratoires Servier.

    Il faut dire qu’ils gagnent beaucoup d’argent et donc beaucoup d’amis. Comme ce ne sont pas des ingrats ils offrent à leurs amis, de tous bords, beaucoup de cadeaux indirectement payés par la sécu.

    Phillippe Even et Bernard Debré ont écrit Savoirs et Pouvoirs en 2004. Ils dénonçaient déjà, il y a plus de dix ans, des pratiques d’obscurantisme sur le fonctionnement des autorisations des mises sur le marché avec des prix exorbitants.

    (Page 25) – Un marketing forcené a fait du Français le plus grand et ridicule glouton mondial de médicaments, pour le plus grand malheur des dépenses de santé que cette politique était censée réduire et pour le plus grand bénéfice des filiales des grandes firmes internationales implantées en France, à qui nous avons servi la soupe, car elles ont profité les premières de cette boulimie inégalée de médicaments.

    Triple échec : l’industrie nationale est moribonde, les habitudes de consommations médicamenteuses d’autant plus profondément ancrées qu’elles sont gratuites, et pour finir, l’envol des dépenses de médicaments qui fait de la France le quatrième marché mondial malgré sa petite taille. Bravissimo !

     Pire encore, l’État a laissé survivre au nom de l’emploi, fût-il inutile, 250 petites entreprises, qui sucent le sang des caisses, que chaque Français remplit par 2,5 mois de son travail par an. 

    (Page 128) L’Etat centralisateur, autoritaire,

    incompétent et irresponsable

    La science incarcérée

     Certes, la France n’est pas une dictature. Voire. Démocratie et liberté ; sont abandonnées, sans beaucoup de risques, à la majorité de la population qui se croit libre parce qu’elle danse à la Bastille, mais « l’élite du pouvoir », celle qui occupe les postes clés des Secteurs publics et privés, vit sous cloche, sous la dictature du conformisme, du convenu, du «  convenable », respectueuse des dogmes, des codes dominants, marché, Europe, religion, mœurs, mais rejet de l’autre et des marginaux créateurs, toute une classe dirigeante liée, stérilisée, sous contrôle, dès l’enfance et jusque dans les grandes écoles, pour tisser un réseau où chacun, où chaque groupe tient l’autre, où les contre-pouvoirs annihilent tout pouvoir et même toute initiative, mainte- nant le plus rassurant des conservatismes. Une dictature de l’immobilité de classes dirigeantes qui ne se renouvellent pas, ne s’ouvrent pas, vivent en atmosphère confinée, les yeux fermés, tournées vers les nostalgies du passé, coupées du monde international, sans vision ni projet d’avenir, et ne voient pas venir la chute. 

    (Page 159) Évaluation et responsabilité des chercheurs

    Ecrivant sur le médicament et sur la recherche, peut-on ne parler que des structures et des budgets et éviter tout commentaire sur les chercheurs ? Pour nous, la réponse est non, sans langue de bois et à nos risques et périls. Ni les médecins, ni les chercheurs, ni d’ailleurs quiconque, n’aiment être évalués. Évaluer oui, l’être non. Quels que soient les évaluateurs et le système d’évaluation, ils sont toujours contestés, et souvent à juste titre, et nous avons eu, comme chacun, à nous défendre de ce que nous considérions comme des appréciations injustes. Il n’y a pourtant pas de sociétés libres si l’opacité et le silence règnent, pas de sociétés ouvertes dans la pire des censures, l’autocensure. Non, tout le monde n’est pas beau et gentil. Évaluer n’est d’ailleurs ni juger ni condamner, mais seulement réunir les conditions de l’amélioration.



  • GB 19 décembre 2014 14:07

    Tous ces bons apôtres n’ont de cesse de taxer tout azimut avec les meilleures raisons du monde. A les écouter ils seraient l’égal de Dieu, demain on rase gratis. La réalité est plus triviale, c’est toujours plus d’impôts, plus de chômage et plus de postes à fromage pour les élus qui se battent entre eux pour être au plus près de caisse. L’écotaxe qui devait moderniser les transports abolie (provisoirement) s’ajoutait aux 70-80% déjà prélevés sur les produits pétroliers. Ces impôts sur les carburants étaient prévus pour améliorer les routes et construire les autoroutes cédées quasi à l’œil aux amis des politiques. La taxe Tobin subira le même sort. Le bon peuple n’en verra pas la couleur, par contre les banques la répercuteront sur leurs clients, comme tous les impôts.



  • GB 12 septembre 2014 16:06

    Thomas Thévenoud est présenté comme l’homme le plus noir par la gent journalistique. Il faut dire qu’elle a plus l’habitude de passer du cirage sur la politique que d’oser une critique constructive.

    Pour sa décharge il a été livré pieds et poings liés par ses amis aux enquêteurs sur le terrain qui ont su profiter d’une aubaine rare : taper sur un élu avec l’assentiment général. Et comme ses amis ont trouvé que ce n’était pas assez ils s’en sont pris à sa femme. C’est beau la solidarité

    Pourtant T. Thévenoud n’a rien voler, ni détourner quoique ce soit, n’a pas fait de trafic d’influence, n’a pas cherché à échapper à l’impôt avec de fausses déclarations, bref il n’a rien fait de vraiment répréhensible. Cependant il a un petit défaut qui permet à ses amis de le clouer au pilori : il est bordélique. Pas un peu beaucoup, énormément même.

    Il laisse tout trainer, il paye des amendes pour retard aux impôts qui lui coute plus cher que s’il réglait. S’il était malhonnête comme on voudrait le faire croire, il userait de trafics d’influence, sport national en France, en pesant sur le fisc pour qu’il l’oublie.

    Les donneurs de leçon sont moins diserts sur les bordéliques d’Etat qui ruinent les fournisseurs avec des retards de paiement, ou avec la Sncf qui tue des gens par négligence comme à Brétigny sur Orge ou aux passages à niveaux par économie. Moins disert sur les vrais magouilleurs qui bénéficient des trous de mémoire de tous les bien-pensants.



  • GB 20 juin 2014 16:28

    Une défxxxai victoire en trompe l’œil.

    Travailler à la Sncf c’est un peu être mono dans une colonie de vacances. C’est très dur. 35 h par semaine plus les découché, c’est le bagne. Quant aux politiques, ils se moquent des grèves comme de l’an 40, du moment que ça n’enlève rien à leur fromage. C’est le public qui paient et qui subit.

    Les routiers, 50 h par semaine, retraites à 63 ans, loin de chez eux les trois quarts du temps sont des rigolos comparés à l’enfer des services publics.



  • GB 9 juin 2014 00:02

    La France est une mafia ou les plus puissants imposent leurs lois. Changer de République n’amènera rien de mieux si ce sont les mêmes qui dirigent. Il faut limiter le nombre d’élus qui ne pourraient exercer que deux ou trois mandats, toutes catégories confondues afin d’éviter de créer des rentes de situation sur le dos de la société. Les salaires ne doivent plus comporter d’indemnités pour ci ou ça. Les frais remboursés sur factures avec justificatifs des voyages d’études à Tahiti ou autres. M. le Ministre qui va inspecter la plantation de cannes à sucre à la Réunion pendant 3 ou 4 jours alors qu’il y a nombre de fonctionnaires sur place tous aussi capables de prendre des jours de congés dans ces plantations couteraient certainement moins cher au pays.

    Chaque candidat devrait faire vérifier ses avoirs avant et après ses mandats comme cela existe dans de nombreux pays.

    Et enfin les élus font des lois et les agents de l’Etat les appliquent. Un élu n’a pas à donner d’ordre à un fonctionnaire. Il doit lui demander d’appliquer la loi et pas à tordre le bras du magistrat pour un jugement de complaisance. Pas plus qu’il ne doit ordonner à la police, par démagogie, de pourchasser telle et telle catégories de citoyens qui déplaisent alors qu’ils ont le droit de séjourner dans le pays.



  • GB 1er mai 2014 14:29

    Il n’est pas besoin, pour les politiques, qu’ils reprennent leurs discours démagogiques, ils sont mis en avant par leurs victimes. Elles expliquent longuement, qu’on peut toujours s’en sortir. Pour le père de Pat, il y a une solution facile : il quitte son logement - 875 € d’économie. Il aménage sa voiture avec des cartons pour l’isoler et il a une chambre confortable.

    Cette approche aura l’approbation des élus qui se tuent à trouver des solutions pour aider les gens et ils sont mal compris. Pourtant le plan de Valls a été combattu par des députés qui s’opposaient à cette mesure. S’ils n’ont pas proposé de baisser leurs salaire (20.000 €/mois = 240.000 € an) c’est par pure timidité. D’après Contribuables associés, un député ou sénateur coutait, il y a plusieurs années, 1.500 €/jour x 365 = 547.500 €/an.

    Mais il y a des jalousies dans l’hémicycle. Le président de l’assemblée, qui juge être mal payé, a raillé Voynet parce qu’elle a été nommée à un poste à 100.000 €/an alors qu’il doit toucher à peine 300.000 €/an bien qu’il estime mériter beaucoup plus.

    Il y a aussi les 1200 agences aux attributions mal définies. Elles aident les recalés des élections avec seulement 45 milliards d’euros. Manquerait plus que les politiques vides les caisses des chômeurs.

    Tout ceci montre que l’Etat a des priorités et que chacun doit faire un effort pour que le pays s’en sorte. Tous ceux qui voient leur retraites gelée seront très heureux d’avoir participé au redressement des comptes publics dans 15 ou 20 ans.

    CONSTITUTION - Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789

    Art. 6. - La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

     



  • GB 1er mai 2014 14:28

    Il n’est pas besoin, pour les politiques, qu’ils reprennent leurs discours démagogiques, ils sont mis en avant par leurs victimes. Elles expliquent longuement, qu’on peut toujours s’en sortir. Pour le père de Pat, il y a une solution facile : il quitte son logement - 875 € d’économie. Il aménage sa voiture avec des cartons pour l’isoler et il a une chambre confortable.

    Cette approche aura l’approbation des élus qui se tuent à trouver des solutions pour aider les gens et ils sont mal compris. Pourtant le plan de Valls a été combattu par des députés qui s’opposaient à cette mesure. S’ils n’ont pas proposé de baisser leurs salaire (20.000 €/mois = 240.000 € an) c’est par pure timidité. D’après Contribuables associés, un député ou sénateur coutait, il y a plusieurs années, 1.500 €/jour x 365 = 547.500 €/an.

    Mais il y a des jalousies dans l’hémicycle. Le président de l’assemblée, qui juge être mal payé, a raillé Voynet parce qu’elle a été nommée à un poste à 100.000 €/an alors qu’il doit toucher à peine 300.000 €/an bien qu’il estime mériter beaucoup plus.

    Il y a aussi les 1200 agences aux attributions mal définies. Elles aident les recalés des élections avec seulement 45 milliards d’euros. Manquerait plus que les politiques vides les caisses des chômeurs.

    Tout ceci montre que l’Etat a des priorités et que chacun doit faire un effort pour que le pays s’en sorte. Tous ceux qui voient leur retraites gelée seront très heureux d’avoir participé au redressement des comptes publics dans 15 ou 20 ans.

    CONSTITUTION - Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789

    Art. 6. - La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

     



  • GB 1er mai 2014 14:23

    Il n’est pas besoin, pour les politiques, qu’ils reprennent leurs discours démagogiques, ils sont mis en avant par leurs victimes. Elles expliquent longuement, qu’on peut toujours s’en sortir. Pour le père de Pat, il y a une solution facile : il quitte son logement - 875 € d’économie. Il aménage sa voiture avec des cartons pour l’isoler et il a une chambre confortable.

    Cette approche aura l’approbation des élus qui se tuent à trouver des solutions pour aider les gens et ils sont mal compris. Pourtant le plan de Valls a été combattu par des députés qui s’opposaient à cette mesure. S’ils n’ont pas proposé de baisser leurs salaire (20.000 €/mois = 240.000 € an) c’est par pure timidité. D’après Contribuables associés, un député ou sénateur coutait, il y a plusieurs années, 1.500 €/jour x 365 = 547.500 €/an.

    Mais il y a des jalousies dans l’hémicycle. Le président de l’assemblée, qui juge être mal payé, a raillé Voynet parce qu’elle a été nommée à un poste à 100.000 €/an alors qu’il doit toucher à peine 300.000 €/an bien qu’il estime mériter beaucoup plus.

    Il y a aussi les 1200 agences aux attributions mal définies. Elles aident les recalés des élections avec seulement 45 milliards d’euros. Manquerait plus que les politiques vides les caisses des chômeurs.

    Tout ceci montre que l’Etat a des priorités et que chacun doit faire un effort pour que le pays s’en sorte. Tous ceux qui voient leur retraites gelée seront très heureux d’avoir participé au redressement des comptes publics dans 15 ou 20 ans.

    CONSTITUTION - Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789

    Art. 6. - La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.