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Les commentaires de gdm



  • gdm gdm 3 janvier 2012 23:28

    @ObjectifObjectif

    Avant 1971, la monnaie était juridiquement définie sans ambiguïté. Chaque unité monétaire était une promesse, quoique très indirecte, d’un versement d’or. 

    Après 1971, la monnaie cessa d’être définie juridiquement. Le Code Monétaire se limite à décrire les écritures comptables qui crée la monnaie. La monnaie actuelle est un OJNI, un Objet Juridique Non Identifié. Cette description de la création monétaire n’est pas une définition de la nature juridique de la monnaie. L’économiste, amha, doit donc interpréter la réalité des obligations afin d’en déduire une nature actuelle de la monnaie qui soit proche d’une nature juridique.

    Vous dites justement que la monnaie « est [...] l’obligation pour un citoyen d’accepter des unités de la monnaie officielle en paiement de toute dette ». En effet, la valeur de la monnaie actuelle provient directement d’une interdiction faite aux citoyens d’utiliser une autre devise que la devise légale. J’ai souvent expliqué cela sur mon blog http://gidmoz.fr

    Je vais plus loin que vous dans mon interprétation de cette réalité des obligations monétaires de chacun. J’ajoute que l’État a une obligation que la valeur de la monnaie reste suffisamment stable. La nature de cette obligation de l’État est politique. 

    Les citoyens et d’autres banques centrales sont les bénéficiaires de cette obligation de l’Etat de donner une valeur stable à la monnaie. Et c’est pour respecter cette obligation envers ces tiers que l’État oblige les citoyens à accepter les unités de la monnaie légale. Je reconstitue ainsi une définition de la monnaie qui soit aussi proche que possible d’une définition juridique.


  • gdm gdm 22 décembre 2011 11:02
    L’auteur s’étonne que la banque ne prête pas son propre argent. Chaque unité monétaire est la promesse de la banque de verser qq chose. Ma promesse entre mes mains est une promesse à moi-même, donc sans valeur. Je ne la possède donc pas, puisqu’elle est sans valeur. 

    Il en est de même pour la monnaie. La banque ne peut pas posséder l’argent qu’elle prête, puisque chaque unité monétaire est une promesse qu’elle fait. Une banque ne prête donc jamais la monnaie qu’elle a. C’est logiquement impossible. La banque prête une monnaie qui est sa promesse. Chaque promesse est une unité monétaire, un billet de banque par exemple.

    Sauf, si la banque prête la monnaie d’une autre banque. Auquel cas, la banque prête des promesses de l’autre banque. Mais ce cas est simple à comprendre. Il correspond à notre habitude de preter à un ami qui nous le rendra ensuite.

    J’ai écrit de quelques articles pour expliquer la création monétaire. J’essaye d’être complet et simple. Mon dernier article donne quelques bases pour comprendre la monnaie actuelle :

    http://gidmoz.wordpress.com/2011/12/18/creation-monetaire-les-bases/



  • gdm gdm 9 avril 2011 17:10

    @Radix

    Ca dépend. Parfois la réparation coûte plus cher que l’achat d’un autre objet neuf. Ce qui signifie que le temps de travail est plus faible pour en fabriquer un tel objet en usine.


  • gdm gdm 9 avril 2011 17:07

    @JANAL

    Votre article expose votre manière de penser ainsi et vous analysez des faits qui soutiennent vos thèses. Vous abordez de nombreuses thèses différentes dans des sujets différents. Votre argumentations est fondée par des raisonnements et par des faits et des arguments intéressants. Malheureusement, je suis en désaccord avec presque chacun des points que vous évoquez dans votre article.

    Vous évoquez l’origine de la création des richesses. Vous dites très justement que les échanges proviennent des échanges et de la productions des biens. Vous insistez sur l’énergie qui serait, selon vous, à l’origine de la croissance de la production. Je ne suis pas d’accord pour isoler un des nombreux facteurs de production des biens économiques.

    Même si l’énergie avait été trois fois plus chère, l’inventivité de l’homme aurait néanmoins permis une croissance importante des richesses. Il y a beaucoup de facteurs à la production et à la croissance. Votre thèse de mettre l’énergie, sa rareté ou son abondance, au centre de la croissance économique me semble donc faible.

    On pourrait étudier des scénarios de croissance avec une énergie qui serait le triple du cout actuel. Ou pourquoi pas dix fois plus chère. J’ignore si un tel travail d’étude aurait été entrepris. Mais je suis confiant que la croissance des richesses continuerait. 

    En effet, c’est principalement l’échange commercial qui crée la richesse sur la Terre. C’est l’échange de travail contre une rémunération qui crée de la richesse sur la Terre. Et plus les êtres humains sont nombreux, plus ils échangent et plus ils créent des richesses pour eux, pour leurs clients, pour leurs fournisseurs. Chacun crée plus de richesses que les richesses qu’il consomme.



  • gdm gdm 12 janvier 2011 19:23

    Vous confondez la France et l’Etat français. La France est l’ensemble des citoyens. L’Etat francais est une aristocratie d’élus qui ne représentent pas la France.



  • gdm gdm 2 janvier 2011 22:35

    Il s’agit de la dette de l’Etat français, et non pas la dette de la France. Un français qui quitte la France ne paiera pas la dette de l’Etat francais.



  • gdm gdm 19 février 2010 17:54

    Une banque de second rang exécute un mandat de la Banque Centrale pour créer de la monnaie. Ainsi C’est la Banque centrale Européenne qui donne un mandat à la BNP pour émettre un euro au nom de la BCE. Un Euro est une création de la BCE. Il suffit de lire un billet de banque pour s’en convaincre.

    Un billet de banque est parfaitement substituable avec l’argent sur un compte en banque. Un billet de 10 euros est parfaitement substituable avec 10 euro sur un compte bancaire. Le support monétaire soit un billet de banque ou un nombre sur un compte bancaire informatique. Dans les deux cas, la monnaie est émise par la BCE.

    Un billet de banque de 10 euros de la BCE a ainsi le même émetteur que ces 10 euros sur un compte bancaire.

    Le droit d’un utilisateur d’un billet de 10 euros provient d’une obligation de la BCE de faire en sorte que ce billet conserve sa valeur. La valeur d’un billet de banque provient d’une promesse de la BCE.



  • gdm gdm 19 février 2010 17:06

    Il existait des monnaies-marchandise. Aujourd’hui les monnaies contemporaine sont des « monnaie-promesse ». C’est la promesse de l’émetteur de la monnaie qui donne un droit à l’utilisateur de cette monnaie.

    La nature de la monnaie-promesse est d’être une promesse.

    Il serait étrange de dire qu’une promesse est créée « ex nihilo ». Il est tout aussi étrange de dire qu’une monnaie-promesse serait créée « ex nihilo ».



  • gdm gdm 23 novembre 2009 22:13

    @Deneb
    Le respect du Droit de Propriété individel est l’article 7 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789. Nier l’importance du droit de propriété, c’est nier les droits de l’Homme, c’est nier la dignité de l’Homme. Nul ne peut respecter autrui s’il nie le droit de propriété d’autrui.



  • gdm gdm 28 avril 2009 13:45

    @EXPAT456
    Vous dites que vous mettez au point votre concept de « SMAC », salaire minimal par catégorie. Vous n’évoquez pas le problème de science économique que pose l’existence d’un salaire minimal. En effet, le marché du travail est comme les autres marchés de services et de produits. Il existe une offre et il existe une demande. Il existe aussi un prix de marché.

    Lorsque le salaire minimal est fixé par l’Etat au dessous du prix du marché, il est peu nuisible. Mais lorsque le salaire minimal est au dessus du prix naturel du marché, alors il provoque du chômage. Et c’est le cas en France. Un ancien directeur de l’INSEE a publié une étude qui a fait grand bruit en 2000. Il a calculé que 1% d’augmentation du smic provoque mécaniquement 30000 chômeurs de plus.



  • gdm gdm 27 avril 2009 10:11

    @EXPAT456
    Dans un article précédent, vous écrivez "Le Libéralisme est mort, non pas du fait de la disparition des libéraux, mais du fait d’un rejet généralisé des théories libérales par l’opinion publique." Cette phrase est inexacte. De plus, l’opinion publique française ignore tout ou presque tout des théories libérales. Elle ne peut donc pas des rejeter.

    De surcroit, vous semblez ignorer l’existence de partis politiques très actifs et populaire se revendiquant, a l’étranger, des théories libérales.

    C’est ainsi que chacune de vos phrases est excessive, et prête le flanc à une critique légitime. Vous affaiblissez votre discours en ne respectant la sens des mots que vous utilisez.



  • gdm gdm 27 avril 2009 09:03

    @Serge
    De Soto dit des choses très vraies. De Soto a raison de fustiger les capitalistes qui s’appuient sur les copains et les coquins qui rodent autour des dirigeants des pays pauvres en corrompant leurs dirigeants.

    De Soto, mieux que tout autre économiste, sait que le capitalisme est le seul système économique qui permetra aux pays pauvres de s’enrichir. Et il le dit tout aussi clairement. Mais l’existence légale des habitants est un premier pas vers un véritable droit de propriété individuels dans les pays pauvres.

    Le capitalisme ne peut pas fonctionner dans un pays ou le droit des individus est bafoué. Le capitalisme ne peut pas fonctionner dans un pays ou les habitant n’ont pas le droit de posséder, faute d’avoir une existence légale.

    De Soto a écrit un excellent livre « Le mystère du capital ». Le sous-titre est « pourquoi le capitalisme triomphe en occident et échoue partout ailleurs ? ». Edition Flamarion.

    Tenter de faire fonctionner les regles occidentales du capitalisme dans un pays pauvre est une tentative vouée à l’échec.

    Mais ce problème des pays pauvres n’a rien à voir avec les industriels qui ont créee beaucoup de richesses gràce a leur industrie. Ils sont milliardaires et n’ont rien volé a qui que ce soit. Il ne peut etre question de les spolier sans revenir a la barbarie. Nier le droit de propriété serait détruire le socle de la civilisation, le droit de propriété étant le fondement des droits de l’homme de 1789.



  • gdm gdm 27 avril 2009 08:42

    @EXPAT456
    Vous affirmez que le mot « libéralisme », tel que vous l’utilisez est contraire à la définition des bases du libéralisme, tel qu’il existe depuis 3 siècle. Vous nommez votre théorie par le mot « libéralisme », alors que, selon votre propre aveu, cela est différent du libéralisme, et même vous vous « exonérez des fondamentaux du libéralisme ». En toute logique, ce n’est plus du libéralisme. C’est peut-être de l’ « expat456isme ». Mais certainement pas du libéralisme.

    Il me semble donc impossible pour vos lecteurs d’utiliser ce mot de libéralisme avec vous. Nul ne saura s’il s’agit de la définition traditionnelle, ou de votre définition qu’i n’appartient qu’a vous.

    Vous me proposez de lire vos autres articles sur le « libéralisme équitable ». Vous n’incitez pas le lecteur a vous lire en commettant un contre-sens dans le titre « libéralisme ». Le lecteur peut craindre de perdre son temps à vous lire.

    Et pourtant, je salue sincèrement l’effort de tous ceux qui tentent de construire une pensée politique cohérente en la publiant. Mais, svp, utilisez les mots adéquats, si vous souhaitez engager un dialogue utile avec des lecteurs. Les lecteurs utilisent le vocabulaire normal dans son sens habituel, sauf lorsque le mot a un sens souvent dévoyé.

    Le sens du mot « libéralisme » fait partie de ces mots dont le sens est souvent dévoyé. En France, on parle beaucoup du libéralisme dans les médias dans les forum. Or ceux qui emploient ce mot « libéralisme » ignorent le signification de ce mot, l’histoire de cette pensée depuis trois siècles, et les qq familles de libéralismes qui existent aujourd’hui.

    Vous ajoutez a la confusion des esprits en inventant, de toute pièce, un sens nouveau du mot « libéralisme, » sens qui n’appartient qu’a vous-même.



  • gdm gdm 26 avril 2009 14:09

    @Serge (xxx.xxx.xxx.49) 25 avril 15:08
    La cause de la pauvreté dans le monde n’est pas qu’il existe des riches. Spolier les riches pour distribuer leur biens aux pauvres n’enrichirait pas les pauvres.

    La cause de la pauvreté dans le monde est l’absence de droit de propriété moderne dans les pays pauvres. Le droit de propriété moderne est celui qui existe en Europe occidentale. Les pays pauvres ne peuvent pas s’enrichir tant qu’un droit archaique sur la propriété continuera d’exister.

    L’économiste péruvien, Hernando De Soto, spécialiste de la pauvreté, réussit à convaincre un nombre croissant de dirigeants de pays pauvres que l’urgence est d’abord de faire évoluer leur droit de propriété. De Soto y envoie des équipes de consultants pour travailler à faire évoluer ce droit de propriété individuel pour remplacer un droit archaique. De Soto a failli avoir le prix Nobel d’économie en 2000 à la place de Stiglitz.



  • gdm gdm 26 avril 2009 13:51

    @EXPAT456
    Il m’apparait que vous méconnaissez le libéralisme. Avant de le critiquer, je vous invite en savoir en quoi le libéralisme consiste. Contrairement à ce que vous écrivez, les critiques que vous faites ne peuvent pas s’adresser au libéralisme, mais à un autre systeme politique que vous nommez, à tort, libéralisme.

    Votre discours est poétique mais n’est ni philosophique, ni juridique. Les mots que vous utilisez mériterait d’être mieux définis. Au point que, pour vous répondre correctement, il me faudrait préalablement revenir sur la définition de chacun des mots que vous utilisez.

    Vous dites que vous vous « exonérez des fondamentaux du libéralisme ». C’est un point sur lequel je suis d’accord avec vous. J’ajoute même qu’il n’existe strictement rien de libéral dans votre théorie. Et je m’étonne donc que vous nommiez votre théorie « libéralisme ». C’est un contre-sens autant pour vos lecteurs libéraux que pour vos lecteurs socialistes.

    Votre affirmation « Tout est bon dans le »Libéralisme Régulé« est étrange. Selon vous, toute régulation serait-elle, a priori, bonne ? S’agit-il, dans votre propos, de régulation par le marché ou de régulation par l’Etat ?

    Je vous rappelle que l’économie mondiale est auto-régulé par le marché, c’est à dire par l’expression d’une multitudes de préférences individuelles. Je me demande si vous confondez les mots »marché« et »libéralisme".

    Chaque intervention de l’Etat pour prétendument résoudre un problème conduit invariablement à aggraver le dit problème. L’avez vous parfois remarqué ?



  • gdm gdm 26 avril 2009 10:54

    @EXPAT456
    L’économiste Jacques Rueff disait « soyez socialiste ou soyez libéral, mais ne soyez pas menteur ». Votre théorie est socialiste et n’a rien de libéral. Si vous souhaitez savoir ce qu’est le libéralisme, allez sur les sites des think-tank libéraux et autre sites libéraux.

    Vous pouvez aller sur libres.org, sur le site de l’institut Turgot, ou de nombreux sites libéraux qui seront en lien. Vous pouvez lire ou écouter Henri Lepage. Sur lumiere101.com, vous pourrez écouter François Guillaumat et Georges Lane. Ou d’autres universitaires libéraux comme Jacques Garello, ou Naudet, ou Florin Aftalion ou le financier Jacquillat.

    Vous pouvez aussi lire Hayek, Frédéric Bastiat, et les auteurs libéraux du 19eme siècle et du 20eme siècles. Leurs écrits n’ont souvent pas vieilli tant la doctrine libérale est universelle et intemporelle. Et l’explication est que cette doctrine libérale est fondée sur le respect absolu de la dignité humaine. C’est la raison pour laquelle, cette doctrine libérale n’a pas vieilli depuis de 17eme siècle. Elle a inspiré la déclaration des droits de l’Homme de 1789 et le respect du Droit.

    Mais, de grâce, ne désignez pas votre théorie par le qualificatif de « libéralisme ». N’ajoutez pas à la confusion intellectuelle sur la nature du libéralisme. Aucun politicien français n’est libéral, sauf une petite poignée sans influence. La politique française est socialiste, à droite comme à gauche. Les nuances sont infimes entre les partis politiques français.

    Il est affligeant de voir désigner par « libéralisme » ce qui est de l’étatisme, ou du socialisme classique. Il n’y a pas de libéralisme en France. Alors cessez de faire le contre-sens de désigner par libéralisme, ce qui est est une des nombreuses variantes du socialisme.

    Le libéralisme ne vole pas les citoyens, puisqu’il est fondé sur le respect de la propriété individuelle. L’État socialiste vole les citoyens sous les prétextes les plus fallacieux. Et l’État socialiste dépense l’argent des citoyens en postulant que l’État dépensera plus utilement que si chaque citoyen avait lui-même dépensé les mêmes sommes.

    Votre salaire « SMAC » est une nouvelle atteinte à la liberté individuelle et à la liberté d’entreprendre. Le salaire minimum est une des causes majeures du chômage francais. Tout étudiant en économie le sait dès sa première année, lorsqu’il étudie les courbes de l’offre et les courbes de la demande. Les politiciens n’ont pas le temps d’écouter les économistes.

    Le socialisme affiche un mépris du peuple et prône le gouvernement d’une aristocratie qui se prétend mieux informée, et plus sage, plus intelligente que le peuple. Alors



  • gdm gdm 25 avril 2009 16:09

    @armand
    Le rapel historique de mon article me semble nécessaire à la compréhension de la crise monétaire de 2008, puis à la crise financière qui en est résultée.
    L’aventure du financier Law ne concerne pas, a mon avis, le système bancaire. En effet, les titres financiers émis par la Compagnie des Indes étaient garantis uniquement par la compagnie des Indes et non pas par une autre valeur.

    Les monnaies écossaises du 18eme siècles étaient fondées sur l’or. A tel point qu’en 150 ans, chaque porteur de billet a reçu l’or promis lorsqu’il le demandait. Aucune dépréciation de la monnaie et un billet qui était un contrat commercial furent la raison pour laquelle cette monnaie écossaise est une référence nécessaire pour comprendre la monnaie actuelle.

    Votre formule que la seule valeur de la monnaie serait la confiance ne correspond pas exactement à la réalité. La réalité est que le banquier possède des richesses deux à dix fois supérieure à la valeur totale des billets qu’il a émis. Lorsque les clients le savent, ils ont confiance dans la monnaie. La confiance est ici le résultat d’un chiffrage, et non pas un sentiment poétique.

    Il ne s’agit pas d’ « arrimer », mais de rappeler que chaque billet est, ou devrait être, un véritable contrat commercial ordinaire. Un billet de banque est un titre financier qui est, par sa nature, d’une totale banalité pour les financiers. Tout titre financier est un contrat uniléral, qui engage l’emetteur du titre financier. Un billet de banque est un titre financier, c’est a dire un contrat qui n’engage que l’émetteur du billet, c’est a dire qui engage le banquier qui a émis le billet.

    Ce contrat d’émission monétaire est fondé sur un valorimetre, c’est a dire un processus de calcul permettant de déterminer objectivement la valeur du billet de banque. ce valorimetre est fondé sur un sous-jacent. Ce sous-jacent peut etre l’or, l’argent, ou un indice des prix en France.

    Vous regrettez qu l’Etat francais a spolié qq citoyens francais en limitant la durée de validité des billets de banque. La spoliation est consubstancielle à la nature de tout Etat. Il ne faut donc pas s’en étonner.



  • gdm gdm 25 avril 2009 15:00

    @EXPAT456
    Le libéralisme est une théorie du Droit. C’est une théorie destinée à définir la Droit et la Justice. Cette théorie du Droit fut fondée sur le fait que chaque être humain fut créé à l’image de Dieu et mérite, de ce fait, un respect absolu, ainsi que la propriété qu’il possède. Le Pape Jean-Paul II rappelait utilement, dans une encyclique, que la propriété individuelle est le prolongement naturel que la personne humaine.

    Au 17eme siècle, John Locke, professeur de théologie, fondateur du libéralisme, théorie du Droit, a rapidement fondé cette même théorie sans référence à Dieu, mais en référence à un « Droit Naturel ». Le « Droit naturel » est le droit qui existe au fond de chaque conscience humaine lorsque l’État n’existe pas.

    Le mot « libéralisme » est très utilisé dans le paysage médiatique français. Mais ce mot de libéralisme, dans les médias français, correspond le plus souvent à des idées qui désignent des concepts totalement étrangers, voire contraire, au libéralisme.

    Le mot « équitable » est un mot agréable, car il évoque l’équité, voir une certaine forme de Justice. Mais il est difficile de définir un tel mot « équitable » sans référence à une théorie du Droit qui soit cohérente. Les juristes savent que l’équité est rarement compatible avec l’application du Droit. Un jugement en équité ne peut être valable qu’en l’absence de Droit reconnu, ce qui est rarissime.

    Votre expression « libéralisme équitable » me semble donc une incongruité. Pourriez tenter de définir cet étrange concept ?



  • gdm gdm 25 avril 2009 14:34

    @Jean-Pierre Llabrés
    Contrairement à ce que vous affirmez, vous n’avez pas défini ce concept de « marché équitable ». Nul ne peut définir de manière cohérente un tel concept qui est une impossibilité commerciale et intellectuelle.

    Contrairement a ce que vous écrivez, ce n’est pas l’imbécilité qui interdit aux pauvres de s’enrichir. Allez demandez aux pauvres que vous avez pu rencontrer. Vous remarquerez a quel point les droits de propriété sur les maisons, sur les terres sont incertaines dans un système juridique archaique et incertain. C’est là la véritable cause de la pauvreté.

    Vous commentez mon exemple numérique indiquant succintement que les céréales se vendent 70. elles se vendent 100 apres stockage et 130 sur le marché international.
    le gain pour l’agriculteur qui possede un stockage est donc de 100-70=30. le cout ou manque a gagner pour un agriculteur qui ne dispose pas de lieu de stockage est donc de 30. Jusque là, il semble que vous ayez cortectement suivi mon raisonement.

    Vous voyez, a tort, une contradiction lorsque l’agriculteur loue un lieu de stockage pour vendre 100. j’avais écris que le stockeur et l’agriculteur sont gagnant-gagant. Je complete mon exposé numérique en disant que le prix de la location est de 15 et donc le gain pour l’agriculteur est de 15. 15+15=30=marge partagée par l’agriculteur et le stockeur.

    Cette précision vous convaincra que le commerce banal et l’investissement banal résoud parfaitement cette question de différence de prix de vente d’une récolte, avec ou sans stockage.

    La cause des dysfonctionements que vous observez n’est pas dans le commerce, mais, encore une fois, dans une absence de définition des droits de propriété individuels.



  • gdm gdm 25 avril 2009 11:10

    @Jean-Pierre Llabrés
    1. Le terme « marché équitable » est impossible à définir de manière cohérente. Un « échange équitable » est un « anti-concept », une absurdité. C’est une escroquerie intellectuelle. Oui, on peut et on doit parler de Morale. Les sciences économiques sont une science fondée sur le Bien et le Mal. Oui, l’économie est une science fondée exclusivement sur la morale. Défendre le concept d’échange équitable viole nécessairement la morale.

    Lorsque deux co-contractants ont fait un échange qui leur convient, nul tiers ne peut valablement affirmer que le consentement de ces deux co-contractants serait nul. C’est une offense à la liberté de conscience, une offense faite a la liberté individuelle des deux co-contractants. Aucun libéral ne peut souscrire à un tel concept profondément immoral. La pandémie de l’anti-concept d’ « échange equitable » montre à quel point le socialisme a gangréné les esprits et la politique dans de certains pays.

    2. Revenons à notre cas d’école,schématique, des agriculteurs et des commercants. Nous supposons ici une absence d’incertitude sur les prix, hypothese faussant le raisonement, mais simplificatrice pour cet exemple. Pour simplifier encore disons qu’il existe 1000 agriculteurs, 100 stockeurs, et 100 commercants dans le pays pauvre concerné par cet exemple.

    3. Supposons encore que le prix de la récolte de céréales non stocké est de 70, le prix de la récolte stockée est de 100 et le prix des céréales sur le marché mondial est de 130. Il en résulte que le cout du stockage est de 100-70, c’est a dire 30. Si un agriculteur possede un silo de stockage, il pourra vendre ses céréales 100 au lieu de 70.

    4. L’agriculteur qui peut financer un silo de stockage fera le calcul de rentabilité pour savoir si la construction d’un silo est rentable ou non pour son exploitation agricole.

    5. L’agriculteur qui ne dispose pas d’un financement devra louer un silo aupres d’un des 100 loueurs de silo de stockage. Il convient qu’il paiera le prix de la location au moment de la vente. ainsi, l’agriculteur vendra 100 au lieu de 70 et paiera le prix d ela location du silo de stockage.

    6. C’est un probleme banal de gestion de l’exploitation dans toute entreprise, quelquel soit le pays, et quelle que soit l’epoque, quelle que soit la richesse eou la pauvreté des exploitation.

    7. Malheureusement, ce scenario ne fonctionne pas ainsi dans les pays pauvres. Les agriculteurs n’y sont pas propriétaires de leur terres. Il n’en sont meme pas locataires. Nul ne possède les terres. Un chef de village gère les terres agricoles du village, et les répartit selon les années à tel ou tel agriculteur selon des criteres incertains. Un agriculteur devra laisser ses terres a son cousin l’année suivante si le chef du vilage en a décidé ainsi. C’est cette propriété collective qui est la cause de l’impossibilité de s’enrichir, et donc d’investir.

    8. Vous parlez de la « chute des cours ». Puisque la cause est la meme chaque année et récurente, il ne peut pas exister une « chute des cours ». Dans notre modele ultra-simplifié, il peut exister un baisse temporaire des prix, mais cette baisse est prévisible au moment des recoltes. Et pour en beneficier, les investisseurs vont construire plus de silo de stockage. Ces construction de silos vont augmenter l’offre de silos, donc va faire baisser le cout des silos a grains. la demande des agriculteurs en silo est grande, car le gain attendu est important, passant de 70 a 100.

    9. avec le jeu naturel de l’offre et de la demande, l’offre de silo va s’ajuster a la demande, réduisant augmentant ainsi les revenus des agriculteurs. et augmentant aussi le revenu des loueurs de silos. Tous les agents economiques y gagnent. il n’y a pas de perdant dans ces investissements en nouveaux silos.