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Les commentaires de Jordi Grau



  • Jordi Grau Jordi Grau 10 mai 2023 09:45

    @leypanou

    Bonnes questions. Je me les pose également.



  • Jordi Grau Jordi Grau 10 mai 2023 09:44

    @GoldoBlack

    Le problème, c’est que les contours juridiques de ce devoir de réserve sont assez flous, et qu’il peut servir de prétexte à des abus. Le problème, c’est aussi que les fonctionnaires sont tout de même des citoyens. Dans une république démocratique, le principe de l’égale liberté des citoyens devrait primer sur les statuts. De plus, on peut se demander si ce n’est pas cette censure qui nuit le plus à l’image de la fonction publique, davantage que les propos parfois excessifs, voire stupides, de certains agents de cette même fonction publique. J’ajouterai à cela que la liberté d’expression n’est pas totale en France  qu’on s’en réjouisse ou non. Donc, on peut porter plainte contre un professeur si on estime qu’il a abusé de sa liberté d’expression, tout comme on peut porter plainte contre n’importe quel citoyen, n’importe quelle citoyenne, qu’il ou elle travaille ou non pour la fonction publique. De ce fait, je me demande si le devoir de réserve n’est pas une restriction superflue à la liberté d’expression. 



  • Jordi Grau Jordi Grau 10 mai 2023 09:31

    Je signale une petite erreur dans mon article : j’ai écrit que les comptes bancaires de F. Nyamsi ont été bloqués par le gouvernement. J’avais mal écouté la vidéo : les comptes ont été fermés, et pas seulement bloqués. Si quelqu’un sait comment modifier un article qui a déjà été publié, pourrait-il m’indiquer l’astuce ? Je n’ai pas l’impression que ce soit possible sur AgoraVox.



  • Jordi Grau Jordi Grau 26 avril 2023 12:05

    @Bernard

    Il y a des pervers dans les écoles, certes, mais aussi dans les familles ! La violence incestueuse de certains pères est malheureusement très répandue. Et si l’école peut justement apprendre aux élèves à avoir une sexualité respectueuse d’autrui, elle aura fait du bon boulot. Ne rien dire, ne jamais parler de sujets délicats, c’est pire que tout ! C’est une forme d’omerta qui laisse la violence sexuelle (notamment à l’égard des femmes et des enfants, mais pas seulement) prospérer en toute impunité.



  • Jordi Grau Jordi Grau 25 avril 2023 09:49

    Bonjour à tout le monde et en particulier à l’auteur de cet article.

    Je suis étonné que votre texte suscite si peu de critiques, car il me paraît bien faiblement argumenté. Voici quelques objections que l’on pourrait vous faire.

    1. Si, comme vous le dites, le capitalisme se nourrit des inégalités, alors il faut soutenir les féministes qui réclament une égalité réelle entre hommes et femmes, y compris sur le plan économique.
    2. Le système économique produit assez de richesses pour que tout le monde puisse travailler peu d’heures par semaines, de manière à ce que la vie de famille des hommes comme des femmes puisse être préservée. Encore faut-il que le temps de travail global soit correctement réparti, ce qu’il n’est pas du tout à l’heure actuel. Encore faut-il aussi se demander s’il ne faudrait pas globalement moins travailler pour faire des choses vraiment utiles. Une grande partie de la production industrielle est orientée vers la production de marchandises de mauvaise qualité, rapidement bonnes à jeter, sans compter l’obsolescence programmée et la dictature de la mode (notamment dans le domaine vestimentaire). Tout cela entraîne un immense gâchis de temps, d’argent, et des catastrophes écologiques.
    3. Si le but est réellement de combattre le capitalisme, alors il s’agit de fédérer tous les travailleurs, et pas de les diviser. Vos idées, à mon sens, contribuent à diviser les hommes et les femmes, en désignant ces dernières (en tout cas les plus avides de liberté d’entre elles) comme des complices objectives du capitalisme. Surtout, vous semblez proposer aux femmes de revenir à une organisation sociale où elles seraient à nouveau mineures toute leur vie : elles passeraient de la tutelle de leur père à celle de leur mari, et devraient demander à ce dernier la permission d’avoir un compte bancaire ou de prendre tel ou tel travail. Un tel discours ne peut que révulser les femmes attachées à leur liberté. Beaucoup d’hommes, malheureusement, vous suivent dans votre critique du féminisme et voudraient récupérer leurs privilèges. Donc, vous ne faites pas avancer la cause. On dirait bien que c’est vous, l’« idiot utile » (expression que je n’aime pas, à titre personnel) du capitalisme. A moins que votre combat ne soit pas du tout l’anticapitalisme, et que vous fassiez feu de tout bois pour défendre les privilèges des hommes.
    4. Si l’éclatement de la structure familiale a eu lieu (en tout cas pour bien des couples), est-ce vraiment la faute du féminisme ? Si une femme reste avec son mari uniquement parce qu’elle en dépend financièrement et parce qu’il lui est difficile de divorcer, cela veut dire qu’elle n’a pas ou plus d’amour pour lui. La cellule familiale ne tient alors que par une forme de violence légale. Il faudrait aussi se demander si le refus de beaucoup de femmes de vivre en couple ou de rester en couple ne vient pas du comportement de beaucoup d’hommes. Depuis quelques années, de nombreux scandales montrent que la violence masculine à l’égard des femmes est encore monnaie courante, et qu’elle bénéfice d’une omerta dans bien des milieux. Cf. l’affaire Depardieu, entre autres. Vous ne pouvez pas reprocher aux femmes de vouloir être libres et respectées. Mettez-vous un peu à leur place au lieu de les qualifier d’« idiotes utiles » !


  • Jordi Grau Jordi Grau 30 mai 2020 17:51

    Merci pour votre article, qui est confirmé par le professeur Froguel lequel est pourtant extrêmement critique vis-à-vis de son confrère Raoult :


    Chloroquine : “Je ne suis pas pro-Raoult mais l’étude publiée par The Lancet, c’est une merde”, lance le Pr. Froguel


  • Jordi Grau Jordi Grau 17 mai 2020 17:54

    Le Covid-19 n’est sans doute pas dû au libéralisme, mais sa diffusion sur la planète a été probablement facilité par la mondialisation néolibérale. Par ailleurs, l’engorgement des hôpitaux est aussi le résultat d’une idéologie néolibérale mortifère, que ce soit en France ou en Italie. Quant au rapport au libéralisme et le progrès scientifique, il est plus complexe que ce que dit Malhuret. Dans le libéralisme tel qu’il existe réellement, les laboratoires reçoivent plein de fric de l’Etat (par exemple par des crédits d’impôts, comme en France), sans pour autant qu’ils aient l’obligation d’investir dans la recherche. Par ailleurs, la quête du profit à tout prix fait que les grandes firmes pharmaceutiques vendent à prix d’or les nouveaux médicaments, grâce à des brevets, ce qui empêchent les pays les plus pauvres d’en bénéficier. Cf. cet article de Mediapart pour plus de détail.

    Les chercheurs qui ne travaillent pas pour les grandes firmes, par contre, voient leur travaux sous financés, comme l’a bien raconté Bruno Canard.

    Pour finir, Mélenchon a peut-être manqué de prudence à propos de la deuxième vague, mais cette dernière avait été mentionnée par le président de la République lui-même. Il était donc assez logique que Mélenchon interpelle le premier ministre s’il jugeait que ses décisions politiques étaient imprudentes par rapport à ce qu’avait dit Macron. Maintenant, je ne veux pas défendre Mélenchon à tout prix. Il faudrait voir le contexte. Je précise que la persepctive d’une deuxième vague n’a pas été seulement envisagée par des politiciens, mais aussi par l’OMS et par d’autres experts en médecine, comme en témoigne cet article.



  • Jordi Grau Jordi Grau 18 mars 2020 22:31

    @Croa

    Effectivement, j’ai remarqué ! Et ils ne portaient pas toujours des masques...



  • Jordi Grau Jordi Grau 18 mars 2020 12:09

    Merci pour l’article, Croa.

    J’étais moi aussi présent à la manif. Au départ, comme vous, j’étais plutôt parti pour un autre défilé (contre les violences policières), mais il a été annulé. Que dire, sinon que les rares médias qui ont parlé de la manif, comme d’habitude, n’ont parlé que d’un seul côté des choses ? Oui, il y a eu des voitures et un scooter saccagés ou brûlés. Personnellement, je le regrette : s’il faut à tout prix casser quelque chose, mieux vaut briser des vitrines de banques ou d’assurances privées. Un jeune excité, juste devant moi, a cassé les vitres d’une voiture, au pied d’un immeuble où un vieil habitant avait eu une conversation houleuse avec des manifestants. Juste à côté, il y avait des vitrines de banque, qui sont restées intactes. Donc, il n’y avait pas que des gens intelligents parmi les manifestants. En l’occurrence, le jeune en question était plutôt Black Block que Gilet jaune, mais c’est un détail. Mais tout cela n’excuse en rien la répression policière. Il faut même aller plus loin : une grande partie de la colère des manifestants a été provoquée par la gendarmerie et la police, qui avaient évidemment reçu des ordres dans ce sens. Nous avons été nassés et bloqués plusieurs fois, et très longtemps. Si la manif avait pu se dérouler normalement, sans être interrompue sans raison, les choses se seraient mieux passées. Par ailleurs, quand nous étions nassés, les gendarmes faisaient de temps en temps des sorties pour saisir un manifestant, apparemment tout à fait au hasard. Et je ne reviens pas sur les gaz, qui sont une arme qui n’est pas du tout innocente d’un point de vue sanitaire....

    Pour finir, je ne pense pas que les mesures de confinement fassent partie d’une stratégie machiavélique, ni que le coronavirus soit un danger du même ordre que les grippes ordinaires. En effet, l’oligarchie économico-politique a beaucoup à perdre avec le ralentissement économique actuel. Par contre, il est clair que les gouvernements, en France comme ailleurs, cherchent à tirer le plus de profit politique de la crise sanitaire : union sacrée, oubli momentané des problèmes politiques, économiques, sociaux, écologiques au profit d’une information exclusivement orientée sur le coronavirus, absence de manifestations, etc. Autrement dit, il y a un gel de toutes les contestations. Mais j’ose espérer que le dégel sera dur pour le gouvernement, le Medef et pour l’oligarchie en général....



  • Jordi Grau Jordi Grau 1er mars 2020 14:21

    @Spartacus

    L’agriculture biologique sous toutes ses formes montre qu’il est possible de traiter des champs sans passer par les pesticides massivement utilisés par l’industrie agro-chimique. Par ailleurs, ne pensez-vous pas qu’il y a de bonnes raisons d’avoir peur d’inhaler des substances cancérigènes quand on habite à 10 mètres d’un endroit où les pesticides sont épandus ? Croyez-vous que ce soit des doses homéopathiques qui sont utilisées. Enfin, vous oubliez le fait que les insectes (et avec eux un grand nombre d’oiseaux, entre autres) sont en train de disparaître à cause des pesticides. En réalité, tout le monde et pas seulement quelques maires démagogiques ou quelques ignorants reconnaît aujourd’hui qu’il y a un problème avec les pesticides. Même le conseil d’Etat le dit, même Macron le reconnaît.. Relisez l’article.



  • Jordi Grau Jordi Grau 27 février 2020 09:01

    Le FMI, durant des décennies, a mis en oeuvre des politiques d’« ajustement structurels » qui ont appauvri de nombreux pays et détruit leurs services publics. Cf. notamment La grande désillusion de Joseph Stiglitz à ce sujet. Avoir été un dirigeant du FMI, cela ne veut donc pas dire qu’on est quelqu’un de respectable, bien au contraire.

    Ensuite, j’en ai un peu assez de l’éternel discours de droite, qui consiste à faire passer tous ceux qui critiquent les inégalités pour des envieux : " J’imagine qu’en France, on serait tellement jaloux qu’on voudrait le mettre au pilori pour cause de trop grande réussite pécuniaire.« En ce qui me concerne, je n’envie nullement le »bonheur" de DSK. Je gagne bien ma vie, même si je ne suis pas millionnaire. Mais je suis révolté que les richesses soient si mal réparties. Je suis révolté aussi dont la manière dont sont produites les richesses : les capitalistes s’enrichissent cherchent le profit à court terme et poussent les entreprises à exploiter sans vergogne leurs salariés et à s’affranchir de toutes normes environnementales. Ce sont des millionnaires comme DSK qui organisent la concurrence fiscale, la destruction du droit du travail, l’agriculture productiviste, la spéculation à outrance (et les crises financières qui en résultent), etc. Si les millionnaires se contentaient de jouir tranquillement de leurs richesses sans emmerder les autres, ils ne seraient pas trop dérangeants. Mais ils en veulent toujours plus, et ils sont prêts à détruire toute l’humanité et toute la nature pour arriver à leurs fins délirantes.



  • Jordi Grau Jordi Grau 21 juin 2019 23:29

    J’ai oublié une information importante. Des caisses de grève ont été constituées pour soutenir les profs grévistes. Le collectif lorrain va utiliser celle-ci, qui a été créée par les Stylos rouges :

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc9H49RpW83SWD8G_tHcPUBRJhgi7ggMAfS DxjJKdiI_LtT4A/viewform?fbclid=IwAR2flJRBOetDm4_o6BHCb2xI6ZTGkXAFKbjrz8tkR70rBKUj_arM0HIUmPI



  • Jordi Grau Jordi Grau 21 juin 2019 17:47

    Je viens d’apprendre que de nouvelles rétentions de notes ont été votées :

    dans l’académie de Créteil, par les correcteur de lettres et de SES (sciences économiques et sociales) ;

    dans mon académie (Nancy-Metz) par les correcteurs de SES.



  • Jordi Grau Jordi Grau 13 juin 2019 21:01

    Un petit rectificatif par rapport au texte de la pétition. La collègue qui l’a rédigé a reçu tout récemment de plus amples informations des associations qui sont en contact avec l’élève expulsé. Finalement, il semble que le centre en Belgique ne soit pas forcément un centre fermé. C’est un « centre d’accueil » pour demandeurs de protection internationale. Reste que le jeune homme et sa mère ont été contraints par les forces de l’ordre de quitter Sarreguemines et le territoire français à cinq heures du matin, quelques semaines après qu’il a eu sa majorité (sans doute est-il moins facile d’expulser un mineur). Tout a été fait pour l’éloigner des gens (camarades de classe, professeurs, associations françaises) qui pouvaient l’aider.



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 12:18

    @Zolko

    M. Cespedes est surtout coupable d’une grande incohérence. D’un côté, il se présente comme un philosophe révolutionnaire, de l’autre il reconnaît lui-même qu’il travaille pour des organisations qui sont au cœur du système capitaliste actuel. C’était juste cette contradiction que je voulais mettre en lumière, ni plus ni moins. Ce faisant, j’avoue que je me suis bien amusé. Comme quoi je ne passe pas mon temps à « pleurnicher ». Bon, je vous laisse à votre haine et à votre rancœur. Sachez que je ne vous en veux absolument pas pour votre agressivité. J’imagine que ça n’a pas dû être drôle de subir de mauvais cours de philo et des mauvaises notes durant toute une année scolaire.



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 12:12

    @Zolko

    En disant que votre commentaire était assez court, je ne faisais aucune critique !

    Ensuite, je ne vois pas en quoi je ne me suis pas intéressé à vos idées. Au contraire, j’ai essayé de répondre à chacune d’entre elles du mieux que j’ai pu. Maintenant, il est vrai que je me suis un peu amusé à vous taquiner sur des détails (sur le fusil de Platon, par exemple), mais pour le reste, mais objections étaient tout à fait sérieuses. Franchement, j’ai l’impression que vous manquez d’humour et que vous cherchez à tout prix à avoir raison. Est-ce vraiment moi, le sophiste, dans cette histoire ?



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 12:07

    @Zolko

    Quelle violence, décidément ! Ce serait intéressant de comprendre pourquoi... Je peux comprendre que vous ayez de la rancœur vis-à-vis de votre prof de philo, mais je ne suis pas elle. J’ai l’impression que vous tombez dans le travers que vous me prêtez : la généralisation abusive.

    Quant à mes propos sur les tendances corporatistes inhérentes à chaque profession, j’avoue que je n’ai pas de preuve à ce sujet et qu’il s’agit peut-être d’une généralisation risquée. Mais il y a tout de même un raisonnement là-derrière et qui n’a rien à voir avec un quelconque syndicalisme (où allez-vous chercher tout ça ?). Mon raisonnement, c’est que des liens se créent entre personnes ayant une même profession, malgré tous les conflits ou les rivalités qui peuvent exister entre elles. Il est en effet plus facile de s’identifier à quelqu’un qui fait le même métier, parce qu’on a beaucoup de choses en commun avec lui. Par ailleurs, une profession c’est aussi un gagne-pain. Si quelqu’un attaque votre profession en disant qu’elle est inutile, voire nuisible, il se met spontanément à avoir peur. Il se dit (plus ou moins consciemment) : si tout le monde se met à penser ainsi, je vais me retrouver au chômage (ce qui, dans notre société, signifie non seulement moins d’argent, mais aussi moins de considération, voire une stigmatisation très dure à supporter). Bref, il est assez logique que toutes les professions oublient leurs conflits internes quand elles se sentent attaquées et qu’elles cherchent à se défendre par un réflexe corporatiste. Je ne prétends pas que mon argumentation soit une démonstration, mais vous ne pouvez pas la balayer d’un revers de la main.



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 11:58

    @Macondo

    Bonjour Macondo. J’avoue que, sur ce sujet, je suis presque aussi béotien que vous. Je crois savoir que ces questions étaient très présentes dans les années 60 et 70. Peut-être sont-elles inspirées par Nietzsche. Elles sont très utiles pour déceler les arrière-pensées qui sont souvent présentes dans les discours des gens de pouvoir (ou, d’un point de vue nietzschéen, chez ceux qui sont au contraire dominés). Par exemple, il est utile de savoir pour qui travaillent les « experts » en économie qu’on voit régulièrement à la télé et qui cherchent à nous persuader que les « réformes » visant à casser les protections sociales et les services publics sont « nécessaires ». Souvent, on s’aperçoit que ces gens ne sont pas seulement professeurs d’université, mais qu’ils travaillent pour des banques ou autres entreprises financières. Cf. à ce sujet le film Les nouveaux chiens de garde.

    Cela dit, le fait que quelqu’un occupe une position dominante (ou travaille pour les dominants) ne fait pas nécessairement de lui un menteur. J’en veux pour preuve le cas (il est vrai exceptionnel) du multimilliardaire Warren Buffett qui disait, il y a une dizaine d’années : « La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui la mène, et nous sommes en train de la gagner ».



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 11:49

    @Jason

    Merci pour ce commentaire, même si je trouve que vous êtes un peu trop dur vis-à-vis de ce pauvre Cespedes. Je ne suis pas sûr en effet que son article ait été inspiré par le Medef ou une autre de ces organisations qui l’invitent de temps en temps. Je crois surtout que M. Cespedes a été motivé à la fois par une indignation légitime (il y a effectivement des choses à critiquer dans le bac et dans l’éducation nationale) et par une vanité démesurée et source d’aveuglement.



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 11:45

    @yapadekkoaqba

    Vaste débat que vous lancez là ! Merci en tout cas pour ces suggestions, car il y a effectivement un problème, bien souvent, dans les sujets proposés aux candidates et candidats. Soit ces sujets sont très proches de ce qui aura été vu en cours, et alors le danger c’est que les candidat(e)s se contentent de reproduire ce qu’ils auront appris par cœur. Soit ces sujets n’ont rien à voir avec une question de cours, et alors le danger c’est qu’ils soient mal compris, ou que les candidat(e)s ne savent pas comment faire pour utiliser leur cours de manière pertinente. J’avoue que c’est un réel problème et que je n’ai pas encore trouvé de solution parfaitement satisfaisante.

    Quant aux solutions que vous proposez, elles sont intéressantes mais ne vont pas de soi. Partir d’un exemple très précis, comme la limitation à 80 km/h, pourquoi pas ? Mais le danger, c’est alors que les candidats en restent juste au niveau de cet exemple et n’élargissent pas leur réflexion à un débat plus vaste sur les rapports complexes entre la loi, la liberté et la sécurité. Proposer aux candidates et aux candidats de choisir eux-mêmes leur sujet ? Dans l’absolu, je suis pour. Il m’arrive d’ailleurs de le faire durant l’année scolaire. Il faudrait cependant veiller à ce que les candidats et candidates ne se contentent pas d’apprendre par cœur à l’avance un sujet qu’ils n’auront pas réellement choisi.