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Les commentaires de Corinne Colas



  • Corinne Colas Corinne Colas 4 novembre 2016 23:09

    La nuit dernière en mer d’Alboran : un « pan pan » d’alerte (détresse) pour une « petite embarcation » avec 52 personnes à bord, partie du Maroc, et dont il fallait signaler la position si on la croisait, voire lui porter secours si besoin. Au matin, elle n’était toujours pas retrouvée... Sans nouvelle depuis mon arrivée à Gibraltar, j’espère que les humains/migrants qui s’y trouvaient, ont enfin été secourus. Cependant je l’écris sans une once de culpabilité : personnellement, j’ai espéré ne pas tomber sur ces 52 personnes n’ayant rien à perdre. 


    « La vérité dite humaniste », nous protège, grâce aux mots, de la réalité... et de fait, n’impose pas de faire des choix autres que gratifiants pour son ego derrière un bureau ou devant sa télévision. 

    Qui aura le courage de dire que le trafic d’êtres humains est alimenté par une folie qui se fait passer pour rédemptrice chez les Européens ? Des vies perdues ou le chômage pour seul horizon dans nos pays mais nous allons jusqu’à les chercher en mer au lieu de les ramener chez eux. Les passeurs ont seulement à passer un coup de fil... Qu’il y ait de la perte en route, c’est un peu comme pour l’agriculture, ce sont les risques de la météo intégrés dans la gestion comptable du métier. 

    L’homme est un animal comme un autre toutefois ses migrations successives ont rarement été pacifiques pour les membres de sa propre espèce. D’autre part si les riches ont toujours eu des facilités pour changer « d’habitat », les pauvres jamais, hormis pour aller défricher de nouveaux territoires sous l’égide des puissants ! La définition de l’humain, du migrant ou de l’émigré ? Ces derniers y sont indifférents. Tandis que beaucoup se laisseront aller à des comparaisons avec l’agneau ou le loup (peut être le cochon) selon le bestiaire consacré, eux ne voient que mouton ou vache, et constitution de troupeaux à transférer d’un pré à l’autre, pensant ainsi régler les problèmes de retraite etc. Du moins c’est un des motifs officiels car un vieux relent d’eugénisme « inversé » (formule à la mode) refait surface avec les fantasmes qui vont avec. Nos bergers ou bouviers modernes n’hésitent pas espérer du même coup une régénération du « vieux sang pourri des Français », si l’on en croit les paroles rapportées d’une chanteuse au maigre filet de voix, qui n’en a pas profité.

    La définition de l’humain reste à inventer.



  • Corinne Colas Corinne Colas 25 janvier 2016 19:35
    Pourquoi censurer ? Au moins, les choses sont claires...



  • Corinne Colas Corinne Colas 8 décembre 2015 18:42
    Réponses des bougres(esses) :

    Voter c’est « (..) donner son aval au système quasiment mafieux élaboré par des bandits qui ne sont pas des manchots » 

    Belle formule et tout l’article dont elle extraite, est excellent :


    En bref, « idiots inutiles », « incultes en politique » et autres vilains pas gentils abstentionnistes (ou pire, non inscrits) cloués régulièrement au pilori, sont cependant heureux de compter en leurs rangs des citoyens de seconde zone tels que les deux « Michel » ci-dessous :



    Le premier est estampillé « de gauche », le deuxième « de droite » mais ont néanmoins compris quelques l’absurdité de base...

    Même un communiste peut ouvrir les yeux :

    « Voter est la cérémonie, à la fois passive et massive, par laquelle le pouvoir d’Etat, invariablement composé de fondés de pouvoir du Capital, autorise, ranime, à partir de notre humiliante participation à cette cérémonie, sa propre existence perverse ». 
    Alain Badiou


    Quand on sort les violons pour chanter que voter est un « droit », il faut rappeler comme Alain (un autre célèbre « inculte en politique ») que sans possibilité pour le peuple de contrôler ceux qui deviennent les maîtres, ce n’est qu’un droit fictif ! 


    Et quand au lieu des remontrances, on sort le bâton pour nous asséner exactement le contraire, c’est à dire que voter est un « devoir », on peut légitimement poser la question : « par rapport à quoi ? »


    Résumé de l’affaire qui occupe les idiots utiles et les religieux en politique :

     « dans l’histoire récente des démocraties occidentales, le vote majoritaire représente une désapprobation par déception et une approbation par illusion : on croit que les uns vont changer ce que les autres n’ont pas changé… Le vote est condamné à la manifestation d’opinions par définition peu consistantes et à la désignation de personnages par définition peu portés à représenter les électeurs  ».
    C’est signé d’un autre « inculte en politique » : Jean-Luc Nancy !)





  • Corinne Colas Corinne Colas 26 novembre 2015 00:04

    @Montdragon
    oui mais cela fait moins parler... Au fait à propos de de ce qui se jouait au Bataclan, il y a un spécialiste en France de la musique métal qu’il adore, il a d’ailleurs écrit des livres et fait des conférences sur ce sujet. Oh zut, il se trouve que c’est un curé ! Il s’appelle Robert culat. D’ici, j’en vois quelques uns en pleine dissonance cognitive. 




  • Corinne Colas Corinne Colas 25 novembre 2015 23:51

    @Fifi Brind_acier


    On croirait entendre une dame patronnesse nous vantant ses pauvres à elle bien propres... « eux » par rapport à d’autres. Grand bien vous fasse ! Il y en a d’autres de culture musulmane qui ne peuvent résister à la pression du quartier s’ils ne veulent pas avoir de soucis. 

    Ne noyez pas le poisson en évitant les problèmes (sic) évoqués dans les exemples précis cités plus haut. D’autant que ce sont des musulmans qui nous alertent tous (« francisés » ou pas, croyants ou pas) sur la perte de nos valeurs en France et la guerre idéologique qui s’y mène. Concernant la place de la femme, c’est très symbolique. Si hors de nos frontières, cela ne nous regarde pas (chacun avance à son rythme), on ne peut néanmoins prétendre dénoncer ailleurs et fermer les yeux sur notre sol. Cela s’appelle de la collaboration !

    Quant à la « radicalisation » , c’est comme pour « pas d’amalgame », on l’entend souvent dans la boite à connauds mais sans vouloir affronter la véritable signification. Les « excuses » et les « explications » chez nous, ne tiennent pas lorsqu’il s’agit des mêmes attaques en pays arabes. Les tribus se sont toujours entretuées, désormaisTunis ou Paris, tout le monde en prend pour son grade.

    C’est toujours la même éternelle lutte de pouvoir entre les Etats, celle qui se joue dans l’ombre avec des armées de mercenaires. Dans ce jeu de trônes, les alliés deviennent à tour de rôle des ennemis et il arrive de s’emmêler les pinceaux... L’une de ces armées mercenaires très pro (et bien aidée)a tiré son épingle du jeu justement en ayant la possibilité d’échapper à ses payeurs et se sert de la religion (c’est vieux comme le monde) pour justifier son goût du sang. Pour que cela ne finisse jamais, rien de mieux que de construire un nouvel Etat. Les racailles et les paumés ne manquant pas, grâce à eux elle se déploie et prend ses rêves pour la réalité. C’est d’autant plus facile chez nous, où même les laïcs les plus endurcis, accourent pour défendre des pratiques qu’ils dénonceraient si elles étaient « cathos », et pleurnichent aussi à qui mieux mieux sur leur supposée culpabilité. Personnellement, je serai coupable si j’achetais des chaiussures fabriquées par des enfants ou des ouvriers crève la faim mais pas question de me flageller pour ce qu’ont fait mes ancêtres français. Question atrocités et prise de territoires (demandons aux Espagnols sous le califat andalou), le « camp d’en face » n’a jamais été en reste et le commerce d’esclaves, ce n’est pas nous qui l’avons inventé. Concernant notre matérialisme et notre consommation effrénée en Occident, je n’ai pas l’impression que l’Arabie saoudite prône la décroissance par ex. Je pourrai continuer mais j’arrête là...cela même si pendant ce temps, on oublie le chômage et autre maux, ce qui arrange pas mal de monde. 




  • Corinne Colas Corinne Colas 25 novembre 2015 21:59

    @oncle archibald


    Oui mais ! smiley

    On peut être athée et ne pas renier ce que l’on est, c’est à dire ce qui nous a façonné pendant des siècles, voire des milliers d’années pour certaines religions. Même non croyants : culture judéo-chrétienne pour les uns, musulmane, ou hindoue pour d’autres, peu importe. L’athéisme agressif, c’est plus la volonté de couper les gens de leurs racines, en supprimant tout signe de notre histoire. L’affaire des crèches de Noël dans les mairies en est le dernier exemple malheureusement. 


  • Corinne Colas Corinne Colas 25 novembre 2015 14:37

    Il n’est pas interdit de réfléchir, version courte au-dessus !




  • Corinne Colas Corinne Colas 25 novembre 2015 14:35

    @Fifi Brind_acier


    « amalgame entre islamisme et Islam »

    C’est vous qui le bêlez !

    Allez donc faire votre prêchi prêcha auprès de ceux qui ont signé cette tribune, ils seront je l’espère plus indulgents avec vous :



  • Corinne Colas Corinne Colas 25 novembre 2015 14:31

    @Fifi Brind_acier


    « en faisant l’amalgame entre islamisme et Islam ». 

    C’est vous qui le bêlez ma chère ! Et si je chante la Marseillaise, serais-je frappée du sceau de l’infâme marque FN ?

    Justement  « guerres coloniales », « vagues de réfugiés » « rôle délétère des Monarchies du Golfe » mais vous oubliez la Turquie, bien qu’à caractère non monarchique, elle n’est pas mal non plus, sans compter le rôle délétère de nos gouvernements compromis, la perte des valeurs chez les Bisounours aveugles devenus subitement des experts en Islam et ses divers courants, et la coupe sera mieux remplie... 

    Désolée mais si vous êtes laïque, essayez de l’être jusqu’au bout ! Et si vous êtes une vraie femme de notre siècle, que vous soyez musulmane, catho ou athée, dénoncez les piscines séparées et le costume de Belphégor. Au nom du « pas d’amalgame », c’est cautionner le vrai racisme en laissant croire que pour certaines d’entre nous sur notre sol, c’est normal. Refuser les postures identitaires, c’est comprendre que le politique se mêle au religieux - s’en sert plutôt- et de nombreux Arabes ou musulmans (les deux ne sont pas des synonymes, le dénoncent haut et fort. 

    Allez donc faire votre préchi-prêcha auprès de ceux qui ont signé cette tribune, eux vous expliqueront en détail votre sottise :



  • Corinne Colas Corinne Colas 24 novembre 2015 21:13

    ... Ou comment se fabriquer des indignations insignifiantes ! C’était moins vendeur sans doute de demander l’avis certainement opposé d’un autre curaillon (avec une auréole cette fois), tel par ex Gilbert« , le célèbre prêtre rock des loubards et d’autres encore...Il est moins dangereux de dénoncer les propos d’un curé insipide (on en trouvera toujours) que de s’insurger contre l’islamisation de notre société ou la trahison de la gauche au pouvoir. 


    A défaut de ce qui se chantait au Bataclan l’autre soir, on peut reprendre le seul refrain qui vaille en ce moment, celui entonné par les supporters niçois lors du match »Nice/Lyon". Certes les paroles sont peu élégantes mais le message est clair au moins.


  • Corinne Colas Corinne Colas 26 octobre 2015 00:15

    @Corinne Colas
    « le tort »... j’arrête le pinard.



  • Corinne Colas Corinne Colas 26 octobre 2015 00:10

     hé bé hé bé


    Une histoire de goudron ou de violence banalisée ?


    Les faits de ce faut-divers : 

     

    Ah le Fabien témoignant pour ses autos volées à la casse, il était de quelle origine ? Personne n’a pensé à lui demander. Cependant pour les antiracistes, l’étiquette des uns et des autres est aussi importante que pour les racistes. C’est une obsession ! Pétard, j’espère qu’il n’était pas manouche... Cela démonterait toute une rhétorique faussement bien-pensante.

     

    J’ai le tord de ne retenir que ceci :

     

     »Ils ont laissé faire. Ce que je reproche, c’est qu’ils ne soient pas intervenus plus vite. C’est pas normal qu’ils aient pu se promener toute l’après-midi avec un chariot élévateur, ils ont fait ce qu’ils voulaient... Ma femme est choquée.">i>

     

    En conséquence, on devrait avoir le droit de prétendre penser à tous les impuissants sans distinction. Ceux qui ont perdu leur auto notamment. Dans le lot, pourquoi on ne trouverait pas des « Maghrébins ou les noirs de peau, les « assistés » ou les filles mères », voire même des « vagabonds » (le nombre de gens obligés de vivre dans leur voiture augmente) ? Il y a aussi la personne qui n’a pu être secourue à l’hôpital parce que le chirurgien n’est pas arrivé à temps... cela sans compter les autres « incidents » dont on ne parlera jamais et qui se produisent à chaque fois qu’on coupe une route. J’ai le souvenir d’une maman et de ses deux enfants. Les trois ont péri brûlés dans leur auto à cause d’un célèbre barrage de routiers il y a longtemps. Un drame qui a marqué tous ceux qui les connaissaient. 

    C’est facile de répondre "il y a des gens qui se foutent de vos lois", on peut redire sans se lasser et de la même manière, qu’on s’en fout que les gens soient sédentaires ou en vadrouille, noirs, blancs ou de couleur verte (certains étant français d’ailleurs), là n’est pas la question ! Autres circonstances, autres gens instrumentalisés ! Et personne ne pense que les gens du voyage sont « cajolés » d’un point de vue pratique dans la vie de tous les jours, là n’est pas la question non plus. Je répète que c’est un laissez-faire accepté sciemment tandis que d’autres ne peuvent même pas occuper un champ. C’est la vérité crue qui dérange !

     

    (Hum, il était bien bon ce petit vin sans sulfites... hip hip ! Allez j’avoue quand même un péché avant de m’exclure de cette joyeuse communauté agoravoxienne : être dans l’incapacité de me défaire d’une seule tare qui n’apparaît pas dans la dénonciation. j’ai la conophobie en moi. C’est le pire des racisme car cette normalisation de la pensée qui m’insupporte, j’ai le tort de la remarquer aussi dans le camp du bien.

     smiley smiley



  • Corinne Colas Corinne Colas 25 octobre 2015 23:22
     @alinea

    Pour renverser un pouvoir considéré à tort ou à raison comme arbitraire, il faut trouver les plus violents d’entre nous pour s’y coller... Avec à chaque fois, le même résultat classique partout sur terre. Reconnaître l’impasse, ce n’est pas ignorer le conflit, c’est savoir tirer les conclusions de l’histoire... et se rappeler que nous sommes des singes spéciaux. Malgré la violence de notre système très hiérarchisé (propre aux primates) inscrit dans notre biologie, nous avons appris la coopération, il nous faut continuer à cultiver cette particularité pour survivre.

    « Je ne défends pas la violence, je suis non violente »
     Ah bon ?  smiley

    C’est me tendre la perche !

    La violence peut prendre différentes formes. En direct, je sais que les anathèmes à mon encontre contenus dans les deux premiers commentaires étaient impossibles. 
    Heureusement que je suis bonne fille (un peu seulement)... ou qu’internet n’est qu’internet après tout.

    En attendant, si j’en crois les critères de la liste qui donnent le droit d’émettre un avis sans laisser croire qu’on pue du bec et concernant ma propre famille, je ne trouve pas de vagabond (au sens triste), pas de délinquant non plus mais j’ai en rayon tout le reste y compris les diverses nuances de peau (des amérindiens aussi pour faire bon poids - oui des rouges - qui dit mieux ?) donc Georges Soros, le pape du métissage obligatoire est content. Pourtant chez nous, c’est par amour et non imposé d’en haut. Si cela devient réglementaire un jour, on fera peut être l’inverse ou les mêmes choix en arborant un beau drapeau français sur le tee-shirt, un béret sur la tête et saucisson/pinard ... Les Gaulois n’aiment pas se laisser dicter leur vie, ils sont même fichus de revenir dans les églises rien que pour embêter les socialos et consorts.

    Bref, côté anti racisme, c’est bon alors continuons à fouiller dans la liste ! Là c’est plus facile pour toutes les familles, et ne peux que rajouter banalement : une fille mère (ouf et fière de l’être), des assistés (ou la la on ne compte plus mais aucune honte encore parce que les vrais assistés font carrière en politique) ... 

    Ensuite, ... ah non pas ensuite, j’oubliais le principal finalement. Peut être que le tzigane à qui j’ai passé mon camion à chevaux la semaine dernière, y joindra un certificat de bonne conduite pour moi. Oh, peut être pas car j’ai refusé l’invitation à sa fiesta évangéliste cet été. Gentille attention mais je suis végé et non « évan » alors sermon plus barbaque grillée : la coupe est pleine pour une athée ! En revanche, que des bons points côté musiciens manouches mais pas pour moi qui suis nulle et ne joue pas avec eux, est-ce que pour le mari non manouche dans un groupe de jazz manouche, ça compte ?

    J’arrive à la fin et commence à compter tous mes grains de beauté sur le corps, ah non cela ne fait pas partie de la liste. Un selfie peut être ? Quand on est mignonne (pas de fausse modestie surtout), il ne faut pas hésiter, cela permet de dire plein de sottises (et là je me lâche vu l’ambiance) sur Agoravox sans entamer son capital sympathie (au contraire) alors j’aurai bien tort de m’en priver. 

    Mince, ma petite voix me souffle : « Mais non, mais non Corinne, reste digne, tu ne manges pas de ce pain là ! » « Ah bon, vraiment ? » « Pas si sûr, internet rend con et je n’échappe pas à la règle alors ce sera pour la prochaine fois ! »

    Alors Sainte Alinea qui n’a commis qu’un seul péché paraît-il sous mon commentaire, combien de noirs, de maghrébins, d’assistés, de filles mères dans votre famille ? Il me faut donc vous montrer les miens et plus encore tant mon crime est grand, pour être absoute de mes propres péchés ?

    A défaut d’argumentaire, il est plus facile d’insulter en laissant entendre que des catégories précises de personnes sont mes ennemies. « odieux », « abject »... Un cran au-dessus, il n’y a rien mais alinea veille sans violence ! 
     smiley

    Hum, il est bien bon ce petit vin sans sulfites !
     smiley smiley


  • Corinne Colas Corinne Colas 25 octobre 2015 11:30

    @alinea
    idem... et justement Bakounine !!!! Hier ou aujourd’hui, la violence n’a jamais rien résolu et beaucoup d’anarchistes la dénoncent. Représailles et légitime défense, ce n’est pas la même chose. Du coup, les manipulateurs de détresse, nous présentent la violence comme un « état de nécessité » afin de faire accepter l’impensable aux gens normaux. 



  • Corinne Colas Corinne Colas 24 octobre 2015 16:31
    « Les anarchistes ne furent pas toujours exempts de violence quand la violence de la société leur était trop grande. »


    Cela fait penser à la bande à Baader qui sévissait durant mon enfance et qu’on qualifiait faussement d’anarchistes. Ceux qui se servent de la violence pour justifier un modèle de société, une théorie politique, une religion ou conviction quelconque, ont des problèmes psychiatriques. 


  • Corinne Colas Corinne Colas 24 octobre 2015 14:46

    Bien d’accord sur le rétrécissement des espaces qui est une violence en soi mais au fait, on doit se foutre (sic) de quelles lois ? Le label « gratte et castagnettes » ne garantit rien hormis des films à l’eau de rose, des navets qui ne plaisent qu’aux couillons enfermés dans leurs murs et rêvant d’exotisme. 

    L’on se mélange parfois allègrement dans le Sud pour faire des affaires ou de la musique. D’ailleurs dans le cas de ma famille par ex : les deux, mon Capitaine avec le jazz manouche diffusé avec force.

    Les amis, cela se choisit et c’est « pas toujours et pas avec tout le monde »... comme pour n’importe qui ! 

    Dans le monde réel, les « gens du voyage » sur lesquels il y a focalisation, ne sont pas des humains à part, bénéficiant contrairement aux autres de qualités diverses.

    Sortons des généralités, quelles lois peuvent être bafouées ?

    Celles qui détaillent la longueur du fil à couper le beurre, généralement élaborées par les commissaires européens ? Celles non écrites qui nous étouffent dans une société livrée aux manipulations et formatages de toutes sortes ou celles qui organisent tant bien que mal « le vivre ensemble » pour des millions d’individus ?

    Dès que nous sommes 1+1 , il y a des lois tacites pour cohabiter. A l’échelle d’un groupe vivant en forêt, c’est moins complexe. Pas de simagrées puisque l’exclusion a très vite des conséquences dramatiques, chacun gare ses fesses par peur des conséquences. A l’échelle d’un pays, on met en prison. Nous ne sommes pas devenus des êtres de lumière même si chacun peut faire des efforts pour que notre espèce puisse avoir de l’espoir dans l’avenir. 


    C’est Brassens anarchiste qui affirmait l’être au point de bien faire attention à toujours marcher dans les clous. Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres. 

    Pour en terminer avec les idéologies qui pourrissent la réflexion, il faut juger uniquement sur les actes et non sur l’origine des uns ou des autres. 

    Cest Ferré qui a dit que la gauche était une salle d’attente pour le fascisme, on en fait l’expérience depuis l’ajout du délit de penser... 



  • Corinne Colas Corinne Colas 24 octobre 2015 14:20

    @alinea


    Il faut se calmer et lire avec attention avant de tirer sur tout ce qui bouge ! Surtout si c’est pour redire plus loin la même chose que moi avec d’autres mots :

     « les pouvoirs publics se fichent bien de ce qu’on vous vole ou détruit, les pouvoirs publics défendent les intérêts des puissants ; les Roms jusqu’à preuve du contraire ne menacent pas les intérêts des puissants. Certains écolos oui. »


    J’intervenais exclusivement sur le constat amer de bakerstreet en insistant sur deux types de « rébellion » qui n’ont rien en commun. Ce qui est odieux, c’est la mort de Rémi Fraisse il y a un an (nuit du 25 octobre). Il y a les indignés face au détournement de la loi (justice au sens général), ceux-là on les brise quand ils manifestent et d’autres qui en effet, se « foutent » des lois... Cependant ce ne sont pas toujours des « gens du voyage » comme on dit pudiquement. Il ne faut pas me faire dire ce que je n’ai pas écrit. Un procédé pitoyable !


    Je n’ai pas non plus remis en cause la légitimité de tous sur terre. Idem pour les modes de vie sédentaires ou nomades. Ce n’est pas à moi qu’il faut faire ce coup là vu que je n’ai pas de maison et que j’ai élevé trois enfants sur l’eau ... Pas d’Etat nounou non plus quand vous êtes au milieu de l’océan, seul responsable de votre vie - les avions et les hélicos si vous êtes en détresse ou avez besoin d’un docteur c’est près des côtes (pas toutes, nous avons beaucoup de chance en France) ou participant d’une course (trop tard parfois). Alors cela me fait toujours rigoler quand je lis qu’il va falloir « couper le cordon », peu savent exactement ce que cela signifie réellement. En attendant, je sais pertinemment que les donneurs de leçons ne voudraient pas de ma vie... Quelques uns en rêvent mais sont incapables de l’assumer, faut le dire aussi.


    Bref, c’est marrant le couplet sur les Roms (sujet qui peut mener loin) car à aucun moment de mon intervention, je n’ai écrit « Rom » ! Par contre, le commentaire incendiaire en réponse, est intéressant par toute l’idéologie qu’il véhicule. Le syndrome « Laurent Joffrin » a encore fait une victime.

    Des « codes différents » (sic) mais tous les non sédentaires de France ne se sont pas donnés rendez-vous à Moirans... Quand je lis : « des gens devenus pour certains délinquants pour survivre », les bras m’en tombent.


     Il y a toujours eu des loups hurlant par peur sur ceux qui vivent à la marge. Maintenant il faut faire avec les moutons qui bêlent dans le sens inverse, excusant tout et n’importe quoi. Après ça, ils ne se sentent même pas gênés lorsqu’ils prétendent dénoncer le communautarisme. 


    Chercher systématiquement une explication en fonction de la couleur de peau, de la religion ou de l’origine, c’est le nouveau visage du racisme qui donne carte blanche à l’insécurité désirée ardemment par ceux qui veulent justifier toujours plus de contrôle sur les peuples.




  • Corinne Colas Corinne Colas 24 octobre 2015 01:39

    @bakerstreet

    Quand des voitures sont incendiées ou des routes bloquées, « ils » détournent la tête mais dès que l’on menace leurs arrangements filous, là « ils » savent faire monter la mayonnaise de la violence en utilisant à leur profit toutes sortes d’ « autorités » y compris celles censées protéger les citoyens et non les tuer d’une grenade offensive... dans le dos. 

    Triste anniversaire ou le « deux poids deux mesures » encore avec la mort du jeune Rémi Fraisse. Son seul tort : se trouver au mauvais moment au mauvais endroit car le camp du bien, c’est celui de la FNSEA qui peut tout casser impunément. Elle nous l’a d’ailleurs prouvé récemment. Ses militants étant des « gentils » , leur présidents ne dit pas d’eux qu’ils sont des djihadistes verts mais des victimes... 



    ci-dessous un extrait du rapport d’enquête de la LDH :
    (..)
    "Que nous apprend-il ? Il revient tout d’abord au point de départ du drame, à savoir un processus légal formellement respecté mais en réalité vidé de toute substance : procédures bâclées, conflits d’intérêts, démission de l’Etat et des responsables politiques, recours judiciaires si longs qu’ils en deviennent sans efficacité ; rien ne manque pour aboutir au pire, à savoir faire de la loi une force injuste. C’est face à cela que naît une légitimité qui refuse l’arbitraire de la lettre pour revendiquer l’esprit de la loi. 

    Encore doit-elle être entendue ; sinon, le débat n’a alors d’autres issues que de s’exprimer en dehors des voies institutionnelles et dans des termes qui peuvent rapidement tourner à la confrontation. 

    Ce rapport nous enseigne ensuite que dans un tel cadre, les forces de l’ordre peuvent ajouter au désordre. Que l’on nous entende bien : il ne s’agit pas ici de faire le procès des forces de police. Les témoins le disent eux-mêmes  : les termes de la confrontation ont changé selon la personnalité qui commandait sur le terrain, et selon les ordres reçus. Notre préoccupation est de pointer du doigt les enchaînements qui ont conduit – et pourraient encore conduire – à des violences illégitimes ; à éclairer la responsabilité des décideurs politiques en passant par celle des hauts fonctionnaires jusqu’à celle des hommes de terrain, sans ignorer la difficulté propre à toute opération de maintien de l’ordre. 

    A cet égard, ce que met en évidence le rapport est accablant. 

    S’il n’est pas contestable qu’un petit groupe d’individus avait décidé de profiter des manifestations pour s’en prendre aux forces de l’ordre, tel n’était pas le cas de l’immense majorité des manifestants. Et les forces de l’ordre n’ont jamais été réellement en danger, et encore moins en risque de perdre le contrôle de la situation. 3 Qu’est-ce qui peut justifier, dans ces conditions, les violences, les insultes, les humiliations, la destruction de biens personnels, la complicité avec les milices locales constatées (parfois filmées) tout au long des événements et qui ne donneront jamais lieu à poursuites malgré les plaintes déposées ? 

    Qu’est-ce qui peut justifier, la seule nuit de la mort de Rémi Fraisse, l’usage de 703 grenades de toutes sortes et le tir de 74 balles en caoutchouc, dont on sait qu’elles peuvent avoir un effet létal ? Rien, si ce n’est les ordres reçus et le sentiment d’impunité généré par l’attitude des responsables politiques. 

    La suite de ces débordements d’Etat suit la même logique. Un homme est mort ? 

    On tente d’abord de dissimuler, de nier parfois jusqu’à l‘évidence la réalité du drame ; et puis de justifier cette mort par la violence démesurée attribuée aux manifestants, victimes comprises. Pour un peu, et même si tous ne l’ont pas dit sous cette forme, elle n’aurait eu que ce qu’elle méritait. 

    Du Premier ministre et ses rodomontades agressives à l’Assemblée nationale, au ministre de l’Intérieur qui n’a su qu’en début de matinée et n’a donné que des consignes d’apaisement, au préfet, qui s’aligne sur son ministre aux hommes de terrain qui démentent leur ministre, c’est une sorte de sauve-qui-peut, de déni obtus face à une mort subitement trop lourde à assumer… 

    Cette fuite générale en dit long sur la valeur accordée à la vie brutalement interrompue de Rémi Fraisse. 48 heures après la mort de Rémi Fraisse, on attendait toujours un signe, ne serait-ce que de compassion, de la présidence de la République et du Premier ministre… « 


    ---------------------------------------

    Ma propre conclusion rejoint celle de bakerstreet :

     »Il semble bien qu’il y ai deux france. Une de la contestation qui n’est pas supportable, et une autre de la dégradation, qu’on traite avec beaucoup d’égard.«  

    Nous-mêmes, avons perdu tout discernement, et cela se constate dans beaucoup de commentaires où les délinquants sont considérées comme des victimes, voire applaudies pour leur »rébellion« . Pourtant, n’est pas Robin des bois qui veut !

    Si j’ai fais le parallèle avec Sivens, c’est pour évoquer le but des manifestations là-bas : 
    revendiquer  »l’esprit de la loi", malheureusement détourné par les potentats locaux.

    Moirans, c’est exactement l’inverse mais au prétexte de la compassion pour des communautés ostracisées, nous excusons des agissement ayant pour seul but de faire rompre la loi.

    Pourquoi, ne sommes-nous plus capables de faire la différence ?


  • Corinne Colas Corinne Colas 19 octobre 2015 16:35
    La guerre des gueux contre les gueux ne fait que commencer sous l’œil impavide de ceux qui trouvent le SMIC bien trop élevé.

    Article lucide qui fait pendant à un autre billet de Fabrice Nicolino déjà paru en 2014 (Charlie Hebdo) dont voici un extrait :



    « Il y aurait 232 millions de migrants dans le monde, et leur nombre explose. Mais l’Organisation mondiale du travail, un machin de l’ONU où siègent de curieux syndicalistes, juge l’exil forcé excellent « pour la croissance et le développement ». Demain, des esclaves au coin de la rue ?

    « Nous sommes tous d’accord que les migrations peuvent contribuer dans une très large mesure à la croissance et au développement ». Qui a dit cette sombre connerie ? Un syndicaliste, Dieu du ciel éternel. Le Britannique Guy Rider a fait carrière dans les trade-unions d’outre-Manche avant de devenir directeur du bastringue mondial appelé Organisation mondiale du travail, ou OIT. »

    (........)


    « En réalité, la 103e conférence internationale de l’OIT, qui vient de se terminer, a permis à ce Ryder de sortir ce qu’un négrier n’oserait jamais dire à propos des « migrations internationales » (1). La thèse de Ryder, énoncée dans son discours d’ouverture, est limpide : c’est génial. 232 millions d’humains – le nombre est de lui – vivent loin de chez eux en 2013, mais c’est génial. Des millions de peigne-culs se font dépouiller, tabasser, surexploiter, emprisonner, mais c’est génial.

    Attention, ne pas prendre Ryder pour plus salaud qu’il n’est : notre syndicaliste de combat note au passage que le discours raciste et les mauvaises conditions de travail – notamment – sont une bien mauvaise action. L’OIT va s’en occuper, exactement comme elle le fait depuis bientôt 100 ans. Lentement. D’ailleurs, le rapport qui accompagne le discours du chef précise : « Selon une estimation, une augmentation de 3 % du nombre de travailleurs migrants des pays en développement vers les pays à revenu élevé se traduirait en 2025 par des gains de 356 milliards de dollars [262 milliards d’euros] pour l’économie mondiale, soit une progression de 0,6 % du revenu mondial ». »

    (...)

    « Ce n’est pas seulement répugnant, c’est aussi instructif. Voilà comment les patrons et les syndicalistes qui leur ressemblent voient l’avenir. De plus en plus de pauvres quitteraient leur masure pour aller vers le bonheur d’un monde plein de wifi et de téléviseurs à écran plasma. Ne surtout pas leur parler, en plus, de la crise écologique. Un rapport publié en 2007 (2) chiffrait déjà à 163 millions le nombre de pégreleux chassés de chez eux par les changements climatiques, les beaux projets de « développement » comme les barrages, les mines, les biocarburants, ou encore les guerres. Demain 500 millions, demain un milliard ? »

    ------------------------------------------------

    « Dans les migrations, tout est bon » a écrit Nicolino. Il ne croyait pas si bien dire. Pression sur les salaires, confrontations diverses, haine et politique religieux qui s’affirme, montée du racisme et de la peur (réflexe de survie), justification de lois répressives pour mieux contrôler tout ça... 

    Des guerres, des dégâts environnementaux ou des conditions de travail abjectes ailleurs qu’en Occident : un prix pas trop cher payé pendant longtemps et c’est fini ! Les Européens viennent de réaliser que la planète est petite et que nous ne sommes pas des peuples mais des cheptels d’humains que nos éleveurs déplacent d’un coin à un autre... Si Daech n’existait pas, il faudrait l’inventer....

    Quand on craque une allumette pour faire chauffer sa boite de cassoulet, on n’imagine pas les enjeux de ce geste anodin alors un petit rappel aux humanistes qui se chauffent au gaz :

    http://www.mondialisation.ca/syrie-le-trajet-des-gazoducs-qataris-decident-des-zones-de-combat/5311934





  • Corinne Colas Corinne Colas 19 octobre 2015 01:21

    @Vipère
    « l’homme providentiel, surgit comme Zorro « hors de nuit » »


    Un ego surdimensionné permet de faire de la politique mais pas plus. Notre problème, c’est justement l’attente d’un « homme providentiel », cela encourage la passivité d’autant que chacun a le sien... Combien de trahisons encore pour que l’on comprenne ? Personnellement, je suis pour la coopération de toutes les bonnes volontés sans gourou auto-proclamé et en ne rejetant personne (l’affaire du Sulfoxaflor au parlement européen est un ex de scandale dernièrement). Lorsque tout le monde se rassemble autour d’un projet à l’échelle d’un quartier, d’un village ou d’une association quelconque, on ne vous demande pas pour qui vous voter, on vous demande de prendre des initiatives. A l’échelle d’un pays, ce devrait être identique.