• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de bravecounass



  • bravecounass 7 juin 2011 14:17

    Merci, ce genre d’article remonte le niveau de ce site sur lequel la prose de qualité est aussi rare que la vertu en politique.



  • bravecounass 18 avril 2011 19:38

    L’apogée d’une civilisation, quelques 2500 ans depuis Socrate et le résultat laisse sans voix.



  • bravecounass 18 avril 2011 19:29

    Un texte fondateur.



  • bravecounass 23 février 2011 15:29

    En théorie, je suis d’accord avec vous. Cependant ce que vous me présentez c’est une rhétorique de gestionnaire. Faire tourner la machine nécessite une gestion cohérente avec des objectifs clairs, donc des priorités etc.. Nous somme d’accord.

    Mais je pense que la problématique à laquelle nous somme confrontés va bien au delà d’un problème de gestion, c’est un problème de dynamique des systèmes (je vous conseille à ce propos fortement de lire Morin ou Bateson).
    Je pense, et suis loin d’être le seul, que certaines variables ont dépassé les fourchettes qui garantissait au système sa propriété homéostatique (quoi qu’on puisse se demander s’il ne l’a jamais été). Nous somme maintenant entré dans une phase de feedback positif (d’emballement / de cercle vicieux) que nous ne pourrons compenser longtemps en jouant sur les quelques variables qui restent « maîtrisables » (les coûts et les recettes les sont il vraiment ?, je n’en suis pas si sûr). D’autant plus que cela nécessite une compréhension fine des mécanismes à l’oeuvre (qui a anticipé les évènements dans le monde arabe ?) et une capacité de décision / d’application rapide et efficace (aaah l’Europe...)
    Bref je reste persuadé, passez moi l’expression, qu’on va se planter, sévèrement même.
    Puissiez vous avoir raison et moi tort.


  • bravecounass 23 février 2011 12:02

    Vous en seriez presque convaincant :). Il est évident qu’il y a une part de responsabilité du politique. Vous me rappelez Attali.

    Mais quelles solutions prônez vous pour résorber la dette sans la restructurer ? la rigueur ?


  • bravecounass 22 février 2011 19:31
    Les banques ne gagnent pas tant d’argent. 
    HaHaHa, quand on regarde les derniers résultats trimestriels des méga banque en pleine crise systémique, et les centaines de millions distribués en bonus ce genre de commentaire fait doucement rigoler.

    Mais c’est vrai que, comparé à qu’elles manipulent, et là est bien le problème, ce n’est pas énorme : 
    Savez vous que le bilan de la BNP dépasse le PIB de la France ?

    Du coup plutôt que nous sauver de la dette, la bonne question à poser ne serait elle pas, Faudra-t-il encore sauver les banques ?



  • bravecounass 22 février 2011 18:42

    Concernant les pays ayant réglé le problème de leur dette, cela prouve assurément que c’est possible moyennant certaines conditions, que l’état du système ne permet peut être plus aujourd’hui : pression sur les ressources stratégiques, guerre latente de relance de la compétitivité, a savoir convergence de la rigueur et dévaluation concomitantes des différentes monnaies (i.e. chute de la consommation), risque élevé d’explosion des diverses bulles immobilières et de la restructuration des dettes publiques des pays les plus critiques, etc... 
    De plus, tous les pays que vous citez sont des pays à faible densité de population. Il n’y a peut être pas de rapport mais je pense personnellement que l’espace et la surface cultivable restent des critères de la plus haute importance.

    Pour l’épargne, je n’avais pas du tout saisi le sens de votre remarque et vous prie de m’en excuser. Je partage bien évidement votre avis mais je pense qu’une petite amputation des avoirs des rentiers ne feraient pas de mal, bien au contraire pour peu qu’elle soit relativement maîtrisée. (soyons clairs, je fait partie de la classe moyenne supérieure).

    Quant à la concurrence entre communes elle existe bien évidemment mais je la pense sans comparaison possible avec celle entre les pays, le simple fait qu’une guerre entre communes et in-envisageable ou que l’accès à l’énergie est le même pour toutes suffit selon moi à invalider toute mise en parallèle.
     


  • bravecounass 22 février 2011 15:43

    @Xa
    Permettez moi de réagir (même si je suis globalement d’accord avec vous) sur l’équilibre budgétaire des états et communes. 

    Vous noterez que les communes sont toutes soumises au même environnement (contexte juridique donc coût du travail etc.. identique) et reçoivent toutes un soutient des instances supérieures (région, état...) pour certains types de travaux contrairement aux états. De plus certaines communes sont fortement endentées, malgré l’obligation d’équilibre.
    Les états par contre, sont en concurrence les uns envers les autres, ne disposent absolument pas du même environnement et offres des conditions de vie (jusqu’à aujourd’hui il semblait que ce soit quand même le but d’un état) très disparates à leurs citoyens.

    De plus, vous remarquerez que pratiquement seuls les paradis fiscaux et les états ayant une balance commerciale excédentaires (parmi lesquels beaucoup d’exportateurs de richesses minières) n’ont pas (ou très peu) de problème de dette publique. Or vous conviendrez aisément que les paradis fiscaux sont délétères, que tout le monde ne peut pas être exportateur net et qu’un pays avec une balance commerciale excédentaire induit au moins un pays déficitaire.

    Quant à votre dernière phrase, je ne vois pas en quoi la suppression de la dette induit la suppression de l’épargne. Les pièces et billets en circulation sont inscrits au passif de la banque centrale et ne sont pas de la dette pour autant. 
    Considérer un dépôt comme une dette de la banque envers le déposant est une vue de l’esprit. On peut tout aussi bien considérer que vous donnez votre argent à la banque en déposant et que celle ci vous permet en échange de disposer de ses avoirs à la hauteur de votre dépot.


  • bravecounass 22 février 2011 14:48

    @lolo
    « les banques jouent à un jeu ou elles ne peuvent pas perdre. »
    Détrompez vous, elles peuvent perdre. Et vous en aurez confirmation très bientôt.
    Soyez sûr que si les banques allemandes et françaises ne posséderaient pas d’obligations grecques, portugaises, irlandaises etc. La résolution de leur dette par l’inflation ne poserai pas tant de problème et que ces états seraient sortis (auraient été boutés hors ?) de la zone Euro qu’ils fragilisent énormément.
    Le pb dans cette histoire, que l’auteur n"évoque qu’a demi-mots c’est que tout ce beau monde est fortement lié par diverses relations d’interdépendance, et que le premier gros domino à tomber (Espagne ?) entraînera beaucoup de monde dans sa chute...
    C’est pour ça que monétiser la dette publique française sur simple décision nationale est une très mauvaise idée, ça fait tjs un point que je partage avec l’auteur.



  • bravecounass 22 février 2011 14:31

    +100
    J’ai exactement la même impression mais n’aurais jamais pu si bien l’exprimer.
    Vous lire est un plaisir :)



  • bravecounass 22 février 2011 11:52

    Je vous concède que mon commentaire (rédigé à la va-vite) n’est pas très clair. De là à l’éluder par un « incompréhensible » ou « inintelligible », il y a de la marge. A moins que vous ne cherchiez à convaincre de votre faiblesse cognitive, auquel cas, vous êtes sur la bonne voie.


    De plus je ne cherche pas forcément à démonter vos arguments (dont certains sont forts censés), je souhaite simplement vous convaincre que vous ne réfléchissez pas dans le bon cadre. Le système est déjà mort, c’est son inertie et les efforts démesurés des gouvernements occidentaux (assujettis aux élites affairistes) pour le conserver en état qui donne l’illusion qu’il perdure encore. 
    Alors certes, nous ne résoudrons pas le pb de la dette avec la planche à billet, mais croyez vous vraiment, sérieusement, qu’il soit encore possible de résorber la dette publique ? sans la restructurer ? Et qu’en est il de la dette privée (banques, ménages, entreprises, assureurs, fond de pensions, etc...).

    Je vais reposer la question que vous n’avez pas compris précédemment : Que devient « l’argent » créé par les banques commerciales pendant sa durée de vie. A votre avis, comment se forme une bulle ? Avez vous une vague idée, sur la totalité des actifs détenus par les différents acteurs économiques, combien ont une valeur réelle bien inférieure à leur estimation ?

    Focaliser le problème sur la dette des états dénote un aveuglement borné.

    De plus, comment dire, votre ardeur à réagir à chaque commentaire et de façon assez passionnée, semble indiquer que loin de vouloir chercher une« vérité » (ou à défaut d’améliorer la perception commune des mécanismes décrits dans votre article) vous souhaitez surtout imposer votre point de vue, et cela n’augure pas d’un débat très constructif...

    Le sujet que vous abordez est loin d’être simple (contrairement à ce que sous-entend votre article et pas mal de commentaires), il suffit pour s’en convaincre de mesurer l’étendue du débat autour de ces questions.

    Comme dit Paul Valéry, Tout ce qui est simple est faux. Tout ce qui est complexe est inutilisable.

    Si votre point de vue avait un tant soit peu d’originalité, je vous conseillerai d’aller poster votre article en l’état sur le blog de Paul Jorion. Le débat (de bien meilleure qualité) y fait rage depuis bien longtemps. Mais vous ne faites hélas que refléter le consensus mou des élites actuelles. Allez néanmoins y respirer un air nouveau, ça vous fera le plus grand bien.


  • bravecounass 22 février 2011 06:33

    Si la logique de l’argumentation est défendable, du moins lorsque on s’inscrit dans la doxa actuelle, l’article transpire la mauvaise foi 

    Par exemple « N’importe quel élève de 1ère ES (et même, si mes souvenirs sont bon, de 2nde avec une initiation à l’économie) le sait. » Vraiment ? depuis combien de temps n’avait vous pas fréquenté de lycéen ?
    ou
    « Ce qu’en général ces vidéos oublient de dire, c’est que lorsque le prêt est remboursé, la monnaie créée est détruite. » Pourtant, moi qui en ai regardé quelques unes, j’ai bien retenu ce point là. 
    Et justement, même en considérant la réversibilité de cette création monétaire, quid des intérêts ? (ce point a déjà été soulevé par vos détracteurs). Et si on cesse de considérer la chose sous un angle purement statique, quid du devenir et de l’utilisation de cet argent (potentiellement multiplié par la titrisation) pendant sa durée de vie, même limitée (effet levier, marchés à termes, dégagement d’intérêts supplémentaires...)
    De plus qu’est ce qui empêche le législateur d’imposer une telle obligation à l’état dans le cas ou ce dernier récupérerait sa souveraineté monétaire (par exemple lorsque un emprunt est souscrit pour la construction d’un ouvrage d’art, imposer la destruction chaque année de la somme correspondant à son amortissement). A votre décharge vous semblez ouvert à cette voie.

    Sinon et c’est là un autre débat, le terme « création monétaire » concernant les banques privées reste discutable car ce qui est créé n’est pas reconnu par tout le monde comme étant de l’argent.

    Au delà de ces pinaillages purement techniques, je trouve assez courageux (je reste gentil) de venir défendre les paradigmes d’un système qui a plus que démontré son absence totale de viabilité (cf. gloc pour une part de l’argumentation). 

    Quant au demi-mesures que vous défendez, je crois que vous sous-estimez grandement l’état de décomposition du système financier (et donc économique) international. Quant au voit le montant des derniers QE américains, pour ne parler que de cela (on pourrait également évoquer le japon, la suisse, la politique monétaire chinoise, etc...) Il est difficile d’envisager de s’en sortir via des mesures orthodoxes. Quant à la tva sociale, je vous rappelle que la tva (impôt sur la consommation), même « sociale » est un des impôts les plus injuste et qu’une des causes profondes de cette crise est le problème de répartition des richesses créées entre travail et capital.


  • bravecounass 27 août 2010 18:01

    La pensée humaniste libérale ....

    « C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles. » - Shakespeare.

    Le pire c’est que malgré la description de l’auteur, j’ai pris la peine de lire ce tissu d’absurdité.

    Bon, ceci dit, ca m’aura au moins permis de trouver une caution à la thèse de Laborit sur la fuite dans l’imaginaire. Un tel déni de réalité laisse cependant pantois, qui sont les fous et qui sont les aveugles... ?



  • bravecounass 13 août 2010 21:11

    américano-judéo mondialo-capitaliste :)

    Bel amalgame.

    Vous me flattez :)

    Mes œillères conditionnent ma vue, soyez en sur. Hélas mon cerveau, et la complexité du monde, ne me permettent pas de l’envisager dans sa totalité, j’ai besoin d’une grille de lecture. Un petit outil conceptuel que je m’efforce d’améliorer tous les jours pour éviter qu’il ne sclérose.
    Je vous la livre dans sa version actuelle, sans réelle volonté de convaincre, peut être juste pour la tester. ;)
    La mienne semble légèrement différente de la votre, il faut croire. J’aurais la prétention de dire plus nuancée.

    Plus sérieusement, vos conspirateurs là, rockefeller & co, de quoi tirent ils leur puissance, leur supériorité si écrasante, qu’a quelques uns ils envisage d’assujettir le monde ?

    de l’argent ?

    Qu’est ce que l’argent ?

    Un construit. Une représentation de la richesse «  »réelle«  », sensé en faciliter l’échange et la création. l’argent n’a de valeurs que ce qu’on lui accorde. Avant la révolution c’était le droit « divin » qui assurait la dominance des élites, qui n’avait de valeur, que la crédulité de leur vassaux. Finalement peu de choses changent...

    Pensez vous vraiment que la crise actuelle soit sciemment déclenchée et manipulée, contrôlée dans le but de vous enfermer dans une cage ou vous travaillerez à jamais pour le bénéfice d’une élite ? N’était-ce pas déjà le cas ? La théorie du choc ? Que n’ont pas vos riches qu’il leur faille encore conquérir ?

    Les hommes ont tjs tenté de mettre une « conscience » derrière les choses qu’ils ne comprenaient pas depuis les dieux jusqu’au gène égoïste. Mais la mécanique du monde et des système ne nécessite pas de conscience, elle se suffit parfaitement à elle même. Peut être êtes vous simplement trop prétentieux pour admettre n’être qu’un atome de métal dans un rouage qui vous dépasse, qu’il vous faille vous construire un ennemi doué de volonté qui s’oppose à votre projection du monde.

    Mais si vous n’êtes « qu’un » atome vous en êtes toujours un. Pas d’atome, pas de rouage, un rouage en moins, pas de transmissions, pas de machine, il suffit parfois de peu.

    Bonne soirée.



  • bravecounass 13 août 2010 18:26

    Il y a une nette différence entre être conscient de la dominance des élites établies et leur volonté de conserver cet état de fait et croire dur comme fer à l’existence d’une ambition unique de contrôle du monde par un groupuscule regroupant ces mêmes élites (même si je n’exclue pas absolument l’existence de quelques groupes d’illuminés imbus de leur pouvoir).

    L’élite c’est aussi vous, nous sommes tous bourgeois et citoyen (le citoyen et le bourgeois chez Hegel), nous avons tous nos petits avantages que nous aimerions conserver et sommes prêt à défendre, même en dépit du bon sens (vous avez un Ipad, un smartphone, une télé, une voiture ? vous mangez plus d’ 1/2 Kg de viande par semaine, vous mettez la clim ? etc... ).
    Certains ont plus d’avantages et de pouvoir que d’autres d’accord, mais les groupes d’intérêts sont extrêmement nombreux et différents (pour les plus gros / identifiables : zones économiques, états, multinationales, régions, ONG, ethnies, groupes religieux plus ou moins fondamentalistes, organismes politiques, etc..). C’est cette complexité qui fait que le système échappe à toute appréhension globale et rend extrêmement difficile toute tentative de ré-orientation ou de régulation.
    De toute façon, je pense comme je l’ai dit plus haut que la « meilleure » (et la moins probable) issue à la situation actuelle est bien une action commune (si le mot gouvernance vous gêne) à l’échelle globale, du moins sur certains secteurs critiques (finance, énergie, écologie). Ce « gouvernement mondial » sera soit une souveraineté des « banksters » comme cité plus haut, soit celle de la majorité (c’est qui/quoi au fait la majorité ? êtes vous surs d’en être représentatifs ?).
    Ceci dépend uniquement de nous.

    Je pense qu’il est dommage d’exclure la possibilité d’une action commune et synchronisée parce qu’elle risque d’être récupérée par une minorité à son avantage. Le risque existe TOUJOURS. Je vous renvoie à la révolution française ou le pouvoir à été retirée à une aristocratie pour échoir à la bourgeoisie (avec l’aide du peuple). Cependant il y eu, à ce moment là, des hommes (Robespierre par exemple), qui se sont battus et qui on permis au « peuple » ie. à l’intérêt commun de faire valoir son droit. Bref même si un système de dominance a été remplacé par un autre, la situation globale s’est quand même considérablement améliorée.

    De plus, je ne suis pas sur que nous soyons tous des loups, peut être la plupart préfèrent porter un collier et manger à leur faim plutôt que de crever, libres, dans la forêt. La longueur de la chaine et la main qui la tient ont leur importance, je vous l’accorde.

    Bref pour ceux qui souhaitent participer à un débat plus « ouvert » que celui-ci (conspiration ou non) je vous conseille fortement le blog de Paul Jorion http://www.pauljorion.com/blog/.



  • bravecounass 13 août 2010 16:30

    Moueh,

    Article d’assez piètre qualité qui flirte avec la théorie du complot et le négationnisme climatique. De toute façon, on ne résoudra la crise (si on la résous) que par 2 voies contradictoires :

    - Une régulation mondiale des flux financiers et une taxation forte des ressources planétaires non renouvelables, ce qui passe obligatoirement par une « gouvernance » à échelle mondiale (ou du moins une synchronisation, mais c’est bien plus difficile) et l’émission d’une monnaie de référence : ce qu’est exactement ce que présente et critique l’article. (Ce qui n’exclue en rien la pertinence d’un questionnement sur la souveraineté de cette gouvernance.)

    - Une repli massif vers le local, c’est à dire une fragmentation du monde où les nations retrouveraient le 1er plan, c’est à dire un appauvrissement massif et une montée certaine des nationalismes avec un risque fachisant et totalitaire fort. (n’oublions pas que la CEE a été créé dans le but d’éviter les conditions ayant mené à WW2, une telle solution passe évidemment par l’éclatement de l’UE qui ne serais pas sans conséquences).

    Ma préférence va personnellement à la 1ère solution, et même si le FMI n’a pas fait les preuves de son humanisme, c’est probablement l’organisme le plus approprié actuellement pour la mise en place d’une régulation commune efficace. Plutôt que critiquer son action essayons de prendre le train en marche et d’influer sur l’orientation de ce truc tentaculaire. Le fait que sa politique actuelle reflète le credo libéraliste en vogue ne signifie pas qu’il en sera tjs ainsi. Le prochain patron pourrais fort bien être un chinois, qui, n’en déplaise à certains, sont à peu près les seuls à faire preuve de maturité dans la gestion de la crise.

    De toute façon, de nombreux pays en lutte contre l’« impérialisme » occidental n’accepteront pas d’abandonner leur souveraineté au profit du FMI, du moins sans contrepartie. Cf. l’initiative de banque centrale d’Amérique latine « sud » en cours de pourparlers pour être étendue à l’Afrique.

    Il faut arrêter avec la théorie du complot des bilderbergers et autres. Inutile de vouloir trouver des boucs émissaires, nous sommes suffisamment cons pour foncer dans le mur tout seuls, le système à simplement acquis une cinétique suffisante pour se nourrir de son propre fonctionnement.
    Il y a bien évidemment une « caste » de dominant/possédant qui n’a d’autre but que de conserver sa dominance, mais très peu sont assez cons pour mettre le feu à leur propre maison. Ils sont justes trop aveuglés par leur idéologie pour la remettre en question. Il est stupide de penser q’une poignée d’hommes synchronisés puissent contrôler l’ensemble du système ; il y a bien trop de paramètres et trop peu sont maitrisables.
    Nous sommes peut être des moutons mais il n’y a pas de bergers, juste d’autres moutons en tête du troupeau. Et contrairement à ce que vous semblez tous penser ici, chaque mouton poursuit des intérêts qui lui sont propres, même si une socio-culture commune les rends plus ou moins convergents. Si suffisamment de moutons changent de perspective, l’orientation du troupeau suivra peut être, en totalité ou en partie, et évitera peut être la falaise.





  • bravecounass 8 mars 2010 13:54

    Vos interventions n’apportent rien au débat ; internet a vu la création d’un mot pour l’occasion : le troll. Ne m’en voulez pas si je ne prend pas le temps de polémiquer, je ne suis malheureusement pas payé pour ca.



  • bravecounass 8 mars 2010 12:47

    Au vu de l’emploi que vous faîtes du terme utopie, je préfèrerai personnellement le terme ’enjeu de civilisation’.
    Nul besoin que l’objectif soit utopique, il suffit qu’il soit partagé par une grande majorité.
    Le vrai problème du système actuel, c’est l’atomisation de la société en entités soi-disant indépendantes. Cf. Danvlh, « le ’bonheur’ après lequel vous semblez tant courir, n’est tout simplement pas le même pour tout le monde. »
    Or, nous vivons dans le même monde et sommes tous inter-dépendants, d’autant plus à l’ère de la mondialisation, notre bonheur dépend donc directement de celui des autres. Une civilisation perdure grâce à un état d’équilibre, au même titre que la biosphère (dont nous commencons à peine à appréhender la complexité).
    Lorsque chacun réalisera qu’il est dans le même bateau que l’ensemble de ses semblables, l’objectif commun s’imposera de lui même : maintenir le bateau à flot ; et cela n’as rien d’utopique, du moins je l’espère. Mais je suis d’accord avec vous sur un point, la poursuite de cet objectif commun, ensemble, devrait nous permettre de sortir de la morosité et du fatalisme qui domine nos sociétés occidentales.



  • bravecounass 4 août 2009 10:53

    Au vu de certaines réactions, il n’y a pas que les italiens qui glissent vers le fascisme. Les périodes de crises ont toujours favorisé le repli identitaire, il est assez hallucinant de voir que ce sont les gens sensés être les plus éduqués, une certaine ’élite’, qui se précipitent vers un nationalisme fanatique. Et dire que la plupart se qualifient de ’libéraux". La seule chose à laquelle ils sont ouverts, c’est l’argent.
    Les Bois-Guibert et autre petit bourgeois bien pensants sont à vous dégouter d’être français. Voilà qui donne envie de s’investir dans ce beau pays, qu’on qualifie encore de celui des ’droits de l’homme’.
    Je ne sais pas ce qui reste de l’humain dans ce monde mais de toute évidence, ce n’est pas ici qu’il faut le chercher.