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Les commentaires de Amada



  • Amada 25 avril 2009 12:02

    Bonjour,

    merci pour cette information et les calculs que vous y joignez ! C’est effectivement d’autant plus scandaleux que les hotlines et autres plates-formes se multiplient et qu’à force on ne sait plus trop ce que l’on paye, qu’on s’y habitue etc.
    Et, le téléphone du Pôle emploi est payant... Non ?
    Je mets votre article en lien sur mon site.
    Très cordialement
    Amada


  • Amada 25 avril 2009 11:55

    Bonjour monsieur Cabanel,


    La magie de l’écriture ! J’aime beaucoup tout ce qui la rappelle. 
    Merci
    Amada



  • Amada 21 avril 2009 09:14

    Bonjour Blé,

    merci pour votre commentaire.
    Je suis d’accord avec vous. Nous avons quitté les formes traditionnelle de solidarité.
    Et nous devons « inventer » d’autres formes de relations. Non ?
    Cordialement
    Amada


  • Amada 16 avril 2009 20:32

    Bonsoir Vienzy,


    On a pas mal repris, il est vrai, au niveau institutionnel, le modèle de l’église catholique.
    Cela dit, les paroles du Christ comme « aime ton prochain comme toi même » ou « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » vont dans un tout autre sens.
    Effectivement, tout est question de nuances.
    Merci pour cet échange.
    Cordialement
    Amada.


  • Amada 16 avril 2009 20:26

    Bonsoir Eloi,


    Merci pour votre belle démonstration.
    TOUT A FAIT d’ACCORD ! La confiance ! Oui ! Qui implique la réciprocité et la génère.
    Mais il est vrai que le « je-m’en-foutisme » et les dysfonctionnements répétitifs qui obligent à faire
    et refaire des RAR n’y poussent pas...
    Mais plus nous nous y mettrons, mieux ça ira, c’est certain.
    Cordialement
    Amada


  • Amada 16 avril 2009 11:07

    Bonjour Vienzy,

    merci de votre attention et de vos critiques.
    La « culture » et ses racines n’étaient effectivement pas le sujet de cet article.
    Pas plus d’ailleurs que la définition de l’être humain comme « prédateur social », vision hobbesienne du « tous contre tous », à laquelle on peut opposer celle d’Aristote, « animal politique », et bien d’autres.
    Quant à la culture, je suis d’accord, son importance est capitale. Mais quelle est elle aujourd’hui ?
    Cordialement
    Amada



  • Amada 16 avril 2009 10:46

    Bonjour Henri François

    merci pour votre commentaire et vos remarques.
    L’anarchie telle que vous la définissez est effectivement une utopie.
    Surtout à l’échelle actuelle des peuples.
    Même la démocratie, selon Rousseau ne peut s’exercer véritablement qu’à
    petite échelle. Encore faut-il la mettre en œuvre.
    Cordialement
    Amada


  • Amada 16 avril 2009 01:27

    Bonsoir à nouveau Gul


    les raisons de cet individualisme « concurrentiel » comme vous dîtes si bien sont complexes.
    R. Castels nous a offert une étude socio-historique très profonde à cet égard (Les métamorphoses de la question sociale : une chronique du salariat).
    Nous avons quitté les solidarités traditionnelles (famille, village, appartenance de métier etc), ces types de solidarités que certaines campagnes ont conservé (je viens d’y goûter en Auvergne), et que vous rappelez. (Mais outre que ceci se joue à petite échelle — cas aussi des tribus amérindiennes — c’est souvent aussi, dans une dimension de relative autarcie, ce qui n’est plus le cas en France pour la plupart des gens.)
    Je reprends, nous avons donc quitté ces solidarités traditionnelles et nous les avons transférées sur l’Etat (sécu, retraite, assurance chômage) ce qui a permis aux individus de se libérer des emprises familiales, locales etc.
    Ceci s’est fait par « le haut », par l’Etat et ses hiérarchies. Cette « nouvelle solidarité » est sans visage, froide et se présente verticalement (de haut en bas, donc, alors qu’il s’agit d’un transfert des solidarités horizontales traditionnelles). En même temps elle est très protectrice puisqu’il s’agit de droits sociaux indépendants du bon vouloir de telle ou telle personne (la famille, le village etc.)
    En même temps, le salariat a pris le pas sur les autres formes de travail. Or qui dit salariat, dit aussi hiérarchie, donc verticalité. 
    Etc.
    Aujourd’hui, comme d’ailleurs le souligne Castels, ce système a du mal à « tenir ». 
    Or depuis une cinquantaine d’années, grâce à ce système protecteur nous avons « oublié » que 
    la vie, par définition, est précaire... Et que donc, la solidarité est l’intérêt de tous.
    Je crois que l’heure est venue de ré-inventer le lien social, à partir de l’indépendance individuelle acquise à partir de ces évolutions.
    Il est tard, je vais m’arrêter là.(Je tenais à le faire, ma connexion internet va être interrompue demain...)
    En tout cas, merci pour cet échange.
    Cordialement
    Amada


  • Amada 16 avril 2009 00:54

    Bonsoir Herbe,

    merci pour le souci de courtoisie !
    Et, sur le fond, bien d’accord : on pourrait, pour faire mode, appeler cela la « culture de la relation durable » !
    Cordialement
    Amada


  • Amada 16 avril 2009 00:52

    A Kalki, (pardon, je ne suis pas arrivée à placer le commentaire où il aurait fallu.)


    Bonsoir,
    ce que vous dîtes sur ce type de violence me fait penser au texte de A. de Tocqueville dans le tome 2, de « De la démocratie en Amérique » : « un immense pouvoir tutélaire » qui place au dessus de tous comme un parent sur des enfants...
    (Si cela vous intéresse, j’ai mis l’extrait sur mon blog : le blog d’Amada)
    Cordialement 
    Amada


  • Amada 15 avril 2009 22:46

    Radix,


    Je suis tout à fait d’accord : la solidarité entre prisonniers ne justifie pas le rôle du maton !
    Et la part d’humanité est plus réductible en période entre-deux que dans les pires circonstances.
    En tout cas, dans la mesure du possible je la soutiendrai toujours, ce qui n’est pas toujours facile. Mais du moins est-ce une difficulté qui a du sens.
    Et merci encore Radix !

    Amada



  • Amada 15 avril 2009 22:11

    Radix,


    Si je comprends bien, le pourquoi du « s’offusquer d’acclamer amitié et réciprocité » c’est que ça masque l’incompétence des gens (au-dessus je suppose) et bénéficie « en douce » à l’entreprise.
    Je comprends.

    Mais, pour ma part, je suis pragmatique. Si ça rend mon quotidien plus vivable, je préfère, c’est tout. Et je trouve que, oui, vous pouvez humainement être satisfait d’avoir aidé votre collègue. En tout cas, moi, ce qui « humanise » me fait du bien.

    Que la hiérarchie en tire tout le bénéfice c’est injuste et fort râlant. Mais en ce qui me concerne, je n’ai pas envie que les loups qui nous pompent me privent aussi de mon humanité. Je n’ai pas du tout envie de leur faire ce plaisir et leur laisser ainsi gagner du terrain. 
    Cela n’oblitère pas le reste (et le met d’autant plus en valeur par contraste).
    Cela ne remets pas du tout en question l’incompétence des gens. On peut aussi se rassembler pour la montrer. Je dis bien « montrer », qui implique plus de ruse que « dénoncer ». (Pour ce qui est de la « clandestinité » je vous ai répondu, je crois qu’on est d’accord).

    Cela dit, je ne souhaite pas polémiquer, Radix. Le « monde de l’entreprise » est trop vaste.
    Essayant de mon mieux de conserver mon humanité, je ne peux qu’honorer ceux qui se battent pour la conserver, ainsi que vous en avez témoigné. Si cela vous a agacé, j’en suis désolée. Ce n’était pas le but.
    En tout cas, merci pour cet échange, pour votre attention, votre intérêt et le titre du livre.
    Cordialement
    Amada



  • Amada 15 avril 2009 21:08

    Bonsoir Radix,


    Vous croyez vraiment ce que vous dîtes ?
    Que seule une « secte » ou un « universitaire » peut constater qu’il est plus agréable de travailler en faisant équipe, avec amitié et réciprocité ?

    Si votre travail vous soule et que vous pouvez vous payer le luxe de ne pas travailler, c’est très bien. Mais si vous ne pouvez pas, j’insiste, n’est-il pas plus agréable de travailler dans une bonne ambiance, à défaut de la créer ?

    Cela dit, je ne suis ni une « secte » (ni membre de), ni un « universitaire ». Mais quelqu’un qui pense, oui. Et quelqu’un de pragmatique. 
    Constater que les mots « amitié » et « réciprocité » peuvent à ce point offusquer m’intéresse aussi.
    Si vous le pensez vraiment, peut-être pourriez-vous me dire pourquoi ?
    Cordialement
    Amada


  • Amada 15 avril 2009 20:45

    Merci radix pour cet info,

    je vais voir si je trouve ce livre.
    Vous avez aussi, dans un autre domaine (en partie le mien)
    « Les prolos de la culture » qui fait suite à un texte datant de plusieurs années
    intitulé à l’époque « Les intellos précaires » (ce qui était plus « doux »).
    Ce qui, d’une certaine manière est « consolant » c’est que la crise va « obliger » à réviser
    nos pratiques. Décourager les employés n’est bon pour aucune boîte !
    Cordialement
    Amada


  • Amada 15 avril 2009 20:35

    Encore Bonsoir Radix,


    Et bien oui, vous l’avez aidé par amitié et réciprocité ! N’est-ce pas plus agréable, plus efficace,
    plus enthousiasmant de travailler ainsi, que la boîte vous soucie ou pas ?
    Cordialement
    Amada


  • Amada 15 avril 2009 20:33

    Re-bonsoir Radix,


    je sais et c’est d’autant plus terrifiant que c’est une tendance « lourde » qui, de plus, est en train de détruire bien des savoir-faire.
    Il existe un petit film très pédagogique, l’Argent-dette de Paul Grignon qui « résume » si l’on peut dire, en une petite heure, la racine de ce marasme. (Si vous ne le trouvez pas, j’ai mis en lien sur la page d’accueil de mon site : le blog d’Amada)
    Cordialement
    Amada


  • Amada 15 avril 2009 20:06

    Bonsoir Radix,


    merci pour votre témoignage.
    Et vous avez raison sans esprit d’équipe, rien ne peut fonctionner. 
    Je ne comprends pas pourquoi vous dîtes que c’est du pipeau, vu que, d’après
    ce que vous racontez, vous et votre collègue avez établi une relation « horizontale »
    justement !
    Que, maintenant, le degré hiérarchique juste au-dessus soit moins mature que vous
    et joue la guéguerre, et bien, oui, je suis d’accord, là, la « responsabilité » partagée« n’est pas exercée. C’est plus que triste : décourageant et délétère.
    (Et aussi la »clandestinité" pour raisons comptables...)

    Cordialement
    Amada




  • Amada 15 avril 2009 20:00

    Bonsoir Herbe,


    merci pour votre contribution.
    La question de l’autonomie économique est très importante, c’est vrai. Surtout quand la culture « horizontale » fait cruellement défaut. Le problème actuel des loyers et du prix des logements participe à la « dépendance réciproque » de couples qui ne s’entendent plus...

    Cordialement
    Amada


  • Amada 15 avril 2009 18:51

    Bonsoir Papybom


    merci pour vos compliments.
    C’est vrai, la violence qui en a envie, si on peut (ou espère) s’en passer ?
    C’est actuellement une question que je trouve très délicate. Car d’un côté, j’espère
    toujours qu’il y a mieux à faire, de l’autre à voir l’impuissance de nos sociétés civiles face aux
    dislocations en cours, il m’arrive de penser que le filet d’air va d’un coup se fermer sans qu’on l’aie vu venir... Ou plutôt en n’en croyant ni nos yeux ni nos oreilles. A moins que ce soit une crainte infondée. A moins que cette dislocation ait pour sens une nécessaire refondation...
    Cordialement
    Amada


  • Amada 15 avril 2009 16:31

    Merci Kalki et Jean Paul pour vos commentaires.


    Je sais bien Kalki que la démocratie implique un véritable « travail » relationnel et social, l’élaboration de règles communes etc ; Je n’ai jamais dit que c’était facile. Est-ce d’ailleurs pour cela que la « servitude volontaire » continue à avoir tant de succès ?

    Oui, Jean-Paul, mais désigner bourgeoisie et fonctionnaires comme boucs émissaires nous refait tomber dans le même travers de division. Quant au pays de donneurs de leçons, et bien oui,
    mais sur quelle base ? Souvent des idées du passé, non ?

    Merci encore.
    Cordialement
    Amada