C’est une chose curieuse, la façon dont les libéraux vont systématiquement expliquer la légitimité du capitalisme prédateur qui se gave en détournant la richesse produite par la force de travail au nom des intérêts et des dividendes.
L’inflation (entre autre) serait donc la démonstration évidente, la preuve par trois, un calcul élémentaire qui permet de renvoyer dans les cordes les vilains bolchéviques qui haïssent les patrons ?
Soit. J’en prend acte.
Dans le même temps, vous seriez bien aimable dans ce cas de nous expliquer pourquoi malgré toutes ces cause évidentes d’augmentations des revenus du capital, ceux du travail n’ont pas bougé d’un iota ?
Parce que si vous êtes un si grand mathématicien, vous ne manquerez pas de constater qu’un raisonnement sur les volumes est un raisonnement inutile et que pour être pertinent il faut raisonner sur des proportions, en particulier quand on parle de taux de croissance comparés.
Et donc si les revenus du capital n’ont pas progressé, ceux du travail ont bien régressé.
Dés lors, le rapport entre les revenus du capital et ceux du travail a bien évolué en faveur du capital, contrairement à ce que vous essayer de faire avaler aux gens que vous prenez de haut avec le mépris naturel de celui qui pense détenir une forme de vérité révélé. Parce que ne nous mentons pas, le libéralisme économique n’est rien de plus qu’une religion, une dangereuse secte.
@Croa : Ce qui vous sauve, c’est que sous couvert d’anonymat vous pouvez raconter toutes les conneries qui vous passe par la tête.
Dire que le programme du FDG mise à fond sur la croissance c’est ne pas savoir de quoi on parle. Le FDG est décroissant et propose un politique de la demande et des besoins part une planification écologique des méthodes de production.
C’est un des pilliers du programme avec le volet social et celui sur la VIème république.
Mélenchon au second tour ou petit week end dans la nature loin du monde et retour dans la rue.
C’est tout à fait fascinant de constater combien les cyniques sont convaincus d’être des réalistes.
Mais la réalité humaine est une question de point de vue, et le bonheur, chacun le trouve où cela lui convient. Ca ne s’impose pas, mais ça se partage.
Le bonheur ça ne s’attrape pas rigolo, ce n’est pas une maladie.
Le bonheur ça se fabrique au quotidien.
Très bien, vous êtes un « gentil » du PS, de ceux qui se font balader par les cadors de la tête.
Je suis un peu remonté, mais le mépris de ceux qui se prétendent des alliés mais qui nous crachent dessus me tue.
Peut-on être surpris de lire un article dans lequel un élu PS récupère sans aucune vergogne le mouvement pour la VIème république.
Citoyen engagé, vous êtes bien mal informé.
La loi de 1973 a été abbrogée en 1993 des suites de la mise en oeuvre de l’article 104 du traité de Maastricht et aujourd’hui de l’article 123 du traité de Lisbonne.
Par ailleur, la loi de 73 n’interdisait pas à l’état de se financer auprés de la banque de France, elle concernait uniquement l’escompte. Le choix d’emprunter exclusivement sur les marchés privés jusqu’en 1993 relève uniquement d’un choix gouvernemental et pas du tout legislatif.
Bref, Marine le pen ne fait que récupérer des clichés à droite et à gauche pour se construire un programme en kit, dénué de toute conviction, uniquement pour récupérer les gens qui sont soit en colère, soit en détresse. C’est pathétique.
Bonjour,
L’envie me prend de répondre à l’amusant commentaire de Murashi en apportant un argument fort simple et que je ne vois jamais utilisé.
Alors c’est simple, on emprunte sur les marchés privés et en échange, on paie des intérêts calculés sur la base de notre capacité à bien gérer notre budget. Je passerais sur l’idée grotesque qui consiste à penser que les marchés sont plus soucieux de la gestion des états que de leurs propres revenus. Aujourd’hui, avec les CDS, il y a plus à gagner à prêter à un mauvais gestionnaire qu’à un bon. Bref.
Donc ce fameux argument de l’inflation, que l’apprenti libéral fini toujours par invoquer tel que l’on invoque le destin quand on n’a plus d’arguments. La démarche qui consiste à forcer un état à se financer sur les marchés privés serait vertueuse car elle limiterait l’inflation ?
Soit, voyons ce qu’il en est.
En 1973, la dette de la France était de 300MDS de francs, soit, grosso modo, 50MDS d’€.
En 2012, soit 40 ans plus tard, cette dette sera de 1800MDS d’€.
Au total, nous avons déjà payé 1400MDS d’euros (financés par la dette bien sur).
Je ne reviendrais pas sur le principe de l’argent-dette qui fait que l’emprunt est devenu le seul moyen de créer de la monnaie, mais vous comprenez bien qu’un tel système ne peut que faire grossir la dette.
Si nous nous projetons dans un monde imaginaire ou la loi de 73, l’article 104 de Maastricht et le 123 de Lisbonne n’ont jamais existé, nous aurions continué de créer la monnaie nécessaire au financement des déficits publics. Notez que depuis qu’on paie autour de 40MDS d’euro d’intérêts par mois, il faut parler du déficit structurel et pas du déficit brut. Mais ça ne fait aucun différence car la charge de la dette s’additionnant au déficit structurel, il faut emprunter plus pour rembourser toujours plus (ça pourrait être une formule à Sarko ça).
Donc, dans ce monde imaginaire et avec un calcul simplifié, 1800 - 1400 = 400 MDS
et 400 - 50 = 350 MDS.
Ce qui nous amène au constat que la dette réelle relevant du financement des déficits budgétaires est seulement de 350MDS d’euro.
Par la méthode de la monétisation simple, on aurait créé 350MDS d’euro de plus. Sur 40 ans et rapporté au PIB de la France c’est ridicule, moins de 1% d’inflation de la masse monétaire quand la BCE se bat actuellement pour la maintenir à 2%.
Or, avec l’incroyable système que nous ont pondu les néolibéraux, rien que pour la France, la masse monétaire a augmenté de 1400MDS d’euro de plus (puisque rappelez vous que la dette c’est de la monnaie.)
Donc sous prétexte de limiter l’inflation, on a créé un monstre qui la fait exploser.
La question est pourquoi ?
Pourquoi d’un coté nous dit-on qu’il ne faut pas d’inflation ? bouuhhh ! C’est mal !
Et de l’autre on entretien un système qui se nourrit de l’inflation.
Et bien tout simplement parce qu’en générant de l’inflation et en prétendant lutter contre, on a l’excuse toute trouvée pour agir sur l’autre levier de l’inflation : le coût du travail. Ou, devrais-je dire : le prix du travail.
Lutte contre l’inflation = chômage = concurrence sur le marché du travail = salaires tirés vers le bas = plus de profit pour les charognards.
Voila, je vais en rester là parce que c’est déjà pas mal.
Bises à tous.
Ok, argumentons donc pour expliquer que cet article est mensonger et emblèmatique de ces écolo (louable pensée) qui s’excitent tellement sur la condition animale qu’ils ne voient plus le monde telle qu’il est en réalité.
Votre combat est admirable cher ami.
Permettez moi donc de clarifier ce pan de la réalité que vous ignorez.
A aucun moment JL Mélenchon n’a écarté la question de la souffrance animale. Il s’est seulement contenté de dénoncer que cette question était utilisée (récupérée) pour faire le buzz et détourner l’attention de l’opinion publique de problèmes plus fondamentaux. Le discours de Le Pen est totalement démagogique. Elle se moque totalement de la condition animale et Mélenchon le démontre en soulignant qu’elle est favorable à la peine de mort.
Or figurez vous que JLM serait certainement intéressé par un débat sur la condition des animaux dans les abbatoir, mais il est absolument naturel qu’il dénonce cette récupération démagogique et s’y oppose.
Si vous êtiez réellement un amoureux des animaux, vous aussi dénonceriez cette abjecte récupération et appelleriez à un débat sain en dehors de toutes considérations électorales.
Reprenez-donc vos esprits et concidérez sérieusement ou se trouve les intérêts que vous défendez : du coté des gens qui mentent et vous disent ce que vous voulez entendre quand c’est totalement en contradiction avec le reste de leur discour ?
Cette démonstration ne s’applique qu’au seul cas des citoyens qui renoncent à voter pour Mélenchon par peur de ne pas voir un candidat de gauche au second tour.
Il y a donc une bipolarisation.
Il est évident que si une de ces personne change d’avis et renonce à voter Hollande, ce n’est pas pour aller voter Joly ou Bayrou.
La démonstration est donc tout à fait efficace.
E&R prétend mélanger les couleurs politique (droite, gauche, nationnaliste, humanistes...)
Moi à chaque fois que j’ai essayé de le faire avec de la peinture, je vous laisse immaginer la couleur que j’ai obtenu.
Quand ils seront capable de pondre autre chose que des calomnies merdiques, on s’interressera peut-être à ce bubon purulent de l’extrême droite sur le web.
C’est problèmes existent depuis la naissance d’internet et existerons toujours.Brandir des clichés du style « on est suffisament intelligent pour c’est faire un peu d’obscurantisme ».
D’ailleurs pour la plupart, ils ne sont pas dus à la technique ou à la méthode employée, mais à la nature même du réseau.
La démocratie est déjà suffisament moribonde dans notre pays pour ne pas l’achever à coup de vote électroniques piratables.
Spoofing d’ip, piratage de paquets, attaques DoS pour empecher les gens de voter...
Sans compter que c’est remettre entre les mains d’une poignée de personnes (les admin des serveurs) une puissance énorme.
Peur du bruit moi ? C’est à mourir de rire.
Essayez juste faire un effort pour me lire correctement et comprendre ce que je vous explique.
Certains pensent que Hollande et Mélenchon sont interchangeables, comme d’autres croient que Le Pen est Sarkozy c’est la même veine.
Bien entendu, les uns comme les autres sont des idiots.
Non, ce n’est nullement un argument.
Tout au plus une image, une forme de communication comme une autre pour exprimer une idée.
Pour faire passer le message que l’argument du français de souche ne repose sur rien. Il n’y a pas de français de souche, c’est un fantasme. Et les rares fois ou j’en vois se risquer à le définir, ça fini toujours par être un concept défini en contraste d’une autre catégorie, et le plus souvent, les arabes ou les musulmans.
Oui bien sur, c’est irréfutable.
Sauf que votre postulat de base est totalement faux.
Le concept de français de souche sent un peu le moisi, comme le fond d’une souche.
La seule communauté qui rassemble réellement c’est la communauté de droit qui encadre le mélange culturel : La république.
Le MES depuis un an ?
Il y a un an ce n’était même pas un embryon de projet. Tout au plus une idée que l’on abordait au milieu d’un tas d’autres tout aussi inaudibles telle que les euro-bonds.
Le MES en l’état actuel, lié juridiquement à un traité félon qui supprime la souveraineté budgetaire n’est formalisé que depuis 2-3 mois, et depuis, Mélenchon le dénonce.
En outre, vous voyez la situation depuis votre position facile de citoyen Lambda. Quand on est parlementaire et qu’en outre on a des véléités électorales, on choisit stratégiquement les moments ou l’on prend position pour économiser son énergie et maximiser son effet de parole. Hurler dans le désert n’a jamais fait avancer les choses.
Et puis, il y a déjà un Nigel Farage avec son style inimitable. Inutile d’en faire un second. Cela ne signifie pas qu’il est le seul à lutter. C’est juste lui qui fait le plus de bruit.
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