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Les commentaires de trevize



  • trevize trevize 17 janvier 2015 17:39

    Très bonne idée. Je retiens :

    • pas de morale, pas d’éducation civique
    • pas de noms propres, pas de dates (peut-être un autre livre en parallèle qd même)
    • Faire participer toutes les religions + libres penseurs + FM (+autres peut-être ?)

    par contre pour la note 1 concernant le plan d’apprentissage année par année, je trouve ça un peu trop rigide et vieille école. Disons qu’on peut se donner ce plan comme un minimum, mais il faut absolument laisser la possibilité aux enfants qui ont déjà intégré les notions de l’année, d’étudier celles des années suivantes ; surtout ne laisser stagner personne.
    On n’est pas tous égaux, il faut laisser personne derrière, mais ce n’est pas mieux de laisser les enfants s’ennuyer, de les retenir sous prétexte qu’ils n’ont pas l’âge. ça revient déjà à les coller dans un moule.

    Certains enfants de 12 ans sont plus matures que certains adultes à 70 ans. Il serait temps qu’on s’en aperçoive. Enfant, adulte, ce n’est pas une question du nombre d’années qu’on a passées ici-bas.



  • trevize trevize 16 janvier 2015 21:34

    Merci pour votre commentaire, extrêmement intéressant.

    Ce texte est bel et bien superficiel de bout en bout, parce que j’ai bâclé le travail en urgence. Je suis comme le lapin blanc d’Alice : horriblement en en retard.

    Héritage ou volonté active de la nature, dans tous les cas, ça nous est imposé et on le perpétue. Je voulais juste bien mettre en évidence que le clivage esclave/maitre prolétaire/bourgeois, c’est une transposition du dominant/dominé qu’on trouve chez pratiquement tous les animaux ayant une structure sociale. Ni plus ni moins. Et on sait tous qu’on peut aller contre les règles de la nature. Elle n’a rien fait pour qu’on sache voler par nos propres moyens, et pourtant maintenant on sait voler ; les exemples ne manquent pas.

    Et puisqu’on peut aller contre ses règles, ou du moins les contourner (on vole, mais on n’a pas d’ailes comme les oiseaux), on peut très bien contourner le clivage dominant/dominé.
    Mais pour ça, il faut bien comprendre les raisons de ce clivage, pourquoi la nature nous pousse à faire ça. C’est notre échec à comprendre cela qui fait que toutes nos tentatives de le dépasser se soldent par des échecs. Parce qu’on attend toujours le dernier moment pour régler le problème, on le fait de manière réflexe, instinctive, chaotique, sans trop savoir comment ni pourquoi.
    Aussi parce qu’on confond trop égalité et uniformité. La nature a bel et bien horreur de l’uniformité.
     
    Il faut qu’on parvienne à être égaux sans être uniformes. Il faut qu’on soit alternativement dominants et dominés. De cette façon, on devient égaux sans être uniforme, stables sans être figés. On dirige le changement au lieu de le subir.

    Aux USA, ils sont en train de commencer à comprendre ça. Pas mal de start-up de l’internet sont en train de se créer, avec des structures en binômes : deux développeurs, un qui travaille, l’autre qui observe, pose des questions et fait des remarques sur le travail de l’autre « tiens, j’aurais plutôt fait comme ça, pourquoi tu fais comme ci ? » puis, ils échangent régulièrement leurs rôles.

    Alors qu’en donnant une place à chacun, et en leur demandant de la tenir, on fige la société, on s’endort, les personnes deviennent secondaires pendant que la structure de la société prend le dessus, occupe le devant de la scène inexorablement. Il ne reste plus qu’elle, elle n’évolue plus : elle devient uniforme. Comme la nature n’aime pas l’uniformité, elle finit par tout chambouler : révolution, et on recommence.

    "Le coeur prête aussi à débat : est-ce vraiment la destinée de l’humanité que d’être sous l’égide du travail ? C’est quoi au fond le désir humain, que veut-on ? Produire des choses, en consommer d’autres ?« 

    ça c’est central !! Je sais pas trop ce qu’on veut, mais tout ce qu’on peut faire, tout ce qu’on fait, c’est consommer et produire. Quand on produit, on ne crée rien : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Travailler, c’est transformer ce qu’on a consommé, et le fruit de cette transformation, c’est notre production.

    On nous a tellement gavés, on a voulu faire de nous des consommateurs, à tel point qu’on a oublié qu’on est aussi des producteurs. Et du coup, nous n’avons plus conscience de ce qu’on produit, et quand on ne prête plus attention à son travail, on finit par ne plus produire que de la merde. Et c’est un déluge de merde qui nous submerge aujourd’hui.

     »charlitanisme« ça, c’est bien trouvé smiley Dans la suite de votre comm, vous décrivez le monde pourri tel qu’il est aujourd’hui, l’illusion dans laquelle on vit depuis longtemps. Mais une illusion pourrie vaut mieux que de laisser les gens face au vide sidéral. »The show must go on" il faut que tout le monde soit prêt à abandonner ce monde pour un autre si on veut que ça marche. Et pour qu’on en ait tous envie, il faut qu’on en ait tous complètement marre. Là on est le nez dans notre caca, et c’est ça qui va nous permettre de bouger. C’est moche à dire, mais cette situation déplorable est nécessaire pour qu’on puisse passer à autre chose. L’heure la plus sombre vient juste avant l’aurore. On a tout ce qu’il nous faut pour construire un monde meilleur, il faut juste qu’on lâche prise et quand on aura décidé de s’y mettre, quand on arrêtera de produire des délinquants pour donner à manger à la monstrueuse administration pénitentiaire, quand on aura abandonné notre administration sclérosée, notre paperasserie, tous nos petits rituels complètement vains, pour se concentrer à des taches vraiment utiles, avec notre puissance de feu (7 milliards de personnes, et ça grimpe tous les jours !) à partir de ce jour-là, qui est très proche maintenant, en une petite dizaine d’années, le monde entier peut changer de façon radicale.



  • trevize trevize 16 janvier 2015 20:28

    « Le combat qui en résulte c’est un antagonisme qui ne peut en cas trouver de solution »
    jusque là, on est d’accords.
    « car les riches chercheront toujours à augmenter leurs profits »
    pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! smiley

    « Dire que la lutte des classe n’est pas de nature à faire des morts là je m’inscris en faux »
    "Chaque révolution dans notre histoire a toujours fait des morts, on peut le déplorer mais c’est la triste réalité .« Je ne dis pas le contraire, et je déplore tous ces morts, ça c’est clair. Mais c’est pas une raison pour devenir fataliste. Quand on apprend à marcher, on tombe, une fois, deux fois, trois fois, mais avec le temps on apprend de ses erreurs et on ne tombe plus. Vous êtes en train de me dire qu’on est obligés de tomber si on essaie de marcher, et ça c’est faux.

      »Chaque révolution à toujours été le fruit d’un entêtement des bourgeois capitalistes qui préféraient refuser la discussion« 
    Disons qu’on répète tous une grande pièce de théâtre, et que le premier acte est tellement long, qu’on oublie ce qu’il se passe au second acte, alors ça foire et on recommence du début.
    A un moment, les opprimés doivent reprendre le pouvoir, mais avant d’en arriver réellement au stade de la violence. Il faut qu’on arrive à changer radicalement de société, mais sans tout casser car ça c’est extrêmement dommageable.

     »C’est pour cette raison qu’exploiteurs et politiciens aux ordres s’arrangent pour rechercher le meilleur moyen d’obtenir un consensus (union sacrée) pour convaincre les pauvres que leurs sacrifice est nécessaire pour que le système puisse continuer à vivre et ainsi cette classe minoritaire de privilégiés peuvent continuer à s’enrichir sur le dos de cette classe majoritaire de travailleurs saignés à blanc !!« 

    Ils paieront pour leurs crimes, mais sans violence. On les fera bosser, on les mettra à l’asile ou en prison (pour les pires d’entre eux).
    Et il faut avouer qu’on est un peu attachés à cette guéguerre, même si on la déteste. Les gens aiment avoir des patrons sur lesquels râler, personne ne réclame de sortir de cette situation, on réclame des salaires plus élevés au lieu de réclamer l’abolition du salariat. Dès qu’il est question de faire des propositions pour changer la structure de la société, on entend des hauts cris »régression sociale" etc. On râle après la division de la société, pourtant on ne veut pas non plus se réunir pour passer à autre chose. On veut des patrons sur qui râler, des politiques sur qui rejeter les fautes, des fonctionnaires... Alors qu’on devrait tous être un peu patron, travailleur, fonctionnaire et politique, c’est ça l’égalité, et c’est ça qu’on devrait réclamer, au lieu de ça on en demande juste plus, toujours plus. Ne rien changer au monde, mais donnez m’en plus.

    Pourquoi ? parce qu’on est piégés dans ce système mortifère depuis trop longtemps, il structure très profondément nos personnalités et notre vision du monde, et on ne sait pas comment en changer, on a peur que ce qui nous attend de l’autre côté du miroir soit pire encore qu’ici.
    Parfois, pour continuer à grimper, il faut savoir lâcher prise.



  • trevize trevize 16 janvier 2015 19:32

    Merci pour votre réponse. Je reviendrais en détail sur cette société sphérique, mais vous avez déjà tout pour comprendre, puisque vous avez écrit ça :

    "NB - Il est bon de préciser que le terme de richesse peut ne pas s’appliquer exclusivement à la richesse matérielle mais à tous types de richesses (intellectuelle, morale, artistique, etc. )"

    Très succintement : quand on parle de société pyramidale, on s’intéresse uniquement à la richesse matérielle.
    En utilisant une autre métrique, par exemple la richesse intellectuelle, on s’aperçoit que certaines personnes qui sont tout en haut de la pyramide matérielle, sont tout en bas de la pyramide intellectuelle, et vice versa.
    Et si on essaie de faire une seule représentation de la société qui tient compte de chaque type de richesse (vaste programme !) la pyramide ne suffit pas, elle n’a plus aucun sens, seule une sphère est à même (laborieusement) de décrire la société.



  • trevize trevize 16 janvier 2015 19:31

    Merci ! crache ton venin un peu plus fort la prochaine fois, ça me fait accélérer.
    Je ne prétend pas parler de Marx, j’évoque ses idées, et ce qu’il y a derrière.

    Le problème c’est que pour trouver grâce à tes yeux, il faudrait que je répète texto le manifeste. Quel intérêt ? il a déjà été écrit il y a plus de 150 ans. Si je répète la même chose de la même façon, je n’apporte rien de neuf, c’est totalement vain.

    Le savoir ça se transfère, nous ne faisons que répéter toujours ce qui a déjà été dit, mais d’une autre façon (métaphore). Pour faire comprendre les choses aux gens, il faut s’appuyer sur leurs connaissances personnelles, et leur montrer qu’il y a des liens entre ce qu’ils savent déjà et ce que tu essaies de leur expliquer. Les idées de Marx, on les trouve déjà de façon protéiforme chez Platon !

    Extrait de l’article wikipedia dont tu donnes le lien :

    "[La lutte des classes] ]s’arrêtera lorsqu’une révolution prolétarienne mondiale conduira à une société où, après un temps où la classe dominante serait également la classe laborieuse ( dictature du prolétariat ), les différences de classes seront définitivement abolies, conduisant ainsi à une « société sans classe » et donc à l’Égalité.« 

    Ce que j’essaie d’expliquer ici, c’est qu’on cherche l’unité, l’égalité, mais on s’y prend de la mauvaise façon : on essaie d’éradiquer le groupe adverse (si on y arrive, il ne reste que notre groupe, donc on atteint l’unité) Mais c’est impossible, et c’est pour ça que nos révolutions foirent à chaque fois.
    La seule façon de réaliser l’unité, c’est de fusionner les deux groupes. Et c’est exactement ce que dit Marx.

    • Phase 1 : exploitation du prolétariat par la bourgeoisie
    • Révolution
    • Phase 2 : dictature du prolétariat, les dominants deviennent laborieux (on ne les éradique pas !)
    • Phase 3 : socialisme, égalité, une seule et unique classe

    Notre problème, c’est qu’on veut toujours »tuer les méchants" et ça vire toujours au cauchemar, ça ne marche pas, et après la révolution, on se retrouve toujours dans la même situation (voir 1789)

    Pourquoi ? parce qu’on n’a pas compris qu’il est question de fusion et pas d’éradication. Même si on déteste l’autre groupe, on a besoin de lui, et en le supprimant, on perd ce qu’il avait à nous apporter.

    Et dans la situation actuelle, si on n’arrive pas à le comprendre, on est foutus, on n’aura pas une autre chance.

    La dictature du prolétariat, c’est une transition, c’est une phase de fusion des deux classes.

    Tu connais super bien Marx, il faudrait que tu lises des textes sur d’autres domaines pour comprendre que tout est lié. Essaie de taper chez Freud ou chez Jung.



  • trevize trevize 15 janvier 2015 18:05

    comme on vous l’a déjà dit, réduire la population sans aucun autre changement ne fait que réduire la taille de la pyramide sociale. Des riches moins riches et moins nombreux, des pauvres moins nombreux mais toujours aussi pauvres.

    Ce qu’on veut, c’est le socialisme, le vrai. Passer d’une organisation pyramidale à une organisation sphérique. Les meilleurs, l’élite, à la surface, en contact avec le monde réel. Les plus faibles, les jeunes et les fatigués, au centre de la sphère pour se reposer. Une fois les batteries rechargées au centre, on remonte à la surface pour aller au turbin. Et brasser tout ça constamment, ne jamais garder la hiérarchie figée. On travaille, on se repose, chaque chose à sa place.



  • trevize trevize 15 janvier 2015 17:59

    Cette crise que tout le monde sait bidon n’est qu’une conséquence de cette fracture que je dénonce ici. C’est une fracture qui nous vient du monde animal : dominant/dominé.

    Si on veut vraiment se considérer comme plus malin que les animaux, il faudra bien qu’on arrive à dépasser ce clivage. Sinon c’est pas la peine de continuer à jouer les hypocrites : retournons directement à l’état de nature, pleurons notre paradis perdu, et courons lui encore après, comme on le fait si bien depuis... toujours



  • trevize trevize 15 janvier 2015 15:11

    La plus importante des fractures, celle qu’on cherche à résoudre, c’est celle qui sépare les riches et les pauvres.

    C’est notre but à tous,un but inconscient, car on ne sait pas qu’on le poursuit. On veut retrouver l’unité. Le reste ce sont des histoires qu’on se raconte, et des vieilles rancoeurs qu’on se trimballe depuis tellement longtemps qu’on ne sait même plus quand ça a commencé.

    Bien sûr que certains abusent de leur pouvoir. Mais ces gens sont fous, ils sont addicts, drogués au pouvoir et à l’argent. Nous sommes des êtres raisonnables, on peut leur faire payer leurs méfaits autrement qu’en les massacrant.

    On ne tue pas les fous, on ne les laisse pas non plus délirer pendant trop longtemps. On leur donne des soins et on les fait travailler sur des taches rudes mais simples, par exemple dans les établissements de soins qu’ils ont laissé à l’abandon, faire des toilettes aux malade sous l’oeil des caméras qu’ils ont voulu nous imposer.
    ça fera une chouette téléréalité pour une fois. Vivement !



  • trevize trevize 6 janvier 2015 21:40

    Je n’ai pas dit que vous étiez trop con, et je ne le pense pas non plus.
    Je constate simplement que ces questions sont extrêmement épineuses.

    Pratiquement personne ne veut sortir de cette guerre gauche/droite public/privé. La question a été tranchée il y a des dizaines d’années, et on n’a pas le droit de revenir dessus. C’est un fait, cette question est tabou.

    On dirait vraiment qu’il n’y a que deux solutions : tout état ou tout marché. Pas de nuances, si on fait mine d’évoquer la moindre petite pensée qui s’écarte même d’une seconde de degré de la doxa état = public = bien, on se fait instantanément, unilatéralement et irrévocablement oblitérer, on est un infâme facho libéro-néo-conservato-capitalisto de droite, soit un sale bourgeois, ou un pire un prolo qui a eu le cerveau lobotomisé par le nouvel ordre mondial ou je ne sais quoi. C’est ce qu’on entend à chaque fois, personne ne semble capable d’imaginer un monde qui ne soit pas entièrement voué à l’argent ou entièrement voué à l’état. Personne ne comprend que tout-état ou tout-marché c’est exactement pareil, c’est de l’idolâtrie, c’est big brother.

    Non non, l’état central qui dit à une armée de veaux commen pisser c’est le bien, du moins ça le serait si il n’était pas infiltré par les méchants banquiers et industriels satanistes. C’est ça votre vision du monde archi-simpliste.

    De plus en plus, la soi-disant opposition de gauche me fait juste penser à une secte. Elle me fait regretter d’avoir perdu mon temps à militer et à défendre ces gens. Elle me fait aussi comprendre tous ces connards de riches qui vous traitent comme des moutons, vous crachent dessus : vous le méritez bien, tous autant que vous êtes.

    Vous avez beau jeu de dénoncer la manipulation de l’opinion publique. On est tous nés dans ce monde au milieu de cette guerre gauche/droite, vous croyez tous avoir réfléchi et compris la situation, mais en fait vous ne faites que recracher ce qu’on vous a fait avaler, ce que vos parents vous ont appris. Vous êtes tous comme des machines qu’on a programmées. Vous ne voulez pas lâcher le morceau, vous ne voulez pas examiner la situation de façon neutre et objective, parce que vous avez trop peur de changer d’avis.

    Tout est sous contrôle. Ceux qui ont compris font déjà changer le monde, caché derrière les rideaux de fumées des guerres bidons et des faux scandales, qu’on fait semblant de découvrir alors qu’ils existent depuis toujours. Il y a déjà tout ce qu’il faut pour que tout le monde vive bien, quand vous aurez fini de râler et de broyer du noir vous comprendrez. Dans 10 ans on rigolera bien de tout ça, vous aussi vous rirez quand vous comprendrez la caricature que vous êtes tous en train de jouer.



  • trevize trevize 6 janvier 2015 19:28

    Je vous l’avais dit, sur agoravox, il faut d’infinies précautions quand on utilise un mot qui commence par lib*
    Abandonnez l’idée de faire passer une quelconque information, les gens viennent ici pour se conforter dans leurs idées et cracher sur toutes les autres.
    Ce que vous pouvez faire de mieux, c’est probablement de suivre l’exemple de Spartacus : devenez une caricature de tout ce qu’ils détestent, c’est ce qu’ils attendent de vous ; et de toutes façons, vous êtes grillé maintenant. Vous pourriez venir leur vanter la cinquième internationale assortie du SMIC à 10.000€, ils trouveraient encore à redire.

    Bon courage pour la suite !



  • trevize trevize 6 janvier 2015 19:12

    Ils nous ont vu à la télé, mais ils nous voient encore. Ils ont les yeux tournés vers nous. Si nous changeons de façon de faire, ils nous suivront.Soit parce qu’ils comprendront la démarche, soit parce que, comme des petits enfants, nous voyant délaisser un vieux jouet (la société de consommation à outrance) ils en perdront eux aussi l’envie.

    Et d’ailleurs, il n’est pas question ici de frugalité ou d’austérité. Il est simplement question de s’organiser différemment, d’abandonner les divisions qui nous coûtent cher et ne nous rapportent rien, pour favoriser celles qui créent vraiment de la richesse.



  • trevize trevize 6 janvier 2015 19:06

    Probablement le texte le plus sensé que j’aie jamais lu sur ce site.
    Merci ! vous me redonnez de l’espoir.



  • trevize trevize 3 janvier 2015 20:11

    On est tous dans la même case.

    Je ne suis pas un « évolutionniste » ce mot est vide. Je milite pour la paix entre la science et la religion ; les deux sont complémentaires et non opposées.

    Je déteste que la science considère Dieu comme une fadaise, et les prophètes comme des psychotiques. Tout comme je déteste que les religieux étroits d’esprits qui tapent sur la science car elle ne colle pas mot pour mot à leurs textes. Pour moi, la théorie de l’évolution et la genèse ne sont pas antinomiques, bien au contraire, elles disent la même chose. C’est ce qu’affirment les créationnistes aussi, mais avec un esprit guerrier : ils veulent que la religion mette la science au pas, ce qui ne peut pas se produire et ne se produira pas.

    La vérité est beaucoup plus complexe que ce que pensent ces deux types de personnes.

    Scientifiques et religieux sont en guerre. Chaque camp veut gagner, convaincre l’autre, soit avoir raison et que l’autre ait tort

    Mais pourtant, ce sont les deux camps qui ont tort. Tout ce qui compte, c’est la connaissance. Et la connaissance, c’est la science + la foi. Impossible que l’un des deux éradique l’autre, impossible de comprendre l’univers si on laisse une des deux parties de côté. Les scientifiques boudent la foi comme un épiphénomène, les religieux veulent carrément brûler la science car elle ne colle pas à une lecture littérale des texte religieux.

    Vous (religieux) êtes trop à cheval sur vos textes, vous les prenez au pied de la lettre, refusez de les interpréter comme il se doit ; ceci est dû à la perte de l’Esprit Saint.Vous ne le sentez presque plus, et vous faites tout pour le retenir, en devenant extrêmement virulent face à la science.

    Arrêtez d’avoir peur ! l’Esprit Saint est de retour, il est déjà là, vous le sentiriez si vous étiez un peu ouvert. Et il mettra tout le monde d’accord en mettant fin à cette querelle puérile.



  • trevize trevize 3 janvier 2015 19:07

    ha bah voilà ! merci, on est tous fixés maintenant ! On sait ce qu’il en est !

    Vous êtes un bigot créationniste. Comme prévu, vous n’avez rien de neuf à apporter sur le sujet.

    Merci, au revoir bonne année et tout ça.



  • trevize trevize 3 janvier 2015 17:59

    « C’est vrai. C’est un peu trop tôt pour parler d’une autre théorie »
    Je n’ai absolument pas dit que c’était trop tôt. C’est vous qui le dites.

    Ce que je sais, c’est que quand on a une information, on la délivre, et on ne se moque pas de celui qui ne sait pas. Vous n’êtes là que pour vous moquer, pour attaquer. Ce qui me suffit à conclure que vous n’avez rien d’autre à proposer, à part le créationnisme.

    Comme on ne sait rien de vous, on ne sait même pas à quelle religion vous appartenez. Si c’est la religion catholique, je vous invite à aller jeter un œil sur la position officielle du Vatican sur le sujet de la science, l’évolution, et le big bang.



  • trevize trevize 3 janvier 2015 11:10

    Je m’apprêtais à répondre, mais je m’abstiens. Parce que comme un autre lecteur vous le faisait remarquer plus haut, vous ne faites que taper violemment sur cette théorie (notamment à coups d’insultes) sans jamais dévoiler votre conception des choses.

    Autrement dit, argumenter avec vous consiste à s’agiter sur une scène éblouissante pendant que vous nous jetez des fruits pourris, bien tranquillement caché dans l’ombre.

    Vous êtes comme gros macho, peut-être même êtes-vous gros macho. On ne peut pas savoir si vous êtes créationniste, ou si vous avez une idée révolutionnaire sur le sujet.

    Si vous écrivez un jour un article sur votre vision de tout ça, je viendrais le commenter. Autrement, c’est suicidaire de parler avec vous



  • trevize trevize 2 janvier 2015 20:52

    La mouche, vous ne comprenez pas la science en fait. Allez prêcher dans une église.
    La science n’a pas besoin d’expliquer tout pour obtenir des réussites, atteindre des vérités.

    Vous, vous dites : absence d’espèces intermédiaires = théorie fausse.
    La science dit : on a compris certaines parties de l’affaire, et d’autres un peu moins.

    Par exemple, la science a progressé pendant longtemps dans le domaine de l’électricité, sans même avoir jamais vu un électron. Personne n’en n’a encore vu de ses yeux d’ailleurs. Pourtant nous avons une certaine connaissance de ce phénomène. De même, on savait soigner et prévenir certaines maladies bien avant d’avoir vu les agents biologiques qui en sont les causes.



  • trevize trevize 2 janvier 2015 20:41

    "J’en ai bien une mais je ne la dirais pas parce que je veux juste mettre le nez dans leur pipi aux évolutionnistes pour leur faire perdre de leur superbe et montrer leur bouffonnerie. L’important pour l’instant est qu’il comprennent qu’ils ne sont que des moutons annonnants ce qu’ils ont appris à l’école.« 

    Il n’existe »d’évolutionnistes« que dans votre tête de mouche.

    Ce qui existe par contre c’est une théorie de l’évolution, théorie malléable qui contient quelques zones d’ombres, et qui n’attend que des preuves pour... évoluer aussi.
    A la différence des religions et de leurs dogmes rigides.

    Le coup de »j’ai une explication mais je la montre pas" on le connaît bien. Des tas de petits malins, quand on creuse un peu on s’aperçoit qu’ils sont tous prêts à donner leurs informations contre un tas de pognon ; ceux qui se font encore avoir s’aperçoivent qu’ils ont juste acheté le délire personnel d’un charlatan.

    Vous ne mettez le nez dans le pipi de personne, ne montrez rien, et ne faites rien comprendre à personne avec votre tirade moisie.



  • trevize trevize 31 décembre 2014 17:01

    Haha je vous souhaite de garder la foi l’année prochaine, Adrien.

    Tout ce que vous racontez passe instantanément à la trappe, parce que les français ont besoin d’un gentil et d’un méchant, et de rien d’autre. Le gentil c’est le public, l’état, et le méchant, c’est le privé, l’entreprise. Pour eux, la pièce n’a que deux faces, une bonne une mauvaise, et vous essayez de leur dire que la bonne tranche est la mauvaise et vice-versa. ça ne passe pas, ça ne passe plus, on s’est trop fait avoir.

    Les pièces ont deux faces, mais elles ont aussi une tranche qui les relie. C’est ça qu’il faut réussir à leur montrer, mais ça requiert déjà de l’avoir parcourue, et en plus énormément de tact, parce que quand vous parlez de la tranche, on scrute vos propos, et dès qu’ils évoquent la mauvaise face chez votre interlocuteur, paf on vous pousse de ce côté-là, et vous voilà classé chez les méchants.



  • trevize trevize 31 décembre 2014 12:38

    "D’abord, il est tout de même incroyable que le gouvernement, qui se dit socialiste, recourt aux mêmes méthodes que les multinationales, qui fusionnent leurs filiales, parfois au-dessus des frontières, pour faire des économies.« 
    Il n’y a rien d’incroyable à ça, d’abord le gouvernement ne s’est jamais dit socialiste, ensuite fusion et fission sont un peu les deux principes de base de l’univers.
    Et par dessus-le marché, quelques lignes plus bas, vous écrivez :

     »La vraie réforme : passer de 6 à 3 niveaux« Autrement dit... fusionner des niveaux. Un coup la fusion c’est la méthodes des multinationales sataniques, un coup c’est la méthode miracle, solution à tous nos problèmes.

    Précisons quelque chose : De Gaulle a inscrit dès le préambule de la constitution : l’état français est un état décentralisé. Ce n’était, dans un premier temps, que des effets d’annonce ; alors il a voulu donner plus d’autonomie aux régions. Comme c’était un énorme changement, il a soumis la proposition à référendum. Et comme les français sont des veaux qui votent avec leurs pattes arrière, ils ont dit non juste pour l’embêter, alors il est parti.

    Seulement, on avait besoin de décentralisation, qu’on le veuille ou non, qu’on en soit conscient ou pas. Et quand on lutte contre nos besoins vitaux, ils finissent par s’imposer à nous. Résultat : en voulant à tous prix un super état central, tout en ayant profondément besoin de décentralisation, on se retrouve avec 6 niveaux d’administration superposés, qui n’ont plus d’autre utilité que de justifier les salaires de leurs édiles en mettant des bâtons dans les roues des citoyens.

    ##############

    Autre chose vous écrivez :

     »projet qui crache sur notre héritage historique et géographique.« 

     »qui me semblent, outre leur ancienneté, représenter le bon niveau intermédiaire entre l’Etat et la commune"

    A un moment il faut choisir : soit on fait de la brocante, soit on fait de l’administration. On ne peut pas ménager la chèvre et le chou. Le but des êtres humains n’est pas de maintenir leur organisation stable dans le temps. Vouloir absolument garder tel quel tel ou tel aspect de notre organisation, au mépris des évolutions du monde, c’est tout simplement suicidaire. Quand stabilité devient rigidité, l’effondrement n’est pas loin.