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Les commentaires de Olivier MONTULET



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 21 mars 2021 00:19

    ...

    Nous assistons à des musculations plus que éculées de la part des USA. Tout au plus, ils entreprendront quelque attaques ciblées et autoriseront quelque ripostes mesurées Iraniennes.

    Les mesures de rétorsions économiques ont leurs limites et finissent toujours par profiter aux sanctionner qui sont ainsi forcé de se libérer de leur dépendance de ceux qui les agressent. Hors les marchés les plus profitable tant pour l’achat que pour la vente ne sont plus en occident. Cela d’autant que les USA ont tout fait, malgré eux, pour que désormais les échanges entre les pays qu’ils désignent comme ennemis ne se fassent plus en dollars.

    Les USA ne sont plus une puissance. Ni économique, ni militaire, ni financière et encore moins morale. Et cela il ne le doivent qu’à, et uniquement qu’à, leur arrogance et leur mépris des autres.

    Tout le système américain est en plus pourri de l’intérieur par une multitude de groupes de pression et la corruption qui en découle. L’armée US dépense plus que celles des 9 autres pays qui la suivent dans ce classement. Et malgré cela il n’a qu’en nombre qu’elles s’affiche plus puissante. Un nombre qui cache une armée en dysfonctionnement systémique, des agences en tous genres qui sont en compétitions et collaborent mal, des armes dépassées, des avions dangereux, une marine obsolète et couteuse. Mème en cybernétique et en guerre électronique, elle est plusieurs générations en retard et ne parlons pas des missiles où même la Corée du Nord à des équipements bien plus performants. Les USA sont nulle part en matière d’armes et de missiles hypersoniques.

    C’est bien tout ça qui angoisse les USA. Le danger c’est que quand l’hydre voit sa dernière tête tomber et sentir la mort venir elle tente le tout pour le tout dans un instinct de survie vain. Et là on risque que les têtes capitalistes nous précipitent dans une guerre totale nucléaire. Tant qu’à périr, que tout le monde périsse.

    Seules les Européens, vassaux soumis aux USA et la NATO (la bête incontrôlable qui à besoin de s’inventer des ennemis pour vivre), pour croire que l’occident est encore une puissance qui peut être impériale et coloniale.

    Elle sera la première abandonnée par son suzerain, les USA. Elle en a eu fait preuve par Trump interposé (seulement trop transparent même pour des auto-ciliés que sont les membres de la NATO). Et ces Européens sont trop heureux de penser qu’ils peuvent redevenir vassaux soumis avec un Biden Président. Ils se chamaillent sur un oléoduc, sur un hypothétique jet européen ou sur un moignon de commandement coordonné sans réel pouvoir. Ce bonheur d’être à nouveau vassaux a directement conduits les Européens à s’aligner sur toutes les options diplomatiques des USA (n’en déplaise à l’auteur de l’article que je commente). Car même l’accord commercial avec la Chine est dérisoire et on sait qu’il suffira que le maître tire sur la laisse pour que l’accord ne soit plus suivi d’effet.

    Après ça n’allez pas demander aux Russes et chinois et a fortiori aux Iraniens ou même aux Africains, trop heureux de sortir du joug colonial, de faire encore confiance aux occidentaux.

    Mais, très vites (bien avant la fin du mandat de l’actuel président US) les USA auront une Présidente (Même Biden la présente déjà comme tel). Gageons qu’un peu de féminité (et pas celle de la Belliqueuse il-a-ri Clinton) apporte avec elle un peu de clairvoyance et de raison.

    En attendant, il appartient aux Européens de faire leur choix, le camp du perdant et la vassalité aveugle qui les anéantit ou la raison qui conduit à ne pas considérer les autres comme des ennemis mais comme des partenaires dans un monde multipolaires où chacun se respecte et a sa place même si on a des différents.


  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 21 mars 2021 00:18
    Certes l’Iran enrichit l’uranium à des degrés plus élevés que ceux permis dans l’accord mais ils sont toujours à un niveau d’enrichissement nécessaire pour l’exploitation civile tant énergétique que médicale (productions d’isotopes thérapeutiques et pour imagerie médicale). Les niveaux d’enrichissement de l’uranium à des fin militaires sont de l’ordre de 4 fois plus élevés.

    L’Iran n’a jamais cessé de dire qu’elle n’avait pas l’intention de produire d’arme nucléaire mais d’exploiter civilement l’uranium présent dans son sol. Cela dans le respect du traité de non prolifération nucléaire qu’elle a signé (à l’inverse de l’entité coloniale sioniste illégitime et raciste en Palestine historique qui possède de nombreuses ogives pointées notamment sur l’Iran).

    L’AEIA n’a jamais relevé d’élément pouvant démentir cette déclaration iranienne et même si elle n’a pu que rarement dépasser les strictes limites des protocoles d’’inspection, l’Iran est de loin le pays dont les installations nucléaires ont été les plus contrôlées.

    Pour rappel, ce n’est en aucun cas l’Iran qui a quitté l’accord nucléaire mais bien les USA. Les Européens malgré leurs promesses à l’Iran n’ont, sous la pression américaine US, plus respecté l’accord. Ce n’est qu’alors, et par palier avec avertissement préalable, que l’Iran c’est progressivement affranchi du respect de l’intégralité de l’accord. L’Iran a toujours dit aussi que si les occidentaux revenait à l’accord, alors qu’ils y reviendraient eux aussi aussitôt.

    La solution juridique est donc simple les USA reviennent à l’accord qu’ils ont signé et ne font plus pression sur les Européens. Point ! Il est incroyable que non seulement les américains US ne reviennent pas sur un accord et sans en plus dédommager les Iraniens. Mais les USA veulent que ce soient ceux qui ont subit le retrait US de l’accord qui y reviennent en premier et au surplus en acceptant d’autres exigences.

    Les Américains US n’ont plus, même avec les Européens, les Royaumes et Émirats Arabes et l’entité sioniste raciste réunis, les moyens de vaincre l’Iran et n’ont pas n’ont plus l’envie suicidaire de déclencher une guerre nucléaire (qu’il savent perdue d’avance pour eux) qui de facto impliquerait la Chine et la Russie. Il n’attaqueront tout simplement pas de façon déterminante et ce même pas par sous-fifre interposé tel que la belliqueuse entité sioniste).

    Cela est d’autant plus vrai que les Yankees savent que l’Iran a non seulement une capacité quasi absolue (supérieure à la leur) d’intercepter les missiles mais riposteraient aussitôt de façon efficace par une attaque groupée de missiles très difficiles à intercepter (les Iraniens l’ont déjà largement démontré) sur les nombreuses bases et navires US présents dans la région en faisant des milliers de morts US et des pertes matérielles qui se chiffreraient en de très nombreux milliards de dollars. Or les citoyens US se foutent de l’Iran et en ont ras le bol tant des militaires morts dans des aventures qui pour eux n’ont pas de sens et ce au surplus en faisant gabegie de milliards de dollars alors que les américains US eux-même subissent la crise durement.

    Dans une telle aventure, il ne resterait plus aucune puissance ni image à défendre pour les USA.

    Biden sait tout ça.


    ....



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 27 octobre 2020 01:59

    Très mauvaise cette caricature. La laïcité ce n’est pas abandonner ses convictions, bien au contraire c’est être libre d’avoir les convictions que l’on veut et de pouvoir les afficher (sinon où serait la liberté ?). Seul l’État et les ACTES des fonctionnaires (pas leurs habits ni ce qu’ils portent) doivent être neutres d’un point de vue de la consciences et des convictions. L’État s’interdisant toute interférence dans les questions de conscience et de convictions et vis versa.

    Les armes non rien non plus à voir avec la laïcité mais bien avec la violence qui est réprimée par ailleurs.

    Non, cette caricature (comme très souvent les caricatures d’ailleurs) est très mauvaise mais alors vraiment très mauvais (sans atteindre cependant le niveaux abyssale des immondes caricatures de Charlie qui ne font rire que les imbéciles brutes grossières et surtout incultes).

    PS. la liberté d’expression est une liberté, pas un droit, et comme toute liberté, il faut en user avec discernement (mot et concept inconnu chez Charlie). Sans ce discernement on obtient le chaos et c’est bien l’intention et le résultat obtenu par Charlie. Je ne suis résolument pas Charlie parce que je suis un vrai démocrate.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 4 septembre 2020 21:24

    Iter n’est pas un projet industriel ais un outil de recherche à l’instar du Cern ou de l’ISS. Le cout n’a que peut d’importance car ce sont les théories scientifiques et les technologies qui y sont inventées et mises en œuvre qui importent. La production d’énergie n’est que le stimulant intellectuel du projet.

    Iter a déjà eu des retombées nombreuses en terme économique. Et la France est la première à bénéficier des retours sur investissements du fait que les autres pays contributeurs investissent sur son territoire.

    La recherche a toujours un coût démesuré tant qu’elle reste à l’état de recherche mais même durant cette période elle produit des connaissances qui valent plus que l’investissement.

    Iter est un projet intermédiaire entre la théorie et la technologie industrielle. Sans ce type de projet, la connaissance resterait dans les amphithéâtres et l’industrie serait toujours celle du XIXe siècle.







  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 10 novembre 2019 13:15

    Éric Zemmour et les échos de l’histoire

    Récidives

    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/11/HALIMI/60922



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 10 novembre 2019 13:13

    Le problème dans ce genre de forum, et c’est quelque peu désespérant, c’est que les intervenants ne réagissent qu’aux titres, sans réellement lire et essayer de comprendre le texte proposé, sans volonté de s’ouvrir à d’autres thèses. Ce qu’on, constate dans ces forum c’est que les individus ce braquent sur leur certitudes et deviennent agressifs dès qu’ils pensent -sans avoir réellement essayer d’écouter et de comprendre que leurs certitudes réactionnaires sont remises en question.

    On comprend dès lors le racisme puisque s’il est intolérable de métisser sa pensée alors pourquoi serait-il tolérable de se métisser.

    Quelle tristesse, pauvre France , France de l’obscurantisme et non plus des lumières.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 10 novembre 2019 12:54

    @pemile

    Quelle méconnaissance de la science vous avez.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 10 novembre 2019 12:53

    @Hokken Visiblement vous méconnaissez les définitions du racisme et de l’islamophobie. Critiquer l’islam ou même en avoir peur n’est pas de l’islamophobie pas plus que du racisme.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 8 novembre 2019 12:36

    @Gilles Mérivac
    Votre entêtement à essayer de disqualifier mon propos n’apporte absolument rien au débat.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 8 novembre 2019 12:35

    @foufouille

    https://www.cairn.info/revue-sociologie-2014-1-page-13.htm?try_download=1#



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 8 novembre 2019 12:22

    @foufouille Vous ne connaissez visiblement pas la définition du mot racisme.
    A vous lire, il n’y aurait pas de racisme puisqu’il n’y a pas de race au sein de espèce humaine.

    Qu’est-ce que le racisme ?

    Maud Navarre Revue Sciences humaines

    Mai 2017

    Article issu du numéro

    Le racisme naît de la confrontation à l’altérité humaine. Il s’est manifesté dans les sociétés occidentales modernes sous des formes multiples (esclavagisme, génocides, ségrégation raciale…). Aujourd’hui, la question de la compatibilité des cultures lui donne un second souffle.

    Les définitions du racisme sont multiples. Par exemple, les chercheures Évelyne Heyer et Carole Reynaud-Paligot du musée de l’Homme expliquent que le racisme « consiste à considérer des différences entre individus, qu’elles soient physiques ou culturelles, comme héréditaires, immuables et naturelles ; il établit une hiérarchie entre des catégories d’êtres humains ; il peut se traduire par des sentiments et des actes allant de la discrimination jusqu’à l’extermination de l’autre ». Autrement dit, le racisme repose sur trois piliers : catégoriser des individus en groupes (un réflexe du cerveau humain, mais les critères de classement varient selon les contextes sociohistoriques), les hiérarchiser (certains sont valorisés ou dévalorisés pour une raison arbitraire) et les essentialiser, c’est-à-dire présenter ces différences comme étant indépassables, inévitables car relevant d’une transmission héréditaire. Le racisme se distinguerait ainsi de la xénophobie qui ne considère pas nécessairement l’autre comme irrémédiablement différent.

    L’historien Jean-Frédéric Schaub, pour sa part, considère que le racisme a une dimension politique, car c’est l’une des réponses utilisées pour gérer l’altérité inhérente à l’espèce humaine. Les différentes formes de racisme (antisémitisme, anti-Noirs, etc.) relèveraient ainsi d’un même principe. Là où certains optent pour un traitement égal et équitable, d’autres discriminent certains groupes en raison de critères variables (la race, mais aussi le sexe, le handicap, l’orientation sexuelle, etc.), souvent pour imposer leur supériorité aux autres.

    Autre définition allant dans ce sens, selon le philosophe et militant antiraciste Pierre Tévanian, auteur de La Mécanique raciste (2017), le racisme n’est pas à chercher dans la psychologie de l’homme, mais dans les idéologies politiques, telles qu’elles prennent corps dans les institutions (justice, police, école, etc.) : « Le racisme, en un mot, est un système de domination. »

    Les historiens ne s’accordent pas sur l’origine du racisme. Si on entend le mot dans un sens étroit (une ségrégation fondée sur des critères biologiques), alors, selon l’historien J.F. Schaub, ses premières manifestations en Occident seraient apparues avec la persécution des Juifs ibériques au 15e siècle. L’historien américain Benjamin Isaac a fait valoir de son côté que chez les Grecs et les Romains, les stéréotypes de types raciaux fondés sur le « sang », les critères physiques et géographiques étaient très répandus.

    Il existe peu de traces de populations discriminées en raison de leurs différences biologiques. Les plus marquantes sont celles qui reposent sur un racisme institutionnel (lorsque les institutions politiques, juridiques, éducatives imposent un traitement différencié en raison de la race réelle ou supposée). Par exemple, dans le cadre de l’exposition « Nous et les autres » au musée de l’Homme, sont distinguées trois principales formes de racisme institutionnalisé : l’esclavagisme et la colonisation, le régime nazi et le massacre des Tutsis et des Hutus au Rwanda. Le plus souvent, les exemples cités impliquent les sociétés occidentales, non pas qu’elles soient les seules à être racistes, mais plutôt que leur système de pensée le favorise

    https://www.scienceshumaines.com/qu-est-ce-que-le-racisme_fr_38059.html



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 8 novembre 2019 12:01

    @Gilles Mérivac Je n’ai aucune certitude. J’énonce des faits.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 8 novembre 2019 12:00

    @pemile Il n’y a aucune confusion. La science se fonde sur des croyance. Tout scientifique sait ça. La première croyance de la science est de croire que nous pouvons décrire le réel, qu’il est unique et qu’il peut être réduit à des lois simples. Si vous en doutez encore, étudiez la philosophie des sciences et l’épistémologie.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 7 novembre 2019 18:05

    "Le nationalisme m’est [...] très étranger. Il se fonde sur des erreurs doctrinales majeures. Tous les états contemporains ou presque se soumettent à ces trois religions séculières que constituent les idéologies suivantes : libéralisme, socialisme, nationalisme. Elles découlent de la modernité philosophique. En effet, elles prônent chacune à leur manière l’avènement d’une cité d’hommes tournés et centrés exclusivement sur eux ou l’État. [...]

    Avant tout, je m’oppose à l’idée que « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation ». Je combats également la thèse expliquant que « tous les pouvoirs émanent de la nation »."

    Sans partager ses motivations argumentaire,je fait mienne cette assertion de Franck ABED.

    Pour moi nationalisme et nation défient la liberté, la fraternité et l’égalité. Car elles distinguent, en droit, les individus en dehors de la nation (un groupe arbitraire) de ceux en dedans. Mais aussi elles oblitèrent le pouvoir du citoyen en l’attribuant à la nation y compris en démocratie qui légitimiste la délégation de pouvoir par une institution nationale que sont l’élection et ses modalités. L’étranger, celui qui en dehors de la nation est de facto un danger, un concurrent, un ennemi potentiel dont-il faut se méfier, se préserver.

    Le concept de nation, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est récent et date du XIXe siècle, époque des unifications (Allemagne, Italie,..), uniformisation (France...), limitation (Pays-Bas, Espagne...) ou imposition (Belgique état tampon par imposition externe, Grande-Bretagne agrégation interne) de territoires et la fixations de limites à ces territoires, les frontières, à la suite de guerres de territoires violentes. C’est pour justifier ces territoires que simultanément ont été mis en place des romans nationaux rapportant une histoire falsifiée pour les glorifier et légitimer

    Partout, les nations et les états qui en découlent ont toujours été arbitrairement, comme leurs institutions, imposés aux peuples (les administrés) par des gens de pouvoirs pour assoir leurs pouvoirs. Seul le mode de validation (légitimation) de cette usurpation de pouvoir a changé de modalités passant d’une légitimité de droit divin en une légitimité des urnes. C’est d’ailleurs cette légitimité ou plutôt ce mode de légitimation qui est remis en cause aujourd’hui.

    L’avancée des révolutions des XVIII et XIXe siècle est d’avoir apporté ce qu’on appelle la démocratie en ce qui la défini c’est à dire les principes de liberté, fraternité, égalité et laïcité ainsi que la Chartes Des droits de l’Homme qui fixe ces principes Quatre principes toujours interprétés, instrumentés et utilisés, avec plus ou moins d’autoritarisme et de mauvaise foi, par les dominants détenant le pouvoir (la fraternité, par exemple, a été réduite à la solidarité et même cette solidarité est de plus en plus remise en cause). Quant au libéralisme, tant au niveau idéologique que politique et économique, il a réduit ces quatre principes à la libre compétition de tous contre tous, le pouvoir de l’état étant réduit à imposer des arbitrages et surtout à maintenir l’ordre établi (l’état n’est effectivement plus qu’un policier. Le néo-libéralisme a, au surplus, délégitimer la suprématie des assemblées législatives et l’indépendance de la justice pour les subordonner à l’exécutif cela au nom de l’efficacité et du « réalisme » (réalisme par nature toujours réactionnaire et conservateur).
    La démocratie est par essence "le débat" mais même ce débat libre et tolérant est aujourd’hui de plus en plus mis à mal par des limitations du droit d’expression, de la laïcité, de la légitimité législative, la délégation de pouvoir vers des institutions supranationale guère démocratiques et vers des entreprises privées au nom du néologisme « l’efficience » ou la délégitimation des contre-pouvoirs ainsi que la monopolisation du débat public pour en faire un mode de légitimations idéologiques (notamment de l’économie libérale et de l’écologisme réchauffiste). Le débat est aussi aujourd’hui escroqué par la formule « on n’a pas le choix », formule anti-politique qui justifie que les politiciens subordonnent leur pouvoir et abandonne la politique à l’idéologie économique libérale présentée nom de droit divin mais « naturel » (c’est à dire irrévocable car anthropologique et indépassable). Cet abandon et cette subordination interdit de facto tout débat sur les choix économiques et tous ceux qui selon l’idéologie libérale (et surtout l’intérêt des dominants) en découlent.

    N.B.
    Les détenteurs du Pouvoirs et les Dominants sont tout comme les assujettis, administrés, dominés et autre sujets « victimes » de leur position sociale. Mais ils en sont les bénéficiaires. Ils vivent, de fait, cloitrés dans l’idéologie et les points de vues de leur caste et presque toujours ils agissent de bonne fois ne pensant même pas nuire, du moins globalement, à autrui. Ils sont de simple croyants, souvent, simplement dociles à leur foi. De leur position sociale, sans un effort difficile à consentir, ils sont incapable d’accéder au vécu et la réalité des dominés. Cela n’exclut pas la présence de nombreux sociopathes et psychopathes parmi eux, ceux-ci étant particulièrement doué et très bien équipés pour d’oblitéré tout impact affectif sur eux et leurs actions, pour assumer des postes de pouvoir et de domination.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 28 août 2019 17:05

    Il est évident que l’UE a fait tous les mauvais choix vis à vis de la Russie à commencer par soutenir la fausse révolution en Ukraine (fait de la CIA), puis s’opposer à l’autodétermination de la Crimée et son ralliement à l’URSS, son soutient aveugle aux néonazis et corrompu pro-NATO. Le déploiement de missiles et de troupes dans les ex-pays de l’Est. Et plus généralement les engagements débiles successifs de la NATO (souvent en opposition à la Chartes de l’ONU et aux règles internationales) depuis la Serbie, le Kosovo en passant par la Libye jusqu’en Syrie et au Yémen ou encore la Géorgie sans parler du Venezuela.

    Plutôt que de faire de la Russie un partenaire, les Européens se sont acharnés à en faire un ennemi. Cela sans raison objective mais avec des raisons psychologiques de la caste dirigeante occidentale qui craint toujours que son hégémonie ne soit contestée.

    L’opportunité d’un rapprochement avec la Chine quant à elle semble déjà passée.

    Autre erreur colossale par manque total de vision, c’est le refus d’intégrer la Turquie dans l’UE. La Turquie a depuis, comme la Russie, pris une autre direction tournée vers l’Orient.

    La caste dirigeante occidentale, dont l’UE, noyée dans son narcissisme impérialiste ne fait que des mauvais choix, à tous, sans exceptions, niveaux, depuis l’entrée dans le XXIe siècle.

    C’est la caste dirigeante, repliées sur elle-même et ses certitudes fondées en croyances qui délite l’occident et ses cultures. Pas les peuples.

    Il ont mis l’occident dans un tel état que sa chute est déjà en cours et est désormais, pour le bien de tous (sauf des potentats privés et publics occidentaux), irréversible.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 23 août 2019 16:54
    Contrairement à ce que prétendent les prophètes de l’apocalypse l’Amazone n’est pas le poumon de la planète. L’Amazone est une foret secondaire (et non primaire) qui est mature et donc produit plus de CO2 qu’elle n’en absorbe.

    A l’échelle du globe, il n’y a actuellement pas d’augmentation de surface de forêt détruite annuellement.

    Les incendies font partie du cycle normal de vie des forêts. Ils sont indispensables pour la régénérer et pour le maintien de la biodiversité.

    Les cultures et les prairies absorbent plus de cO2 que les forêts matures.

    A l’échelle du globe la tendance est à l’augmentation des surfaces forestières. Singulièrement dans les zones tempérées qui sont les zones les plus efficaces pour l’absorption du CO2 la surface de forêt n’a jamais été aussi grande depuis le XIXe siècle.

    Le CO2 n’est pas un gaz polluant mais un gaz indispensable à la vie.

    Les études montrent que l’augmentation de CO2 non seulement favorise le développement des plantes mais aussi suit toujours l’élévation de température et non l’inverse.

    Les algorithmes du GIEC prévoient des évolutions climatiques très discordantes et tous sont incapables de reconstruire le climat passé et récent. En un mot, ils n’ont aucune validité scientifique. Notez que les rapport (pas la synthèses à l’intention des médias et des politiques) du GIEC le reconnaissent.


  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 28 juillet 2019 18:18

    Analyse simpliste qui devrait être étayée de façon plus convaincante. reste que de tout temps la pensée dominante a été celle des dominants (cfr. Durkheim), les dominants ayant toujours les moyens de la diffusion des idées, sauf à des instants historiques où les dominés, aux intérêts normalement disparates et souvent pressants, s’unissent. Les dominants, moins nombreux ce qui simplifie l’affaire, eux s’unissent volontiers car leurs intérêts, souvent sur le long terme, sont convergents même quand ils se font concurrence. Ce que dit le Marxisme(notamment) c’est que les dominés (et pas que les ouvriers) doivent s’unir et agir collectivement pour le bien de tous face à une oligarchie qui est unie autour de ses seuls intérêts.

    Lorsqu’il y aune gréve, on voit tout de suite la difficulté d’unir les dominés qui ne pensent (par nécessité) qu’à défendre leurs intérêts immédiats. Le problème des dominés c’est leur précarité (relative) réelle ou perçue. C’est ce manque d’unité qui fait que les dominés ne feront jamais rien d’efficace pour réduire cette précarité. Ainsi que depuis les années septante, malgré les promesses successives et continuelles de tous les gouvernements, partout dans le monde, le chômage n’a jamais diminué réellement sauf de manière très conjoncturelle. Le chômage, notamment, sert le système et donc n’est pas prêt de disparaître. Le chômage peut être inexistant ou en forte chute lorsqu’un pays en retard de développement émerge car il est de l’intérêt des dominants d’unir les forces productrices. Lorsque l’économie devient équilibrée c’est à dire quand la production assure les besoins alors nait la société de consommation où le travailleur s’embourgeoise et devient un consommateur servile mû par les besoins de consommations qu’on lui dicte. Le plus grand médiat d’aliénation (dont ne parle pas l’article ci-avant) est la publicité véhicule occulte remarquable de la propagande des dominants. Cet embourgeoisement ôte au dominé toute aspiration politique, remplacée par l’unique besoin égocentrique, auquel il réduit sa liberté. On a alors atteint la servilité volontaire parfaite que dénonçait déjà La Boétie. Les dominés ne se rebellent plus vraiment car la rébellion du dominé implosé est inopérante et laisse la place, sans contrainte, à l’Uberisation généralisée.

    Dans cette perspective l’instrumentalisation des prophètes de l’apocalypse et notamment du prétendu réchauffement climatique anthropique apocalyptique sert les dominants à installer plus de précarité perçue et plus d’insécurité. Bref sert à diviser les dominés. De la même manière l’activation des revendications égalitaires sert à mettre dos à dos les citoyens alors que la lutte contre la domination dans toutes ses formes mais dans un seul combat unirait les citoyens et serait beaucoup plus efficace dans ses résultats.

    les médiats tout le monde s’en méfie aujourd’hui (surtout depuis qu’il prétendent vouloir chasser les fake news) par contre la publicité tous en raffole et personne ne s’en plaint vraiment. Pourtant ce médiat colporteur (comme le sport) de l’idéologie dominantes nous taxe tous dans notre consommation journalière de façon occulte. Cette taxe cachée permet aux entreprises (les dominants) non seulement de financer ce médiat, mais aussi aux états de s’exonérer, au profit de ces entreprises, de distribuer démocratiquement les subventions aux associations citoyennes États gagnant à ne plus être les taxateurs invétérés tels que les présentent les dominants, ils abandonnent cette prérogative aux sponsoring et autres mécénats des entreprises (les dominants) qui les distribuent selon leurs intérêts et de façon non démocratique. Le sport de compétition qui prône non seulement toutes les « valeurs » des dominants du profit facile à l’évasion fiscale en passant par la performance, l’exploit, le dépassement de soi, la compétition, la concurrence, l’individualisme narcissique etc... mais qui a aussi l’effet cathartique de dépenser les pulsions et donc les velléités de révolte est naturellement un secteur d’investissement de prédilection.

    Notez qu’il n’y a pas de conspiration et que vraisemblablement, même si sociopathes, il n’y a que très peu de « méchants » patrons. Comme le faisait remarquer Marx les dominants sont autant victime du système que les dominés, ils occupent, malgré eux, quoi qu’il s’attribue, simplement une autre place. Place qui lui est tout autant assignée par le système. Bien sûr cela n’empêche pas d’avoir des comportements sociopathes mais ils sont autant généralisés aux dominés qu’aux dominants comme nous l’avons vu ci-avant. Ce n’est pas un jugement ni une condamnation c’est un fait systémique qui affecte tous les acteurs du système.

    On ne peut espérer d’amélioration sans renverser le système. C’est à dire sans une révolution. Non pas une révolte qui est toujours un épiphénomène absolument toujours motivée à la faim (réelle ou symbolique comme pour les Gilets Jaunes) et même si elle peut en devenir le symbole (comme la prise de la Bastille). Une révolution est un changement de paradigmes qui s’imposent et émergent du corps social. Pour se faire, il suffit (mais c’est difficile à atteindre) qu’une masse critique de citoyens prennent réellement conscience des dérives et nuisances du système de domination. C’est la seule issue opérante. Il ne s’agit pas d’être passif mais d’œuvrer à démonter et dénoncer surtout les mécanismes de domination du système et ce autant auprès des dominés que des dominants. Cela sans culpabiliser qui que ce soit car il faut se rappeler que nous sommes tous « victimes » du système (même si certains en profitent) mais surtout parce que nous avons besoin de nous unir et ne devons pas nous mettre dos à dos ce qui ne ferait que soutenir le système, C’est un fameux défit.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 27 juillet 2019 19:24

    Les antifas, contrairement à la légende de la droite, ne sont en rien des gens de gauche bien au contraire c’est une extrême droite qui se cache derrière un anti fascisme apparent.

    Les antifas : faux rebelles, vrais collabos

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-antifas-faux-rebelles-vrais-collabos-25136.html