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Les commentaires de jcm



  • jcm jcm 5 août 2011 20:39

    Désolé, pas possible de vous répondre plus tôt, je n’ai pu afficher aucune page d’Avox aujourd’hui, pourquoi... ?

    Toutes les directions : j’ai tenté de faire ressentir que nous étions face à un « tout » aux multiples facettes, multiples interprétations, multiples conséquences, ce « tout » étant à la fois notre monde, la compréhension que nous en avons (quel sens pour quels mots parfois ?), les options que nous en déduisons afin de décider et la puissance / impuissance de nos décisions...

    Je n’ai donc pas cherché à écrire un texte linéaire ne prenant en compte qu’un aspect très circonscrit de certains faits et je pense cette démarche logique puisque j’aborde un sujet qui est vaste à tous points de vue, très présent car il concerne l’irruption d’un nouvel outil, G+, très intemporel aussi car il repose (cet outil) sur des ressorts très intemporels qui concernent le contrôle de l’homme par l’homme, de la société par elle même.

    Depuis bien avant l’Inquisition nous connaissons de nombreux exemples de contrôles (ou de tentatives) qui ont donné des résultats désastreux à divers points de vue et l’histoire récente nous en a donné d’abominables, et ce terme sera toujours trop faible.

    C’est la faiblesse de ce terme face aux désastres commis qui me conduit à penser que TOUT ce qui pourra agir comme un outil de division entre les humains sera par définition néfaste.

    D’autant plus néfaste que nous sommes, tout autour de la Terre, encore plus voisins aujourd’hui qu’hier : il n’y a plus de barrières de distance, de zones inhabitées agissant en tampon, plus de barrières de langues presque...

    Par contre il existe une multitude de défis vitaux que nous ne pourrons résoudre que si nous savons collaborer comme jamais encore nous ne l’avons fait.

    Plus nous serons nombreux dans cette collaboration plus nous pourrons espérer qu’elle portera des fruits.

    Or que nous proposent Facebook et Google ?

    Des outils d’envergure mondiale qui ne seraient accessibles qu’à des personnes pouvant montrer patte blanche, d’une façon ou d’une autre, sans artifice ou via l’artifice d’un habile maquillage de son identité, toujours envisageable car je pense démontrer que parvenir à une certitude parfaite de l’identité de quelqu’un sera très problématique.

    Néanmoins ne nous illusionnons pas : les moyens extrêmement développés de croiser diverses informations que permettent l’informatique permettraient à une société qui le voudrait vraiment de débusquer petit à petit les contrevenants au principe du « nom véritable » : ce qui passe entre les mailles aujourd’hui ne passera peut-être pas demain, et ces sociétés pourront même mettre à profit des outils d’analyse sémantique pour caractériser vos écrits... même si vous les publiez sans laisser aucun nom !

    Ces outils sont des outils de division du monde entre personnes « certifiées » et personnes non « certifiables » : le principe est par lui-même néfaste.

    Or les volontés d’appliquer cette politique du « nom véritable » ont été affirmées par les deux opérateurs, et confirmées par diverses répétitions puis par le fait de la clôture d’un certain nombre de comptes (G+).

    On peut donc, on doit donc, en déduire que cette machine là est en marche et que ces sociétés, qui ont les moyens de leurs lubies, feront tout leur possible pour que le Net soit nominatif et vérifié sur pièces.

    Ma « stigmatisation » n’est, dans cette configuration, nullement disproportionnée.

    Pour ce qui concerne l’utilisation de pseudonymes aux USA :
    "Additionally, under United States common law (not sure about other countries), once a person begins using a particular name "consistently, openly and non-fraudulently, without interfering with other people’s rights", it becomes a legal name. Further, pseudonym use is also permitted for legal and business activities, activities that include (but are not limited to) filing taxes, filing a lawsuit — or even appearing in court using their pseudonym.« 
     »Google’s gormless ’no pseudonym’ policy« 

     »Protections for anonymous speech are vital to democratic discourse. Allowing dissenters to shield their identities frees them to express critical, minority views . . . Anonymity is a shield from the tyranny of the majority. . . . It thus exemplifies the purpose behind the Bill of Rights, and of the First Amendment in particular : to protect unpopular individuals from retaliation . . . at the hand of an intolerant society.
    ———— 1995 Supreme Court ruling in McIntyre v. Ohio Elections Commission« 

    En tête de cette intéressante page.

    Je n’ai donc rien inventé.

    Enfin Google vend bel et bien les données collectées, analysée, classées, caractérisées... :
    Drive conversions with performance-based advertising

     »Google Affiliate Network helps advertisers increase online conversions on a performance basis and enables publishers to monetize traffic with affiliate ads.« 

    Alors je pense mon »alarmisme" assez raisonnable, en fin de compte...




  • jcm jcm 4 août 2011 18:09

    Si cette histoire « n’est rien » ne lisez pas ceci : https://plus.google.com/117903011098040166012/posts/asuDWWmaFcq



  • jcm jcm 1er août 2011 13:27

    Oui tout à fait.



  • jcm jcm 1er août 2011 10:07

    Oui, je suis au courant de cela et suis présent sur diasp.org : voici ma page publique.

    Que chacun puisse décider d’utiliser ou non l’un ou l’autre des deux principaux réseaux, FB et probablement bientôt G+ est un fait.

    Que 600 ou 700 millions de personnes utilisent FB, que peut-être 30 000 utilisent diasp.org et que 20 millions aient rejoint G+ : ce sont d’autres réalités qui nous montrent quelque chose de significatif.

    Tout simplement il y a un effet d’attraction vers les « plus grands », que l’on peut qualifier de diverses façons et qui aura des conséquences importantes.

    Alors que chacun sait (ou devrait savoir) que les données personnelles confiées à chacun de ces deux grands réseaux (FB, G+) ne sont pas vraiment dans des conditions de sécurité satisfaisantes à de nombreux points de vue des foules massives les investissent pourtant, « tout le monde veut en être » quoi qu’il arrive.

    Et chaque mouton de suivre quelque bélier dominant de sa micro-meute, tout ce beau monde fonçant droit devant à la suite des « meneurs » sans se soucier si la destination finale n’est pas un précipice au fond duquel tous s’écraseront.

    Mais le gigantesque piétinement du troupeau aura provoqué un glissement de terrain et tous ceux qui n’auront pas voulu suivre (s’inscrire sur G+ par exemple) seront entraînés à leur tour vers le précipice.

    Parce-que tout simplement l’attitude de la majorité aura été l’occasion de créer un contexte général qui aura un effet partout et pour tous.

    Alors le fait que JE choisisse un autre système n’a finalement aucune signification si JE suis seul ou si JE suis trop peu nombreux par rapport à l’effectif total du troupeau.

    Nous sommes dans cette dynamique, il faut en être conscient.

    Tous ceux qui jugent cette dynamique dangereuse, s’ils voulaient qu’elle n’ait pas de conséquences fortes, devraient donc veiller au grain.

    Et veiller au grain signifie faire circuler l’information et agir de façon à contrer cette dynamique.



  • jcm jcm 29 juillet 2011 19:51

    Ah joli !!!

    Je n’étais pas au courant du stratagème, merci de l’avoir signalé !



  • jcm jcm 29 juillet 2011 18:48

    Trop fort, Chaos ?

    Je ne le crois pas, et j’ai exposé cela de façon un peu différente sur divers sites anglophones, à l’instant sur USA today : « Google+ one month later : What’s next ? » .

    Avec en conclusion :

    « La politique des »noms véritables« peut être vue, DOIT être vue, comme une des nombreuses tentatives de »purifier le monde« .

    Souvenez-vous qui a voulu faire cela : Hitler, Staline, Pol Pot et d’autres... »

    Il ne faut pas accepter ce qui sera ou pourra être un outil pour diviser les humains...



  • jcm jcm 29 juillet 2011 18:00

    Entièrement d’accord avec le commentaire de Herbe et croyez bien, Chaos, que ces services n’ont pas eu besoin de ma contribution pour attirer du monde !



  • jcm jcm 29 juillet 2011 11:21

    Je tente de lancer cette campagne en Grande Bretagne et me suis fendu d’un long commentaire en anglais (de cuisine française...) pour tenter d’expliquer plus clairement à nos voisins en quoi les politiques de « noms véritables » de Google et FB peuvent être vues comme des dérives totalitaires et, de ce fait, ne sont pas acceptables.

    Bienvenue à toute personne qui voudra disséminer...



  • jcm jcm 28 juillet 2011 15:03

    En effet se présenter sous son véritable état civil ne garantit en rien que l’on n’a pas des intentions parfaitement abominables !



  • jcm jcm 28 juillet 2011 13:06

    Vous ne m’avez pas montré vos papiers, Allard.

    Ce n’était donc pas VOUS...



  • jcm jcm 28 juillet 2011 10:33

    Entièrement d’accord !

    Mais « combattre » c’est faire savoir, diffuser l’information : soyons nombreux à faire circuler, par tous les moyens du Net !



  • jcm jcm 28 juillet 2011 09:37

    Ceux qui tiennent aux libertés et à la démocratie dans le monde devront se battre :

    « ’It has to go away’ : Facebook director calls for an end to internet anonymity »

    Facebook fera-t-il la chasse aux inscriptions qui ne mentionneraient pas le nom d’état civil ?

    Il y en a, beaucoup.



  • jcm jcm 28 juillet 2011 08:53

    Ah...
    Va pas être content, Asimov !



  • jcm jcm 27 juillet 2011 22:02

    Soyons lucides, Herbe, et il me semble parfois l’être, ce type d’article sur un tel sujet ne peut recevoir un grand nombre de critiques pertinentes, si on y regarde de près.

    Je ne fais pas la course au nombre de commentaires, je soumets à la lecture un certain nombre de considérations.

    C’est mon quatrième article à ce sujet : croyez bien que tous ont été lus, pas seulement par les habitués de Avox et pas uniquement dans le monde francophone.

    J’ai laissé pas mal de commentaires y faisant référence sur des sites anglophones, j’ai reçu des remerciements de personnes qui ont lu ces articles en utilisant... la traduction automatique de Google (m’ont-elles dit !).

    Cela signifie que les idées se répandent, ce n’est déjà pas si mal.

    Il faudrait maintenant un certain niveau de mobilisation...



  • jcm jcm 27 juillet 2011 21:06

    A propos, Allard, j’ai un doute...

    Est-ce bien VOUS ?

    Vos papiers, s’il vous plaît !



  • jcm jcm 27 juillet 2011 19:55

    Il devait y avoir un sens caché à votre premier message, et que je n’aurais pas saisi peut-être ?

    Désolé.

    Je suis venu très récemment à Twitter, n’ai aucune action dans cette organisation, et me suis aperçu que c’est un formidable outil d’information et de diffusion des idées.

    La rigueur intellectuelle ne me semble pas interdire l’usage de cet outil, et peut-être même est-il, selon l’usage qu’on en fait bien sûr, un outil au service de ma rigueur intellectuelle car traiter d’un sujet d’actualité sur lequel on ne connaîtrait pas les derniers développements pourrait être considéré comme un manque de rigueur...

    Voyez, les choses ne sont pas si simples...



  • jcm jcm 27 juillet 2011 18:59

    Ce n’est pas le faciès (au sens large du terme bien entendu) de l’émetteur ou du passeur d’une idée qui prime, mais l’idée en elle-même.

    J’ai lu des choses extrêmement intéressantes sans connaître le nom de leur auteur, ou même si son nom était présent, sans vérifier que cela pourrait véritablement correspondre à son état civil, et je suppose qu’il pourrait en être de même pour vous.

    Avez-vous lu du Stendhal ?

    Marie-Henri Beyle dit
    Stendhal...

    Emile Ajar... et il y en a vraiment beaucoup d’autres, alors piètre remarque probablement...

    Pour ce qui est de la « pensée en liberté » : eh bien libérons-la de la contrainte du nom, quand cet contrainte représente une impossibilité d’émettre la pensée, et ce type de cas existe.



  • jcm jcm 27 juillet 2011 13:18

    Il serait possible (et très sérieusement envisagé) que les législations évoluent à ce sujet :

    « Internet privacy controls challenge tech industry »

    « The federal government has put Google, Microsoft, Apple and other technology companies on notice : Give consumers a way prevent advertisers from tracking their movements across the Web - or face regulation. »

    Comme vous le verrez la question n’est pas simple à résoudre...



  • jcm jcm 27 juillet 2011 12:56

    Vous aurez peut-être noté que je n’ai jamais écrit que Google serait négatif à tout point de vue, et il ne l’est pas à mon point de vue.

    Le titre de cet article le sous entend avec le terme « dérives ».

    Je ne vois donc pas Google comme « le diable », même si en fin de compte le système G+ tel que conçu et présenté actuellement pourrait avoir des conséquences éventuellement « diaboliques », à tout le moins fort néfastes.



  • jcm jcm 27 juillet 2011 12:44

    En 1940 vous eussiez dit « pensez-vous qu’il soit indispensable de créer l’arme atomique pour façonner le monde... ».

    Même s’il y avait eu une majorité pour juger cela non indispensable la chose s’est faite et a façonné notre monde.

    Ce n’est donc pas le critère de nécessité (« indispensable ») qui compte mais juste le fait que l’outil existe et que dès lors, pourvu qu’il y ait quelqu’un à lui reconnaître une « utilité », il est utilisé et génère donc les conséquences liées à ses caractéristiques.

    Que vous le vouliez ou non Google a déjà façonné « votre » monde et le façonnera encore...