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Condamnations pour la bande qui semait la panique à Royan

Fin de partie pour les voyous de banlieue. Depuis la deuxième quinzaine de juillet, une bande originaire de l’Essonne a semé la panique dans la station balnéaire de Royan (Charente-maritime). Âgé de 21 ans, Johann, l’un des jeunes hommes de cette bande, a écopé de quatre mois de prison ferme pour une tentative d’extorsion de fonds commise au préjudice d’un videur de boîte de nuit. Deux de ses comparses, âgés de 18 ans, impliqués dans l’agression d’un commerçant, sont condamnés l’un à 40 heures de travail d’intérêt général, et à une amende de 200 euros, l’autre à deux mois de prison ferme, sans placement immédiat en détention.
 
C’est la fin d’une équipée sauvage qui a commencé à Royan, paisible cité touristique de la côte Atlantique. Lundi, la dizaine de jeunes originaire d’Epinay-sous-Sénart (Essonne) ont été raccompagnés à la gare de Saintes où un train les a ramenés à Paris où ils viennent d’être jugés.
 
Tout commence lors des derniers jours du mois de juillet. Une dizaine de jeunes commencent à squatter un logement en plein centre ville, puis un garage, dealent des stupéfiants, commettent des vols à l’éta­lage et finissent par agresser le videur d’une boîte de nuit aisni que son patron qu’ils rackettent. Des faits que l’on peut résumer par « tentatives de racket, agressions, vols, menaces de mort, dégradations, intimidations et insultes ».
 
Des actes d’incivilités qui finissent par mobiliser les riverains. Ces derniers se mobilisent lors d’une réunion publique vendredi dernier et réclament dans une pétition, « l’intervention, selon le Figaro, plus énergique des pouvoirs publics ».
 
Pour certains citoyens, la police n’a que trop tardé à intervenir. Ce à quoi les forces de l’ordre répondent avoir procédé à plusieurs interceptions et affirment avoir recensé « une quinzaine de faits imputables » à cette bande, précise le Parisien.
 
Cependant rien ne calme les voyous qui extorquent 200 euros à un videur de boîte de nuit, puis s’en prennent, affirme Fabienne Atzori, le procureur de Saintes, « à un vendeur de sandwichs installé sur le front de mer » et le rackettent de 1000 euros. Lundi, en réaction, une trentaine de forains se réunissent pour une expédition punitive. L’un d’eux est armé d’une barre de fer, un autre d’une clé à molette, un autre encore d’un pistolet de type Gomm-Cogne. Ils se dirigent tous vers le garage squatté par les fauteurs de trouble apeurés et qui ne doivent leur salut qu’à l’intervention de la police qui les a reconduit à la gare vers leur lieu d’origine.
 
 

 
 

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