MusicMe, pour une écoute illimitée... éphémère
MusicMe, service fondé par la société Apach’Network, a décidé le 20 décembre de lancer une nouvelle offre dans un esprit conquérant : « Notre objectif est de séduire 30 000 clients fin 2007 » (actuellement, 2000 clients...) Pour 15 euros par mois (14,95... bien sûr) un internaute pourra flâner dans un catalogue de 600 000 titres édités par des labels indépendants et par EMI, Warner, Sony BMG et Universal. Il pourra télécharger autant qu’il le souhaitera, et écouter ad libitum, à condition qu’il reste abonné. Pour être considéré comme abonné, il faut opérer au moins une fois par mois, un téléchargement mensuel constituant le signal qui déclenche le prélèvement de la somme due (sans le moindre téléchargement mensuel, la société s’engage à ne pas prélever le montant de l’abonnement, mais alors toute écoute est rendue impossible, les morceaux sont rendus illisibles). L’avertissement est clair : vous pouvez « tout consommer tant que vous êtes abonné ». Et ici consommer, c’est écouter, et non pas stocker. Une note de bas de page le précise : « Les fichiers écoutés et téléchargés sur musicMe sont accessibles tant que vous êtes abonné(e) au service. » Donc une consommation dite illimitée ne l’est pas : l’internaute peut écouter tout ce qu’il veut dans la limite du temps de son abonnement.
Quelques précisions techniques : les fichiers sont encodés à 192 kb/s,
protégés par Windows Media DRM. Les transferts sont compatibles sur tous les
baladeurs agréés PlaysforSure Subscription, et limités à trois PC et trois
baladeurs. Le premier mois est proposé à un euro, l’internaute ne s’engage
sur aucune durée d’abonnement.
Un foyer français dépense un peu moins de six euros par mois en moyenne pour la musique.
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