Un policier sérieusement blessé par balles à Athènes
Retour des émeutes ou règlement de comptes ? Lundi, vers 4 heures du matin (heure locale), deux hommes armés de kalachnikov ont ouvert le feu sur une unité de police anti-émeute devant le ministère de la culture grec. Un policier aurait été blessé grièvement. Il est cependant hors de danger.
« Ceux qui ont attaqué Diamantis Mantzounis (ndlr, le policier) ont pris comme cible la démocratie et la normalité (mais) ils vont comprendre que la démocratie est forte et notre société bien protégée ». Ces propos du ministre de l’Intérieur Prokopis Pavlopoulos, rapportés par le figaro.fr , tombent quelques heures après l’attaque violente dont à été victime un jeune policier grec, membre d’une unité anti-émeute.
Pourtant, il est rare de voir des manifestants, même « ultra-gauchistes » avec une Kalachikov, l’arme avec laquelle les agresseurs auraient tiré sur le policier (une trentaine de douilles de cette arme ont été retrouvées ainsi qu’une dizaine de douilles de 9 mn). C’est ce que déclarent des policiers, sous couvert d’anonymat. Il y a deux semaines deux hommes avaient déjà tiré à l’arme automatique contre un bus de la police anti-émeute. On ignore encore si ces deux hommes et si ces incidents ont un lien entre eux.
L’incident a eu lieu dans le quartier d’Exarchia, là où Alexis Grigoropoulos, un adolescent de 15 ans, « avait été tué le 6 décembre par une balle tirée par un policier », rappelle le figaro.fr, déclenchant les fameuses émeutes qui ont mis la Grèce à feu et à sang pendant le mois de décembre.
Le quartier a été bouclé pendant plusieurs heures et 72 personnes mises en garde à vue.
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