Vladimir Poutine nouveau tsar d’une Russie vraiment unie ?
Vladimir Poutine, selon la constitution russe, doit quitter le Kremlin l’année prochaine. Il lui est interdit de briguer un troisième mandat présidentiel. Mais pour une majorité de russes Vladimir Poutine doit rester au pouvoir. Ou pas loin.
Selon les observateurs, le successeur de Poutine sera un homme de paille entièrement dévoué à l’actuel président Russe. Ce dernier, écrit Le Monde, « n’ayant pas la possibilité de se représenter en tant que président, a fait sensation en annonçant sa volonté de prendre la tête de la campagne électorale de décembre 2007 du parti russie unie et de viser la charge de chef de gouvernement, ce qui lui permettrait de conserver un certain pouvoir tout en respectant la constitution ».
A onze jours des élections législatives, devant cinq mille partisans, Vladimir Poutine a pris à part l’opposition, stigmatisant ceux qui « ne veulent pas qu’on mette notre politique en oeuvre. Ils veulent une Russie faible, malade, une société désorientée, divisée pour pouvoir jouer de mauvais tours derrière notre dos », rapporte Euronews.
Le problème c’est que Notre Russie, le parti de Vladimir Poutine, est donné largement vainqueur des ces législatives avec environ 65 % des voix. C’est plus qu’il n’en faut pour entrer à la Douma, le parlement russe, quand on sait qu’il n’en faut que 7 % pour être représenté. Hormis le Parti communiste qui oscille, selon les sondages, de 7 à 14 % des voix, aucune autre formation politique ne peut prétendre pouvoir entrer à la Douma.
On voit mal dès lors de quelle opposition parle Vladimir Poutine qui de plus en plus incarne, avec ses prises de positions radicales, l’image d’un nouveau tsar.
Ou d’un Petit père des peuples nouvelle manière.
Crédit photo : Wikipédia
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