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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Du devoir de sauver le concours

Du devoir de sauver le concours

« Mon enfant, un jour tu deviendras fonctionnaire ! » : cette phrase n’est pas passée de mode, mais n’aurait-elle pas déjà perdu toute sa substantifique moelle ?

Tout le monde l’a lu ou entendu, des sondages ont été réalisés en ce sens : une majorité de parents souhaitent que leurs enfants ne connaissent pas le chômage et pour éviter cela, une seule solution, devenir « fonctionnaire ».

Etre fonctionnaire pour assurer la sécurité et la stabilité de sa vie professionnelle. Vaste programme quand on pense à nos aïeux, autrefois ouvriers, agriculteurs ou commerçants, qui voyaient avec fierté leur fils devenir fonctionnaire. Le sens de l’Etat, le sens du service public, le sens des valeurs républicaines comme l’égalité.

Car l’égalité, c’est l’Etat français qui la leur a donnée par le biais du concours. Ce fameux concours, que le président de la République veut remettre en cause, en laissant le choix aux futurs nouveaux fonctionnaires entre le statut et le contrat à durée indéterminée.

Il ne s’agit pas de polémiquer sur une réduction du nombre de fonctionnaires ou de défendre un statut plutôt qu’un autre. Beaucoup de personnes, d’organisations sociales et syndicales, le font déjà avec plus ou moins de brio.

Non, dans cette histoire, la vraie question se situe dans les valeurs que représente notre Etat, la France. Car ne l’oublions pas, nos valeurs républicaines ont été faites par des révolutionnaires voulant en finir avec un Ancien Régime de la noblesse parvenue.

Au-delà de la reconnaissance des droits et des libertés individuelles, la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 pose les bases et les fondations d’un Etat français fondé sur la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. Trois mots utilisés par tous et toutes mais dont l’utilisation ne doit pas laisser indifférent.

Le fonctionnaire est donc recruté, au sein d’un corps ou d’un cadre d’emplois, par le biais d’un concours. Le principe du concours, qui permet d’assurer l’égalité d’accès aux emplois publics en application de l’article 6 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, est la principale voie d’accès à la fonction publique.

Nos gouvernants, fraîchement élus, auraient-ils oublié que la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen fait partie intégrante de notre bloc de constitutionnalité ? Ou bien la rupture tranquille a-t-elle pour fondement idéologique le contrat à durée indéterminée du salarié de l’Etat.

Arrêtons d’opposer de manière systématique le fonctionnaire se protégeant tranquillement derrière son statut et le salarié du privé victime du tout puissant Code du Travail. Car tous deux ont la même marque de fabrique : « l’ Etat ».

Si les fonctionnaires ont obtenu un statut particulier, ce n’est pas pour obtenir plus d’avantages que les autres salariés. Bien sûr, autant dès le départ rester objectif et convenir que beaucoup ont su en profiter et qu’il est temps de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.

Mais il ne faudrait pas oublier que la dualité des régimes public-privé repose avant tout sur la conception selon laquelle le service public s’appuie sur l’indépendance et la neutralité de celui qui l’exerce. Et l’indépendance et la neutralité du service public s’acquièrent par la faculté de l’Etat à permettre à toutes les personnes qui désirent travailler pour lui d’y parvenir. Et pour cela, il n’existe pas maintes et maintes solutions : le concours.

Le concours, outil d’un service public neutre, indépendant, égalitaire, mais aussi ascenseur social pour qui veut bien se donner les moyens d’y parvenir. Bien sûr, cet outil est loin d’être parfait et pourrait être adapté, réformé, modernisé, toutes les idées constructives étant bonnes à prendre.

Mais permettre au contrat à durée indéterminée de faire son entrée dans la Fonction publique revient à remettre en cause tous ces principes qui font la grandeur de la conception française d’un Etat démocratique.

La naïveté n’a pas sa place dans cette affaire et les citoyens français doivent rester conscients des conséquences du contrat à durée indéterminée dans le service public : clientélisme, favoritisme, inégalité et disparition de la neutralité du service public.

Est-ce bien cela que nous voulons pour notre pays, notre service public ?


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15 réactions à cet article    


  • haddock 15 novembre 2007 09:45

    Fonctionner : remplir une fonction

    Fonctionnaire : personne chargée d’ une fonction

    Fonctionnement : manière dont qqch fonctionne

    Fucktionnaire : définition en cours ...


    • Darkfox 15 novembre 2007 10:12

      Tout dabord une chose que bien des fonctionnaires ont oublié que ce soit nos énarques comme une partie de nos fonctionnaires. L’état est au service du peuple et leur salaire vient de celui-ci. Que ce soit le medecin ou n importe quel fonction du conducteur de train à l’infirmière. Tous sont redevable, que ce soit par le fait que leur étude ne leur ont pas couté, de par leur rétribution. Il est donc anormal que certains castes tiennent en otage des personnes.

      De plus il ne faut pas oublier la devise de notre état : Liberté, égalité , fraternité. Hors comment parler d’égalité lorsqu ’une minorité defend des droits acquis à une autre période qui sont en fait des avantages complétement anti-égalitaire. Nous ne sommes plus dans le pays des droits de l’Homme !

      Que ce soit les syndicats stupides qui souhaitent garder leurs castes et leur acquis sociaux ou les grands énarques de droite comme de gauche (que representait Mme Royale en Amérique du sud ?, certains ministres complètement hors sujet qui pourraient chèvres comme budget de la défense ! et qui gardent leurs avantages(logement de fonction etc..)) qui ressemblent tout de même à une certaine création de caste comme auparavant (noblesse, clergé, tiers état) qu se transforme en (énarque, fonctionnaire ( certains pas tous heureusement) , privé)

      Bref une remise à plat s’impose


      • 5A3N5D 15 novembre 2007 11:50

        @Darkfox

        «  »« L’état est au service du peuple et leur salaire vient de celui-ci. Que ce soit le medecin ou n importe quel fonction du conducteur de train à l’infirmière. »«  »

        C’est vrai que, si personne ne les payait, on aurait moins de fonctionnaires.

        «  »« Tous sont redevable, que ce soit par le fait que leur étude ne leur ont pas couté, de par leur rétribution. »«  »

        Ah, bon ? Les fonctionnaires sont des gens qui n’ont jamais payé leurs études ? Ils seraient génétiquement fonctionnaires ?

        «  »« Il est donc anormal que certains castes tiennent en otage des personnes. »«  »

        C’est pourtant ce que vous faites : « les fonctionnaires sont payés par l’Etat. L’Etat est au service du peuple. On peut donc faire ce qu’on veut du fonctionnaire, y compris le faire travailler pour rien. »


      • Darkfox 15 novembre 2007 15:28

        C’est vrai que de manière générale les fonctionnaires sont moins bien payés que dans le public ?? arrêtés je vais pleuré. Un conducteur de la ratp fraichement embauché avec ses primes et ses 3 jours par semaine car il travail le soir parfois ou le week end .. qui se fait 1500 € net en debut de salaire..pauvre petit de la ratp qui fait grève .. allez c’est vrai que par rapport à un smicard qui n’a pas el droit de faire grève sous peine de ce faire virer , faut pas pleurer non plus ! J oubliai les agents de la sncf ont droit à des logements sociaux au bout de 2 mois d attente là ou le pleupleu moyens galère 4 ans... Quoi ?? des avantages n ’existent pas ?? ils sont payés rien du tout...

        Autant on a besoin de nos fonctionnaires mais il faut aussi qu ’ils comprennent que le monde change et que l’on doit évolué !


      • Yohan Yohan 15 novembre 2007 10:14

        Allez expliquer ça à un chômeur qui se retrouve devant un mec fraichement admis après concours, choisi par défaut sur liste disponible. Non seulement, il est face à quelqu’un qui ne connait pas encore son boulot, mais il a de fortes chances de se retrouver face à quelqu’un qui déteste déjà son boulot. Pour moi, les concours, c’est inepte...


        • Rage Rage 15 novembre 2007 14:34

          Bonjour,

          A force de lire des articles sur les fonctionnaires, je crois que je vais en pondre un.

          En l’occurence, la question du concours est une fausse cible. Car actuellement c’est la moins pire des solutions.

          Reprenons à zéro : La fonction publique pourrait parfaitement n’avoir aucun fonctionnaire et uniquement des agents sous contrat. Cela existe déjà pour partie - les DGA et DGS sont des emplois fonctionnels, donc contractuels- et les CDD de droit public/vacataires.

          Le problème - et ces personnes pourront le dire - c’est qu’un contractuel dans la Fonction publique dépend des bonnes grâces d’ELUS et non de directeurs : la nuance est forte et elle change tout : un employé du privé assure son CDI sur résultats. Un agent public n’a pour beaucoup de cas, pas de jugement sur résultats : il est donc exposé à l’arbitraire, au clientèlisme, au copinage.

          Si les fonctionnaires n’existaient pas, la fonction publique serait un repère à refoulés du suffrage universel et autres copains de campagne (cela existe déjà dans les associations multiples et variés).

          Chaque changement de majorité serait l’occasion de virer tout le monde et recommencer dans l’autre sens.

          Le statut « protège » mais il assure aussi la « continuité de service ». Il casse le « tout politique » qui nous mine tant. Pour autant il ne doit plus être gérer de manière statique.

          Ce statut, rigide, n’a certes pas évolué, mais pire encore, les RH l’ont rigidifié par des interprétations réductrices des lois le régissant. Ainsi, on n’a jamais voulu changer le système de « promotion automatique par avancement de grade » (l’effet cliquet). On a jamais homogénéisé le système entre petites et grandes collecitivés, régime de bases et primes etc..

          La défaillance des RH s’est complété par le muselement technique des directions par le politique, particulièrement sur l’aspect « politique RH recrutement ». Certaines collectivités recrutent pour des postes sans contenu. D’autres exploitent des CDD à foison pour limiter leurs dépenses.

          Il n’y a aucune règle de gestion sur « l’efficacité » et encore moins la « gestion de compétence ».

          Un chef nul, promu au grade et à la nullité - et il y en a à foison- ne sera jamais retrogradé par « peur » de faire scandale et de devoir affronter quelconque vague. Alors on laisse faire, on déplace le problème, on attend ou on reporte la charge sur les catégories C ou les vacataires...

          Les agents efficaces ? Il y en a. Mais quand les gens ont le niveau, soit ils se tirent, soit ils doivent faire des pieds et des mains pour trouver une collectivité/service au niveau.

          Pour le concours, on pourrait s’en passer et avoir des recrutements sur compétences. C’est vrai. Mais c’est mal connaître les RH, les politiques, les jeux de pouvoir... Les jeunes seraient condamnés aux tâches subalternes, les vieux grigous politisés à truster les hauts postes... Cela se passe déjà, mais là ce serait officialisé et amplifié à n’en plus pouvoir (et les contribuables paieraient encore plus les chaises dorées de certains).

          Le concours, au delà de son contenu a une force : il met à un moment donné de la vie tout le monde face à le même copie (l’écrit) et au même jury (l’oral). Là, il n’y a plus de filets politiques ou de copinage : il faut avoir un meilleur niveau que le voisin. Point.

          Irrationnel ou pas, il faut bien à un moment définir une règle commune, sinon comment recruter des magistrats, des inspecteurs des impôts, des techniciens spécialisés ?

          Le diplôme serait insuffisant. L’expérience professionnelle trop « courte » et disqualifiante pour ceux qui n’iraient pas dans les bonnes cases.

          Alors, oui, on peut dire « superficiellement », les concours c’est de la merde (ce que ceux qui les ont ratés disent) et il faut tout supprimer. Mais cela ne changera pas la donne : trop de « fonctionnaires » dépendent de directions et décisions qui leur échappe, souvent pour produire des contre productions fantastiques.

          Le principe de « responsabilité » et de marge de manoeuvre ne seraient toujours pas solutionnés. En plus un fonctionnaire reste coincé dans un « statut », il coûte moins cher qu’un Contractuel (sisi) et en plus il doit fermer sa gueule car il assure une mission de « service public ». Cela empêche aussi certaines fuites fâcheuses de données...

          Recruter que des « fonctionnaires » ? Non, pas mieux. Il faut aussi avoir des gens qui viennent de l’extérieur. De là à les prendre pour des imbéciles (cf les accumulations de CDD et le statut des vacataires)...

          Bilan des courses : Ce n’est pas le concours qu’il faut changer mais le CONTENU des missions des agents publics, fonctionnaires ou contractuels.

          Quand je vois des « postes » sans contenu reconduits parce que votés en « enveloppe poste »... on délire. Quant à la qualité de travail, depuis des années on peut se poser la question : les élus et l’administration française n’a t’elle pas dérapée dans le bordel ingérable (cf champs de compétences peu clairs ?).


        • haddock 15 novembre 2007 10:34

          Ma grand-mère , née en 1886 ( donc ayant connu deux guerres avec tout ce que cela comporte ) me disait toujours , tu devrais rentrer à la SNCF , comme ça tu auras la sécurité .

          Je suis heureux d’ avoir choisi une autre voie et de n’ avoir jamais emmerdé le monde avec mes problèmes personnels .

          Finalement , les gens pas contents de leur sort devraient changer de sort .


          • perlin 16 novembre 2007 05:34

            @ Haddock

            je trouve super le :

            « Finalement , les gens pas contents de leur sort devraient changer de sort . »

            Ca me rappelle une vanne lue récemment :

            « Que les gens qui ne supportent pas leur voisinage acceptent de reculer leur maison »

            C’est digne de Desproges


          • haddock 16 novembre 2007 06:42

            Perlin ,

            Je dis ça car vers l’ âge de 25 ans , jeune marié , on avait chacun un chouette petit emploi , tranquille , peu rémunéré , 5 semaines de vacances , la boite disposait d’ un chalet à Morzine où on payait que la bouffe pour les vacances d’ hiver . Un genre de panard au petit pied dans une chaussure rikiki .

            Au bout de six mois comme ça , avec mon épouse on s’ est regardé en disant « ça va être ça notre vie ? » On s’ est mis à notre compte , avec ce que cela comporte de risques et périls , on en a chié , on s’ est réalisé , on a vu des pays que jamais on aurait pu aller en tant que salarié , et on en tire une espèce de fierté de s’ en être sorti que c’ est même pas la peine d’ expliquer . Alors les syndicats ha ha , les Krasucki hi hi ...et les gros nigauds ho ho .

            Quand je dis faut changer de sort , il y a de la dérision , mais aussi de la vérité .

            Néanmoins c ’est sur la base du respect de chacun que doit se construire l’ avenir .


          • tal 15 novembre 2007 11:18

            @l’auteur

            « ...conscients des conséquences du contrat à durée indéterminée dans le service public :.. »

            Vous avez sans doutes voulu dire du contrat à durée DETERMINEE ? Nous sommes là purement et simplement en présence d’un choix de société. Nul besoin de finasser partant du fait que : « Nos gouvernants, fraîchement élus, auraient-ils oublié que la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen fait partie intégrante de notre Bloc de Constitutionnalité ? »...et pour finir se prendre les pieds dans le tapis.

            Par ces temps de libéralisme à outrance,de mondialisation , de décentralisation de délocalisation, de globalisation et tous ces trucs en « tion » dont on nous farci le cigare depuis une dizaine d’années,( tous synonymes de libéralisme à outrance, ou plus crument de capitalisme sauvage ),le fonctionnariat n’a plus la côte.

            C’est même devenu un « gros mot », et l’on peut de ce fait s’étonner de voir des gens comme vous se poser en défenseur de ce « concept ». De ce point de vue vous faites preuve de grossièreté , et si ce n’était le respect qui vous est du cher Monsieur , je dirai que vous êtes un malpoli ! smiley smiley smiley

            Il faut savoir, on joue le jeu du capitalisme, de la libre entreprise ou pas ? Dans ce domaine pas de compromis, pas de « minan-minan » . On fout un bon coup de pied dans tout ce qui peut s’apparenter de prè ou de loin à « L’ETATISATION », et hop ! le tour est joué. On élit un président qui annonce la couleur, son programme sera un pakage, faudra tout prendre ou rien (c’est a dire ne pas l’élire) Maintenant « y’a plus qu’a morfler si je peux m’autoriser cette expréssion triviale ».

            Le drame des 53% - et secretement certainement plus- de Français qui ont élu l’actuel président , c’est qu’ils s’imaginaient que l’éssentiel du programme était de les débarasser des émigrès, fermer le robinet , boucler hermétiquement les frontières, et partant de là tout irait mieux...

            Pour le reste chacun se disait il sera alors toujours temps de l’amener a revoir sa copie sur tel ou tel problème propre à telle ou telle chapelle. C’était mal connaitre le bonhomme !... Nous avons ce que nous voulons.

            L’admiration inconditionnelle pour un système représenté par une grande puissance(devinez...)auprès de laquelle nous avons fait acte d’allégence inconditionnelle recemment ,à l’occasion d’un un jeu de rôle sans précédant qui amena notre président à revetir les habits de l’Empereur Henri IV d’Allemagne, puis prendre la route de Canossa pour aller s’humilier devant « son » Pape Grégoire VII( n’oublions pas qu’il s’est agit d’un jeu de rôle...)

            Allez parler de sécurité de lemploi des fonctionnaires dans dans la Rome de ce Pape ou la Mècque de cet Ayatollah tout puissant, vous verrez comme vou vous ferez éjecter si vou ne finissez dans un asile d’aliénés

            Notre président comme ma très grande majorité de nos concitoyens sont très largement favorables, par ces temps de précarité de l’emploi à la disparition de ce genre de privilège représenté par le fonctionnariat. Dans notre beau pays la France fait de gueulards de rêleurs, de rouspéteurs, de grincheux , de gens déprimés et qui ont mal au foie, ce truc de fonctionnariat ça passe pas . Je vous assure, voyez les fameux sondages !!!

            En fait les choses sont beaucoup plus simples que cela, ou...plus compliquées ! Je soupçonne fortement chacun d’entre nous de vouloir secretement être le SEUL fonctionnaire du pays, quitte a faire autre chose si on n’aime pas conformément au bon vieux cliché « être le cul dans un bureau toute la journée ». Mais vouloir « des » fonctionnaires, quel SCANDALE !

            Le pb c’est que toutes médailles ayant son revers, la réduction de la fonction publique entraine des conséquences parfois là où on ne les attend pas.Tenez un exemple : La France est championne du monde de la détention d’une myriade de petits caillous qui parsèment tous les océans de notre bonne planète. Si vous avez un doute la-dessus regardez la chaine Ô sur la TNT.

            Dans ces « départements » et territoires d’outre-mer( Martinique, Guadeloupe, Mayotte, Réunion, St Pierre et Miquelon, Terre Adélie, Polynésie Française, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Guyane, Corse etc.), la fonction publique possède des vertus « républicaines » smiley et « fédératrices » smiley vous en conviendrez...Le stade de développement de ces régions étant ce qu’il est, et le « l’industrie touristique » une fumisterie,le seul moyen d’assurer un semblant de cohésion nationale dans ces lointaines contrées de Barbaresque, et lutter contre ces forces centrifuges alimentées par les idées des autonomistes et autres indépendentistes, est d’entretenir un fort taux de fonctionnaires (pouvant aller jusqu’à 25%) parmi les actifs.

            Pour le reste , c.a.d la France métropolitaine vous n’y pensez pas ?!

            Alors pour cette fois passe cher monsieur, mais dans l’avenir évitez de dire des gros mots qui sur le net déshonnorent notre pays. smiley


            • manusan 15 novembre 2007 12:20

              A vous lire, on croirait que ceux qui tentent le concours pour rentrer dans la fonction publique le font parce qu’ils se sentent investis d’une mission quasi spirituelle.


              • 5A3N5D 15 novembre 2007 14:50

                @ l’auteur

                «  »« Et l’indépendance et la neutralité du service public s’acquièrent par la faculté de l’Etat à permettre à toutes les personnes qui désirent travailler pour lui d’y parvenir. »«  »

                Le fonctionaire n’exerce pas un métier, il occupe une fonction. Dans l’exercice de cette fonction, il a des devoirs, et le premier d’entre eux est celui de l’impartialité. Qu’un petit fonctionnaire de l’équipement n’hésite pas à faire étalage de ses convictions politiques, philosphiques ou religieuses est à la rigueur sans grande importance, dès lors qu’il fait le travail pour lequel il est payé.

                En revanche, un magistrat, un préfet ne pourraient avoir un tel comportement. Il est donc parfaitement indispensable que le fonctionnaire soit à l’abri de toute pression extérieure : telle est la raison d’être du « statut des fonctionnaires » qui consigne leurs droits et leurs obligations.

                La séparation des pouvoirs, principe de base de toute constitution, ne me paraîtrait guère possible dans un système où le fonctionnaire pourrait être à la merci de telle ou telle fraction de l’opinion. Donc, fragiliser le statut du fonctionnaire, y compris dans le mode de recrutement, c’est s’exposer à des dérives inacceptables. D’ailleurs, certaines catégories de fonctionnaires n’ont pas les droits accordés à tous les citoyens : un préfet (représentant de l’exécutif) ne peut se présenter à un mandat électif (législatif), et cette interdiction pèse même sur lui 5 ans après sa cessation de service.

                Dans une vidéo, un parlementaire trouve tout à fait normal qu’un élu puisse gagner confortablement sa vie, recevoir une pension généreuse, et justifie ces avantages en les transformant en garde-fou contre les « influences » de l’argent auquelles il pourrait succomber. En termes plus crus, le traitement de l’élu le mettrait au-dessus de la corruption clientéliste.

                http://www.dailymotion.com/relevance/search/retraite+des+parlementaires/video/x3b0zr_reforme-light-pour-les-elus

                Revenons à notre fonctionnaire « de base », celui qui n’a aucun pouvoir hiérarchique et qui se contente d’obéir. Le traitement de ces fonctionnaires est parfois si bas par rapport aux études qu’ils ont effectuées, à la difficulté des concours qu’ils ont passés que, de plus en plus, ils ont tendance à « arrondir » leurs fins de mois en se livrant à une activité secondaire, ce qui est formellement interdit par leur statut (principe du désintéressement). Tout n’est donc pas forcément rose dans la fonction publique et la perte considérable de pouvoir d’achat des dernières décennies ne peut qu’amplifier ce phénomène de travail au noir.

                Je serais donc encore plus audacieux que vous en prétendant que non seulement les concours d’accès à la fonction publique doivent être maintenus, mais que leurs « avantages » (que certains transforment en privilèges) le soient aussi, contre vents et marées. Imaginons un fonctionnaire de police ou un gendarme se comportant comme les gardes-nationaux de 1793 !

                Le fonctionnaire doit rester indépendant, aussi bien de la part du pouvoir politique que de la part de l’opinion publique, par tous les moyens, et négliger ou abolir ce principe me paraît dangereux, inconstitutionnel.


                • tvargentine.com lerma 15 novembre 2007 18:59

                  vous écrivez

                  "Le concours, outil d’un service public neutre, indépendant, égalitaire, mais aussi ascenseur social pour qui veut bien se donner les moyens d’y parvenir. Bien sûr, cet outil est loin d’être parfait et pourrait être adapté, réformé, modernisé, toutes les idées constructives étant bonnes à prendre.

                  Mais permettre au contrat à durée indéterminée de faire son entrée dans la Fonction publique revient à remettre en cause tous ces principes qui font la grandeur de la conception française d’un Etat démocratique"

                  Mais vous etes un ultra-reactionnaire à vouloir défendre ce type de discrimination

                  Pourquoi,pour acceder à un emploi,je devrais passer des concours ?????

                  Savez vous qu’en France 80% des chefs d’entreprise sont des autodidactes !

                  Avec votre réthorique réactionnaire et sectaire pro-fonctionnaire,vous auriez empêché ces gens de créér et de développer en France de la richesse.

                  la grandeur de la conception française d’un Etat démocratique c’est d’accepter les cdi comme dans le privé afin d’apporter une nouvelle culture d’entreprise dans le service public et de permettre à tous d’avoir une chance de réussir


                  • Arnes Arnes 17 novembre 2007 10:26

                    Cet article défendant un archaïsme typiquement franchouillard est proprement ahurissant au vu de l’Europe actuelle. Le fonctionnaire était à l’époque de la révolution un représentant de l’état appliquant localement les décisions prises au plus haut niveau, d’ou un besoin d’indépendance, d’inamovibilité qui n’est certainement plus nécessaire aujourd’hui. Le fonctionnaire actuel doit appliquer des textes quelque soit ses états d’âme et s’il ne le fait pas est éventuellement mal note, mais très rarement sanctionne.

                    Le privilège exorbitant d’emploi à vie est bien sur rassurant pour n’importe quel parent et justifie des stratégies aberrantes (concours de facteur monopolise par des titulaires de licence). Résultat : un troupeau d’aigris (travail sans intérêt) prenant en otages les citoyens travailleurs sous prétexte de défense du service public (! !) dès qu’un de leurs intérêts est en jeu.

                    En angleterre, les fonctionnaires sont des « civil servants », qui peut se traduire par « serviteurs civils », ils sont charges bien sur d’appliquer les textes mais en se mettant à la portée des citoyens, ils sont réellement évalués et sont réaffectes en fonction des besoins reels des citoyens. Le recrutement se fait sur la base de diplômes et d’entretiens sur la motivation à servir son prochain. Bien sur, ce n’est pas un emploi à vie ; souvent, un salarie arrive en fin de carrière peut devenir « civil servant » ayant l’avantage de l’expérience pour mieux faire appliquer les règles tout en ayant l’indulgence de celui qui a vécu.

                    Ce qui frappe le plus les européens venant s’installer en france, en dehors de la complexité de la paperasse, c’est l’attitude systématiquement négative de la plupart des fonctionnaires : « ce n’est pas possible, ce n’est pas complet... » avant de s’amadouer un peu si le demandeur ne perd pas son flegme.

                    Il y a vraiment un travail de fond à faire pour redonner utilité et respect de la fonction publique vis a vis des citoyens ; et la stupidité du principe du concours n’est que la partie visible de l’iceberg.


                    • hamra 19 novembre 2007 21:20

                      j’en reviens systématiquement a la même conclusion :

                      les maux de tete c’est significatif d’un mal etre (sans blague)

                      ca vient surtout quand on est confronté à une autre intelligence. le 0 sur 20 ou le 20 sur 20.

                      entre les deux il ya le 1 + 1 +1 +1...et ça c’est à l’infini. (hein, t’inquiete c’est du chinois, faut etre mathematiciens pour le comprendre, « il y a les sciences de l’incertain ou le hasard sauvage » de Nassim Nicholas Taleb qui va paraitre bientot...aux etats unis.

                      vu le nombre de personnes sur terre on l’a compris : fonctionner c koi au juste ? comptabiliser ? compter les points ? arbitrer ? condamner ? juger ? ou vivre en émettant le superbe si maman si...si 1 c 1.....

                      il y a une seule loi : essentielle a tout le monde.

                      C’est la vie ! et elle se base sur la négation de la folie ou de la mort au choix ? avec l’avance des Etats Unis sur le traitement des psychopathes sur lequel on s’est aligné...

                      c’est pas sorcier de comprendre qu’ils savent de quoi ils parlent. « psychiatrie et civilisation » sur google ca cartonne !

                      Le ponstyl c’est mieux que le doliprane. ou les efferalgan... et les neuroleptiques franchement, je vous les conseille pas. les paris brest c’est vachement bon, les eclairs au chocolat aussi !!!! et les randonnées en foret ou en montagne aussi... step by step. Un pas apres l’autre...

                      1+1+1111 tout ca pour arriver a 0. C’est le progres !

                      you have to trust me darling ! My Knowledge is better than yours...and Steve loves Pamela. Pamela ? She wants to kill Steve. And Goeorges ? Georges is the Law ! He is useful and great He is the one. And one is one so 1+1+1....it cannot be two of us. cause two is just : 1+1=0

                      Fonctionner c’est comprendre de quoi parle la télé au juste ? De politique ? non d’amour !!! Gloire et beauté !!!!mais non je te dis c’est rien juste des hallucinations auditives. Dallas...... smiley

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