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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Du droit de vote des étrangers

Du droit de vote des étrangers

Quand le recul, la sagesse et la cohérence fuient le Sénat...

Le Sénat a refusé hier, dans le cadre des débats sur la réforme des institutions, d’intégrer la possibilité pour les étrangers résidant en France de voter aux élections locales. Suite à la parution de cette information, j’ai pris le temps de lire le compte-rendu des débats en ligne sur le site du Sénat.

Je suis tout simplement sidéré par la piètre qualité des débats. Puérilité, facilité, incohérence, démagogie et sectarisme sont des mots qui résonnent assez fort dans mon crâne au souvenir de cette lecture. Si quelques sénateurs se montrent légèrement plus à la hauteur que d’autres - notamment Pierre Fauchon, seul centriste à intervenir - les échanges étaient généralement soit hors sujet, soit polémistes, soit clichés. On s’accuse, on se chamaille, on se répète, le tout en connaissant l’issue du vote à l’avance...

Pour rappel, seuls les étrangers de l’Union européenne ont le droit de vote aux élections locales après six mois de résidence en France. C’est le cas dans toute l’Union européenne depuis la mise en application du Traité de Maastricht, validé par référendum en 1992. Les ressortissants non français de l’UE vivant en métropole représentent environ un tiers des étrangers résidant en France.

Démographiquement, selon l’Insee, depuis 1930, les étrangers représentent une proportion assez stable de la population, entre 4 % et 7 % (maximum atteint en 1982). En excluant les étrangers originaires de l’UE et les mineurs, on peut considérer qu’environ 1,6 million d’étrangers, électeurs potentiels, résident en France. Si le droit de vote leur était accordé, sans condition de durée de résidence, le collège électoral augmenterait ainsi de moins de 4 %. Si la proposition de François Bayrou de conditionner ce droit de vote par une durée de résidence de dix ans était appliquée, ce collège supplémentaire serait réduit de moitié, soit environ 800 000 électeurs potentiels. Cette population vit plutôt en zone urbaine, est majoritairement originaire du Maghreb, socialement défavorisée et masculine. Une minorité, estimée à 45 % de cette population, serait musulmane.

Le droit de vote de ces étrangers est un problème politique, plus que juridique. Si le problème est sans doute plus ancien, François Mitterrand proposait le droit de vote des étrangers parmi les 110 propositions de son programme présidentiel de 1981. Cette proposition n’a jamais été appliquée, mais c’est le véritable point de départ du débat politique actuel sur le sujet. Débat alimenté par la montée puis la descente du FN, par l’instauration de la citoyenneté européenne ou encore par le basculement dans l’opinion publique. Près de deux tiers des Français se disent aujourd’hui favorables au droit de vote des étrangers pour les élections locales. Sur les bancs parlementaires l’idée progresse également, la gauche et le centre semblent convaincus, une partie de la droite s’ouvre également à l’idée. À titre personnel, le président Sarkozy lui-même s’y est déclaré favorable pendant la dernière campagne présidentielle.

Dans ce cas, pourquoi est-ce que cela bloque encore ?

Les arguments "contre" se fondent sur deux concepts : la souveraineté et la nationalité. Explicitement, le paradigme de souveraineté se traduit dans les débats par des craintes d’ingérences, d’influences et de communautarismes. Dans la transcription du débat d’hier au Sénat, ce type d’argument est flagrant. Il est contré, de manière plus ou moins subtile et tout aussi flagrante, par la limitation du droit de vote des étrangers aux élections locales.

Les "anti" considèrent aussi le droit de vote comme une prérogative de la nationalité. Juridiquement, ça tient la route, mais nationalité et citoyenneté deviennent alors synonymes, ce qui reste discutable. En effet beaucoup d’étrangers résidant en France participent à la vie de la cité autant que les nationaux, n’est-ce pas à cela que l’on devrait "mesurer" la citoyenneté et donc la légitimité du droit de vote ? En répondant par la négative à cette question, les "anti" manipulent la nationalité, prétendant qu’elle serait plus facile à obtenir aujourd’hui qu’hier, ce qui est faux, en en faisant un moyen d’exclusion de la vie politique, un outil de soumission. Par l’idée même ils font de la citoyenneté et de la nationalité des antagonismes.

Une exigence des "anti" comme de certains "pro" est la réciprocité. C’est-à-dire qu’ils seraient prêts à accorder le droit de vote aux étrangers dont le pays d’origine autoriserait le droit de vote aux Français qui y résident. C’est oublier que de nombreux Français expatriés jouissent, du moins en théorie car peu en profitent, d’une double nationalité (ou même multiple) et souvent d’un double vote, et que d’autres résident dans des pays qui accordent déjà un droit de vote à leurs ressortissants étrangers. C’est le cas d’environ un tiers des Etats de la planète...

Du côté "pro", le terme "démocratie" ne revient que trop rarement, alors qu’il devrait être au cœur de l’argument fondamental. Est-ce démocratique d’exclure de la vie politique une partie de ses acteurs ? Évidemment, non. L’égalité, concept central de notre devise nationale, ne doit-elle concernée que les nationaux ? Je ne pense pas. Ainsi au nom de l’égalité, un étranger qui travaille, paye des impôts, envoie ses enfants à l’école de la République ou encore respecte nos lois devrait pouvoir agir politiquement. L’égalité est encore plus en question lorsqu’une partie des étrangers, les ressortissants de l’UE, eux, jouissent du droit de vote.

Au-delà, les "pro" plaident en fait pour une redéfinition de la citoyenneté, pour la délier, ne serait-ce que partiellement, de la nationalité. Il s’agit-là de revenir à la définition première du citoyen, résident de la cité. Le fait même qu’a été instaurée une citoyenneté européenne tend à encourager un assouplissement du lien entre citoyenneté et nationalité.

On pourra également se poser la question du tout ou rien. Si les ressortissants étrangers sont aussi citoyens que les nationaux, pourquoi ne pas leur accorder le droit de vote pour toutes les élections, locales et nationales ? Selon moi, il y a une différence essentielle entre l’échelle locale et nationale. Les enjeux locaux sont plus pragmatiques et plus inscrits dans le présent ou le court terme, ils engagent une communauté et non un peuple. Pour les élections nationales, en revanche, présidentielle et législative, entrent en jeu des valeurs, des principes essentiels qui font l’identité de la nation, la reconnaissance des nationaux dans une histoire, une culture et un destin communs, l’image que la France affiche face au monde. Vouloir voter pour défendre ou remettre en question ces valeurs et principes, s’engager sur des enjeux majeurs, c’est se reconnaître dans l’identité de ce pays et donc en revendiquer la nationalité. Cela dépasse la citoyenneté, qui devient alors une condition nécessaire, mais non suffisante.

Pour conclure, le droit de vote des étrangers aux élections locales serait un progrès. Non seulement le droit de vote, mais leur éligibilité. Je le vois comme un pas indispensable vers une démocratie accomplie. Un appel retentissant à l’ouverture pour tous les citoyens français ; un signe de respect, de reconnaissance pour tous ces immigrants que nous sommes allés chercher pour leurs bras, qui sont venus, attirés par la liberté, se sont intégrés et ont participé à bâtir ce qu’est la France aujourd’hui.

A vivre au milieu des fantômes, on devient fantôme soi-même et le monde des démons n’est plus celui des étrangers, mais le nôtre, surgit non de la nuit, mais de nos entrailles.
[Antoine Audouard]

Aurélien


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136 réactions à cet article    


  • gaiaol 20 juin 2008 10:57

    voilà que vous comparez encore la france démocratique avec des pays qui ne le sont pas encore...

    et encore un manque réel de courage. pour s’attirer et garder sous le coude l’électorat frontiste.

    le droit de votes des étrangers en france (qui souvent y vivent depuis plus longtemps que vous) ne concerne que les élections locales pour pouvoir organiser la vie des quartiers, moteurs des villes,permettre leur développement et intéresser à la vie politique et sociale des personnes ou des jeunes tenus en dehors de toute participation active de la vie de leur cité au sens large . le droit de vote des étrangers se fait au bout de 5 ans de résidence non interrompue en france quand souvent, dans les pays que vous citez, les étrangers n’y restent que le temps de remplir des contrats juteux et ne sont interessés par rien d’autre dans leur vie bien organisée en dehors du réel.


  • Algunet 20 juin 2008 18:00

    Calmos "précisait " les dires de NS car à la lecture de l’article, l’information comme quoi NS était favorable au vote des étrangers était tronquée et dans ce cas fausse.

    Donc pas la peine de moinsser, d’autant que cette imprécision ouvrait la porte à tous les TSS en leur permettant de dire que NS ne tenait pas ses promesses ( ce que nous savons tous, y compris ceux qui ont voté pour lui...).


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 20 juin 2008 20:30

    Voter est le droit et devrait être une obligation du citoyen. C"est l’essence même d’être un citoyen. Donner un droit de vote à qui n’est pas citoyen me semble totalement aberrant.

    Pierre JC Allard


  • Serpico Serpico 20 juin 2008 10:38

    Seb59 "L’etranger est un invité du pays. Pourquoi pourrait il voter ? C’est comme si un invité dans votre maison prenait des decisions sur votre vie... Et puis quoi encore ?"

     

    ******************

     

    Il ne manquerait plus qu’il refuse de payer ses impôts comme tout le monde !

     

     


  • Gasty Gasty 20 juin 2008 10:44

    N’exagerons pas Seb, il s’agit d’un vote local et non pas du devenir d’une nation, d’ailleur à ce propos ......( non rien )....

    Et sans y avoir été invité par les populations, y’a pas mal de pays qui déversent leurs déchets les plus déguelasse dans les pays du tiers monde.

    Pourquoi doivent-ils fermer leurs gueules !


  • Internaute Internaute 20 juin 2008 10:54

    Le vote local conduit au devenir de la nation. C’est tout de suite qu’il faut réagir. Quand vous aurez des maires arabes, des conseillers généraux arabes et des députés arabes en quantité suffisante pour qu’ils pèsent sur notre avenir, expliquez-moi comment vous compterez réagir à ce moment. On vous expliquera qu’en démocratie tous les hommes se valent et que chaque homme compte pour une voix. Vous serez mis devant le fait accompli sans espoir de retour.


  • Gasty Gasty 20 juin 2008 10:57

    Sarko ??? il est français ou hongrois.


  • Gasty Gasty 20 juin 2008 11:01

    C’est peut etre parce qu’il est hongrois que tout va de travers. Bon sang mais c’est bien sûr !


  • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 11:15

    Le vote local conduit au devenir de la nation.

    Donc vous estimeriez qu’avec la répartition des votes locaux (particulièrement à gauche il me semble), notre pays ait plutôt une gestion de gauche ???!!! Aberrant. Un vote local détermine la gestion locale.

    Quand vous aurez des maires arabes, des conseillers généraux arabes et des députés arabes en quantité suffisante pour qu’ils pèsent sur notre avenir, expliquez-moi comment vous compterez réagir à ce moment.

    Ben on se prendra des bombes en grappe sur la gueule de la part de deubeul you...


  • Gilles Gilles 20 juin 2008 11:45

    Internaute

    Toujours aussi raciste primaire

    "Quand vous aurez des maires arabes, des conseillers généraux arabes et des députés arabes en quantité suffisante pour qu’ils pèsent sur notre avenir, expliquez-moi comment vous compterez réagir à ce moment."

    Pour toi, évidemment arabe inclus étrangers et français dés le moment où leur faciès ou leur patronyme renvoie dans ton pauvre esprit, à une origine exotique.

    De plus, il y a déjà des maires "arabes" ou "noir", voir des ministres...............voir des membres du FN

    Les glands comme toi n’arriveront jamais à assimiler qu’un noir puisse être français..tout comme Hitler vis à vis des non aryens ou ton Dieu, Jean marie le Borgne, le Diable ait son âme damnée, qui voulait revenir sur les nationalisations effectuées depuis 1974

    Une nation ne se pense pas sur l’apparence mais sur le sentiment d’appartennace à une communauté, des valeurs, une direction


  • Adama Adama 20 juin 2008 11:50

    Gasty, il est Breton ou Français ?


  • Gasty Gasty 20 juin 2008 12:11

    Je ne répondrais pas à une question qui risquerait de me faire perdre mon droit de vote....ainsi que mes allocations.


  • Yifu66 20 juin 2008 12:17

     

    Gasty, il parle français, c’est l’essentiel. Parce que moi, le breton !...


  • Traroth Traroth 20 juin 2008 12:18

    Cette notion "d’invité du pays" n’a strictement aucun sens et est issu de votre imagination trop fertile, Seb88. Quand quelqu’un paie sa part de loyer et habite quelque part à plein temps, on ne peut pas parler d’invité, sauf à être complètement hypocrite.


  • Traroth Traroth 20 juin 2008 12:21

    "Quand vous aurez des maires arabes, des conseillers généraux arabes et des députés arabes(...)" : Bonjour la remarque raciste ! Vous savez qu’il y a des Arabes français, j’espère ? Et aussi qu’il y a des étrangers qui ne sont pas arabes ?

    En tout cas, votre commentaire a le mérite d’expliquer clairement ce que vous craignez, et que derrière cette histoire de nationalité ne se cache que de la xénophobie ordinaire.


  • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 13:14

    internaute a bien resumé la situation et le risque.

    C’est bien ça le problème Seb. Résumer. Je dirais plutôt tailler à la serpe pour métaphorer un peu. Mais bon, on n’est plus à ça près avec lui.


  • Traroth Traroth 20 juin 2008 16:21

    Ca serait bien d’argumenter, en plus de moinsser. Je ne demande qu’à être convaincu, encore faut-il essayer...


  • appoline appoline 20 juin 2008 18:52

    Vous avez raison, dès demain je m’en vais voter chez Canard Daffy et vais compter le temps qu’il me donne pour rejoindre la France et le nombre de coups de pied de cul nécessaires pour que cela aille plus vite.


  • Internaute Internaute 20 juin 2008 10:50

    Le sénat a eu bien raison. Les étrangers n’ont pas à influencer nos lois. Ils doivent par contre s’y soumettre et les écarts sont déjà beaucoup trop nombreux. En France, les députés sont entrain de donner à la Charia le même rang législatif qu’au droit français.

    Martine Aubry pratique l’apartheid à Lille.

    Keller le pratique à Starsbourg.

    Vallini le pratique en Isère.

    Les mutilations sexuelles sont reconnue comme une "valeur" française par nos hommes politiques.

    Les juges appliquent la loi coranique et les coutumes musulmannes sur le mariage.

    Si en plus on leur donne le droit de vote ce sont les français qui vont être soumis par la loi républicaine à ces règles étrangères. Je vous garanti que dans ce cas il y aura comme toujours une tolérance zéro pour les français alors que la plus grande mansuétude est de mise pour les écarts commis par les étrangers en France.


    • gaiaol 20 juin 2008 11:03

      rachida dati et fadéla amara ne vous rassurent pas assez ?


    • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 11:57

      Les mutilations sexuelles sont reconnue comme une "valeur" française par nos hommes politiques.

      D’ailleurs, de nombreux projets de loi sont prévus pour élargir et imposer ces pratiques à toute la population française.

      Ce discours alarmiste et mensonger à la con commence à me faire chier grave.

      J’suis vulgaire tant mieux !! (M. Larroque - La Crise)


    • Traroth Traroth 20 juin 2008 12:23

      Fabienne Keller ("Pol Pot", pour ses anciens subordonnés chez Total) n’est heureusement plus maire de Strasbourg. Le maire, c’est Roland Ries.


    • Traroth Traroth 20 juin 2008 12:24

      Et plus généralement, votre commentaire, c’est juste n’importe quoi, internaute.


    • docdory docdory 20 juin 2008 10:57

       @ Aurélien

      Un des arguments que vous formulez pour le droit de vote des étrangers ne tient absolument pas debout :

      Vous dites en substance que , puisque les étrangers en provenance de l’UE ont le droit de vote ici très rapidement après leur installation en France , pourquoi pas les étrangers hors UE n’auraient pas ce même droit ?

      Deux arguments s’opposent à votre raisonnement :

      1°) Rien n’indique que le droit de vote des étrangers en provenance de l’UE soit tellement accepté que ça : ne serait-ce pas une des raisons cachées du non français , hollandais et irlandais au TCE / traité de Lisbonne ? 

      2°) Le droit de vote des étrangers en provenance de l’UE est assorti d’une réciprocité : si un anglais résident à Paris peut voter pour le maire de Paris , un français résident à Londres peut avoir blackboulé le très anti-laïque ancien maire de Londres Ken Livingstone . Par contre , on imagine mal que , si des chinois , algériens ou turcs installés depuis 5 ans en France obtenaient le droit de vote , Hu Jin Tao , Bouteflika ou Erdogan accorderaient le même droit aux français résident dans leur pays respectifs .

      En fait , cette question du droit de vote des étrangers est du à l’arbitraire total des conditions d’attribution de la nationalité française . Prenons l’exemple réel de 2 couples . L’un , couple de réfugiés , en France depuis quinze ans . Ni le mari ni la femme n’ont fait le moindre progrès en français , dont ils ne parlent mal que trois ou quatre cent mots . Ils sont en permanence branchés sur la télé satellitaire de leur pays d’origine . Leur enfant , trois ans , ne parle que leur langue d’origine . Le mari travaille épisodiquement , la femme vis d’allocations . Ce couple a obtenu la nationalité française sans problème .

      Deuxième couple : l’un est prof de physique , l’autre prof de maths . Ils s’expriment tous deux dans un français impeccable , quasiment sans accent . Ils gagnent tous les deux leur vie , souhaitent rester en France . Ils ont failli être expulsés à plusieurs reprises l’an dernier avant de voir renouvelée leur carte de séjour . Rien n’indique qu’ils obtiendront leur nationalité française dans un avenir prévisible , alors qu’ils la mériteraient .

      Les conditions d’attribution de la nationalité actuellement sont le droit du sol , la nationalité par mariage , et le séjour pendant un temps très prolongé en France ( une sorte de nationalité par ancienneté , en somme ). 

      Il conviendrait de réserver le droit du sol aux enfants nés en France de parents légalement présents sur le territoire , et ce depuis plus d’un an ( ce qui éviterait bien des abus ) . L’obtention de la nationalité par le simple fait du mariage ou de l’ancienneté sur le territoire devrait être supprimée . La nationalité devrait être accordée bien plus rapidement qu’actuellement à tous ceux qui , par leur travail , leur bonne connaissance du français , leur compréhension et leur acceptation des valeurs de la République , ont montré leur capacité à être de bons citoyens , de même à ceux qui ont rendu un service significatif à la République ( ce qui permettrait de donner plus facilement la nationalité à des gens qui , par leur courage , ont sauvé la vie de personnes , comme dans certaines affaires récentes ) . 

      Si les étrangers qui méritent d’être français le devenaient beaucoup plus rapidement , si la nationalité était accordée sur des critères pertinents , le problème du droit de vote des étrangers ne se poserait pas . Mais pour voter , encore faut-il comprendre le français suffisamment pour pouvoir lire un tract électoral , et admettre les valeurs de la République pour les candidats de laquelle on vote ...

       


      • gaiaol 20 juin 2008 11:20

        Par contre , on imagine mal que , si des chinois , algériens ou turcs installés depuis 5 ans en France obtenaient le droit de vote , Hu Jin Tao , Bouteflika ou Erdogan accorderaient le même droit aux français résident dans leur pays respectifs .

        vous supposez beaucoup doct.

        déjà toutes vos supputations en ce qui concernait les tourtereaux de lille se sont révélées fausses.

        dans un cas comme dans l’autre, avec vous, l’immobilisme et le renvoi à jamais de décisions hardies et fortes rendues pourtant nécessaires par une situation d’urgence, sont toujours renvoyées à la saint glin glin. on ne fait pas avancer le schlimbick en supputant...


      • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 11:33

        Alors selon vous, les étrangers hors-UE, réguliers, qui travaillent, payent des impôts, ne devraient pas avoir le droit de vote. Sur quel critère s’appuiera-t-on ?

        Prenons le cas d’Internaute, un anglais, un allemand, un hollandais peut très bien être musulman, taoiste, protestant, juif, ... par ex (oubliez la couleur, "amis" frontistes, considérez un européen de "souche" comme vous les aimez, normal quoi...). On accepterait donc qu’un anglais, un allemand ou un hollandais vote chez nous sur des principes non laïques mais pas les étrangers des autres pays qui pourraient très bien être laïques. Egalité...


      • gaiaol 20 juin 2008 11:45

        d’autant qu’il est connu que certains polonais, chypriotes, estoniens, bulgares, lettoniens, lituaniens, tchèques ou slovaques concourent tous à l’adadémie pour la langue de molière !!


      • Gilles Gilles 20 juin 2008 11:52

        Doctory

        " L’un , couple de réfugiés , en France depuis quinze ans . Ni le mari ni la femme n’ont fait le moindre progrès en français , dont ils ne parlent mal que trois ou quatre cent mots . Ils sont en permanence branchés sur la télé satellitaire de leur pays d’origine . Leur enfant , trois ans , ne parle que leur langue d’origine . Le mari travaille épisodiquement , la femme vis d’allocations . Ce couple a obtenu la nationalité française sans problème"

        Pas sur.... mon ex qui est devenue française a été convoqué prélablement par la Police pour passer un examen de français. SImple c’est vrai, mais destiné à voir si elle pouvait comprendre un minimum le pays. Les flics, ils me l’ont dit, donnent systématiquement un avis défavorable quand des personnes n’entravent rien et m’ont donné des exemples (genre la mémère marocaine en France depuis 25 ans mais ne parlant aucun mot de français)

        Et de toute façon, quoique vous puissiez sortir comme contre exemple, vous parlez d’une poignée de gens qui n’ont aucune influence sur la politique du pays et ne voteriont probablement jamais même s’ils ont ce droit


      • docdory docdory 20 juin 2008 12:02

         @ nobody knows me 

        Si vous vous étiez donné la peine de lire mon commentaire jusqu’au bout , vous auriez lu , dans les deux derniers paragraphes , que je préconise l’acquisition plus rapide de la nationalité selon des critères objectifs : bon apprentissage du français , connaissance et acceptation des valeurs de la République , travail régulier .

        Selon ces critères , il serait parfaitement possible , pour ceux qui le veulent réellement , d’acquérir en quelques années la nationalité et donc de pouvoir voter , ce qui serait infiniment plus juste que d’accorder le droit de vote à tous les étrangers , alors que , dans certains cas , certains d’entre eux ne travaillent pas , ne comprennent pas le français , et ne comprennent pas ni n’acceptent les valeurs de la République .

        J’ajoute qu’on ne devrait plus accepter de double nationalité : si on choisit d’être français , on ne peut pas rester chinois , turc , algérien ou anglais . Un choix , c’est un choix . Si on veut voter , il faut avoir exercé en toute liberté ce choix préalable .


      • docdory docdory 20 juin 2008 12:04

         @ Gilles 

        Ca dépend des préfectures , et c’était il y a cinq ans ...


      • gaiaol 20 juin 2008 12:18

        J’ajoute qu’on ne devrait plus accepter de double nationalité : si on choisit d’être français , on ne peut pas rester chinois , turc , algérien ou anglais .

        que ne l’avez vous préconisé à arno karsfeld lors de son service militaire avec tashal !! lui qui fait partie du pouvoir français..


      • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 12:47

        docdory, j’ai bien lu votre commentaire. Je ne vois pas en quoi ma question est HS. Même si une personne n’a pas la nationalité d’un pays mais qu’elle rend un service à ce pays, qu’elle paye ses impôts, je ne vois pas en quoi elle serait privée de droit de vote. Elle est autant concernée que les autres travailleurs.

        Je ne vois pas le but ultime d’avoir la nationalité pour avoir la nationalité. Je ne vois absolument pas ce que cela ajoute à un travailleur régulier qui paye ses impôts.


      • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 13:29

        Effectivement Dom, c’est bien vu. Mais tous les étrangers ne touchent pas le smig, il me semble.

        Je vous rejoins sur le fait que payer des impôts n’est pas la condition sine qua non. Mais il règne tout de même une putain d’hypocrisie à ce niveau. Les étrangers réguliers participent tout autant que les français à la vie de tous les jours mais doivent fermer leur gueule.

        Pour reprendre l’exemple bidon de Seb, un "invité" chez un hôte se taperait par ex. les poubelles, la vaisselle, la compta, le linge, le ménage, mais aurait gentimment le droit de fermer sa gueule quand des décisions sont prises parce qu’il n’est pas chez lui ??


      • docdory docdory 20 juin 2008 14:33

         @ Nobody knows me

        Il ne s’agit pas d’avoir la nationalité pour avoir la nationalité, il s’agit d’avoir la nationalité pour participer à la vie de la nation . Libre à tout immigré de refuser d’apprendre correctement le français , et de considérer que les valeurs de son pays d’origine sont meilleures que celles de la République , mais à ce moment là , il ne peut pas comprendre les enjeux électoraux et donc ne peut pas prétendre bénéficier d’un quelconque droit de vote , y compris aux élections locales .


      • Gilles Gilles 20 juin 2008 14:48

        Dom22

        "Depuis quand avec le salaire minimum paye-t’on des impôts en France ?"

        TVA....TIPP....à eux deux simplement la moitié des recettes de l’Etat + d’autres petites taxes dont taxe d’habitation (à moins d’être au rmi). L’IR sont vous parlez ne représente que 20% des recettes et n’ai aussi pas ou trés peu payé par les plus riches de France (donc égalité)

        Voilà comment on paie des impôts....même rmiste et/ou sans papier.

        Et puis d’aprés vous les étrangers ne sont destinés qu’à gagner le smic ? Vous assimilez surement immigrés à arabe ou noir sans qualification qui vient sucer nos allocs, n’est ce pas ? Lisez cei mon vieux :

        Car le nombre de travailleurs originaires des nouveaux Etats membres (NEM) de l’Union européenne (UE) a vocation à croître. En 2006, 3 421 personnes de ces pays sont ainsi venues s’installer en France pour travailler, 6 880 en 2007, et 4 079 sur les seuls cinq premiers mois de 2008. Ils représentent, en ce début d’année, près d’un tiers des salariés étrangers accueillis.

        Et pas que des plombiers, mais ingénieurs, dentistes, médecins.....et encore plus marrant j’ai des collègues de bureauxalgériens et tunisiens...ingénieurs à 3000 €/mois

        Ceci dit l’argument des impôts me semble un peu léger aussi...

        Couché le gros réac !


      • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 15:00

        Libre à tout immigré de refuser d’apprendre correctement le français , et de considérer que les valeurs de son pays d’origine sont meilleures que celles de la République , mais à ce moment là , il ne peut pas comprendre les enjeux électoraux et donc ne peut pas prétendre bénéficier d’un quelconque droit de vote , y compris aux élections locales .

        docdory, à nous de voir si nous refusons absolument toute porosité de notre culture (et là bonne chance, va falloir me blinder tout ça, j’en ris d’avance), car des étrangers, on n’en retirera pas forcément que les charias et autres épouvantails que nous ressortent les frontistes.

        De plus, des étrangers participent DEJA à la vie du pays, puisqu’ils travaillent, consomment, payent leurs taxes, leurs impôts, ...

        Quant à l’argument de l’apprentissage du français, c’est vraiment le dernier à sortir quand on voit l’orthographe de certains "français de souche". Des types qui ne peuvent pas aligner deux mots sans faire une faute, il y en a partout et français depuis plusieurs générations. Mais ne nous lançons pas dans un débat sur l’éducation nationale, ce serait hors sujet... smiley

        Cela dit, je suis surpris qu’on fasse autant de foin pour une escroquerie comme nos élections présidentielles... Moi je file ma carte pour voter aux présidentielles si ça branche qqn...


      • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 15:02

        Il ne faut pas vous voiler la face, il ne s’agit pas du droit de vote des Canadiens ou des Australiens dont parle l’article, la mauvaise foi ne vous étouffe pas ?

        Chhhhhhhhhhhhh !! Expliquez-vous s’il vous plaît plutôt que de partir sur cette pente. Ma respiration est normale, pas d’étouffement en vue.

         smiley


      • manusan 20 juin 2008 15:04

        l’impot n’a rien à voir avec le droit de vote. Si tu paie l’impot en France (étranger ou non) tu profites d’un environnement conséquent. Je réside dans un pays étrangers où il n’y a peu d’impôt, donc un service public payant et lamentable, une santé payante, trés peu de parcs en ville, des flics corrompus ect ...


      • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 15:14

        Ce que je veux dire, c’est donc qu’une personne qui paye pour un service public, devrait pouvoir décider de la manière de le gérer et des personnes les plus compétentes pour le faire. Après, la capacité des gens à élire des incapables ou des ripoux se vérifient tous les jours. Comme celle des élus à devenir incapables et ripoux.

         smiley


      • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 15:54

        Nobody, je suis d’accord avec ton dernier post. Cela suffira-t’il à éviter de me faire passer pour un gros vilain raciste ?

        Gros, je peux pas l’affirmer. Je ne vous considère pas comme un vilain raciste. Loin de moi cette idée. D’ailleurs, même si vous l’étiez, vos arguments dans ce fil me paraissent plutôt constructifs.

        De toute façon, mon opinion comme mon nom l’indique, ne vaut que peu de choses. Et chacun est libre de penser comme il veut.

        J’ai en revanche une aversion pour la propagande "épouvantailliste" en exercice ici et là.

         smiley


      • docdory docdory 20 juin 2008 17:26

         @ Nobody knows me 

        Il ne s’agit pas de refuser une porosité à notre culture . Néanmoins , on pourrait distinguer deux sortes de multiculturalismes :

        - La première variété , c’est le multiculturalisme " nem couscous spaghetti bolognaise " , c’est à dire que les étrangers apportent avec eux de nouvelles et savoureuses recettes de cuisine , de nouvelles façons de faire de la musique , de la peinture etc ... Ceci est éminemment sympathique et souhaitable , et constitue un enrichissement pour le pays d’accueil ,

        - La deuxième variété de multiculturalisme , c’est celle des " accomodements raisonnables " . Des étrangers veulent introduire avec eux leurs interdits , leurs superstitions , leurs tabous etc ... en refusant de s’assimiler et de se mélanger au reste de la population pour diverses raisons . Ce multiculturalisme a abouti au Canada à la désastreuse politique des " accomodements raisonnables " , et à son sommet , le fameux " rapport Bouchard Taylor " , que je vous invite à lire , lecture instructive ( en particulier les pages 48 à 60 °) . Evidemment , cette deuxième sorte de multiculturalisme est incompatible avec la vie dans un monde moderne et républicain , dans lequel la loi est la même pour tous .


      • K K 20 juin 2008 19:33

        Mais pour voter , encore faut-il comprendre le français suffisamment pour pouvoir lire un tract électoral , et admettre les valeurs de la République pour les candidats de laquelle on vote ...

        Pourquoi vouloir retirer le droit de vote à Lerma ?

        Bon, plaisanterie mise à part, j’ai des collègues étrangers qui gagnent très bien leur vie en France (salaires supérieurs à 3000 euros net), qui paient donc des impôts en conséquence. Je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas exprimer, à travers le suffrage, leur point de vue sur l’utilisation de ces impôts locaux.

        Certains parlent très peu français, mais ils sont capables de comprendre les grandes lignes d’un texte écrit. Cela ne gène pas pour le travail car dans l’entreprise, la langue officielle est l’anglais.

         

        Les hommes devraient pouvoir aller où ils veulent. Les frontières ne rendent service qu’aux douaniers auxquels elles procurent des emplois.


      • E-fred E-fred 20 juin 2008 22:34

        SMIC avec un C comme Chômeur !

        http://www.insee.fr/fr/indicateur/smic.htm

         


      • Marsupilami Marsupilami 20 juin 2008 10:58

         @ L’auteur

        Article intéressant et bien documenté. Le hic, c’est que donner le droit de vote aux étrangers extra-européens dans les élections locales ouvrirait la porte à toutes les démagogies et récriminations communautaristes. Lire sur ce sujet cet intéressant article paru dans Riposte laïque.

         


        • Gilles Gilles 20 juin 2008 12:15

          Marsu, je suis allé voir ton lien. Une vraie hallucination...intéressant pour le ramassis de conneries réactionnaires et conservatrices. Je suis surpris que tu cautionnes cette déjection de superficialité, de clichés, d’élistisme en toute sorte avec des relents racistes

          L’auteur,déjà, considère que citoyenneté et nationalité sont des concepts identiques. Un étranger = un NON citoyen pour elle (elle le dit pluisuers fois), donc sans les droits ni les devoirs de citoyens dans la citée...niveau discrimination, bonjour ! niveau mis à l’écart, bonjour. Pourquoi ne pas leur supprimer le droit d’association, tant q u’on y est car grace à ça ils arrivent un peu à participer !

          Je la cite dans un passage où elle prétend démontrer qu’elle a fondamentalement raison

          • "Ce dernier point est tout simplement scandaleux, car, dans notre tradition républicaine, le droit de vote fait partie intégrante de la citoyenneté. Cf la définition de Wikipedia : un citoyen est une personne qui relève de l’autorité et de la protection d’un Etat et par suite jouit de droits civiques et a des devoirs envers cet Etat. Chaque citoyen exerce à sa façon la citoyenneté telle qu’elle est établie par les lois et intégrée dans l’ensemble des mœurs de la société à laquelle il appartient"

          Mois quand je lis ça, je suis plutôt conforté dans mon idée du vote pour les étrangers qui peuvent être citoyens sans être nationaux

          Ensuite :

          • Ce droit de vote donné aux ressortissants européens est une ineptie de nos élites européennes destinée à faire disparaître l’idée même de nation,

          Ah, le délire habituel des souverainistes de la perte de leur identité chérie piloté par un Suoper Etat technocratique qui ne veut que le mal des peuples

          • Or, donner le droit de vote à des non-citoyens [elle remet ça] c’est, forcément, ouvrir la boîte de Pandore des revendications "culturelles" au sens large, ou religieuses. C’est encourager les promesses électorales ciblées sur des communautés, c’est permettre la discrimination féminine en acceptant des horaires spécifiques pour les femmes dans les piscines, c’est utiliser l’argent public pour financer des salles de prière, des mosquées ou autres lieux de culte, au mépris de la loi de 1905,

          Le vote des étrangers implique la remise en cause la loi de 1905, le sexisme, les discriminations.....car c’est bien connue tous ces étrangers non européens sont pour , de génération en génération ! Et les français, non ? Pourquoi pas l’excision, la lapidation et la charia ? En quoi les institutions fondamentales de la république (et européennes pour certaines) seront changées si des étrangers votent pour leur maire ?

          On passe aussi sur l’obnubilation que ce sont tous des musulmans rigoristes en puissances.. ;elle ne parle que d’eux !

          • donner à ces immigrés un poids qui, dans certaines villes pourrait être déterminant, c’est prendre le risque de voir installés des villages ethnicisés sur le territoire de la république française

          Tient jaimerais connaitre une commune où le vote des étrangers mettra aux commandes un groupe ethnique de non français aux manettes. Des idées !!!

          Si c’est ça la nouvelle gauche......je prend peur !


        • Marsupilami Marsupilami 20 juin 2008 12:35

           @ Gilles

          Je suis loin d’être d’accord avec tout ce qui est écrit dans ce papier - et avec l’idéologie véhiculée par Riposte laïque en sus de la défense de la laïcité. Je faisais le lien à titre d’information. Mais dire que ce site est raciste, c’est de la désinformation. A moins que la critique de l’islamisme soit pour toi du racisme ? Ce qui n’aurait aucun sens étant donné que l’Islam est une religion universaliste pratiquée par des gens de toutes les couleurs.

          Mais tu ne peux nier que donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales serait ouvrir toute grande la porte à des élections communautarisées, donc plus du tout républicaines. Perso je me fous de la couleur de peau des candidats pour qui je vote. Je leur demande simplement d’être laïcs, démocrates, républicains et de respecter les Droits de l’Homme... et de la Femme. Il est évident que si ce droit de vote aux étrangers était octroyé, les islamistes en profiteraient pour essayer d’imposer leur vision du monde là où les musulmans sont majoritaires, y compris contre l’avis et l’envie des musulmans modérés qui, contrairement aux islamistes, sont très peu politisés.


        • Gilles Gilles 20 juin 2008 13:40

          marsu

          Je ne dis pas que le site est raciste, mais que dans le texte de cette auteure il y a des relents de racisme. Elle nous parle du vote des Etrangers, et tout de suite le débat sur les valeurs est restreint à l’islam...et à l’islam qui fait peur justement. Car c’est ça le but, instiler cette peur qui l’étreint elle.

          Ne pas vouloir du vote de TOUS les étrangers sous le faux prétexte qu’il ya aura des mosquées partout et que les femmes seront opprimées par la LOI , excuse moi mais oui ça a des relents de ce que véhicule le FN. Les africains et arabes chrétiens ou animistes, les latinos américains, les extrêmes orientaux, les nord américains....se reconnaissent-ils dans ce galimatia ? Ou plutôt faut-il comprendre, que se serait juste les musulans les plus rigoristes qui voudraient voter pour nous envahir et pas les autres ? DEBILE COMME DEBAT

          Ensuite, alors oui on peut se poser la question de l’instrumentalisation du vote des étrangers dans une optique communautariste. Le politicard vise à instrumentaliser par essence le peuple ou les peuples

          Mais je considère il y a déjà des communautés de français (musulmans, juifs, cartho traditionaliste, vieux.....) qui ressemblent fortement à ces communautés d’Etrangers ; Alors est ce que cela changera quelque chose aux méthodes politiques, si le corps électoral augmente de de 2 à 4% ? j’en doute fort.... et même si c’était le cas localement ici ou là (donc à vous suivre dans une ville ou les étrangers sont d’au moins 30% et votent tous et sont musulmans et radicaux.. ;déjà ça existe ça ?) l’influence réelle sur la politique sera proche du néant. Quant à remettre en cause la loi de 1905.....regardez plutôt vers Sarko que vers les immigrés

          Quant aux islamistes radicaux, Ok ils font peur et on en veut pas de leurs valeurs de daube (je soutiens le maire UMP qui a refusz la location de son gymnase) . Mais combien sont DEJA français et votent, combien ne le sont pas ? Combien seront éligible au vote ? Combien sont éligible DEJA a la nationalité française ? FAUX PROBLEME

          En fait aucund e ces arguments à elel n’est valable avec un peude réflexion. On en revient aux fondamentaux : la place et la peur de l’Etranger. Elle a le droit d’avoir ses opinions, mais au moins qu’elle soit claire au lieu de se planquer derrière des arguments creux


        • Gasty Gasty 20 juin 2008 13:51

          @ Marsu

          Très peu politisés , c’est certain et même évident. Qui veut le pouvoir s’en donne les moyens. Ca aurait peut etre l’avantage de donner une responsabilité et une envie d’intégration aux plus grand nombres, les modérés,s’ils étaient intégrés dans les décisions local.


        • Marsupilami Marsupilami 20 juin 2008 14:09

           @ Gilles

          Sur ce point je suis d’accord avec toi et en désaccord avec l’auteure de l’article en question. Si l’on veut refuse le droit de vote aux étrangers, il ne faut pas se planquer derrière la peur de l’islamisme vu que tous les étrangers ne sont pas musulmans. C’est vraiment faux-cul. Et tu as également raison sur le deuxième point : il existe déjà des Français musulmans qui ont le droit de vote. Pour l’instant la plupart d’entre eux ne votent pas pour des partis communautaristes (quoi que les islamistes aient bien infiltré les partis d’extrême-gauche et les Verts) et c’est tant mieux. Mais à mon avis cela ne va pas durer. 

          Sais-tu qu’il existe déjà un Parti des Musulmans de France qui est fondamentalement communautariste et intégriste ?

          Le vrai problème est sans doute de parvenir à légiférer pour interdire tout parti communautariste. Ensuite, cela relève de la responsabilité des hommes politiques. A eux de ne pas jouer la carte du vote ethnique pour se faire élire. Y a déjà de gros dégâts qui sont fait de ce côté-là, à gauche comme à droite. Et vue la fulgurante montée des communautarismes, ça na risque pas de s’arranger. Il vaudrait mieux prévenir que guérir, parce qu’il n’est pas sûr qu’on pourra guérir.


        • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 14:50

          Pour l’instant la plupart d’entre eux ne votent pas pour des partis communautaristes (quoi que les islamistes aient bien infiltré les partis d’extrême-gauche et les Verts) et c’est tant mieux. Mais à mon avis cela ne va pas durer. [...] Le vrai problème est sans doute de parvenir à légiférer pour interdire tout parti communautariste.

          A ce propos, qu’est-ce qui est le "mieux" finalement, et surtout le moins dangereux ? Deux grosses entités (voire moins) qui ne représentent qu’une poignée de personnes, ou un nombre conséquent de partis politiques qui donneront plusieurs sons de cloches ? Je reconnais plus mes valeurs en voyant Arlette laguiller ou Besancenot, même si leurs idées sont utopiques, que dans un parti néo-libéral comme l’UMP ou "social-démocrate" comme le PS.

          Concernant le parti des musulmans de France, NS est déjà parvenu à tomber le FN (un parti bien ancré dans la politique française depuis des décennies) et bon nombre de partis d’extrême gauche (déjà vacillants certes). Alors le parti des musulmans, avec une légère diabolisation, le tour est joué.

          N’oublions pas que le consentement de la population (les medias) ainsi que la majeure partie des finances en France sont détenus par de riches "laïques" ou non intégristes musulmans. Donc de ce côté là, je ne me fais absolument aucun souci.

          Je vois également un risque de dérive sur une éventuelle interdiction de partis politiques. On ne peut pas se prétendre un pays libre si on ne fournit pas une liberté de penser à chacun.


        • Marsupilami Marsupilami 20 juin 2008 14:59

           @ Nobody knows me

          Il y a déjà eu des partis politiques extrémistes interdits, et la démocratie ne s’en est pas plus mal portée. Quand on vote pour un parti, on vote pour une vision de l’être-ensemble (qu’elle soit de droite ou de gauche), et non de l’être-séparé. Or les partis communautaristes sont contre l’être-ensemble. Ça pose un sérieux problème.


        • Gilles Gilles 20 juin 2008 15:02

          Marsu, je n’avais aucune idée que ce parti existait et depuis 10 ans....apparement la bouture ne prend pas, heureusement !

          Mais commes tu dis, le défi est surtout d’empêcher les partis institutionnels actuels de s’emparer de la carte du communautarisme

          Quand aux pseudos musulmans intégristes infiltrés à la LCR ou autre (j’ai pas mal d’amis dans ces partis) je peux t’assurer que la grande majorité des militant(e)s n’en connait aucun et que ces sympathies "taboues" ne concernent qu’un infime nombre de militants plus par appitoiement-sur-le-sort-des-pauvres-et-exclus que par partage de valeurs d’ailleurs


        • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 15:09

          Il y a déjà eu des partis politiques extrémistes interdits, et la démocratie ne s’en est pas plus mal portée.

          Justement, je ne nous considère pas vraiment comme une démocratie. Pays libre certes, mais démocratie bof.


        • tvargentine.com lerma 20 juin 2008 11:19

          Moi même petit fils d’espagnol,je précise que les immigrés réfugiés politiques espagnol,italien,polonais ,russe ,asiatique des années de guerre se sont intégrés à la société française sans imposer un communautarisme exacerbé ou imposer des cultures d’une autres époques (polygamie,excision..) ou une religion rétrograde.

          Les asiatiques,réfugiés des années de guerre ont françisés les prénoms de leurs enfants afin de mieux les intégrer à la société et pour devenir des citoyens français.

          Vous n’en parlez pas mais vous pensez aux africains sans le dire

          Pourquoi accepter de donner le droit de votes aux africains qui acceptent les régimes tribales dans leur pays et recréer en France les conditions de tribus aux moeurs reculés ?

           Pourquoi accepter de donner des droits à des gens qui ne les demandent pas chez eux ?

          Ce ne sont pas des réfugiés politiques mais des personnes qui pensent vivre avec l’argent de l’aide sociale sans faire l’effort de s’integrer et de marquer une rupture avec des moeurs qui n’ont pas cour en France

          Arrêtons de demander des droits pour les africains en france et allez donc les demander directement aux dirigeants africains quand vous allez passer vos vacances dans ces pays

          Le temps de colonie est terminée depuis 50 ans,l’afrique appartient aux africains

           


          • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 11:25

            La marmotte lerma, la marmotte elle met le chocolat....


          • gaiaol 20 juin 2008 11:26

            Moi même petit fils d’espagnol,je précise que les immigrés réfugiés politiques espagnol,italien,polonais ,russe ,asiatique des années de guerre se sont intégrés à la société française sans imposer un communautarisme exacerbé ou imposer des cultures d’une autres époques (polygamie,excision..) ou une religion rétrograde.

            Les asiatiques,réfugiés des années de guerre ont françisés les prénoms de leurs enfants afin de mieux les intégrer à la société et pour devenir des citoyens français.

             

            les harkis et nombre d’immigrés africains ont des prénoms bien souchiens. la donne a-t-elle vraiment changée pour eux ?

            quand à ton grand père espagnol, tu as dû oublier sa souffrance ! il n’était pas si bienvenue que ça...

            je rappelle que la polygamie et l’excision sont punis par la loi.

             

             

             


          • nephilim 20 juin 2008 12:00

            pfff mon pauvre lerma vous etes bien selectif tout a coup vous etes un immigré que la france a bien voulu accepter sur son sol. 

            toutes les vagues d’immigrations sont passées par un rejet de la population pour exemple les portugais les polonais les italiens les cambodgiens surnommé les polaks les guesh les ritals les choines et j’en passe, ils ont tous vecu en communauté à leur debut.

            ya pas pire que les gens qui renient leur passé, leur histoire et de plus donneurs de lecons.

            N’interdisez pas autres ce que l’on vous a donné.


          • Yifu66 20 juin 2008 12:39

             

            Bien des sans papiers rèveraient d’avoir la carte d’identité de Lerma.

            Ne pourrait-on pas satisfaire l’un d’eux ?


          • Zalka Zalka 20 juin 2008 13:22

            Et envoyer Lerma à l’étranger ? Je ne hais aucune contrée au point de leur infliger ce chatiment !

             


          • Yifu66 20 juin 2008 16:01

            Tous les goulags sont fermés ?

            Poutine est notre ami, pourrait-il s’occuper de Lerma ?


          • Annie 20 juin 2008 11:29

            Tout à fait d’accord avec cet article. Vivant à l’étranger depuis plus de vingt cinq ans, je pourrai prétendre à la nationalité britannique si je voulais. Personnellement cela m’intéresse plus de voter dans les élections locales, d’avoir mon mot à dire sur les écoles que fréquentent mes enfants, sur le système de santé etc. Cela fait après tout 25 ans que je contribue par mes impôts à la société, et je trouve absolument normal de pouvoir voter en contrepartie sur des questions qui affectent ma vie.

            Cela n’a strictement rien à voir avec la nationalité. C’est davantage une question de représentation de tous les intérêts en présence.

             

             


            • docdory docdory 20 juin 2008 11:45

               @ Annie 

              Puisque vous pouvez prétendre à la nationalité britannique , pourquoi donc ne la demandez-vous pas ?


            • Gasty Gasty 20 juin 2008 12:05

              Une observation : J’ai quand même l’impression que si le capitalisme sauvage a su prendre le pouvoir de l’UE, c’est parce que les nations sont incapables de voter pour le citoyen Européen. Alors en tant que citoyen du monde, c’est pas gagné d’avance. Et pour cause !


            • Annie 20 juin 2008 13:02

              Parce que je ne veux pas !!


            • Zalka Zalka 20 juin 2008 13:29

              Et bien si vous ne voulez pas de la nationalité de ce pays, vous ne pourrez pas voter !

              Prendre une nationalité particulière, c’est s’associer au reste du peuple de ce pays. C’est prendre part à son futur et assumer son passé.

              Si vous souhaitez voter sans assumer les autres responsabilités publiques, c’est comme si vous preniez un droit sans en assumer les devoirs.


            • Gasty Gasty 20 juin 2008 13:32

              Je me suis mal exprimé, pardon, c’est parce que les gouvernements ne veulent pas prendre en considération les citoyens européens que le citoyen européen ne votera pas pour l’europe.


            • Annie 20 juin 2008 13:59

              Zalka,

              je ne demande pas le droit de vote puisque je l’ai déjà, du moins à l’échelon local. Si je voulais voter dans les élections nationales, je changerai ma nationalité, ce que je pourrai faire sans problèmes. Comme je ne le veux pas, j’accepte tout à fait ne pas avoir le droit de choisir le parti majoritaire et donc le premier ministre du pays. Je ne comprends pas vraiment l’allusion aux droits et aux devoirs.


            • docdory docdory 20 juin 2008 14:38

               @ Annie

              Si vous ne voulez pas être citoyenne du pays dans lequel vous résidez , libre à vous , mais ne demandez pas le droit de vote , qui est l’apanage du citoyen . Cela dit , vous pouvez voter en France !


            • K K 20 juin 2008 19:43

              elle a ce droit de vote au niveau local en UK. Elle souhaite rester française car elle a ses raisons.

              J’ai aimé une femme originaire d’un autre pays que la France qui était très fière de ses origines. Je ne vois pas pourquoi j’aurais éxigé qu’elle renonce à sa nationalité, ni pourquoi j’aurais du renoncer à la mienne. Pourtant, dans le cadre d’un couple, il faut bien qu on vive ensemble et il me parait normal de s’exprimer au niveau local.

              Pour les enjeux nationnaux, la nationaluté doit rester un critrère. Ce qui bloque, c’est que les sénateurs sont élus par un collège formé par les autres élus (maires etc...) qui eux seraient élus localement.

              Modifions le collège électoral du sénat et le tour est joué.


            • docdory docdory 20 juin 2008 12:09

               @ Julien Larsen

              Qu’un maire soit blanc , jaune ou noir , on s’en fout ! Tout ce qu’on demande , c’est que les électeurs qui ont voté pour lui aient la nationalité française . Et que cette nationalité puisse être acquise , comme je le préconise , plus rapidement , et selon des critères objectifs , par les étrangers qui la méritent , et soit refusée aux étrangers qui ne font pas les efforts nécessaires .


            • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 13:37

              Je rappele que la france c’est avant tout un pays DE BLANCS

              Ben il va falloir m’étayer tout ça hein. On part de quelle période de l’histoire ? On occulte quelle période de notre histoire ? Et quelles régions ou départements de notre pays ?


            • Anto 20 juin 2008 14:10

              PS : je ne suis pas là pour polémiquer je fais un constat c’est tout.

              Oui et bien c’est raté. Ce n’est pas en traitant le français moyen de péquin raciste accro à TF1 que vous allez éviter la polémique . Tout ce commentaire est d’ailleurs particulièrement hypocrite, amalgamant nationalité et couleur de peau. Ma question est : la discrimination positive que vous préconisez finalement est-elle démocratique ? 

              Et d’ailleurs, citez moi une ville où la grande majorité de la population est étrangère soit, non française.


            • Aurélien 20 juin 2008 16:08

              @Doctory :

              "1°) Rien n’indique que le droit de vote des étrangers en provenance de l’UE soit tellement accepté que ça : ne serait-ce pas une des raisons cachées du non français , hollandais et irlandais au TCE / traité de Lisbonne ?"

              Ce droit pour les ressortissants de l’UE vient du Traité de Maastricht, accepté par référendum. Ça n’a rien à voir avec le rejet de la Constitution Européenne ni du Traité de Lisbonne.

               

              "2°) Le droit de vote des étrangers en provenance de l’UE est assorti d’une réciprocité : si un anglais résident à Paris peut voter pour le maire de Paris , un français résident à Londres peut avoir blackboulé le très anti-laïque ancien maire de Londres Ken Livingstone . Par contre , on imagine mal que , si des chinois , algériens ou turcs installés depuis 5 ans en France obtenaient le droit de vote , Hu Jin Tao , Bouteflika ou Erdogan accorderaient le même droit aux français résident dans leur pays respectifs ."

              Un tiers des pays du monde accordent déjà un droit de vote à leurs ressortissants étrangers, pas toujours restraint localement ni conditionné par une durée de résidence, avec ou sans réciprocité. La France ne serait pas du tout pionnière en la matière, et des Français peuvent voter dans des pays hors UE qui n’ont pas attendu une réciprocité française. C’est par exemple le cas de la Suisse, dans nombre de ses cantons, du Canada selon les provinces, des USA dans certains états comme le Maryland, mais aussi d’autres pays comme le Burkina Faso, le Malawi, l’Uruguay, Israël, et beaucoup d’autres...


            • Serpico Serpico 20 juin 2008 16:43

              Seb59 : "Je rappele que la france c’est avant tout un pays DE BLANCS"

               

              **********************

               

              C’est curieux, ça ! et la France "de Dunkerque à Tamanrasset", celle de nouvelle Calédonie, de Guyane, de la Martinique...c’est quoi ?

               

              Drôle d’aveu.

               

              On colonise. On raconte aux autres qu’ils sont français mais s’ils n’acceptent plus notre domination, on rentre chez nous et on redéfinit le français.

               

              C’était donc du pipeau "la mission civilisatrice de la France" ?

               

              Entre nous, Seb, personne n’a été dupe. Il n’y a que les crétins mononeurones des bistrots métropolitains et autres trous perdus gaulois qui se sont autosuggestionnés sur la noblesse française.

               

              Je suis heureux de lire ça sous votre clavier. Au moins votre masque est déchiré maintenant.



              • Traroth Traroth 20 juin 2008 12:16

                Oui, les mises en cause de la mixité ne sont un problème que quand elles sont le fait de musulmans. Quand c’est le gouvernement, visiblement, ça passe très bien.


              • Traroth Traroth 20 juin 2008 12:11

                Eh oui, il est bon de le rappeler, il n’y a pas d’argument objectif contre le fait que des gens qui participent à la vie d’un pays, y travaillent, paient des impôts, y élèvent des enfants, bref y *vivent*, n’aient pas le droit de vote. Ils sont concernés par les décisions politiques au même titre que nous, et on ne voit pas trop pourquoi ils sont condamnés à subir des décisions sur lesquelles ils n’ont aucune influence.

                A l’inverse, je ne vois pas pourquoi des Français résident à l’étranger ont le droit de vote. Ils ne sont *pas* concernés par les décsisions politiques, et personnellement, que les décisions soient prises par des gens élus avec les voix de gens habitant à New-York, Tokyo ou Tombouctou, et qui, si les décisions sont mauvaises, s’en foutent complètement, ça me dérange.


                • Annie 20 juin 2008 13:09

                  Traroth,

                  vous faîtes un commentaire intéressant sur un point que j’ai failli évoquer dans mon commentaire précédent. Il se trouve que je vote dans les élections locales en Angleterre, mais présidentielles en France. Je n’y vois pas de contradiction. En fait pour développer le point soulevé par doctory, je veux avoir une influence sur les conditions et les politiques qui affectent ma vie, mais je veux encore voter en France parce que mes allégiances sont françaises. En bref, je veux voter en Angleterre par pragmatisme, en France par conviction. 


                • Traroth Traroth 20 juin 2008 14:40

                  Ca veut dire quoi, "allégeance" ? Et depuis quand la nationalité est une conviction ?


                • docdory docdory 20 juin 2008 14:53

                   @ Traroth

                  Posez vous la question : " est-ce que les français qui résident à New York , Tokyo ou Tombouctou peuvent y voter , même pour les élections locales ? " La réponse est non , et vous le savez bien . Si la France adoptait ce genre de mesure , elle serait bien le seul pays au monde dans ce cas . Cela dit , je suis partisan , comme je l’ai expliqué plus haut , de faciliter l’accession rapide à la nationalité française pour ceux qui font la démarche et l’effort qui devrait s’imposer pour l’acquérir .


                • Traroth Traroth 20 juin 2008 15:07

                  "Si la France adoptait ce genre de mesure , elle serait bien le seul pays au monde dans ce cas" : Peut-être, et alors ? Si vous ouvrez un livre d’Histoire, vous remarquerez que la France a souvent été la première a faire les choses, et qu’elle en a souvent tiré de la grandeur.


                • Annie 20 juin 2008 15:56

                  Allégeance, pour employer une analogie qui ne vole pas trop haut, est de toujours voir gagner la France dans un match contre l’Angleterre. En fait c’est une analogie qui avait été utilisée par Norman Tebbit qui était à l’époque un ministre sous Thatcher et qui avait posé la question : dans un match de cricket, pour qui seraient les Pakistanais ou les Indiens (tout aussi férus de cricket que les Anglais) qui vivent en Angleterre ? Son argument était contre l’immigration, je m’empresse de le préciser.

                  Et la nationalité n’est pas une conviction j’en conviens, mais en extrapolant ce que je viens de dire, au cours de la seconde guerre mondiale, les Japonais vivant aux Etats-Unis ont été incarcérés, les Allemands en Angleterre sont devenus suspects, et il existe donc la présupposition que la nationalité ne se renie jamais ; c’est en fait le fond de certains commentaires sur ce fil ; la crainte de voir l’intérêt des minorités ou étrangers primer sur celui des Français ou de la France en leur donnant le droit de vote. 

                  En fait, mon argument est qu’il est possible de jouer sur les deux tableaux, de s’investir au niveau local mais de conserver ses attaches avec son pays natal. Ce que j’essayais d’exprimer avec le mot conviction est que des années passées dans un pays étranger, à adopter ses coutumes, et dans une certaine mesure sa façon de penser (qui est à mon avis là où se situe les plus grandes différences) n’ont entamé en rien mon sentiment d’appartenance à la France, et surtout de me sentir totalement française. Ce n’est pas seulement comme je le disais la question d’une culture ou d’une identité commune, c’est une manière de réfléchir et de raisonner qui provoque un réflexe d’identification immédiat que je n’éprouve dans aucun autre pays.

                   


                • Traroth Traroth 20 juin 2008 16:59

                  Chez moi, c’est là où je vis. Je n’ai rien d’autre à ajouter.



                  • chmoll chmoll 20 juin 2008 12:40

                    ouai, mais rien n’empèche un maire de prendre comme premier adjiont un étranger résident en france

                    j’pense qu’ont peut les compter sur les doigts d’une main

                    conclusion la "decision" du sénat arrange aussi pas mal de maires



                      • TSS 20 juin 2008 13:48

                        je signale à @dom 22 que même les smicards paient des impots car il n’y a pas que les impots sur le revenu !!

                        les 22% de cotisations sur salaire + les cotisations patronales sur ce même salaire donnent tout à fait le droit

                        à ces gens de voter localement


                        • TSS 20 juin 2008 13:50

                          sans oublier les impots locaux et autres taxes d’habitation


                          • Emile Red Emile Red 20 juin 2008 14:18

                            Y-a-til une différence entre taxe et impôt, à part le mode de calcul ?

                            Tant et si bien que toute personne sans exception sur le territoire participe à hauteur de 20% de ses dépenses au fonctionnement de l’état, sans compter la TIPP...


                          • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 14:36

                            Que ce soit taxes ou impôts, ces sommes à verser sont la conséquence de la gestion locale ou nationale de l’équipement, des infrastructures, .... Il semble donc logique de pouvoir décider, pour n’importe qui y participe, de la manière de le faire et de qui doit l’administrer.


                          • Traroth Traroth 20 juin 2008 17:01

                            Les taxes sont une forme d’impôts. Des impôts indirects.


                          • Traroth Traroth 20 juin 2008 17:01

                            Encore les ravages de la déculturation...


                          • polo 20 juin 2008 14:00

                            De toute façon, la nationalité française s’achète déjà pour 150 euros (faux papiers de médiocre qualité procurés par des faussaires vers Barbès, par exemple.) Donc de nombreux illégaux votent déjà.

                            Le problème n’est évidemment pas celui des communautaires européens (ils votent et c’est bien) mais de la horde allogène (la cinquième colonne). Ces traîne-savates nous imposeraient leurs moeurs exécrables à la première occasion (charia, etc).

                            Pour moi c’est clairement une ligne rouge. La franchir briserait le pacte républicain... déjà terriblement endommagé par la démission des eunuques qui nous gouvernent.


                            • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 14:27

                               - Ouais !! L’enfer c’est les autres !!

                               - Un autre ricard, Dédé ?

                               - Vas-y, mais me l’noie pô, j’ai d’la route à faire.


                            • nephilim 20 juin 2008 14:40

                              @polo

                              sic....................ya un de ces ramassis de petit facho frustré sur ce site c’est flippant^^

                              pardon j’ai dit facho, un paquet de cretins d’extrème droite  :)


                            • Anto 20 juin 2008 15:13

                              oui, la première chose qu’un mec qui a des faux papiers de mauvaise qualité, veut faire, c’est d’aller dans une mairie pour s’inscrire sur une liste electorale... ... ... le salaud



                              • Emile Red Emile Red 20 juin 2008 14:15

                                Une chose sûre, il y a parfois de bon Français qui méritent bien moins le droit de vote que pas mal d’étrangers : Gauthier Sauvagnac, Fourniret, Balkany, Longuet...........

                                Et quand on voit le nombre de bourrins au Km2, on se dit aussi que si tous les cons volaient, vive le mistral.

                                 


                                • Gazi BORAT 20 juin 2008 16:03
                                  • LES TRAVAILLEURS N’ONT PAS DE PATRIE !

                                  gAZi bORAt

                                   


                                  • Serpico Serpico 20 juin 2008 16:33

                                    C’est vrai, quoi ! les étrangers ne doivent pas nous imposer leur loi mais nous on peut l’imposer aux étrangers : en Irak, en Afghanistan.... partout où il y a ces salauds d’étrangers.

                                     

                                    On fait leur bonheur de force avec nos valeurs, comme la démocratie , et on fait barrage aux leurs comme ce bazar archaïque musulman. ils n’ont pas le droit d’importer chez nous leurs valeurs, nous on peut exporter chez eux tout ce qu’on veut : le libre-échange, l’échangisme, les boîtes de nuits, le droit de fumer pour les femmes en Arabie, la liberté d’avoir plusieurs partenaires sexuels mais pas la polygamie...

                                     

                                    Ils se croient où, ces étrangers ? un peu plus et ils demanderaient des comptes.




                                      • Le péripate Le péripate 20 juin 2008 16:43

                                         Sans trancher, on peut voter pour deux choses : changer une équipe, et c’est le le gros avantage de la démocratie que de permettre de changer un gouvernement (local ou ou national) sans violences ; ou de se prononcer sur des questions, budget, transports, etc... et c’est celui qui justifierai que tous les concernés puissent voter. Sur le premier type de vote, je ne voit pas l’intérêt du vote des étrangers, sauf à être éligible, ce qui serai quand même une curiosité.. Sur le deuxième, budget participatif, réferendum locaux ou nationaux, ils sont exceptionnels. Alors....

                                        Juste en note, je trouve amusant l’argument du vote lié au fait de payer des impôts : les amateurs d’histoire reconnaitront le vote censitaire, autrefois dénoncé, et aujourd’hui repris. Manque de cohérence idéologique ?

                                         


                                        • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 17:05

                                          En effet, intéressant d’aborder cela. Un petit rappel de mes cours d’éducation civique ne me ferait pas de mal.

                                          Suffrage censitaire.

                                           smiley


                                        • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 17:19

                                          Je sens à la notation que ça vous motive pas trop l’éducation civique hein ?

                                          Attention, vous allez vous payer une interro surprise la semaine prochaine, ça va vous faire tout drôle !!


                                        • Serpico Serpico 20 juin 2008 17:14

                                          Bodidharma

                                           

                                          Justement : un français vote sans payer d’impôt alors que l’étranger ne vote pas mais paie l’impôt nécessaire au fonctionnement de la collectivité...comme l’organisation des élections.

                                           

                                          Ce n’est pas un critère pour avoir le droit de vote. La question n’est pas là.

                                           

                                          Elle est dans la liste des droits et devoirs des habitants d’un pays, qu’ils soient étrangers ou non.

                                           

                                          Pourquoi exiger d’un étranger les mêmes obligations qu’un français sans lui accorder les mêmes droits ?

                                           

                                          La question n’est pas ailleurs et elle est imparable.


                                        • Nobody knows me Nobody knows me 20 juin 2008 17:16

                                          Je n’ai rien contre les étrangers. Le problème, c’est que d’une part, ils parlent pas français pour la plupart... Et selon le pays où on va, ils parlent pas le même étranger.

                                          Sketche cultissime en effet où on trouve aussi celle-là : Je comprends pas pourquoi ils viennent tous chez nous. C’est très bien chez eux. La preuve, on y va en vacance !

                                           smiley


                                        • Serpico Serpico 20 juin 2008 17:26

                                          Dom22

                                           

                                          Et que croyez-vous qu’on est en train de faire avec l’Europe ?

                                           

                                          Il y a même un double, voire un triple mouvement :

                                           

                                          1. On essaie d’avoir une Europe unie avec à terme une seule entité

                                           

                                          2. On encourage les nationalismes ailleurs, en Europe et sur les autres continents

                                           

                                          3. Paradoxalement on encourage aussi les particularismes locaux en France par l’expérimentation législative locale qui crée des inégalités des citoyens devant la loi de la république et on pousse le bouchon jusqu’à créer des assemblées locales.

                                           

                                          Des mouvements contraires qui n’ont l’air de géner personne. D’un côté on rassemble, de l’autre on atomise.


                                        • Annie 20 juin 2008 18:26

                                          Bien noté, l’allusion au vote censitaire. Non je ne lierai pas le droit de vote au fait de payer des impôts ; pourtant c’est le meilleur argument en faveur du droit de vote pour les étrangers. Si l’on en fait une question de principe, ils ne sont pas près de l’avoir. 


                                          • frédéric lyon 20 juin 2008 19:25

                                            Il n’est bien évidemment pas question de donner le droit de vote aux étrangers, sauf aux ressortissants des pays de la communauté européenne, auxquels nous sommes liés par des traités.

                                            Donner le droit de vote aux étrangers reviendrait à violer les droits des citoyens français, dont la Constitution prévoit, bien sûr, qu’ils sont les seuls à bénéficier de ce droit.

                                            D’ailleurs, le droit de vote est attaché à la citoyenneté, c’est même la définition de la citoyenneté : On est citoyen justement parce qu’on a le droit de vote.


                                            • Castor 20 juin 2008 19:31

                                              ça s’appelle se bouffer la queue...

                                              Y’en a qui aiment, moi, j’aurais peur de devenir homo...

                                              Je sors tout de suite, désolé.


                                            • frédéric lyon 20 juin 2008 20:04

                                              Rappelons, de plus, que nous avons accordé le droit de vote aux ressortissants de la Communauté Européenne dans le cadre de Traités spécifiques, passés avec leurs pays d’origine, dans cadre strict de cette Communauté, et que la cession de ce droit de vote à ces ressortissants européens ne peut se concevoir que s’il y a réciproque :

                                              Les citoyens français qui résident dans un pays de cette Communauté y ont donc aussi le droit de vote.

                                              Donc pour prendre un exemple au hasard, on peut dire que les ressortissants Algériens ou Marocains qui habitent en France ne pourront acquérir le droit de vote que de deux façons :

                                              1) En devenant Français.

                                              2) Lorsque leur pays d’origine sera admis dans la Communauté européenne.

                                              On peur donc leur conseiller de s’armer de patience !

                                               


                                              • daniel 20 juin 2008 20:17

                                                Plus de 3 millions de personnes exercent leur double nationnalité, en allant voter en France et ailleurs.

                                                Combien de Francos Algériens ont ils voté pour des partis qui aujourd’hui persecutent chretiens et athées en Algérie ? Combien de ces mêmes votent pour le brave maire de gauche qui va leur payer leur mosquée avec le fric qui n’ira ni aux écoles, ni aux hopitaux ?

                                                Janus....

                                                On peut aussi parler des Franco-Israeliens ou des Francos-Américains...Les élections de 2002 et les savantes analyses du PS ont montré comment les partis raisonnaient en fonction de la double nationnalité ou des origines des électeurs. Exemple : les "experts" avaient démontré qu’il était temps de laisser tomber Israel (pas rentable électoralement en nombre d’électeurs ) et comment il fallait être "sensible" à la problématique musulmane (grosse pourvoyeuse d’électeurs, elle....promesse de constructions de mosquées, pliage de genoux devant les potentats arabes ....)....

                                                Alors le vote des étrangers en France, c’est vrai que c’est peanuts à côté de ces tripatouillages...

                                                Il y a tout de même des enjeux locaux forts. On sait (sondages) que les étrangers voteraient trés majoritairement à gauche , donc on comprend l’empressement de personnalités politiques locales de gauche trés favorables au projet....

                                                Quant à l’impact. au niveau local..Au final il renforcera ce à quoi on assiste depuis 25 ans : la désertion de villes, de cités, devenues définitivement invivables aux autochtones qui seront définitivement minoritaires , hors jeux et inaudibles ....Une dynamique de la ghettoisation qui ira en se renforçant...Et on pourra faire toutes les politiques de "busing" qu’on voudra : elles n’auront de résultats que de renforcer l’école privée , et la séparation de populations que non seulement rien n’unira, mais qui en plus deviendront de plus en plus antagonistes....

                                                Pour mémoire : il y a plusieurs maires noirs en France métro...Tous à ma connaissance dans de petites localités essentiellement blanches...Voir l’exemple de Kofi Yamgnane à St Coulitz.


                                                • franc 20 juin 2008 20:31

                                                  L’heure n’est pas de donner le droit de vote aux étrangers ,c’est le contraire qu’il faut faire ,l’heure est d’enlever le droit de vote et même la nationalité française à certains de nos concitoyens qui ne le méritent pas ou qui ne remplissent pas correctement les conditions de la citoyenneté française

                                                  les étrangers non-gaulois ou non-souchiens comme vous voulez naturalisés français récemment ou pas,qui n’aiment pas la culture française spécifique autrement dit la culture gauloise,n’adoptent pas les coutumes et les moeurs des gaulois et ne respectent pas les valeurs de la République perdront la nationalité française et seront renvoyés,de gré ou de force,à leur pays d’origine où ils seront plus adaptés et plus à l’aise ,ce qui d’ailleurs profitera et aidera grandement ces pays à se développer

                                                  quant aux gaulois eux-mêmes qui se trouvent indignes de la citoyenneté française,les criminels,les intégristes qui menacent la République,les maffieux de toute sorte,ils perdront le droit de vote en plus bien sûr du chatiment pénal---------------------pour les récidivistes ce sera l’expulsion et largués dans le désert d’Arabie ou la jungle africaine

                                                  On a changé d’époque,et l’ère des immigrations de masse est terminée-------------------la barque de la France est pleine et même surchargée----------------il faut alléger ,élarguer,décharcher sous peine de sombrer

                                                  La France ne peut contenir que 50 millions d’habitant comme la terre ne peut contenir que un milliard d’habitants ainsi que le disait le garnd scientifique et intellectuel humaniste ,le professeur ,généticien et démographe ,Albert Jacquard----------------------------il n’ya plus assez d’espace,plus assez de terre,plus assez d’eau pure---------------------trop de pollutions,trop de déchets---------------pas assez de verdure----------plus assez de logements assez grands pour tous avec un jardin pour ne pas gêner son voisin avec les bruits et les odeurs-------------les SDF meurent par centaines ou milliers en France

                                                  les cultures et les coutumes contradictoires suscitent des antagonismes et les exaspérations,la colère et la haine grondent,l’angoisse monte avec la multiplication des conflits qui peuvent déboucher dans le futur à des guerres et des génocides

                                                  aussi pour sauvegarder la culture française spécifique,la culture gauloise ainsi que le bien-être ,l’ordre et l’harmonie en France ,il est impératif et urgent d’instaurer une politique de zéro immigration mais d’immigration négative c’est à dire de retours des étrangers non-gaulois dans leurs pays d’origine


                                                  • Sahtellil Sahtellil 20 juin 2008 23:16

                                                    "quant aux gaulois eux-mêmes qui se trouvent indignes de la citoyenneté française" 

                                                    Rouvrez vos archives. La solution y est : L’île du Diable. Rappelez-vous, Henri Charrière, Papillon pour les intimes.

                                                    BMD


                                                  • Sahtellil Sahtellil 21 juin 2008 16:22

                                                    Oh my God ! Que je suis content que mes parents n’aient pas été réduits à acquiescer aux sirènes enjôleuses du mieux-vivre occidental ! Père, Mère, soyez bénis dans votre ineffable sagesse.

                                                    Brrrrrrrrrrrr (frémissement rétrospectif, à la pensée que j’aurais pu, à l’heure qu’il est, avoir pour voisins et compatriotes certains commentateurs de ce fil !!!)


                                                  • Furtive Sentinelle Furtive Sentinelle 20 juin 2008 20:31

                                                    La France, donneuse de leçons et ex colonialiste, se serait glorifiée à élaborer une "fatwa" sur le vote des résidents étrangers pour les scrutins locaux et non nationaux. D’autant plus que quand il s’ait agi de défendre la Patrie, notre beau pays a su faire appel à de la viande à griller pour monter au front en 14/18 "les Bat d’Af ; a su profiter des résitants et engagés volontaires étrangers et indigènes (voir Monté Cassino et le débarquement de Provence entre autres évênements) mais ne reconnait pas ces sacrifices et n’a quasi aucune reconnaissance de ces engagements d’hommes et de femmes venus d’ailleurs.

                                                    Le Sénat, La Plus Belle Maison de Retraite d’Europe, se serait orgueilli de promouvoir ce texte au lieu de le fusiller. C’est un fait que, de jouer à la navette, ne peut pas produire des idées novatrices. La France à défaut de pétrole (Arabe) a la Sinécure qui, et là je rejoins Mr de Gaulle, aurait du faire l’objet d’une vraie et franche réforme constitutionnelle à savoir sa dissolution pure et simple. Que d’économies par les temps qui courent. Cela aurait eu de la gueule. Il y a longtemps que le service minimum est pratiqué par cette assemblée et je ne parle pas de la notion de présence !!!

                                                    Quand aux racistes de tous poils, je suis un métisse issu d’une résistante française blanche et blonde et d’un indigène basané engagé volontaire 1938/46 de la Seconde Guerre Mondiale etc...Ils peuvent parler aujourd’hui grâce aux dons de ces combattants. Peuvent ils en dire autant ????

                                                    Je leur conseille deux films le premier français de France "Le chagrin et la pitié" le second plus récent franco-arabo-africain "Indigènes" .

                                                     


                                                    • frédéric lyon 20 juin 2008 20:57

                                                      Rappelons en passant, qu’il n’y a pas eu d’engagés volontaires musulmans en Afrique du Nord pendant la seconde guerre mondiale, mais que les "indigènes" ont été enrôlés dans les forces françaises libres, à grands coup de pieds au cul, pour aller libérer la Métropole, lorsque les Anglo-Saxons se sont emparés de l’Afrique du Nord et ont chassé les Vichystes !

                                                      En revanche il y a eu des volontaires musulmans dans la Waffen SS en Albanie et en Bosnie Herzegovine, qui ont allègement massacrés les juifs et les serbes en 1943 et 1944 (les enfants des chrétiens serbes étaient crucifiés sur la porte de la maison de leur parents).

                                                      Rappelons aussi que les musulmans d’Afrique du Nord ont collaboré avec les Allemands de l’Afrika Korps et avec les représentants du Gouvernement de Vichy.

                                                      Et rappelons enfin que le Grand Mufti de Jérusalem de l’époque, Mohammed Amin al Husseini, Grand-Père de Leila Chahid et Grand-Oncle de Yasser Arafat, a collaboré avec Heinrich Himmler afin de préparer l’extermination des juifs dans les pays d’Afrique du Nord et en Palestine, si l’Afrika Korps s’était emparé du Canal de Suez et avait battu les Anglais à al Alamein !


                                                      • Serpico Serpico 20 juin 2008 21:24

                                                        Lyon :"Rappelons aussi que les musulmans d’Afrique du Nord ont collaboré avec les Allemands de l’Afrika Korps et avec les représentants du Gouvernement de Vichy."

                                                         

                                                        *****************

                                                         

                                                        Sale menteur.

                                                         

                                                        En plus "gouvernement de Vichy" : c’étaient des klingons ou des romuliens dans ce gouvernement ?

                                                         

                                                        On dit "français".

                                                         

                                                        Vous n’êtes pas à une saloperie près.


                                                      • gaiaol 20 juin 2008 23:08

                                                        entre les deux crétins, nous sommes bien entourés serpico !

                                                        Lyon :"Rappelons aussi que les musulmans d’Afrique du Nord ont collaboré avec les Allemands de l’Afrika Korps et avec les représentants du Gouvernement de Vichy."

                                                        tous les pays arabes étaient colonisés. la lybie était sous le joug italien. la tunisie sous le joug français. l’algérie le maroc aussi. s’il y eut un corp d’armée musulman en lybie il fut levé par le gouvernement italien, aidé par le gouvernement de vichy pour aider les nazis avec, comme le dit si bien le crétin lui meem, "des indigènes" qui ont été enrôlés dans les forces françaises, à grands coup de pieds au cul".

                                                        pour les nazis en général : à un moment donné de l’histoire,et suivant une logique simple : l’ennemi de mon ennemi est mon ami : les irlandais, les indiens, les jamaicains se sont tournés vers les allemands, ennemis de leur ennemi légendaire, l’anglais.certains juifs eux meem se sont entendus avec les nazis, pour la bonne cause comme pour autre chose. certains français ont collaboré. les italiens avaient mussolini et le palestinien, commes les trois colonisés plus haut avaient au moins de "bonnes" raisons, et s’est donc lui aussi tourné vers l’ennemi de son ennemi, l’anglais, qui venait de décider de sa terre en la donner à d’autres.

                                                        sauf à remuer la merde, il n’y a rien à en dire ; sauf à s’en servir, comme la propagande sioniste le fait... mais bof... c’est du pipi de chat cette histoire. ce qui me fait tout de meem rire, c’est qu’on oublie les jamaicains, les indiens, les irlandais, les juifs, les français, les italiens pour ne retenir que quelques rares musulmans. l’holocauste fait par les musulmans c’est pour quand crétin ? c’est tellement gros qu’il n’y que les crétins comme le gud, fred ou adama pour le répéter encore et encore jusqu’à plus soif...détruire l’autre est la chose la plus facile à faire. autre chose est d’y réussir vraiment. tous les clichés, tous les poncifs du genre, meem répétés mille et une fois ne feront pas référence... si jamais paix il y aura elle se fera sans vous, les hyènes.


                                                      • Merlin 20 juin 2008 23:55

                                                        Pour être juste, rappelons que beaucoup de mouvements régionalistes ou séparatistes ont plus ou moins été favorables à l’Allemagne (comme l’IRA).

                                                        Les ennemis de mes ennemis ...


                                                      • frédéric lyon 22 juin 2008 10:44

                                                        Et pour être encore plus juste, il convient de remarquer que l’IRA n’a jamais demandé à Adolf Hitler de pouvoir procéder à l’extermination des juifs du Maghreb et de Palestine.


                                                      • Senatus populusque (Courouve) Courouve 21 juin 2008 10:59

                                                        L’exigence de réciprocité est justement la condition posée par Sarkozy pour accorder ce droit.

                                                        Cette réciprocité existe pour les Etats de l’UE et c’est très bien ainsi.


                                                      • Senatus populusque (Courouve) Courouve 21 juin 2008 11:06

                                                        Les ressortissants des Etats de l’UE ont le droit de vote aux élections locales non pas par générosité béate, mais dans la logique de la construction européenne.

                                                        Accorder ce droit de vote à tous les étrangers, ce serait porter un coup à cette construction, un coup dont elle n’a vraiment pas besoin en ce moment.


                                                      • Senatus populusque (Courouve) Courouve 21 juin 2008 11:13

                                                        “A titre personnel, je considère qu’il ne serait pas anormal qu’un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter aux élections municipales”, jugeait M. Sarkozy dans Le Monde daté du 25 octobre 2005.

                                                        Ce vote des ressortissants d’ États hors U. E. ne serait une mesure de justice que si les distinctions Français / citoyens de l’Union Européenne / étrangers n’étaient pas fondées en droit. Ces étrangers, votant déjà, s’ils le souhaitent, par correspondance ou par procuration dans leur pays (tout comme les Français de l’étranger), auraient, si cette disposition était adoptée, double poids ; ainsi certains seraient plus égaux que d’autres, ce qui est hélas déjà le cas avec les doubles, voire triples nationalités dont notre époque égalitariste s’accommode curieusement … S’il y a une justice à établir, c’est la suppression de la reconnaissance de ces doubles et triples nationalités et non leur généralisation de fait à tous les étrangers présents sur le territoire.

                                                        Il y aurait injustice aussi par rapport aux nombreuses personnes qui ont véritablement et sincèrement souhaité acquérir la nationalité française depuis les années 1960 pour participer à la vie nationale et aux choix engageant l’avenir de notre nation.

                                                        Ce vote des résidents étrangers irait encore à l’encontre de la cohérence de la construction de l’Union européenne, puisque actuellement les citoyens de l’U. E. ont, par la vertu juridique du traité de Maastricht dans son article 8 B, et sous réserve de réciprocité, droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales et aux élections européennes (dispositions assorties d’un contrôle empêchant théoriquement le double vote).

                                                        Comment pourrait-on justifier aux yeux des Français auxquels on a fait approuver par référendum le traité de Maastricht de 1992, que cette exigence de réciprocité, légitimement exprimée pour les ressortissants des quinze États alors membres de l’U. E., peut être abandonnée, sans autre forme de procès, dans le cas d’immigrés hors U. E., et en majorité ressortissants de nombreux États non-européens ?

                                                        Sans oublier qu’il y a parmi ces immigrés une minorité, certes, mais minorité agissante et inquiétante. Or les agissements à craindre sont toujours des agissements de minoritaires. Dans le cas présent, des islamistes fanatisés et complices du pire terrorisme, comme l’ont montré les enquêtes consécutives aux attaques du XI-9 et à d’autres attentats, notamment celui du 11 mars 2004 à Madrid. Il faudrait prendre en compte toutes les inquiétudes actuellement exprimées autout de l’Islam et de l’islamisme. Que se passerait-t-il si des imams ou des mollahs étaient élus aux élections municipales ? Inquiétudes hélas confirmées par l’actualité des années 2003-2008 et la tonalité des manifestations contre la loi sur les signes religieux à l’école.

                                                        Sortir de la “logique de réglementation”, comme le proposait irresponsablement le député devenu ministre Yves Jégo, récemment Raoul Castro et ensuite le candidat Nicolas Sarkozy, ce serait en fait sortir de l’État de droit et créer une insécurité juridique. Ce serait aussi, on l’a dit, faire fi de l’instauration d’une citoyenneté de l’Union européenne, par l’article 8 du traité de Maastricht ; voir aussi le chapitre V de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Que vaudrait alors cette citoyenneté ? Le président Sarkozy l’a compris puisqu’il prend maintenant en compte ce problème de réciprocité.

                                                        Loin d’être utile à la cohésion nationale, le vote des étrangers la mettrait gravement en péril ; les lois de décentralisation et le mode d’élection des sénateurs font des élections municipales des élections plus que « locales ». Si les immigrés ne relevant pas de l’Union européenne veulent s’assimiler, participer à notre vie politique, ils en ont le moyen, fort simple, et traditionnel : mériter et obtenir individuellement la naturalisation ; celle-ci est déjà facilitée pour les personnes pouvant justifier de deux années réussies d’études supérieures (DEUG). Mieux vaudrait donc suivre cette voie plutôt que de s’enliser dans la recherche d’un “pacs immigrationniste” collectif pour ceux qui refusent la naturalisation ; la Constitution énonce un principe (art. 3, 4e alinéa) : “Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.” Notre Constitution, trops souvent négligée, mérite d’être prise en considération par celui qui postule à une fonction qui inclut de veiller au “respect de la Constituion” (art. 5 C.).


                                                      • HELIOS HELIOS 20 juin 2008 22:50

                                                        Quand on arrive pas a trouver la bonne théorie, on cherche l’exemple ou le contre exemple :

                                                        Voyons, donnons le droit de vote aux etrangers,... vote local bien sûr, a Marseille. 600M personnes dont 400M arabo-musulmans plus ou moins français.

                                                        Que va-t-il se passer. un maire (enfin, des maires) maghrebins vont gouverner la ville et comme le maire est un officier de l’etat, il pêut prendre des decisions que nous ne souhaitons pas qu’il prennent comme recevoir des etrangers, favoriser une communauté, une culture, une religion ... marier ou dé-marier etc, et nous obtiendons rapidement la Wilaya (c’est pas une blague, la n’est-ce pas Constant Danlayreur ?) si souvent évoquée du coté d’Alger.

                                                        Alors, pour le plaisir d’une masturbation intellectuelle sous couvert d’un fantasme citoyen, égalitaire, nous pouvons parler de ce sujet. Mias en fait, il n’est pas question de faire voter les etrangers hors UE en France, comme a mon avis il est deraisonnable de legaliser les langues régionales au risque de nous retrouver avec l’arabe.

                                                        Désolé, et j’insiste pour tous les culpabilisateurs, j’adore la culture arabo-musulmane, mais je prefère qu’elle se developpe chez elle, pas chez moi. Comme ceci est bien expliqué plus haut, s’enrichir de la cuisine, de l’art des autres peuples c’’est bien, mais qu’on m’impose leur mode de vie, jamais !


                                                        • gaiaol 20 juin 2008 23:15

                                                           

                                                          moi c’est vous que je n’aimerai pas avoir comme voisin de palier


                                                        • HELIOS HELIOS 21 juin 2008 23:17

                                                          Moi, je ne sais pas si j’aimerai vous avoir comme voisin, mais ce que je sais c’est que si j’etais invité, je n’irai pas m’installer, je ne demanderai pas de participer a vos choix de vie, bref je serais respectueux de l’autre.

                                                           


                                                        • aml 20 juin 2008 23:38

                                                          @Agoravox :

                                                          C’est quoi ça ? Je fais retour page précédente et je me retrouve dans un article qui ne m’a jamais intéressée !

                                                          @Ceux qui se sentent concernés :

                                                          Mais puisque j’y suis, si ça intéresse quelqu’un, si ceux qui ont le droit de vote se sentent étrangers, il devraient perdre ce droit !

                                                          A partir du moment où on vous donne le droit de décision, c’est parce que vous faites partie de la communauté, si ce n’est pas le cas, de quel droit faites vous intrusion dans la communauté ? si c’est pour le bien de ceux qui la constituent, ok, si c’est pour tout détruire, vous devriez vous sentir comme des virus prêts à détruire l’organisme qui vous fait vivre.

                                                           


                                                          • Parpaillot Parpaillot 20 juin 2008 23:44

                                                             

                                                            @ Auteur :

                                                            Article intéressant, mais j’arrive un peu tard sur le fil …

                                                            Le droit de vote des étrangers revient sur le devant de la scène de manière récurrente ...

                                                            Lorsqu’on en parle, on le met en relief avec la nationalité et bon nombre d’intervenants le font ici sur cet article. On évoque même la double nationalité, souvent pour la contester …

                                                            Certes le problème est complexe, mais sur le plan local il faudrait mettre ce droit en relation avec le degré d’autonomie des communes. Que je sache, ce degré d’autonomie est très restreint dans les pays européens. Pour ma part, je ne vois aucun problème à accorder le droit de vote aux étrangers sur le plan local, étant entendu que ceux-ci participent, pour une partie d’entre eux tout au moins, à la vie locale. Pour ceux qui n’y participent pas, ils ne se déplaceront probablement pas non plus dans les locaux de vote. Accorder le droit de vote aux étrangers sur le plan local, c’est contribuer à les intégrer, eux qui sont soumis aux mêmes règles et qui paient leurs impôts comme les nationaux …

                                                            Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi il faudrait baser ce droit de vote sur la réciprocité, cela n’a pas de sens. Serait-ce défendable ici en Europe par exemple, de refuser d’accorder le permis de conduire à une ressortissante d’un pays musulman intégriste, au motif que son pays d’origine ne l’accorde pas aux femmes ?

                                                            En revanche, accorder ce droit au-delà du niveau local, pose problème et peut être mis en relation avec la nationalité. En effet, pourquoi dès lors que l’on veut participer à la vie politique nationale, ne pas demander la nationalité du pays de résidence, d’autant plus que bon nombre de pays, en Europe et en Amérique du Nord, acceptent la double-nationalité ?

                                                            Il est vrai que le principe même de double-nationalité peut poser problème. En effet, prenons le cas d’un ressortissant franco-allemand par exemple, il peut participer deux fois à l’élection du Parlement européen de Strasbourg, en votant à la fois pour un représentant Français et pour un représentant Allemand. Certes ce ne sont pas ces suffrages, faibles en nombre, qui feront pencher la balance, mais sur le principe reconnaissons qu’il y a un problème …

                                                            En Suisse, ce sont les cantons qui sont compétents pour accorder ou non le droit de vote aux étrangers sur les plans locaux (municipalités, communes) et cantonaux, ce droit n’étant pas accordé au niveau fédéral (national). A ce jour huit (8) cantons accordent ce droit au niveau local, dont la plupart des cantons francophones et l’un d’entre eux, Neuchâtel, l’accorde même depuis le milieu du XIXème siècle déjà. La durée d’établissement varie d’un canton à l’autre pour l’obtention de ce droit. Néanmoins, la réciprocité du pays tiers n’est jamais exigée ! Certains de ces cantons accordent même le droit de vote au plan cantonal, ce qui est considérable vu le système fédéral et l’organisation décentralisée du pays. Dans certains cas, les étrangers disposent même du droit d’éligibilité ! Dans tous les cas, je n’ai jamais entendu que cela avait posé problème, statistiquement ces voix se répartissent sur tout l’échiquier politique et n’ont pas modifié la représentativité des élus.

                                                            Mais pour être honnête, il faut préciser que la Suisse applique le « droit du sang », et non pas le « droit du sol » comme en France, pour l’obtention de la nationalité. Par ailleurs, en Suisse c’est un acte politique et non pas administratif comme en France. Naître en Suisse de parents étrangers ni donne pas droit à la nationalité suisse, il faut en faire la demande et passer par une commission de naturalisation, laquelle n’est pas tenue de l’accorder …

                                                            Alors, la France serait-elle plus frileuse que la Suisse ? 

                                                            Cordialement !


                                                            • Sahtellil Sahtellil 21 juin 2008 03:02

                                                              Monsieur,

                                                              Souffrez que je plussoie.

                                                              Respects.


                                                            • Pie 3,14 20 juin 2008 23:55

                                                              Le sénat n’est pas qu’un hospice pour vieux politicien méritant , c’est aussi un bastion du conservatisme.

                                                              En rejetant le droit aux langues régionales d’être reconnues par la constitution et le droit de vote des étrangers aux élections locales , il affirme un vieux fond jacobin et nationaliste complétement en décalage avec l’évolution de la société.

                                                              Le sénat est utile en cela qu’il est un marqueur de ce qu’il faut fuir .


                                                              • dèshnormordisvraix dèshnormordisvraix 21 juin 2008 02:57

                                                                vas voir la new velle norme sur la rps comenter de brice

                                                                ya plus détranger juste des extra terrestre car ces norte terre promise des a present acheter onete ment car personne la voulais tu c la matiere ivisible mai si pas la frs ni us .. mais le reste le zero la base qui nous tien tousse debout lunivers dit ns encore dehors on rentre bientot quant ten aurra fini ave tes bombe serra leur H pour nous ta speudo iamologie le retour atention retour atention atetion le retour chartere pas assez classe ns ces l’ame qui ns fée repartir tu com ta "fée" en fumer De nos jour, encore des discour telle que savoir si l’home est egale de lhome ; il est egale de sa bétise. quil respecte le morpion qui grate ou le @ qui frape et là i serra pete dire humain et humanité c pas le matos qui fée de lui la fée alors aprend le " faut pas manger du caviare en oubliant : de remercier monsanto pour le repas quil nous la aporte. "in cha là"

                                                                c pas du coluche mais aussi tape dans oeil.. .celui quon na pas vue comme la terre que tu voulais pas y pas 1h la sa vas discute la pas erdu 5 ou jen vos pas 5 mais comme tu dit lprof 4,75/5 la note

                                                                car comme il disais on peu pas avoir 20 rien né parfais si c pas l’équation c la rature et pour preuve ta 20 partout au bac a la final tu peut avoir 23/20

                                                                sa ce pas fort plus blanc que blanc purer mac cen preferre jho comme x "ay tofo entre pentin a babygirl et action jo pas tofo mon avis pour les "con-née-sans" rien tu voi tout arrive image que la terre la base était un partage gor mais un partage comme il a evolu umain la aquis avec un R luniversel voila toutarrive ... .

                                                                VOTE chez toi sarko meme pas vrais tes pas frs € pete bien mais tu les puni davoir pas dit amen alors regarde ton taf c du sal boulo tu vas tfaire virer tes emplyeur legos comme frs vienne dangage ET pour tafer et reparer tes dégat.


                                                                • Scaevola 21 juin 2008 07:54

                                                                  Il y a une façon extremement simple d’obtenir le droit de vote en France : c’est de demander la nationalité française. Evidement cela implique quelques signes d’acceptation de la société dans laquelle nous vivons - comme parler le français - mais ce n’est pas irréaliste que de demander cet effort.

                                                                   Le cas du droit de vote des ressortissants Européens aux élections locales est différent, nous avons là l’embryon d’une Europe politique qui pourrait déboucher sur une supra-nationalité. Reconnaissons que ce processus est aujourd’hui plutôt mal en point.


                                                                  • golgoth 24 juin 2008 10:38

                                                                    Si un étranger veut voter en France, il fait une demande de naturalisation. Je suis contre ces systemes de double nationalité, de vote local et non national, etc ...

                                                                    Si tu vis dans un pays, si tu y travailles, y élèves tes enfants, etc ... Tu prends la nationalité pour participer à la vie publique ou alors tu subis. Personnelement, si je devais m’expatrier pour une longue durée, je changerai de nationalité. Je ne renoncerai pas à mon identité francaise, mais je respecterai les lois et coutumes locales.

                                                                    Par contre, un bon point pour l’auteur : la citoyenneté devrait se mériter en participant à la vie publique. Financiérement (et oui il faut des sous pour faire les choses) et/ou par volontariat (associations utiles, travaux d’interet généraux). Juste de quoi apprendre que dans la vie, tout ne tombe pas du ciel : on a des droits mais on a aussi des devoirs.


                                                                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 15 novembre 2008 11:28

                                                                      Voilà que jean Sarkozy remet sur le tapis l’idée émise par son père il y a trois ans.

                                                                      “A titre personnel, je considère qu’il ne serait pas anormal qu’un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter aux élections municipales”, jugeait M. Sarkozy dans Le Monde daté du 25 octobre 2005.

                                                                      Mais depuis que l’on a supprimé le suffrage censitaire, payer des impots (ou non) ne donne (ni n’enlève) aucun droit de vote.

                                                                      Par ailleurs il est déplacé d’invoquer une exigence d’égalité entre étrangers U.E et étrangers hors U.E.

                                                                      Ce vote des ressortissants d’ États hors U. E. ne serait une mesure de justice que si les distinctions Français / citoyens de l’Union Européenne / étrangers n’étaient pas fondées en droit. Ces étrangers, votant déjà, s’ils le souhaitent, par correspondance ou par procuration dans leur pays (tout comme les Français de l’étranger), auraient, si cette disposition était adoptée, double poids ; ainsi certains seraient plus égaux que d’autres, ce qui est hélas déjà le cas avec les doubles, voire triples nationalités dont notre époque égalitariste s’accommode curieusement … S’il y a une justice à établir, c’est la suppression de la reconnaissance de ces doubles et triples nationalités et non leur généralisation de fait à tous les étrangers présents sur le territoire.

                                                                      Il y aurait injustice aussi par rapport aux nombreuses personnes qui ont véritablement et sincèrement souhaité acquérir la nationalité française depuis les années 1960 pour participer à la vie nationale et aux choix engageant l’avenir de notre nation.

                                                                      Ce vote des résidents étrangers irait encore à l’encontre de la cohérence de la construction de l’Union européenne, puisque actuellement les citoyens de l’U. E. ont, par la vertu juridique du traité de Maastricht dans son article 8 B, et sous réserve de réciprocité, droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales et aux élections européennes (dispositions assorties d’un contrôle empêchant théoriquement le double vote).

                                                                      Comment pourrait-on justifier aux yeux des Français auxquels on a fait approuver par référendum le traité de Maastricht de 1992, que cette exigence de réciprocité, légitimement exprimée pour les ressortissants des quinze États alors membres de l’U. E., peut être abandonnée, sans autre forme de procès, dans le cas d’immigrés hors U. E., et en majorité ressortissants de nombreux États non-européens ?

                                                                      Sans oublier qu’il y a parmi ces immigrés une minorité, certes, mais minorité agissante et inquiétante. Or les agissements à craindre sont toujours des agissements de minoritaires. Dans le cas présent, des islamistes fanatisés et complices du pire terrorisme, comme l’ont montré les enquêtes consécutives aux attaques du XI-9 et à d’autres attentats, notamment celui du 11 mars 2004 à Madrid. Il faudrait prendre en compte toutes les inquiétudes actuellement exprimées autout de l’Islam et de l’islamisme. Que se passerait-t-il si des imams ou des mollahs étaient élus aux élections municipales ? Inquiétudes hélas confirmées par l’actualité des années 2003-2008 et la tonalité des manifestations contre la loi sur les signes religieux à l’école.

                                                                      Sortir de la “logique de réglementation”, comme le proposait irresponsablement le député devenu ministre Yves Jégo, récemment Raoul Castro et ensuite le candidat Nicolas Sarkozy, ce serait en fait sortir de l’État de droit et créer une insécurité juridique. Ce serait aussi, on l’a dit, faire fi de l’instauration d’une citoyenneté de l’Union européenne, par l’article 8 du traité de Maastricht ; voir aussi le chapitre V de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Que vaudrait alors cette citoyenneté ? Le président Sarkozy l’a compris puisqu’il prend maintenant en compte ce problème de réciprocité.

                                                                      Loin d’être utile à la cohésion nationale, le vote des étrangers la mettrait gravement en péril ; les lois de décentralisation et le mode d’élection des sénateurs font des élections municipales des élections plus que « locales ». Si les immigrés ne relevant pas de l’Union européenne veulent s’assimiler, participer à notre vie politique, ils en ont le moyen, fort simple, et traditionnel : mériter et obtenir individuellement la naturalisation ; celle-ci est déjà facilitée pour les personnes pouvant justifier de deux années réussies d’études supérieures (DEUG). Mieux vaudrait donc suivre cette voie plutôt que de s’enliser dans la recherche d’un “pacs immigrationniste” collectif pour ceux qui refusent la naturalisation ; la Constitution énonce un principe (art. 3, 4e alinéa) : “Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.” Notre Constitution, trops souvent négligée, mérite d’être prise en considération par celui qui postule à une fonction qui inclut de veiller au “respect de la Constituion” (art. 5 C.).

                                                                       

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