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La révolte des indigné-e-s. Notes depuis la Plaza Tahrir de Barcelone

Il n’y a plus de doutes. Le vent qui a électrisé le monde arabe ces derniers mois, l’esprit des protestations répétées en Grèce, des luttes étudiantes en Grande-Bretagne et en Italie, des mobilisation anti-Sarkozy en France… est arrivé dans l’État espagnol.

Il n’y a plus de place pour le « business as usual ». Les confortables routines mercantiles de notre « démocratie de marché » et ses rituels électoraux et médiatiques se sont vus soudainement perturbés par l’irruption imprévue dans la rue et dans l’espace public d’une mobilisation citoyenne. Cette révolte des indigné-e-s inquiète les élites politiques, toujours mal à l’aise quand la population prend au sérieux la démocratie… et décide de la pratiquer pour son propre compte.

Il y a deux ans demi, quand la crise historique a éclaté en septembre 2008, les « maîtres du monde » ont connu un bref moment de panique, alarmés par l’ampleur d’une crise qu’ils n’avaient pas prévue, par l’absence d’instruments théoriques pour la comprendre et par la crainte d’une forte réaction sociale. Sont arrivées alors les proclamations creuses sur la « refondation du capitalisme » et les faux mea culpa qui se sont peu à peu évaporés, dès que le système financier a été sauvé, face à l’absence de toute explosion sociale.

La réaction sociale s’est faite attendre. Depuis l’éclatement de la crise, les résistances sociales sont relativement faibles. Il y a eu un énorme gouffre entre le discrédit du modèle économique actuel et sa traduction sous forme d’action collective. Plusieurs facteurs l’expliquent, en particulier la peur, la résignation face à la situation actuelle, le scepticisme par rapport aux syndicats, l’absence de référents politiques et sociaux et l’influence, parmi les salariés, des valeurs individualistes et consuméristes inculquées en permanence depuis des années par le système.

La révolte actuelle, cependant, ne part pas de zéro. Des années de travail à petite échelle des réseaux et mouvements alternatifs, d’initiatives de résistances à l’impact bien plus limité ont maintenu la flamme de la contestation pendant cette période difficile. La grève générale du 29 septembre avait ouvert une première brèche, mais la démobilisation ultérieure des directions des syndicats CCOO et UGT et la honteuse signature du Pacte social l’ont refermée en stoppant toute mobilisation syndicale. Avec comme conséquence le discrédit et la perte de tout prestige des syndicats majoritaires aux yeux de la jeunesse combative qui protagonise aujourd’hui les occupations.

Indignés et indignées !

« L’indignation », rendue populaire à travers le pamphlet de Stéphane Hessel, est une des idées-force qui définissent les protestations en cours. C’est la réapparition, sous une autre forme, du « Ya Basta ! » (« Assez ! ») lancé par les Zapatistes à l’occasion de leur soulèvement le 1er janvier 1994 dans la première révolte contre le « nouvel ordre mondial » proclamé à l’époque par George Bush père après la Première guerre du Golfe, la disparition de l’URSS et la chute du Mur de Berlin.

« L’indignation est un commencement. On s’indigne, on se soulève et puis on voit » soulignait Daniel Bensaïd. Peu à peu, on est passé du malaise à l’indignation et de l’indignation à la mobilisation. Nous sommes face à une véritable « indignation mobilisée ». Du tremblement de terre de la crise commence à surgir le tsunami de la mobilisation sociale.

Pour lutter, il ne faut pas seulement du malaise et de l’indignation, il faut également croire dans l’utilité de l’action collective, dans le fait qu’il soit possible de vaincre et que tout n’est pas perdu avant même de commencer. Pendant des années, les mouvements sociaux dans l’État espagnol n’ont connu que des défaites. L’absence de victoires qui démontre l’utilité de la mobilisation sociale et qui augmente les expectatives du possible ont pesé lourdement dans la lente réaction initiative face à la crise.

C’est précisément ici qu’entre l’immense contribution des révolutions dans le monde arabe aux protestations en cours. Elles nous montrent que l’action collective est utile, que, oui, « on peut le faire ». Il n’est donc pas étonnant que des ces révolutions, tout comme les victoires moins médiatisées du peuple islandais contre les banquiers et la caste politique, constituent, depuis le début, des références pour les manifestant-e-s et les activistes du mouvement actuel.

Ensemble avec la conviction que « c’est possible », que l’ont peut changer les choses, la perte de la peur, dans un contexte de crise et de difficultés personnelles, est un autre facteur clé. « Sans Peur », c’est exactement l’un des slogans les plus exprimés ces derniers jours. La peur paralyse encore une grande majorité des travailleurs et des secteurs populaires, ce qui amplifie la passivité ou favorise les réactions xénophobes et peu solidaires. Mais la mobilisation du 15 mai et les occupations qui se répandent comme une traînée de poudre constituent un puissant antidote contre la peur.

Le Mouvement du 15 mai et les occupations ont une importante composante générationnelle. Comme à chaque fois qu’éclate un nouveau cycle de luttes, c’est une nouvelle génération militante qui émerge avec force, et la « jeunesse » en tant que telle acquiert visibilité et protagonisme. Mais si cette composante générationnelle est fondamentale, et s’exprime par exemple dans certains mouvements organisés tels que « Juventud Sin Futuro », il faut souligner que la protestation en cours n’est pas un mouvement générationnel. C’est un mouvement de critique du modèle économique actuel et des tentatives de faire payer la crise aux travailleurs dans lequel les jeunes ont un poids important. Le défit est précisément que, comme dans tant d’autres occasions, la protestation de la jeunesse agisse comme un facteur déclenchant et un catalyseur d’un cycle de luttes sociales plus vaste.

L’esprit alterglobaliste est de retour

Le dynamisme, la spontanéité et l’impulsion des protestations actuelles sont les plus fortes depuis l’émergence du mouvement alterglobaliste il y a plus d’une décennie. Né au niveau international en novembre 1999 dans les protestations de Seattle pendant le sommet de l’OMC (bien que ses racines remontent au soulèvement zapatiste au Chiapas en 1994), la vague altermondialiste avait rapidement atteint l’État espagnol. Le référendum pour l’annulation de la dette en mars 2000 (organisé le jour même des élections législatives et qui fut interdit dans plusieurs villes par la Junte Électorale) et la forte participation au contre-sommet de Prague en septembre 2000 contre la Banque mondiale et le FMI furent ses premières batailles, en particulier en Catalogne. Mais son caractère massif et large fut atteint avec les mobilisations contre le sommet de la Banque mondiale à Barcelone les 22 et 24 juin 2001, dont on fêtera sous peu le dixième anniversaire. Dix ans plus tard, nous assistons donc à la naissance d’un mouvement dont l’énergie, l’enthousiasme et la force collective n’a plus été observé depuis lors. Il ne s’agira donc pas d’un anniversaire nostalgique, bien au contraire. Nous allons le fêter avec la naissance d’un nouveau mouvement d’ampleur.

Les assemblées qui se sont tenues ces derniers jours sur la Place de la Catalogne (et, sans aucun doute, dans toutes les occupations qui ont lieu dans le reste de l’État espagnol, à commencer par celle de la Puerta del Sol à Madrid), nous ont offert des moments inoubliables, de cette sorte d’événements qui n’arrivent que peu de fois et qui marquent un avant et un après dans les trajectoires militantes de ceux qui y participent et dans la dynamique des luttes sociales. Le mouvement du 15 mai et les occupations sont d’authentiques « luttes fondatrices » et des symptômes clairs que nous assistons à un changement de cycle et que le vent de la révolte souffle à nouveau. C’est une véritable « génération Tahrir » qui émerge, comme l’a fait avant elle la « génération Seattle » ou la « génération Genova ».

A mesure que l’impulsion du mouvement « alterglobaliste » a parcouru la planète, pourchassant les sommets officiels à Washington, Prague, Québec, Göteborg, Gênes ou Barcelone, des milliers de personnes se sont identifiées à ces protestations et une grande quantité de collectifs de par la monde ont eu la sensation de faire partie d’un même mouvement commun, d’un même « peuple », le « peuple de Seattle » ou de « Gênes , de partager des objectifs communs et se sentir participant à une même lutte.

Le mouvement actuel s’inspire également de références internationales plus récentes et importantes de luttes et de victoires. Il cherche à se situer dans la constellation de mouvements aussi divers que les révolutions en Egypte et en Tunisie, des victoires en Islande, dans le contexte d’un combat général contre le capitalisme global et les élites politiques à sa solde. A l’intérieur de l’État espagnol, les manifestations du 15 mai, et aujourd’hui les occupations, exemplaires du point de vue de la simultanéité, de la décentralisation et de la coordination, tracent les contours d’une identité partagée et d’une communauté d’appartenance symbolique.

Le mouvement alterglobaliste a eu en ligne de mire, dans sa phase la plus élevée, les institutions internationales, OMC, BM, FMI et les multinationales. Ensuite, avec le déclenchement de la « guerre globale contre le terrorisme » lancée par Bush junior, la critique de la guerre et de la domination impérialiste ont acquis une forte centralité. Le mouvement actuel, par contre, axe sa critique contre la caste politique nationale, dont la complicité et la servilité face aux pouvoirs économiques ont été plus que jamais mises à nu avec la crise. « Nous ne sommes pas une marchandise aux mains des politiciens et des banquiers » proclamait l’un des principaux slogans du 15 mai. On relie ainsi la critique frontale de la caste politique, de la politique professionnelle, avec la critique, pas toujours bien articulée ou cohérente, du modèle économique actuel et des pouvoirs financiers. « Capitalism ? Game over ».

Vers l’avenir

L’avenir du mouvement initié le 15 mai est imprévisible. A court terme, le premier défi est de continuer à élargir les occupations en cours, à mettre en marche les villes qui ne sont pas encore touchées et à les maintenir, au moins, jusqu’au dimanche 22 mai. Il n’échappe à personne le fait que les journées du 21, « jour de réflexion » pré-électoral, et du 22, jour des élections, vont être décisifs. Le caractère massif des occupations sera alors fondamental.

Il est également nécessaire de mettre en avant de nouvelles dates de mobilisation, dans la suite directe de celle du 15 mai, afin de maintenir le rythme. Le défi principal est de préserver la dynamique simultanée d’expansion et de radicalisation de la protestation que nous avons connues ces derniers jours. Et, dans le cas spécifique de la Catalogne, de chercher des synergies entre la radicalité et la soif de changement du système, exprimés le 15 mai et dans les occupations, avec les luttes contre l’austérité, en particulier dans les secteurs de la santé et de l’enseignement. L’occupation de la Plaza Catalunya (rebaptisée « Plaza Tahrir » par les occupant-e-s, NdT) est devenue un point de rencontre, un puissant aimant, attirant de nombreux secteurs animant les luttes les plus dynamiques. Il s’agit d’amplifier son caractère de point de rencontre des résistances et des luttes qui permette de jeter des ponts, de faciliter le dialogue et de propulser avec force les mobilisations à venir. Établir des alliances entre les protestations en cours, entre les activistes non organisés, le syndicalisme alternatif et de combat, le mouvement des voisins, les collectifs de quartiers, tel est le grand défi des prochains jours.

« La révolution commence ici » chantions nous hier sur la Plaza Catalunya. Au moins, ce qui commence, c’est un nouveau cycle de luttes de masses. Ce qui ne fait pas de doute par contre, c’est que plus de dix ans après l’émergence du mouvement alterglobaliste et deux ans après l’éclatement de la crise, la révolte sociale est de nouveau à l’ordre du jour.


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25 réactions à cet article    


  • dawedOo 25 mai 2011 16:35

    @Marc Gelone, vous ne pouvez pas comprendre, car vous crevez de trouille et cela vous aveugle, eux n’ont plus peur, nous n’avons plus peur.

    Vous vous recroquevillez dans votre réalité façonnée par des peurs artificielles, pendant qu’eux s’épanouissent dans une nouvelle réalité façonnée elle, par l’espoir.

    Pour cela plus la peine de se réunir sur une place pour être compris, cette brise délicieuse que vous ne ressentirez, a priori jamais, galope déjà de ville en ville, de rue en rue, de foyer en foyer. Le plus dur a été fait, la graine est dans la terre, l’idée a touché énormément de coeurs.

    Si vous n’êtes plus capable de rêver, par pitié, ne vous en mêlez simplement pas et restez dans votre sombre bunker moral, du contraire vous deviendriez l’ennemi de l’évolution naturelle des hommes.

    Rendez-vous au printemps 2012.


  • Bovinus Bovinus 25 mai 2011 17:26

    @ dawedOo

    Un peu lyrique, mais le cœur y est. L’esprit suivra... peut-être. Ça mérite un bon 12 smiley

    La minimisation systématique est une technique de contre-propagande et, plus généralement, de rhétorique éprouvée, dont Gelone n’hésite pas à abuser. Mais il y en a bien d’autres. Lisez « L’art d’avoir toujours raison » de Schopenhauer. Peu importe que vous ayez tort ou raison, l’essentiel est d’être convaincant.


  • filendrick 25 mai 2011 21:46

    voir webcam a madrid :
    http://www.ustream.tv/channel/enlace33

    cela ne faibli pas du tout,
    je la suis depuis samedi dernier, enormement de gens tout le temps a toute heure
    je pensais voir moins de mon pendant la semaine mais l’evenement draine de plus en plus de monde.

    Meme en france, le mouvement contamine toute les villes.
    voir : http://reelledemocratie.com/ pour les dates en temps reel


  • latortue latortue 26 mai 2011 09:35

    que devons nous faire alors cher monsieur ???? courber l’échine et subir ou encourager la moindre petite étincelle, même si elle ne met pas le feu au poudre, pour ma part je choisi la deuxième solution essayer de s’en sortir même au prix d’une révolte qui risque d’échouer cela vaut mieux que de jouer les Cassandre .Rien de pire que de critiquer ceux qui on au moins envie de relever un peu la tête .


  • latortue latortue 26 mai 2011 11:49

    MARC vous confondez sébastien et ras le bol de la jeunesse
    pour ce qui est de sébaste il a fermé le DARD ’’j’étais inscrit ’’a cause du pourrissement du site de dialogue par des zozos il a avoué lui même qu’il ne s’était pas rendu compte de l’ampleur du boulot que représentait le fait de gérer un site ,quand on ne veux pas DÉLÉGUER, il avait tellement peur que d’autre s’approprie le mouvement qu’il a voulu tout controler résultat un bide total qui ne lui a pas vraiment fait de la bonne pub ,meilleur preuve au début dans ses vidéos il disait ce logo et et le mot DARD est a vous et quand le site a fermé il était prêt a attaquer quiconque ferait usage du logo et du nom .
    ce que je dis moi c’est qu’il est beaucoup plus facile de jouer les Cassandre que se bouger le fion même si cela ne mène pas a grand chose ,car dans votre cas regarder et faire l’oiseau de mauvais augure ne vous procure que la joie d’avoir eu raison si cela arrive maigre joie ,mais dans le cas contraire ne fut ce qu’une fois si cela marche je préfère être dans le camp de ceux qui ont essayer même avec le risque d’échec .
    tout est dans la manière de faire ou ne rien faire


  • maisvalerirquechorar 26 mai 2011 11:59

    Vous revez sans doute d’ une porsche ?????


  • Bovinus Bovinus 26 mai 2011 12:37

    latortue :
    que devons nous faire alors cher monsieur ???? courber l’échine et subir ou encourager la moindre petite étincelle, même si elle ne met pas le feu au poudre, pour ma part je choisi la deuxième solution essayer de s’en sortir même au prix d’une révolte qui risque d’échouer cela vaut mieux que de jouer les Cassandre .Rien de pire que de critiquer ceux qui on au moins envie de relever un peu la tête .

    Que devons-nous faire ? Rien. En 2012, on vote massivement Le Pen. Comme ça, ce pays de merde aura ce qu’il mérite. Il n’est pas digne des quelques derniers Français qui y vivent encore, et qui partiront alors probablement à l’étranger, comme ça, les collabos et les imbéciles pourront faire ce qu’ils veulent sans que personne ne vienne leur démanger la conscience. Le meilleur des mondes !


  • latortue latortue 26 mai 2011 13:28

    Monsieur Gelone voila votre position ’’,Vous êtes tombé a l’eau ,cessez donc de vous débatre de toute manière vous allez vous noyer ’’ désolé plutôt que de me noyer je préfère tout faire pour essayer de m’en sortir .
    le reste n’est que bla bla , bien sur certain mouvement ne vont pas au bout ,bien sur certaines grèves ne servent pas a grand chose ,mais si on raisonnait comme ça on en serait encore au temps de l’esclavage mon pauvre .
    le problème n’est pas que tel ou tel mouvement n’aboutisse pas c’est que ceux qui eux aboutissent eux font avancer les choses .


  • Bovinus Bovinus 27 mai 2011 02:00

    @ Marc Gelone
    « Que devons-nous faire ? Rien. En 2012, on vote massivement Le Pen. »

    J’ai raremet été confronté à un merdier pareil
    Et s’ils ne restent plus en France que des collabos (issus de l’immigration) et des imbéciles (de même provenance)...

    Les collabos qui se sont écrasés en 1938 devant un petit caporal allemand étaient-ils « issus de l’immigration » ? Les imbéciles qui nous dirigent aujourd’hui sont-ils « issus de l’immigration » ?

    Marine Le Pen, candidate de l’esprit national ...

    Ne confondez pas « national » et « nationaliste ». Ce sont deux choses différentes. Marine Le Pen est aussi candidate de l’esprit ultra-conservateur, réactionnaire, xénophobe, répressif, capitulard et collabo. C’est la candidate de l’esprit de Sedan, de Versailles, de Munich et de Vichy. Enfin, si on peut appeler ça de l’ « esprit »...

    Troisième et dernière question : c’est pour faire joli que vous parlez de conscience tout à la fin de votre intervention ?

    Non, je suis tout à fait sérieux. Les lepénistes n’aiment pas qu’on leur fasse mauvaise conscience, ça les énerve. Quand le dernier Français libre aura émigré, ou bien aura été liquidé ou mis en cabane, ils pourront se prostituer en toute quiétude au plus offrant, ou au plus impressionnant. Comme au bon vieux temps du Maréchal !

    J’ai déjà eu l’occasion de me demander si Bovinus est un individu ou un (petit) collectif, tant on constate de différence d’intelligence d’une intervention à l’autre. La stupidité de l’intervention de 12:37 et la pertinence de celle de 12:51 offrent de nouveau un de ces saisissants contrastes, que j’avais observé en d’autres circonstances...

    Il m’arrive d’employer parfois un style très soutenu, et parfois vulgaire ou familier, c’est selon mon bon plaisir. Il arrive aussi qu’on soit d’accord sur les constats, et même parfois sur les causes. Vous me trouvez alors très « pertinent ». Nous ne sommes en revanche jamais d’accord sur les remèdes, les conclusions et les principes. Vous me trouvez alors « stupide ». J’avoue que ça peut prêter à confusion, mais non, je ne m’appelle pas Légion, et je ne suis pas plusieurs.

    Je comprends que ça vous heurte, les extrémistes ont en général une capacité d’appréhension limitée, résultant d’un bagage culturel déséquilibré, renforcé par une sorte de patriotisme dénaturé. Les extrémistes honnêtes n’ont aucune confiance dans le pouvoir, souvent avec raison, mais ont tendance à faire de fausses conclusions, basées sur des concepts mal assimilés ou mal compris, ce qui les pousse vers une forme de paranoïa ou d’obsession du complot. Certains connaissent fort bien l’histoire, mais uniquement celle de certaines périodes, ou uniquement l’histoire nationale. Parfois, ils se focalisent sur une école de pensée, et rejettent toutes les autres. Soit adoptent des raisonnements idéologiques enveloppés de scientificité au détriment des faits ou du réalisme. Ou bien, possèdent des bases de science politique, mais ignorent la philo et la sociologie. Ils voient bien que les politiques mentent, mais n’arrivent pas à y voir clair dans les enjeux, ou à expliquer la cause de certains problèmes ou phénomènes-clefs. Et en font la conclusion que tous les politiques sont pourris, que les étrangers sont des ennemis ou des parasites, et qu’un retour aux vieilles valeurs et traditions réglera tous les problèmes. Ou bien, pour les extrémistes de gauche, que tout est question de lutte des classes et qu’il faut par conséquent toutes les éliminer, à l’exception de celle du prolétariat travailleur. C’est très schématique et outré, mais dans les grandes lignes, c’est ça.

    Par exemple, au contenu de votre commentaire, je vois que nous n’avons manifestement pas la même définition de la qualité de Français. Le fait que vous assimilez les « imbéciles » et les « collabos », dont il était question plus haut, à des immigrés, est symptomatique. Pour vous, un Français ne peut être un imbécile ou un collabo, donc, l’imbécile et le collabo est forcément un immigré. Ce qui implique que le Français est défini par des critères d’origine, ce qui est tout à fait objectif. Cette définition de la Nation est celle dont on attribue la paternité à Fichte, qui l’avait énoncée dans son « Discours à la nation allemande » en 1807, suite à la branlée de Iéna. Elle se base notamment sur des critères objectifs (race, langue, culture, histoire communes), incarnée dans une définition totalitaire de l’État, représentant « l’orientation de toutes les forces individuelles vers la finalité de l’espèce » - Sämtliche Werke, 1845. Libre à vous d’adopter le point de vue des casques à pointe. Pour ma part, je ne pense pas que la France puisse se réduire à une émanation pangermaniste.

    Je pense, moi, qu’un collabo et un imbécile qui profane l’idéal de liberté, de justice et de fraternité français en se mettant au service de l’occupant, du capitaliste, du technocrate, du traître et de l’assassin, perd sa qualité essentielle de Français, quand bien même il serait d’origine française d’après vos critères et muni de tous les titres, certificats, pedigrees et attestations possibles. Au contraire, le Marocain ou le Sénégalais qui s’engage dans les Forces Françaises Libres pour aller courageusement se faire trouer le cuir à Monte Cassino, pour peu qu’il se mette librement au service de cet idéal, devient Français de plein droit, quand bien même il baragouine à peine deux mots de langue française. Pour moi, la qualité de Français est tributaire de certaines valeurs et de certains idéaux. C’est ce qui fait qu’un Juif ashkénaze lituanien russophone né Roman Kacew peut devenir Romain Gary et même être nommé ambassadeur de France par le général de Gaulle.

    C’est l’idéal de liberté, de justice et de fraternité français qui fait qu’on aimait, qu’on admirait et qu’on respectait autrefois la France, partout dans le monde. C’est aussi ce qui me fait dire que les Français sont un peuple en voie d’extinction, car ces idéaux qui ont fait la France, qui sont la France, ont été trahis, reniés, bafoués, oubliés mille fois au cours du dernier siècle. La France est devenue indigne d’elle-même. C’est ce qui me fait dire, enfin, que ce n’est pas de Mme Le Pen que la France a besoin, mais d’une rédemption morale et spirituelle. Je ne suis guère complaisant, n’est-ce pas ? Qui aime bien, châtie bien, dit-on.

    Les extrémistes dits de « droite » pèchent par égoïsme : ils aiment la France, mais ils la veulent pour eux tout seuls, ils refusent de la partager et voudraient l’enfermer dans une chambre forte ; leur erreur est que la France est à toute l’humanité. Ceux dits de « gauche » et les capitalistes pèchent par aveuglement : en réduisant l’homme à une classe, ils abolissent son humanité et en font une machine substituable et standardisée, vouée à la production de masse pour les masses ; ceux-là s’imaginent que la prospérité économique constitue l’accomplissement final de l’humanité. Tous ont également tort.

    Navré pour votre ami Rienafoutiste. J’ignorais qu’il fût un héros ; cela ne l’empêche pas d’être imbécile, ou, peut-être ignorant, ou simplement naïf. Ses commentaires, auxquels le mien faisait suite, étaient eux aussi, assez « méprisables ». Je vais citer Charles Péguy : « Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal, quand il sait la vérité, se fait le complice des menteurs et des faussaires. » Souvent abrupt, acerbe et totalement dépourvu de tact, je possède tous les défauts nécessaires à ce genre de mission. Ça me rend parfois réellement infréquentable, et pas seulement sur les forums. Mais c’est sans méchanceté aucune, et je vous saurai gré de lui transmettre mes excuses autant pour la forme que le ton, puisque vous semblez le connaître. Ce qui ne m’empêche pas de considérer que sur le fond, il a tort, et que j’ai raison. Tout en admettant la possibilité, pour peu qu’il arrive à me le démontrer, que je me trompe.


  • Eric De Ruest Eric De Ruest 27 mai 2011 13:12

    Il semble que l’immense intellectuel que vous prétendez être est aussi mal compris que disons.. Galilée. Sauf que lui était en avance sur son temps, vous, vous avez un siècle de retard.

    Votre pugnacité à vouloir avoir le dernier mot et votre manie de coller des smiley pour souligner vos stratosphériques traits d’esprit (de peur que la plèbe ne les détectes pas sans ces pictogrammes) sont autant de symptôme d’une personnalité mal dans sa peau, stressée, aigrie, seule.

    De plus, votre immense inculture sur le passé et le présent barbare de l’Europe achève de confirmer la pauvreté culturelle de votre existence. Comme je vous plain de ne pouvoir satisfaire vos nécessaires besoins de relation interpersonnelles qu’à travers de longues diatribes haineuses planqué derrière votre écran.

     


  • Eric De Ruest Eric De Ruest 27 mai 2011 16:05

    CQFD ... Vraiment facile.


  • filendrick 25 mai 2011 21:48

    d’ailleurs quelqu’un sait pourquoi la webcam SolTv ne diffuse plus ?

    http://www.soltv.tv/soltv/index.html

    la vue etait bien meilleure sur la foule.


    • Jean-paul 26 mai 2011 02:55

      @ l’auteur
      Je suis completement d’accord avec Marc Gelone qui est tout a fait realiste et il pourra vous le prouver quand dans 2 semaines quand le mouvement « La Spanish »revolution aura cesse d’exister .
      Donc dans 2 semaines j’attends un autre article de vous sur cette fameuse revolution qui commence ou plutot qui sera terminee avant de commencer :)
      Pari tenu ?


      • dawedOo 26 mai 2011 09:30

        Pari tenu smiley

        Mais je vous propose d’en reparler au printemps 2012, c’est pas une superproduction d’hollywood, ni un feuilleton télévisé, vous ne connaîtrez pas la réponse au prochain épisode « de la semaine prochaine », ces choses-là demandent un peu plus de temps.

        En attendant et ne vous en déplaise, les Espagnols réinventent l’Agora.

        Chose bien impossible en France ou la culture de la peur de l’autre rend bien incapables à une majorité de français de comprendre ce qu’il est en train de se produire là-bas.

        Faire remonter les désirs, ne plus attendre « la solution » des technocrates, « l’idéologie » pré-pensée et bien empaquetée d’un politicard ou d’un autre et sans rien casser ni bruler en plus ? (ce dont les gouvernements n’ont rien à foutre vu que c’est nous qui payons).. ça, c’est pas possible en France.

        En tout cas une chose est sûre si révolution il y a, elle ne sera certainement pas française cette fois ha ha.

        On vous mets 2 clampins à des postes importants dans la machine libérale (BCE/FMI) et ça vous donne l’impression que vous contrôlez votre destin.

        Comme dans le film : jusqu’ici tout va bien.. jusqu’ici tout va bien..

        Ça oui c’est ridicule et risible, pas le fait que des millions citoyens demandent un monde qui compte avec eux et de stopper cette fuite en avant ridicule et destructrice.


      • Bovinus Bovinus 26 mai 2011 12:51

        dawedOo :
        En tout cas une chose est sûre si révolution il y a, elle ne sera certainement pas française cette fois ha ha.

        La Révolution française est un mythe. Elle a été étouffée par la bourgeoisie avant même d’avoir commencé. Puis, la bourgeoisie a donné le nom de « Révolution française » à son coup d’État. Puis, grâce à la guillotine et à une propagande sans relâche, on a fait gober le tout au bon peuple. Mais celui-ci, frustré en 1789, en 1830, 1848, en 1870 puis finalement en 1968 continue d’en rêver, sans trop savoir ce qu’il veut. Comment le pourrait-il ? On l’a amputé d’une Révolution qu’il n’a jamais pu accomplir, alors il y sent parfois des élancements, comme un unijambiste a parfois l’impression de sentir sa jambe manquante.


      • le journal de personne le journal de personne 26 mai 2011 04:33

        Ruez-vous vers la rue !
        ¡Toma la calle !

        Enfin…
        Le peuple n’est plus une putain
        Ni vilaine… ni vilain…
        C’est Rimbaud qui te le dit :
        Splendide est ta beauté
        Après le printemps, l’été
        Arabe, berbère ou andalou
        Nous rappellent que le peuple c’est nous !
        Indignons-nous… Indignons-nous !

        http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/toma-la-calle/


        • latortue latortue 26 mai 2011 09:24

          Les plans d’austérités saigne les peuples et accélèrent la paupérisation de l’ensemble des pays en difficulté a cause de l’Europe, l’euro bien sur et sa vague de libéralisation des marchés ,l’emploi qui se dégrade au profit des pays a bas salaire , l’avenir des jeunes est très sombre et comme d’habitude la révolte arrive de la jeunesse ,notre jeunesse force vive de notre pays voit son avenir bouché .Pour faire suite au rassemblement espagnol des rassemblements sont prévus ici et là un peu partout en France mardi et mercredi, notamment à Lyon, Toulouse, Lille, Nantes, Strasbourg, Nantes ou Bordeaux,croyez moi j’y serait malgré que ma jeunesse soit bien loin derrière moi .

          Ce mouvement touche toute l’Europe et un silence médiatique est de mise alors que les télévisions internet devrait informer sur ce mouvement important qui gronde .

          JEUNESSE DE FRANCE SOULEVEZ VOUS


          • Jean-paul 26 mai 2011 15:33

            @ la tortue

            400 a Paris ,place da Bastille :(


          • Dark1 26 mai 2011 11:20

            Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, 

            mais par ceux qui les regardent sans rien faire. 

            Albert Einstein. 


            • le journal de personne le journal de personne 26 mai 2011 12:00

              Enfin…
              Le peuple n’est plus une putain
              Ni vilaine… ni vilain…
              C’est Rimbaud qui te le dit :
              Splendide est ta beauté
              Après le printemps, l’été
              Arabe, berbère ou andalou
              Nous rappellent que le peuple c’est nous !
              Indignons-nous… Indignons-nous !
              Parce que nous avons la clé des chants
              Ni étoile, ni croix, ni croissant
              Mais un œil éblouissant
              Un chemin qui monte et un chemin qui descend
              Le réveil le plus retentissant
              Ni plus, ni moins qu’une chanson
              Au sublime refrain :
              Le peuple n’est plus une putain
              Il s’apprête à défaire ce que vous avez fait
              Et faire ce que vous ne ferez jamais…
              La Révolution…
              Qui verra fleurir le sang des innocents
              Qui payaient la rançon
              Sans jamais revoir leurs enfants
              Le peuple n’est plus une putain
              Il ne tendra plus la main
              N’a besoin ni d’or, ni d’argent
              Mais de valeur et de chaleur
              De Madrid à Paris, de Paris à Madrid,
              Il n’y a qu’un pas à franchir
              Qu’un acte à accomplir
              Qu’un mot à dire : Toma la calle !
              Ni marchandises… ni main mise
              Mais un sens qui politise.
              Et des existences qui fraternisent …
              TOMA LA CALLE
               
              Por fin...
              El pueblo ya no es una prostituta
              Ni feo ni fea...
              Rimbaud él mismo te lo dice :
              Espléndida es tu belleza
              Después de la primavera, llega el verano
              ¡Árabe, berebere o andaluz
              Nos recuerdan que el pueblo somos nosotros !
              ¡Que nos indignemos ! ¡Que nos indignemos !
              Porque tenemos la clave de las canciones
              Ni estrella, ni cruz, ni luna creciente
              Pero un ojo deslumbrante
              Un camino que sube y un camino que baja
              Un despertar de los más ruidosos
              Ni más ni menos que una canción
              Con un refrán sublime :
              El pueblo ya no es una prostituta
              Está a punto de deshacer lo que habéis hecho
              Y de hacer lo que nunca habéis hecho...
              La Revolución...
              Que verá florecer la sangre de los inocentes
              Que pagan el rescate
              Sin volver a ver a sus hijos
              El pueblo ya no es una prostituta
              Ya no propondrá su ayuda
              No necesita ni oro ni plata
              Pero valor y calor
              De Madrid a París, de París a Madrid
              Solo hay un paso que dar,
              Un acto que realizar,
              Una palabra que decir : ¡Toma la calle !
              Ni los bienes ni la influencia
              Pero un sentido que politiza.
              Y vidas que fraternizan…
              http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/toma-la-calle/


              • enréfléchissant 26 mai 2011 12:29

                Je trouve dommageable que le mouvement soit situé sur l’éventail politique, il faut supprimer toute revendication sociales et économiques pour seulement s’axer sur les revendications démocratiques. Seule la démocratie féderera assez et fera de ce mouvement un truc novateur.


                • latortue latortue 27 mai 2011 11:08

                  la tache d’huile s’agrandis 15000 grecs devant le parlement ,début en France a la bastille et dans de nombreuses autres villes, le portugual etc le mouvement n’a pas de revendications politiques ni syndicales les jeunes expriment un ras le bol .Un tout petit rien une étincelle une bavure policière peu a tout moment enflammé les mouvements et en faire une révolution .le grand ras le bol des injustices de l’Europe les jeunes ont compris que tout cela est organisé par les banksters pour faire passer les plans d’austérité dans tous les pays de la zone Euro pour l’instant sont visé l’Irlande, la Grèce, le Portugal ,l’Espagne et bientôt la France, l’Italie ,la Belgique etc leur seul but est de nous SAIGNER pour qu’on courbe l’échine et qu’on les serve comme le vassal son seigneur plutôt mourir
                  en réponse a Gelone qui ne doit pas connaitre son histoire de France comme en Espagne les syndicats et autre partie politique n’ont pas grand chose a voir sur l’abolition de l’esclavage mais l’homme oui qui parle de syndicat ou de parti politique ici personne sauf vous pour tenter de crédibiliser vos pseudo analyses de pessimiste invétéré
                  L’abolition de l’esclavage en France c’est déroulé en plusieurs phases...
                  Il y eu en 1794, la première abolition. En octobre 1790, une rébellion éclate dans la partie française de Saint-Domingue qui regroupe la majorité des esclaves français, qui est aujourd’hui Haïti. L’Assemblée nationale avait en août 1789 aboli les privilèges et proclamé l’égalité. Mais les colons refusent d’appliquer aux esclaves le droit de vote que le décret de l’Assemblée nationale du 28 mars 1790 accordait aux hommes libres âgés de vingt cinq ans. Vincent Ogé et Jean-Baptiste Chavannes prennent les armes contre les Blancs. Ils sont capturés, torturés par le supplice de la roue et exécutés le 25 février 1791. Le 22 août 1791 éclate une grande insurrection de près de 50 000 esclaves qui, en dépit de l’adoption par l’Assemblée nationale de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen selon laquelle « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », n’ont pas été libérés.
                  Un colon du nom de Louis-Pierre Dufay fait un discours devant la convention. Il parle de l’oppression et l’humiliation des esclaves et les affres de leur condition. Puis c’est au tour de Danton qui défend, sous les applaudissements, l’extension au nouveau monde de « la liberté universelle ». Puis la Convention décrète l’abolition de l’esclavage, votant par acclamation le texte rédigé par Lacroix et donnant satisfaction à Toussaint Louverture, le chef des esclaves noirs insurgés.

                  Il faudra attendre le 1er décembre 1848 pour que l’abolition définitive soit prononcée à l’Assemblée nationale qui stipule que :

                  « Nulle terre française ne peut plus porter d’esclaves »
                  rien ne serait arrivé sans les révolutions pour sortir de nos conditions il nous faudra la RÉVOLUTION


                  • latortue latortue 28 mai 2011 15:02

                    une analyse lucide ou pas peut être pessimiste

                    ’’une solide connaissance’’ je vous trouve bien présomptueux là, bien malin qui peux prévoir la finalité de ce genre de manifestation vue le nombres de facteurs possibles qui peuvent intervenir et donner au mouvement un tout autre avenir

                    ’’coterie intellocrate’’

                    quel grand mot pour désigner un mouvement intellectuel et coterie c’est un peu excessif 

                    Marx avait au moins raison sur un point

                    l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes

                    vous avez des idée très tranchées et a l’emporte pièce méfiez vous que l’inattendue ne vienne bouleverser vos analyses

                    bien malin celui qui aurait pu prévoir les révoltes Arabe !!


                  • dawedOo 27 mai 2011 11:37

                    J’aime bien vous lire, vous êtes doté d’une lucidité, d’une facilité à lui donner forme et surtout à l’exprimer admirable.


                    • 1jour 28 mai 2011 18:01

                      17:45, 28/05/2011, recherche Google « révolte e... » résultats : révolte en lybie, révolte en libye, révolte en tunisie... pas de révolte espagne proposée.
                      Recherche complétée par un s « révolte es... » résultats : révolte espagnol, révolte espagnole, révoltes esclaves... révolte espagne ne sera jamais proposé même si on le tape en entier (ce que l’on fait).
                      1er site proposé : 2 mai 1808 les Espagnols se soulèvent contre les Français.
                      ... ?...?...?...?...?...?...?

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