Et finalement vous me donnez l’occasion d’une conclusion (provisoire ?) avec quelques informations :
L’accompagnement des patients dans les parcours médicaux, quelque chose qui nous parlerait si effectivement le médecin référent était une sorte de super spécialiste, capable de synthétiser le meilleur de la médecine du moment, et ce, pour son patient. Comme vous le savez : il est plutôt moins reconnu que ses confrères (la visite est moins payée) et s’il a fait un passage obligé en milieu hospitalier, tout juste aura-t-il une mention de « spécialité ». Le généraliste devrait être un « super spécialiste », pratiquant une médecine lente, à l’écoute de son malade, bien rémunéré, à l’abri des influences du moment.
Autre chose : on apprend que l’APHP « institutionnalise » les « usagers » dans ses hôpitaux. Petite confusion des genres : les maisons des accompagnants (famille) devraient faire partie de l’arsenal thérapeutique, mais est-ce là que l’on trouve la spécificité de leur présence. Ils vont bien entendu épouser l’idée que leur hôpital doit être/devenir le meilleur.
Ensuite, les médecins sont partout : chez les pompiers, dans les bureaux des juges, en conseillers, en politique etc. Or on sait, statistiques en main que 20% d’entre eux présentent des troubles liés au stress (pour le moins), soit 1 sur 5, ce qui est plus que dans la population générale. Et on le comprend d’ailleurs. Pourtant ils échappent à la médecine du travail...
Il y a bien entendu dans cette population, au minimum le même nombre de « délinquants » que dans la population générale, allez : ramené à leur milieu hautement qualifié et intellelectuel.
On apprend que dans cette société d’hypersurveillance, eux seront à l’abri (pas de mouchard sur leurs ordis).
Jacques Attali (ben oui, je crains de ne pas être prise au sérieux) annonçait cette société gouvernée par la médecine et la biologie, policée à souhait et, pourquoi pas ? soutenue par la police (NDLR).
On le sait, certains médecins - qu’on nentend plus d’ailleurs -, refusaient cette société.
Alors : quel « référent » pour aider le patient dans ses décisions ?