Pour compenser l’absentéisme, en Italie, mais aussi en France, et au parlement européen, les élus courent d’une place à l’autre, pour voter à la place des absents.
Ces élus, surnommés les Pianistes, puisqu’ils pianotent dans les couloirs de l’assemblée sur les touches, pour valider les décisions de leurs confrères absents, sont menaçés par de nouvelles règles qui empêcheraient de faire voter les absents, puisqu’il est envisagé au parlement européen de nouvelles procédures qui empêcheraient ces pratiques peu démocratiques.
Il est en effet question de mettre en place un système de reconnaissance digitale qui empêcherait de telles pratiques peu démocratiques.
Ce qui provoque débat, bien sûr.
Mais qui va voter ?
La faute revient peut-être aux difficultés rencontrées pour empêcher le cumul des mandats.
Véritable serpent de mer, que tout le monde s’empresse de dénoncer, sans pour autant agir pour empêcher les dérives peu citoyennes de nos élus.
A la veille des élections européennes, combien de prétendants sont-ils libres de tout autre mandat ?
De gauche comme de droite, les candidats à l’élection européenne sont nombreux à en avoir au moins déjà un : ils sont soit députés, conseillers généraux, régionaux, sénateurs ou tout simplement maires.
Comment peuvent-ils sereinement envisager d’être l’un et l’autre en même temps ?
A moins d’avoir le don d’ubiquité.
Alors la solution actuelle fonctionne à plein régime :
L’un des leurs est désigné pour voter à la place des absents.
Pourtant quand l’on songe aux rétributions qu’ils perçoivent déjà en étant élu, on ne peut que s’étonner de ces pratiques.
Est-il utile de rappeler combien coûte à l’état français un élu ?
Lorsqu’on ajoute tous les avantages prévus qui s’ajoutent au salaire : un sénateur coûte à l’état 2557 € par jour, un député 2384 € par jour, un conseiller européen 22000 euros par mois, plus 3785 € pour les frais, sans compter les avantages en nature, les frais de secrétariat (qui arrivent de temps en temps dans la poche de l’épouse de l’élu) les frais de déplacement, qui multiplient plus que par deux l’argent perçu, sans parler des allocations chomages versées pendant de nombreuses années après que l’élu ne le soit plus.
Ces allocations chômages qui étaient de quelques mois ont été prolongées à 5 ans par la droite, comme par la gauche, à l’assemblée nationale, lors d’un vote scandaleux.
Lors du vote de soutien à l’Italie organisé au Parlement européen dans l’affaire Battisti, les députés italiens étaient seulement 6 sur les 78 attendus. (Article paru à ce sujet le 5 février dans le Corriere della Sera).
Mais en France nous ne sommes pas mieux lotis.
Alors pour tenter de remédier à cette situation qui commence à faire quelques remous, diverses propositions plus ou moins originales ont été envisagées.
Une députée de la Ligue du Nord proposait d’installer un « bippeur » sous le siège du parlementaire.
Ainsi si celui ci se déplaçait de son siège au moment du vote, une alarme se serait déclenchée démasquant l’usurpateur.
En fin de compte la parade décidée coûtera 550 000 euros, prélevés dans les poches des contribuables, pour mettre en place un système pour le moins original, lequel à fait ses preuves au Mexique, mais aussi en Albanie, et au Brésil.
Chaque parlementaire devra se soumettre au relevé de ses empreintes digitales qui seront mémorisées sur la puce (microchip) de sa carte d’identification. Au moment du vote, une cellule électronique contrôlera la correspondance du doigt qui a appuyé sur le bouton avec celle de l’empreinte sur la carte. Le système, encore en phase expérimentale, devrait être opérationnel dans le courant du mois de mars.
A quand pareille installation dans notre chambre des députés, qui en seraient, n’en doutons pas, plus que dépités ?
Pour l’instant ce n’est pas à l’ordre du jour, car comme disait un vieil ami africain :
« C’est celui qui ne l’a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n’est pas plaisant ».
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Non seulement ils votent pour les absents, mais la plupart du temps ils se contentent d’appliquer les directives des Lobbys, sans même s’informer sur le sujet concerné.
Il serai temps que cela change, car ils sont tous responsables des crises, de plus en plus dévastatrices, auquelles on assiste partout dans le monde.
Dans la majotité des cas il serai plus judicieux de demander l’avis du plus grand nombre, qui serai plus apte de trouver des solutions viables aux problèmes, que ces individus, qui ne cessent de nous prouver leur incapacités à résoudre les problèmes qui leurs sont posés...
je crois comme vous que le système actuel ne satisfait plus grand monde,
moraliser le système en diminuant considérablement le salaire des élus contribuerait surement à écarter des assemblées les professionnels de la politique,
quand on en arrive a être obligé de sortir dans la rue pour faire entendre l’opinion du plus grand nombre, c’est que la démocratie ne va pas bien,
le 19 mars qui arrive en apportera vraisemblablement une preuve supplémentaire,
ils trouveront un moyen de tricher
comme pour la prime de presence a l’assemblee il y a quelques annees
ils rentraient par devant, signaient et sortait par derriere
ce sont des ploutocrates rien d’autre
justement, en réduisant de façon draconnienne les salaires des élus, les ploutocrates ne seront plus tentés pour occuper ces postes,
comme la mission de l’homme politique est en principe portée par une envie de se dévouer pour ses proches, une vocation en quelque sorte, l’argent ne peut pas etre un motif pour postuler,
donc, je propose le smig pour tous.
@ olivier
pas du tout
sans controle, il reste le pouvoir du ploutocrates, le favoritisme et les accords entre amis
ex : un maire d’une petite commune de 1500h maxi est aussi agriculteur, directeur de grene (centre d’insertion par le travail), formateur a temps partiel ......... tu crois qu’il ne se favorise pas ?
le truc insertion a remplacer les cantonniers, du BTP, et meme bucheron
dans les petits villages le maire est hors de cause,
j’en connais quelques uns qui sont du voisinage, et crois moi, ils donnent beaucoup de temps et se dévouent inlassablement pour le bien public,
rien à voir avec la horde de députés, conseillers, sénateurs...
d’ailleurs les salaires ne sont pas du meme ordre.
@ olivier
moi je vois plutot pas mal de limite ripoux
en plus si le maire fait parti de la safer, il peut faire ce qu’il veut
et lors d’un remenbrement les meilleurs terrains sont bizarrement attribue a certains
on a aussi l’intervention pour le contrat d’urbanisme
ou encore les subventions a la maison de retraite mourroir qui comme par hasard a un directeur minimum proche de la mairie
etc
c’est vrai, çà arrive aussi,
j’ai souvenir d’un appel d’offre truqué,
les enveloppes avaient été ouvertes, et d’après un témoin, le maire avait appelé celui qu’il voulait favoriser pour lui demander de baisser un peu son prix, afin qu’il ait le marché,
c’était il y a pas mal de temps, le témoin et le maire ne sont plus de ce monde,
mais celà doit arriver de temps a autre,
ceci dit, le problème avec les députés, sénateurs, et autres est autrement préoccupant, car ce sont eux qui font (en principe) les lois...
pour moraliser ce système, y a du boulot.
@ olivier
ca arrive tout le temps dans les petites communes
il y a souvent une ou deux personnes qui peuvent se presenter
en plus tous les candidats potentiels se connaissent et font souvent parti du meme monde
le remede serait un examen de passage pour les competences
autre exemple, chez moi le maire a refait le musee, l’eglise, la place de la mairie, le theatre, et un super centre "social" qui demoli un parc
par contre pour le peuple tout est pourri ou presque
certaines villes assez grande sont meme tenus par la famille au complet
tous ploutocrate ou aveugle
la tache de député est une tache ingrate,
il faut toujours siéger, etre force de frappe
et proposer des lois, et des amendements
et puis par ces temps ci
le président décide
alors on est tenté de devenir acide,
se disant :
"a quoi bon ?"
puisque tous ces discours, toutes ces propositions,
seront en fin de compte, seulement un prétexte,
pour faire croire au peuple que l’assemblée décide,
non, vraiment, papyboom, ce systeme peu lucide
ne peut encourager un citoyen modeste
de s’investir autant, de la voix et du geste,
alors les députés transformés en décor
n’y croient plus, et dès lors,
s’en vont à la buvette, ou de nobles cépages
leur feront oublier, leur ennui et leur age...
ils se consoleront auprès de leur maitresse,
c’est tout ce qui leur reste.
sans oublier bien sur leurs chers émoluments
ils ne seraient plus rien sans tout ce bel argent.
et pendant tout ce temps,
le peuple est malade,
et ne supporte plus, ces discours, ces salades,
que les élus en coeur s’amusent à colporter,
juste pour l’illusion qu’ils ont de gouverner
Déjà, on ne devrait pas avoir le droit de voter une loi si on n’a pas participé à l’écransante majortité des débats... c’est trop facile de laisser els autres débatre, ne rien écouter des échanges, puis débarquer au dernier moment pour voter uniquement suivant les directives de son parti ou des lobbies, sans s’etre donné les moyens d’avoir sa propre opinion sur le sujet, d’avoir écouté les critiques,etc...
Ensuite, je ne savais aps que cette pratique était possible, ou en tout cas tolérée... même en France ? si c’est le cas, c’est un véritable scandale ! Et apres ca, on voudrait nous faire croire que nous sommes en démocratie ? Quelle plaisanterie !
Les Députés Européen Français devraient être interdit de vote à l’Assemblé Européenne, pour violation de la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, pour les raison suivantes :
Le permis à points existe depuis le premier juillet 1992. Officiellement, pour ses vertus pédagogiques ?
Ce permis à point est un déni de justice ! Tous les permis délivrés avant cette date étaient considérés comme PERMANENT ! (C’était marqué dessus, comme sur le P….. salut).
La loi ne peut être rétroactive :
Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen
Art. 8.
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Ce simple article devrait pouvoir permettre à toutes personnes disposant d’un permis de conduire obtenu avant le premier juillet 1992, de contester toutes pertes de points en contestant l’illégalité de cette loi devant la Cours Européenne de Droits de L’Homme.
De plus cette disposition ou loi, représente par son application, ce que l’on nomme une loi d’exception et viole la déclaration des Droit de l’homme.
La gravité de cet Article de loi, remet en cause toutes les autres lois !
Une personne condamnée à perpétuité pour assassinat en (exemple 1990), pourrait dans le même ordre d’idée, être condamné à mort, si une nouvelle loi remettait en vigueur la peine de mort en (2010).
merci de ces informations complémentaires qui montrent bien l’état de délabrement de notre pauvre démocratie,
j’espère qu’agora va me publier mon dernier article, concernant les expulsions, les sans abri, et qui s’appelle "tiens voila du Boutin"...
un peu irrévérencieux, bien sur, pour le titre,
mais en ces temps de sinistrose, un peu d’humour ne fait pas de mal,
cordialement