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A propos des réseaux sociaux professionnels - « Le monde est petit... »

 A propos des Réseaux Sociaux Professionnels - « Le monde est petit... »Je dois reconnaître qu’il m’a fallu un peu de temps pour me raccrocher aux réseaux sociaux virtuels et franchir le pas, mais je l’ai fait. Car il fut difficile d’échapper aux sollicitations de mes amis sur Viadeo, 6nergies, Ziki, Linkedin, Xing ou consorts (je ne savais pas que j’en avais autant).

Si ces noms ne vous disent rien, ne vous inquiétez pas, ils frapperont bientôt à votre boîte aux lettres ? Comment échapper d’ailleurs au buzz ? Il ne se passe plus un jour sans que les médias nous déroulent les méandres phagocytes des réseaux sociaux : Myspace, Second Life, Bebo, Orkut et la star en devenir, Facebook en personne, société valorisée a plus de 100 fois son poids économique réel et donnée à 15 milliards de dollars.

J’avais bien entendu parler de Meetic, Skyblog ou des Copainsdavant et je pensais que seuls les ados, les accrocs du chat, les initiés des newsgroups ou ex-addicts du Minitel rose étaient concernés. De là à m’immerger dans le monde mystérieux des réseaux sociaux, il fallait que je trouve une bonne raison, d’autant que je dois l’avouer, je ne suis pas a priori un bon client des forums ou des espaces de conversations et « me mettre à nu » sur le Net sans avoir d’objectif clair me semblait de prime abord relever plutôt de l’exhibitionnisme...

Comme le dit Guillaume Grallet dans son enquête du 6 décembre 2007 dans L’Express, « avec les sites de mise en relation, on est plongé, en tout cas au début "dans un univers où l’on se rencontre (mais pas vraiment), où l’on s’amuse (mais pas toujours) et où certains font (déjà) des affaires" ».

Ainsi, la question que l’on se pose très vite est celle d’en être ou de ne pas en être, car au fond, à quoi servent ces réseaux, quelle est leur utilité et quelle est leur efficacité réelle ? On verra plus loin que ce que l’on en retirera pour l’essentiel, relèvera surtout de ce que l’on y a aura « déposé » en termes de contributions, d’énergie et de qualité. Peut-être beaucoup, peut-être rien du tout.
Alors tentons au moins l’expérience, le rien n’étant utile à personne, je le dis : franchissez le pas et partez « en découverte ».

Ce qu’on peut déjà observer avec l’émergence des réseaux sociaux «  virtuels », ce n’est pas leur caractère nouveau en soi, même si les plus anciens d’entre eux n’ont pas 5 ans d’âge, c’est leur vitesse d’expansion et de diffusion et ce dans toutes les couches sociales, de 13 à 93 ans. Nous sommes en train de glisser de ce qui pouvait encore être considéré il y a peu comme un phénomène de mode, en tout cas réservé aux affects des ados et aux jeunes adultes, vers un phénomène « d’usages sociaux et d’utilité personnelle ».

Dans cet article, je m’intéresse particulièrement aux réseaux sociaux dits professionnels, c’est-à-dire ceux dont la vocation affichée est de tisser des liens « d’affaires », sachant que la frontière entre ce qui relève d’une destination purement business d’activités plus « ludiques » est parfois très floue et je crois que c’est tant mieux.

Je vous invite à découvrir le très instructif Livre Blanc du Business Social Networking corédigé par Éric Herschkorn & Patrick Barrabé (téléchargeable en libre accès sur http://the.networkingur.us). Leur approche des réseaux sociaux professionnels (RSP) s’inscrit dans une dimension dite de la gestion des relations partenariales (PRM), notion plus étendue que celle de CRM ou gestion de la relation client. Et puis, pour citer une autre initiative intéressante, allez jeter un œil sur le blog Marketing Perso où s’exprime « l’envie de partager... visions et expertises... pour faire d’Internet un outil de valorisation de l’individu », un blog collaboratif initié par quatre pros du Web (Benoît Desveaux, Frédéric-Michel Chevalier, Hervé Bloch et Blandine Mercier) http://www.marketing-perso.net/
Vous connaissez tous le vieil adage selon lequel « le monde est petit », alors sachez, pour poursuivre sur le sujet, qu’un RSP ou réseau social professionnel est bâti selon le concept dit « du phénomène du petit monde ». Je connais Pierre qui connaît Jacques qui connaît Sophie et ainsi de suite.

Selon ce principe, l’ensemble d’une population (en l’occurrence il s’agissait dans l’étude publiée en 1967 de la population américaine), l’ensemble d’une population, donc, pourrait se mettre en relation dans un système de liens à seulement six degrés de profondeur. (A voir sur Wikipedia, Stanley Milgram, http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanley_Milgram).

Cette étude décrivait aussi, on l’oublie trop souvent, « l’effet d’entonnoir » selon lequel la plupart des propagations seraient le fait d’un petit nombre de personnes ou stars ayant une connectivité nettement supérieure à la moyenne, ce qui conduit à faire le constat que, dans un réseau, l’individu n’est rien sans son potentiel de connectivité.

Eh bien, nous y sommes ; la connectivité, c’est bien là « le nerf de la guerre » car l’utilité des réseaux n’a de sens que parce qu’ils augmentent quantitativement et surtout qualitativement la capacité de chacun d’entre nous à entrer en contact avec les autres selon ses besoins propres dans un « univers social physique » où, il faut bien l’admettre, nous sommes de plus en plus isolés et indifférenciés. Les réseaux sociaux professionnels virtuels agissent ainsi à la fois comme des outils de valorisation personnelle et des facilitateurs de contacts et d’échanges...

Suite au prochain billet : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ?... »


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3 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 14 mars 2008 10:13

    Je dois vous dire que j’ai voté pour la diffusion de cette article

    Il serait bon que chacun dise ici pour qui il vote car cela permet de savoir pour le lecteur le pluralisme du rédacteur et d’en finir avec la diffusion d’articles extrèmistes allant toujours dans le sens de la déstruction et du révisionnisme.

    Le développement des réseaux sociaux s’accompagne aussi d’une mutation du marché publicitaire

    Lire les études http://www.crocis.ccip.fr/publications/publications_cahiers.htm

    et aussi d’une approche marketing http://www.propulseur.net/

    bref il existe ici un potentiel énorme de pouvoir développer des activités (et donc des emplois) avec la nouvelle orientations des budgets publicitaires des médias papiers

     

     

     


    • Vincent 14 mars 2008 10:43

      Personnellement j’ai du n’inscrire sur facebook et une paire d’autres réseaux, dont j’ai perdu les liens. J’ai fréquenté pas mal meetic et d’autres sites du même type.

      Pour revenir aux réseaux orientés business, ceux-ci justement en terme de business, ne nous ont pas rapporté d’affaire, alors probablement que nous ne somme pas assez intégré en profondeur au sein de ceux-ci, mais globalement pour le business je préfère les réseaux sociaux professionnels réels, ceux qui organisent de p’tits déj ou des dîner, le retour en terme d’affaires et beaucoup plus important.

       

      Probablement parce que l’investissement en temps est plus faible et que vous pouvez cerner plus rapidement les besoin de vos prospects, dans ce type de réunion nous sommes là avant tout pour faire du business B to B, donc les récepteurs sont marche, contrairement aux réseaux virtuels où le temps mise en marche de ces récepteurs est à mon sens plus long.

       

      Par ailleurs nous avons une petite PME qui bosse quasiment uniquement au niveau régional, et des fois au niveau national par extension d’une entité régional ce explique peut-être cela.

       

      D’autre part je pense que le développement d’un réseau virtuel prend du temps et  lorsque l’on gère un PME ce temps nous ne l’avons pas forcement à consacrer à l’extension d’un réseau virtuel.

       

      Donc pour le moment je vais continuer à me faire quelques petits dej et quelques dîner tous les mois et tenter d’étendre notre visibilité au niveau local.

       

      Enfin je pense que ce type de réseau, sert en grande partie à se faire connaître personnellement avec l’objectif de taper dans l’œil d’un futur recruteur. Mais bon si cela génère des emploi et crée de la valeur ajoutée, tant mieux.

       


      • FrihD FrihD 14 mars 2008 21:50

        Le besoin d’être sur un réseau social disparaît à mesure que la renommée d’une personne grandit. Je doute que les "chasseurs de têtes" aient beaucoup intérêt à investir énormément dans ces technologies. Cela dit, elles ont l’avantages d’être peu coûteuses, et de toucher beaucoup de gens. Ça rend la sélection à faire par les préposés aux ressources humaines plus difficile, mais ça peut être contrebalancé par la forte concurrence entre postulants, qui seront sans doute prêts à faire plus de concessions.

        Pour l’instant, il y a pas mal de "buzz" autour de cela, car tant que c’est original, c’est colporté par la presse spécialisée. Et dans la nouvelle économie, dieu saît ce que le marketing est important.

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