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Comment le dogme de la croissance est en réalité la principale raison de la montée des inégalités et de l’endettement

La croissance est le problème, pas la solution[1] !


[1] En réponse à George W. Bush, qui le 14 février 2002 à Silver Spring a déclaré : « La croissance est la solution, non le problème  », dogme commun de tous les libéraux.

 

Résumé

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L’article décrit le lien qui existe entre la création monétaire et la croissance. Il montre comment la création monétaire permet la croissance jusqu’au moment où les gains de productivité ne permettent plus un accroissement des biens en rapport avec la création monétaire. A partir de ce moment la croissance est structurellement impossible. Vouloir la continuer malgré tout implique de continuer la création monétaire ce qui conduit inexorablement, si on combat en même temps l’inflation, à un déséquilibre économique entre ceux qui détiennent la dette et ceux qui en sont les débiteurs accentuant continuellement la montée des inégalités. La croissance n’est plus la solution aux déséquilibres économiques, elle en est l’origine.

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Cet article a pour objet de montrer que dans notre système économique actuel la croissance est le problème, pas la solution. Pour comprendre cet aspect, il est nécessaire de revenir sur le rôle de la monnaie par rapport à la croissance.

Sauf à de rares exceptions et de nos jour, la monnaie a toujours était basée sur une matière limitée. Pour simplifier prenons l’or comme matière. Dans un tel système, l’ensemble de la valorisation des biens est équivalent à la quantité d’or disponible. De ce constat, nous n’avons que trois possibilités :

  1. Il y a une augmentation des biens sans augmentation de la quantité de monnaie (donc pas plus d’or) alors les biens se dévalorisent, c’est la déflation ;
  2. Il y a une augmentation de la quantité de monnaie (donc plus d’or) sans augmentation des biens, alors les biens augmentent, c’est l’inflation ;
  3. Les biens augmentent en fonction de l’augmentation de la quantité de monnaie, ni inflation, ni déflation.

 

Le premier cas est théorique car au fur et à mesure que de nouveaux biens arrivent sans augmentation de la quantité d’or alors compte tenu que les biens se dévalorisent les acteurs économiques ralentissent d’eux mêmes la production de nouveaux biens car il devient non rentable de les produire.

 

Le second cas est également un cas théorique depuis la révolution industrielle. En effet, compte tenu des gains de productivités il n’est pas possible de trouver une quantité d’or supérieure à la valorisation des biens produits. Ce cas n’est possible que si le support monétaire n’est pas lié à un actif physique limité.

 

Le troisième cas est le fonctionnement traditionnel du monde économique dès lors que la monnaie est basée sur un actif limité. Dans cette situation, on comprend alors aisément le point fondamental suivant : la monnaie crée la croissance. Autrement dit, lorsqu’il y a une augmentation de la masse monétaire de 10 alors en contrepartie le système économique va produire des biens qui seront valorisés 10. Le monde économique a connu ce système monétaire au cours du XIXème siècle, d’une remarquable stabilité car il ne pouvait y avoir d’inflation car la création monétaire était limitée au stock d’or. Si on découvrait plus d’or, on augmentait la masse monétaire en proportion, cette augmentation monétaire permettait de faire progresser la croissance. Comme l’or découvert l’était toujours en proportion limité, il était toujours possible d’augmenter les biens correspondant à l’augmentation de la masse monétaire. Ainsi, dans ce système, l’inflation était impossible mais la croissance était limitée à la découverte de nouvelles mines d’or. C’est ainsi qu’il y a eut une expansion économique suite aux découvertes des mines d’or en 1850 (Californie) puis un ralentissement après 1870 et un net rebond après la découverte des mines d’or à la fin du XIX siècles (Alaska, Australie, Afrique du Sud). Mais corréler la croissance à un stock d’or n’a en réalité pas de sens car la production de biens n’est en aucun cas dépendant d’une limite artificiellement donnée mais doit correspondre à des besoins réels de la population. Ainsi, un système monétaire basé sur l’étalon-or n’est pas compatible avec une économie en expansion basée sur la production de masse. C’est ce que le monde économique va découvrir au cours des années 1960, les Etats-Unis pour ne pas arrêter la croissance émettent toujours plus de dollars, la masse de dollars en circulation n’est plus en rapport avec la valorisation de leur stock d’or. Continuer la croissance impliquait nécessairement que le système abandonne toute référence à un support physique limité. C’est ce qui fut fait au cours des années 1970.

Cependant, dès lors, le monde économique peut se retrouver dans la situation 2, auparavant évoquée, c'est-à-dire la possibilité d’augmenter la masse monétaire sans que cette masse ne génère de biens supplémentaires. Pour quelles raisons structurelles, ce cas arrive ? Essentiellement parce que le système économique n’a pas besoin de ces biens supplémentaires, il est arrivé à saturation. L’injection de monnaie dans le système ne crée pas plus de croissance, autrement dit, il ne crée pas plus de biens. S’il ne crée pas plus de biens alors les biens produits et existants se revalorisent, c’est l’inflation. Mais ce constat est valable uniquement si l’injection monétaire supplémentaire dans le système est équitablement répartie. Car c’est le système dans sa globalité qui n’est pas capable d’accroitre les biens par rapport à la masse monétaire créée. A partir de ce moment, la croissance est structurellement impossible. Une autre vision pour comprendre qu’à partir d’une certaine production de biens, la croissance devient impossible est de prendre l’angle de la productivité. En effet, au fur et à mesure que la productivité augmente, il y a un basculement qui s’opère entre la production de biens vers les services. Or les services sont peu concernés par l’augmentation de la productivité. Ainsi, pour prendre une image, lorsqu’auparavant on augmentait la masse monétaire de 10, 8 allait à la production de biens qui pouvait compenser l’augmentation de la masse monétaire par une augmentation de la productivité. Désormais ce sont 2 qui vont aller vers la production et 8 vers les services qui eux, ne pouvant pas augmenter la productivité, vont augmenter leur prix. La croissance ralentie d’elle-même, mécaniquement, structurellement. C’est ce que n’ont pas compris les apôtres de la croissance. Les années 1970 sont le parfait exemple de cet aspect, les revalorisations salariales entretiennent l’inflation sans pour autant faire repartir la machine économique.

Alors les gouvernements vont mettre en place la plus grande imposture économique de tous les temps : ils vont continuer la création monétaire afin de continuer la croissance tout en faisant croire qu’il n’y a pas d’inflation. Comment réaliser cette imposture ? Tout simplement en favorisant les inégalités car les inégalités ne crée pas d’inflation pour ceux qui ne bénéficient pas de l’accroissement monétaire. Autrement dit, l’accroissement monétaire nécessaire à la croissance ne va plus être réparti sur la totalité de la population mais uniquement sur une petite partie de celle-ci. La croissance est sauvée, l’inflation « sur le panier moyen de la ménagère » également, en revanche tous les biens destinés aux personnes qui bénéficient de la création monétaire vont subir une forte inflation qui se traduit par une montée en gamme de produits destinés à cette population, la seule à pouvoir s’offrir ce types de produits : montée en gamme des produits (voitures, bijoux, montres, …), collection d’arts, immobilier bien situés, bateaux de plaisance, etc. La création monétaire crée également un surplus d’épargne pour une tranche de la population qui en demande en contrepartie des intérêts qui auto alimente la création monétaire. La conséquence de la montée des inégalités fait que les Etats ont moins de recettes pour autant de dépenses, c’est le début de leur endettement qui inexorablement ne peut que croitre tant que la croissance est alimentée par la création monétaire.

En conclusion, tant que les gouvernements auront comme seul objectif de favoriser la croissance, ils seront obligés de favoriser la création monétaire qui elle même favorise les inégalités, asphyxiant peu à peu le système économique écrasé sous les dettes. Ainsi le principe que la monnaie crée la croissance doit être remplacée par la monnaie crée les inégalités.

La croissance est bien le problème, elle n’est pas la solution !


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50 réactions à cet article    


  • Emin Bernar Emin Bernar Paşa 4 novembre 2013 14:28

    vous avez raison : le quantitative easing n’est pas la recette miracle !


    • christophe nicolas christophe nicolas 4 novembre 2013 15:48

      J’ai une question pour les économistes : Si je trouve un moyen de produire :

      • Une énergie gratuite, non polluante, disponible partout, renouvelable, autonome et à très faible coût de fabrication remplaçant toutes les énergies
      • Un moyen de transport utilisant cette énergie par les airs très simplement
      • Suppression des routes, automobiles, trains, avion, bateaux, fusée, réseaux électriques
      • Stimulation des défenses immunitaires des corps éradiquant les maladies
      • Allongement de la durée de vie chez certains
      • Accroissement notable de la force et de la vitalité des corps
      • Voyage spatiaux par un moyen très simple ne demandant pas de source d’énergie

      Qu’est-ce que ça lui ferait à l’économie de croissance ?

      C’est possible, c’est en fait très simple de principe c’est une méthode qui permet de contrôler les poids en surgravité, antigravité et direction. Je me garde quand même quelques secrets... peut-être plus trop secret, j’ai l’impression d’avoir été espionné....

      Vous croyez qu’ils oseraient.... vous le feriez vous ? 


      • lois-economiques lois-economiques 4 novembre 2013 16:17

        Même avec toutes vos hypothèses vous n’auriez pas un gramme de croissance en plus, uniquement de l’inflation (dans les pays développés) car ce qui impossible d’augmenter c’est l’espace (le lieu où l’on désire vivre) et le temps, une journée n’est que de 24h.

        Ainsi si vous augmentez la masse monétaire, le lieu où vous désirez vivre va connaitre une inflation correspondant à cette augmentation de la masse monétaire ainsi que les services que vous demandez à autrui de vous rendre
        Par exemple, les salaires parisiens sont bien supérieures à la province mais l’immobilier également, à l’arrivée le niveau de vie des parisiens et des provinciaux est équivalent, la monnaie ne crée pas plus de croissance mais de l’inflation.
        La limitation de la croissance est donc indépendante des ressources, étant entendu que la limitation des ressources peut être une contrainte forte sur la croissance.
        Autrement dit, la croissance illimitée n’est pas possible indépendamment des ressources à sa disposition mais la limitation des ressources peut être également un frein à la croissance avant même que la création monétaire engendre plus que de l’inflation.



      • christophe nicolas christophe nicolas 4 novembre 2013 16:21

        Je vais vous poser une énigme. C’est pour le lobby du nucléaire très soucieux de préserver sa filière et pensant qu’une fois dans l’espace, les moteurs antigravité ne fonctionnant plus, il est nécessaire de disposer de la fusion froide, de la fusion chaude, de la fusion tiède, de l’antimatière ou je ne sais quel autre système.

        Je dis que ce n’est pas nécessaire, pourtant je ne crois pas au mouvement perpétuel donc comment faire ? Oui comment sachant qu’il me faut peu d’énergie, de moins en moins puisque la relativité s’inverse pour les système accélérés de l’intérieur.

        C’est pourtant possible. N’oubliez pas que le vaisseau devient son propre système gravitationnel. J’appellerais cela un moteur à gravité différentielle.

        Au fait, je vous ait dit qu’il faut peu de temps pour voyager dans l’espace aussi loin qu’on veut, pas plus d’un mois et sans doute beaucoup moins un jour. En plus, Il n’y a pas de différentiel de temps contrairement à ce qu’on croyait.

         

        Alors, près à faire une croisière vers alpha du centaure pour voir si les indiens Hopis ont dit la vérité ? Dans plusieurs dizaines d’années quand même...

         

        Ah oui l’économie.... ça génère de la croissance ça...


        • spartacus spartacus 4 novembre 2013 16:27

          Dramatique gloubiboulga de niaiserie et de mélange torchons et serviettes. 

          Voici ce que donne la fumisterie d’éducation économique en France. Des nuls en économie de base.

          Allez devinons sans savoir.
          L’auteur est un assisté de l’état n’ayant jamais rien tenté de sa vie. Lecteur assidu de Marx, Keynes et des analyses gauchistes de la cocoshère. 

          Un type qui croit encore qu’il existe une relation mathématique entre dépense publique élevée et pauvreté. UBU est arrivé !

          Un type qui n’a pas compris que la diminution rapide de la pauvreté dans le monde du 19eme scièle est due à la croissance économique pas aux dépenses de états. 

          Va falloir lui donner les bilans comptables de la Suisse du Luxembourg et lui faire compter les pauvres dans ces pays.. 

          On va lui demander d’aller lire Schumpeter avant de refaire un article pour qu’il apprenne que la « destruction créatrice » pour qu’il comprenne que la croissance est ininterrompue dans un marché libre. 

          • cardom325 cardom325 4 novembre 2013 18:29

            en grande forme le Spartacus, la Suisse et le Luxembourg comme exemples à suivre . Lui n’est pas nul en économie, puisque tous les autres le sont .........et vos théories fumeuses, vous les élaborez toujours entre deux avions ?
            Néanmoins , vous nous avez appris un nouveau mot , le gloubiboulga, la nourriture de Casimir, de l’ île aux enfants, comme quoi il reste un fonds d’humanité en vous...


          • spartacus spartacus 4 novembre 2013 19:15

            Les théories économiques de base sont connues depuis longtemps, simplement les Français n’y ont pas accès.


            Nous réussissons en France quand même a faire des manuels d’économie de pages avec seulement 10 pages consacré à l’entreprise. Aucune référence à Schumpeter et la formation des prix et des profits. Aucune référence à Hayek et la route de la servitude. Aucune référence à la valeur du risque.
            Notre pays en 2013 a noté le BAC 2013 sur 99% de thématiques collectivistes. 

          • Claude Courty Claudec 4 novembre 2013 18:28

            Si la pauvreté augmente, si les inégalités (ou écarts de richesse) se creusent, les raisons en sont l’augmentation considérable de la population et de la richesse globale que cette même population génère par son activité, avec l’aide du progrès ; le partage de cette richesse étant une toute autre affaire.

            Chaque jour, plus de 220 000 êtres humains s’ajoutent à la population terrestre. Par l’effet de la structure dont la société est dotée et du sort qui les a fait naître ainsi, encouragés par des taux de natalités qui leurs sont propres, les pauvres qui représentent la grande majorité ces nouveaux arrivants vont s’ajouter à ceux qui occupent déjà la base de la pyramide sociale, pendant que le sommet de celle-ci ne cesse de s’élever.

            Phénomène purement démographique à l’origine de tous nos maux, mais sujet tabou que bien peu d’experts osent aborder. Et quand des fantaisistes s’en mêlent en mélangeant tout et n’importe quoi ... ! 

            Pour approfondir cette réaction, voir :

            http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

            Les articles et commentaires publiés sur ce blog sont accompagnés de schémas et tableaux, à l’intention des visiteurs que découragerait la lecture.


            • lois-economiques lois-economiques 4 novembre 2013 18:39

              Bah non c’est inexact dans de nombreux pays la démographie et en baisse alors que les inégalités explosent.

              Rien qu’aux USA, 90% de la croissance monétaire est accaparée par 1% de la population il ne faut aller chercher plus loin la montée exponentielle des inégalités... : http://www.lois-economiques.fr/main_page.php?page=videos.html#inegalitesUSA



              • spartacus spartacus 4 novembre 2013 19:25

                Que c’est beau les fonctionnaires qui s’abreuvent de statistiques étrangères mais ferment leur gueule sur les inégalités en droits sociaux.

                Il est vrai que celle ci ils en sont les premiers profiteurs. Faut pas en parler.

                On va rassurer l’auteur sur les inégalités aux USA. Mieux vaut être un pauvre aux USA qu’en France.

                Regarde c’est écrit sur Wikipédia :
                Y’a que les gauchistes fonctionnarisé et inégalitairistes en droits sociaux pour leurs privilèges qui ne le savent pas.
                • 46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison ;
                • 76 % disposent de l’air conditionné ;
                • 75 % d’entre eux bénéficient d’au moins deux chambres pour vivre ;
                • le pauvre « moyen » américain est mieux logé que la moyenne des individus habitant Paris, Londres, Vienne ou Athènes ;
                • 97 % des pauvres ont une télévision couleur ; 50 % en ont deux ;
                • 75 % d’entre eux possèdent une voiture, 30 % en possèdent deux ;
                • 73 % des pauvres possèdent un four à micro-ondes.


                Alors les donneurs de leçon d’égalitarisme ça fait quoi de savoir que dans un système d’assurances sociale collectivisé le protégé de l’état prend sa retraite 7 ans avant l’agriculteur ?

                Mieux vaut parler des USA ? On s’en doute, quand on goutté aux privilèges on ne peut plus s’en passer !

              • lois-economiques lois-economiques 4 novembre 2013 19:47
                1. 48% des américains sont considérés comme ayant de « faibles revenus » ou vivant dans la pauvreté.
                2. Approximativement 57% des enfants des USA vivent dans des foyers à « faible revenus » ou sous le seuil de pauvreté.
                3. Il y a aujourd’hui moins d’emplois salariés aux USA qu’en 2000, alors que la population a augmenté de 30 millions de personnes.
                4. Depuis Décembre 2007, le revenu médian aux USA a diminué de 6,8% compte tenu de l’inflation.
                5. Un sondage effectué cette année a montré qu’environ 20% des américains ayant un emploi se considèrent comme sous-employés.
                6. Selon Paul Osterman, environ 20% des adultes travaillent pour une rémunération au niveau du seuil de pauvreté.
                7.  En 1980, moins de 30% des emplois aux USA étaient à bas salaires. Aujourd’hui, plus de 40% des emplois sont à bas-salaires.
                8. Une étude récente a montré que 1 américain sur 3 serait incapable de payer la mensualité de son emprunt immobilier ou le loyer du mois prochain s’ils perdaient soudainement leur emploi.
                9. Selon une étude récente, menée par BlackRock Investment Institute, le ratio dette des ménages sur revenus des ménages est de 154%.
                10. Si vous arrivez à y croire, le prix moyen d’une habitation à Detroit est maintenant de 6 000$ seulement.
                11. 19% des américains de 25 à 34 ans vivent chez leurs parents.
                12.  Selon le Bureau of Economic Analysis, les dépenses de santé comptaient pour 9,5% du total des dépenses personnelles en 1980. Aujourd’hui elles comptent pour environ 16,3%.
                13. Une étude a montré qu’approximativement 41% des actifs avaient des problèmes à payer leurs factures de santé ou ont actuellement un emprunt pour y faire face.
                14. Les USA dépensent environ 4$ en produits et services chinois pour chaque dollar que la Chine dépense en produits et services américains.
                15. La crise des retraites aux USA continue à empirer. Selon le Employee Benefit Research Institute, 46% des actifs ont moins de 10 000$ d’épargne pour leur retraite, et 29% des actifs ont moins de 1000$ d’épargne retraite.
                16. Aujourd’hui, 1 personne âgée sur 6 vit sous le seuil de pauvreté.
                17. Selon une étude qui vient de paraître, les revenus des PDG des plus grosses entreprises américaines ont augmenté de 36,5% sur les 12 derniers mois.
                18.  Les six héritiers du fondateur de Wall-Mart, Sam Walton, ont un capital net presque équivalent à celui des 30% des américains les plus pauvres.
                19.  Selon une analyse des données du Census Bureau, faite par le Pew Research Center, le capital médian des ménages de plus de 65 ans est 47 fois plus important que le capital médian des ménages de moins de 35 ans.
                20. 37% des ménages américains de moins de 35 ans ont un capital de 0$ ou moins.
                21.  Le pourcentage d’américains vivant dans l’extrême pauvreté (6.7%) a atteint un nouveau record.
                22.  Les enfants sans-abris aux Etats-Unis est désormais 33% plus élevé que ce qu’il était en 2007.
                23. Depuis 2007, le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté a augmenté de 30% dans l’État de Californie.
                24. Tristement, la pauvreté infantile a littéralement explosé partout aux États-Unis. Selon le « National Center for Children in Poverty », 36.4% des enfants vivants à Philadelphie vivent dans la pauvreté, 40,1% à Atlanta, 52,6% à Cleveland et 53,6% à Detroit.
                25. Aujourd’hui 1 américain sur 6, et 1 enfant sur 4, dépend de l’aide alimentaire.
                26. En 1980, les prestations sociales représentaient 11,7% des revenus. Aujourd’hui elles représentent plus de 18% des revenus
                27. 48,5% des américains reçoivent des aides du gouvernement. En 1983, seulement 30% en bénéficiaient.
                28. Actuellement, les dépenses du gouvernement fédéral représentent 24% du PIB. En 2001, elles représentaient seulement 18%.
                29. La dette nationale a progressé en moyenne de 4 milliards de dollars par jour depuis le début de l’administration Obama.
                30. Pendant la présidence de Barack Obama, le gouvernement américain a plus augmenté la dette que pendant la période allant de l’investiture de George Washington à celle de Bill Clinton.

                C’est bizarre je préfère vivre en FRANCE...

              • spartacus spartacus 5 novembre 2013 18:23

                Un copié collé de la manipulation, de la cococonnerie d’agrégat ubuesques.

                1-2-3-4-5-6-7- Comment calcule t-on un seuil de pauvreté pour les nazes ?

                Les individus sont considérés sous le seuil lorsque le revenu équivalent de leur ménage est inférieur à 50% du revenu médian dans chaque pays. 
                Il découle de l’utilisation d’un seuil de revenu relatif que le seuil de pauvreté augmente avec le revenu du pays. Cette variation du seuil de pauvreté en fonction de la richesse nationale traduit l’idée que la « non-pauvreté » correspond à la possibilité d’avoir accès aux biens et services jugés « normaux » dans un pays donné. Le taux de pauvreté désigne le nombre d’individus qui se situent en deçà du seuil de pauvreté.

                En tirer une règle sur un pays relève de la manipulation. Il y aura toujours des gens qui seront sous un "niveau de pauvreté.

                8-L’assurance chômage exister aux USA. 

                9-Y’a même des gens qui ont un ration à 2000%. Tous les gens qui empruntent. C’est dire si c’est creux comme stat.

                10-Détroit villes démocrate (socialiste depuis 62). Conséquence ubuesque de la collectivisation des assurances retraites. Conséquence directe de promesses de prestations sociales depuis des décennies, payables par les générations suivantes. Mais les générations suivantes sont parties, pas si bêtes ! Ca vaut quoi un logement à la dette municipale ubuesque ?
                42% du budget annuel de la ville au titre des intérêts sur la dette qui se trouvent être des fonds de pension chargé des retraites… des employés municipaux de Détroit !

                11-évolution identique partout.
                12-En France çà doit faire pire. 20.5% d’un salaire complet plus une complémentaire santé quasi nécessaire. Sauf bien entendu différencié par le zozo qui écrit ce texte et ses privilèges sociaux de protégé de l’état.
                13-Source ? Cocospère démocrate ?
                14-Oui et alors le monde compense avec les achats culturel américains (films)
                15-Ubuesque. Le zozo qui ne comprend rien à ce qu’il écrit n’est même pas informé que la retraite de base aux USA est collectiviste et par répartition. Dramatique !
                16- voir réponse plus haut.
                17-18-Et alors t’es jaloux ? Encore un fumeux qui croit que tuer le riche rend le pauvre plus riche. Dire si le zozo n’a aucune notion de base en économie.
                19-Logique. Ca doit être du même ordre dans tous la pays. En France, les fonctionnaires à 65 ans cumulent en général 10 années de privilèges de retraite en plus à cet age alors que ceux du privé viennent seulement de partir. 
                20-21-22-23-24- un raisonnement sur un agrégat est toujour fumeux et fumiste. 
                25-Présentation tronquée. Recevoir un bon d’achat alimentaire n’est pas synonyme de dépendance. Exemple les étudiants en ont de la part des régions.
                26-27-28-29-30 O bama est un socialiste dangereux effectivement

                C’est bizarre je préfère vivre en FRANCE...
                Comme privilégié de l’état vivre sur le compte des autres on comprends. A la fin de l’URSS, les bourreaux regrettent encore le socialisme.

                La question reste posée !
                ça fait quoi de savoir que dans un système d’assurances sociale collectivisé le protégé de l’état prend sa retraite 7 ans avant l’agriculteur ?

                Alors ses privilèges sociaux payé par les autres on les assume ?

              • lois-economiques lois-economiques 5 novembre 2013 18:40
                Tous les 4 ans, l’American Society of Civil Engineers (ASCE) publie un rapport sur
                l’infrastructure de l’Amérique qui représente l’état et les performances de l’infrastructure de la nation sous la forme familière d’un bulletin scolaire en attribuant les notes en lettres à chaque type d’infrastructure. Le constat est terrible sur 17 thèmes : aucun ‘A’, la meilleure note, quelques ‘C’, une large majorité de ‘D’.
                L’infrastructure américaine souffre d’un manque criant d’investissements depuis 20 ans. Voici deux exemples pour comprendre l’ampleur du phénomène. D’abord concernant les ponts d’autoroute, avec une note moyenne de ‘C+’. Le détail montre que la moitié (!) des 604 000 ponts est structurellement et fonctionnellement déficiente. Examinons maintenant l’état des barrages et digues qui obtient la note ’D’. Il apparaît que sur les 84.000 des barrages US, 13.991 d’entre eux sont des barrages à haut risques (« high hazard dams ») et situés dans des zones fortement peuplées. Enfin, pour protéger des eaux 43% de la population, sur les 160.000 kilomètres de digues, environ 22% montrent un état inacceptable, et 69% un état tout juste acceptable.
                Tout cela ne sera pas grave si les travaux de remise en état, 21 milliards de dollars pour les barrages et 100 milliards de dollars pour les digues, étaient budgétés. Il n’en est rien. Au total, environ 1000 milliards de dollars sont nécessaires dans le pays pour couvrir l’ensemble des 17 thèmes d’infrastructure.
                Source LEAP2020
                C’est bizarre, je préfère vivre en France !

              • lois-economiques lois-economiques 5 novembre 2013 18:55
                Nouveau record, 47.790.000 Américains sont désormais destinataires de l’aide
                alimentaire. Quand Barack Obama est arrivé au pouvoir, ce nombre était seulement
                d’environ 32 millions. Dans les années 1970, seulement 2% d’Américains utilisaient les bons d’alimentation. Belle progression, vive le capitalisme made in USA ! Aujourd’hui, c’est près de 17% d’Américains et 25% d’enfants (1/4 rien que cela !) qui en sont destinataires.

                "On mesure le degré d’hégémonie d’un système à sa disposition à persévérer dans l’erreur, plus l’histoire donna raison aux détracteurs du néolibéralisme, plus ses apôtres affirmèrent la nécessité d’en étendre l’emprise"
                Le Monde diplomatique

                C’est bizarre, je préfère vivre en France !

              • spartacus spartacus 5 novembre 2013 21:59
                Mais qu’il est nul le zozo avec ses copiés collés de la cocosphère !
                Les barrages Français sont plus dangereux que ceux américains. 
                Au moins ceux américains sont contrôlables par la société civile. En france EDF est un état dans l’état, avec ses salariés privilégies en droits sociaux comme tous les hypocites de gauche qui ne sont que les 1er profiteurs des largesses de la redistribution.



                La question reste posée aux hypocrites privilégies en droits sociaux !
                ça fait quoi de savoir que dans un système d’assurances sociale collectivisé le protégé de l’état prend sa retraite 7 ans avant l’agriculteur ?

                C’est bizarre, les hypocrites gauchistes profiteurs préfèrent vivre en France sur le compte des autres !

                Ces bobos qui ne tentent jamais rien de leur vie et se contentent de stig retranchent derrière des c’est pas moi c’est l’autre !

                Enculer les pauvres d’impôts et taxes pour servir a payer ses privilèges tout en étant un protégé est ce hypocrites ou dégelasse ?

              • spartacus spartacus 5 novembre 2013 22:09

                @gauche normale

                L’accumulation est profitable à l’économie, même si seule la jalousie ne vous sert de référence.
                Vous en faites tous les jours l’expérience au niveau micro économique en économisant pour vous acheter votre prochain lave vaisselle ou lieu de le payer à crédit.. 
                Les gauchistes considèrent l’épargne comme une stérilisation de ressources. Ils n’envisagent pas qu’il y a un comportement d’épargne.

              • lois-economiques lois-economiques 5 novembre 2013 23:34

                Le couple FED/gouvernement américain depuis 2007 cherche à gagner du temps en espérant que la croissance permettra de rembourser les dettes contractées. Or cette espérance est vaine, les Etats-Unis n’ont structurellement et ce depuis plus de trente années plus aucune réserve de croissance permettant de valider un tel scénario. Nous assistons donc à une véritable fuite en avant monétaire. Le compte à rebours d’un effondrement annoncé est commencé et plus rien ne peut désormais l’arrêter. Et comme l’a écrit le LEAP 2020 dans son bulletin de janvier 2013 « Il faut garder à l’esprit que les marchés boursiers sont apatrides et, mêmes domiciliés à New York, n’ont qu’un seul but, le profit. […] le monde est suffisamment vaste pour que les investisseurs et leurs capitaux, telle une volée de moineaux, s’échappent vers d’autres cieux à la moindre alerte. Les États-Unis vont à leur tour goûter à l’ironie de l’Histoire, la dérégulation et la globalisation des marchés financiers qu’ils ont tant promues vont se retourner dramatiquement contre eux ».

                C’est bizarre, je préfère vivre en France !



              • spartacus spartacus 6 novembre 2013 09:25
                La question reste posée aux hypocrites privilégies en droits sociaux qui préfèrent vivre en France sur le dos des autres !
                ça fait quoi de savoir que dans un système d’assurances sociale collectivisé le protégé de l’état prend sa retraite 7 ans avant l’agriculteur ?

                Ça fait quoi de voir que ses revenus viennent de l’enculage des pauvres par les impôts et taxes pour servir a payer ses privilèges tout en étant un protégé ?
                Est ce hypocrite ou dégelasse ?

              • spartacus spartacus 6 novembre 2013 09:37

                @Gauche normale

                Le problème c’est que la demande n’est pas aux infrastructures comme après une guerre. 
                De nouvelles infrastructures ne peuvent créer de la croissance dans les conditions actuelles comme se fut le cas après guerre.
                Une telle politique ne peut sortir que des dettes et ne peut générer assez de croissance pour les payer. La demande est l’emploi et la compétitivité, cela passe par un état qui favorise les flux, le commerce, le business et ne fasse pas de dérégulations et règlements pour le compte des groupes de pression. 

              • spartacus spartacus 6 novembre 2013 11:29

                Vous ne remboursez pas quand vous empruntez ???


                Arrêtez votre racisme « riche ». Un épargnant n’est pas un riche. Votre ignorance de la bourse est patent. 
                Les préteurs majoritaires sont majoritairement des retraités Norvégiens Anglais ou Hollandais. Des entreprises qui déposent leurs liquidités, des particuliers qui déposent leurs pécules. 

                La croissance c’est comme le cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise. Celle qui se fait sur le dos des contribuables est mauvaise, celle réalisée par l’innovation et la demande ne coûte rien.

              • lois-economiques lois-economiques 6 novembre 2013 11:39

                Qu’elle différence fait-vous entre des revenus, je cite votre langage vulgaire et outrancier « enculage des pauvres par les impôts taxés » et l’enrichissement sans limite des plus hauts revenus et des plus grands actionnaires des multinationales par des bas salaires ou délocalisation ?

                D’un coté vous entretenez une armada de fonctionnaires de l’autres vous entretenez quelques multi-milliardaires.
                Dîtes-moi la différence, honnêtement je ne la voie pas...
                Les pauvres dans les deux cas sont de plus en plus pauvres....ce que montrent TOUTES les statistiques
                Votre raisonnement ne tient donc pas la route et entretenir des riches n’est pas mieux que d’entretenir une armada de fonctionnaires.
                Et entre deux maux, je préfère entretenir une armada de fonctionnaires qui font vivre beaucoup de personnes car ils dépensent ce qu’il gagnent (sauf les hauts fonctionnaires véritables parasites du système) dans des biens ordinaires que quelques ultra riches qui thésaurisent ou dépenses de manière extravagante. 
                Et contrairement à toutes vos stupides suppositions j’exerce une profession libérale à très haute concurrence (donc pas dans le médical ou para médical) donc très, très loin, du statut de fonctionnaire.

              • spartacus spartacus 6 novembre 2013 15:54

                @loi économiques


                Incroyable que des gens qui se présentent "loi économiques être aussi nuls en économie de base, ne pas savoir que l’état ne produit rien, il coûte.

                L’argent des plus haut revenus n’est pas prélevé de force par la coercition de l’impôt sur la collectivité comme celui des fonctionnaires.. 
                Il est gagné par le choix individuel et volontaire de chacun dans une économie de marché. Personne n’est obligé d’acheter leurs produits ou services. Pour qu’on achète leurs produits ou services, ils ont innové ou montré un talent qui a fait qu’ils ont pu servir au mieux ceux qui ont acheté leur conception. 

                L’argent accumulé est plus profitable à l’économie que l’argent prélevé de force et dépensé par la puissance publique. Il répond directement à la demande volontairement. L’argent de l’état ne sert que des intérêts catégoriels ou groupes de pression. 

                Placé en banque, il sert l’investissement, utilisé directement il permet la mobilisation de fonds importants et la solvabilité financière des investissements.

                Leur argent n’est pas le fruit de la contrainte, n’est pas celui du budget de l’état et ne nuit pas à la collectivité. 
                A l’inverse l’argent de l’état est l’argent de la collectivité. L’état ne produit rien et ne répond pas à une demande volontaire. Les fonctionnaires se servent les premiers au dépend de la collectivité.

                Profession libérale contingentée et privilégiée on suppose.

              • lois-economiques lois-economiques 6 novembre 2013 18:54

                Autant d’ignorance crasse de l’économie sur une seule personnes c’est rare de nos jours.

                L’Etat ne produit rien ?

                —> L’éducation, c’’est rien...
                —> La santé , c’est rien...
                —> Les infrastructures , c’est rien...routes, ponts aéroports, vois ferres , électricité, etc..
                —> La justice, c’est rien
                —> Les lois c’est rien
                —> L’ordre publique c’est rien
                En revanche le privé ce sont :
                —> Les délocalisations
                —> Les sur investissements dans les dot net, crise des NTIC, dans l’immobilier crises des subprimes, villes fantômes en Espagne, prix délirants en Irlande, des banques en faillite SAUVE PAR LES ETATS selon le principe bien compris du privé : privatisation des profits mutualisation des pertes.
                —> Mais encore des dépenses folles dans le marketing, dans la pub dans le big data, dans la finances HFT, produits dérivés, tout cela sert beaucoup plus que l’éducation, la justice, la santé, etc.
                —> De la spéculation sur les devises qui destabilise les économies
                Ce que confirme l’OCDE (encore de la « cocosphére » cela aussi ?) dans son rapport annuel sur les prélèvements obligatoires en 2009 en prenant le cas du Mexique, mais ce constat est valable pour une bonne partie des pays d’Amérique latine : « Le faible ratio observé au Mexique [des prélèvements obligatoires] témoigne d’une absence de mesures redistributives et entrave la capacité des pouvoirs publics à investir dans les infrastructures matérielles et sociales nécessaires pour pérenniser la croissance ».
                BREF vous n’avez strictement rien compris à l’économie votre cause est totalement perdue comme en témoigne plus de 90% d’opinions favorables à mon article.
                Circulez !

              • soi même 4 novembre 2013 20:08

                Quel est le lien entre une croissance exponentielle et une pauvreté galopante ? 


                • lois-economiques lois-economiques 4 novembre 2013 20:34

                  C’est la thèse défendue de l’article, passé un certain seuil de développement la croissance est impossible vouloir la continuer malgré tout génère des inégalités...


                • soi même 4 novembre 2013 21:27

                  vous répondez habilement à côtes de la véritable réponse.

                  C’est une quette de la suprématie du pouvoir économique, qui à pour effet d’épuiser les ressources naturels, de produits plus ce qu’est la véritable demande , de brader les prix de vente, de tuer la concurrence, de favoriser la spéculation boursière, d’obtenir le monopole qui produit une mise à l’abri des bénéfices, une diminutions des contributions sociales, une réduction de la main œuvre, une réduction des salaires, un désastre social.

                  La planche à billet est juste utilisé pour masqué la réalité des choses, car elle est principalement absorber par la spéculation qui remplis la fonction que le système est viable et peut perdurer indéfiniment, a lors que l’on sait tous que c’est un nivellement pas le bas qui est en train de s’opérer et que l’addition nous est présenté sous forme de taxes et d’impôts.

                  Nous n’évoquez pas dans l’article, le maelstrom de la fuite des capitaux vers des paradis fiscaux qui à l’origine du recourt à la planche à billet pourquoi ?

                   


                • lois-economiques lois-economiques 4 novembre 2013 21:45

                  Ce que vous écrivez ce sont les conséquences de la création monétaire.

                  Faites l’inverse, arrêtez la création monétaire et tous les maux que vous évoquez disparaissent.
                  Comment épuiser les ressources naturelles sans croissance monétaire ? 
                  Qui va travailler pour vous si vous ne lui donner d’argent ?
                  Comment faire une guerre concurrentielle sans argent ?
                  Et comment faire fuir des capitaux sans création monétaire ?
                  Etc...

                • soi même 4 novembre 2013 22:27

                   Comment faire une guerre concurrentielle sans argent

                  Cette réponse mériterait que vous vous attardez, car c’est justement le point de départ de tous se désordre , une guerre concurrentielle.

                  Il est visible que vous restés à la surface des choses, et que vous ne creusez pas la question .


                • lois-economiques lois-economiques 4 novembre 2013 22:43

                  Non, c’’est vous qui intervertissez les faits.

                  Sans croissance monétaire, pas de guerre...
                  Guerre économique ou guerre tout court il y a besoin d’argent pour la faire...
                  Donc sans argent, pas de guerre possible...
                  Sinon expliquez-moi comment vous faites....
                  La guerre est consécutif à la volonté de certains (essentiellement les multinationales) de s’accaparer la création monétaire injecté dans le système.


                • soi même 5 novembre 2013 01:17

                  Je crois que vous faites des illusions de pensé que sans argent il y a pas de guerre .
                  il y a des guerres qui se sont faites à crédits, sur le butin escompte en cas de victoire.
                  Pour faire une guerre il y a pas besoin forcement d’argent au démarrage.


                • Peretz1 Peretz1 4 novembre 2013 20:49

                  Traiter du monétarisme en se référent à l’or est une erreur. L’argent en devenant scriptural est devenu autonome. Quant à la croissance, elle est structurellement attachée au modernisme et au progrès qu’on le veuille ou non. Sans la croissance on serait resté au niveau de l’antiquité avant la création de l’argent. Les anti-croissants devraient jeter un coup d’oeil en arrière pour en parler sereinement. Certes la productivité est un obstacle, mais elle n’est pas infinie : le gain de temps qu’elle suppose finit par être intégré dans la croissance, heureusement.


                  • lois-economiques lois-economiques 4 novembre 2013 21:28

                    Visiblement vous n’avez pas compris l’article.

                    Je n’ai rien contre la croissance mais jusqu’à un certain point..
                    Au delà, c’est contre productif car cela crée les dysfonctionnements.




                  • Piotrek Piotrek 4 novembre 2013 21:37

                    Oui, l’article est un peu tarabiscoté

                    Cependant, justifier une croissance infinie dans un contexte de ressources finies est tout simplement intenable. L’important c’est la periode étalon que l’on prend pour analyser la croissance.

                    Remarque mathématique : Il faut bien s’imaginer que 7% de croissance annuel est synonyme de doublement au bout de 15 ans, dans l’état actuel des choses il est très difficile de trouver des secteurs capables de cela.

                    Si l’on pense matières premières et énergie, avec l’entrée de l’Inde, de la Chine et des nouveaux pays industrialisés nous sommes désormais entrés dans une phase de la rareté : les pays sécurisent les ressources, on comptabilise désormais le pétrole difficilement exploitable dans les richesses, on investit massivement dans des cycles de production de plus en plus courts (gaz de schiste)

                    Le temps de l’optimisme de la croissance, certes légitime à une époque, touche à sa fin


                  • MAF Vincent F.A. M. 4 novembre 2013 23:17

                    La croissance a toujours poussé à la colonisation et donc à la guerre.

                    Si 12000 personnes avaient placé chacun 1 euro en l’an 1 sur un compte qui rapporte 3%/an, c’est peu, alors après 2013 ans, comme l’or est de 42000 euros/kg, on aurait eu un volume d’or équivalent à celle de la Terre. Y a pas un problème ?

                    La « croissance » n’existe pas « mathématiquement » et « physiquement », peut-être qu’elle existe ’économiquement’ puisque l’économie n’est pas une science.

                    Remplacer le mot ’CROISSANCE’ dans toute les phrases par le mot ’GUERRE’ et tout devient plus clair pour tout le monde. On peut comprendre ainsi que le mot ’CROISSANCE’ peut faire peur certains et réjouir d’autres.


                  • BA 5 novembre 2013 08:03

                    Pour relancer l’économie réelle, Mario Draghi pensait avoir une idée géniale : le LTRO. En décembre 2011 et février 2012, la BCE a prêté 1018 milliards d’euros aux banques européennes. Durée  : 3 ans. Taux d’intérêt : 1 %.

                     

                    Résultat : avec cet argent, les banques européennes ont massivement acheté des obligations d’État. Leurs achats ont augmenté de 26%, soit une augmentation de 550 milliards d’euros.

                     

                    Dans le même temps, les banques européennes ont réduit de 9 % leurs prêts aux entreprises privées ! Cela correspond à une baisse de 440 milliards d’euros !

                     

                    Depuis deux ans, les banques européennes ont de moins en moins financé l’économie réelle. Ces centaines de milliards d’euros de liquidités n’ont pas servi l’économie réelle. La dette des Etats européens a explosé. La dette des ménages a explosé. Le chômage en Europe a explosé.

                     

                    Le LTRO est un échec total.

                     

                    Mario Draghi est un neuneu.

                     

                    Mardi 5 novembre 2013 :

                     

                    Les banques européennes ont réduit de 9% leurs prêts aux entreprises en 2 ans.

                     

                    http://www.express.be/business/fr/economy/les-banques-europeennes-ont-reduit-de-9-leurs-prets-aux-entreprises-en-2-ans/198035.htm


                    • Le421... Refuznik !! Le421 5 novembre 2013 08:49

                      Allez tiens !! Je vais singer le FN et sortir une de ces bonne règles qui simplifie tout...

                      Si haut que montera l’arbre, il n’atteindra jamais le ciel.

                      Non, le monde économique n’est pas infini. On a quasiment fait le plus gros gâteau possible et on est plus nombreux à se le partager.
                      Et comme ceux qui ont des grosses parts sont les plus costauds et qu’ils en veulent encore plus, les autres voient leur miettes diminuer.
                      Et un tas d’imbéciles donnent encore leurs miettes pour faire grossir la part de leur maître...

                      De toute façon, au-delà de la logique humaine qui est folie, les mathématiques et le phénomène d’entropie auront raison du système...

                      Il vaudra mieux avoir son petit jardin. Deux ou trois poules et un cochon...


                      • fcpgismo fcpgismo 5 novembre 2013 09:54

                        Le principal problème de nos sociétés est une démographie irresponsable incontrôlé.


                        • lois-economiques lois-economiques 5 novembre 2013 10:06

                          C’est faux, l’UE est en décroissance démographique et les problèmes demeurent...


                        • Hervé Hum Hervé Hum 5 novembre 2013 11:26

                          C’est faux, l’UE est en décroissance démographique et les problèmes demeurent..

                          Et non, c’est vrai. Vous oubliez seulement un détail, nous sommes dans un monde globalisé où s’il y a décroissance démographique ici, il y a croissance dans les pays dits émergents.

                          Le fait est que l’occident n’a plus ce qui faisait sa force et sa puissance économique, c’est à dire l’avance technologique et ce, dans un monde où l’économie était soumise aux ambitions nationaliste de ses dirigeants politiques. Avec tout ce que cela impliquait de protectionnisme non pas social, mais industriel et donc de production.

                          Or aujourd’hui le monde politique s’est rangé du coté des ploutocrates pour qui le nationalisme est un moyen de contrôle des peuples, mais un frein à la conquête du monde économique.

                          Alors on se retrouve face à une situation totalement ubuesque, contradictoire où chacun en arrive à défendre ce qu’il devrait combattre !

                          Ainsi les ploutocrates et les politiciens défendent une globalisation de l’économie seule capable de garantir la paix entre les nations, mais incompatible avec la défense de leurs privilèges et les pauvres combattre cette globalisation alors même que c’est la seule capable de les sortir de la misère matérielle.

                          Comment cela se fait il ?

                          Parce que les ploutocrates pensent pouvoir contrôler un système fait pour eux mais sous la condition du maintien des nationalismes, alors que la globalisation ne peut réussir qu’en triomphant de ces même nationalismes.

                          Et les pauvres penser qu’en revenant au nationalisme on reviendra au protectionnisme d’Etat, sauf que celui ci, dans un monde globalisé, ne peut que conduire à la dictature et à encore plus de pauvreté de ces mêmes pauvres. Au contraire de la globalisation de l’économie, car celle ci ne peut triompher qu’en passant d’une économie concurrentielle vers une économie coopérative et solidaire.

                          Pour finir, dans un monde globalisé, la concurrence économique n’est qu’un leurre, dont l’objet est de maintenir la division entre les peuples des nations et permettre à une extrême minorité de continuer, perpétuer sa domination. Mais c’est parier sur l’aveuglement et la manipulation des peuples, or, celle ci ne peut s’appuyer que sur... Le nationalisme !

                          Bref, c’est l’histoire du chien qui se mord la queue.

                           


                        • lois-economiques lois-economiques 5 novembre 2013 12:13

                          J’oublie rien du tout.

                          C’est vous y confondez croissance démographique et empreinte écologique.
                          Si il y un milliards de personnes en plus sur terre qui survivent avec 1$/jour cela n’ aucun impact sur les ressources.
                          En revanche le fait que les USA imprime 1 000 milliards/par an afin de soutenir leur train de vie délirant cela a un impact majeur sur les ressources.
                          Donc c’est bien l’impression monétaire qui leur permet de saccager la planète et les innombrables pauvres n’y sont pour rien...
                          On en revient donc à la conclusion de l’article, c’est bien la monnaie imprimée en dehors de toutes les limites qui est responsable de la catastrophe actuelle.
                          Ce qui avait bien comprit compris Ludwig von Mises[1] puisqu’il a écrit : « Il n’y a aucun moyen d’éviter l’effondrement final d’un boom provoqué par une expansion du crédit. L’alternative est de savoir si la crise doit arriver plus tôt, par l’abandon volontaire d’une expansion supplémentaire du crédit, ou plus tardivement, comme une catastrophe finale et totale du système monétaire affecté »

                          [1] « Human Action », Ludwig Von Mises, 1949 (chapitre XX, section 8). 




                        • Hervé Hum Hervé Hum 5 novembre 2013 13:57

                          Hum, vous vous êtes arrêtés de lire à la deuxième phrase de mon commentaire !

                          Vous oubliez cette fois que ce n’est pas les billets que ce milliard de personnes mangent et boivent pour survivre. L’empreinte écologique est minoré, limité mais pas nulle. D’autant que ce milliard de personnes supplémentaire crée une pression supplémentaire sur le reste de la population mondiale.

                          Par contre, ce milliers de milliard supplémentaire ne crée pas de problème écologiques supplémentaires dès lors que la quantité de monnaie déjà en circulation pousse la production de biens au delà des limites écologiques. Ce milliers de milliard, ne fait que grossir le compte en banque de la minorité ploutocratique, qui lui sert à accroitre son domaine immobilier et foncier au détriment et contre le reste de la population.


                        • lois-economiques lois-economiques 5 novembre 2013 14:28

                          Mais non, le milliard de personnes supplémentaires ne créeront pas une pression supplémentaires sur le reste de la population mondiale car au final tout vient de la monnaie.

                          Prenons part exemple les révolutions arabes qui ont subit des contraintes climat/énergie :
                          Ces contraintes ont de multiples facteurs, la Russie a connu une période de canicule ce qui a réduit sa production de céréales, tandis que l’Australie a connu une période de sécheresse et le surplus de production des USA en maïs est destiné au biocarburant (10% de la production mondiale de céréales va désormais au biocarburant). Cela a provoqué un doublement des prix des céréales sur les marchés mondiaux qui a touché des pays comme la Tunisie qui importe la moitié des céréales qu’elle consomme et l’Egypte qui en importe le quart. Ces pays compte tenu des conséquences de la crise de 2008 n’avaient pas les moyens budgétaires d’y faire face. Source http://lois-economiques.fr/main_page.php?page=extrait.html
                          Vous saisissez ? « pas les moyens d’y faire face », donc cette population a tout simplement réduit sa consommation à la limite de la famine. Et quant la crise sera plus grande cette population mourra de faim...
                          Au final aucune contrainte sur nos pays riches....
                          Seuls les pays riches imposent des contraintes aux autres, pas les pays pauvres...
                          Donc encore une fois, tout vient de la monnaie.
                          Et dire que les 1 000 milliards de dollars US injectés par dans l’économie n’a pas d’impact sur les ressources c’est une hérésie, car ces $ permettent aux usines chinoises de continuer à tourner faute de quoi elle arrêteraient d’alimenter la consommation délirantes des USA...
                          Et les riches que vous citez consomment énormément : Yachts, voyages, Villas, voitures etc...et même bientôt ils vont faire de l’astrotourisme via Virgin Galactic qui propose d’or et déjà de réserver des places pour un voyage touristique dans l’espace moyennant la modique somme de 200 000 $
                          Ce qu’avait bien comprit Mohandas Gandhi : « Il y a assez de ressources sur cette terre pour satisfaire les besoins de tous, mais il n’y en aura jamais assez pour satisfaire les désirs de possession de quelques-uns.  »

                        • Hervé Hum Hervé Hum 5 novembre 2013 16:09

                          Nous sommes au moins tous les deux d’accord avec Gandhi.

                          Mais non, le milliard de personnes supplémentaires ne créeront pas une pression supplémentaires sur le reste de la population mondiale car au final tout vient de la monnaie.

                          Et vous croyez que ce milliard supplémentaire ne voudra pas l’argent nécessaire pour vivre ? Ne le disputera pas aux autres ? D’où viennent donc alors tous ces soulèvements et manifestations ? Pour qu’il n’ait pas (ce milliard) d’empreinte écologique ni sociale, il faut le faire mourir vite !

                          Enfin, vous savez bien que la valeur de la monnaie dépend de la confiance placé en elle pour échanger un bien ou un service. Or, comme vous l’écrivez dans votre article, la quantité d’argent crée n’est plus corrélé à l’économie réelle et surtout, les pays occidentaux avec le dollar et l’euro, échangent du papier contre des produits (matière 1ere ou manufacturé). Ce qui en fait équivaut à une reconnaissance de dette du pays émetteur. Sauf que ces pays sont sur le point de faire faillite, autrement dit de ne pas pouvoir honorer la dette. Dans le système actuel, pour éviter la faillite monétaire, il leur faudrait vendre leur patrimoine tout en accentuant la pression fiscale, c’est à dire à travailler toujours plus pour les créanciers. Or, il semble qu’on arrive au point de saturation.

                          Et si la Chine continu à produire pour les USA, c’est que la fin du dollar et de l’euro lui fera perdre la valeur de tous ses billets. En d’autres termes, elle aura travaillé gratos et son gouvernement se retrouvera alors sur la sellette, comme tous les autres gouvernements d’ailleurs.

                          Bref, le système tient encore parce que tout le monde à peur du vide, même s’il sait qu’il est déjà au dessus du vide.

                          Alors oui, il y a bien un problème monétaire, mais celui ci n’est jamais que la conséquence de la manière de l’utiliser et non la cause. La monnaie est un moyen un outil, alors on peut certes accuser le marteau de nous taper sur le doigt, mais tant qu’on ne s’occupe pas de celui qui le tient, rien n’empêchera le marteau de récidiver.

                          J’espère que maintenant nous sommes un peu plus d’accord !!!


                        • lois-economiques lois-economiques 5 novembre 2013 16:40
                          L’article est clair sur ce point, la cause première des dysfonctionnements est « La volonté de croître alors que cela n’était pas possible » (pour les pays développéset cette impossibilité est indépendante des ressources ce que montre l’article.
                          Et j’ai nommé cette volonté de croître de « plus grande escroquerie économique de tous les temps ».
                          Or l’injection de plus de monnaie est seul moyen de réaliser de la croissance..., il n’y en pas d’autres...il suffit alors de combatre l’inflation....sur le panier moyen de la ménagère
                          CQFD


                        • Stof Stof 5 novembre 2013 13:22

                          Si la croissance est la solution alors on est foutus smiley


                          • christophe nicolas christophe nicolas 5 novembre 2013 16:17

                            La vérité n’est crédible que si elle a prouvé la miséricorde.

                             

                            Est-ce clair ?

                             

                            Ce que dit Spartacus, il doit l’avoir vécu, ce que je doute....


                            • christophe nicolas christophe nicolas 5 novembre 2013 16:34

                              Ne fustigez pas le FN, mais il doit faire son ménage. Il y aura toujours 1 ou 2 % d’extrémistes, une épreuve, le reste est correct.

                              Si j’étais le FN, ce que je ne suis pas mais je suis pas tiède non plus, j’exclurais les barjots. Après, je dirais : "voyez l’extrême droite, la peste prune, ce n’est pas moi, c’est les rigolos qui ont le crane rasé avec une croix gammée tatouée, moi, ce sont des pères de famille honnêtes qui ne veulent pas que leur fille devienne libre échangiste ou partouzeuse pour pouvoir parler d’homme à homme avec leurs petit-fils.

                               

                              Ne négligez pas les dons du ciel, vous les ignorez...


                              • ddacoudre ddacoudre 5 novembre 2013 19:17

                                bonjour loi économique.

                                Le raisonnement est juste, et rejoint la théorie de RAwl.

                                Rawls a permis de mettre en place les fondements d’une réflexion sur l’antinomie possible entre justice sociale et efficacité économique.

                                Rawls estime qu’une société juste devrait permettre à chacun de ses membres de disposer des libertés fondamentales (liberté de pensée, d’expression…).

                                Il pose comme deuxième principe de n’accepter les inégalités économiques et sociales que si les conditions d’égalité des chances sont respectées (principes méritocratique). L’adoption d’une mesure démocratique peut enfin être qualifiée de juste, même si elle accroît les inégalités, dès l’instant où la situation de l’individu le plus mal loti s’en trouve améliorée.

                                L’inégalité peut alors trouver une forme de légitimité dans la mesure où elle développe des incitations qui vont pousser à une plus grande abondance de biens et d’innovations. La situation des plus démunis s’améliore de fait, relativement à une société plus égalitaire mais aussi plus stimulante. La situation d’incertitude sur le fait de devenir riche ou pauvre est appelée « le voile d’ignorance ». La question de la justice sociale se fait alors primordial pour chacun puisque le risque d‘être pauvre est supérieur à celui d’être riche. Les principes de justice qui seront alors décidés seront empreints de solidarité et e justice sociale.

                                Rawls pense aussi que l’existence d’un minimum social n’est compatible avec l’égalitarisme que s’il conduit à un état social efficient. Le « principe de différence » consiste à préférer l’égalité de revenus et de pouvoir sauf si des inégalités débouchent sur une augmentation générale des revenus et du pouvoir par l’amélioration de la productivité par exemple (qui n’aurait pas été possible en situation égalitaire).

                                La théorie de Rawls justifie la mise en place de « politiques de discrimination positive », appliquées à partir des années 1960 au USA sous le terme américain « d’affirmative action ».

                                l’activité industrielle représente depuis 1850 environ toujours 27% de l’activité, par contre l’agriculture à chuté de 47% à 3.5% et les services sont passés de 30% à 70%, c’est dire si aujourd’hui nous n’avons pas besoins de tous les hommes pour produire. Ce qui est donc le plus intéressants, c’est de comprendre, que globalement nous ne pouvons pas satisfaire la totalité des désirs humains en l’état de nos productions, des matières premières disponibles. La rareté se distribue donc comme tu le développes et crée ce que nous appelons les fractures sociales, qui se double de mon avis d’une fracture intellectuelle.

                                Il est clair qu’avec comme seule référence l’or nous serions encore plus en difficulté, car faire reposer la valeur monétaire sur l’or n’est qu’un comportement archaïque des humains qui n’ont pas la juste mesure de leur capacité à pratiquer la solidarité égoïste, rejoint en permanence par leurs instincts grégaire.

                                la monnaie n’est qu’un outil, l’important comme le dit Armatya Sen est la capabilité, et quand l’on voit les ouvrages colossaux des égyptiens, ce n’était pas la monnaie qui les motivé, nous avons donc dans notre cerveaux des disponibilités insoupçonnées, il faut les faire émerger et cela ne peut se faire qu’en se nourrissant de Savoirs. Or les Savoirs disponibles sont détenus par une élites, et n’est pas disponible pour tous les citoyens ; nous font comme le faisaient les Mésopotamiens, que l’initié instruise l’initié, il y a donc un paradoxe de voir une société qui n’a jamais été aussi instruite et se trouver devant autant de difficultés. il est clair que les Savoirs dispensé sont insuffisants, d’autant qu’on ne demande aux citoyens qu’être, comme tu le soulignes que de consommer de la croissance, bref de se diriger vers une forme d’organisation suicidaire.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html


                                http://vicno.web4me.fr/orage-de-plumes/ cordialement.



                                • lois-economiques lois-economiques 6 novembre 2013 10:32

                                  Qu’elle différence fait-vous entre des revenus, je cite votre langage vulgaire et outrancier « enculage des pauvres par les impôts taxés » et l’enrichissement sans limite des plus hauts revenus et des plus grands actionnaires des multinationales par des bas salaires ou délocalisation ?

                                  D’un coté vous entretenez une armada de fonctionnaires de l’autres vous entretenez quelques multi-milliardaires.
                                  Dîtes-moi la différence, honnêtement je ne la voie pas...
                                  Les pauvres dans les deux cas sont de plus en plus pauvres....ce que montrent TOUTES les statistiques
                                  Votre raisonnement ne tient donc pas la route et entretenir des riches n’est pas mieux que d’entretenir une armada de fonctionnaires.
                                  Et entre deux maux, je préfère entretenir une armada de fonctionnaires qui vont vivre beaucoup de personnes car il dépensent ce qu’il gagnent dans des biens ordinaires que quelques ultra riches qui thésaurisent ou dépenses de manière extravagante. 
                                  Et contrairement à toutes vos stupides suppositions j’exerce une profession libérale à très haute concurrence (donc pas dans le médical ou para médical) donc très, très loin, du statut de fonctionnaire.
                                   

                                  • MAF Vincent F.A. M. 6 novembre 2013 18:04

                                    Une société économique ne peut pas prospérer dans un état instable. Une société sans fonctionnaires serait sûrement instable.

                                    La différence entre les partis politique c’est la dose qu’il faut mettre, un peu plus à gauche et un peu moins à droite. Beaucoup à l’extrême gauche, et très peu à l’extrême droite. Dans tous les cas, il est indispensable d’en avoir un minimum pour qu’il y ait un contrôle du service public bien rendu si on veut un état stable.

                                    Maintenant, certains débattent sur la différence entre statut public et service public. Un médecin n’a pas de statut public mais il rend (tant que l’état cadre bien) un service public, il est en quelque sorte fonctionnaire avec un salaire de profession libérale. (vive les médecins, le seul repproche, c’est qu’il y a un numérus clausus, voilà c’est dit.) D’ailleurs, pourquoi ne pas avoir plus de médecins passant un concours de fonctionnaire et gagnant comme des docteurs de fac ? Voilà c’est dit aussi.
                                    Un bâtisseur de route et d’infrastructure rend également un service public, et généralement seul l’état est client. Il est donc aussi fonctionnaire sans en avoir le statut, mais au final, c’est le contribuable qui paye (et qui en profite aussi collectivement, là aussi c’est dit).
                                    J’appouve le message précédent de ’lois économiques

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