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Accueil du site > Actualités > Economie > Comprendre pourquoi le président signe et persiste

Comprendre pourquoi le président signe et persiste

Il faut pour comprendre les raisons de cette crise connaître les principes fondamentaux idéologiques qui guident ce que l’on nomme classiquement les néo libéraux.

Si pour Tocqueville l’idéal égalitaire est considéré comme la marque de la démocratie et de la modernité, pour Hayek il s’agit au contraire d’une illusion dangereuse si elle devient aveuglante.

Nous sommes toujours dans cette opposition quand les uns réclament une relance par la consommation, et les autres par l’investissement.

Pour Hayek tous les individus n’ont pas un droit formel à recevoir la même part des fruits de la croissance puisqu’ils n’ont pas tous, contribué à égalité. (Ceci est une appréciation suggestive qui n’a aucun fondement vérifiable). C’est le salaire au mérite qui à conduit à l’envolée que l’on connait pour nos grands patrons. En suite il affirme que c’est la croissance qui permet de satisfaire les besoins de tous, y compris ceux dont les revenus sont insuffisants. Cela justifie pour Hayek, l’inégalité du partage car c’est elle qui motive les efforts différenciés des agents économiques dans le cadre du marché, lesquels ont généré la croissance. Adieu donc le principe républicain d’égalité (je ne parle pas d’égalitarisme) qui conçoit que tous individus disposent des mêmes besoins vitaux, et avec son principe l’on justifie l’acceptation de la misère.

Pour lui la réduction des inégalités est à la fois un leurre, car elle est inatteignable, et une erreur, car elle décourage les plus entreprenants et donc freine la croissance. Il considère donc que la politique économique et sociale doit tendre à ce que les mécanismes du marché (donc libre concurrence) fonctionnent le mieux possible afin de générer le plus de croissance possible. Même inégalitaire, la répartition des fruits de la croissance profitera à tous. (Faux les surproductions alimentaires n’ont pas profité aux pauvres).

C’est donc ce schéma qui fut adopté à partir de 84 avec la reconnaissance par le PS de la loi du marché qui a débouché sur les accords de 1994 et l’OMC (organisation mondiale du commerce), et que les partisans de la théorie de Hayek voulaient constitutionnaliser.

 C’est cette reconnaissance constitutionnelle que les français avec leur diverses raisons ont refusé lors du vote sur la constitution Européenne le 29 mais 2005, et que notre président a fait revenir par le traité de Lisbonne.

Ensuite le monétarisme dont s’inspire la pensée de Milton Friedman, considère que l’action de l’état en matière monétaire est inutile voire nuisible, réhabilitant la théorie quantitative de la monnaie contre la vision Keynésienne. Nous avons donc confié par les accords de Maastricht ce rôle de contrôle à la BCE en dépossédant les états, et laissé libre champ aux analystes des banques. 

Ceci posé, quand l’on analyse les actes des acteurs économiques, l’entreprise, et celui de notre gouvernement, ils sont en parfaite harmonie, c’est celle de Hayek fondée sur l’axiome de Adam Smith et revisitée et réformée par les réalités des combats sociaux et des guerres.

Mais c’est toujours à ce principe qu’ils s’accrochent.

Or cette crise au delà du fait que la libre concurrence, est aussi inatteignable que l’égalitarisme, démontre que le « leurre du libre marché » ne débouche pas sur la croissance, car depuis 1994 ce n’est pas ce que l’on constate, l’excuse avancée à cela est que tous les services publics ne sont pas libéralisés, et c’est ce que soutient notre président pour justifier la continuité de son programme, comme si les pays qui l’oni fait avant lui s’en sortaient mieux, et n’envisageaient pas l’inverse pour certains secteurs.

Ainsi notre président est en retard d’une guerre, l’idéologie néo libérale a vécu et il s’y accroche.

Ceci précisé, qui peut dont bien conseiller notre président. Alors intéressons-nous, à ce qu’il se passe dans le patronat français. 

Un Mr Jean Luc Gréau qui a été au service du patronat Français puis du MEDEF, donc son libéralisme inspiré par l’école de Schumpeter et de Keynes, est entré dans la contestation de ce qu’il appelle « le prêt à non penser économique », pour en savoir un peu plus il faut lire son livre « la trahisons des économiste ».

Or selon Schumpeter l’évolution ne peut pas venir d’une modification quantitative (hausse de la production ou du capital), mais de la transformation qualitative du système de production. Schumpeter montre que le facteur déterminant de cette évolution est l’innovation : celle-ci est au cœur non seulement du processus de croissance, mais aussi de transformations structurelles plus importantes, dont l’entrepreneur est l’acteur principal. Un aspect que nous retrouvons dans le discours présidentiel

Tandis que pour Keynes qui récuse la loi de Jean Batiste Say, « on ne dépense jamais que l’argent qu’on a gagné », la considérant comme irréaliste, il en découle que le marché laissé à lui-même a peu de chance d’atteindre un optimum économique, donc l’inverse de ce qu’affirme Hayek. 

En substance ce Gréau reproche aux économiste actuels, ce n’est pas de manquer de talents, mais de rester collés à un modèle de prêt à non penser confectionné dans les milieux des marchés financiers, parmi les analystes et les économistes des banques.

C’est à dire en dehors d’eux, il considère qu’ils n’utilisent pas leur intelligence et leur capacité à réfléchir, mais à servir les fins pour lesquelles ils ont été embauchés, il leur reproche le suivisme. Ainsi ces analystes et économistes imposent l’ensemble de leurs théories, comme modèle incontournable que suivent les autres, sans s’interroger s’il peut en être fait autrement, puisqu’elles rentrent dans le moule de ceux qui les rémunèrent ou les forment.

Ils ne pensent pas et suivent le modèle, même s’il doit conduire au crack, ce qu’ils sont assez intelligents pour voir venir pour savoir qu’une bulle spéculative explosera, sauf qu’à leur niveau l’on ne fait pas entrer de la raison, l’on attend que ça pète en se disant que ça tiendra encore demain.

Donc comme notre président n’est ni un analyste ni un économiste, il suit celle que ceux-ci lui proposent, et cette tendance est celle que j’ai exposé très partiellement au début, il ne veut donc pas faire entrer une once de Keynésianisme dans l’analyse de la crise par l’état, c’est pour cela que les mesures qu’il prend sont différentes dans la forme de celles de l’Angleterre, de l’Allemagne, des US et d’autres.

Certains de ces états pour compenser la contrainte imposée par Maastricht ont nationalisé des banques où pris des participations redonnant ainsi un poids de contrôle financiers à leur état. Le nôtre fidèle au principe de Milton Friedman (décrit plus haut) que pratiquent les analystes financiers et économiques, aide les banques, mais ne prend aucun contrôle autre que son cinéma de bonne conduite qui fait rigoler tous les gens un peu sérieux, et contrairement à certains commentateurs du dimanche, ne constitue aucunement une démarche Keynésienne.

Ce modèle de prêt à porter (néo libéral) est celui qui guida son discourt au lendemain de la grève du 29 et de la rencontre du 18 février. 

Il fut une époque où il fallait toujours relancer par la demande pour soutenir la reconstruction, et l’investissement suivait, ce fut les trente glorieuses, où le keynésianisme était en vigueur, (car le libre commerce durant la guerre n’a donné que le marché noir). Ensuite, nous sommes passés à une autre époque où c’est par l’investissement à la production que se relance la demande grâce à l’initiative entrepreneuriale encouragée par l’état (M Raymond Barre premier ministre où du président si vous le voulez), on oublie trop souvent dans la désinformation actuelle que ce ne fut pas de la seule initiative des entrepreneurs, malgré la théorie de Schumpeter.

Ainsi les deux théories ont été expérimentées 

La régulation par l’état n’a pas disparu, mais elle intervient plus pour maintenir une concurrence loyale sur le territoire et comme faire se peut en Europe, tout en déréglementant le marché du travail pour le rendre concurrentiel face au marché mondial, ce qui entraîne délocalisation et répartition de la pauvreté, face à laquelle elle a des « actions charitables ».

La question est, puisque ni l’une ni l’autre n’ont apporté de solutions finies, est-il donc abscons de se demander s’il ne faudrait pas faire un peu des deux ? 

C’est ce manque de capacité d’innovation intellectuelle que reproche Gréau aux analystes et économistes, alors qu’eux, c’est leur métier de trouver des systèmes de modélisations pour faire fonctionner les circuits économiques au bénéfice de la société, sauf qu’ils n’ont ni été formés ni embauchés pour cela mais seulement pour développer un intérêt seulement individualiste que dicte le modèle.

 Nous les envoyons dans de grandes écoles pour cela, et au lieu de leur faire exploser le cerveau de connaissances, on leur colle un modèle dans la tête pour servir des intérêts spécifiques dont les théories économiques contre toutes évidences, comme j’ai essayé de le faire ressortir avec l’inatteignable égalitarisme et libre marché, relèvent du dogme.

C’est ainsi que devant cette crise les allemands ont fait des deux, et pour cause, quand l’on sait qu’en restant collé aux modèles de pensée unique qui sévit à Bruxelles (celui que j’ai exposé succinctement), personne ne s’aventure à réaliser une modélisation autre.

Ainsi dans le patronat il y a une division idéologique, et il semblerait que ce soit le conformisme désuet « néo libéral », dont nous mesurons ses lacunes aujourd’hui, qui soit la préférence soumise à notre président et accepté par lui, comme solution à la crise.

La confusion qu’il ne faut pas faire est de croire que parce qu’il intervient pour sauver les banques il est Keynésien, son intervention se veut néo libérale, c’est ce qui le distingue de nos principales références européenne que sont l’Angleterre et l’Allemagne sur le sujet.

Notre président en maintenant son cap se montre un jusqu’au-boutisme », même devant l’échec patent de ce « néo libéralisme » sur son déclin, dont l’école de la critique de Milton Friedman et celles conjuguées des analystes et économistes des banques ont conduit à cette crise. Lui se le donne comme feuille de route pour nous sortir de la crise par les moyen où nous y sommes rentrés, il y a quelque chose de fou en cela.

J’en conviens que face aux français qui sont peu formés en la matière, son discours fait, sur l’expression d’une bonne détermination, peut convaincre.

 Une modélisation économique doit redistribuer suffisamment la richesse produite pour que les citoyens d’un pays y trouvent leur autonomie économique, sans recourir à la mendicité des riches, c’est le principe de base affiché. Or il n’y a jamais eu autant de richesse produite, alors comment soutenir que ce système, qui fait croître la pauvreté que l’on mesure, ne doit pas être réformé, et que c’est de lui qu’il faut attendre des solutions dont il n’a pas su faire la preuve dans les meilleures conditions qui n’aient jamais existé pour lui de 74 à aujourd’hui.

L’action sociale n’est pas un moyen de se sortir de la crise, mais la conséquence, la vitrine, que le système économique ne fonctionne pas bien. Plus l’aide sociale est importante plus elle signe la déficience du système, soit en qualité qu’en quantité. 

J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire que son souci est de permettre aux entreprises d’entrer en compétition avec les entreprises internationales ou européennes qui réalisent leurs bénéfices à partir d’un rapport de main d’œuvre bon marché avec une couverture sociale inférieure à la nôtre., C’est-à-dire une redistribution des richesses insuffisantes. C’est ainsi, pour ceux qui savent lire entre les mots, qu’il a dit que le différent sur un salaire français était de 1000 euros supérieur par salarié, et que réduire ce différent est une condition essentielle pour que ces entreprisses retournent s’installer chez nous. Si son objectif inavoué est d’y parvenir, il vaudrait mieux que les salariés se mobilisent pour le 19 mars

Pour ce faire il envisage donc de supprimer la taxe professionnelle, (dont je ne vais pas discuter son fondement) pour alléger les charges sur salaire. L’idée paraît merveilleuse, sauf que les masses financières de cette taxe alimentent les budgets des départements, qui n’auront que le choix de réduire leurs dépenses engagées et à venir ou augmenter l’imposition locale, ce ne sera que vase communicant.

Ainsi pour privilégier un hypothétique retour d’entreprises qui mettront en difficultés les pays qu’elles quitteront, comme elles y ont mis ceux d’où elles sont parties, se détériorera notre existence dans les départements, s’ils ne répercutent pas la perte financière, ou, en feront payer aux seuls citoyens la compensation financière.

Nous pouvons même envisager que ceux-ci mécontents, en tant que salariés, réclament à leurs entreprises une augmentation de salaire pour compenser ce relèvement d’impôts si on le leur impose dans les départements, ou accepter une dégradation d’autant de leur pouvoir d’achat qui réduira à néant son fumeux projet d’adoucir la crise pour les citoyens, et accentuera la pression de la charge sur la classe moyenne. De tout cela il va en résulter certainement une petite crise intérieure, car il ne fait peser l’effort collectif sur aucun système de répartition de richesse, puisqu’il diminue un peu plus celle revenant du capital vers le travail.

C’est une manière comme une autre d’importer un peu plus de pauvreté tout en expliquant que l’on apporte une solution aux problèmes. 

il faut tout de même retenir d’évidence que de ces vingt dernières année, la répartition de la richesse au bénéfice des entreprises nous a apporté l’endettement colossal qui a conduit aux subprimes, par une modélisation pensée par ces analystes et économistes bancaires attachés à une vision désuète du néo libéralisme qui ne peut plus répondre aux difficultés, puisqu’il les crée.

Le processus est simple, moins l’on a de ressource plus l’on a recours à l’endettement, moins la ressource est stable (chômage précarité) plus l’on devient un endettement à risque, donc moins il y a de répartition de la richesse produite plus l’on augmente ce risque, plus ce risque augmente plus il est d’un rapport de profit important pour les spéculateurs, sauf quand il y a le crack que l’on a connu et l’infection des titrisations qu’il en a suivi.

Ce n’est pas un problème de tricheries, de malveillances, d’erreurs, d’opacités, c’est le système qui n’est plus adapté à la mondialisation ni par voie de conséquence à l’Europe. Je ne fais pas en l’espèce une critique politicienne d’un parti ou d’un président, mais d’une théorisation économique qui a vécu, comme l’a été le keynésianisme de la sortie de la guerre, basé sur la seule relance, d’une France en reconstruction par la demande, et dont le début des années 70 y a mis fin, parce qu’il n’avait pas su s’adapter à l’ouverture offerte par le développement technologique, alors que celui présent crève par sa capacité de surproduction qui développe la demande sans lui en donner des moyens autres que part l’endettement, source de richesse pour les préteurs.

Nous ne sommes donc pas dans un seul problème de moralité qui ne vient que la renforcer, mais bien, comme je l’ai déjà écrit, vers la fin du « néolibéralisme », même s’il ne faut pas qu’il tombe brutalement, car il n’y a rien pour s’y substituer pour l’instant, car ses partisans ont verrouillé la création de monnaie à leur avantage, ce qui rend tout autre modèle illégal. Alors, comme cela ne viendra pas de la pensée gelée des économistes et analystes patentés, cela viendra de la demande de la rue, sinon nous nous enliserons un peu plus.

Et si nous faisons entrer de la morale dans nos comportement sociaux, pourquoi nous l’interdirions nous dans les relations économiques par une perverse définition de l’offre et de la demande qui permet de dénier la partie la plus importante du libéralisme Lockéen.

« Les droits naturels sont ceux qui appartiennent à l’homme en raison de son existence : de cette nature sont tous les droits intellectuels ou droit de l’esprit, comme aussi tous les droits d’agir comme individu, pour sa propre satisfaction et pour son bonheur, en tant qu’il ne blesse pas les droits naturels d’autrui », et ceci appelle une gouvernance régulatrice et non dirigiste.

Alors si cela nous grés, nous en retrouvons le paradigme dans tous ceux qui ont pris conscience de devoir lutter contre l’exploitation de l’homme par l’homme, qui me semble particulièrement remise en question par ce système « néo libéral » qui meurt, pour ne s’être reposé que sur l’égoïsme individuel (Adam Smith) dont chacun est porteur, et non solidaire (Locke), en nous faisant croire que cela est la réussite de notre bonheur, alors qu’ils ne poursuivaient que le leur et dont notre aveuglement les a rendu maître du monde.


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28 réactions à cet article    


  • Moonz 28 février 2009 14:28

    > Si pour Tocqueville l’idéal égalitaire est considéré comme la marque de la démocratie et de la modernité, pour Hayek il s’agit au contraire d’une illusion dangereuse si elle devient aveuglante.

    Faux, les deux sont (en très gros) sur ce point d’accord :
     * L’égalité politique (des droits) est hautement souhaitable
     * L’égalité en richesse est bonne lorsqu’elle est obtenue par la liberté, mauvaise lorsqu’elle obtenue par la contrainte

    > Pour Hayek tous les individus n’ont pas un droit formel à recevoir la même part des fruits de la croissance puisqu’ils n’ont pas tous, contribué à égalité.
    Tellement mal dit que ça en devient faux...
    Hayek dit qu’il n’existe pas à un droit formel à recevoir la même part du partage des richesses produites, tout simplement parce qu’il n’existe pas de mécanisme de partage (l’erreur de la RÉpartition, pour lui, consiste à croire qu’il y a eu une partition volontaire et consciente en premier lieu)

    > et avec son principe l’on justifie l’acceptation de la misère.
    Faux, encore une fois
    Hayek était pour un revenu minimum universel

    > qui a débouché sur les accords de 1994 et l’OMC
    Extrèmement douteux. Je ne connais pas sa position sur l’OMC en particulier, mais je sais que la majorité des libéraux autrichiens comme lui étaient opposés à l’OMC (Rothbard, Mises, Hoppe,...) et qu’il était opposé au FMI.

    > Ensuite le monétarisme [...] considère que l’action de l’état en matière monétaire est inutile voire nuisible
    Faux.
    Le monétarisme considère simplement, à l’opposé du Keynésianisme, que le plein emploi est inatteignale en jouant sur l’inflation. Et il croit qu’il existe une création monétaire "optimale" qu’un organisme central devrait mettre en oeuvre ; il n’a j’amais dit si cet organisme central devrait être privé ou non (le monétarisme n’a d’ailleurs rien à dire là dessus, tant que ce niveau "optimal" est atteint. Friedman a juste émis des doutes sur le fait que les politiques à courte vue puissent se tenir à un objectif aussi exigeant mais cela rien à voir avec le monétarisme en lui même)

    > l’excuse avancée à cela est que tous les services publics ne sont pas libéralisés
    Homme de paille.
    Les raisons avancées sont : surréglementation, insécurité juridique, monopole des banques centrales (sauf pour les monétaristes), inflation législative. Jamais entendu parler de l’excuse bidon des services publics

    > il en découle que le marché laissé à lui-même a peu de chance d’atteindre un optimum économique, donc l’inverse de ce qu’affirme Hayek.
    N’importe quoi, encore une fois (pour Hayek), ça commence à devenir fatiguant
    Pour Hayek, et sur ce point je suis 100% d’accord avec lui, le concept "d’optimimum économique" est stupide, faux et auto-contradoire. Comment donc le marché pourrait il atteindre qulelque chose qui n’existe pas ?

    > En substance ce Gréau reproche aux économiste actuels, ce n’est pas de manquer de talents, mais de rester collés à un modèle de prêt à non penser confectionné dans les milieux des marchés financiers,
    Aucun rapport avec Hayek, donc, puisque sa théorie n’est pas utilisable dans les milieux financiers :)

    > c’est ce qui le distingue de nos principales références européenne que sont l’Angleterre et l’Allemagne sur le sujet.
    Au risque de vous déplaire, l’Allemagne est beaucoup plus libérale que toute notre classe politique réunie.

    Bon, je vais m’arrêter là. Trop de raccourcis rapides, on dirait un article d’ATTAC qui cherche juste à dire le plus de mal possible de Hayek et Friedman sans même chercher à savoir s’ils ont vraiment dit ce qu’on leur met sur le dos (à votre décharge, je n’ai lu ni "Chili" ni "Pinochet", ce qui est un indicateur certain de mauvaise foi...)


    • ddacoudre ddacoudre 28 février 2009 15:34

      bonjour mooz

      merci de ton article critique. je n’ignorais pas qu’en ciblant des protagonistes et en étant sélectif sur le volume de leur théoriation, je ne pouvais pas être juste, car chacun deux les ont toujours développé pour assurer un meilleur développement humain, comme tu le rapelles avec Hayeck, comme j’aurais pu le citer avec Smith, et tant d’autre, et chez chacun l’on trouve la prise en compte des derniers de la compétition. sauf que je pense que c’est aussi en comptant les derniers que l’on se fait une idée de la validité d’une théorie.

      un employeur m’a appris un jour que pour savoir si une entreprise fonctionait bien il demandait de visiter le cimetière. j’ai bien retenu la leçon.
      j’ai opéré un choix arbitraire et j’en conviens non pour faire le procés de ces personnes mais pour indiquer d’une manière nominative, qui c’est porté sur eux car ils sont caractéristique de la démontration que j’ai voulu faire, et montrer que nos choix politiques ne sont pas impersonnel, et que notre système qui s’ésouffle ne peut pas soutenir qu’il n’y a pas d’autres voies à suivre puisque celles que nous suivons, et qui ont débouché sur des modéles mathématiques que nous sommes obligés de suivre, reposent sur la puissance politique des hommes de vouloir ou non les remettre en cause, en fonction de la puissance qu’ils en retirent.

      cordialement


    • plancherDesVaches 28 février 2009 17:28

      OMC : L’accord général sur le commerce de services (AGCS), signé le 15 avril 1994, ... par Edouard Balladur...
      Parlez d’un gars de gauche smiley

      www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/propositions/pion0686.pdf
      http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Balladur

      Il avait commencé à privatiser en 1986.... L’accord allait parfaitement dans son sens.


    • ddacoudre ddacoudre 28 février 2009 20:48

      bonjour plancherdesvaches,

      nous sommes d’accord c’est M Balladur nommé premier ministre qui signe l’accord, mais le PS n’a jamais remise en cause ni abrogé les dispositions mise en place par le retour de "la droite" aux affaires car sur le fond ils avaient fait le saut vers la reconnaissance de la loi du marché, et que l’état était sous la présidence socialiste.

      nous l’avons encore vu plus nettement durant la campagne électorale de 2007, où Me Royal à estimé qu’elle devait son échec à l’acceptation de mesures de gauche "imposé par M Fabus".


      cordialement.


    • Le péripate Le péripate 1er mars 2009 00:04

       Moonz, vous connaissez votre sujet. Bravo, c’est si rare.

      dd. Lisez Tocqueville et Hayek, lisez Popper et Aron, ça vaut mieux que ce que vous dites.


    • plancherDesVaches 1er mars 2009 00:17

      Je supose, péripatte libéral, que vous allez lui offrir les bouquins... ?

      Vous passez votre temps à noyer le poisson dans des considérations qui servent vos espoirs de préservation de votre petit capital...
      Vous êtes décidemment plus que pauvre.


    • ddacoudre ddacoudre 1er mars 2009 00:21

      bonjour péripate

      je te l’accorde, car l’arbitraire dont j’ai fais preuve est intentionnel comme ceux qui les ont utilisé pour justifier leur politique.

      cordialement.


    • Le péripate Le péripate 1er mars 2009 10:17

       Mais qu’est-ce que raconte Planchersdesvaches ? Préserver mon petit capital ! Ceci est un procès d’intention. Méprisable.


    • ddacoudre ddacoudre 1er mars 2009 14:14

      re péripate

      c’est pas grave quand il aura pris l’habitude de te lire il révisera son jugement.

      lire les autres est le moyen d’en arriver à sa propre analyse, non de les reproduire, car tout ce que nous disons trouve sa réalité dans une perception à la mesure de sa place dans le monde et ne peut convenir à tous que partiellement, par ce qui les unit dans le territoire où la culture.

      cordialement.


    • Kobayachi Kobayachi 28 février 2009 18:40

      Honnettement, j’ais pas lu l’article jusqu’au bout. Beaucoup de "name droping" et surtout une mauvaise interpretation de leur propos, ce qui me fait poser la question de savoir si vous avez vraiment lu Hayek ou Friedmann.
      Si vous voulez vraiment savoir pourquoi notre président suit cette politique, il suffit de savoir qui a financer son election, a savoir entre autre la banque Rothschild.
      La derniere preuve en date : la nommination de François Pérol qui fut assitant gerant chez Rothschild banque, tout comme Balladure (l’ex mentor de notre président) avant lui.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_P%C3%A9rol
      http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=5647
      http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=10060
       


      • ddacoudre ddacoudre 28 février 2009 21:21

        bonjour kobayachi

        j’ai lu lui et tous les autres ce qui fait, tu en conviendras, beaucoup, chacun d’eux penser détenir la solution pour assurer la pérennité des hommes, et je ne fait pas la critique de leur volonté humaniste de vouloir penser que, de règles théorisés sur la base du respect de la liberté des hommes d’agir pour leur intérêt en homme libre, pouvait englober la totalité des rapports humains.

        tous sont voués à échouer car ils reposent sur la préservation du droit à la propriété privé qui inclus la servitude des autres, quel que soit le moment où ils ont dit dans leurs théories, qu’il fallait faire la charité, comme le prévoit aussi les évangiles à qui l’on ne peut reprocher de vouloir le bien de l’humanité, mais qui reconnaissent que l’esclave doit obéir au maitre, et que de ce fait le maitre avait des obligation à son encontre ce qu’a rappelé Moonz au sujet d’Hayck.

        la liberté est effectivement que chacun demeure propriétaire de sa propriété privé, à ce titre si je détenais la totalité du territoire, penses tu que ce serait toujours vrai,

        ainsi toute théorie est rattrapée par ses limites, où par les apories quelles comportes et qui ne présente pas de risque car elles ne peuvent être atteinte, comme celle que j’ai soulevé.

        elle trouve également ses limites par les seules options qu’en appliquent les hommes sur la totalité théorisé, c’est ce que j’ai fais dans ma sélection c’est ce qu’on fait ceux qui ont utilisé la seule part qui justifiaient leur actes.
        si tu veux assurer la liberté de commercer librement il faut accepter que chacun doit être propriétaire du rapport de son travail, même quand un autre demande son aide pour parvenir a ses fins, alors il faut rendre a chacun la part de résultat qui lui revient par rapport au capital engagé, ce qui oblige à définir une valeur travail du"proles" comme apport de capital.

        alors là seulement l’on se rapprochera du libéralisme économique, et comme tous les autres il aura son terme car il a le défaut d’être pensé par un homme qui ne peut englober la totalité du monde.

        merci pour ton commentaire et j’ai noté que tu n’avais pas critiqué le fond.

        cordialement.
         


      • ddacoudre ddacoudre 28 février 2009 21:28

        re kobayaci

        excuse moi, je ne t’ai pas fait de répone sur les Rohtschild, c’est une manière de dire effectivement qu’il mêne la politique des puissants, mais a qui se référent ces puissants pour conserver leur puissance ?

        cordialement.


      • aetius320 28 février 2009 21:57

        Bon article.

        Mais ce n’était pas la peine de prendre autant de temps pour démontrer que le neo-libéralisme est un système absurde. En effet comme le libéralisme plus mou où le social-capitalisme, il finit toujours en crise de surproduction à la Marx (et que les minarchistes ne viennent pas me dire que la crise que l’on conait n’est pas une crise de surproduction qui a commencé dès Reagan mais qui a était cachée pendant 20 ans par le crédit), seul le timing change.
        En effet, quelque soit le système que l’on adopte, on bute sur le problème de la propriété privée qui se transforme petit à petit en avantage cumulatif et donc en restriction de la liberté des autres. Le second problème, c’est celui de la plus-value ou de la non redistribution aux salariés. Cette plus-value finit par se transformer en actif immatériel et paradoxalement quand la crise de surproduction éclate ceux qui croyaient avoir définitivement gagné la lutte des classes (cf Warren Buffet) voient leurs actifs immatériels être détruits soit dans la déflation soit dans l’inflation qui suit (attention il ne s’agit ici que du "riche normal" car le haut du panier, étant initié, peut jongler d’un actif à l’autre même pendant la destruction de monnae).

        En réalité, il n’y a pas de solution si ce n’est le communisme.

        P.S. : je précise que :

        - je suis "petit-bourgeois"

        - je ne voterai pas à l’extrème gauche aux prochaines élections

        - je pense que le communisme est la solution mais à très long terme (100 ou 150 ans) car il y a encore trop de malades mentaux en général et de psychopathes en particulier sur cette planète.


        • ddacoudre ddacoudre 28 février 2009 23:38

          bojour aetius"320

          en lisant ton article tu m’a fait resurgir des souvenirs qui remontent aux années 70, j’avai eu un jour de cette année une discussion philosophique avec celui qui avait été mon initiateur à la vie politique et qui était un SFIO.
          nous discution sur les actions du PC de l’époque, qui bien qu’ayant abandonné la 3° internationnale en 56 n’en n’agissait pas moins comme. et je lui expliquais que l’évolution nous entrainerai vers la social démocratie qui serait un passage obligé pour un retour, vers l’idée du communisme, mais pas celui de de l’étatisme soviétique avec son erreur de la dictature du prolétariat qui ne fait que remplacer l’une par une autre, mais celui que l’on retrouve dans les scops à peu prés, fait d’égalité de partage, de responsabilité et de travail, en faisant trés trés court.

          cordialement.





        • herve33 28 février 2009 23:13

          je pense que le communisme est la solution mais à très long terme (100 ou 150 ans) car il y a encore trop de malades mentaux en général et de psychopathes en particulier sur cette planète.

          Le communisme , c’est la mise en commun des moyens des richesses pour le bien de chacun .
          Or jusqu’à maintenant le communisme n’a servi qu’à subvenir aux besoins d’une certaine élite , tyran ou despote . En cela , l’application du communisme sur la planète comporte beaucoup de similitudes avec le capitalisme , les richesses sont aspirées vers une minorité qui s’octroie tout les pouvoirs .

          Pour que cela puisse marcher , il faut que chaque citoyen ou individu soit conscient qu’il participe activement à l’amélioration et l’élévation de la société . Et que cela lui apporte quelquechose en retour de manière concrète .

          Il est évident que nous sommes très loin de ce système , mais cela verra le jour . Mais il faudra sans doute bien des mises en question pour en arriver à cela . Il faudra sans doute un changement complet de mode de pensée . 




          • ddacoudre ddacoudre 28 février 2009 23:45

            bonjour hervé33

            je crois que l’on sait compris et que l’on ne parle pas du totalitarisme qui en est né, comme je ne reproche pas a hayck l’usage qu’on fait les hommes de sa conception, mais comme Marx qui a fourni les idées permettant d’aller vers cette dictature, d’autres libéraux ont aussi donné les idées pour nous conduire dans celle des marchés.

            cordialement.


          • aetius320 28 février 2009 23:53

            C’est bien pour ça que je parle de 100 à 150 ans et pas avant. Pour moi une instauration de ce principe avant cette échéance serait beaucoup trop risqué pour l’humanité.
            Pour dire vrai, je pense que le meilleur système pour 2009 et les décennies qui suivent est le social-capitalisme avec pour objectif numéro un la constitution ou la reconstitution d’une classe moyenne la plus grande et la plus grassouillette possible.

            Mais il faut attendre que les esprits de nos gouvernants changent. En effet, pour l’instant leur intêrets est encore d’appliquer les recettes neo-libérales pour être remercier, tel des caniches, par des petits popostes à 10 millions d’euros par an.
            Si la situation empire, ils pourraient revoir leur jugement.


          • plancherDesVaches 1er mars 2009 00:13

            J’abonde dans votre sens, Aectuis.

            Sauf qu’un système, croyez-en mon expérience, ne se corrige pas par lui-même (de l’intérieur). Ainsi, des 1789 seront obligatoires pour changer des déséquilibres qui vous nous tuer tout un chacun.
            Le sacrifice fut obligatoire de tout temps pour faire avancer les idées d’un monde moins mauvais.
            Appel aux meurtres et sacrifices... peut-être pas, mais à l’extinction de la télé, oui.


          • stephanemot stephanemot 1er mars 2009 00:07

            Le neo-liberalisme a connu son heure de gloire en France a la fin des annees Reagan. Ce fut bref et vite expedie. Sarko connait ses classiques et a retenu la lecon. Si son action parait "plus liberale que" d’autres, Sarkozy n’est pas vraiment liberal au sens classique du terme (Smith), ni meme revisite par Hayek. Son interventionnite aigue le positionne meme a l’antithese de ces courants de pensee.

            Sarkozy fait du Sarkozy, tout simplement : il a de nouveaux jouets et il s’amuse avec pour epater la galerie. Ce n’est pas un theoricien de l’economie mais un praticien de opportunisme.

            S’il existe une constante dans notre pays c’est la vision d’un Etat fort et le refus d’embrasser une ideologie economique radicale, dans un sens comme dans l’autre.

            Sur le terrain politique, c’est une autre histoire.


            • ddacoudre ddacoudre 1er mars 2009 00:35

              bonjour stephane mot

              ton commentaire tien la route, mais le président et l’homme de paille produit d’un système, je ne peux guère le juger qu’au vu de ses déclarations et de ses actions, étant maintenant hors circuit, et n’ayant aucune envie de remettre cela, sa forme d’autocratie qui manifeste, ne gêne pas les puissants qu’il représente, bien au contraire car ils désirent que l’etat soit une grande entreprise au service du marché dans la même ligne que le chemin qui est donné à l’Europe et qui je pense va se voir dérouté, et j’espère que l’on ne j’étera pas tout à cette occasion, parce que l’Europe est une grande idée qui a du mal a être celle de ses peuples.

              cordialement.


            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 1er mars 2009 09:59

              Quelques remarques sur votre trop long article (qui veut trop embrasser dans un article WEB journalier mal étreint) bien que très interessant car stimulant la reflexion

              La poltique de NS n’est pas (plus) ultra-libérale mais nationale, voire étatiste pseudo-libérale ; c’est pourquoi son discours peut séduite largement de la droite à la gauche tous ceux qui pensent encore qu’il existerait une économie nationale. Or on sait que les entreprises du CAC 40 sont, d’une part largement financées (plus de 40%) et donc leurs sous-traitants par des capitaux américains ou étrangers et que d’autre part leurs marchés et activités en France ne représentent que 15% de l’ensemble de leur chiffre d’affaire. Ce que cherche à faire NS est de construire des ensembles multinationaux qui soient profitables au maximum de capitalistes patrons et cadres très supérieurs prétendument français et de maintenir en France une part un peu plus importante de leurs activitésau service de son but qui est aussi le but concurrent de tous nos partenaires européen.

              Il est faux d’affirmer qu’Adam Smith ne comptait que sur l’égoïsme exclusif pour faire tourner l’économie à l’équilibre, car celui-ci devait s’exercer sur ce fond de sympathie qui seule permet de prendre en compte que son propre iintérêt suppose que l’on soit capable de comprendre l’intérêt des ses partenaires dans le cadre d’un relation durable mutuellement profitable. Le fond de la relation économique est pour lui la confiance qui suppose la mutualisation en effet automatique, mais dans ce cadre seulement, de l’intérêt bien compris. De plus A. Smith était parfaitement conscient que les inégalités économiques engendraient protections et monopoles anti-libéraux et que l’état était enclin au monétarisme et au protectionnisme des plus puissants contre les plus défavorisés ; les travailleurs salariés. Il serait bon que l’on relise A. Smith et que l’on ne se contente pas de répéter, comme les petits marquis incultes du prétendu l’ultra-libéralisme (ou anti-libéral despotisme du capital), la fable du boucher sorti de son contexte, celui de la théorie morale de la sympathie naturelle.

              Pour conclure la question est de savoir si l’on peut, non pas moraliser le capitalisme contre l’intérêt des capitalistes , ce qui n’a pas de sens, mais obliger polltiquement les capitalistes à comprendre leur intérêt en société de telle sorte qu’ils n’utilisent pas leur pouvoir comme des despotes irresponsables au point de perdre la confiance sur laquelle repose leur intérêt bien compris, y compris celle, toujours minimale et objet de conflit, de ceux qui travaillent pour eux .

              Lire mon étude et les textes d’A. Smith sur la pensée libérale


              • ddacoudre ddacoudre 1er mars 2009 12:28

                bonjour sylvain

                merci de ta critique. comme tu le soulignes le web ne permet pas d’être sans équivoque dans ses écrits quand l’on veut comme je l’ai fait englober la totalité d’un événement, je t’en donne acte, comme de la pensée de Smith que j’ai résumé par son axiome, mais l’on ne peut tout de même pas dénier qu’il est écrit qu’en poursuivant son intérêt personnel il concourrait à celui collectif mieux que s’il avait voulu le faire, ce qu’a démenti l’existence.
                je savais qu’en choisissant d’illustrer nominativement d’où nous tenons la trame de notre système de pensé économique, je me ferais ramasser sur le sujet, puisque j’ai arbitrairement sélectionné ce qui servait ma démonstration.

                 

                Tes explications, ne démentent pas que ce libéralisme est phagocytaire, il suffit de regarder comment il se comporte quand il est est tout puissant dans les pays en voie d’industrialisation capitaliste, voire d’où nous vient notre crise, car tu me pardonneras de ne pas croire aux boucs émissaires que l’on nous présente.

                 

                la liberté est effectivement que chacun demeure propriétaire de sa propriété privé, à ce titre si je détenais la totalité du territoire, penses tu que ce serait toujours vrai,

                ainsi toute théorie est rattrapée par ses limites, où par les apories quelles comportes et qui ne présente pas de risque car elles ne peuvent être atteinte, comme celle que j’ai soulevé.

                elle trouve également ses limites par les seules options qu’en appliquent les hommes sur la totalité théorisé, c’est ce que j’ai fais dans ma sélection c’est ce qu’on fait ceux qui ont utilisé la seule part qui justifiaient leur actes.
                si tu veux assurer la liberté de commercer librement il faut accepter que chacun doit être propriétaire du rapport de son travail, même quand un autre demande son aide pour parvenir à ses fins, alors il faut rendre à chacun la part de résultat qui lui revient par rapport au capital engagé, ce qui oblige à définir une valeur travail du"proles" comme apport de capital.

                alors là seulement l’on se rapprochera du libéralisme économique, et comme tous les autres il aura son terme car il a le défaut d’être pensé par un homme qui ne peut englober la totalité du monde.

                 

                Le libéralisme comme nous le pratiquons repose sur la domination, du maitre par rapport aux serviteurs, ceci ne pourra jamais déboucher sur une égalité républicaine, et renverra toujours le libéralisme dans les bras exclusif des puissants.

                Nous sommes loin de son aboutissement philosophique, car nous nous évertuons à ne pas retenir les effets pervers qu’engendre tout processus et par lesquels il meurt s’ils ne sait pas les reconnaître comme tels. Le seul fait d’importer la pauvreté des pays concurrent dans la mondialisation en est un, et l’on nous explique que cela est la modernité du à la mondialisation du commerce. Je n’inverserai pas le cours des choses, mais je ne mourrai pas comme un con qu’on abuse.

                 

                Et dans le débat qui opposent le pouvoir de gouvernance de l’économique ou du politique je suis clair je suis pour celui du peuple avec toutes les imperfections que cela comporte y compris de vouloir confier leur destins à la reconnaissance du ventre, faute d’avoir élevé leur esprit, ce qui conduit à des choix incohérents par rapport aux aspirations qu’il émet.

                 

                Le libéralisme se portera mieux quand il aura extirpé de son sein le rapport de maitre à esclave qui subsiste toujours, et qu’il aura transformé le rapport patron salarié en partenaire économique créateur d’actif, dont l’exemple le plus proche sont les scops.

                 

                Cela ne résoudra pas les inégalités du à la distribution de la rareté, si nous n’arrivons pas à penser une autres valeur de l’existence humaine que celle de prédateur. Comme tu le soulignes pour Smith où comme me la souligné Moonz pour Hayck, ils en tenaient compte en ayant le soucis des derniers.

                 

                Merci d’avoir enrichi l’échange.

                 

                Cordialement.


              • ddacoudre ddacoudre 1er mars 2009 14:06

                re sylvain je viens de lire ton étude.


                tu as fait un bon travail, pour sortir de la quantité de théoriciens les élément les plus probants.

                je n’ai pas retenu Hobbes car il s’appuie sur la nature inné des animaux que nous sommes, alors que dés la naissance celle -ci est socialisé, au travers du christianisme que nous retrouvons dans toutes les théorisations, et c’est bien normal, nous ne pouvons pas être porteur d’une pensée qui ne nous habite pas, si nous étions élevé dans la pensée tibétaine le libéralisme aurait une autre coloration.

                le capitalisme pour moi j’ai eu l’occasion de l’écrire dans des commentaires est un passage de la manufacture à l’industrialisation, et l’outil développé à seulement permis à ceux qui au nom du libéralisme pratiquaient déjà l’exploitation de la main d’œuvre d’amplifier son résultat et ensuite de faire de la production de masse, non un objectif social mais la poursuite de leur objectif égoïste inné et non socialisé.

                d’en ses conditions le libéralisme ne peut imputer ses insuffisances au capitalisme. c’est pour cela qu’il m’arrive de parler du libéralisme « capitalistique », pour que l’on ne pense pas seulement que le capitalisme serait le mal et dédouanerai le libéralisme immaculé conception.

                cordialement.


              • Reinette Reinette 1er mars 2009 14:30

                ALLONS-NOUS RESTER SIMPLES SPECTATEURS DEVANT CETTE FAILLITE DE LA DEMOCRATIE ?

                Pourtant le Collectif contre l’exploitation outrancière (LKP), qui regroupe 47syndicats, partis et associations de Guadeloupe, nous montre la voie à suivre.

                Ici, dans l’hexagone, nous ne sommes pas mieux lotis.


                Et n’attendons pas le signal des grands chefs syndicaux de la Cgt, Cfdt, Fo, etc... qui sont bien installés dans leurs fauteuils moelleux et ne sont là qu’en qualité de " Partenaires sociaux ", espèces de soupapes de sureté pour empêcher l’explosion.

                Ne perdons plus de temps, il y a urgence

                ORGANISONS
                -NOUS par localité, par quartier, par ville, par département, par région... et AGISSONS  ! nous ne sommes pas les esclaves des élus qui se gavent.


                • Reinette Reinette 1er mars 2009 16:25

                  LA PETITE ENTREPRISE DE LA RACAILLE DU NEUF-DEUX NE CONNAIT PAS LA CRISE

                  Favoritisme, tentative d’escroquerie, sous-traitante occulte ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

                  C’est en janvier 2005 que l’enquête préliminaire sur les marchés de construction et de rénovation des collèges du Neuf-Deux a été ouverte. Et ça n’a pas bougé depuis.

                  Pour expliquer un tel retard, le parquet assure que le magistrat compétent avait « d’autres enquêtes à traiter ». Bon, c’est vrai que les enquêtes qui touchent de près ou de loin Notre Petit Caudillo ne sont jamais les plus urgentes. Avec la bénédiction du procureur Courroye, l’enquête devrait finir à la broyeuse ou se conclure par le procès de quelques lampistes. Finalement, on n’est jamais trop prudent, la décision sera prise avec l’aval du conseiller pour la justice à l’Elysée, Patrick Ouart, qui suit « ce dossier signalé ».

                  [Placés sous la responsabilité de sa vice-présidente, Isabelle Balkany, les collèges du Neuf-Deux engloutissent plus de 100 millions d’investissement. Sous ce pactole se cache une mine de fausses factures : par ex. conditions d’achat des ordinateurs destinés aux élèves. Marché de réhabilitation du collège Herni-Matisse d’Issy-les-Moulineaux : le jury présidé par Isabelle Balkany, encore elle, a choisi comme maître d’œuvre une société sans même avoir examiné son offre. Cela concerne une dizaine de collèges du département, dont le collège Louis-Pasteur à Neuilly, le fief du Caudillo : surfacturation de un million d’euros et contrats saucissonnés pour contourner le Code des marchés]

                  En ce qui concerne les marchés de construction des bâtiments scolaires du Neuf-Deux, les enquêteurs ont remarqué qu’un fonctionnaire impliqué dans l’affaire avait effectué de nombreux et inexpliqués voyages au Liban. Pour les achats de matériel informatique destinés aux élèves, les enquêteurs ont découvert que l’argent détourné était transféré dans des banques libanaises avant d’être rapatrié à Paris en liquide par des passeurs.

                  N.B. : Isabelle Balkany n’a jamais été entendue par la police dans le cadre de cette affaire.
                  Aujourd’hui, elle continue à s’occuper des collèges du Neuf-Deux. En 2008, Devedjian, président du conseil général du Neuf-Deux, a eu le malheur de vouloir faire un petit ménage. Le 20 mars, il veut priver Isabelle Balkany de ses fonctions. Impossible. Sarko lui intime l’ordre de réintégrée sa protégée aux mêmes fonctions. Pour le Caudillo, Isabelle Balkany est intouchable.

                  Bienvenue chez Karcher
                  Grand public

                  Nettoyeur haute pression
                  Accessoires Karcher
                  Injecteur-extracteur
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                  Balai électrique Karcher ...


                  • ddacoudre ddacoudre 1er mars 2009 21:12

                    bonjour renette

                    la révolution çà ne se décrette pas. tu as retenu effectivement tous les manquements que les milliards de décisions peuvent induire, et tu as raison car lorsqu’il deviennent la règle admise, c’est un mauvais signe. j’avais expliqué cela au travers d’un aticle "il faut arréter le suicide égoiste" qui pose les limites de l’individuation des hommes dans une société.

                    cordialement.


                  • Reinette Reinette 2 mars 2009 13:09

                    Je ne parle pas de révolution. Ce qui m’intéresse ce sont des regroupements de citoyens qui réflèchissent à leur condition de vie actuelle et à venir. Ainsi, en se solidarisant, nous pouvons mieux faire face aux aléas de la vie : chômage, faillite, etc..

                    Par exemple, en début d’année, dans notre quartier, nous avons créer un SEL, système d’échange local : nous avons réuni une trentaine de personnes, et en ce moment, nous cherchons un local pour notre café associatif...

                    Un homme qui n’est pas informé est un sujet, un homme informé est un citoyen


                  • Traroth Traroth 3 mars 2009 14:49

                    Le salaire au mérite est défendable, mais son importance est anecdotique. En admettant que quelqu’un travaille normalement, 8 heures par jour grosso-modo, je mets quiconque au défi de travailler même 2 fois plus que lui ! Et quand on parle de gens comme Bernard Arnault ou François Pinault, leurs revenus, c’est plutôt 10000 fois plus qu’un smicard. Est-ce qu’on va affirmer qu’ils travaillent 10000 fois plus qu’un ouvrier à la chaine ? C’est évidemment ridicule !
                    Personnellement, je peux vivre avec l’idée que quelqu’un gagne 2 fois plus que quelqu’un d’autre, mais si on rémunère vraiment au mérite, on aura du mal à aller au-delà de ça !

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