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Accueil du site > Actualités > Economie > Désindustrialisation : les délocalisations et l’Union Européenne du (...)

Désindustrialisation : les délocalisations et l’Union Européenne du Capital, l’exemple de PSA et de l’industrie automobile

L’évolution de la production automobile en France révèle l’accélération de la désindustrialisation du pays.

Dans un article récent, le site web de Challenge s’alarmait de l’évolution des caractéristiques du marché automobile en France qui tend de plus en plus à ressembler à celui d’un « pays pauvre » selon le journaliste Alain-Gabriel Verdevoye. C’est que la part de petits véhicules, produits à l’étranger est maintenant majoritaire. Elle atteint en 2014 54% du marché à +5% en 3 ans, contre 42% pour la moyenne des pays européens les plus développés. Plus que l’effet des politiques de malus-bonus gouvernemental, il faut sans doute voir là un effet de l’austérité salariale. Hypothèse corroborée par l’augmentation de l’age moyen du parc automobile et l’atonie du marché du neuf. Point besoin d’être un grand sorcier de l’économie pour comprendre qu’à force de baisse des salaires réels, qu’avec une explosion du taux de chômage, les travailleurs de France renoncent à changer de voiture ou alors pour des modèles plus économiques. Alors au fond, on pourrait se dire que peu importe au fond que les français se tournent vers de petites voitures, pour l’essentiel de marques françaises, moins polluantes.

Délocalisation de l’industrie automobile et désindustrialisation

Mais là n’est pas la vraie question, la vraie question c’est que ces petites voitures ne sont plus produites en France, et que dans le même temps, les constructeurs français produisent de moins en moins de véhicule de moyenne gamme -en particulier en France – et on quasiment totalement abandonné le secteur du haut de gamme, permettant des marges bien plus rémunératrices. En parallèle, ces secteurs qui restent une part importante de la demande mondiale sont donc désormais la chasse gardée des constructeurs allemands, américains et japonais. En raison des diktats américain, PSA a du abandonner son important marché iranien. Ce qui explique les difficultés financières de PSA.

On assiste en fait en France à une vague massive de délocalisation de la production automobile, un des cœurs essentiel de la capacité industrielle du pays.

En 2005, Peugeot produisait dans son usine de Rennes 259 000 berlines 407. En 2014, il a produit moins de 90 000 berlines 508 dont une bonne partie en Chine…. Et devinez où sont fabriquées les différentes voitures « françaises » ? Twingo en Slovénie comme 60% des Clios. 208 pour partie en Slovaquie, comme la future C3, Les Dacias sont produites en Roumanie et en Turquie. Renault vient d’ailleurs d’inaugurer en grande pompe une nouvelle usine en Algérie sous les applaudissement des ministres du Medef Fabius et Macron. Ce dernier osant déclarer « La France ne doit pas avoir peur de produire à l’étranger car cela crée de l’adhérence avec notre économie. Mais à la condition que nous gardions la propriété intellectuelle. » Ce que l’ex Régie Renault, devenue la multinationale Renault Nissan s’empresse de faire : Entre 2003 et 2012, la part des véhicules de la marque au losange produits hors de France est passée de 46,2 à 80%. Entre 2003 et 2012, les productions automobiles de Renault et PSA en France se sont effondrées de respectivement 58% et 42% passant de respectivement 1,3 millions à 0,47 pour Renault et 1,92 millions à 0,8 pour PSA. Dans le même temps au niveau international, leurs productions sont demeurées stables

 PSA graphique évolution production france mondeproportion de véhicules produit en france renault PSA

Il se vend près de 2 millions de voitures particulières neuves (sans compter les utilitaires légers) chaque années en France. Il faut constater que la France semble devenu un gros importateur de véhicules ; plus que les véhicules achetés c’est cela qui est le symptôme de l’affaiblissement industriel de notre pays.

UE, concurrence libre et non faussée et délocalisations : l’exemple de PSA

Les Echos publie un article très instructif sur la stratégie de PSA qui annonce la production de 1 millions d’autos en France en 2017 et une augmentation également en Espagne et Slovaquie . Cette annonce chiffrée de PSA cache en réalité une politique de réduction des emplois en France.

Après Aulnay, Rennes est en danger !

De fait, le constructeur a annoncé un demi-millions d’heures de chômage partiel dans son emblématique usine de Rennes pour les mois de septembre à novembre 2014. Cette usine parmi les plus importantes en France est d’ores et déjà – après Aulnay – menacée de fermeture.

Car pour tenir le programme de production actuelle de l’usine, il suffirait de 3000 personnes selon Philippe Bonnin (vice président du Conseil Général d’Ille et Vilaine) alors que l’usine de Rennes produisant les routières du groupe (Peugeot 508 et Citroën C5) embauche 4 600 personnes. Ce qui n’est plus que les tiers de l’effectif de 12 000 ouvriers d’il y a dix ans. Sur le bassin d’emplois la fillière ne compte plus que près de 10 000 ouvriers contre 28 000 il y a 10 ans. Sans compter les emplois induits, voila qui explique l’augmentation exponentielle du chômage.

Alors que PSA n’a pas annoncé de remplaçante pour la C5 et que celle de la 508 ne sera pas produite à Rennes, c’est un centre de production industriel supplémentaire qui va disparaître de notre pays. PSA s’est engagé à ne pas fermer de site jusqu’en 2016… soit à peu près la période de fin des modèles produits à Rennes. Voila le seul engagement obtenu par notre gouvernement de droite complexée – à genou devant le Medef – alors que des milliards ont été investis pour venir au secours de l’empire industriel de la famille Peugeot. L’État a accordé des prêts, et a même pris 14% du capital de l’entreprise, avec l’argent des travailleurs de notre pays. La moindre des choses serait d’obtenir des garanties que la production pour le marché français reste en France.

Mais qu’en est il ? regardons dans le détail l’évolution de la production dans les principales usines de la zone UE de PSA (sources des chiffres wikipédia – sites internet des différents sites de production)

Production annuelle de différentes usines européennes du groupe PSA

  2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Trnava 51719 51719 177586 184397 205000 186140 177776 214617 248405
Vigo 422950   547000   384900       406600
Madrid     135500     125300 125300    
Mangualde 53426 57218 64068 65550 37260        
Kolin 69216 193213 203202 216281 232130 212796 180018 140725 115741
Sochaux 412546 330219 325845 287804 270000 360000 373000   278800
Mulhouse 200000               213500
Poissy 175600       175600       230000
Aulnay 300000 299000 300432 248400 218830 195500 135700 135700 0
Rennes 345000           185000 129600 84800
Valenciennes sevelnord 100000       150000        

évolution production des usines PSA en france et en UE

En 2005 (selon les estimations que nous avons pu collecter) le groupe PSA produisait environ 1 430 000 véhicules dans ses usines de France et 610 000 dans le reste de l’UE soit respectivement 70% et 30%. En 2013 807 000 et 891 000 soit : 46% et 54%

La production a diminué en France de plus de 40%, celle dans l’UE hors France a augmentée de plus de 50%.

Si on regarde la production automobile du groupe Peugeot, il faut constater un très net mouvement de délocalisation de la production de la France vers des pays de la zone UE entre 2005 et 2013

De fait, les capacités de production des usines PSA de Rennes et Aulnay ont été (ou sont en train d’être) délocalisées à Vigo (Espagne) et en Slovaquie ou République Tchèque. Il suffit de comparer les chiffres de production

  • Espagne (Vigo (production 2007) = 547 000) + Slovaquie : 655 000 voitures + la production transférée à Poissy (environ 100 000 véhicules/ an étaient prévus),
  • capacité Rennes + Aulnay = 360 000 + 400 000 =760 000 véh/an

Il est vrai que l’UE permet de mettre directement en concurrence les travailleurs des différents pays européens. C’est même sont principal objet et ce depuis le Traité de Rome ! L’UE, l’€uro sont des machines de la guerre de classe que conduit l’oligarchie capitaliste contre les travailleurs, contre leurs salaires.

Si on veut conserver nos usines, défendre nos salaires, protéger nos conquêtes sociales, il faut sortir de l’UE et de l’Euro par la voie progressiste, celle du progrès social, de la démocratie et de la solidarité internationaliste des travailleurs. Alors que la réalité c’est que la désindustrialisation, du chômage de masse sont aujourd’hui effrayant, comment certains à gauche espèrent encore être entendus avec leurs discours totalement mensonger de l’UE sociale, de l’euro qui protège. Logiquement, la classe ouvrière, instruite de 30 ans d’expérience de la casse sociale produite par l’UE du capital, se détourne de ces gens. Il y a urgence à reconstruire une vraie alternative politique de gauche c’est à dire au service des travailleurs.

ANI la machine à supprimer les emplois et casser les salaires

L’offensive de PSA contre les emplois menée depuis un an, s’appuie sur L’ANI signé par la CFDT syndicat jaune du MEDEF et du gouvernement. Cet accord transformé en loi par la volonté du gouvernement Ayrault a élevé le dogme de la compétitivité (comprendre réduction des salaires) au rang de priorité nationale. Il se double dans le même temps d’un chantage à la délocalisation avec la mise en concurrence avec les autres travailleurs des pays de l’UE : accepter de réduire leur salaire et garder son emploi pendant quelques mois de plus, ou refuser et voir son usine partir en Espagne, en Slovaquie ou demain en Ukraine… C’est celà l’UE du capital. D’un coté la libre circulation des biens, des capitaux et des travailleurs, de l’autre des directives pour obliger à détruire les protections collectives des travailleurs (droits du travail, salaires etc…).

Comme en témoigne le chantage à l’emploi sur la conservation de l’usine Sevelnord (Valenciennes) suite à la fin de l’accord avec Fiat :

 » L’attribution de cette nouvelle fabrication à Sevelnord plutôt qu’à l’usine de Vigo, a priori moins chère, dépendait encore d’un accord de compétitivité entre la Direction du site et les syndicats, dont la Direction du Groupe faisait une condition sine qua non. Le 26 juillet 2012, trois des quatre organisations syndicales représentatives signaient l’accord de compétitivité négocié avec la Direction16. » source wikipedia

Aujourd’hui on constate les résultats de cet accord ANI en terme de casse de l’emploi et de recul social .

Également, la mise en œuvre du CNS (nouveau contrat de solidarité) horrible chantage à l’emploi, a eut pour conséquences chez PSA entre 2002 et 2014 la suppression de 31 700 emplois salariés. Plus de 24 000 emplois CDI/CDD ont été détruit en 12 ans au rythme de 2 000 par an. C’est la catégorie ouvrier qui a été le plus touché avec 18 000 suppressions, le TAM (technicien Avancé de Maintenance) 5 000 suppressions et plus de 2000 suppressions d’emplois de cadre… Des chiffres qui font froid dans le dos. Qui démontre que plus on applique la politique réclamé par les « syndicats » de la classe capitaliste, plus le chômage augmente.

La CGT PSA dénonce la mise en application du Nouveau Contrat de Solidarité qui est catastrophique dans le domaine des salaires qui a pour conséquences la baisse du pouvoir d’achat des ménages. Elle dénonce également le chômage partiel qui touche toutes les usines Française et affirme que c’est principalement du chômage fiscal qui permet de réduire les stocks, de gonfler son bilan financier et surtout en réduisant ses stocks de payer moins d’impôts car le niveau des stocks servent de base d’imposition.

Dans le même temps, l’augmentation du taux de chômage se traduit par une augmentation des indemnités à verser aux salariés mais également une perte de rentrée d’argent via les cotisations salariales et patronales pour la Sécu et les retraites. C’est aussi autant d’impôts en moins pour le budget de l’Etat.

L’exemple de PSA n’est pas unique. De nombreuses entreprises française ayant mis en œuvre les accords de « compétitivité » appliquent la même politique de rentabilité au détriment de l’emploi. Les milliards d’aides publiques versés aux entreprises du CAC 40 essentiellement ont aggravé la dette et le déficit de l’Etat et le plus grave, ils n’ont pas freiné l’explosion du chômage. Bien au contraire. Dans ce supermarché à l’aide publique, PSA y trouve de quoi se goinfrer : 140 millions au titre du CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi) et 125 millions au titre du CIR (Crédit d’impôt recherche). Et son ex-PDG de se servir une mirobolante retraite chapeau. Tant qu’à faire, c’est le père noël du MEDEF Hollande qui régale, au frais des « sans dents » ! (lire La guerre aux salaires et les cadeaux au MEDEF en chiffres – Valls poursuit l’offensive ! )

Pendant ce temps, Pierre Gattaz (chef des patrons – MEDEF) propose à Manuel Valls qui a été ovationné à l’université du MEDEF de démolir les 35 heures, de supprimer deux jours fériés sur 11 en expliquant sans vergogne que cela créerait 1 millions d’emploi. Bientôt, ils demanderont – toujours au nom de la compétitivité de supprimer le CDI… Ben, tiens, ils le demande déjà, réclamant l’assouplissement des contrats de travail. Avec pour objectif le contrat ZERO heures qui permet déjà d’esclavagiser les travailleurs en Grande Bretagne ?

Responsable de l’augmentation du chômage (500 000 nouveaux chômeurs depuis deux ans et demi), le patronat poursuit sa politique de casse en prétextant que ce sont les droits des travailleurs qui entrave la création d’emploi en France.

Il y a urgence : tous ensemble lançons la contre offensive

Face a cette situation, il y a urgence de passer à la contre-attaque. C’est pourquoi le PRCF appelle les organisations progressistes indépendantes du PS à organiser rapidement une grande manifestation d’opposition populaire à la politique de VALLS-MEDEF et de L’UE., pour l’emploi, les salaires, le logement, les services publics, la protection sociale. Il propose de construire un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire (FRAPP) centré sur la classe ouvrière et ouvert aux couches moyennes. Le but étant de sortir la France de l’euro, de l’UE, et de l’OTAN, pour aller vers la rupture révolutionnaire avec le capitalisme.

Commission lutte du PRCF

Cet article a été initialement publié sur le site web du PRCF

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21 réactions à cet article    


  • mmbbb 22 novembre 2014 13:27

    tres gentil article mais les ecolos nous emmerdent et l’etat francais taxe les automobilistes comme jamais de surcroit comme en ville la voiture a toute les chances de se faire abimer puisque les gens ne se respectent plus ou casser par des jeunes en mal d’expression corporel, donc je veux limiter mon budget bagnole et la prochaine sera une Decia Cela fera travailler les marocains et on ne me traitera pas de raciste J’ai une collegue qui par ailleurs a acheter une clio dont les joins mal places laissaient passer l’eau le revendeur s’est foutu de sa gueule alors etre patriote d’accord ok mais bon il a ses limites


    • taktak 22 novembre 2014 21:55

      euh là n’est pas la question...
      On essaye effectivement de faire comme si cela était de la responsabilité du consommateur.
      C’est faux.


    • titi titi 23 novembre 2014 00:12

      « On essaye effectivement de faire comme si cela était de la responsabilité du consommateur.
      C’est faux. »

      Au contraire. Le consommateur a aussi sa part de responsabilité.

      Au Maghreb la classe moyenne émergente qui s’équipe en voiture s’achète des Dacia.
      En France, la classe moyenne s’achète également des Dacia.

      Sauf que les revenus de la classe moyenne française sont de 3, 4, 5 fois plus élevés que ceux de la classe moyenne du Maghreb.

      Les Français, même pauvres, sont riches dans le monde globalisé. Mais ils consomment comme des habitants de pays en voie de développement.
      Les Français, s’ils le pouvaient, ils mangeraient leur merde.

      Tant mieux pour eux : ils seront bientôt dedans jusqu’au cou.


    • Onecinikiou 22 novembre 2014 18:59

      « Si on veut conserver nos usines, défendre nos salaires, protéger nos conquêtes sociales, il faut sortir de l’UE et de l’Euro par la voie progressiste, celle du progrès social, de la démocratie et de la solidarité internationaliste des travailleurs. »


      La contradiction de nos bonnes consciences gauchistes est ici à son comble : soit vous défendez les intérêts des travailleurs français, ce qui vous conduira inexorablement à vouloir que nos politiques prennent des mesures protectionnistes en réinstaurant urgemment des barrières douanières aux frontières, soit vous êtes contre et en ce cas vous faites le jeu et servez les intérêts des capitalistes que vous prétendez combattre dans le discours. 

      Mais vous ne pouvez pas invoquer et vous prévaloir d’une hypothétique « solidarité internationaliste » pour justifier de cette défense des prérogatives des travailleurs français, dans la mesure où ces mesures protectionnistes s’opposent nécessairement aux intérêts des travailleurs étrangers qui profitent incontestablement des délocalisations (et déjà parce qu’ils trouvent du travail et en vivent) opérées en France par le Capital dans un but d’optimisation de ses profits et rendements. 

      Vous en sortirez pas de cette contradiction. Ou alors au prix de prendre votre carte au Front National, ce qui suppose déjà de cesser de l’insulter et de reconnaitre la justesse de ses analyses. 

      Comme cela ne sera pas fait par reflexe de conditionnement inculqués par vos maîtres, vous resterez les éternels idiots utiles du Capitalisme mondialisé, celui-là même que vous dénoncez faussement aujourd’hui. Cqfd.

      • taktak 22 novembre 2014 22:00

        "ces mesures protectionnistes s’opposent nécessairement aux intérêts des travailleurs étrangers qui profitent incontestablement des délocalisations"

        C’est faux. Si PSA ou Renault vont en slovaquie ou en Roumanie, ce n’est pas pour produire des voitures et les y vendre, c’est pour exploiter les travailleurs avec des salaires de misères des conditions de travail affreuse que les syndicalistes français ont réussi à faire disparaitre et faire un profit maximal.
        Les délocalisations ne profite à aucun travailleurs : la différence de salaire elle va intégralement dans la poche des capitalistes.
        C’est pourquoi défendre le droit des travailleurs de France (quelque soit leurs nationalités), leurs salaires et le produire en France c’est aussi défendre les droits et le salaire de tous les travailleurs.


      • taktak 22 novembre 2014 22:05

        Quant au FHaine, il défend avec constance (c’est bien un des rares domaine où il en a avec sa xénophobie) les patrons et tapent sur les travailleurs et leurs syndicats. Réclamant à grand cris l’emploi de force pour briser les grèves de ces travailleurs défendant leur gagne pains (par exemple leurs retraites).
        Le FN est capitaliste. C’est le troisième pilier politique du système capitaliste. le FHaine est un chaud partisan de la mondialisation capitaliste, un vrai chien de garde du système, une vraie matraque contre les travailleurs.


      • Onecinikiou 23 novembre 2014 01:00

        et blablabla...


        Vous n’en avez pas marre de votre sempiternel disque rouillé ? On dirait un viatique, une argumentation obligatoire. 

        Si le Front servait autant la soupe au Capital que vous ne le soutenez, on ne comprendrait pas pourquoi ce dernier, qui possède l’ensemble des médias de masse, ne le pousse pas immédiatement aux responsabilités, face à une alternance du pouvoir moribonde et discréditée ?

        Tout cela n’a pas de sens. 

        De plus, et comme à l’accoutumée, vous ne semblez rien comprendre à la mondialisation économique, à ses rapports de forces intrinsèques. Vous négligez ses vecteurs, trop occupé à ressasser vos succédanés qui ont déjà fait leur preuve, si j’ose dire, soit les monticules de cadavres qui jonchent vos expériences communistes. 

        Vous niez la macro-économie et ses ressorts profonds, dont l’immigration est l’un des fondamentaux. Ce faisant, vous vous révélez l’allié objectif du Capital. 

      • Onecinikiou 23 novembre 2014 01:09

        Quant à dire que les délocalisations ne profiteraient à aucun travailleurs, c’est une affirmation gratuite qui ne correspond bien entendu à aucune réalité, mais plutôt à un déni : il est évident que les travailleurs des pays du tiers monde, en Chine, ou même en Europe de l’Est, les acceuillent très favorablement et ce pour deux raisons essentielles : 


        1/ cela leur donne un travail qui sans lequel il ne pourrait pas vivre décemment ou alors à des conditions bien plus précaires et difficiles, 

        2/ les salaires sont très quasi systématiquement supérieurs à la moyenne nationale des pays considérés, ce qui, et même si une part substancielle des gains de productivité et de profitabilité atterrie effectivement dans l’escarcelle des actionnaires, ruine votre argumentaire misérabiliste.

        Il va falloir choisir camarade : ou bien défendre les intérêts des travailleurs français, ou bien celui des etrangers. Il n’y a pas d’alternative. 

        Alors camarade, à quand la carte du Front ?

      • taktak 23 novembre 2014 15:08

        Il est marrant le ramasse miette prosélyte de la narine.

        1°) "Si le Front servait autant la soupe au Capital que vous ne le soutenez, on ne comprendrait pas pourquoi ce dernier, qui possède l’ensemble des médias de masse, ne le pousse pas immédiatement« 
        Ben justement, la PME de la Narine de son Poapoa elle est invité en permanence sur tout les plateau TV, à tous les micros. Avec en plus une injonction permanente à nos concitoyen » si vous êtes pas content votez FHaine"/ Il pleut, cela va profiter au FHaine, il fait beau cela va profiter.... etc etc. bref, la promotion est à plein tube. C’est comme cela que le parti de la haine n’a pas besoin de coller des affiches, de distribuer des tracts (entre les élections, qui les voit ?) : non il est tout les soir à vingt heure l’invité de toutes les familles dans leurs télévision sur BFN tv, il covoiture avec vous sur Radio Marine Capital

        2°) Onecinikiou : merci de me dire où le FHaine a prévu d’augmenter les salaires de remettre en cause le système pour que ce soit les travailleurs (ceux qui produisent) et non les patrons, les marchés financiers (les paraistes) qui aient 100% du pouvoir ? nul part. Le programme économique du FHaine c’est un copié collé des criailleries des patrons : baisse des charges, casse des services publics, subvention aux bas salaires....

        3°) c’est assez drôle de voir ici un groupie du FHaine venir ressortir son disque raillé : on lui dit que quand les patrons délocalise ils se mettent 99% des gains de productivité dans la poches. Lui il trouve cela normal. Bénéfique pour les travailleurs des pays qui recoivent ces négriers. En bon militant FHaine sont rève c’est de faire trimer les ouvriers pour les salaires actuels de la Roumanie... qui sont déjà dans certains secteurs descendu en dessous des salaires versés en Chine... A 180€ le salaire mensuel... y a pas à dire, selon Onecinikiou ils profitent !


      • Onecinikiou 23 novembre 2014 19:08

        taktak vous avez quel âge ? Vous n’êtes pas encore sorti de l’adolescence ? 


      • Onecinikiou 23 novembre 2014 19:18

        Quant aux temps d’exposition médiatique, au lieu de vous satisfaire de votre propagande des massacreurs staliniens dont l’objectivité d’analyse est à peu près égale à zéro, je vous renvoie à ces liens du CSA concernant la dernière campagne électorale qui a vu le Front National arriver en tête des suffrages électoraux, détenir la majorité relative, et devenir par conséquent le premier parti de France :



        Vous y constaterez que le Front National a, au total, et bien qu’ayant obtenu 25% des voix, profité d’une exposition médiatique 2X inférieure en moyenne aux deux partis institutionnels que sont l’UMP et le PS, ces derniers réalisant un score respectif de 20 et 14%.

        Votre mantra selon lequel le Système de domination servirait la soupe aux Front National, largement sous-exposé et sous-représenté dans les médias dominants comparativement à son poids électoral réel, est donc battu en brêche. Ce n’est pas mon avis, ce sont des FAITS.

      • Onecinikiou 23 novembre 2014 20:00

        Temps d’exposition médiatique - tous médias confondus - lors de la dernière campagne électorale (on peut remonter aussi les trente dernières années, les tendances seront sans aucun doute amplifiées) :


        - UMP : 31h39mn
        - PS : 30h49mn
        - FN : 18h40mn
        - FdG (toutes composantes) : 11h58mn

        Ainsi donc, si l’on compare ces données objectives avec les résultats électoraux définitifs :

        http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014/(path)/ER2014/FE.html

        ...on constate que le FdG cher à taktak, a disposé de 64% du temps d’exposition médiatique du Front National, pour 25% de son score électoral final. 

        Dit autrement, le Front National est sous-exposé relativement à son score électoral - et le plus sous exposé de TOUS les partis en lice - quand le Front de Gauche est lui très largement sur-exposé relativement à celui-ci.

        Dit autrement encore une fois : le « révolutionnaire » Front de Gauche est le chouchou des médias dominants !

        CQFD.


      • titi titi 22 novembre 2014 19:13

        Je constate d’après votre tableau que Peugeot produit donc 2 x plus Français que Renault.

        Et pourtant il y a deux ans ont a vu défilé tout ce que le monde politique compte de tocards pour expliquer que si Peugeot était dans la merde c’était du à l’incompétence de la famille Peugeot, alors que dans le même temps, Renault s’en sortait pas mal.

        Bah voilà.

        Peugeot applique les mêmes méthodes que Renault : le low cost, fait dans des pays low cost.


        • mmbbb 22 novembre 2014 19:38

          les allemands ont eu comme d’habitude une meilleure vision Ils ont investis dans le haut de gamme et les marques mercedes audi BMW se vendent tres bien a l’export Peugeot Renault ne sont pas assez constant dans ce creneau et la lignee des voitures dans le haut de gamme francais pose probleme comme la 608 de peugeot qui a du etre corrige et des design comme la nouvelle espace de renault qui a liquider la chaine de production puisque le produit ne correspondait pas a la demande De surcroit un atout des allemands le service apres vente Nous en france nous prenons le client pour un con le plus souvent . il faut pas pleurer apres


        • taktak 22 novembre 2014 22:11

          Non la force de l’industrie auto allemande, c’est de profiter à fond de son « lebensraum » de l’est en assemblant ce qui est produit par une main d’œuvre de l’Est à bas cout, tout en pouvant le vendre au prix fort à des gogos pret à payer le double pour peu que cela soit « allemand »... Surtout, l’industrie allemande profite de l’Euro. Si l’Italie, la France avait une monnaie adapter à leur spécialisation de production industrielle, l’industrie allemande ne pourrait pas inonder le marché européen de ses produits à forte marge.(lisez donc par exemple le blog de J Sapir.... sur l’Italie et l’euro)


        • titi titi 23 novembre 2014 11:50

          « Surtout, l’industrie allemande profite de l’Euro »

          L’Euro a perdu 12% de sa valeur en 6 mois.

          Où sont les emplois ?


        • bourrico6 25 novembre 2014 10:04

          De surcroit un atout des allemands le service apres vente Nous en france nous prenons le client pour un con le plus souvent

          Mouais.... j’en ai eu une Allemande.... il prennent peut être pas le client pour un con (je dis ça pour faire plaisir, ce n’est absolument pas ce que j’ai ressenti), mais par contre, il vont le traire jusqu’au bout, z"avez intérêt d’avoir un compte en banque bien garni.

          Enfin, faut arrêter de rêver, la plupart des pièces des teutonnes viennent d’ailleurs.

          En clair, le rapport qualité prix est mauvais, c’est trop cher pour ce qu’ ce n’est plus.


        • bourrico6 24 novembre 2014 10:27

          Les usines se barrent et après on emmerde les gens qui n’ont plus de travail.
          Ah ils ont bonnes mines les chantres du libéralisme, le tas d’ordures consanguines. dont sont issus les Spartacus & Co.

          Ils veulent nous faire bosser plus longtemps alors qu’il n’y a plus de boulot et qu’ils ne suppriment.

          Et les gens sont d’accord avec ce ramassis de parasites, cette bande d’assistés que sont les grandes entreprises.

          Et le plus gerbant, c’est de voir certains en profiter pour nous vendre la truie du FN... pourquoi les crétins s’imaginent que tout le monde est aussi stupide et naïf qu’eux ?


          • CHENARD Valérie 14 avril 2015 21:45

            une manif encore ?? 30 ans que cela ne sert qu’à faire baisser la pression de la cocotte minute pour que le rouleau compresseur avance... Une manif, oui mais contre les traités européens de 2008 alors qui favorisent les délocalisations et qu’en plus on nous a imposé malgré notre refus par référendum en 2005. Ces traités nous condamnent à détruire notre modèle solidaire issu du CNR.
            Informer les français loyalement sur ces traités autoritaires et sortir de l’UE, OTAN et euro il nous faut par l’article 50 dès 2017. Il y a urgence avant TAFTA, TISA, destruction du droit du travail, des professions de santé, de la justice,.. et pour l’automobile voici un complément sur l’impact réel de l’euro https://www.youtube.com/watch?v=OM8lbvqJEkk&nbsp ;


            • CHENARD Valérie 14 avril 2015 21:48

              Depuis 30 ans on nous promet une autre Europe mais est-ce possible ? facile à démontrer, chiffres à l’appui en 3 minutes 30 https://www.youtube.com/watch?v=5NjLwwMCFGE


              • CHENARD Valérie 14 avril 2015 21:59

                Vous voulez sortir de l’UE qu’avec les français de la gauche progressistes ??? avec des ouvriers qui n’existent plus à cause de ces traités européens justement depuis Maastricht et délocalisations ? et êtes ouverts aux classes moyennes qui fondent comme neige au soleil ? OK, çà fait pas la majorité des français cela ; cela ne peut donc se faire par les urnes votre FRAPP mais par quel moyen alors, les armes ?
                La démocratie c’est unir l’ensemble des français quelque soit leur couleur politique, religion, classe sociale,... pourquoi stigmatiser et exclure la majorité des français qui eux aussi sont attachés à leur modèle social solidaire ?
                Ce mépris de la démocratie est peu patriotique comme votre nom prétend pourtant à le faire entendre.
                Cette posture de classe que vous alimenter ne fait que vous enfermer dans des clivages et exclusions qui nous condamnent tous à voir détruire notre modèle social.
                Heureusement, il y a l’UPR qui prétend n’exclure, lui, personne pour sortir dès 2017 de ce piège de l’UE et de l’OTAN.

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