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Accueil du site > Actualités > Economie > Etats-Unis et libéralisme économique : la fin de l’Histoire (...)

Etats-Unis et libéralisme économique : la fin de l’Histoire ?

Etrange spectacle que celui d’épargnants faisant la queue sur les trottoirs il y a quelques jours afin de retirer leurs avoirs déposés dans une banque californienne, IndyMac, basée à Pasadena ! Etrange année qui vient de s’écouler aux Etats-Unis, depuis l’éclatement il y a tout juste une année de la fameuse crise des subprimes ayant provoqué le cataclysme immobilier que l’on sait à la crise financière du fait de la raréfaction du crédit. Les autorités fédérales américaines, on l’a constaté au fil des mois, ont tout essayé. Elles avaient également établi - en toute confidentialité - une liste des établissements bancaires les plus fragiles et en danger de banqueroute. Pourtant, - et comment ne pas en être troublé ou effrayé ? - IndyMac n’était même pas sur cette liste... Indy Mac n’est pas seulement le pendant américain de Northern Rock : les déboires de cette petite banque californienne sont en quelque sorte le "kiss of death", baiser de la mort, authentique chronique d’une mort que l’on annonce depuis des mois de la stabilité du système financier américain.

Fannie Mae et Freddie Mac : Derrière ces noms qui inspirent confiance et aux intonations presque romantiques se cachent deux des plus importantes institutions financières d’outre Atlantique et, devrait-on dire aujourd’hui...d’outre tombe ! Véritable système sanguin du marché immobilier américain, ces établissements n’ont été sauvés que par la grâce du gouvernement de leur pays alors que des rumeurs faisaient état de faillites de banques de taille moyenne et pendant qu’une des banques US les plus importantes, Lehman Brothers, semblait en danger imminent de ne plus honorer ses dettes. Plus grosse chute boursière en une journée des valeurs bancaires, plus haut historique de l’Euro remontant brièvement au-dessus du niveau fondamentalement psychologique des 1.60 contre dollar, après une succession de mesures sans précédent prises par les autorités américaines visant à stabiliser et à renflouer leur architecture financière, la sérénité tant attendue et espérée n’est - de loin - pas au rendez-vous. De fait, c’est la consternation : les interventions verbales de Bernanke, Président de la Réserve Fédérale, de Paulson, Secrétaire au Trésor, et même du Président Bush ayant pour objectif de rassurer les marchés laissent craindre le pire...ou que le pire est encore à venir. La locomotive sophistiquée semble lancée à toute allure et rien ne semble pouvoir arrêter sa course folle. Quelqu’un est-il encore aux commandes ?

Que la vie était belle pourtant en ce début d’été 2007, avant que le terme barbare de "subprimes" n’envahisse nos conversations et nos articles ! Avant que les banques, lourdement investies dans le parfois incertain et toujours spéculatif marché hypothécaire américain, n’en soient réduites à compter leurs pertes par milliards du fait de la hausse des taux d’intérêts et de la chute du marché immobilier. Une année plus tard, rendons néanmoins hommage aux patrons respectifs de la banque centrale et de la trésorerie américaines pour leurs actions rapides et créatives : lignes de crédit spéciales accordées aux banques en situation délicate, augmentation substantielle du nombre des établissements financiers autorisés à pomper sur les fonds de la banque centrale, réduction d’un total de 3.25 points et en sept fois des taux d’intérêts qui se maintiennent désormais bien en-dessous du niveau de l’inflation, sauvetage in extremis de Bear Stearns, une des plus importantes banques d’investissement du pays et, dernière mesure en date, placement sous perfusion des deux plus importants établissements hypothécaires américains...Et pourtant, l’hémorragie continue !

En attendant que les laborantins - ou secouristes - que sont devenus les responsables financiers US découvrent la mixture appropriée, le diagnostic est cependant facile. La richesse des ménages ayant été réduite de quelques 25% du fait de la baisse combinée des marchés immobiliers et boursiers, il n’est pas étonnant que le crédit, sur lequel reposait la quasi totalité de la prospérité d’antan, se soit considérablement raréfié. De plus, et au fur et à mesure de la chute des bourses, les institutions financières pourvoyeuses de crédit étant dans l’impossibilité de chiffrer de manière précise leurs pertes à venir, elles referment en conséquence l’une après l’autre les vannes du crédit...Dans un tel contexte, le réflexe pavlovien du banquier central consiste à assouplir la politique monétaire afin de juguler la crise du crédit mais c’est compter sans un facteur qui vient boulverser la donne, l’accélération de l’inflation à des niveaux plus vus depuis vingt ans ! La flambée des prix pétroliers et alimentaires qui réduisent substantiellement le pouvoir d’achat limite néanmoins - et de manière considérable - la marge de manoeuvre des banquiers centraux dont la hantise serait de plonger les économies dans une spirale inflationniste en cas de réductions inappropriées des taux d’intérêts...Qui a parlé de choix cornélien ?

La résolution de ces équations ardues est à placer dans le contexte de la mondialisation, autrefois source de richesses, aujourd’hui accusée de tous les maux...En effet, la conjoncture des années 90 et du début des années 2’000 où régnaient crédit facile et inflation basse était exactement l’inverse de celle d’aujourd’hui. A mesure que la Chine et les autres pays émergents bénéficiaient d’une croissance rapide grâce à leurs exportations à destination des pays dits développés, leurs profits étaient réinvestis aux Etats-Unis et en Europe, contribuant au passage à mettre sous pression les taux d’intérêts. L’afflux de main d’oeuvre bon marché et de marchandises à bas prix contribuaient également à faire baisser l’inflation. Les établissements financiers durent se mettre en quête de rentabilités afin de satisfaire une clientèle frustrée par des taux bas et se mirent à investir leurs océans de liquidités dans des projets aussi divers allant des chantiers pharaoniques aux crédits subprimes ! Cependant, ce cercle vertueux se transforma en cercle vicieux dès lors que ces investissements devenaient de plus en plus risqués et que des pays comme la Chine et l’Inde, profitant de leur prospérité nouvelle, faisaient exploser la consommation de matières premières, de produits alimentaires et de pétrole. Dès lors que la croissance américaine -invraisemblablement élevée - commençait à décélérer, le dollar perdit du terrain, contribuant au passage à une flambée généralisée des prix car un dollar faible exerce une pression ascendante sur les prix à l’importation... C.Q.F.D.

Ayant abordé le siècle avec l’illusion selon laquelle une économie basée sur les services et les nouvelles technologies leur offrirait la prospérité tout en favorisant l’essor des pays en voie de développement grâce à la mondialisation, les citoyens américains connaissent un réveil brutal en constatant une croissance sans précédent en vigueur dans ces même pays pendant que leur économie ralentit, voire se contracte. On leur avait vanté les charmes des technologies de l’information et des services, c’est pourtant les booms pétrolier et des matières premières qui surviennent ! Contrairement aux illusions en vigueur durant les années 90 où tout américain était convaincu de pouvoir gagner 15% par an indéfiniment, ils constatent avec amertume qu’un dollar placé sur les bourses à l’orée du siècle n’aurait toujours rien produit aujourd’hui...

La menace immédiate est la décomposition du système financier et il est quasiment certain que le gouvernement des Etats-Unis utilisera encore des centaines de milliards de dollars provenant des deniers publics afin d’éviter une telle descente aux enfers. De fait, les queues aux guichets d’IndyMac n’étaient pas nécessaires car le gouvernement US garantit tous les dépôts jusqu’à 100’000 dollars mais force est de constater que les finances publiques américaines seront très durement affectées par de telles opérations de renflouement qui exerceront à terme de nouvelles pressions à la baisse sur le billet vert. Il est pourtant indéniable, - et tous les intervenants, depuis les responsables politiques aux analystes financiers sont d’accord sur ce point - que l’on s’achemine vers plus d’interventionnisme du gouvernement américain dans l’économie de son pays. Les Etats-Unis, ces chantres du libéralisme économique, le citoyen américain, ce farouche partisan de la dérégulation et du marché-Roi seraient-ils à la croisée des chemins ?

Effectivement, confrontés à la crise immobilière, aux tourmentes des marchés financiers, à la flambée des prix du pétrole, à une accélération du chômage et à une épargne anémique, les autorités politiques et monétaires US semblent de plus en plus remettre en question la théorie du "laissez-faire" ayant prévalu depuis la fin des années 70 et semblent douter que des marchés absolument libres de toute contrainte puissent mener la société vers plus de stabilité, d’efficience et de justice...Lorsque Washington doit secourir deux géants du marché hypothécaire national comme Fannie Mae et Freddie Mac qui représentent à eux deux près de 8 trillions de dollars, soit la moitié du volume des hypothèques du pays, quand la Fed saisit IndyMac, une banque locale aux 32 milliards de dollars d’encours hypothécaires dans ce qui restera dans les mémoires comme la seconde faillite bancaire de l’histoire des Etats-Unis, le point de non retour est atteint et la démonstration est faite que les marchés financiers peuvent parfois se transformer en ogres.

Cette crise est radicalement différente des précédentes tourmentes financières. L’administration Bush qui s’était naguère targuée de résorber la crise de la sécurité sociale en investissant une partie de l’épargne retraite en bourse exhorte maintenant à l’intensification de la réglementation des marchés financiers. Signe révélateur : Une fois l’effet initial de panique passé, les marchés se sont stabilisés, persuadés de l’action salvatrice du gouvernement sur deux entreprises pourtant en mains privées, Fannie Mae et Freddie Mac...

Mettant directement en cause une spéculation sur les prix de l’énergie dont les profits sont inversement proportionnels aux intérêts des consommateurs, le Congrès US a déjà fait passer une série de mesures visant à limiter cette spéculation, à taxer plus lourdement les profits des compagnies pétrolières tout en introduisant des lois visant à encadrer le marché immobilier. En effet, la forte progression de ce marché et sa chute spectaculaire depuis 2007 sont en grande partie imputable à un manque de régulation, particulièrement pour les prêts dits à risques. Alors que les spéculateurs sont tenus en grande partie pour responsables de la flambée des prix du pétrole, c’est les banques avides de bénéfices, les prêteurs-prédateurs et les agences de notation qui sont pointés du doigt dans la déconfiture immobilière. Les dirigeants américains, poussés par leurs citoyens, ne veulent certes pas jeter le bébé avec l’eau du bain mais entendent désormais corriger les excès dus aux marchés.


Epargnants faisant la queue sur les trottoirs il y a quelques jours afin de retirer leurs avoirs déposés à IndyMac



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93 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 22 juillet 2008 10:13

    Merci pour cet article qui est riche d’information mais dont la vision me semble un peu trop gris

    Les prix de matières premières et du pétrole après les JO va baisser car les journalistes du Monde entier vont découvrir la réalité chinoise qui n’a rien à voir avec la prétendue d’un pays en plein "boom"

    Ce pays est avant tout un pays de paysan et ici et là existe bien des régions composées de millions de chinois mais dont le travail n’a rien à voir avec la créativité mais tout simplement d’etre sous-traitant de produits occidentaux existant depuis des lustres.

    Pas de création,pas de développement technologiques RIEN,juste un pays de sous-traitant pas cher !

    A l’image de la bulle internet ,certains journalistes en faisant leur travail démontreront que l’argumentation qui "justifier" la spéculation développée par des "cabinets spécialisées" étaient fausses et n’avaient d’autres but que d’accroitre la spéculation sur les prix des matières premières

    Une fois encore,c’est le même processus que la bulle internet

    Ensuite ,les prix des matères premières vont baisser fortement sur plusieurs mois permettant aux pays développés de retrouver des marges importantes pour relancer la consommation interne de leur économie

    Je reste tres optimiste pour l’Europe et même pour les USA,car une monnaie aussi basse permet à des européens d’acheter aux USA et de dépenser aux USA


    • ASINUS 22 juillet 2008 10:40

      bonjour lerma, j aimerais partager votre optimisme je ne sais quel etage de la societé vous permet
      un horizon aussi radieux , vous excuserez ma trivialité ici en bas " j entend dans la ZUS ou je vis et travaille"
      nous sommes dans la merde , les salaires stagne les prix grimpent l accés a la santé a l education a la securité s éloigne et on nous explique tous les matins qu en bossant plus ça ira mieux demain heu
      demain je serais mort ou a la rue vu qu ici les boites fermes j en ai une devant chez moi les gus avaient fais une croix sur les 35h en 2006 comme gage d effort ben l usine emigre en roumanie cet été , bref que du bonheur !!! je sais si j etais un peu volontaire j aurais pu a 22 ans percevoirs des indemnités de conseiller general et epouser une heritiere a quoi ça tien le bonheur pas vrai ??

      heu au fait prevoyer des murs assez haut quand dans ma ZUS ils vont se reveiller vous verrez des
      " fauves" debouler !!!



    • ASINUS 22 juillet 2008 16:02

      bonjour pretresse


      mais encore ?


    • Vilain petit canard Vilain petit canard 22 juillet 2008 16:10

      T’inquiètes pas, Prêtresse fait dans le minimalisme.


    • Vilain petit canard Vilain petit canard 22 juillet 2008 16:17

      Il serait temps d’arrêter de parler de libéralisme. Cette pseudo-doctrine recouvre une attitude assez désastreuse : la "liberté" de se remplir les poches sans vergogne, en payant le moins de taxes ou cotisations possible, en entraînant éventuellement à la faillite qui croit aux boniments, puis quand ça merde, d’appeler (toujours "librement", évidemment) la collectivité pour éponger les pertes. Il y aura toujours des crétins (ou des sicaires rétribués pour leur appui), pour faire gober ça aux électeurs. Laisons tomber ce terme "libéralisme" et substituons-lui un terme plus adéquant : vampirisme, escroquerie, loi du plus fort, loi du plus menteur, ou pourquoi pas : loi de la jungle.

      Ça va mal finir.


    • Spookimouk 22 juillet 2008 17:06

      Une fois n’est pas coutume je trouve que Lerma ne dit pas que des bêtises sur ce coup là.

      Le prix du pétrole grimpe depuis des mois, poussé par deux raisons :

      - Demande en hausse / Production stagnante (peak oil proche ou déja passé)

      - Spéculation (effet de bulle).

      Une fois la bulle éclatée, comme ca arrive à chaque fois, les prix s’écroulent. Certes, il restera cher (le baril à 40$ faut pas rêver c’est fini), mais ne sera plus poussé que par le différentiel demande/production. Bref, ca devrait baisser un grand coup puis reprendre une montée naturelle sous l’effet du peak oil.

      Concernant la crise, les banques centrales font ce qu’elles font à chaque crise, elles injectent des liquidités. Le soucis est que les investisseurs, au lieu de se servir de ces fonds pour rembourser leurs dettes, les investissent sur d’autres valeurs pour faire du fric et créent ainsi une nouvelle bulle, ce qui génère une nouvelle crise etc...

      Bref système financier mal foutu. Je vous recommande cet article interressant du Temps Suisse :

      http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=236292



    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 juillet 2008 00:43

      @ vilain petit canard.   On arrive seulement à la fin tout a fait prévisible d"un cycle. Conséquence perverse de l’industrialisation.. et de l’abondance qu’on a créée.  Si vous voules tout le roman feuilleton...


      Pierre JC Allard


    • Onegus onegus 23 juillet 2008 01:21

       Système financier mondial  : La rupture à cause de l’impossible mise sous tutelle de Washington

      Selon le LEAP/E2020, la crise systémique est là.

      Extrait de l’alerte de juin :

       

      C’est en effet au cours du semestre à venir que toutes les composantes de la crise (financière, monétaire, économique, stratégique, sociale, politique...) vont converger avec un maximum d’intensité [1]. Sans pour autant revenir en détail sur les différentes séquences déjà anticipées dans les précédents numéros du GEAB, nos chercheurs ont choisi de présenter les évolutions des différentes grandes régions de la planète pour les six mois à venir  ; et, pour ce faire, de développer huit phénomènes majeurs qui vont marquer les six mois à venir de manière décisive et orienter durablement les année 2009 et 2010, à savoir  :

      1. Le Dollar en perdition (1 Euro = 1,75 USD fin 2008)  : Une peur panique de l’effondrement de la devise et de l’économie US ronge la psyché collective américaine

      2. Système financier mondial  : La rupture à cause de l’impossible mise sous tutelle de Washington

      3. Septembre 2008  : Confirmation du processus d’effondrement de l’économie réelle US

      4. Union européenne  : La périphérie sombre dans la récession alors que le noyau de la zone Euro ne fait que ralentir

      5. Asie  : Le double «  coup de bambou  » inflation/effondrement des exports

      6. Amérique latine  : Des difficultés en hausse mais une croissance maintenue pour une grande partie de la région, avec le Mexique et l’Argentine en crise

      7. Monde arabe  : Les régimes pro-occidentaux à la dérive / 60% de risques d’explosion politico-sociale sur l’axe Egypte-Maroc

      8. Iran  : Confirmation de 70% de probabilité d’une attaque d’ici Octobre

      9. Banques/Bulles spéculatives  : La collision des bulles

      Parallèlement, l’équipe de LEAP/E2020 présente dans ce GEAB N°26 cinq conseils stratégiques à destination des banques centrales, gouvernements et institutions de contrôle qu’elle a élaborés ces derniers mois et dont l’objectif est de limiter et canaliser les graves conséquences de la phase d’impact de la crise.

      Et, à destination des investisseurs privés, LEAP/E2020 développe également dans ce GEAB N°26 une série de 10 conseils opérationnels pour éviter de commettre des erreurs fatales dans les six mois à venir.
      http://www.europe2020.org/spip.php?article552&lang=fr

       


    • OmegaDG OmegaDG 23 juillet 2008 09:07

      euh ????

      www.europe2020.org c’est qui eux ?
      un fil mène à un autre site qui lui est payant me gêne un peu.
      De plus le spécialiste supposé en économie, Henri de Courtivron, supposé proff à Paris VIII ? je connais pas ?

      Quelqu’un peut m’en dire plus ? ils sont crédibles ?


    • Eve 23 juillet 2008 12:57

      Auriez-vous des difficultés à "tourner les pages" du siteEurope2020 et à les lire ?

      Je lis Europe2020 depuis début 2007, site découvert par hasard, avant l’élection du P’tit promettant monts et merveilles. Il semble que Bayrou (un parmi d’autres) était plus enclin aux analyses qu’aux promesses électorales (je devrais dire d’entubages) à la harry potter et sa baguette magique devant aller chercher la croissance avec les dents de loup du p’tit manipulateur se rabattant sur les réformettes institutionnelles qui lui permettront d’encore mieux vanter sa marchandise.

      Ce site analayse longuement, mois après mois, depuis septembre 2006, les catastrophes que nos zélites ne voyaient pas, n’entendaient pas, certainement pas Mâme Lagarde -hyper diplômée- toujours à ses fourchettes dépareillées sur la croissance française "excessivement pessimistes" de l’Insee selon elle, il y a à peine trois mois, mais il n’y a plus à force de revoir ses fourchettes, parties de 2-2,5% actuellement "proche" de 1,7%, autant dire le 1,6% de l’Insee ; outre ses déclarations de l’été 2007 : "la crise est derrière nous". Idem les néo-cons euphoriques de l’immobilier et bien d’autres domaines.

      Bref, rendormez-vous, il arrivera bien un moment où la crise sera derrière vous et que vous pourrez vous réjouir en proclamant tout ce que vous voulez dans l’oubli que c’est maintenant que cela se passe comme le p’tit qui vous pompe l’argent du contribuable en posts, pardons spots de scout-toujours "tout va bien mâme la marquise". Après tout ce n’est qu’un mauvais moment à passer... pour mieux faire passer les régressions sociales ou comment mutualiser les pertes et niveler les masses laborieuses par le bas. En fait, il ne se passe que ce qui s’est toujours passé, la fausse Secret Story, que les masses endormies (dont je ne fais heureusement pas partie) s’appliqueront à reproduire n’ayant pris aucune disposition pour amortir le choc.


    • Onegus onegus 23 juillet 2008 15:23

      @ OmegaDG : Tout ce que vous vouliez savoir sur GEAB
      Site d’analyse et de prospective qui semble ne pas s’être beaucoup trompé depuis son lancement en 2006. A vous de juger...


    • OmegaDG OmegaDG 23 juillet 2008 21:25

      désolé, je trouves pas ce site sérieux, l’horoscope je connais mais je crois pas.

      Je vais m’en tenir à Naomi Klein. Elle est crédible, et son expertise est reconnue.

       


    • Onegus onegus 24 juillet 2008 10:44

       Merci pour Naomi Klein, que je connais et apprécie, mais je ne vois pas le rapport.  Si vous n’êtes pas capable de faire la différence entre astrologie et prospective, c’est dommage. Vos remarques me font craindre que vous ne soyez pas en mesure de juger la crédibilité de cette source, donc oubliez-la. 


    • OmegaDG OmegaDG 24 juillet 2008 23:20

      Pour apprécier il faut des chiffres et des sources, surtout en économie et finance.
      Pour y avoir accès il faut allonger 200 balles. Pas question. En première page ont fait déjà l’apologie de ceux qui ont revouvellé l’abonnement chez eux., ça regade bien mal dans notre milieu.

      Une Enquête sur la réelle compétance de Henri de Courtivron serait-elle en cours ?.
      Professeur à Paris VIII ? Travaillant dans quel établissement banquaire ? à quel poste ?
      On verra. 

      Le monde semble près d’une crise financière, ATTENTION
      wow quelle nouvelle, sauf que ceux et celles qui lisent les journaux économiques le savent depuis belles lurettes. Ce qui m’étonne lorque qu’un nouveau mot devient populaire, certains s’énervent comme si c’était un phénomène secret et nouveau. ’’Subprime’’, ’’nake short selling’’, suffit d’allonger deux ou trois noms de banques américaines ’’Merrill Lynch, Morgan Stanley et Lehman Brothers’’ et les référençer à certains sites de critiques économiques amerlos pour que tous se croient investis et initiés à la haute finance.

      De plus traduire et réaranger des textes des Business Week, Wall Street Journal, Financal Post et autres, en regard des reportages sur les prévisions à venir, vérifier sur internet les sites de la Fed, FDIC, SEC ’’name it’’, tout le monde peut faire ça. Sans être économiste.

      Critiquer et s’informer sur les sources me parait important. De là, ma comparaison avec l’horoscope, sans vouloir offençer ou vulgariser Europe2020. Moi aussi j’ai des secrets à 200 balles chaque à te proposer.
      Moi-même financier pour une cie d’assurance internationale (britanique) pendant plus de 25 ans, j’ai parfois peine à comprendre certaines choses. Si c’était si simple, ça se saurait, tout le monde saurait.

      Un peu d’humilité ne fait jamais de tord à la vérité. Cordialement.


    • Alpo47 Alpo47 22 juillet 2008 10:34

      Et c’est là que l’on s’aperçoit de la perversité du système capitaliste, qui consiste, in fine, à "Privatiser les bénéfices et mutualiser les pertes". Quelle immense hypocrisie !
      Et quel signal envoyé à tous les intervenants du marché, "Jouez, spéculez, enrichissez vous...si le marché se retourne,  ce sont les contribuables qui l’assumeront".

      Je pense aussi que l’Amérique est au bout du chemin, qu’une "méga-crise" est devant elle (nous). Chomage, récession, effondrement du pouvoir d’achat, faillites des fond de retraite, d’entreprises inadaptées (GM), américains à la rue en situation très difficile ... sont à venir.
      Comme effet secondaire "positif",  la consommation,  en énergie notamment ,  va s’éffondrer, provoquant une baisse des cours mondiaux. Ceci à court  terme.
      Ceci ne sera, bien entendu, pas sans incidences sur l’europe, même si notre marché intérieur et la baisse du prix des matières premières, devrait (?) nous permettre de faire un peu mieux que les Américains.

      Hélas, la crise actuelle n’en est qu’à ses prémices et les années à venir devraient être très difficiles.


      • el bourrico 22 juillet 2008 10:50

        Boarf, ce type de confiance aveugle et béate de tout ceux qui raillent les gens qui mettent en garde, c’est le type atteint d’un cancer du poumon mais qui continue à fumer en se disant qu’il a confiance et qu’on trouvera une solution, forcement...
        On sait comment ça fini. C’est long, douloureux, et on ne trouve pas obligatoirement une solution.


        • Cug Cug 22 juillet 2008 10:57

          @l’auteur.
          N’est t’il pas temps de mettre fin à l’hégémonie du dollar ?
          Et de retirer aux banques privées le pouvoir de la création monétaire.


          • Jimd Jimd 22 juillet 2008 11:05

            retirer aux banques privees le pouvoir de creation monetaire=retirer aux banques privees la fonction de pret.
            ce qui veut dire plus de banques privees.

            Bon, pourquoi pas... mais que fait on d’autre, je veux dire quelle alternative concrete ?
            Centralisation de la creation manetaire. ok. donc centralisation des prets aux particuliers et aux entreprises.
            Bione... mais en quoi peut on garantir que cela marcherait mieux ?


          • Jimd Jimd 22 juillet 2008 11:07

            plutot interessant.

            mais le titre amene une confusion.

            liberalisme financier serait plus juste.

            je ne pense pas que cela soit la fin. non. on retrouve toujour ces reactions pendant les crises.
            (c’etait un peu le cas pour l’explosion des dot coms, ou dans les annees 80 a l’epoque des junk bonds)


          • Cug Cug 22 juillet 2008 11:32

            Ce ne serait pas la fin des banques privés ...
            Elle pourront toujours faire des crédits sauf que c’est à la banque de France qu’elles emprunteront l’argent pour ensuite le redistribuer. C’est l’état qui encaissera les intérèts de base et non les banques privées.
            Au final les banques retrouveront leur véritable fonction, garder et faire circuler l’argent et l’état, donc tout le monde y gagnera.


          • Jimd Jimd 22 juillet 2008 11:51

            je en comprends pas ?
            dans ce cas supprimons les banques privees pourquoi les garder ?

            quelle est la fonction d’une banque selon vous ?


            (autres choses : les banques ne gagnent pas leu8r argent sur les interets des bases, mais sur la difference entre le taux d’emprunt et de pret (marge).)


          • Dominique Larchey-Wendling 22 juillet 2008 12:05

            Les USA pourraient déjà rétablir le Glass-Steagall Act qui distingue et rend incompatibles les fonctions de banque de dépot et banque d’investissement, loi instaurée dans la foulée de la crise de 1929 dont les financiers néolibéraux ont eu la peau en 1999, prétendant que la nouvelle finance avait aboli toutes les contraintes, flottait dans les airs ... et qu’il fallait se débarasser de ce "vestige des années 30".

            Après son abolition, ça a été l’orgie à toutes des dérives qui ont conduit à la crise financière actuelle.


          • bobbygre bobbygre 22 juillet 2008 16:35

            La fonction d’une banque n’est en tout cas certes pas d’imprimer de la monnaie.
            Retirons les banques centrales des mains d’obscurs et opaques investisseurs privés pour les remettre dans les mains de dirigeants politiques désignés démocratiquement.
            Ca ne veut absoluemnt pas dire que la politique économique sera meilleure mais :
            1. elle sera débattue publiquement
            2. les citoyens seront certains que la création de monnaie n’est pas utilisé pour d’autre but que le profit du pays.

            Il est quand même aberrant que l’Etat doive payer des interets sur de la monnaie crée ex-nihilo. Il s’agit d’un pouvoir régalien qui a été confisqué au peuple il y a des lustres et qui rend ce dernier entiérement manipulable par n’importe quel groupe ou "club" économique particuliérement puissant ou influent.
            Je n’affirme pas péremptoirement que tout le système économique est truqué mais j’affirme qu’il pourrait trés bien l’être et que rien que cette possibilité ne devrait pas être toléré.
            RENATIONALISONS les BANQUES CENTRALES !!!!


          • zoupic 22 juillet 2008 17:05

            Les banques gagnent leur argent grossomodo sur la différence entre le taux d’épargne et le taux de crédit. Sauf qu’elle peut créer 10 fois plus de crédit que ce qu’elle rémunère d’épargne (10% taux de basile).

            C’est ça qui est injuste et abusé, qui n’est pas simplement un rôle d’intermédiaire, ils ont un levier qui est un des pouvoirs régalien de l’état.

            En plus de ça, elle facture les options, le service de la carte bleue, des bonus quand tu es à l’étranger. En plus de plus de ça, elle rémunère pas les intérêts sur ton compte courant, la plus belle arnaque, et pour les comptes il faut que ça reste par quinzaine, comme si ton argent était mis dans une caisse, et que si il restait pas 15 jours il allait pas faire des petits. Alors que ce sont juste des digites sur des écrans, et que le rapport des stocks / réserves et de 10%, et bien sûr très peu de tout ça en billet et pièces.... ...

            La banque est un service pour utiliser ton argent, ce n’est pas à elle de créer la monnaie.

            La masse monétaire (M1, M2, M3) doit être controlée par l’Etat, et augmenter de façon proportionnelle à la création de valeur ajoutée nationale.

            D’autres propositions existent à ce sujet : AJH : societalisme.org, crédit social de michael douglas. A méditer. Pour en sortir, il faut changer la constitution européenne vu que c’est dedans, mais c’est aussi dans la consitution française depuis 71, merci Giscard et Pompidou.


          • JPL 22 juillet 2008 21:53

            à Jimd

            Retirer aux banques privées la création monétaire = encadrer strictement leurs opérations et les évaluations prises en compte dans les ratios
            Cela n’a rien à voir avec retirer leur rôle de prêteurs

            Par ailleurs il est pour le moins optimiste de comparer la crise qui commence à celle de la bulle dotcom :
            elle prend sa source directement dans les mécanismes de base du système financier actuel, c’est donc une crise systémique, et porte sur des sommes sans comparaison.
            Au-delà de l’auteur de ce papier sur agoravox il y a plus d’un spécialiste aux Etats-Unis qui considère que c’est une crise dont les effets vont durer des années. Votre optimisme n’est guère partagé....


          • Jimd Jimd 23 juillet 2008 14:48

            merci pour les commentaires
            je vois que je defends une position que vous ne partagez pas...

            je crois aussi qu’il y a en plus quelques confusions que je releverais donc :

            non l’etat de paye pas de l’interet sur la monnaie cree ex-nihilo... si vous faites reference a la dette, oui l’etat emprunte et paye un interet sur l’emprunt ! ca me semble evident. notez d’ailleur que l’emprunt est ’modial’, la dette n’est pas financee uniquement par le peuple francais. si vous imaginez que l’etat pourrait sans consequences creer de la monnaie pour couvrir sa dette, je pense que vous sous estimez largement les consequence de ce comportement. mais il nous faudrait plus de temps et de place pour en discuter.

            Nationaliser les banques centrales ne reviens pas a supprimer la creation monetaire par les banque. cela pourrait par contre apporter un certain controle politique sur la masse monetaire.

            Il ets interessant que les commentaires portent sur la masse monetaire.
            en fait le ’probleme’ ou plutot la variable interessante est l’inflation et surtout la ’prevesibilite’ de l’inflation.
            vous focalisez sur la masse monetaire... ce qui est vraiment tres tres monetariste, friedmanien comme vision. les monetaristes disent que la seule choses qui conpte c’est la masse monetaire.
            les Banque centrale ont evoluee depuis ce temps la et travaille avec des ’cibles d’inflation’ .

            donner la creation manetaire a l’etat ne reglera en fait ....rien. les problemes seront exactement les meme :
            a qui faut il preter, a quel taux, combien.....







          • Eloi Eloi 23 juillet 2008 16:07

            @ jimd

            Cela ne pourrait-il pas faire au moins que les intérêts de cette monnaie créée ex-nihilo reviennent au peuple ?
            Après tout, c’est le peuple qui les payent, dans sa consommation quotidienne...

            De plus, on peut imaginer un contrôle plus démocratique des banques centrales :
            elles sont toujours séparées de l’état, mais leur gouverneur est élu démocratiquement sur un programme. Les intérêts de la création monétaire étant ensuite reversés en tant qu’"impôt négatif" et n’ont pas forcément à aller dans les caisses de l’état.

            Ainsi le coût de l’argent, payé par le peuple, retournera chez le peuple
            et on garde le principe de séparation de la politique budgétaire et de la politique monétaire

            Autre avantage : se préoccuper des problèmes monétaires deviendra une obligation pour n’importe quel citoyen. cela fera du bien pour ce domaine opaque mais essentiel


          • xa 24 juillet 2008 15:21

            Eloi, je ne comprends pas votre vision des choses...

            "Cela ne pourrait-il pas faire au moins que les intérêts de cette monnaie créée ex-nihilo reviennent au peuple ?
            Après tout, c’est le peuple qui les payent, dans sa consommation quotidienne... "

            Ce que vous décrivez cette une banque classique appartenant au peuple. Bref un crédit lyonnais non reprivatisé. Mais certainement pas une banque centrale.
            La banque centrale crée la monnaie qu’elle injecte et détruit la monnaie qu’elle reçoit, c’est tout.

            @JPL
            "encadrer strictement leurs opérations et les évaluations prises en compte dans les ratios "
            Ce n’est pas retirer le pouvoir de création monétaire, mais l’encadrer.

            A partir du moment où une banque peut prêter de l’argent qui ne lui appartient pas, elle crée de la monnaie. Si vous voulez dire qu’elle ne doit prêter que de l’argent qui lui appartient en propre ...

            Et bien dans ce cas, les banques ne servent plus à financer l’investissement. Les banques deviennent des investisseurs lambda ne pouvant prêter que ce qu’elles possèdent. Donc la remarque de JIMD sur la raison d’exister des banques est fondée : elles n’auraient plus d’utilité réelle. On pourrait s’en passer (et revenir à la situation d’il y a 2 siècles).

            Pour info, le total des sommes possédées en propre par les banques (ie : leurs capitaux, pas les dépôts des clients) couvrent à peine les besoins de financement du secteur immobilier. Donc dans cette situation, sur 20 ans on finance 1 année d’achat immobilier, ou quelques mois d’investissement des entreprises, ou ... et pendant 20 ans, on ne fait plus rien, puisqu’on a plus de capitaux pour prêter !


            Si vous pensez qu’on peut prêter une partie des dépôts alors les banques .......créent de la monnaie.



          • JPL 26 juillet 2008 12:31

            à xa

            Ce n’est pas parce que les banques peuvent prêter plus qu’elles ne possèdent que cela induit nécessairement de la création de monnaie à tour de bras.

            Dans les conditions créées au début des années 70 la création de monnaie s’apprécie au travers des fameux agrégats monétaires, M1 et surtout M3.

            Si la politique d’encadrement, de régulation, fait que ces agrégats sont 1) bien mesurés (...) et 2) ont une croissance maintenue strictement au niveau de la croissance économique, alors il n’y a pas de création montéaire incontrôlée de la part des banques, au contraire de ce qui a malheureusement été le cas trop souvent depuis les années 80.

            Dit autrement il est en théorie possible que la politique monétaire ait un vrai contrôle sur la création de monnaie, au lieu que ceci ne relève que de l’activité bancaire.

            Dire cela ne signifie pas que l’on supprime les banques.


          • xa 28 juillet 2008 10:06

            Soyons précis.

            "Ce n’est pas parce que les banques peuvent prêter plus qu’elles ne possèdent que cela induit nécessairement de la création de monnaie à tour de bras. "


            A tour de bras non. Mais le fait de pouvoir prêter plus que ce qu’elles possèdent signifie qu’elles créent de la monnaie.

            J’en déduis que vous plaidez, non pas pour la perte pour les banques du pouvoir de création monétaire, mais pour un renforcement des règles de contrôle de cette création.

            La masse M3 inclut sans les distinguer la monnaie scirpturale créée par les banques privées et par les banques centrales (donc les 300 milliards injectés par la BCE font partie de la M3), la quasi monnaie issue des banques privées (les comptes rémunérés comme les livrets A, CEL, LDD, ... , les sicav monétaires, et plein d’autres choses), et les instruments négociables (opcvm, fcp, obligations, etc...) dont une grande partie vient des entreprises (les opcvm et fcp amènent des titres dans la masse M3, les obligations sont émises par en partie par des entreprises). En gros, la M3, c’est la masse scripturale (M1) + l’épargne.

            Ce qui est amusant, c’est de voir que pour l’Europe, par exemple, la masse M1 (les prêts des banques sont de la monnaie M1) augmente de 270 milliards sur 1 an en 2007, la M3 (qui inclut beaucoup plus de choses dont une partie de titre en bourse et des obligations émises par des entreprises) augmente de 660 milliards.


          • Dominique Larchey-Wendling 22 juillet 2008 11:55

            Il me semble opportun de citer ici J. Stiglitz dans Les Echos d’hier qui attaque maintenant de front la doctrine néolibérale :

            Le fondamentalisme néolibéral est une doctrine politique au service d’intérêts privés, il ne repose pas sur une théorie économique. Il est maintenant évident qu’il ne repose pas non plus sur une expérience historique. Cette leçon est le seul bénéfice à tirer de la menace qui pèse sur l’économie mondiale.


            • Jimd Jimd 22 juillet 2008 13:49

              Meric pour le lien Dominique,
              Il a en partie raison mais son analyse est trop politique et est uniquement critique sans proposition (tout du moins dans cet article !)
              Il ecrit :
              <<les banques américaines ont mal géré les risques, et cela à une échelle colossale, avec des conséquences mondiales, tandis que les dirigeants de ces institutions sont partis avec des milliards de dollars d’indemnité>>
              c’est tres vrai. ils ont mal analyse le risque de la titrisation.

              je suis egalement d’accord que la limite est que le contribuable paye....

              Par contre a plus long terme :
              Cette crise ne signifie pas la fin de la finance. tout comme la ccrise des dot com et l’effondrement magistarla de l’epoque n’a pas ete la fin de l’economie dematerialisee.
              La crise est endogene, ce qui est interessant c’est ce qui viendra ensuite.
              n’etant pas partisan des revolutions souvent pronees sur ce site (mais sans expliquer ce que l’on met a la place) je pense que l’analyse devrait se porter sur les mechanismes de controle futur, notament en terme de comptabilite, de transparence des positions prises par les intervenants sur les marches financiers.

              C’est la transparence qui me parait essentielle.

              ... bon il y en aura toujour pour vouloir tout foutre en l’air. pourquoi pas...







            • Dominique Larchey-Wendling 22 juillet 2008 14:34

              @ Jimd,

              Pour la transparence (faisant appel à la vertu des financiers), je vous invite à lire ce petit essai de Frédéric Lordon : "Et la vertu sauvera le monde".


            • alberto alberto 22 juillet 2008 14:46

              A Ji md,

              Oui, vous avez raison : mettre en place les mécanismes de régulations propres à amortir les
              emballement du système financier.

              Cela est efficace tant que le système fonctionne en régime établi. Mais changez un tant soit peut les mécanismes en place, et les boucles de contrôles...perdent le contrôle !

              Mais je me demande si un système dont le mode d’emploi serait bien rôdé et connu de tous arrangerait réèllement les banquiers : demander plus de transparence à ces gens là, c’est un peu comme demander plus d’honnêteté à un voleur...

              Bien à vous.


            • Jimd Jimd 22 juillet 2008 14:50

              non non. pas question de vertue la dedans. (notez que je ne connais pas ce livre)
              et je ne pense pas non plus qu’il y ai eu fraude massive. je pense qu’il y a eu principalement une extreme erreur d’analyse du risque de la titrisation qui a cause la contagion.

              simplement pendant de nombreuse annee les positions derivees n’etaient pas reportees au bilan.
              les normes comptables ces dernieres annees ont imposees, (assez lentement) que les positions derivee qui ne represntent pas des couvertures de positions reelles soient reportees au bilan et les pertes ou gains en compte de resultats.
              Il reste encore baucoup de travail dans ce domaine ce qui explique le flou sur l’etendu des pertes.
              l’innovation financiere va tres vite. non pas pour tricher ou voler, mais pour obtenir des couts plus bas, des moyemns de couvbertures plus adaptes et plus simples.
              la legislation comptable est forcement en decalage et en retard.






            • Jimd Jimd 22 juillet 2008 14:55

              @alberto
              <<Mais je me demande si un système dont le mode d’emploi serait bien rôdé et connu de tous arrangerait réèllement les banquiers : demander plus de transparence à ces gens là, c’est un peu comme demander plus d’honnêteté à un voleur>>
              oui enfin bon l’image d’epinal parle mais n’apporte pas grand chose au debat.
              a force de generaliser on perd le sens et le fond.

              personne ne veut d’un mode d’emploi bien rode.
              nous par exemple, nous aimons les telephones qui ont plus d’autonomie, nous voullons que nos voitures consomment moins... bref bous sommes preneur d’innovations.
              c’est un peu pareil en finance. il y a des phenomenes d’innovation.
              je ne pense pas que bloquer, figer le systeme soit une solution.
              l’innovation est dans la nature de l’homme.
              ... c’est la qu’est le challenge du contriole et c’est pourquoi devant cette complexite beaucoup generalisent et veullent tout balancer par la fenetre sans se poser la question de l’alternative.





            • alberto alberto 22 juillet 2008 15:17

              Ji md,

              Oui je n’ai rien contre les innovations, sauf que je n’aime pas servir de cobaye, et encore moins payer de mes deniers les entourloupes des "voltigeurs" de la haute finance (surtout quand ils se sont servis au passage)

              Je vous le répète, vous avez raison :"il faut plus de transparence" !

              Mais démontrez-moi qu’une part de secret n’est pas inhérent à la profession de banquier.

              Et donc dans ma conclusion, demander plus de transparence aux banquiers, est antinomique du fonctionnement de la corporation...sauf révolution culturelle !

              Bien à vous.


            • Jimd Jimd 22 juillet 2008 16:53

              merci alberto pour cette discussion.

              vous avez probablement raison... les banquiers et autres rechignent... mais les cabinets d’audit qui y voient une enorme opportunite de faire du chiffre poussent ! smiley


            • JPL 22 juillet 2008 22:08

              à Jimd

              Votre explication qui a l’apparence du bon sens est très superficielle et omet des points essentiels :

              a) ce qui est apparu dans la crise des produits dérivés actuelle et était connu depuis la crise des junks bonds est que l’on peut avoir des titres dont la valeur réelle est très éloignée de celle annoncée, surtout en cas de retournement de tendance. On peut multiplier les demandes de transparence comptable, cela n’empêchera jamais le fait que la démultiplication, l’effet de levier induit par ces techniques (de produits dérivés), effet de levier qui est l’essence même de leur intérêt, a des conséquences très dangereuses dès que le marché cesse d’être à la hausse.

              b) surtout, depuis 10 ans au moins l’habitude a été prise d’attendre des rendements de 15% pour les placements. Dans des économies dont la croissance est de 2 à 4% c’est nécessairement irréaliste sauf à la marge, pour quelques opérations. Et pourtant c’est la recherche effrénée de ces taux de rendement, la croyance que l’on pouvait les obtenir en général, notamment par les produits dérivés et aussi par l’immobilier, qui a dominé les investisseurs (particuliers et banquiers) depuis 10 ans. Tous rêvaient de s’enrichir par des placements à haut rendement et sûrs...

              Le système est intrinsèquement déraisonnable, le gain implique le risque, mais on veut gommer le risque (titrisation...). Quand cela donne l’impression de marcher le système s’emballe.. et à la fin ce sont les petits qui payent l’addition.


            • Jimd Jimd 23 juillet 2008 08:47

              Merci JCL

              Pour votre premier point :

              <<effet de levier qui est l’essence même de leur intérêt, a des conséquences très dangereuses dès que le marché cesse d’être à la hausse.>>

              Je ne suis pas d’accord. D’abord parce que cela n’a rien a voir avec hausse ou baisse du marche, tout depend du sens de la position.

              Ensuite parce que bien sur que ‘l’effet de levier’ est connu tout comme on peut valoriser ces positions. On ne les valorisent pas comme une position spot. Mais encore faut il les connaitre !

              Plutôt d’accord avec votre second point. Il y avait eu un tres bon article dans The Economist la dessus qui pourtant est plutôt ‘liberal’, je n’ai plus la reference mais cela parlait justement de ces taux de rendements dans la finances qui etaient devenu deraisonnables.

              Par contre la titrisation n’est pas un gommage du risque. Si je titrise, j’emprunte en adossant mon emprunt sur des actifs.


            • xa 24 juillet 2008 15:13

              "Si je titrise, j’emprunte en adossant mon emprunt sur des actifs."

              Non, pas nécessairement. Il y a des produits de titrisation qui consistent uniquement à vendre un risque de perte (avec des conditions de perte établies), contre un rendement élevé tant que les conditions de pertes ne sont pas remplies. Dans ce cas, je n’emprunte pas (puisque je ne rembourserai rien), je vends ce risque.



              "Par contre la titrisation n’est pas un gommage du risque."

              Oui. Parfaitement exact. Ce n’est pas un gommage du risque, c’est un déplacement de celui-ci. Le risque est porté par le détenteur des titres, et plus par l’émetteur. Après si le détenteur a acheté ces titres, c’est qu’il savait qu’il prenait des risques élevés, et donc qu’il assumait les éventuelles pertes futures.



            • JPL 26 juillet 2008 12:38

              lorsque j’écrivais "on veut gommer le risque" notamment par la titrisation, je pointais précisément le fait que vendre un risque revient pour celui qui a emprunté (pour faire une opération puis revend le risque après avoir empoché sa marge) à ne plus porter ce risque.
              Le risque existe bien toujours mais c’est un auter qui le porte. Celui qui a vendu le risque l’a bel et bien gommé de son bilan et peut recommencer, avec une crédibilité renforcée.


            • JPL 26 juillet 2008 12:44

              à Jmd

              Vous constestez "effet de levier qui est l’essence même de leur intérêt, a des conséquences très dangereuses dès que le marché cesse d’être à la hausse." en énonçant :

              "Je ne suis pas d’accord. D’abord parce que cela n’a rien a voir avec hausse ou baisse du marche, tout depend du sens de la position.

              Ensuite parce que bien sur que ‘l’effet de levier’ est connu tout comme on peut valoriser ces positions. On ne les valorisent pas comme une position spot. Mais encore faut il les connaitre !"

              Sur le premier point je veux bien nuancer men expression en invoquant une inversion de tendance au lieu de dire "cesse d’ête à la hausse", au sens où dans ce cas l’investisseur est pris à rebours, mais vous pinaillez. En effet, si on considère les crises financières survenues depuis les années 80 on voit bien des marchés partir en spirale à la hausse jusqu’à se crasher quand la réalité économique devient intenable, plutôt que des positions à la baisse prises massivement en défaut au point de provoquer des crises.
              Dans le contexte de la discussion ici le fait que l’on soit dans une situation haussière qui s’interrompt est bel et bien le sujet.

              Par ailleurs, si l’effet de levier est connu il est devenu complètement irréaliste d’écrire que les acteurs peuvent connaître (a fortiori anticiper) les positions d’une manière générale et durable. Compte tenu à la fois des masses colossales échangées chaque jour et de la vitesse des échanges, c’est une vue de l’esprit. Cela tient uniquement et très momentanément quand il y a une tendance bien ancrée et cela s’écroule dès que cette tendance flanche ou a fortiori s’inverse.


            • millesime 22 juillet 2008 12:12

              Les mensonges US sont presque institutionnalisés :

              - mensonge d’Etat devant l’ONU conséquence : le bourbier irakien

              - mensonge relatif à la situation économique et l’immobilier US conséquence : les bank..sters sont ko

              lire mon blog...


              • Zalka Zalka 22 juillet 2008 13:05

                Il se trouve qu’avant 2007, un certain nombre de personnes, de journaux, voir d’économistes dénonçaient un système mal foutu. Je pense notamment à un numéro de Marianne datant de 2006.

                Hors bizarrement, la réponse usuelle dans ce cas était une accusation de pessismisme, de communisme ou autre fadaise.

                Le vrai problème, c’est la courte vue. Trop peu de décideurs pensent sur le long terme.


                • bobbygre bobbygre 23 juillet 2008 07:40

                  Remarque que la réponse est toujours la même...


                • millesime 22 juillet 2008 15:22

                  - de Greenspan :
                  "même si nous ne pouvons écarter la possibilité d’une baisse des prix des logements, cette baisse si elle se produit ne devrait pas avoir d’impact macro-économique important. Le système bancaire national et la financiairisation des hypothèques rend cela impossible.. !"


                  - de Henry Paulson (mars 2007)
                  " l’économie US est en bonne santé et sa transition vers un taux de croissance modéré et durable, est couronnée de succès...toutes les économies sont en croissance, l’inflation est en baisse et les liquidités abondantes.. !"

                  mensonge !
                  la réalité est toute autre ... !




                    • Vilain petit canard Vilain petit canard 22 juillet 2008 16:18

                      Zut et zut, post mal placé, je recommence :

                      Il serait temps d’arrêter de parler de libéralisme. Cette pseudo-doctrine recouvre une attitude assez désastreuse : la "liberté" de se remplir les poches sans vergogne, en payant le moins de taxes ou cotisations possible, en entraînant éventuellement à la faillite qui croit aux boniments, puis quand ça merde, d’appeler (toujours "librement", évidemment) la collectivité pour éponger les pertes. Il y aura toujours des crétins (ou des sicaires rétribués pour leur appui), pour faire gober ça aux électeurs. Laisons tomber ce terme "libéralisme" et substituons-lui un terme plus adéquant : vampirisme, escroquerie, loi du plus fort, loi du plus menteur, ou pourquoi pas : loi de la jungle.

                      Ça va mal finir.



                      • Internaute Internaute 22 juillet 2008 17:30

                        Petite histoire de l’OMC.

                        Etablie officiellement le 1 janvier 1995 par 148 pays le 13 octobre 2004. Créée par les négociations de l’Uruguay Round de septembre 1986 à avril 1994 pour remplacer le G.A.T.T.

                        Premiers ministres français dans cette période. Septembre 1986 à Avril 1994 - Chirac, Rocard, Cresson, Beregovoy, et Balladur. En ce qui concerne notre participation, ce sont ces salopards qui ont mis en place les règles du jeu de l’OMC. Ils ont continué ensuite avec les lois euroéennes. Ceci dit, 95% des élus sont ré-élus. Alors à quoi sert-il de se plaindre ? Commençons par changer l’Assemblée Nationale, ce sera surement plus efficace. On trouve toujours des types comme Moscovisi, Lang , Fabius, Sanginetti ou Copé commé élu. On trouve toujours Martine Aubry comme maire d’une grande ville.

                        Les banquiers ne font que jouer dans les règles du jeu établie par les députés. Il faudra quand-même qu’un jour les gens s’en rendent compte.


                      • sisyphe sisyphe 22 juillet 2008 18:18

                        par Internaute (IP:xxx.x22.8.55) le 22 juillet 2008 à 17H30

                         

                        Les banquiers ne font que jouer dans les règles du jeu établie par les députés. Il faudra quand-même qu’un jour les gens s’en rendent compte.

                        Ah !
                        Internaute nous apprend que ce sont les députés qui ont inventé et mis en place la mondialisation.

                        Et, notamment, les députés français.... smiley
                        Et que la crise financière vient des immigrés ! smiley smiley

                        Je suis sûr que Péripatate va venir le remercier de ses arguments !! smiley smiley smiley

                      • marc berger marc berger 22 juillet 2008 16:29

                        Une économie fondée sur la spéculation ne peu que tot ou tard se péter la margoulette ! Quand en plus ce même pays se paie le luxe de claquer des miliards de $ pour aller faire des pseudos guerre pour que les cartels puissent s’en mettre plein les poches, c’est sur que ca aide pas la population à vivre correctement.

                        On regarde cela de l’autre coté de l’atlantique, mais ne nous leurrons pas, notre ami Sarkozy de Naguy-Bosca est en train de vendre notre patrimoine pour se caller sur le model américain, lequel model nous montre les limites d’une société de consommation basée exclusivement sur l’argent et la possession de biens.


                        • Johan Johan 22 juillet 2008 16:46

                          Bonjour,

                          Va t on réellement vers une régulation efficace ?

                          J’ai souvent entendu de la bouche de mes interlocuteurs que toute régulation est par trop répulsive, et que les capitaux vont voir ailleurs.

                          C’est sans doute vrai. Toujours est il que selon moi une économie a (presque) tout à gagner à se tenir loin des boursicoteurs court termistes.

                          Peut être que les zones les mieux régulées séduiront finalement l’investisseur durable et stable.

                          Mais les hommes politiques assumeront ils enfin leur rôle ? L’expérience de ces dernières années tend à prouver le contraire. alors que les répliques les plus importantes de la crise de 2007 ne s’étaient pas encore faites sentir, les USA ont de nouveau dérégulé en renonçant à certains mécanismes de contrôle.

                          Certes, notre économie va subir un fort ralentissement. Mais ce ralentissement n’affectera pas toutes les classes avec la même intensité. Les plus riches s’enrichissent, quitte à recourir à la redistribution indirecte comme en France (exonérations fiscales, paquet fiscal, niches, défaut de contrôle des fraudes fiscales).

                          N’est ce pas particulièrement sur ce critère que sont jugés nos hommes politiques ?


                          • Internaute Internaute 22 juillet 2008 17:10

                            « Cependant, ce cercle vertueux se transforma en cercle vicieux dès lors que ces investissements devenaient de plus en plus risqués... » Le cercle n’avait rien de vertueux et ce sont ces mêmes banquiers centraux qui ont mis les USA dans la faillite en menant une politique de développement du crédit agressive, faisant croire que l’on pouvait tout avoir pour rien. Il faut savoir que les principaux banquiers et les ministres des finances sont les mêmes personnes. L’actuel président de CityGroup est l’ancien secrétaire au Trésor et l’actuel secrétaire au Trésor est l’ancien PDG de Goldman Sachs http://en.wikipedia.org/wiki/Henry_Paulson. Ils sont cul et chemise et ne travaillent que pour leur enrichissement personnel.
                            Depuis 2006 la masse M3 gonfle de 16% par ans alors que le PIB est à peu prés constant. Les crédits accordés ne vont donc pas dans l’économie réelle mais dans la spéculation sur les produits dérivés.

                            « Une économie ne peut pas être basée sur les services... » heureux de vous l’entendre dire. Les USA succombent à leur politique de délocalisation promue par les multinationales et votée par le congrés. On a le même problème en France avec nos députés félons qui ont voté toutes les lois pour faciliter l’immigration à bas coût des biens et des personnes. Les autochtones (français ou américains) sont laissés à l’abandon et n’ont comme futur que vivre de subventions ou a crédit puis dans un deuxième temps être payés en monnaie de singe qui ne leur permettra plus de vivre.

                            La mondialisation n’a jamais servi à aucun momemt les intérêts du peuple américain ni ceux des peuples européens. Elle est un cadeau fait aux trés grands groupes, aux marchands internationaux et aux multinationales.

                            « De fait, les queues aux guichets d’IndyMac n’étaient pas nécessaires car le gouvernement US garantit tous les dépôts jusqu’à 100.000 dollars.. » Bien sûr que si que la queue est nécessaire. Avant que la garantie soit effective les clients risquent de rester sans un sous pendant quatre ans.


                            • gnarf 22 juillet 2008 17:58

                              J’adore....toujours la meme rengaine.
                              Y’en a pas un seul sur agoravox qui oserait parler des points suivants :


                              - les lois anti-discriminations de l’ETAT qui ont pousse les banques a accorder le plus possible de credits a risques en leur demandant d’ignorer leurs propres regles de securite.

                              - les plans d’occupation des sols des Etats...qui sont la cause premiere de la hausse du prix du metre carre aux USA, et donc de la bulle. Il suffit de se promener aux USA pour constater qu’au Texas, Etat qui a decide de ne pas faire une penurie artificielle de logements par un plan d’occupation des sols idiot, l’immobilier n’a pas grimpe.

                              - De facon plus generale, dans les Etats ayant n’ayant pas encourage une penurie artificielle, il y a eu beaucoup beaucoup moins de prets a risques.

                              Elements qui montrent que contrairement a ce que vous dites, l’Etat a joue un role non-negligeable dans le probleme, tout comme l’Etat Francais dans la hausse de l’immobilier.
                              Le liberalisme a bon dos....d’ailleurs les USA ne sont pas tres liberaux. Mythes, mythes et re-mythes.

                              Les personnes qui ecrivent des articles economiques sur agoravox ont une idee precise en tete, toujours la meme, et piochent deci-dela des arguments pour etayer leur these. Articles extremement partisans, qui occultent volontairement tout ce qui ne va pas dans leur sens. Les crises de ce genre ont des causes complexes et entremelees....sur Agoravox c’est toujours la meme interpretation ideologique.


                              • gnarf 22 juillet 2008 17:59

                                Il y a eu aux USA des economistes qui ont averti que la politique de logement allait amener une crise des credits....et ce avant que la crise n’eclate.
                                Pourquoi n’en parlez-vous pas ? Les liens de la politique avec cette crise ? Le liberalisme a bon dos.


                              • Cites 22 juillet 2008 21:31

                                Avez vous lu la Stratégie du Choc de Naomi Klein ?

                                Je vous le conseille (d’ailleurs pas uniquement à vous mais à tous les lecteurs d’agoravox quel que soi leur penchant politique ) afin de mieux appréhender les relations entre gouvernement US, multinationales et la géopolitique des 50 dernières années.

                                Et si vous avez des doutes, sur ses écrits vous pourrez toujours vérifier l’exactitude des références (pas moins de 30 pages...) toutes disponibles sur le net.

                                Si cette litterature ne vous ouvre pas les yeux, elle vous permettra certainement de vous poser des questions sur le "Conscencus de Washington" et le néolibéralisme à la sauce US qui en découle.



                              • JPL 22 juillet 2008 22:32

                                à gnarf

                                et celui-ci  ? c’est un imbécile qui a des idées très arrêtées et ne sait pas de quoi il parle ?


                              • mat 24 juillet 2008 00:22

                                Tu pourrais ajouter l’article de Stieglitz mais bon laissons tomber, monsieur gnarf, qui profite sans aucun doute du système, enfermé dans son carcan idéologique, fait semblant de ne rien comprendre.
                                C’est toujours la faute des autres dans ce cas : l’Etat (alors qu’en fait, aux Etats unis, l’Etat travaille main dans la main avec les banques d’affaires), des soit disant courtiers fous isolés, etc.

                                À ce titre, lire le livre déjà signalé plus haut :
                                "Et la vertu sauvera le monde" de F. Lordon
                                où ce genre de comportement autistique, vu et re-re-vu à CHAQUE crise depuis 1987 est très bien décrit.

                                Et après ces gens viennent parler de "rengaine"...C’est vraiment l’hopital qui se moque de la charité...


                              • Nathan Nathan 22 juillet 2008 18:56

                                 Mon conseil d’ami : tous vos billets sous le matelas ; la crise ne devrait pas tarder à arriver chez nous ...


                                • Nathan Nathan 22 juillet 2008 20:58

                                  Plus sérieusement il est intéressant de se demander si les Etats-Unis ne vont pas aller vers plus d’interventionnisme de l’état afin de contenir la crise et donc moins de libéralisme ; et à l’inverse si la France ne va pas elle aller vers plus de libéralisme, grâce à la réforme constitutionnelle ...


                                • OmegaDG OmegaDG 22 juillet 2008 22:53

                                  Un vrai conseil Nathan,

                                  suit la voie de Sion, change tout en or, et change de nom pour Silverstone. 


                                • Nathan Nathan 23 juillet 2008 08:27

                                   Yes.

                                   smiley


                                • Tintin Tintin 22 juillet 2008 21:34

                                  L’inconvénient quand on perçoit l’économie par le prisme de la finance, c’est qu’à chaque crise de celle-ci, on s’imagine que le monde va s’écrouler, que l’on va revenir à l’age de pierre. C’est oublier un peu vite qu’avant de tomber, même de très haut, même des plus hauts sommets de la spéculation, il faut au préalable être parvenu à grimper un minimum, s’être élevé au dessus de la misère que connait encore une bonne partie de l’humanité.

                                  C’est la qu’intervient à mon sens l’économie réelle. On ne perd pas ses connaissances, son savoir-faire, ses forces, parce que l’on se casse la figure. On apprend pour éviter de recommencer la même erreur.

                                  Qu’il y ait un rééquilibrage des marchés financiers parce qu’ils n’ont pas su évaluer correctement les risques, qu’il faille intervenir pour limiter les conséquences économiques et sociales de la crise, ne remet pas en cause les fondamentaux de l’économie qui ont permis d’améliorer considérablement les conditions de vie de centaines de millions de personnes en moins d’un siècle. C’est certes moins spectaculaire qu’une crise, mais c’est l’aspect le plus important il me semble.

                                  www.gapminder.org/world/#$majorMode=chart$is ;shi=t ;ly=2003 ;lb=f ;il=t ;fs=11 ;al=30 ;stl=t ;st=t ;nsl=t ;se=t$wst ;tts=C$ts ;sp=6 ;ti=2005$zpv ;v=1$inc_x ;mmid=XCOORDS ;iid=phAwcNAVuyj1jiMAkmq1iMg ;by=ind$inc_y ;mmid=YCOORDS ;iid=phAwcNAVuyj2tPLxKvvnNPA ;by=ind$inc_s ;uniValue=8.21 ;iid=phAwcNAVuyj0XOoBL_n5tAQ ;by=ind$inc_c ;uniValue=255 ;gid=CATID0 ;by=grp$map_x ;scale=log ;dataMin=199 ;dataMax=42642$map_y ;scale=lin ;dataMin=25 ;dataMax=84$map_s ;sma=49 ;smi=2.65$cd ;bd=0$inds=


                                  • JPL 22 juillet 2008 22:20

                                    à Tintin

                                    "qu’il faille intervenir pour limiter les conséquences économiques et sociales de la crise, ne remet pas en cause les fondamentaux de l’économie qui ont permis d’améliorer considérablement les conditions de vie de centaines de millions de personnes en moins d’un siècle."

                                    1) pourquoi l’intervention pour limiter la casse repose t-elle toujours sur une socialisation des pertes, alors que depuis une trentaine d’année on a de plus en plus reporté les risques et les contraintes sur les salaires et favorisé la rentabilité du capital ?
                                    Exemple contemporain : on va dépénaliser le droit des affaires (donc faciliter la vie de certains escrocs en col blanc) mais inversement on va imposer aux chômeurs de prendre les offres proposées / imposées à partir du 1er refus

                                    2) Si vous faisiez un bilan économique mondial et non limité à une frange privilégiée de la population mondiale ? Grâce à des mécanismes protectionnistes de diverses formes les pays riches se sont toujours plus enrichis, détruisant au passage l’agriculture des pays pauvres. Quelques centaines de millions d’européens et d’américains bénéficient d’un bon niveau de vie, qui s’est amélioré entre 1950 et les années 80, c’est plus contestable depuis pour les petits revenus..., certes, mais le nombre de gens qui n’arrivent pas à manger à leur faim tous les jours dans le monde a explosé... Bilan globalement positif pour vous, comme aurait dit un "humouriste" célèbre ?



                                  • Internaute Internaute 23 juillet 2008 08:54

                                    @Tintin,

                                    Ce n’est pas parcequ’ils sont pauvres que nous sommes riches et on n’a pas détruit l’agriculture chez eux. Vous mélangez économie, politique et sociologie.

                                    Les pays sous-développés devraient utiliser l’aide financière qu’on leur accorde pour déveloper une agriculture vivrière. Cette histoire de toujours vouloir exporter quand on n’a pas de surplus et une b^tise sans nom. Rien ne les y oblige.


                                  • sisyphe sisyphe 23 juillet 2008 11:57

                                    Mais bien sûr : rien ne les y a obligé !
                                    Ni le FMI, ni la Banque mondiale, ni le surprotectionnisme et les subventions agricoles des pays occidentaux, pour un soi-disant "marché libre" où les denrées agricoles exportées d’occident, valent moins cher, sur les marchés des pays émergents, que leur propre production !

                                    Pauvre Internaute ; pas une seule de ses interventions qui ne soit une contre-vérité flagrante, un produit d’une pensée formatée et sidérante de désinformation et de bétise !

                                    Si l’envie te prenait un jour (on ne sait jamais) de te renseigner un minimum pour éviter de dire systématiquement des conneries, tu pourras lire les livres de gens qui savent de quoi ils parlent ; notamment, sur ce sujet, ceux de Jean Ziegler, ou de J. Stiglitz...


                                    Bof......


                                  • geko 22 juillet 2008 22:19

                                    Content de vous voir faire la Une d’AV Mr Santi !

                                    Vos articles sont malheureusement peu lu et sont pourtant une mine de réflexion pour une bonne compréhension du monde qui nous entoure fusse t-il fait de flux financiers virtuels et répondant à des régles complexes.

                                    Une question (plusieurs même) me taraude cependant à la vue de votre CV : Pourquoi rédigez vous ces articles sur AV ?

                                    Je m’explique : Vous avez un brillant parcours professionnel qui vous a amené au forum de Davos dont vous êtes un membre actif. Davos est réputé pour réunir les décideurs les plus importants de ce monde et représente (enfin pour moi) le symbole du "libéralisme" frénétique que vous dénoncez dans vos articles.
                                    Je veux bien croire en une vocation professorale qui s’exprime ici.....mais le doute persiste ! Parcequ’en vous lisant j’ai souvent des montées de révolte, je me dis que vous êtes quand même mieux placé que moi pour proposer des solutions aux problèmes que vous dénoncez !

                                    Cordialement
                                    Un gecko


                                    • Michel Santi Michel Santi 23 juillet 2008 08:50

                                      Merci GEKO. J’aime pouvoir m’exprimer en toute liberté à cette tribune que m’offre AV car à Davos il convient de rester "politiquement correct " ...


                                    • pyralene 22 juillet 2008 22:35

                                      Le capitalisme(sous toutes ses formes) n’a aucun avenir,ce n’est qu’une dictature larvée basée sur le mensonge et la manipulation,j’en dirai de même pour le communisme,aujourd’hui c’est la finance qui dicte sa volonté et c’est la pire situation de tous les temps.....le mercantylisme disparaitra quand les consciences se réveilleront....


                                      • OmegaDG OmegaDG 22 juillet 2008 23:02

                                        désolé pyralene,

                                        la finance a toujours tout contrôlé, des vieux banquiers qui prêtaient au rois pour faire la guerre, au nouveaux en cravate, elle change seulement de visage, pas souvent de nom. 

                                        Saurons nous lui couper la tête définitivement est la question.

                                        Roths & Rock, baby, dance and please keep quit and white. 

                                        cordialement


                                      • pyralene 23 juillet 2008 14:17

                                        Certainement,mais jamais avec un tel contrôle mondial.......et toute cette technologie au service de l’asservissement !


                                      • fred 22 juillet 2008 23:41

                                        "Que la vie était belle pourtant en ce début d’été 2007, avant que le terme barbare de "subprimes" n’envahisse nos conversations et nos articles ! "

                                        Non mais je rêve encore...

                                        Dans cette phrase tout est dit.

                                        En 2001, lorsque nous hurlions au complot, on nous prenait pour des tarés et des traîtres. Bien sûr, on assassinait sauvagement en Irak, mais vous n’en aviez rien à faire... RIEN. Vous ne vouliez pas savoir.

                                        Aujourd’hui ça continue, vous n’avez rien fait pour que ça change, même pas essayé et vous vous prenez une solide gifle...

                                        Et c’est PAS FINI !!!


                                        • OursonMignon 23 juillet 2008 03:29

                                          Les prix de matières premières et du pétrole après les JO va baisser car les journalistes du Monde entier vont découvrir la réalité chinoise qui n’a rien à voir avec la prétendue d’un pays en plein "boom"

                                          Ce pays est avant tout un pays de paysan et ici et là existe bien des régions composées de millions de chinois mais dont le travail n’a rien à voir avec la créativité mais tout simplement d’etre sous-traitant de produits occidentaux existant depuis des lustres.

                                          Pas de création,pas de développement technologiques RIEN,juste un pays de sous-traitant pas cher !

                                          Doux Jesus ... mais c’ est quoi cet abruti ? D’ ou il sort ?

                                          Avant tout un pays de paysan ? Et les plus de 300 millions de chinois au salaire moyen de 17k EUR PPA, ce sont des paysans ? Plutot bien pays ma foi.

                                          Dis-moi pauvre tache, vas te renseigner un peu sur les entreprises suivantes :

                                          - Petrochina ( exploitation et operation petroliferes et gazieres )

                                          - ICBC ( Banque )

                                          - China Construction Bamk ( Banque )

                                          - Sinopec ( exploitation et operation petroliferes et gazieres )

                                          - Bank of China ( Banque )

                                          - China Telecom ( Telecomunication Service )

                                          - China Life Insurrance ( Assurance )

                                          - Bank of Communication ( Banque )

                                          - China Shenhua Energy ( Energie )

                                          - Ping An Insurrance Group ( Assurance )

                                          - Lenovo Group ( Technologie et logiciels )

                                          ( Source : Forbes Magazine 2007 )

                                          Voici les dix premieres entreprises chinoises et une autre entreprise chinoise d’ envergure mondiale dans les hautes technologies ... ou vois du de l’ industrie manufacturiere la dedans pauvre abruti ? Ou vas-tu chercher tes sources ?

                                          T’ as vecu en Chine pour oser affirmer de telles aberrations ? La boite dans laquelle je bosse est 100% chinoise, capital 100% chinoises, technologies 100% chinoises et inges 100% chinois ... et l’ augmentation de notre CA est a hauteur de ...... 30% par ans !!! Pourquoi a ton avis ? Ici, personne n’ a eu besoin de quelque transfert technologique que ce soit, c’ est du total made in China, condense de haute technologie et haute qualite certifie aux normes europeenes et internationales. Et des boites comme ca il y en a des MILLIERS duchmoll, alors les paysans ils sont ou ? En tout cas la Chine te fait un gros fuck de ma part, a toi et tes remarques a moitie racistes.

                                          http://www.forbes.com/free_forbes/2007/0416/136.html


                                          Vas faire un tour la dessus pour comparer les GDP en PPA => China #2 ... ca t’ en bouche un coin non ? Le deuxieme pays en GDP PPA tire toutes ses richesses du riz et de l’ exportation de chemises et de jouets ... ben voyons, et mon cul, c’ est du poulet ?


                                          Cass’ toi pov’ con.


                                          • mat 24 juillet 2008 00:32

                                            En même temps, energie et encore pire, finance, on peut pas dire que ca soit de l’innovation...Ce sont juste les domaines ou il ya un maximum à se faire...
                                            Après si vous voulez dire que le chinois ont compris le marché, nous avions compris...
                                            Ps : est ce que le texte doit absolulment avoir une insulte toute les 2 lignes ?


                                          • pseudo 23 juillet 2008 08:17

                                            Cette crise a étét provoqué comme celle de la bulle internet, des subprimes et la plupart des guerres.
                                            ILs nous font croire qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion monde.
                                            Les subrimes sont des produits fabriqués par certaines banquiers ( ceux qui ont gagné des miliards) pour les vendres à d’autres banques (ceux qui ont perdu des miliards) bref une escroquerie.
                                            Cette escroquerie mondiale c’est le citoyen américain et européen qui vont payer l’addition.
                                            Ou est notre argent ? pas dans les banques elles ont fait faillite, ni les sociétés ni le citoyen, ni l’état ils sont tous endetté. Ou sont nos euros, nos dollars ?
                                            A qui appartient l’euro ? pas à l’état français, pas le parlement européen, pas au citoyen européen.
                                            Qui contrôle la banque centrale européenne ? pas l’état français, pas le parlement européen, ni le citoyen européen.
                                            Ou vont les intérêt de la banque centrale européenne ?
                                            Qui contrôle la fabrication de l’euro du dollar et a qui sa profite ?
                                            Il n’y a pas un foyer en France pour qui l’euro n’a pas été une escroquerie ?Il est encore temps d’ouvrir les yeux.


                                            • Martin D 23 juillet 2008 09:54

                                              un reportage sur les illuminatis disait qu’ils souhaitaient la fin des gouvernements afin d’établir un gvernement mondial...pour cela, pour eux, il fallait passer par :

                                              - la guerre mondiale

                                              - la pauvreté généralisée

                                              pour cela, ils devaient absolument controler la monnaie des pays riches (le dollar et l’euro) et pour y arriver, ils devaient créer du chaos => haine entre les communautés, liberalisme sauvage, fin des services publics, spéculation sur l’alimentaire et l’energie, facilitation des épidémies, etc....

                                              une recherche sur google en tapant illuminati donne bcp d’infos interressantes



                                              • OmegaDG OmegaDG 23 juillet 2008 11:32

                                                Que faire si votre banque fait faillite ?

                                                Les tuyaux de la presse américaine.
                                                Quand on est à donner des Trck & Tips pour la population, c’est que tout vas bien madame la Marquise.


                                              • wesson wesson 23 juillet 2008 11:29

                                                Bonjour michel Santi,

                                                Comme toujours un excellent article dont je retient des informations interessantes :

                                                * Le libéralisme - dans le sens l’absence de régulation dans la finance - merci d’avoir essayé mais maintenant on sait que ça ne fonctionne pas. Et pour des raisons très profondes. Et c’est une personne du métier qui le dit.

                                                * Il existe dans le monde financier des acteurs comme vous qui voient assez bien que ce système amène à des accumulations de risques que personne n’est plus capable de gérer, avec une solide crise au terme de chaque cycle. Il n’en demeure pas moins que la concurrence, la cupidité, l’évaluation comparative avec vos concurrents vous poussent à faire comme le troupeau : alimenter la bulle le plus longtemps possible afin d’en tirer des plus-values obscènes, même si dès le départ vous savez que en agissant ainsi tout finira mal.


                                                Le constat est que la finance a totalement perdu l’objectif qui a servi de prétexte à cette déréglementation - qui était de permettre aux entreprise d’obtenir plus facilement des liquidités et moins cher, pour leur développement. La finance ne cherche désormais plus qu’a rendre service à elle même. L’achat d’une PME par un fond financier se traduit par son pillage complet, sa délocalisation au moins disant social et la mise à la porte du personnel - rien à voir avec de l’investissement propre à développer l’activité.

                                                Autre chose qui n’est pas moins scandaleux : le renflouement par un plan de sauvetage public,  totalement inconditionnel. Et pourtant c’est ce à quoi l’on assiste ou presque. Le gouvernement américain dans une touchante solidarité décide en moins de 24H d’éponger plus de 5300 milliards de douille, je n’ai pas souvenir d’un tel consensus politique pour par exemple fournir à tout citoyen US une sécurité sociale digne de ce nom (ça couterait nettement moins cher). Devoir lâcher une somme de cette ampleur juste pour éponger les conneries des financiers, ça mériterait de pendre quelques responsables à des croc de boucherie non ?

                                                C’est pourquoi une reprise en main énergique des instituts financiers, avec une renationalisation des banques centrales et la mise en place d’un mécanisme d’écrétage du profit actionnarial me parait être la seule solution qui soit viable sur la durée. A défaut de quoi, c’est une crise tous les 5 ans et des guerres un peu partout.



                                                • dom y loulou dom 23 juillet 2008 14:15

                                                  j’espère que beaucoup comprennent l’anglais pour écouter ce discours de congressman

                                                  http://fr.youtube.com/watch?v=au0Y3TDsGAo&feature=related

                                                  http://fr.youtube.com/watch?v=xIPART47bIs&feature=related


                                                  • dom y loulou dom 23 juillet 2008 14:57

                                                    oui oui... je me la joue "prêtresse" là

                                                    http://fr.youtube.com/watch?v=oNJXF7bOE_M&feature=related




                                                  • manuelarm 23 juillet 2008 14:57

                                                    Comme tout ces post sont intéressant, imbibé d’ideologie economique, devrions nous dire théories economiques plutôt, on peut reconnaitre les théories de l’ecole de vienne d’autre avec la théorie de l’école chicago, certains mettant un peu de neo-keynesianisme. Il est vrai que l’on parle de science économique, ne devrait-on pas plutôt parlé science molle vu le pléthore de théorie, ou les hypothèse posée pour construire une théorie ne sont jamais vérifier dans le monde réel.

                                                    Ma conclusion à toute cela est simple, vous avez tous tort ou peut-être tous raison, vu que vous vous réferrez à des théories qui dans d’autre domaine serait considérer comme incomplète.


                                                    • dom y loulou dom 23 juillet 2008 14:59

                                                      ? ? lol.....


                                                    • manuelarm 23 juillet 2008 15:14

                                                      Ah, j’avais oublié les conspirationnistes. A propos , je ne suis ni un illuminati, ou adherant à bilderberg.


                                                      • herve33 23 juillet 2008 15:18

                                                        Excellent article , il n’y avait que les banquiers pour ne pas avoir vu venir la crise . Dès 2006 , europe2020.org prévoyait une crise systémique au US .

                                                        Ce vol au secours de Fannie Mae et Freddie Mac des autorités US est un comble pour l’économie la plus néolibérale du Monde , mais il est faudrait etre idiot pour croire que nous , les européens n’allons pas en patir , mondialisation oblige .

                                                        Il serait vraiment étonnant que nos chères banques françaises n’aient pas dans les années 2005 - 2007 essayé de maximiser leurs profits sur de produits financiers US qui forcément contenaient des produits à risques qui ne sont pas forcément de l’immobilier .

                                                        IL faut donc s’attendre à ce que l’hécatombe se poursuivent : après la Northen rock en angleterre , UBS en Suisse , peut-etre une banque bien de chez nous que notre cher gouvernement s’empressera de renflouer . Peut-etre on n’en parlera même pas pour ne pas effrayer les épargnants .













                                                        • manuelarm 23 juillet 2008 15:29

                                                          Mais que veux tu que les autorité fasse, laisser les banques faire faillite, moi cela ne gêne pas, une autre crise type 1929, les banque feront faillite les une après les autres vu que les banques se prête de l’argent entre elles, ainsi la crise systèmique sera là, ce qui poussera à un crédit crunch (peut -être) puis cela touchera les entreprise qui feront faillite vu qu elle ne trouverons plus de ligne crédit et enfin une grande quantité de personne seront au chômage.


                                                        • W.Best fonzibrain 25 juillet 2008 11:50

                                                          à l’auteur etes vous abonné au leap2020 je le suis ,et leurs analyse sur l’économie us est sans appel jusqu’a present ils ne se sont pas trompé,le pire est devant nous et si l’on lie la volonté des bilderberg et autres iluuminati,le résultat est sure,un effondrement generalisé de l’économie et du systeme démocratique,à lire lyndon larouche,pou’ etablir un gvt fasciste


                                                          • Proudhon Proudhon 27 juillet 2008 17:31

                                                            Quand l’auteur dit :
                                                            .../les autorités politiques et monétaires US semblent de plus en plus remettre en question la théorie du "laissez-faire" ayant prévalu depuis la fin des années 70 et semblent douter que des marchés absolument libres de toute contrainte puissent mener la société vers plus de stabilité, d’efficience et de justice /...

                                                            Il oublie de préciser que cette théorie du laisser-faire est en grande partie l’oeuvre génocidaire de Milton et Rose Friedman et toute la clique de l’école de Chicago qui sont responsables (mêmes si ils le nient - quand on soutient des régimes comme ceux de Pinochet)) de dizaines de milliers d’assassinats politiques (Chili - Argentine - Bolivie - etc...) et de centaines de millions de personnes victimes d’un appauvrissement spectaculaire (Afrique du Sud - Pologne - Russie - Pays d’Asie du Sud Est etc...)
                                                            Quand jugeront nous devant un tribunal international les auteurs de génocides économiques ?

                                                            Quand au soutient des banques centrales, je pouffe !
                                                            C’est le citoyen qui paie les spéculations des ordures. C’est super le new capitalisme, on finance les entreprises qui se partagent les bénéfices et lorsque elles se plantent et pressent le dernier jus de leur fruit pourri, l’Etat les finance de nouveaux. On prend les mêmes et on recommence, le contribuable paiera !
                                                            Y’a pas à dire c’est des sacré putains d’enculés intelligents ces capitalistes de merde et leurs valets ! De vraies fosses septiques !


                                                            • stephanemot stephanemot 28 juillet 2008 02:51

                                                              Je n’ai strictement rien vu de franchement révolutionnaire dans les ajustements techniques adoptés par Paulson et Bernanke (http://e-blogules.blogspot.com/2008/07/this-is-not-financial-crisis.html ). Leur manque de vision est proprement ahurissant.
                                                              La crise couvait depuis des années et même après son éclatement officiel début 2007 les personnes supposées apporter un peu de hauteur au débat se sont focalisé sur le déni et le report des réformes. Le déroulement de la crise n’en est que plus long et pénible.

                                                              Une fois de plus (http://blogules.blogspot.com/2007/07/mondialisation-du-free-market-au-fair.html ) ce n’est ni une crise financière ni une crise économique ni une crise stratégique mais une crise de la finance, une crise de l’économie et une crise de la stratégie. Une démission intellectuelle affligeante.


                                                              • ash ash 29 juillet 2008 14:15

                                                                Très intéressant : il serait sain d’explorer cette idée de ’démission intellectuelle’... Entre l’aveuglément imbécile, jusqu’à la manipulation pure et simple, notre curseur semble avoir pas mal de latitude : quelles sont donc les raisons et les acteurs de cette communication si... ’apaisante’, si les plus doctes d’entre nous ont un point de vue éclairé sur la question (et non purement paranoïaque svp) ?
                                                                Car s’exprimer prend du temps, de la motivation, une certaine intelligence : et donc pas mal de préméditation. Il sera difficile de plaider la simple bourde d’analyse lorsque les comptes seront faits. So what ?

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