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Accueil du site > Actualités > Economie > Exportations françaises : quand la politique nationale tue l’économie (...)

Exportations françaises : quand la politique nationale tue l’économie du pays

Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République française en mai 2007, puis la formation de son gouvernement avec ses orientations affichées et très médiatisées, l’économie française va de mal en pis : les exportations s’écroulent, le déficit commercial se creuse à une vitesse jamais atteinte, tandis que les déficits publics explosent littéralement et échappent à tout contrôle politique,
 
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5guTsJBHaebaWqm9zsNG0SN32NWVw
 
Ceci sans oublier la dette publique qui avoisine les 1600 milliards d’euros fin 2009 !
 
La crise financière et bancaire -qui est loin d’être terminée- a certes aggravé les données, mais elle ne peut expliquer le véritable effondrement des exportations françaises dans le monde, ce désastre résultant exclusivement de choix politiques de gouvernements étrangers, et non d’un manque de financements.
 
Il existe là une vraie matière à réflexion de fond pour les citoyens, les responsables politiques, les dirigeants économiques et les médias d’information.
 
________________________________________________________________
 
Le naufrage de l’image de la France dans le monde depuis 2007
 
Il importe d’être clair d’entrée : cet article ne vise qu’un objectif citoyen : essayer de ramener les autorités françaises à une appréciation objective, raisonnée, du monde qui entoure la France en cessant de ne suivre que des buts politiques intérieurs à court terme, et chimériques. Il entend juste exposer ce qui, dans le monde entier, en-dehors donc des débats franco-français et des réalités très déformées du monde actuel que ces débats fermés génèrent, démontre que l’image, la crédibilité et les capacités commerciales, financières et industrielles de la France sont dans un état dramatique d’effondrement, menaçant l’avenir du pays et ses grands équilibres internes.
 
L’auteur est en contact étroit, de par ses activités, avec ce qu’on appelle souvent le « gratin » économique de plusieurs pays de première importance dans l’économie mondiale. Il a donc accès à des informations, des confidences, des explications de dirigeants des milieux concernés qui lui accordent leur confiance dans la mesure où ils savent que l’objectif des échanges est l’intérêt de toutes les parties en cause.
 
Disons aussi de suite que ce qui est décrit ici est corroboré, de plus en plus, par les résultats déplorables, voire carrément destructeurs du tissu économique français dont la presse hexagonale commence -enfin- à rendre compte après plus de deux ans d’aveuglement et de confiance crédule dans les déclarations officielles plus que dans les faits et les chiffres.
 
Quelques chiffres pour mesurer l’ampleur des problèmes : en 2009, selon des données gouvernementales, le déficit commercial français atteint le record de 41,8 milliards d’euros ! Et 2010 s’annonce encore plus sombre.
 
Que sont devenus les grands contrats mirifiques annoncés lors des voyages officiels du Président français à l’étranger :
 
- un consortium composé par AREVA, EDF, Suez et Total vient de perdre un contrat de plus de 20 milliards de dollars à Abu Dhabi pour des centrales nucléaires ;
 
- En Chine, où Alstom croyait dans les accords signés entre politiques, les revers se multiplient : les lignes de TGV Pékin-Shanghaï et Canton-Wuhan seront construites par une entreprise allemande ;
 
- Les Airbus se vendent mal, quand encore ils sont produits à temps pour être commercialisés ;
 
- Le Maroc n’a pas acheté en 2007 les Rafale prévus et annoncés par le gouvernement français ; 
 
- Le Brésil risque bien de ne pas non plus acquérir de Rafale ;
 
Cela, c’est un bref aperçu sur les gros contrats qui devaient permettre à l’économie française de « rebondir », selon les termes habituels. D’autres contrats lourds sont en suspens ou menacés.
 
De ce côté, l’espoir de rebond industriel annoncé est en passe de devenir un cauchemar réel pour l’emploi national à courte échéance. Des effets oraux d’annonces euphoriques depuis 2007, on en arrive à un effet concret de dénonciation des contrats déprimant !
 
Petits et moyens contrats sont aussi en recul, mais là, le recul est moins marqué du fait des relations inter-entreprises plus étroites et plus anciennes. La question posée, à laquelle il convient d’apporter la réponse vraie et avérée, est : pourquoi ces revers qui ont conduit à ce gouffre des exportations, lesquelles vont encore plus reculer en 2010 selon toutes les analyses ?
 
Appréciation des faits sur le terrain mondial contre explications hexagonales, officielles et superficielles
 
Si l’on écoute les responsables politiques français et les médias hexagonaux, tous ces Waterloo qui s’enchaînent depuis 2007 auraient une cause générale commune : en résumé, les grosses sociétés françaises à l’international ne sauraient pas répondre aux besoins et attentes des clients étrangers, elles ne sauraient pas bien négocier et présenter leurs projets, elles se gêneraient les unes les autres. Bref, en un mot, la faute en reviendrait à l’incompétence de leurs dirigeants et encadrement !
 
Cela, c’est ce qui est, plus ou moins fortement, dit, répété, formulé avec des nuances, par les plus hautes autorités de l’Etat. On remarquera quand même qu’elle évite deux facteurs bien réels :
 
- celui de l’influence sur les acheteurs et clients des annonces tonitruantes à l’opinion et aux sociétés concernées, par les autorités de l’Etat, de contrats présentés comme acquis d’avance : les annonces anticipées ne sont-elles pas la marque d’une arrogance politique qui se retourne contre les sociétés françaises ?
 
- celui de la responsabilité des politiques menées par la France quant aux changements d’attitude constatés chez ces acheteurs et clients.
 
Car, à bien y réfléchir, la vraie question dans le bon sens n’est-elle pas : comment les dirigeants des entreprises citées auraient-ils pu perdre- APRES DES CONTRATS annoncés comme bouclés PAR DES POLITIQUES- de si importants marchés dans plusieurs pays, comme si un mauvais sort les suivait partout à la trace ?
 
Sauf à postuler que ces dirigeants voulaient, soit saborder l’avenir de leurs entreprises, soit ruiner l’action du gouvernement en qui ils plaçaient leur confiance, soit les deux à la fois, hypothèses improbables, cette question induit la mise en cause d’autres facteurs extérieurs.
 
Pour essayer d’apporter des réponses et explications aux défaites commerciales vues plus haut, quittons la France et la communication gouvernementale à destination de sa population et tournons-nous vers les pays qui ont fait les choix que nous avons vus plus haut.
 
Commençons par le Maroc.
 
Une citoyenne marocaine- très liée avec des hauts responsables de son pays- avance son explication à l’échec de la vente de Rafale au Maroc en fin 2007 :
 
«  Il est de notoriété publique, au Maroc et dans tous les Etats arabes, de Tanger à Bagdad, que les mesures politiques prises en France envers les résidents étrangers- dont nos propres ressortissants- sont très mal vues et vécues par nos opinions publiques, très soucieuses en plus , au Maghreb, des relations avec la France. Ajoutez à cela les pressions « amicales » des Etats-Unis, et chacun comprendra que le Palais préférait écarter en douceur l’hypothèse d’un achat des Rafale en faisant d’une pierre deux coups : paraître sanctionner la politique française envers nos concitoyens en France et recevoir des avantages substantiels en provenance d’un partenaire bien plus puissant  ».
 
D’autres responsables marocains, sous le sceau de l’anonymat, donnent des éclairages qui confirment, avec parfois des nuances sur des points secondaires, cette opinion. On en retient que la politique de la France vis-à-vis des ressortissants marocains en France (et arabes en général) a pu peser un certain poids dans l’échec commercial français, certes avec d’autres facteurs, mais qu’il a fait partie des paramètres conduisant à la décision finale de refus d’achat des Rafale.
 
Pour ce qui concerne les Etats arabes du Golfe arabo-persique par rapport à la politique française, un article passé assez inaperçu en France en dit long, en parlant de la visite d’un homme politique français peu aimé du pouvoir actuel, mais pourtant classé du même bord politique :
 
http://bscnews.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=694:dominique-de-villepin&catid=3:newsflash&Itemid=307
 
Cet article -parmi bien d’autres parus dans l’ensemble des médias des pays concernés- avec les faits publics qu’il relate, montre combien la politique interne et externe des autorités françaises depuis 2007 est rejetée, voire détestée dans les opinions publiques des pays arabes, où, à leur manière, les pouvoirs publics manifestent et expriment ce sentiment général populaire qu’ile ne peuvent ignorer.
 
Ce qui vient de se passer à Abu Dhabi avec le choix d’un groupe coréen contre le consortium emmené par AREVA semble bien confirmer que, là aussi, des paramètres politiques ont pu jouer fortement, en plus d’autres qui ont pu servir de prétextes officiels à la décision prise.
 
Reprenons notre visite du monde et partons en Chine.
 
Pour recevoir une explication de la partie chinoise sur le revers d’Alstom pour les TGV chinois, nous avons rencontré une femme et un homme, tous deux hauts responsables qui ont eu à connaître de ce contrat. Appelons les L et Y. Leur parole avec nous fut libre, car protégée par l’anonymat. Nous avons seulement condensé l’essentiel de leurs dires.
 
L : « Au début, c’est vrai que tout s’est bien passé avec les Français. Mais, très vite, le niveau politique a commencé à freiner les choses, à émettre des critiques, à poser des questions. Il est vite devenu clair pour moi qu’au niveau du gouvernement, il y avait de fortes réticences. J’ai donc posé la question à un haut cadre du Parti, qui a des contacts en France. Il m’a dit que, vu les positions politiques du gouvernement français contraires aux intérêts du peuple chinois, la Chine ne pouvait pas perdre la face en achetant ses TGV à une entreprise française. Mieux valait une société d’un autre pays, qui a une attitude plus positive avec la Chine ».
 
Y : « J’ai été plusieurs fois en France pour ce contrat et d’autres, bien moins importants. J’ai ressenti une atmosphère très hostile contre les étrangers, pas seulement les Chinois. À l’aéroport de Roissy, il est vrai que l’accueil est très mauvais et froid pour les arrivants de pays hors Union Européenne. A Paris, beaucoup de nos compatriotes, y compris résidents en France assez anciens, se plaignaient des mesures discriminatoires, qu’ils jugeaient même racistes. Ce sentiment des compatriotes en France a été relayé vers les hautes sphères et a trouvé un écho, comme dans l’opinion publique. Après mon retour, un ami qui travaille pour le Conseil d’Etat m’a dit que le gouvernement préférait les Allemands parce qu’ils sont plus crédibles sur le plan technologique, mais qu’en plus, leur gouvernement ne crée pas de difficultés à nos ressortissants. Peu après cet entretien, un responsable m’a confirmé que le gouvernement ne pouvait pas montrer trop de faveur à la France car cela serait interprété comme une trahison de nos compatriotes qui se plaignent de la politique française envers eux d’autant qu’en Chine, l’image de la France est devenue mauvaise ».
 
Si ces témoignages de personnes bien au fait des projets de contrats avec la France qui ont échoué sont bien évidemment un matériau important au niveau de l’information, il est apparu nécessaire, aux fins de plus complète information, de solliciter les avis de personnes ayant une distance personnelle plus grande avec ces événements, afin de parfaire notre recueil d’éléments d’appréciation.
 
L’avis des diplomates étrangers sur la France et le principe de réciprocité
 
Quand on évoque l’image de la France dans le monde, beaucoup pensent d’abord à son marqueur culturel : la francophonie.
 
Si la connaissance de la langue française est un marqueur de l’image publique du pays, alors, là aussi, on ne peut que constater qu’il indique un recul profond et accéléré depuis 2007. Ceci est valable particulièrement en Afrique, en Asie (avec des disparités locales fortes) et en Amérique du Sud.
 
Si, par exemple, en Chine, les services du Ministère des Affaires Etrangères français annoncent des succès, la raison en est d’un pragmatisme économique cru que certains hauts responsables ne dissimulent même pas :
 
« Comment pourrait-on absorber et utiliser à notre profit les technologies venues de l’Occident si nous ne comprenons pas les langues permettant l’accès à ces technologies ? Nous avons tiré les enseignements de notre histoire face au Japon qui se modernisa en utilisant et adaptant à sa culture et ses besoins propres les technologies venues de l’Ouest ».
 
Cette phrase que nous avons entendue de la bouche d’un assez jeune et sympathique responsable technologique chinois semble résumer assez bien le sujet.
 
Ainsi, un connaisseur du monde chinois, au sens large, explique :
 
« On peut poser comme principe que chaque succès de la francophonie revendiquée par la partie française se traduit dans la réalité par un transfert accru de technologies modernes à la partie chinoise au détriment final de l’économie française. Autrement dit, la francophonie progresse aussi vite que le transfert de technologies s’opère dans le sens France vers l’étranger ».
 
Cette analyse est intéressante et souligne les contradictions politiques des autorités françaises qui, d’un côté, annoncent vouloir défendre becs et ongles des intérêts hexagonaux alors qu’elles tentent de vendre, de l’autre, incluses dans des accords commerciaux, les technologies chèrement acquises de sociétés françaises à des pays étrangers, cassant au passage le retour sur investissement, attendu, pour ces entreprises, des longues et coûteuses recherches qui ont permis l’apparition de ces technologies. Une stratégie à très courte vue qui est partout contre-productive, et potentiellement suicidaire pour l’industrie et la recherche françaises !
 
Autre facette de la question : les analyses des diplomates des pays concernés.
 
Lors de discussions récentes avec des diplomates asiatiques et arabes, tenues en France, la question de l’image de la France a été posée, lors de conversations privées libres, à plusieurs d’entre eux. A l’évidence, et malgré le « filtre » du langage « diplomatique » qui est l’habitude professionnelle de ces personnes, une tendance générale se détachait : celle qu’une diplomate chevronnée, parlant 6 langues, résuma par l’expression : l’effet boomerang du principe de réciprocité.
 
Résumons en quelques lignes les sentiments recueillis : 
« la France a depuis 2007 une politique générale, surtout à l’égard des citoyens étrangers, qui choque fortement nos opinions publiques. Les retours que nous avons des visiteurs en France (touristes, gens d’affaires, étudiants) est très négatif et massif : mauvais accueil, difficultés diverses, sentiments de discriminations vexatoires, ceci de la part des autorités. Le contact avec la population reste satisfaisant et positif. Par contre, les démarches administratives sont vues comme humiliantes, inutiles, coûteuses, longues et compliquées. Les gens d’affaires se plaignent de l’absence de réactivité de leurs partenaires français éventuels, de leur inefficacité, de leur manque de connaissances des langues étrangères, parfois même de leur non-respect des contrats signés ».
 
La diplomate dont il a été fait état plus haut, qui a une longue expérience professionnelle aux Etats-Unis, relate cette anecdote qui synthétise bien les relations entre le monde et la France depuis 2007 et apporte une explication possible du fossé qui se creuse :
 
« Un jour, quand je travaillais aux Affaires Etrangères, un représentant d’un pays européen, à l’époque non-membre de l’Union européenne, vint me voir pour se plaindre de ce que nous avions modifié nos règles d’attribution des visas pour ses concitoyens. Il était indigné et utilisa des termes forts et exigeants. Je lui répondis avec le sourire poli que mon métier m’oblige à avoir en un tel cas que notre pays n’était pas une colonie du sien, ni ne dépendait des choix politiques intérieurs de son gouvernement, et lui expliquai que son gouvernement ayant modifié les textes pour l’attribution de visas pour nos ressortissants, nous agissions de même en application du principe de réciprocité. Il me regarda un instant, ahuri, réfléchit un certain temps en silence, puis me répliqua que notre position pouvait en effet se comprendre en droit international et qu’il allait en référer à son Ministre de tutelle. Ce qu’il fit. Cela aboutit à revenir à une situation d’échanges normaux et équilibrés au bénéfice des deux parties avec des politiques de visas négociés bilatéralement ».
 
Sur ce point qui concentre nombre des problèmes que la politique intérieure de la France soulève, mais qui a ses conséquences négatives à l’international, il est intéressant de noter que les actes politiques de Nicolas Sarkozy et Eric Besson, surtout, sont cités par de nombreux interlocuteurs, politiques, diplomates, hommes et femmes d’affaires, intermédiaires commerciaux, comme étant des véritables obstacles à des relations cordiales et fructueuses avec la France.
 
Ainsi, une dirigeante économique taïwanaise, francophone, très influente dans les milieux d’affaires de son pays, explique :
 
« La mentalité chinoise, en commerce, se fonde sur le principe du gagnant-gagnant. A l’évidence, nos partenaires français ne comprennent pas ce point essentiel alors que, par exemple, Américains et Allemands l’ont bien intégré. En France, j’ai été traitée de façon que je ressens comme humiliante par l’administration française. Quant aux politiques français, mon opinion est qu’ils ne comprennent absolument pas les relations internationales, les rapports économiques mondiaux, parce qu’ils sont préoccupés seulement par des jeux politiques intérieurs et des plans de carrière personnelle à court terme, accrochés à leurs seules ambitions. Le personnel politique français, en majorité, est incapable d’appréhender les problèmes mondiaux, de s’y intéresser et d’y intervenir avec bon sens. Pour moi qui aime la France, je trouve cela regrettable et nuisible pour ce pays ».
 
Mais qui est donc au final responsable de ce bilan dramatique ?
 
Il n’appartient pas à cet article de se substituer aux lecteurs et de lui imposer une vue particulière, mais d’apporter des éclairages de manière à élaborer eux-mêmes leur réponse.
 
Nous avons présenté des opinions, des ressentis, des vécus des personnes étrangères qui ont souvent un rôle essentiel dans des échanges commerciaux, scientifiques, culturels avec la France. Nous avons voulu donner la parole à celles et ceux qui devraient être les partenaires de l’économie française, mais ne sont vus que comme des clients à court terme, sans plus d’intérêt, à qui la parole est interdite en France de facto, donc niée !
 
Cela n’empêche pas de donner un sentiment à titre d’observateur impliqué, à titre purement personnel, en guise de conclusion de cette étude.
 
Vu du monde, tant les autorités françaises que les médias hexagonaux, pour des motifs différents, ne cherchent pas à sonder le monde extérieur alors qu’ils clament chaque jour que la France est un acteur de la « mondialisation ». Il paraît y avoir ici une contradiction dangereuse. Il suffit de suivre un programme d’information audiovisuelle en France pour s’apercevoir de cette surdité et de cet aveuglement hexagonaux.
 
Ne serait-il pas temps que les décideurs politiques français -à tous les niveaux- cessent de considérer leurs seules carrières et petites ambitions, de regarder seulement leur étroit univers clos de pensée, afin de se tourner véritablement, l’esprit libre, les yeux ouverts, vers le monde extérieur ? Ceci afin de le comprendre, d’échanger avec lui à égalité, et non de le voir comme un marché conquis d’avance par des effets d’annonce qui n’ont ensuite que des effets concrets négatifs et dont les échecs revenant en boomerang les décrédibilisent sur les plans national et international.
 
En un mot, le monde existe en dehors de la France : il urge que les autorités politiques françaises reconnaissent cette évidence, aillent à la rencontre du monde extérieur, acceptent de tenir compte de ses réalités afin de le respecter, en paroles et en actes.
 
Sinon, la France, sur tous les plans, risque bien de se retrouver bientôt à faire juste de la figuration décorative -pittoresque- dans les affaires internationales, en ayant perdu sa place économique, son rang politique et en marchant, avec de grandes déclarations verbales sans contenu de dirigeants aveugles aux réalités actuelles, à un déclin accéléré et à un isolement auto-destructeur.
 
 

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84 réactions à cet article    


  • WatchTower WatchTower 13 janvier 2010 09:39


    Tout ceci est voulu chère ami...
    Lire « La Décomposition des nations européennes, :De l’union euro-Atlantique à l’État mondial » du professeur Pierre Hillard.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 13 janvier 2010 10:29

      Bonjour Philippe,

      " Quant aux politiques français, mon opinion est qu’ils ne comprennent absolument pas les relations internationales, les rapports économiques mondiaux, parce qu’ils sont préoccupés seulement par des jeux politiques intérieurs et des plans de carrière personnelle à court terme, accrochés à leurs seules ambitions. "

      Justement, en ignorant dès maintenant les plans de carrière et les coups de propagande que préparent ces ambitieux hommes déjà en campagne à + de deux ans de l’échéance, l’on a une chance de voir un second tour à deux femmes, Ségolène et Marine. L’on est alors garanti de la victoire de la première et en plus, qu’aucun des traitres de son parti ni de l’actuelle majorité ne figurera enfin au tableau final. N’est ce pas un risque agréable en soi ?

      Nos menteurs politiques ont les chiffres truqués, nous avons le nombre réel. exigeons le double vote là où il sera proposé électronique, cad en parallèle au papier pour vérifier.


      • ZEN ZEN 13 janvier 2010 11:21

        Philippe, bonjour
        C’est sans doute très intéressant, mais ma vue baisse
        Revois vite la mise en page (§), pour que l’article devienne lisible... smiley


        • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 11:57

          Zen,

          Je suis moi-même surpris, l’article a été rendu complètement illisible pour un motif que j’ignore.

          En mode rédaction, il était aéré, avec des sous-titres et un chapeau introductif.

          Tel qu’il est en ligne, il est totalement détruit.

          Question : comment corriger ce bug de mise en ligne qui n’est pas de ma responsabilité ?

          Amicalement,


        • ZEN ZEN 13 janvier 2010 12:20

          Envoie un message à Carlo...


        • plancherDesVaches 13 janvier 2010 13:23

          Zen, si ton « zavatar » est la photo de ta fille qui fait aussi du vélo, n’oublie pas de me la présenter.... smiley


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 13 janvier 2010 15:32

          Philippe,

          je l’ai écouté en readspeaker en prenant mon café du matin, je n’ai eu aucun problème pour lire ce très long et complexe article. Le problème vient peut-être des astérixte.


        • Internaute Internaute 13 janvier 2010 11:25

          Cet article est débile et tendancieux.

          Il est débile car il essaye de nous faire croire que nos problèmes économiques commencent en 2007. Il est tendancieux car il nie la responsabilité écrasante des socialistes dans la crise.

          Pourquoi vous ne dites pas que les règles de l’OMC ont été préparées et votées en France sous les premiers ministres Chirac, Rocard, Cresson, Beregovoy et Balladur ? N’y a-t-il pas de premier ministres socialiste dans les pères de l’Organisation Mondiale du Commerce ? C’est même le socialiste Pascal Lamy qui en est le président.

          Expliquez nous pourquoi les socialistes ont voté toutes les modifications à notre constitution et la suppression de toutes les protections douanières.

          Expliquez nous ce que les socialistes ont fait pour que les chauffeurs routiers français ne soient pas en concurrence déloyale avec les polonais. Dites-nous ce que le PS propose pour qu’un frabriquant de chaussettes ou de tournevis en France ait une chance de vendre quoi que ce soit en ville alors que vos députés le mettent en concurrence déloyale et faussée avec les esclavagistes du tiers-monde.

          Vous essayez de nous faire croire que le PS n’est pas une composante de l’UMP alors que vos ténors travaillent pour Sarkozy, que l’on a vécu deux cohabitations sans problème et que vous votez l’une derrière l’autres toutes les lois mondialistes.

          Nous sommes depuis Mitterand sous le régime du parti unique. La seule opposition vient des nationalistes.


          • Tzecoatl Tzecoatl 13 janvier 2010 12:01

            "N’y a-t-il pas de premier ministres socialiste dans les pères de l’Organisation Mondiale du Commerce ? C’est même le socialiste Pascal Lamy qui en est le président.« 

            Vous oubliez Strauss-Khan au FMI.

             »Nous sommes depuis Mitterand sous le régime du parti unique. La seule opposition vient des nationalistes."

            Très juste, sauf que sur la politique migratoire, FN et UMP ont également sensiblement le même programme dorénavant.


          • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 14:16

            Cher lecteur,

            Si vous regardez les chiffres indiqués, vous constaterez que la France passe dans le rouge vif des déficits gigantesques depuis 2007.

            Pour les exportations , c’est encore plus net que le déficit de l’Etat ou la dette publique qui a littéralement explosé.

            Ce que l’article sollicite, ce ne sont pas des réactions affectives ou des déclarations de position personnelle, c’est de comprendre que les actions politiques des autorités françaises à l’international participent, avec d’autres facteurs, à la catastrophe qui, en France, génère un chômage de masse qui peut ensuite devenir facteur explosif socialement.

            En résumé, il s’agit de stimuler une réflexion de fond sur les faits et les orientations qui au final frappent tout le monde, les pays étrangers et la France, en arrêtant cette manie stérile qui consiste à croire que la France est hors du monde alors qu’elle est indissolublement liée à ce monde.

            Lire ce qui est dit sur le principe de réciprocité.

            Bien cordialement,


          • tylhdar tylhdar 13 janvier 2010 14:38

            « Il est tendancieux car il nie la responsabilité écrasante des socialistes dans la crise. »

            Les socialiste de droite...


          • WatchTower WatchTower 13 janvier 2010 20:53


            Non gringo, l’UMP compte sur l’immigration pour affaiblir la Nation (problèmes éco et démographiques) ainsi que pour faire peur au lambda abonné à TF1 (lien fictif immigration/délinquance qui masque la délinquance tout court fruit du capitalisme, de la société de conso et de la télévision ).
            Le FN lui a bien compris les enjeux éco et démo, et veut véritablement la bloquer.
            Sarko fait médiatiser les expulsions d’afgan par groupe de 9 histoire de faire sauter les gaucho émo réac afin de preserver l’immigration demandée par le grand patronat et le MEDEF.


          • Tzecoatl Tzecoatl 13 janvier 2010 11:57

            Il est de notoriété publique que la France n’a jamais cédé sur tout afin de faire du business, contrairement au chinois par exemple. Elle a en général fait valoir des principes et son mode de vie dans ses échanges, luxe suprême que n’animent pas d’autres partenaires économiques.

            Maintenant, vous mettez en épingle la politique migratoire, triste luxe, serait-on tenté de dire.

            Et cocasserie : si la Chine réussit particulièrement bien à exporter ses problèmes internes et à en faire des succès économiques, la France, en les exportant, en fait des échecs commerciaux, selon vos dires.


            • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 14:08

              Cher lecteur,

              Les autorités françaises savent-elles ce qu’est accueillir des gens qui viennent lui acheter biens et services ?

              A Taipei, quand je reviens à Taïwan, je passe la douane en 10 minutes en « heure de pointe » et le policier qui valide mon entrée me souhaite toujours « bienvenue à Taïwan ».

              Quand des grands clients potentiels arrivent à Paris, ils attendent parfois 1 heure avant de passer la douane, dans des zones d’accueil peu accueillantes et sont ensuite traités par leurs « hôtes » français comme des touristes incultes....Les récits en Asie sur ces faits pullulent et font la mauvaise image de la France.

              Mieux encore : une amie proche- très riche et connue en Asie- veut résider en France, à savoir y acheter une maison.

              Elle a passé 6 mois en formalités bancaires, documents bureaucratiques divers, sans oublier des taxes( fausses) de surcroît que les autorités françaises locales voulaient lui faire payer !!! Sa position est faire : la France est un très joli pays, mais dirigée par des incompétents en matière économique et financière.

              Si je vous racontais son aventure pour faire transférer de l’argent de sa banque en France, cela ferait histoire comique. Mais, le problème est que c’est la triste réalité de la politique française face au monde extérieur !

              Ce n’est pas grave : elle n’est qu’une des dirigeantes du patronat taïwanais.....Les sociétés françaises à Taïwan seront vraiment mieux vues et sollicitées !

              Cela encourage vraiment les exportations françaises à l’international et aussi les transferts financiers vers la France.

              Et encore, je ne parle pas des Français expatriés dans certains pays, où, du fait des mesures de Monsieur Besson, l’image de marque qui leur colle est devenue un vrai poids destructeur.

              L’économie étant mondiale, les politiques sont donc inter-dépendantes les unes des autres.

              En France, cette vérité semble être niée dans les sphères politiques.

              Bien cordialement,


            • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 13:53

              Le Furtif,

              La mise en ligne qui avait subi un bug est rétabli.

              Merci de votre passage ici,

              Amicalement,


            • plancherDesVaches 13 janvier 2010 12:53

              Bon, on va reprendre...

              * un consortium composé par AREVA, EDF, Suez et Total vient de perdre un contrat de plus de 20 milliards de dollars à Abu Dhabi pour des centrales nucléaires ;
              Areva fait la même chose avec son EPR que Boeing avec son « dreamliner » : faire quelque d’innovant qui se vendra éventuellement bien par la suite.
              Mais une crise financière est arrivée au mauvais moment.
              * En Chine, où Alstom croyait dans les accords signés entre politiques, les revers se multiplient : les lignes de TGV Pékin-Shanghaï et Canton-Wuhan seront construites par une entreprise allemande ;

              Tant que ce sont les Allemands, ça fait plaisir à mon Euro. Le reste est accessoire et si cela permet à l’Allemagne d’avoir plus de poids en Europe, ça permet aussi de diminuer la mauvaise influence que pourrait avoir sarko.
              Et, ça, comme conséquence collatérale, c’est bien.
               
              * Les Airbus se vendent mal, quand encore ils sont produits à temps pour être commercialisés ;

              Airbus a livré et vendu plus que Boeing. Il va falloir vous renseigner.
               
              * Le Maroc n’a pas acheté en 2007 les Rafale prévus et annoncés par le gouvernement français ; 
              Le Brésil risque bien de ne pas non plus acquérir de Rafale ;

              Le Rafale n’a encore fait ses preuves dans un combat réel. Et ce que voit n’importe quel âne à la tête d’une armée.


              Et arrêtez de mêler politique et production industrielle, les deux ont peu de rapport.
              (ou expliquez-moi comment les Allemands seraient « meilleurs » politiquement....)
              Quoique.. être meilleur que sarko, c’est pas dur, non plus.

              • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 13:51

                Cher lecteur,

                Comme l’article le dit- maintenant plus lisiblement- il ne s’agit pas de comparer des échecs commerciaux dans le vide, mais d’en comprendre les causes profondes bien concrètes.

                Si la France, par exemple, reçoit sans attention des dirigeants de groupes internationaux ou humilie des dirigeants de grandes sociétés quand ils arrivent en France, on peut douter très simplement que cela favorise les entreprises françaises à l’international.

                La Chine se permet- bien que selon des analystes pointus du New York Times au bord d’un krach retentissant de casser les contrats avec la France parce qu’elle est mise en position de force par des fautes répétées des politiques français.

                Ne pas le voir expose à répéter les erreurs à l’infini. La question est : La France peut-elle se payer le luxe de perdre tous ses grands contrats à l’exportation ?

                Bien cordialement,


              • plancherDesVaches 13 janvier 2010 14:23

                Votre réponse plus que subjective (et s’appuyant sur un article qui essait de montrer que le politique connait quoique soit dans l’industrie et la finance) est effectivement du vide.
                Belle démonstration, néanmoins.

                Ne me dites pas que la Chancelière couche avec tous les clients..., rassurez-moi.
                Cela me ferait drôle pendant au moins 2 secondes.

                Et, encore une fois, sarko a TOUJOURS été mal apprécié par tous les pays depuis son élection. Encore fallait-il suivre l’actualité internationale...


              • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 16:32

                Cher Chantecler,

                Il est vrai que dire tout haut en France et en français ce que le monde entier reproche aux autorités françaises n’est pas agréable à entendre.

                Mais, les faits et les chiffres méritent une approche plus fine que de se raidir contre les évènements sans vouloir écouter le monde dont la France est membre, avec à peine 1% de la population du monde et une économie en déclin rapide.

                Peut-être serait-il plus sage, fin et positif de se demander pourquoi, par exemple, les pays asiatiques choisissent effectivement les sociétés allemandes aux françaises alors que prix et technologies sonr relativement similaires ?

                Comme disait avec humour un milliardaire taïwanais : « Quand la France s’éveillera... »

                Bien cordialement,


              • tylhdar tylhdar 13 janvier 2010 15:05

                C’est idiot, l’article parle de l’exportation, en passant sous silence les trop nombteuses délocalisations qui ont eu lieu, taxons tout a la frontière, l’économie s’en porteras beaucoup mieux.


                • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 16:39

                  Cher lecteur,

                  Votre remarque est d’une exquise subtilité : taxer des produits venant de l’étranger suite à des délocalisations de sociétés françaises, voici qui va non seulement aboutir à des actions de réciprocité protectionnistes, mais privera le marché français de produits qu’il ne produit plus depuis longtemps et qui seront plus chers à acheter ailleurs.

                  Décidément, refuser de reconnaître des erreurs et les corriger mène à plus de difficultés.

                  Il est vrai que c’est idiot, mais surtout bien plus idiot que de chercher à créer des relations harmonieuses et équilibrées entre peuples et Etats....

                  Un pays sont la dette augmente de presque 12% par an, dont les exportations chutent, voilà un pays qui peut donner au monde des leçons d’intelligence politique et économique....

                  C’est ce qu’on appelle l’option « Guignols économiques », avec humour.

                  Bien cordialement,


                • tylhdar tylhdar 13 janvier 2010 18:56

                  En premier relisez mieux, j’ai pas dit d’interdire l’importation, juste y mettre une taxe.

                  Après, il ne s"agit pas de taxer ce qui vient de tout les pays, seulement ce qui vient de pays ne respectant pas une charte démocratique sociale et écologique, l’UE aurait pu servir a imposer une telle charte a ces pays membres.

                  parce ce qu’il faut bien comprendre que les travailleurs non pas envie d’être en concurrence avec ceux de pays où l’on travaille 70H par semaine sans protection sociale.

                  Quand a la dette, se sont les débiteurs en sont les marché financier, en gros les banques qui font des bénéfice record juste après avoir été renflouer par l’état.

                  Je suis sur que l’état peut supprimer la dette publique, en gros de mettre en pause définitive le payement des intérêts.

                  La dette n’aurais jamais du exister.


                • caramico 13 janvier 2010 15:12

                  Les Français eux-mêmes, ceux nés à l’étranger (en Algérie dite à l’époque Française...) où qui ont un parent français depuis moins de 2 générations, ces français donc se sentent de moins en moins bien accueilli dans leur propre pays.
                  Et c’est vrai que j’ ai honte, quand on débarque le matin dans un des plus importants aéroports d’Europe, à Roissy, un dimanche, qu’il y a deux malheureux flics, pas de files pour canaliser la foule, plusieurs avions de plus de 200 personnes arrivant en même temps, 2 heures d’attente, les correspondances ratée...
                  Bravo l’efficacité...


                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 16:45

                    Cher Caramico,

                    Roissy est l’aéroport international le plus mal noté au monde pour son accueil, son organisation, son efficacité et ses services.

                    Quelque part, il reflète malheureusement les reproches que l’opinion publique mondiale fait à la France.

                    Mais, en plus, la manière de se fermer au monde en France et l’arrogance déplacée frisant le mépris à l’international font du gouvernement français actuel un des gouvernements les plus mal notés aussi.

                    Qui parle de mondialisation, d’Europe, d’économie mondiale ne peut, avec une politique de fermeture aux peuples étrangers, qu’entrer en collision avec les processus en cours.

                    Et cette collision frontale a commencé et apparaît dans les contrats que la France perd de tous côtés. Et ce n’est pas fini....

                    Bien cordialement,


                  • tylhdar tylhdar 13 janvier 2010 18:25

                    En premier relisez mieux, j’ai pas dit d’interdire l’importation, juste y mettre une taxe.

                    Après, il ne s"agit pas de taxer ce qui vient de tout les pays, seulement ce qui vient de pays ne respectant pas une charte démocratique sociale et écologique, l’UE aurait pu servir a imposer une telle charte a ces pays membres.

                    parce ce qu’il faut bien comprendre que les travailleurs non pas envie d’être en concurrence avec ceux de pays où l’on travaille 70H par semaine sans protection sociale.

                    Quand a la dette, se sont les débiteurs en sont les marché financier, en gros les banques qui font des bénéfice record juste après avoir été renflouer par l’état.

                    Je suis sur que l’état peut supprimer la dette publique, en gros de mettre en pause définitive le payement des intérêts.

                    La dette n’aurais jamais du exister.


                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 19:07

                    Cher Tyldhar,

                    Ecrire est une chose, mais il est des réalités qui ne dépendent pas de vos avis, fussent-ils légitimes et constructifs.

                    La France fait dorénavant partie, depuis le 1er janvier 1993, d’un Marché Unique.

                    Donc, les problèmes de taxes se décident à 27 pays aux intérêts divergents.

                    De plus, la question des taxes à l’importation ne règle rien en elle-même sans une politique globale cohérente et ayant une vision d’avenir.

                    Bien cordialement,


                  • tylhdar tylhdar 13 janvier 2010 19:35

                    « La France fait dorénavant partie, depuis le 1er janvier 1993, d’un Marché Unique.
                    Donc, les problèmes de taxes se décident à 27 pays aux intérêts divergents. »

                    En gros circulez y’a plus de démocratie a voir, Bruxelles prend toute les décisions a la place de élus français.
                    Du coup le titre de votre article est faux, il aurait du s’intituler « Exportations : quand la politique Européenne tue l’économie des pays membres »

                    "De plus, la question des taxes à l’importation ne règle rien en elle-même sans une politique globale cohérente et ayant une vision d’avenir."
                    Là on est d’accord, mais cette politique existe, puisque c’est en quelque sorte cette politique qui dicte la charte.
                    Faut pas se limiter a l’ump-ps.


                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 20:59

                    Cher Tyldhar,

                    Le titre ne vise que la politique française et son influence sur les capacités de la France à exporter vers le monde entier -et pas seulement au sein du Marché Unique !

                    Le titre est donc précis, car, comme vous l’avez compris, l’Union européenne ne rassemble que 27 pays, avec lesquels, de plus, la France n’a pas- pour simplifier- de gros contrats commerciaux massifs.

                    Donc, si, effectivement, au niveau de l’UE, la France a les mains liées pour les questions internes à cette Union, ses exportations à l’international sont déterminées par des ...paramètres internationaux !

                    Donc, les exportations vers les 26 autres pays de l’UE sont une chose très particulière, mais celles vers le reste du monde (la part essentielle donc- relève d’un autre champ et d’autres processus.

                    Bien cordialement,


                  • tylhdar tylhdar 13 janvier 2010 21:14

                    Comme ça je comprends mieux, mais a lire l’article on pourrait croire que l’exportation peut régler tout les problèmes d’un pays.


                  • zelectron zelectron 13 janvier 2010 16:00

                    La doctrine imbécile d’une majeure partie de nos dirigeants (de tous bords politiques et économiques), qui prévaut encore, est une des raisons de nos échecs concurrentiels :
                    « En France nous avons les cerveaux, sous-traitons là où c’est le moins cher et réalisons la plus-value dans un paradis fiscal »...
                    ...en oubliant que les sous-traitants de quelques pays qu’ils soient, sont loin d’être des demeurés congénitaux débiles moteur-cérébraux profonds. En se croyant plus malins que les autres et en oubliant qu’ils doivent leurs fortunes, leurs rangs, leurs postes à leurs ouvriers, à leurs collaborateurs, ils ont non seulement trahis leur civilisation mais aussi creusé la tombe de leur enfants (thèses défendues par les Tapies, plus tard par Chirac lui-même et Sarkosy lui-même qui vient seulement de s’apercevoir que c’est l’erreur doctrinale la plus grave qui soit, mais c’est bien tard...) nos élites industrielles et politiques vont devoir payer très cher leurs manquements.
                    Malheureusement ceux qui sont « gouvernés » le font déjà et depuis bien plus longtemps.


                    • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 19:02

                      Cher Zélectron,

                      Ce que vous écrivez est exact, encore que distinguer« l’erreur » de la volonté consciente et persévérante d’agir ainsi est un débat qui aura un jour sa réponse.

                      Ceci étant, vous résumez bien les choses pour les grands contrats.

                      A ceci près, que là, ils échouent systématiquement.

                      La question posée est donc : pourquoi ce qui fonctionnait avant 2007 ne fonctionne-t-il plus après 2007 ? Quel est ; quels sont les facteurs qui ont enrayé la machine et la mettent hors service ?

                      Bien cordialement,


                    • zelectron zelectron 13 janvier 2010 23:10

                      Il n’y a pas de 2007 ! vous avez la berlue, ça c’est accéléré à partir des années 90, vous n’avez encore pas compris que nos dirigeants n’indiquent pas le chemin, ils le suivent et disent : je vous l’avais bien dit. Ne soyez pas aveugle, la gauche comme la droite font semblant de savoir...


                    • citoyen 13 janvier 2010 16:16

                      je pense ( me trompant peut-étre ) , que vous faites un peu de déformation professionnelle et que vous attachez trop d’importance aux facteurs politiques dans les décisiosn d’achat , en évacuant complétement ( pas un mot sur le sujet dans cet article , le fait qu’on achéte D’ABORD un produit perçu comme de bonne qualité ( ceci incluant toutes les dimensions de services allant autour de ce produit ) et à un prix compétitif . Dans la pluaprt desz cas , on en a rien à cirer des positios de tel ou tel leader politique ; La clé de tout , c’est d’avoir un bon produit , et pas trop cher . Sincérement , je suis sur que l’auteur , tout en n’étant amoureux ni de la politique du gouvernement chinois ni de la façon dont angela merkel pése sur les options de l’UE , voit sa maison petit à petit se remplir de produits chinois et allemands . Et je suis pareil .Et je pense que ceux qui nous lisent aussi . Est il besoin d’en dire plus ?
                      Sarko peut brasser du vent dans tous les sens , son impact , positif ou négatif , est fort limité ( même si cete idée lui dépalit certainement )


                      • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 16:55

                        Cher citoyen,

                        Je vous rassure d’emblée : je n’achète pas chinois car chacun sait à Taïwan, comme en Asie en général, que les produits de ce pays sont mauvais, quand ils ne sont pas dangereux.

                        Ceci étant, si les échecs des sociétés françaises ne sont pas d’origine « politique », alors comment expliquer qu’elles échouent partout, même quand un concurrent propose plus cher ?

                        Une nouvelle fois, cet article essaie de transmettre l’opinion du monde sur la France et les raisons évidentes - à Pékin, Rabat, Doha et Dubaï. Si les intéressés veulent se persuader que le commerce efficient passe par la surdité aux demandes et opinions des clients, c’est leur droit.

                        A titre personnel, il me semble que l’intelligence est d’ECOUTER les autres afin de déterminer si nous sommes en phase ou non avec eux. Si la France continue sa négation du monde et de ses avis, elle court droit à de très graves désastres commerciaux.

                        Que les politiques attribueront bien sûr aux dirigeants des entreprises concernées.

                        Il est vrai que le monde dit que la faute est POLITIQUE. Mais il n’y a pas pire sourd que celui qui refuse d’entendre la voix du monde...

                        Bien cordialement,


                      • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 18:56

                        Cher Chantecler,

                        L’Europe n’est pas le centre du monde.

                        Si en Europe, l’Allemagne jouit effectivement d’une excellente réputation -méritée-sur le plan commercial et technologique, l’Asie a trois pays de même nature, et certainement bien en avant de l’Allemagne sur bien des points : le Japon, la Corée du Sud et Taïwan.

                        L’Inde est aussi en voie de rattraper ces pays sur plusieurs plans.

                        Pour les contrats nucléaires qu’AREVA et alli, soutenus par les politiques français, ont donc perdu, ce sont des sociétés coréennes du sud qui ont remplacé les françaises écartées.

                        Si, maintenant, vous discutez avec les milieux arabes et asiatiques décisionnaires en matière de grands marchés publics et/ou para-publics, vous aurez vite la surprise de constater que la France a une image de pays fermé, raciste et non-fiable, sans parler des problèmes de corruption.

                        Cette image a beaucoup joué, sauf pour les sourds et aveugles, dans les pays arabes.

                        En Chine, c’est encore plus clair : les médias chinois, tous soumis au gouvernement, ne rate jamais une occasion de critiquer le gouvernement Sarkozy et de qualifier la France aussi de pays raciste et fermé, dirigé par des gens dont tous se moquent.

                        Cette image de la France est très nette dans les médias. Certes, on peut imaginer que cela n’a aucune relation avec les échecs français. C’est un droit, mais être aveugle et sourd aux faits est-il une solution viable ?

                        Bien cordialement,


                      • citoyen 13 janvier 2010 21:26

                        cher auteur , vous n’avez pas , et je le dis sans agressivité , le monopole de l’écoute. Vous rapportez dans votre article ( je vous accorde le prejugé favorable de sincérité ) la part de vérité que vous atteignez , autour de vous et par vos contacts Pas la vérité vraie , la seule. aileurs , on entend autre chose . Comme tout le monde vous achetez asiatique , comment pourriez vous faire autrement ? Parce que tout simplement , dans beaucoup de domaines , l’offre concurrente est devenue marginale, confidentielle ; je ne parle pas d’acheter en chine , ou d’acheter des marques chinoises , mais d’acheter « made in china » , qui est souvent fabriqué en chine par des marques occidentales . De plus , même dans du « made in europe » , beaucoup de composants sont faits en chine , et cela , l’acheteur ne le sait souvent même pas . Une américaine a écrit un livre la dessus , tentant de ne pas acheter chinois pendant un an ; son experience , meme pour elle , motivée , informée , avec des moyens , est que c’est quasi impossible . alors voyons , voyons , il faut etre serieux . Globalement ,( je schématise) : produits chinois : pas trés bien , mais tellement moins chers . Produits allemands : un peu chers , mais qualité généralement sans souci ; Au milieu de cela : produits francais , soit top qualité , mais inabordables ( le luxe francais ) , soit pas trop bien faits , mais quand meme bien plus chers ( deux trois fois , plus ? ) que les produits chinois , donc ..... Vous savez  : les achats pilotés par les gouvernements , c’est minime à coté des achats « non politiques » du secteur privé ou desd particuliers . Un rafale , c’est cher , mais on en achéte combien par an ? , bien moins souvent qu’un produit banal genre décodeur TNT . Vous qui etes loin de la france , savez vous que TOUS les foyers francais ont du s’equiper d’un petit dispositif ( entree 50 et 100 euros ) sinon , plus de tele . il y en a trente millions ! ils sont faits ... En CHINE . J’ai essayé d’en trouver un européen ... pas trouvé . Voila .Loin de moi l’idee de polémiquer , mais vraiment , les lecteurs jugeront , et je ne crtois pas que tous , ici , soient des croquants ne sortant jamais du Cantal , comme certains ( pas tous heureusement ) français de l’étranger le croient ou l’insinuent.
                        Croyez vous qu’on soit maitres de ses achats , vraiment : un directeur de mon frère , qui était israélite , n’aimait pas acheter allemand ; etant dans l’« industrie , il devait pourtant bien souvent le faire à contrecouer , parce qu’en outillage industriel : non-allemand , y a plus sur de nombreuses gammes. 
                        allez a leroy merlin : Allemagne , chine , Japon et black et decker ( GB je crois ) ont le MONOPOLE des perceuses . Peugeot ne fait plus d’outils à main . Fermé , le peugeot outillage : Je fais quoi , moi , je perce à la chignole à main , comme mon grand pére ? voyo,ns , voyons....

                        Proposez nous de bons produits , pas trop chers , avec une bonne grantie et un top service autour et cela se vendra , quelle que soit la »nationalité" - notion d’ailleurs de plus en plus floue- du produit et le caractére sympa ou pas de la politique du pays en question ou de son gouvernement . 


                      • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 22:17

                        Cher citoyen,

                        Votre commentaire est très loin du sujet de l’article, mais très instructif par ailleurs d’un pays fermé sur lui-même et qui ne voit que sa vie.

                        Quelques informations :
                        - A Taïwan, où le niveau de vie est supérieure en moyenne à la France, en termes de rapport revenus disponibles/prix, on produit des outils et des matériels de qualité, comme les fameux outils FACOM.
                        - Si des usines produisent des éléments en Chine, la différence avec d’autres sociétés dont je tairai le nom est de deux sortes :
                        1) les employeurs taïwanais, dans leur immense majorité, ont une attitude plus « sociale » envers leurs employeurs, non par humanisme spontanée, mais parce qu’ils préfèrent payer correctement des ouvriers afin de vendre ensuite des produits fiables.
                        2) ils surveillent sans pitié la qualité des produits en fin de production et ne rapportent donc dans le pays ce qui est assuré de passer sous les normes taîwanaises.

                        En résumé, une attitude « sociale » et une qualité contrôlée strictement permettent de recevoir de Chine des produits fiables que les acheteurs du monde entier vont retrouver dans les produits ACER, ASUS, Evergreen et autres.

                        En France, les autorités acceptent tous les produits « made in China » (plus exactement maintenant nommés « made in RPC ») et les sortent du marché quand il s’avère que ces produits sont dangereux ou nuisibles.

                        Une nouvelle fois, la France a ses choix politiques, mais ce ne sont pas ceux de tous les gouvernements du monde.

                        Bien cordialement,


                      • citoyen 13 janvier 2010 23:04

                        decidemment vassé , vous ne pouvez vous abstenir du’una attitude condescendante envers l’interlocuteur . Ce que vous dites sur taiwan n’est pas en contradiction avec le contenu de mon post precedent . Quand au coté « ferme » de la france , c’est bien sur un cliché completement dementi per les faits . Je n’ai pas le temps ce soir de sortir leschiffres , donnees references , mais je le ferai si vraiment il le faut .
                        taiwan est il si ouvert que cela ? hummm . Commercialement , oui ; Et sur le reste.... Huimmm . Arretez donc de prendre vos interlocuteurs pour desenfants et de traiter de fermé sur lui même une personne dont la famille comporte 4 origines nationales differentes , reside dans 3 pays , en a visité personnellement 28 , vecu dans 3 et ete cooperant dans un autre . Il est vrai que vous ne pôuviez pas le savoir . Vous etes en certrians points comparables ux europeistes de 2005 qui prenaient vraiement les personnes d’un avis different pour des demeurés....
                        si vous voulez discuter de façon constructive , je veux bien , mais si vous voulez continuer comme cela , vous n’arriverez pas a a grand chose ici , je vous le dis , mon ami ...


                      • citoyen 13 janvier 2010 23:15

                        l’acheteur achete bien evidemment d’abord un produit de qualité et de bon prix par rapport à cette qualité , les positions politiques du president du pays d’origine de ce produit ( notion de plus en plus floue ) , n’interviennent pas du tout , ou bien de façon marginale .
                        Basta . il faut etre un homme de cabinet , éloigné dex entreprises pour croire de telles chiméres issues des annees 70 . Voyons , voyons , on croirait entendre les employes d’air france qui se considrraient( avant ) comme non tenus a la rentabilité parce que « un peu ambassadeurs de la france » PFFF on prend air france , ou n’importe quelle autre compagnie pour un rapport qualité percue - prix - service , et grace aussis parfopis a une bonne gniaque commerciale , et pas pour faire plaisir à un pays ..... tout le reste , ce sont des reveries de quai d’orsay . si sarko a un tort , c’est surtout de croire qu’il peut forcer la main de ses interlocuteurs , et de surestimer le role qu’il peut avoir sur les choses


                      • citoyen 13 janvier 2010 23:17

                        PS vus voyez qu’il ne vous a pas fallu plus de quelques minutes pour valider ma boutade et qualifier ( zen termes bien plus choisis ) , tous les francais de croquants ne connaissant que le cantal . C’en est presque caricatural . Les lecteurs aprecieront


                      • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 23:51

                        Cher citoyen,

                        Grand amateur du Cantal (qui est en vue de ma fenêtre en journée) et des travaux ruraux, je ne suis par parvenu à suivre le sens exact de vos commentaires, sauf à saisir que j’aurais écrit que la France était fermée et que cela vous navre apparemment.

                        Si vous relisez avec soin, j’exprime ce que pensent les opinions étrangères de la France comme pays, et non ce que les Français pensent d’eux-mêmes sur le sujet.

                        Sur les européistes, j’avoue que je suis peiné que vous ayez pu penser que je valorisais quelque part l’Union européenne, qui n’est pourtant pas (articles à l’appui) ma tasse de thé préférée.

                        Par contre, voyager beaucoup ne signifie pas vivre et s’intégrer dans un pays étranger. Nombre de Français en Asie résident dans des pays dont ils ont une connaissance très peu approfondie, ne fut-ce que linguistique et culturelle, souvent par le fait qu’ils restent entre eux.

                        Cela est un constat, non un reproche.

                        Je comprends donc que vous puissiez vous sentir visé ( bien que des critiques adressées par des opinions publiques étrangères à des politiques) ne puissent atteindre les citoyens de base que si ceux-ci s’identifient à ces dirigeants politiques. Mais, je ne comprends pas le pourquoi de votre réaction qui semble être victimaire volontaire.

                        Sur Taïwan, il est vrai que je suis mieux placé que vous (pour diverses raisons) pour en parler, ce qui ne signifie pas que j’ai pour autant la vérité révélée.

                        Par contre, si vous sentez de la condescendance dans ces mots, je ne peux rien y faire. Les sentiments de chacun lui appartiennent.

                        Dire ce que les peuples du monde pensent de la France et de sa politique dans un contexte mondialisé est une nécessité afin de tenter de progresser et ne pas sombrer.

                        Ensuite, place au débat libre sans victimisation stérile comme beaucoup de gens qui se refusent à la critique féconde le font, ici et ailleurs.

                        Bien cordialement,

                         


                      • citoyen 14 janvier 2010 10:13

                        Je suis ok sur votre dernier post juste ci dessous . Pas de probléme


                      • citoyen 14 janvier 2010 10:17

                        @ l’auteur : l’editeur de texte me joue des tours aujourd’hui , il place ma reponse ailleurs qu’au bon endroit ; J’ écrivais que je souscrivais a votre dernier post - ci dessous et non ci dessous - . Ceci sans ptobléme


                      • chapichapo 13 janvier 2010 16:23

                        l’articles rassemble à peu près tous les défauts typiques de la vision économique des historiens :


                        colbertisme :
                        vous fixez votre attention sur le deficit commercial sans voir l’ensemble des flux d’echange ( capitaux etc) 

                        surestimation du rôle des politiques à court terme :

                        J’aimerais voir une courbe qui montrerait une inflexion particulière en france en 2007 ( chomage, inflation, croissance etc) qu’on ne retrouverait pas dans les autres pays de la zone euro.

                        Sous estimation des facteurs structurels :

                        l’arrivée des classe très nombreuse du baby boom à la retraites n’est pas prise en compte. 
                        l’explosion des couts de l’energie n’est pas prise en compte. 
                        Les effets de l’euro ne sont pas prise en compte. 

                        vision très litteraire :

                        pas de chiffre, aucune courbe, aucune citation d’economiste etc
                        uniquement des référence culturelles qui, si elle ne sont pas sans intérêt paraissent très sur estimées. 

                        Pour rappel 

                         La mentalité chinoise, en commerce, se fonde sur le principe du gagnant-gagnant. 

                        La mentalité des commerçants est sensiblement la meme partout sur la planète : acheter le moins cher possible vendre le plus cher possible. Le facteur culturel joue à la marge. C’est le karaoké la veille de la négo, pas plus.
                        Cela dit s’il y a un facteur culturel déterminant réellement dans le commerce c’est l’honneteté. Et de ce point de vue les français n’ont pas à rougir devant les chinois - bien au contraire. 
                        J’habite a canton - guangzhou- depuis 2 ans. Le principe « gagnant gagnant des chinois » je ne sais pas d’où vous le sortez mais franchement pas de chine... Y a pas plus entubeurs que les chinois. La contrefacon , souvent pratiquée en douce par les fournisseurs officiels eux même, (une ligne de production pour toi une ligne de production pour moi) est généralisée. Il n’y a aucune fidélité par rapport aux contrats signés (ni de la part des fournisseurs ni de la part des salariés). A peu près toutes les filiales occidentales implantées en chine perdent de l’argent. 

                        Je n’ais pas une passion particulière pour sarkozy, je constate vue de loin, qu’il n’agite que lui même. 



                         




                        • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 17:35

                          Chapichapo,

                          Votre commentaire est -involontairement- très positif pour l’article puisque vous soulignez la réalité, parfois douloureuse pour ceux qui considèrent seulement un pays comme un marché ou une réserve de main d’oeuvre à coût salarial faible, du principe de réciprocité !

                          Qui a transformé la Chine en une immense économie à l’image des pays dits occidentaux où le mensonge, le vol, la corruption, la course au profit immédiat sont devenus des objectifs généraux et un mode de vie nouveau ?

                          Qui a considéré la Chine et son peuple comme un nouvel Eldorado, un Far East, sans loi, sans règles ?

                          Qui a soutenu de facto ce gouvernement qui ne respecte rien d’autre que ses propres intérêts ?

                          La réponse, nous la connaissons tous.

                          Il n’est donc pas question que nous épiloguions sur les contrariétés, les lamentations des esclavagistes modernes venus en Chine pour s’enrichir sur le sang et la sueur d’un peuple.

                          Ceux qui ont fait A LEUR IMAGE leurs homologues chinois n’ont pas le droit moral de se plaindre de leurs déboires qui sont ici le fruit de leur propre cupidité sans limite aucune. Et, s’il vous plaît, épargnez-nous la dérive raciste de la culture chinoise mauvaise et malhonnête par essence.... ! Un peu de décence ne nuit pas aux relations internationales.

                          Pour le gagnant-gagnant, je vous invite à aller à Taïwan, Etat de droit respectueux des règles et contrats. Là, le respect est mutuel, si chacun le pratique.

                          C’est le principe de réciprocité chinois ancien qui est en vigueur.

                          Bref, là où les acteurs économiques français respectent leurs partenaires et les traitent ainsi, les choses vont bien.

                          Quand un Président revient chez lui et annonce qu"IL a vendu X milliards d’euros aux Chinois qui n’ont rien accepté de définitif, pourquoi voulez-vous que le mépris de ce Président pour le plus peuplé pays du monde ne lui soit pas retourné avec une gifle retentissante ?

                          La réciprocité, une notion ou un concept que les politiques et acteurs économiques français devraient réapprendre.

                          Bien cordialement,

                          Sauf quand des sociétés françaises prennent les Taïwanais pour des imbéciles comme avec Thomson ou quelques autres.

                          Par ailleurs,


                        • chapichapo 13 janvier 2010 21:42

                          je ne connais pas Taïwan. 

                          La description que vous faites de la chine me parait assez effarente. 

                          L’ouverture graduelle de la chine à l’économie de marché a permi un enrichissement et une liberté comme la chine n’en a jamais connu au cours de son histoire. 
                          Ce sont les « exploiteur occidentaux » qui ont permis une hausse spectaculaire de la productivité et de la richesse des chinois. Ce sont les occidentaux qui ont permis l’expansion économique et la croissance des salaires. A canton, les salaires augmentent de 25% par ans et les entreprise peinent a trouver de la main d’oeuvre qualifiée.

                          Le spectacle de l’expansion chinoise est quelque chose de fantastique. 

                          Si taiwan est un pays riche aujourd’hui, c’est grace a tous ces exploiteurs venu des 4 coins du monde des les années 50 pour y faire fabriquer des babioles par des salariés misérables. Le progrès est à ce prix.

                          Et oui le rapport a l’autre varie selon la culture et peut être meme selon l’origine ethnique des peuples. voir les scandinave par rapport aux francais...




                        • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 22:44

                          Cher Chapichapo,

                          Il faut vraiment ne pas avoir de culture historique sur la Chine pour évoquer ainsi que vous le faites la période actuelle.

                          La Chine, comme civilisation, a plus de 5000 ans d’histoire et elle a connu des grandes périodes de prospérité collective par ses propres moyens et dans le cadre de son territoire très vaste. Elle a été en avance technologiquement sur l’Europe des siècles durant sur tous les plans. Seul, le colonialisme, s’appuyant sur des dirigeants corrompus et veules, a amené la Chine à subir les humiliations des 19 et 20èmes siècles.

                          Je ne reviens pas sur ce mensonge manifeste sur la liberté qui existerait en Chine, selon votre point de vue extérieur. Il est trop énorme pour passer devant des yeux instruits sans faire rire son lecteur, connaisseur du pays réel.

                          Quant à la prospérité en Chine, au moment où les différenciations sociales entre riches et pauvres explosent, le mensonge est là aussi si énorme que chacun sait, en Chine aussi, ce qu’il convient d’en penser.

                          Ceci dit, vivre à Canton peut fausser les vues car cette partie de la Chine (du Sud) est dans un processus particulier, lié aux énormes investissements étrangers qui y atterrissent...avant d’en repartir.

                          Votre vue sur Taïwan est désopilante d’ignorance sur les investissements étrangers et le rôle qu’y auraient joué les capitaux occidentaux. Il faut pour cela ne rien connaître de l’état de guerre et de dictature du pays pendant des décennies avec un budget happé à 50% par l’armée et ne pas savoir combien Taïwan a décollé avec des capitaux propres et américains, mais surtout en investissant dans l’enseignement et les technologies d’avenir dès le début de son essor.

                          Il faut surtout ignorer le facteur des structures PUBLIQUES du pays, les observateurs superficiels, voyant ce pays comme un Etat « libéral »... !!! Alors qu’il dispose d’un secteur nationalisé et public qui est efficient et structurant pour l’économie.

                          Mais, le meilleur de votre commentaire est votre position sur le bénéfice merveilleux pour la population chinoise des investisseurs étrangers, pour vous occidentaux (ce qui est de plus faux : la majorité des capitaux en Chine est taïwanaise et japonaise) en Chine.

                          Publier cela en mandarin en Chine et je suis persuadé que vous aurez tôt fait de frapper l’image de la France une nouvelle fois, tant il est vrai que cette thèse est justement celle qui génère en Chine le plus de réactions « nationalistes » contre lesdits Occidentaux.

                          Il est aussi vrai que certains Français (et autres Européens entre autres) confondent le fait qu’ils apportent des capitaux, mais que le production est faite en Chine par des ouvriers chinois. Et que la Chine n’est pas leur jouet économique....

                          Voir la Chine via Canton ou Shanghaï revient à présenter Taïwan par Taipei et sa tour 101. C’est aussi erroné dans les deux cas et aussi dangereux car les réalités d’un immense pays ne s’embrassent pas d’une ville « occidentalisée » qui est et reste une EXCEPTION en Chine.

                          Bien cordialement,


                        • chapichapo 14 janvier 2010 03:13

                          Déjà, je ne vois pas bien l’intérêt d’avoir une discussion aussi aggressive. 


                          Pour clarifier les choses :

                          1) Les libertés publiques, politiques, en chine, sont à peu de chose près nulles. Et je n’écrirais même pas ici depuis la chine ( suis en vacances en france). Cependant je constate que les liberté privé . La presence policière est très nettement inférieure à ce qu’elle peut être à paris, et la délinquance à canton est quasi nulle. Comme au japon et peut être à taiwan mais vous en savez plus que moi. 
                          Effectivement, j’ai un regard exterieur, un regard d’expatrié qui ne ressent pas toutes les pesanteur du pays. Je constate seulement que la chine réelle est très éloignée du portrait d’enfer policier qu’on en dresse en europe. Qu’il y a des boites de nuit partout, que les filles sont jeunes plutot jolie ( population beaucoup plus jeune qu’à paris). La diversité des styles vestimentaires, des coupes de cheveux est la même qu’en europe. 
                          je vous ai retrouvé une photo de voiture de police smoby identiques a celle qui circulent a Canton :


                          Ajouté à cela des salaires qui aujourd’hui permettent a la jeunesse chinoise d’acheter des bien dont leurs parents n’auraient osé rêver je maintiens que l’impression de liberté est réelle. 

                          Certes on ne peut pas réduire la chine a canton ou shangai mais il n’est pas ininterressant de constater que les zones les plus riches, les zones ou les salaires sont les plus elevés sont aussi les zone economiques les plus ouvertes sur l’économie mondiale. 

                          Sur le role de l’occident dans l’expansion chinoise. 

                          Il y a effectivement un malentendu : je n’ais pas dit que la chine devait tout à l’occident. J’ai d’ailleurs eu quelques énervement avec des amis francais qui ne voient la chine que comme un pays de soutraitants misérable. 

                          Cependant il est net que si la chine prospère aujourd’hui c’est qu’elle s’inspire plus de la hong kong britannique qu’hong kong ne s’est inspiré du petit livre rouge. 


                          Après avoir relu votre article, je réalise - miteusement- que je l’avais mal lu ou trop rapidement. Et que je serais finalement plutot d’accord avec vous. 
                          J’avais lu votre article comme un exercice assez classique sur « le mal francais » , alors que l’article est finalement bien centré sur la relation franco chinoise. 

                          S’il etait possible d’accorder nos opinions je résumerais ainsi :

                          1) La france s’y prend effectivement comme un manche avec les chinois
                          2) c’est le cadet de ses problèmes






                        • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 janvier 2010 12:43

                          Cher Chapichapo,

                          A l’évidence, votre dernier commentaire marque une compréhension du sens profond de l’article.

                          Sachant que si les politiques français cassent, au sens propre, les exportations du pays qu’ils sont censés diriger vers la prospérité, un vrai problème se pose pour près de 65 millions de citoyens.

                          Car derrière l’incompétence destructrice de ces politiques, ce sont les emplois, les équilibres et la paix civile en France qui sont dorénavant menacés.

                          Bien cordialement,


                        • sentinelle 13 janvier 2010 17:56

                          @ tous

                          vous avez voulu l’europe et la mondialisation.....de quoi vous plaignez - vous ?

                          «  un jour, on plongera dans la ruine du jour au lendemain des familles entières parce qu’à des milliers de kilomètres pourra être produite la même chose pour deux centimes de moins à la tonne » G. BERNANOS, La France contre les robots, 1947.

                          Dans ce brillant essai, Georges Bernanos prédit notre avenir, nous sommes devenus des robots dirent ils tout surpris en se reveillant....ils jurerent mais un peu tard qu’on ne les y reprendrait plus.....


                          • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 18:58

                            Cher sentinelle,

                            Voilà qui résout tous les problèmes du monde.

                            Et que fait-on pour sortir de la situation actuelle ? On lit de nouveau ce livre, par ailleurs fort exact.

                            Bien cordialement,


                          • sentinelle 13 janvier 2010 20:45

                            @ l’auteur

                            mon cher ami
                            je ne sais pas comment on va s’en sortir....mais il y a un passage obligé c’est la prise de conscience de la manipulation dont nous sommes victimes les uns et les autres....

                            etape une : eveil des consciences, et sans aucun proselitisme si tu permets un extrait de la guidance islamique :

                            --- « Dieu ne change point
                            l’état d’un peuple tant que les individus ne
                            changent ce qui est en eux-mêmes ».

                            Penser le changement c’est avoir la certitude
                            que l’homme ne doit jamais se réduire
                            à un spectateur mais est tenu de s’ériger
                            en acteur de sa propre vie ;

                            les promesses de hommes pourritiques de droite comme de gauche m’engagent que ceux qui y ont crus....donc commençons les uns et les autres a reprendre nos vies en mains...


                          • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 21:07

                            Sentinelle,

                            Le changement des choses n’intervient pas en parlant des changements nécessaires, mais en faisant en sorte de les produire dans la réalité.

                            La conscience ne naît pas des appels à l’éveiller, elle se renforce dans son existence et s’affirme par l’action pratique qui nécessite aussi une réflexion théorique et inversement.

                            Un défaut récurrent en France est cette tendance à donner des leçons et à croire que l’on change les choses par les mots seuls.

                            Les choses ne changent que dans deux situations : lorsque le processus qui les intègre l’exige ou quand des forces extérieures forcent à ces modifications.

                            Mais, les postures intellectuelles sont vides de sens si elles ne sont pas reliées à une action concrète sur les réalités.

                            Bien cordialement,


                          • sentinelle 14 janvier 2010 08:52

                            @l’auteur

                            bonjour,

                            je suis totalement d’accord avec vous.......


                          • CHARLY 13 janvier 2010 18:23

                            Pour exporter faut-il encore avoir quelque chose à exporter.
                            Car depuis que le France délocalise ses emplois industriels elle n’a plus grand chose à exporter, contrairement à l’Allemagne qui elle, a su garder en très grande partie ses mêmes emplois.
                            Les choses ne vont pas eller en s’améliorant, car dans la frénésie de délocalisation nous transférons également une très grande part de notre savoir faire, qu’il est en suite difficile de récupérer.
                            Enfin, les sous-traitants deviennent nos concurrents sur notre propre territoire.
                            Si nous voulons exporter, l’état doit développer une véritable politique industrielle innovante.


                            • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 18:34

                              Cher Charly,

                              Commentaire frappé au coin du bon sens le plus évident.

                              Certes, pour exporter, il est nécessaire d’avoir des biens ou services à vendre que les demandeurs n’ont pas.

                              Mais, dans le cas actuel, même lorsque la France a les technologies, les capacités et des clients intéressés, elle réussit à chaque fois l’exploit considérable de perdre ses contrats, y compris parfois au bénéfice de concurrents ayant des prix plus élevés.

                              Comme aurait dit un humoriste : « il doit y avoir une raison à tout cela »....

                              Bien cordialement,


                              • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 19:18

                                Cher Le Furtif,

                                Merci de ce message.

                                Selon ce que je note, les autorités françaises devraient à la fois moins humilier leurs clients potentiels en les traitant comme des « moyens » de faire de la politique intérieure française d’un côté et de l’autre, cesser de frapper au visage ces Etats-clients en s’attaquant aux droits universels humains de leurs ressortissants.

                                Ceci étant, les données brutes montrent que tous les indicateurs publics sont dans un rouge vif . En clair, le pays glisse à vitesse accélérée vers une situation de banqueroute.

                                Heureusement, comme dirait un ami américain lucide et ironique, aucun hedge fund, aucun fonds spéculatif , aucun fonds souverain du même type ne jouera la banqueroute de l’Etat français en refusant de financer sa dette croissant plus vite qu’un TGV lancé à toute allure.

                                Cela a commencé avec la Banque du Japon, bien plus solide.....Certains fonds spéculatifs parient sur une banqueroute japonaise.

                                Donc, tout va bien : la France n’est-elle pas « protégée » par l’euro (fort) et son Président qui comprend tout à tout ?

                                Bien amicalement,


                              • bo bo 13 janvier 2010 20:03

                                Un point faible à votre état des lieux.... : l’état lamentable des représentations économiques françaises à l’étranger et la mentalité de nos expatriés...
                                Votre constat met en lumière un état des faits qui ne fait que s’aggraver depuis le début des années 70.
                                Les imbécilités et arrogances françaises passaient plus inaperçues jusqu’à la chute du mur de Berlin : la politique des 2 blocs permettait de rattraper pas mal de choses...
                                Mais conjugué avec la ruée sur le FRIC des énarques et autres fonctionnaires avec les « nationalisations des années 80 » vers les postes de direction des entreprises a fichu définitivement en l’air les comportements de ces directions de grandes sociétés françaises....
                                Un petit détail qui en dit long....qui entretient aujourd’hui les relations permanentes nécessaires avec les clients potentiels avec des interlocuteurs stables connaissant parfaitement coutumes et langues au niveau des grands groupes français... ???
                                La conquête de marchés ce sont des années de travail qui ont été balayées dans tous ces grands groupes français en 20 ans avec une valse tous le 2/3 ans du personnel en charge..
                                Rajoutons à cela la suffisance vis à vis de nos contreparties qui n’a pas finie de nous faire perdre des marchés....critiquer stupidement nos contreparties et ne pas appréhender les changements sont suicidaires à terme....un exemple parmi tant d’autres notre comportement vis à vis de la Chine est une énorme erreur.. ... .il faut arrêter de regarder ce qui ne va pas dans ce pays et par contre regarder ce qui est en train de changer à la vitesse d’un TGV 


                                • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 21:17

                                  Cher BO,

                                  Votre commentaire est pertinent en tous points et rejoint les remarques de nos interlocuteurs étrangers sur le mépris que les entreprises françaises leur fait sentir.

                                  Bien sûr que la stabilité des interlocuteurs est une condition essentielle à un commerce extérieur efficace et dynamique.

                                  C’est une des forces commerciales de Taïwan que d’avoir aux postes liées aux exportations des gens compétents, honnêtes et respectueux des autres.

                                  La France fait passer ses politiques afin de remplacer les négociateurs compétents !....Et ces politiques n’ont ni compétence commerciale, ni technologique, et en plus, ils ne jouent ce rôle que pour des objectifs de politique intérieure à courte vue.

                                  La confusion des rôles est donc une erreur grave, renforcée par le manque de capacités relationnelles des politiques français actuels.

                                  Il serait en effet incohérent de confondre, en commerce international, un Nicolas Sarkozy qui ne parle même pas anglais avec d’autres qui parlent plusieurs langues, même plus usitées que l’anglais ( Jacques Chirac pouvait parler japonais et mandarin par exemple), ce qui offrait une image extérieure de la France plus « proche » et moins « méprisante ».

                                  Bien cordialement,


                                • Marc Bruxman 13 janvier 2010 20:18

                                  En tout cas c’est clair que le spectacle de Sarkozy dans le Dalai-Lama show nous a couté très cher. Sans rien nous rapporter. C’était nul de faire ca. Ca n’a pas rapporté grand choses aux tibétains non plus. Mais bon p’tetre que Dalai Lama Enterprise a vendu quelques livres / interviews en plus grace à ca !

                                  Ce qui ne va pas en France c’est qu’on ne sait pas faire du commerce, on veut toujours se méler du reste qui ne nous regarde pas.

                                  Il ne faut pas mélanger les genres, le business c’est le business.

                                  Quand à la politique, on a assez à faire DANS nos frontières pour ne pas se méler des pays des autres. Si vous croyez qu’il n’y a rien à faire au niveau des droits de l’homme en France, allez vous faire soigner. Ou cesser de regarder la Chine pour vous rassurer en vous disant qu’il y a pire. Changeons, mais ICI.


                                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 21:46

                                    Cher Marc,

                                    Vous faites totalement et profondément erreur : la venue du Dalaï-Lama ou le fait que des démocrates chinois vivent en France n’ont jamais nui aux exportations de la France vers aucun pays, Chine incluse.

                                    On verse là dans les fantasmes franco-français sur la Chine, vu comme un pays rigide sur le plan idéologique, ce qui est contraire à tous les faits depuis des décennies.

                                    La meilleure preuve est que les Coréens du Sud ont aussi reçu le Dalaï-Lama et ont gagné un marché en Chine. Sans oublier leurs relations houleuses avec la Corée du Nord, dont le régime est soutenue à bout de bras par le gouvernement de Pékin.

                                    Beaucoup d’observateurs de la Chine, superficiels, confondent la question de la perte de la face (l’humiliation dans la culture chinoise est la pire des choses) avec les dossiers politiques, traités à Pékin de manière bénéfique aux intérêts du régime.

                                    Avec la Chine, comme avec les pays arabes, la perte des marchés n’est pas dû ; comme les politiques français le disent pour s’exonérer de leurs fautes, au fait que les spécialistes ne savent pas commercer (encore faudrait-il que le niveau politique n’interfère pas dans ce champ d’activités), mais bien au ressenti des populations contre la politique GENERALE de la France face à ces pays.

                                    Vous prenez donc le problème résolument à l’envers et à contre-courant des faits établis.

                                    Dans les interviews que l’article relate, personne en Chine ou ailleurs ne critique la France pour ce qu’elle dit ou fait face aux affaires INTERIEURES du pays concerné.

                                    Les critiques pleuvent sur le traitement en France des ressortissants chinois et/ou arabes, sur l’accueil en France pour les étrangers, y compris les touristes, sur Roissy, sur ce qui est vu comme des positions racistes et fermées au monde.

                                    C’est en tout cas ce qui ressort de tous ces échanges, dont certains avec des responsables de haut niveau.

                                    Maintenant, sur la question des exportations, au lieu de continuer à élaborer vainement des hypothèses sur ce qui dysfonctionnerait en France sur le seul plan commercial, si vous écoutiez les analyses et observations de NOS INTERLOCUTEURS, peut-être la solution du mal pourrait être construite avec intelligence.

                                    Car, justement, les affaires, ce ne sont pas que les affaires, un faux et nocif dicton américain que plus personne ne suit aujourd’hui.

                                    Dans un cadre mondialisé, les relations commerciales font intervenir des facteurs très divers qui doivent être pris en compte afin de ne pas échouer et répéter en boucle ses erreurs passées. On est plus en 1900 avec des liens d’entreprise à entreprise, voire de responsable à responsable de pays voisins ou de culture proche.

                                    Le signe particulier de la France dans le domaine international, c’est l’incapacité à écouter autrui, à le comprendre et à répondre vraiment à ses attentes.

                                    L’attitude actuelle de morgue et d’arrogance politique, d’ignorance des besoins et souhaits du client potentiel, d’égotisme permanent est RESSENTI par nos interlocuteurs comme du mépris inacceptable qui doit ensuite être sanctionné.

                                    C’est là que réside le problème de fond. Le reste est secondaire si cette attitude change et permet une relation positive avec des PARTENAIRES à regarder et traiter comme tels.

                                    Bien cordialement,


                                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 23:24

                                    Astus,

                                    Si votre commentaire était plus répandu, un pas en avant serait possible.

                                    Bien cordialement,


                                  • homosapiens homosapiens 13 janvier 2010 21:28

                                    et si on exportait « nos chances pour la france » ?
                                    on en a plein, on peut faire 1 acheté 10 offerts...
                                    ca réduirait pas mal de déficit non ?
                                    ah mais oui, personne n’en veut non plus, commes les centrales, les avions, le pinard et le reste.
                                    Ah si, on exporte plein de leçons de morales...
                                    des belles photos de première dame
                                    des discours « mort de rire » de notre demi goyim hongrois qui sera vite
                                    remplacé par un vrai, le DSK, qui lui se trouvera tout seul une vrai dame.
                                    Les 2 se levant tous les matins pour aider le dollar, les usa et israel.
                                    Le reste c’est fait bien longtemps que tout le monde s’en fout au gouvernement
                                    de droite comme de gauche.


                                    Le déficit plonge, en fait tout plonge, l’emploi, les dettes, la croissance...
                                    ce qui monte par contre c’est l’envie d’aller foutre le feu aux préfectures, aux banques, au syndicats, au patronnat façon calabraise..
                                    Quant a dalai lama en tong dont on se fout royalement, et dont personne ne connait réllement l’origine, ni ce qu’endurait les tibétains avant l’arrivée des chinois, et ben ce tongiste à lunette il a couté cher à la france pour les bonnes graces stériles des quelques bobos biens pensants..

                                    Que la france passe pour un pays de pitres, fermé, innacueillant, raciste ne m’étonne pas
                                    car c’est bien ce que nous sommes devenus à force d’écouter des conneries et de ne plus avoir le courage d’assumer de vrais valeurs : la république, la laicité, le travail, l’honneur, la patrie, la famille etc...au lieu de nous emmerder avec des burqua, des sangates, des droits au ceci ou cela bientot il nous restera surtout le droit fermer notre gueule puisqu’ils ont déja le droit de fermer nos usines, d’inverser nos référendums, de piquer les sous de nos futurs arrieres petits enfants pour financer leur conneries d’aujourd’hui au nom de bon principes..
                                    Beurk pays de cons.
                                    Y a pas un jour sans 3 ,4 ; ou 5 reportages, faits divers, clichés de ceci ou cela sans une armée de racaille, de cas sociaux qu’on n’osent appeler de la détresse sociale ou dieu sait quoi au lieu d’appeler un chat un chat : des connards, des tordus, des locs, des fainénants, des jamais contents, des menteurs, tricheurs, hyprocrites..c’est insupportable.
                                    Le spectateur le voit, la ménagère, le paysan, l’ouvrier, le pécheur, l’enseignant et là, les bons principes quand il comment à ne plus y avoir à bouffer pour tout le monde, et ben, ils claquent. Vous verrez à la prochaine élection. Et ce qui s’est passé en calabre, en angleterre, en grece, en corse, en belgique ne fera que s’amplifier et s’aggraver...par manque de courage au bon moment l’europe va imploser à tous les niveaux.
                                    Vous voyez ça autrement vous ? vous trouvez que ca s’arrange ? qu’il y a un progrés social, plus de justice ; plus de morale, plus d’égalite, de liberté, de respect ? si oui faite le moi savoir que je lise au moins une bonne nouvelle dans ma vie.
                                    A+


                                    • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 21:58

                                      Cher lecteur qui se pense Homosapiens,

                                      Après un tel texte sans lien avec rien, qui ne mène à rien, qui tourne sur lui-même et accumule bourdes et poncifs ridicules, on ne voit pas ce qui peut aider en quoi que ce soit.

                                      Peut-être qu’au lieu d’aligner des mots haineux et coléreux, vous devriez vous asseoir calmement avec une personne de bon sens et ouvrir un dialogue constructif.

                                      Ce genre de textes est exactement le type même de « choses » qui font qu’un pays est rejeté par les autres et laissé à son sort (triste en général comme ma solitude peut l’être).

                                      Un proverbe taïwanais dit : « celui qui veut construire son malheur bâtit son propre enfer ».

                                      Hurler sa haine des autres sans rien apporter de positif à personne, même à soi, est vain.

                                      C’est dommage, un Homo sapiens mérite mieux et surtout une pensée plus élaborée et moins primitive.

                                      Bien cordialement,


                                    • homosapiens homosapiens 13 janvier 2010 22:44

                                      J’adore la réponse de type « condésendante » des pseuso bobos.
                                      Alors que je ne faisais aucun allusion à votre propos et qu’en aucun cas je me permettais
                                      de me placer au desssu ou au dessous de vous...
                                      Vous voila en train de me faire une prose sans contenu.
                                      Avez vous un argument, une bonne nouvelle ? Trouvez vous que les choses vont mieux ?
                                      Avez vous ressenti progressivement l’arrivée d’une explosion sociale ?
                                      Souffrez d’ouvrir vos yeux pour y voir la déchéance exponentielle de la france, de l’europe, de l’occident en général...
                                      L’actualité ne regorge t’elle pas assez de drames, de situations hallucinantes de cruautés, de violences ?
                                      Vous, comme le Villach, jouez de mon pseudo, tombant betement dans le piége qui ferait rire un gosse..
                                      ah ah ah l’homosapiens....comme si j’avais choisi cela comme pour un singe..
                                      Figurez vous Cher auteur que nous sommes des homosapiens sapiens...et que mon pseudo cherche justement à remonter à la simplicité de l’homme, notre ancètre à tous, qui lui se battait juste tous les jours pour bouffer, sauver sa peau et éventuellement celle de sa famille...
                                      n’importe quel neurologue, ethnologie, antrhopologue aura le plaisir de vous annoner Cher auteur
                                      que 90 % de votre cervelle réagit encore au stimulis primaire de l’homo sapiens, et que tout bien confortablement assis devant votre écran vous vous croyez trés trés éloigné de la « bete » qui vous terrifie. Elle est en vous pauvre naif. Certes mes propos sont largement au dessus de vos pitreries
                                      pour justifier difficilement d’une sorte mauvais note en matière d’exportation. On a une mauvaise note sur tous les sujets mon Cher Monsieur... et au point où on en est c’est pas vraiment les exports qui posent problèmes mais notre incapacité à limiter nos imports en produisant nous même ici ce dont on a besoin, en ayant le courrage de stopper à nos frontières des produits de merde, fait dans contidtions déplorables par des miséreux qui se lèvent quand même tous les matins en chantant devant leur drapeux qu’ils vont « tous nous niquer » (pour faire simple).
                                      Souffrez que je voyage aussi, que j’exporte aussi de mon coté et que question businness internationnal quand vous avez un vrai bon produit vous le vendez. Mais vous faite chier et que votre produit est nul vous pouvez bien trouver n’importe quel pretexte ou bouc émissaire.
                                      Le rafale est nul, n’importe quel pilote de chasse vous le dira, et il est hors de prix. J’en connais, je suis moi même pilote privé.

                                      Notre « nucléaire » était bon à l« époque ou De Gaulle placait des gens compétents et pas de potes.
                                      Aujourd’hui on a une armée de guignols qui n’y connait rien pour concevoir correctement quelque chose en dehors de leur plan de carrière.

                                      Le tgv est invendable.

                                      Nos vignerons se sont tellement appuyés sur leur renommé qu’ils ont perdu la bataille de l’export sans même se battre.
                                      et les exemples en manquent pas en termes d’échecs.
                                      Si on exporte zidane, noah, jonnhy etc...en tout cas leur fric.

                                      Alors vos douaniers qui disent bonjour ou pas, votre copine qui a pas été foutue de s’acheter une barraque en france et la plupart de vos propos sont largement plus nuls que les miens.
                                      Au moins j’avais le mérite de ne pas vous prendre pour une buze, mais
                                      puisque vous avez commencé ; vous aussi du haut de votre grandeur..je vais vous faire le coup du proverbe puisque vous aimez bien..
                                       »avant de regarder la paille dans l’oeil du voisin, regarde déja la poutre...."
                                      A+ coco


                                    • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 23:10

                                      Cher Homo Sapiens Sapiens,

                                      Vous semblez, pour un pilote privé, avoir une expression écrite qui est un peu ennuyeuse et répétitive.

                                      En général, quand un pilote reçoit un plan de vol, il essaie de son mieux de s’y conformer et ,e part pas dans une direction opposée, voire ne virevolte pas dans diverses directions comme un homme ivre.

                                      Que vous disiez des choses justes parmi d’autres qui le sont bien moins est une chose.

                                      Dans un débat construit, l’objectif est de stimuler non un cortex cérébral, mais une pensée élaborée qui dépasse les les réflexes, y compris de défense, voire les pulsions légitimes, afin de pouvoir accéder à des solutions rationnelles.

                                      Si vos textes deviennent illisibles à force de partir en tous sens, nul autre que vous peut résoudre ce problème.

                                      La courtoisie, dans un dialogue, est essentiel, et il est aussi important que vous essayiez de tirer des enseignements féconds, pou vos propres intérêts, des erreurs ou dérives qui vous sont signalées sans aménité.

                                      Bien évidemment, se convaincre qu’un pays en piqué peut se rétablir sans accueillir intelligemment ses acheteurs de biens ou ses investisseurs productifs, est une manière de fonctionner qui surprend .

                                      Si vous vendez un jour une maison ou un bien quelconque en insultant votre client et en faisant tout pour qu’il ne puisse pas apporter en France son argent afin de vous payer, vous conviendrez que cela puisse faire échouer cette vente à votre détriment.

                                      C’est exactement cela que cet article explique et dont vous indiquer n’avoir cure.

                                      C’est avec ce type de réactions stériles et nuisibles à vous-même et à votre pays que vous le détruisez encore plus vite.

                                      Ceci étant, le droit à s’auto-détruire est un droit. Et vous semblez enclin à l’utiliser.

                                      Faites comme il vous plaira, mais je trouve dommage qu’un pays au si grand potentiel creuse sa tombe avec ce type de comportements quelque peu masochistes.

                                      Bien cordialement,


                                    • tvargentine.com lerma 13 janvier 2010 22:08

                                      C’est une explication simpliste,car on ne va pas accepter tous les chinois et les marocains en France,le système de protection sociale exploserait en vol ! ))

                                      Donc cet argument ’les français racistes« c’est n’importe quoi

                                      Ensuite ,je pourrais dire par expérience :

                                      Quand j’arrive en Argentine je passe la douane en 30 minutes en »heure de pointe« et le conard de fonctionnaire qui valide mon entrée ne me souhaite JAMAIS un »bienvenue en Argentine (Même chose dans les pays suivants Uruguay,au Paraguay,au brésil,Chili)
                                        smiley smiley smiley a mourir de rire cet article

                                      Quand à la dictature communiste chinoise qui assasine les hommes libres et interdit les syndicats libres et toutes expressions démocratiques,je préfére défendre une conception de la liberté plutot que de voir les élus de la France se coucher devant ces gens

                                      L’Allemagne à une culture industrielle que la France n’a jamais eu,il est impossible de comparer son excedent commercial avec les capacités françaises

                                      De plus,les sociétés françaises ne sont plus françaises mais internationales car elles ont depuis longtemps externaliser et développer à l’étranger pour produire sur place.

                                      Votre article est trop long,mais vous allez pas à la réalité qui est que la principale difficulté en France pour l’exportation c’est la techno-structure qui pollue le parcours de l’exportateur plutot que de l’aider
                                      Cette techno-structure vit aux crochets des subventions publics et ces subventions partent dans la masse salariales sans parler des « frais » et des « collogues » ..
                                      ..
                                      UBIFRANCE OSEO sont le genre d’exemples de techno-structures qui ne servent qu’à des interets particuliers et depuis tres tres longtemps,car ils n’ont aucunes connaissances des entreprises (petites et moyennes) et ce que peux représenter le cout pour exporter et encore moins du parcours du combattant pour l’entrepreneur

                                      Ce qui les interessent ???? c’est vous taper uniquement du pognon ou de vous « facturer » des « prestations »

                                      L’ETAT ne joue pas son rôle ici,mais cela dure depuis 30 ans !

                                      Ensuite,si je regarde l’Allemagne aujourd’hui je constate que le cout de la crise financière à un cout énorme sur ce pays

                                      http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-01-13/contraction-record-du-pib-de-l-allemagne-en-2009/916/0/412929

                                      La chine étant une dictature qui explore les travailleurs et exploitent les enfants ,il est clair que de produire des copies sans avoir un cout à payer par salarié est difficile à concurrencer mais,généralement avec une bonne crise,le premier à mourrir est le sous-traitant en fin de chaine

                                      La Chine est le sous-traitant en fin de chaine du reste du monde industriel et soyez certain que ce régime va exploser cette année avec la chute brutale d’activité des donneurs d’ordre
                                      en difficulté
                                      Les américains,les européens,ont le soucis de donner du boulot à leur population,plutot qu’a faire plaisir aux exportateurs qui sous-traitent en Chine,sans parler de la taxe carbone qu’ils devront payer pour produire un bien qui aura été produit si loin et dans des conditions qui ne respectent aucuns des droits élémentaires (droit de l’homme,liberté syndicale,liberté publics et de presse....)

                                      Bref,je m’arrête ici,tellement votre article si long est mauvais

                                      http://www.tvargentine.com











                                      • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 22:53

                                        Cher Lerma,

                                        Quel empressement à parler de tout dans tous les sens et sans ordre aucun.

                                        Traiter les ressortissants des pays avec lesquels la France commerce ne signifie pas les accueillir, ce qui est une absurdité sortie de votre lecture rapide et superficielle.

                                        Savoir recevoir des clients potentiels avec respect est ce que les clients étrangers interrogés souhaitent de la France. Cela vous semble-t-il une chose déraisonnable ?

                                        Sur la Chine, évidemment, ce pays est dirigé par une dictature sanglante et corrompue, vous enfoncez les portes ouvertes par l’article.

                                        Sa longueur et sa disposition telle que réalisée par la rédaction sont effectivement des problèmes que vous avez raison de souligner.

                                        Vos écarts sur l’Allemagne sont assez hors sujet.

                                        Il est curieux que d’ailleurs, vous n’abordiez pas, vous qui voyagez beaucoup, il me semble, les causes du succès sud-coréen dontre AREVA.

                                        Votre réflexion sur le fond réel de l’article aurait été d’un grand intérêt, plus que des récriminations sur des points dont personne ne débat.

                                        Bien cordialement,


                                      • homosapiens homosapiens 13 janvier 2010 22:56

                                        et pour ce fameux Airbus
                                        outre les retards affligeants, la perte séche sur des contrats négociés en dollars à la commande et payé à la livraison... il faut aussi constater qu’il est pas si génial que ça vu le nombre de panne et soucis divers qui se multiplient.
                                        Fais à la va vite pour limiter les retards de livraisons, fais avec des sous traitants de sous traitants de sous traitants disséminés dans le monde entier...laissant des gus meme pas spécialisé en aéronautique s’occuper de parties majeures de la conception ...
                                        D"aprés ce que je sais de bonne source le gros point faible de l’a380 est sa partie informatique.
                                        Cet avion est une vraie usine à gaz informatique, utilisant une centralisation embarquée utilisant à peu de chose prés les principes d’internet poru la circulation des infos, capteurs etc..., avec environ 200 routeurs du même modèle, de la même marque, sans redondance de circuit et à l’arrivée un plantage général dés lors qu’un des routeurs déconne. Théoriquement c’est pas possible....mais la réalité est capricieuse.
                                        Pas étonnant qu’il y en est autant qui ne décollent pas car ces routeurs sont fragiles. Economie, délais, solution de facilité pour éviter de se prendre la tête à sécurisé, faire des essais, avoir des avis d’experts...et zou le gros n’avion il est beau il est pret avec pas trop trop de retard. Et zou, le chéque, au revoir et bon voyage..

                                        Et puis mon cher auteur vous oubliez que nos zamis des usa ont un joli programme échellon qui scanne tous les mails, appels faxs etc de la terre entière...vous croyez qu’ils se génènt pour écouter aussi les tractactions, les appels d’offres, les réponses ? et communiquer à temps des infos cruciales à leurs propres entreprises ? Grand naif va...


                                        En tout cas je suis pas préssé de monter dedans, et y a un amérloque qui va se bien marrer en lisant ce post.


                                        • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 23:17

                                          Homo Sapiens Sapiens,

                                          L’Airbus A 380 n’est pas encore commercialisable, mais, sans le réseau Echelon, Boeing vend ses avions simplement parce qu’ils sont plus sûrs, fiables et de meilleure qualité.

                                          Quand des politiques s’occupent de gestion industrielle avec un agenda purement politicien, il arrive que les nécessités technologiques puissent ,ne pas correspondre aux désirs des politiques.

                                          C’est ainsi en France et c’est bien ce que l’article essaie de contribuer à arrêter.

                                          Bien cordialement,


                                        • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 janvier 2010 23:22

                                          Cher Homo Sapiens Sapiens,

                                          Les agendas politiques et technologiques ne sont jamais les mêmes et ne devraient pas interférer, à EADS ou ailleurs.

                                          C’est ce que l’article essaie de faire bien comprendre, entre autres erreurs si « françaises ».

                                          Les Boeing classiques utilisés sont plus fiables, plus sûrs et meilleurs à tous points de vue que les Airbus, y compris en usage.

                                          Nul besoin d’Echelon afin de vendre des produits meilleurs : la bêtise confuse des politiques français est largement suffisante.

                                          Bien cordialement,


                                        • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 janvier 2010 12:52

                                          Cher Waldgänger,

                                          Merci pour votre mot en commentaire. Il est effectivement difficile, voire parfois décourageant de vouloir expliquer à des politiques français qui accumulent faute sur faute et échec sur échec les racines de ceux-ci, tant ils sont persuadés que leur logique propre est la bonne à un terme que nul autre qu’eux ne peut apercevoir.

                                          Bien cordialement,


                                        • Hieronymus Hieronymus 14 janvier 2010 00:47

                                          bonsoir
                                          article interessant mais un peu fourre tout
                                          tout en soulevant des questions essentielles une certaine confusion est entretenue au niveau des responsabilites, essayons de recapituler ;
                                          - d’abord la crise ne date pas de 2007, en economie ce sont de lents mouvements de fond et il faut un certain nombre d’annees pour pouvoir apprecier les resultats d’une politique, cela ne se fait pas en 1 an ou 2 mais nous devons payer un quart de siecle d’attentisme et d’autosatisfaction sous les eres Mitterrand/Chirac meme si Rocard, Beregovoy et Jospin ont ete plutot d’assez bons premiers ministres
                                          - la crise est mondiale, rien qu’au niveau europeen bcp de pays sont ds un etat bien plus grave que la France, ce qui ne veut pas dire qu’en France bcp d’erreurs n’ont pas ete commises et que la situation n’est pas inquietante

                                          vous avez raison de souligner l’extreme gravite de l’abyssal deficit du commerce exterieur francais, phenomene assez nouveau et qui a lui seul indique bien a quel point la France est sur la mauvaise pente, un pays en voie de declassement !
                                          a ce sujet vous evoquez differentes raisons entre autres l’impression desagreable que les etrangers percoivent surtout en France aupres des officiels francais, pas besoin d’aller si loin on pourrait commencer par parler de l’impression tres desagreable ressentie par de nombreux etrangers aupres des officiels francais deja ds leur propre pays cad aupres des delegations diplomatiques francaises, hmm, hmm...

                                          residant depuis > 20 ans a l’etranger, je peux en parler
                                          concernant le personnel diplomatique a part qq heureuses exceptions, il s’agit ds l’ensemble de gens dramatiquement incompetents, qui considerent les locaux avec une condescendence detestable et se croient tout permis sur place en raison du niveau de vie scandaleux qui leur est alloue au regard de leur (in)competence, il faudrait eliminer pres des 2/3 des diplomates francais a l’etranger, tres couteux et parfaitement inutiles !
                                          la palme de la nuisance toutes categories confondues revient sans conteste aux Missions Economiques (anc. Poste d’expansion economique) alors la on touche le fond de l’horreur ds le genre d’aberration qu’est capable de generer l’administration francaise a l’etranger, il faudrait un jour leur consacrer un article entier car vraiment elles le meritent !
                                          si ces Missions ne servaient a rien, ce ne serait pas encore trop grave mais le probleme est qu’elles sont censees servir a qq chose ce qui fausse completement le jeu des entrepreneurs francais a l’etranger car ces petits « valets » (les conseillers economiques ou Chefs de Missions) qui voient le monde de derriere leurs bureaux, n’ont le plus svt aucune experience pratique du pays ou ils sont nommes, ne mettent jamais les mains ds le cambouis car « ce n’est pas leur role », donnent tjrs raison au plus fort ds un reflexe carrieriste, en plus qu’ils beneficient d’un train de vie exorbitant et de ttes facons ne risquent rien, bref ces fonctionnaires petochards, veritables ’planques’ du systeme ... font autorite sur place !
                                          consideres par la metropole et les principaux entrepreneurs comme la reference incontournable, leur avis et leur opinion ont presque valeur d’oracle aupres des investisseurs car ils ont la casquette du gvt francais et en France on considere d’abord et avant tout la fonction officielle qui tient lieu de talisman...
                                          il n’existe sur place aucun moyen de s’opposer a eux, le plus svt incompetents et exempts de tte responsabilite, ils font la pluie et le beau temps car ils n’ont de compte a rendre a personne et ne sont notes que par leurs superieurs situes a plusieurs milliers de kms, cool !
                                          on aboutit a cet admirable paradoxe que ces veritables parasites sociaux au lieu de se sentir au service des entrepreneurs francais, se considerent au contraire comme intouchables et attendent que ces derniers viennent leur preter allegeance...
                                          c’est-y pas beau tout ca ?

                                          non je n’exagere pas et ce n’est pas que le systeme devrait etre ameliore, fausse analyse,
                                          la verite c’est que les Missions Economiques sont une pure aberration, a supprimer point.
                                          cordialement


                                          • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 janvier 2010 12:59

                                            Cher Hieronymus,

                                            Certes, l’article n’évoque pas la crise globale en cours car elle n’a absolument rien à voir avec le sujet abordé qui recherche les raisons profondes des échecs répétés français à l’exportation.

                                            Pour les missions économiques françaises, je préfère ne pas eb parler car il y a, comme vous le faites, beaucoup à en dire sur divers plans.

                                            Il est cependant vrai que le jour où ces missions économiques auront les mêmes compétences REELLES et les mêmes liens solides avec les marchés locaux que celles que Taïwan déploie à l’international, quelques progrès pourraient se faire jour.

                                            A condition que les politiques français cessent d’humilier constamment les opinions publiques des pays concernés....et arrêtent de traiter les dirigeants économiques étrangers comme des gens sans droits, ni intérêts, des douanes de Roissy jusqu’aux bureaux ministériels.

                                            Bien cordialement,


                                          • Hieronymus Hieronymus 14 janvier 2010 23:37

                                            Mr VASSE

                                            merci de votre reponse
                                            je ne sais quelle est votre fonction a Taiwan
                                            sur les ME apparemment vous ne souhaitez pas trop vous etendre
                                            pour ma part, je tiens a etre parfaitement clair, il n’est pas question de reformer, d’ameliorer ce systeme, d’y apporter des modifications, que nenni, au contraire plus on y mettra de fric, pire ce sera !
                                            la verite est que les ME ds leur principe meme sont un non sens total, non seulement elles ne sont d’aucune utilite mais elles penalisent meme les entrepreneurs francais a l’etranger, il faut purement et simplement supprimer ce bazar la, point barre.

                                            les Conseillers economiques ou Chefs de mission ne sont nullement des agents economiques, ce sont en fait des diplomates de carriere qui font office de courtisans ds les differents endroits ou ils sont en fonction, en plus de couter tres cher a la collectivite, ils n’ont aucune obligation de resultat, vivant ds un univers securise, luxueux et hyper choye, ils sont frileux, pusillanimes, ils n’ont une connaissance de la realite du terrain que par oui-dire de gens plus exposes qu’eux mais jamais en ayant eu a resoudre eux-meme des situations difficiles (ce n’est pas leur role), aussi ils faussent la concurrence car ils donnent tjrs raison au plus fort etant donne leur esprit de valet d’un systeme qui les gate, fonctionnaires ds l’ame, ils decouragent tjrs de prendre qq risque que ce soit afin d’eviter de commettre des erreurs, voila bien l’aberration du systeme, comment un fonctionnaire qui privilegie la securite, sa securite, pourrait il jouer un role offensif commercialement ?
                                            tous ces petits potentats locaux, engraisses grassement aux frais du contribuable, sont en plus de fait inattaquables, meme si leur comportement est parfois scandaleux, car au niveau local leur principale preoccupation concerne leur protection, et les loups ne se mangent pas entre eux, qd vous etes en tant que diplomate du bon cote du manche, vous allez tout faire pour y rester en ecrasant a titre preventif tous ceux qui pourraient constituer une eventuelle menace pour vous, c’est facile, vous etes ds la place et vous etes solidaires entre privilegies, interets reciproques bien compris et on continue joyeusement...

                                            une honte et un scandale national les Missions Economiques !


                                          • Frahnq Frahnq 14 janvier 2010 01:39

                                            Merci pour cet excellent article qui ouvre les yeux et confirme hélas la morgue nocive de nos dirigeants actuels imbus d’eux-mêmes, vantards, cramponnés à leurs postes et leurs prérogatives hautaines comme les moules sur un rocher.

                                            entièrement d’accord avec astus, mais apparemment, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles puisque les sondages pour nos chers dirigeants sont à nouveau à la hausse !


                                            • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 janvier 2010 13:01

                                              Cher Frahnq,

                                              Je ne sais si les sondages en France soignent les dirigeants politiques français, mais à l’étranger, leur popularité confine à zéro.

                                              Bien cordialement,


                                            • Hieronymus Hieronymus 14 janvier 2010 02:31

                                              rebonsoir

                                              pour mieux « connaitre » les Missions economiques, le site officiel :
                                              http://www.dgtpe.fr/se/
                                              on voit qu’elles sont presentes quasi-partout, helas, car leur capacite de nuisance est franchement eprouvante pour ceux qui en ont fait l’experience
                                              les ME, c’est l’immobilisme de la bureaucratie au « se(r)vice » de l’export, il fallait y penser !
                                              sorte de comite Theodule dont les recommandations sont incontestables pour ceux qui ne doutent jamais de la competence des fonctionnaires en matiere d’innovation et de conquete de nouveaux marches...
                                              « armees » de tels instruments, pas etonnant que nos entreprises n’en finissent pas de remporter de nouveaux succes a l’export !
                                              encore un bel exemple du « genie » francais.


                                              • Yannick Harrel Yannick Harrel 14 janvier 2010 15:35

                                                Bonjour,

                                                Sans éluder en quoique ce soit de l’impéritie des autorités Françaises (et il n’y aucun lieu de le faire tant certains organismes, collectivités et décisions politiques grèvent sérieusement le climat des échanges de toute nature, pas uniquement commerciaux), certains entrepreneurs creusent aussi la tombe de leurs compatriotes en certaines contrées. Et là je vise ce que je connais le mieux : les pays de la CEI. 

                                                En effet, les retours que j’ai eu lors de certaines réunions avec des entrepreneurs du lointain étaient loin d’être très satisfaisants quant au sérieux de responsables Français se déplaçant sur place le temps d’une mission organisée par tel ou tel organisme. Des poignées de mains, des promesses après un verre de champagne assaisonné d’une et même plusieurs bonnes vodkas frappées et ensuite retour au pays avec un grand trou noir ! Dans des pays où la parole équivaut à un contrat moral et permet de jauger de la crédibilité du potentiel partenaire, il est évident après une telle expérience que les Français soient jugés comme parfois superficiels dans l’approche des affaires. Le manque de connaissance, ou même de volonté de se plier aux spécificités du marché local, peut entraîner un discrédit à large échelle.

                                                Cordialement


                                                • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 janvier 2010 18:07

                                                  Cher Yannick,

                                                  Ce que vous écrivez est malheureusement assez largement répandu dans les milieux cités.

                                                  Il est à noter que l’arrogance, l’ignorance et la suffisance des politiques français face aux pays étrangers sont en effet (malheureusement) copiés par des émissaires économiques et/ou industriels.

                                                  Une anecdote pour faire pendant à votre commentaire sur les incompétences incroyables, voire la bêtise profonde des responsables français.

                                                  A TaIpei, en 2007, la fête nationale française fut organisée par l’Association des Français de Taïwan avec un soutien financier (d’une ladrerie record) de la SNCF, Thalès et Framatone-Areva....

                                                  Le lieu, en pleine canicile asiatique humide, était non-climatisé, les boissons étaient payantes (comme l’entrée) !!!!et la musique totalement ringarde.

                                                  Les amis taïwanais étaient stupéfaits de ce spectacle lamentable : la SNCF n’avait pas obtenu un seul contrat à Taïwan, Thalès était le nouveau nom de Thomson -affaires des frégates) et Framatome-AREVA venaient de perdre au profit des Américains un contrat de centrale nucléaire sur la côté nord-est ( région de Gongliao).

                                                  Un PDG d’une société connue dans le monde entier était là, en toute discrétion.

                                                  Son commentaire vaut le vôtre : « si la France est aussi avare pour sa fête nationale, que peut-on attendre d’elle envers nous ? ».

                                                  Bien cordialement,


                                                • Mycroft 14 janvier 2010 15:56

                                                  Moi qui m’attendais à une critique du modèle social français. Ca change, c’est rafraîchissant.

                                                  Je suis assez sceptique envers cet article, néanmoins. En effet, si je ne doute pas que notre politique insultante en terme d’immigration et d’accueil des étranger à l’heure actuelle provoque un juste retour de bâton de la part des pays arabe ou asiatique (merci aux électeurs du fn que certains ont voulu courtiser ainsi, au passage), je ne peux m’empêcher de constater que vous omettez certains fais d’importance.

                                                  D’abord, le fait que les USA ont, à l’heure actuelle, une politique plus insultante que la notre en terme d’immigration. Hors, je crois que, dans votre article, vous citiez les états unis d’Amérique en exemple. Aurais je mal compris.

                                                  Vous parlez également des ventes à des pays hors UE, minimisant celle qui se déroule à l’intérieur de cette dernière. Pourtant, la majorité de nos échanges commerciaux se font avec des pays qui sont issues de l’UE.

                                                  Ensuite, vous affirmez à plusieurs reprise que la qualité des produits français est comparable à celle des produits allemand. C’est faux. Les Allemand produisent des biens de meilleur qualité, la politique de production des entreprises allemande est bien différente de celle des entreprises française.

                                                  De plus, vous semblez fixer la limite de notre chute à 2007. Puis je savoir ce qui motive ce choix ? Car je crois savoir que notre balance commercial est déficitaire depuis plus longtemps. Depuis 2003 ou 2004, si mes souvenirs sont bons.

                                                  Je ne cherche pas à défendre la politique internationale du gouvernement. Mais, en dehors d’avis de personnes issues d’un cercle assez fermé (celui des diplomates, dont vous semblez faire partie), avez vous des éléments objectifs pour indiquer que cette politique a un effet négatif majeur sur nos échanges commerciaux ? J’insiste, non sur le négatif (nous serons tous d’accord pour dire que cette politique est négative en matière d’influence sur le monde exterieur) mais sur le majeur.

                                                  Il serait trop beau de pouvoir régler nos problème économiques actuels en se contentant de changer de gouvernement.


                                                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 janvier 2010 18:20

                                                    Cher Mycroft,

                                                    L’article ne s’occupe pas des Etats-Unis et sa politique d’immigration ou envers les étrangers car ce n’était pas son objet. D’autant qu’aux Etats-Unis, personne n’aurait l’idée ridicule de lancer en pleine montée du chômage et de la misère sociale un débat sur "l’identité nationalé, qui, dans ce pays, ne fait pas débat !

                                                    Pas plus qu’il ne se concentrait sur le Marché européen qui est ce qu’il est.

                                                    Il n’aborde pas les aspects subjectifs sur les qualités respectives des produits entre divers pays, d’autant que l’Asie a maintenant des produits aussi bons, voire plus fiables encore que les Allemands ( notamment dans les technologies de pointe : informatique, électronique, biotechnologie, médicaments, nanotechnologies, etc....), notamment en provenance du Japon (2ème économie mondiale, rappelons-le pour mémoire).

                                                    Il ne dit pas que le déficit commerciale extérieure a commencé en 2007 : il indique, chiffres à l’appui, que 2007 a marqué un tournant qualitatif considérable, les déficits de tous ordres SE MULTIPLIANT !!!

                                                    Il est donc clair que cette effondrement économique n’est pas ici dû à la crise, mais bien à d’autres facteurs que l’article essaie d’appréhender afin de concourir à une solution de raison.

                                                    Entre autres, le changement radical de politique à l’international s’avère à l’origine de désastres qui reviennent en boomerang sur la France et ses habitants.

                                                    Ce qui semble être une priorité est de changer complètement de politique à l’international avant que le commerce français en chute libre ne provoque une banqueroute des comptes publics et une crise majeure pour la France.

                                                    Il est vrai aussi que la dette publique ne peut supporter longtemps de ne plus avoir de gros contrats à l’international.

                                                    Bien cordialement,


                                                  • Mycroft 14 janvier 2010 18:48

                                                    Il y a un problème dans votre discours et dans votre façon de dialoguer avec les intervenants, c’est que vous balayez certains arguments en disant « ce n’est pas le sujet de l’article ». Etant personnellement ingénieur en informatique, je vous informe que je sais lire, et qu’il est donc peu utile de répéter, dans votre réponse, les arguments que vous donnez dans votre article. Par contre, des réponses à mes interrogations, elles, seraient utiles pour faire avancer le débat et me prouver que vos dire sont correctes.

                                                    Hors il va de soit que, si je parles des états unis, c’est justement pour expliquer un problème dans votre raisonnement. Implicitement, la question se pause, « si on compare notre politique extérieur à celle des états unis, on s’aperçoit que nous faisons les mêmes erreur, pourquoi ces erreurs provoqueraient des pertes de part de marché chez nous et non chez eux ? »

                                                    (Au passage les habitants des USA ne se posent en effet pas la question de « l’identité national », ils se contentent d’interdire aux personnes de venir chez eux, de blinder les contrôles aux postes frontières et dans les aéroport, et de construire un mur entre leur pays et l’Amérique du sud...)

                                                    De même, la comparaison entre le Japon et l’Allemagne ne répond pas à mon argument, vu que ni le japon ni l’Allemagne n’a de déficit au niveau de ses exportation il me semble. Donc oui, ces deux pays ont une culture de la qualité que nous n’avons pas, qui peut, plus que notre politique d’accueil des étrangers sur notre sol, expliquer notre déficit commercial.

                                                    Je n’apprécie pas la politiques gouvernemental actuelle, notamment pas vis à vis de l’accueil faite aux étranger. Mais j’aimerais une réponse à la question pausé à la fin de mon commentaire précédent, afin de pouvoir, si elle me satisfait et me parait crédible, la répandre auprès de ceux qui ne partagent pas mon dégoûts des méthodes gouvernementales. 


                                                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 janvier 2010 19:46

                                                    Cher Mycroft,

                                                    Il est des comparaisons qui sont à la fois vaines et inutiles, comme de comparer les possibles effets d’une politique étrangère qui n’est pas du tout, dans sa forme et son fond, la même par ailleurs entre deux Etats qui sont de niveaux de puissance économique et politique totalement différents.

                                                    Pour ne prendre qu’un seul exemple, la politique américaine envers les pays arabes est appréciée, au moins depuis le début de la Présidence Obama, bien différemment que celle de la France. Ceci en tenant compte du poids respectif sur tous les plans des Etats-Unis.

                                                    Le Mur construit à la frontière avec le Mexique par l’Etat fédéral américain n’ est pas jugée dans le monde (hors Amérique centrale) comme un problème politique générateur de rancunes contre les Etats-Unis.

                                                    Ainsi, en Afrique ou en Asie, qui se soucie ou même évoque ce Mur comme une forme de mépris et d’humiliation envers LES peuples étrangers au sens large ? La réponse est connue.

                                                    Vous posez un parallèle, qui, logiquement, serait recevable en théorie, mais qui, du fait des facteurs concrets de rapports de puissance et d’intérêts communs, n’est pas un parallèle valide dans la réalité politique et économique.

                                                    Ceci vu, et sans vouloir vous contredire par plaisir, les situations du Japon et de l’Allemagne sur le plan des échanges commerciaux ont aussi connu des détériorations récentes, pour des motifs d’ailleurs assez différents.

                                                    Si l’Allemagne bénéficie de grands avantages de faveur dans le marché européen où ses qualités, vraies ou supposées sont connues, ses prouesses technologiques sont largement dépassées en Asie dans de nombreux domaines cités par le Japon, Taïwan et la Corée du Sud, pendant que l’Inde devient rapidement aussi un autre concurrent dont il doit être tenu compte.

                                                    Il ressort donc, sur le plan international, qu’un pays de plus en plus marginalisé comme l’est la France, paie bien plus chèrement les attitudes méprisantes, les fautes d’arrogance de ses politiques ainsi que l’incapacité de ses dirigeants à comprendre le monde nouveau qui apparaît (qui ne tourne plus autour de la France, ni de l’Europe), mais autour des Etats-Unis et de l’Asie incluant la Russie).

                                                    Si vous préférez, afin de faire plus simple, la France n’a ni les capacités commerciales, financières, politiques de se mettre le monde à dos par ses orientations politiques internationales, et pourtant, elle suit cette stratégie suicidaire.

                                                    Dernière mauvaise nouvelle du jour : le contrat des Rafale avec le Brésil est en grand danger, menacé par les F18 des Etats-Unis et le dernier né de SAAB (Suède).

                                                    Heureusement -dit avec ironie, tant les militaires brésiliens que les conseillers de Lula (dont un citoyen franco-brésilien) penchent vers le F18 si possible financièrement, ou le modèle de SAAB.

                                                    Ce que c’est d’étre aimés de tous les pays du monde....

                                                    Bien cordialement,

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