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Accueil du site > Actualités > Economie > L’abolition de l’État, le libre-marché, c’est la liberté (...)

L’abolition de l’État, le libre-marché, c’est la liberté positive et l’autonomie

Certains semblent penser qu'en abolissant l’État les individus seront libres, mais uniquement libres de crever de faim. Cette vision pessimiste de la nature humaine est fausse, car elle ne tient pas compte de la nature de l’État et de ce que son abolition implique. En réalité, l'abolition de l’État réalisera (maximisera) la liberté positive des individus (leur capacité à faire des choses, comme se nourrir) et pas uniquement leur liberté négative (leur possibilité de faire des choses sans en être empêché par autrui).

Premièrement, toute entreprise d’État n'étant pas soumise à la concurrence (soit qu'elle jouit d'un monopole, soit qu'elle jouit de transferts imposés de ressources de la poche des individus à la sienne), elle ne cherche pas à être la plus rentable et se montre donc moins productive et moins compétente qu'une entreprise privée. L'abolition des entreprises d’État devrait rendre tout un pan de la production plus efficace, provoquant une baisse des prix pour les consommateurs (donc pour tout le monde), une amélioration de la qualité des biens et services vendus, et un accroissement de la production. Cet accroissement de prospérité correspond à une hausse de la liberté positive des individus qui auront davantage de capacité à réaliser ce qu'ils souhaitent faire. 

Deuxièmement, l'abolition de l’État implique la fin de tous les monopoles artificiels créés par la force par l’État. En effet, sans l’État pour préserver un monopole (par des régulations, des interdictions, ou des transferts à l'entreprise) tous les monopoles disparaîtront, à l'exception des monopoles naturels (c'est à dire des monopoles qui représentent des situations d'efficacité de production où les prix proposés sont les plus bas que les consommateurs peuvent espérer obtenir). Aucun monopole privé non préservé par l’État et non naturel ne peut survivre, car une nouvelle entreprise tentera toujours de s'emparer du marché en proposant des prix plus bas que le monopole, contraignant le monopole à la concurrence (et donc à l'efficacité). Les monopoles s'appuyant sur des avantages d'économie d'échelle peuvent être brisés par des entreprises débauchant les clients du monopole en leur proposant un contrat impliquant des prix équivalents au monopole pour les premiers temps (permettant à l'entreprise offensive de réaliser les économies d'échelles nécessaires pour se mettre au même niveau que le monopole) et ensuite une baisse des prix (au niveau de la rentabilité, mais en dessous des prix artificiellement hauts du monopole). Quant aux cartels, ils ne tiennent pas pour les mêmes raisons, ainsi que parce que leurs membres finissent toujours par baisser leurs prix pour débaucher certains clients de ses partenaires (ce qui, lorsque les autres membres le découvrent, met fin au cartel).
La fin des monopoles artificiels provoquera une baisse des prix pour les consommateurs, une amélioration de la qualité des biens et services vendus, et un accroissement de la production. Ici aussi donc, accroissement de la liberté positive.

Troisièmement, l'abolition de l’État permettra la suppression des frais de fonctionnement inhérents à la démocratie, et des rentes versés aux politiciens et aux hauts bureaucrates. En outre, les Hommes de l’État (politiciens et bureaucrates) pourront trouver un emploi en fonction de leurs compétences réelles (et non supposés par le vote, ou biaisées par la corruption et le copinage) et ainsi être davantage productifs. Ces éléments impliquent aussi un accroissement de prospérité général.

Quatrièmement, en situation de panarchie (de cohabitation spontanée de communautés et de sociétés fondées sur des règles ou des valeurs différentes après l'abolition de l’État) les individus sont libres de se rassembler dans la communauté de leur choix et d'y fixer les règles auxquelles ils adhèrent, sur la base de leur raison, de leur volonté, et de leur propriété, par unanimité. Dans une telle situation, il est tout à fait possible de mutualiser volontairement des biens ou des services, et d'assurer par exemple un revenu minimum décent à tous ceux qui n'en ont point. Enfin, ma vision optimiste de l'individu me pousse à voir en lui un être naturellement porté à la solidarité et au partage. Ce dernier point vient rassurer celles et ceux qui craignent que l'abolition de l’État, malgré les gains de prospérité obtenus, implique une possible baisse de la liberté positive et de l'autonomie pour les plus malchanceux.

Comme on peut donc le constater, absence d’État, libre-marché, ne rime pas avec appauvrissement, bien au contraire. Il faut en plus ajouter qu'avec tous les gains de prospérité obtenus, les individus seront tous bien plus riches et auront les moyens d'investir davantage, d'entreprendre, de créer, et ainsi de s'enrichir tout en enrichissant les autres. 


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32 réactions à cet article    


  • Pere Plexe Pere Plexe 31 décembre 2014 14:47

    ...On doit absolument ce taper le caca quotidien du petit Adrien ?
    C’était risible.
    ça devient pénible.


    • Adrien Faure Adrien Faure 31 décembre 2014 16:18

      Bébé Pere Plexe, ce qui est pénible c’est votre incapacité à argumenter smiley


    • Ariane54 Ariane54 31 décembre 2014 16:42

      Mon Dieu, jeune homme, je pourrais argumenter pour contrer toutes vos affirmations. Ce serait trop long et franchement inutile, je pense que le lecteur un tant soit peu avisé aura déjà compris votre message.
      J’aurais juste un petit conseil à vous donner : faites très attention à votre avenir car les études que vous menez n’offrent pas forcément beaucoup de débouchés et il se pourrait bien qu’un jour, vous soyez obligé de faire appel à cet Etat que vous honnissez tant. Vous vous rappellerez alors peut-être de vos prises de positions stupides de votre jeunesse.
      Le parcours d’une vie est long et réserve ma foi bien des surprises !
      Bonne année tout de même.


    • Pere Plexe Pere Plexe 31 décembre 2014 19:15

      Argumenter ?
      J’ai essayer sur toutes vos parutions.
      Lire vos réponses systématiquement à coté ou erronées ne pousse à abandonner.


    • amiaplacidus amiaplacidus 1er janvier 2015 14:13

      Mais enfin, le petit Adrien a parfaitement raison : le poulailler libre, avec des poules libres et des renards libres, le paradis (enfin, surtout pour les renards) !

      Et, j’ai comme l’impression que le jeune Adrien, comme le dit Ariane54, devrait faire attention, parce que l’histoire cela ne mène pas vraiment loin, tout au plus l’enseignement (et encore, c’est totalement bouché) c’est-à-dire une activité de l’état ou subventionnée par l’état.
      Quand à la philosophie, dans le monde rêvé par Adrien, tout le monde s’en fout, parce que cela ne rapporte pas un seul dollar.

      Mais peut-être que le jeune Adrien est né dans une famille de renards, dans un berceau doré, avec une cuillère en or dans la bouche. Alors, il est compréhensible qu’il veuille d’un poulailler libre avec des poules qui n’aient plus la protection de l’état, protection fort maigre au demeurant.. Et dans ce cas, sans souci d’avenir (apparent en tout cas, car les choses peuvent changer), il peut se permettre d’étudier un peu ce qui lui fait plaisir, sans souci des débouchés. Tiens, par exemple, je lui conseille de se pencher sur les moeurs sexuelles des fourmis rouges de Pétaouchnok.


    • amiaplacidus amiaplacidus 1er janvier 2015 14:48

      Comme cela m’amusait, et pour montré à ce freluquet qu’il ferait bien de se méfier de ce qu’il écrit ( à l’heure d’internet, cela peut le poursuivre toute sa vie) j’ai consacré 5 minutes à une petite recherche sur Adrien Faure.

      En 2011, il faisait partie des indignés à Genève ! Plus interventionnistes que les indignés, tu meurs !

      Celui qui nous dit être anti-étatique, était, en tout cas le 11 février 2012, co-président des jeunesses socialistes de Genève, c’est-à-dire, partisan de plus d’état. Il avait alors sorti une énormité : l’appel à la constitution d’un parti nationaliste de gauche (j’imagine qu’il a été maintenant exclu du PS, pour l’instant, je n’ai pas l’envie d’approfondir). à cette occasion, il s’était reçu une volée de bois vert :
      - De la part de la droite :
      « La jeunesse n’excuse pas tout. Il faut faire attention aux mots que l’on utilise et il y a des rapprochements douloureux et malsains. Il parle de nationalisme de gauche, mais à gauche, qu’est-ce qu’il y a ? Il y a le socialisme ou le communisme. Il s’agirait donc de national-socialisme ou de national-communisme… Je ne suspecte pas ce monsieur d’être un nazi caché, mais il a certainement des soucis de vocabulaire. »
      - De la part de la gauche :
      « Dire des choses comme ça relève d’un manque de réflexion par rapport à l’histoire : le nationalisme, au sens négatif, ne peut pas être de gauche. Mais étant donné que ce n’est pas allé plus loin que le blog et que cela n’engage pas le parti, je n’y attache pas beaucoup d’importance. »
      Ou :
      « Je pense qu’Adrien Faure, probablement impressionné par la mobilisation en France de la classe ouvrière par Jean-Luc Mélenchon, a été dépassé par des propos dont les concepts ne sont pas complètement maîtrisés ou a peut-être été déstabilisé par les discours sournois d’Alain Soral, prétendument marxiste nationaliste. » Et l’élu de conclure que cet épisode « souligne la nécessité d’avoir une école politique au sein du PS ».

      Bref, comme on peut le voir, Adrien Faure ne sait même pas où il habite.

      Je n’ai pas beaucoup plus d’indulgence pour des jeunesses socialistes de Genève qui mettent à leur co-présidence un tel olibrius.


    • foufouille foufouille 31 décembre 2014 14:53

      c’est le retour de lucilio


      • Auxi 31 décembre 2014 14:56

        Pour bien comprendre de quoi il retourne, remplacez « État » par « protection sociale ». Pour le reste, ne tentez jamais de discuter avec un libertaré, on a plus vite fait de faire abjurer sa foi à un Témoin de Jéhovah ! 


        • Crab2 31 décembre 2014 15:48

          Pratiquant l’amalgame ce journaliste ( dans un article daté du 31 Décembre 2014 – publié sur Figarovox ) ne peut-être d’expression plus malhonnête, en effet .../...

          Suites :

          http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/12/qui-qui-sont-ils.html

          ou sur :

          http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/12/31/qui-qui-sont-ils%C2%A0-5523701.html


          • Taharqa 31 décembre 2014 16:51

            Puis-je demander à l’auteur combien il a payé pour son inscription à l’université ? Compte-t-il par fidélité à ses principes, rembourser un jour les frais d’étude que lui offre l’université ?
             
            Pourquoi l’auteur ne va-t-il pas se former dans un institut privé plutôt que de devoir subir les cours de profs forcément marxistes car n’hésitant pas à travailler pour le canton genevois et l’état suisse ? 


            • dominominus dominominus 31 décembre 2014 16:54

              La libre concurrence, de surcroît non faussée, un mieux pour tous ? Mon cul ! Le chacun pour sa gueule permettrait d’aimer son prochain mieux que soi-même ? Mon cul là aussi ! La liberté, l’égalité, la fraternité ? Mon cul là encore. La course aux intérêts particuliers et aux prestiges individuels par le biais d’organisations mafieuses transnationales : les 1% face aux 99 % de cocufiés complices et victimes réunis !


              • trevize trevize 31 décembre 2014 17:01

                Haha je vous souhaite de garder la foi l’année prochaine, Adrien.

                Tout ce que vous racontez passe instantanément à la trappe, parce que les français ont besoin d’un gentil et d’un méchant, et de rien d’autre. Le gentil c’est le public, l’état, et le méchant, c’est le privé, l’entreprise. Pour eux, la pièce n’a que deux faces, une bonne une mauvaise, et vous essayez de leur dire que la bonne tranche est la mauvaise et vice-versa. ça ne passe pas, ça ne passe plus, on s’est trop fait avoir.

                Les pièces ont deux faces, mais elles ont aussi une tranche qui les relie. C’est ça qu’il faut réussir à leur montrer, mais ça requiert déjà de l’avoir parcourue, et en plus énormément de tact, parce que quand vous parlez de la tranche, on scrute vos propos, et dès qu’ils évoquent la mauvaise face chez votre interlocuteur, paf on vous pousse de ce côté-là, et vous voilà classé chez les méchants.


                • lsga lsga 31 décembre 2014 17:23

                  «  En effet, sans l’État pour préserver un monopole (par des régulations, des interdictions, ou des transferts à l’entreprise) tous les monopoles disparaîtront, à l’exception des monopoles naturels »

                   
                  J’ai tellement rit. Ils sont tellement rigolos ces faux libéraux qui n’ont lu ni Ricardo, ni Marx, ni Schumpeter, et qui ne sont bon qu’à bégayer les niaiseries de l’école de Chicago.
                   
                  Hey : la concentration du Capital est une conséquence nécessaire du Capitalisme (« naturelle » : vive la philosophie de pacotille... comment un prétendu libéral ose utiliser ce concept dans un énoncé économique ? ). Il n’y a aucun échappatoire, et c’est valable à une échelle mondiale. Bientôt, tous les petits libraires façon Hachette feront faillite devant la toute puissance d’Amazon : vivement. 
                   
                  Mais sinon, l’abolition des États Nations permet de renverser le dernier rempart protégeant les bourgeoisies nationales, descendantes des veilles bourgeoisies industrielles du 19ème siècle. La fin de la France, c’est avant tout la fin du MEDEF, la faillite des entreprises du CAC 40, ou leur rachat par la finance internationale. L’abolition des États Nations permet l’union des marchés à une échelle mondiale (TAFTA en est un excellent exemple), union des marchés qui amènent l’union des luttes à échelle planétaire. L’abolition de l’État, pour les vrais libéraux qui ont lu Ricardo, Marx, et Schumpeter, c’est avant tout l’abolition du Capitalisme, l’abolition de la propriété, l’abolition du marché. 
                   
                  D’ailleurs, pour rappel, le seul économiste libéral à proposer concrètement l’abolition de l’État, c’est Karl Marx. 

                  • Le421... Refuznik !! Le421 31 décembre 2014 18:04

                    Je suis pour l’abolition de l’état. Plus de fonctionnaires, et notamment police et gendarmerie.
                    Et surtout, surtout, mise en vente libre des armes à feu pour libérer le pays de tous ces connards qui ne savent pas réfléchir un minimum et tirer juste...

                    On est bien barrés les gars, je vous le dis !!


                    • Pere Plexe Pere Plexe 31 décembre 2014 19:12

                      ...la traduction en fait simple d’une théorie simpliste...


                    • Hervé Hum Hervé Hum 31 décembre 2014 18:12

                      Question au hasard, comment l’auteur pense t-il régler le problème du conflit d’intérêt entre propriétaires des moyens de production et les prolétaires ?

                      Pense t-il que la loi naturelle dit que la propriété privé interdit aux prolétaires d’en disputer la légitimité ?

                      Ne croit t-il pas plutôt qu’on en revient là au féodalisme du moyen-âge ?

                      Mais peut être que pour lui féodalisme et libéralisme, même combat !

                      La liberté des seigneurs et la servitude des autres.


                      • Pascal L 31 décembre 2014 19:07

                        Je n’avais jamais vu la théorie économique néoclassique menée aussi loin. Malheureusement, cette théorie s’avère totalement déconnectée de la réalité et aucune ses assertions ne se révèle juste. Je vous conseille la lecture du livre de Steve Keen : L’imposture économique pour compléter et éventuellement modifier vos connaissances.


                        • lsga lsga 31 décembre 2014 19:12

                          oh, si vous voulez lire la théorie classique poussée encore plus loin, je vous conseille la lecture du Capital de Marx. 


                        • Pascal L 31 décembre 2014 21:31
                          Marx avait une bonne analyse de la situation, mais pour les solutions, il était nettement moins inspiré.
                          Dans ce même livre on trouve une citation de Jẚnos Kornai dans « Ressource-constrained versus demand-constrained systems » : « En examinant les problèmes d’une économie socialiste, on voit que le problème de la pénurie joue un rôle similaire au problème du chômage dans la description du capitalisme ». Entre chômage dans l’abondance et pénurie dans le plein emploi, j’ai plutôt envie de ranger toutes les idéologies dans les placards de l’histoire et d’aller voir ailleurs.

                        • lsga lsga 31 décembre 2014 21:06

                          Cet article a été écrit par un hégélien névrosé qui confond la nécessité économique avec la réalisation d’un Esprit absolu déguisé en « naturel », et qui cherche à tout prix à faire croire qu’il est un libéral et un analytique. On pouvait encore passer sur l’article d’esthétique qui volait dans les hautes sphères idéalistes des propriétés nécessaires et accidentelles, et qui tentait d’utiliser des notions primaires de logique du premier ordre pour cacher son absence totale de références aux sciences empiriques et notamment à la neurologie (parler du « beau », aujourd’hui, sans même aborder la neurologie ? ) ... 

                           
                          L’auteur nous fait de la philosophie idéaliste, dans le plus pure style romantique allemand. Il est un néo-hégélien. 
                           
                          Certes, il tient des propos totalement caricaturaux sur la pensée libérale, car il cherche à faire croire à tout prix qu’il est un libéral, qu’il n’est pas un néo-hégélien, qu’il n’est pas un gauchiste, et qu’il est bien dans le « pramatisme » anglosaxon. Moi je vous le dis : l’auteur est un romantique de style allemand, un néo-hégélien de base, un gauchiste au grand coeur, le contraire même du gendre idéal susceptible de réussir en affaire. S’il s’approche de votre fille : chassez le à grand coup de pied, il l’entraîne vers la ruine économique la plus certaine. 
                           
                          Ses trames argumentatives sont parfaitement isomorphes aux argumentations romantiques et idéalistes allemandes. Aucune référence aux sciences empiriques, aucune référence aux recherches techniques et pratiques actuelles ; un jonglage médiocre sur des concepts très abstraits ; une approche infantile de la logique, utilisée pour impressionner son monde avec des énoncés compréhensibles par un étudiant en premier année de Licence ; une utilisation systématique du marteau pour écraser les mouches... 
                           
                          L’auteur est jeune, et il semble ne pas encore avoir lu suffisamment pour avoir lu Bouveresse ou Hao Wang. Il ne sait pas encore qu’un philosophe qui ne prend pas le temps de maîtriser une discipline scientifique ou technique, qui n’a pas une maîtrise concrète, matérielle, de ce dont il parle est un philosophe mineur, de second ordre, un escroc, un beau parleur, un charlatan, un imbécile : un philosophe idéaliste, un philosophe qui plane, ce que Marx appelle un philosophe idéaliste petit bourgeois. 
                           
                          La bonne nouvelle, c’est que la fin de l’État, la privatisation de l’université, signifie la ruine de ces cancres. OP vit grâce à l’État. Aucune université de philosophie anglo-saxonne ne voudrait subventionner une approche si caricaturale des pensées libérales et analytiques. Pas même la CIA, c’est dire... Ils ont pourtant tendance à subventionner presque n’importe qui... OP finira prolétaire. Vivement. 
                           
                          Sinon, bonne année. 
                           
                           



                          • Jean Keim Jean Keim 1er janvier 2015 08:47

                            Libre concurrence, vous ne trouvez pas que ces deux mots réunis ensemble jurent ?


                            • Philippe 4 janvier 2015 20:09

                              Non pourquoi ???


                              Si vous êtes une banque et que vous ne prêtez qu’aux riches ou pratiquez des taux usuriers pourquoi ne serais-je pas libre de proposer un meilleur service (concurrent) à vos clients ?

                              Si je transporte des gens dans mon véhicule et que je conduit dangereusement, pourquoi ne seriez-vous pas libre de proposer à mes clients une alternative ?

                            • COVADONGA722 COVADONGA722 1er janvier 2015 09:00

                              yep que souhaiter à un dérégulateur hystérique ? sinon qu’il rencontre un jour un régulateur au sens westernien du terme !



                              asinus : ne varietur 

                              • Enabomber Enabomber 1er janvier 2015 15:02

                                Un document sur Ayn Rand, ta maquerelle, chez Daniel Mermet


                                • passtavie passtavie 2 janvier 2015 09:30

                                  Le privé plus efficace que le public ? On voit ce que ça donne aux états unis... Y a qu’a voir le documentaire de Mickael Moore : Sicko pour en être persuadé.


                                  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 2 janvier 2015 11:26

                                    Bonne idée, trop d’état partout. Vive l’individualisme et l’initiative personnelle ! Vive la confraternité, cher Confrère !

                                    Qui c’est ce petit minet ? Il a déjà eu faim dans sa vie ? Il existe ?
                                    Ou c’est de la provoc ? On ne peut pas être limité du cerveau à ce point ... Un étudiant... lol !

                                    Le plus marrant est ce reproche à Perplexe, un peu plus haut, de manquer d’argument... Non, non... c’est pas possible,.. à ce stade, c’est de la provoc. Gratuite ? Va savoir, quand on déballe un obscurantisme avec une telle assurance, c’est qu’on y a intérêt quelque part... C’est pour impressionner Papa-Maman, Adrien, ou Marie-Arlette, la promise ?

                                    Ca sent mauvais, ça sent l’ignorance et l’acnée, Adrien. Sûr de vous. Condescendance et le mépris. Le tout emballé dans une indigence intellectuelle que trahissent de suffisantes certitudes désarticulées et pour le coup, complêtement gratuites et non argumentée, ça vous va bien ce reproche à Perplexe. Son nom aurait-dû vous suffire. Vous n’êtes pas du monde qui travaille, vous étudiez l’histoire et la philo...
                                    Continuez, apprenez.

                                    Je vous vois bien passer un ou deux ans en interim, sur un chantier (on embauche à 7h), dans la boue et le béton. A près vous revenez et on discute. Je suis sympa, j’ai pas dit un chantier au Qatar, parce qu’au Qatar, paradis de la libre initiative, les ouvriers n’en reviennent pas tous.

                                    Bon, ça va, cassez-vous, ayez un peu de décence et retournez sur votre édredon douillet, la douce Marie-Arlette s’impatiente. La planète attendra, ne vous pressez pas.

                                    Vous comptez faire quoi de vos diplômes ?


                                    • Enabomber Enabomber 2 janvier 2015 11:43

                                      Jeune et nanti, ça lui donne des circonstances atténuantes qui expliquent cette méconnaissance du monde réel. Le problème pour lui, c’est que jeune ça lui passera comme à nous tous, mais que s’il reste dans le monde des nantis il traversera la vie en polluant celle des autres avec ses idées jamais testées en plein champ.


                                    • Enabomber Enabomber 2 janvier 2015 11:54

                                      Si tu sortais un moment de la philo pour te pencher sur les maths, bien moins abracadabrantesques, le problème des marchands de glace pourrait briser ta foi dans l’potimisation par la liberté du marché.


                                      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 3 janvier 2015 10:23

                                        Interessante page, merci, je ne connaissais pas.
                                        Bon, elle n’est pas hors sujet, loin de là, mais n’aborde qu’un aspect relativement limité du contexte. Nombreux sont les facteurs d’influence sur le meilleur profit par rapport aux conditions et à la nature de la production ou du service proposés. Ici de l’importance de la localisation des points de vente par rapport à une surface donnée.
                                        Il y a tant d’autre facteurs que celui-ci en devient négligeable, notamment en ces temps de crise systémique et de chambardements globaux (la surface donnée évolue tous les jours et des clients viennent de l’extérieur).
                                        Sans compter que, 86 ans après sa publication, les gens d’Amazone doivent de marrer en lisant cette histoire de localisation du point de vente.

                                        Parlons plutôt répartition des nouveaux profits. Ceux générés par l’évolution des systèmes de production et de distribution (finance, automatisation, délocalisation, internet, etc). J’en demande la distribution surveillée avec priorité objective au collectif. On est loin du soft-protectionnisme... Drôle de concept, une « priorité objective » à des contextes eux subjectifs et de plus, aléatoires, d’où modélisation difficile...

                                        Mais merde à la fin, on hésite pas à empêcher l’état de gouverner au nom du libre-échange, alors osons au moins faire de lui le régulateur et le flic du système.

                                        Ceci-dit, en effet, j’enverrais bien l’auteur parfaire sa pré-pubère philosophie 3 ou 4 ans derrière une caisse et dans les rayons de son super-U local. Juste histoire d’apprendre l’humilité.
                                        Y’en a tellement qui se sont retrouvés sur l’échafaud sans comprendre... ça serait con pour lui : le stage est urgent.


                                      • docdory docdory 2 janvier 2015 14:03

                                        Expérience de politique fiction :


                                        En mai 2017, par un de ces bouleversements politiques mystérieux dont la France a le secret, Adrien Faure ( l’auteur de cet article ) fut élu président de la République.
                                        Il proposa l’abolition de l’état par référendum en Juin 2017, cette abolition fut votée et promulguée le premier juillet 2017 par 50,1 % des voix.

                                        Le deux juillet, l’ensemble des cinq millions et demi de fonctionnaires ( y compris Adrien Faure lui-même) fut licencié. Le nombre de chômeurs passe du jour au lendemain de 3,5 millions à 9 millions.
                                        Immédiatement et simultanément, neuf millions d’immigrants ex-clandestins partirent d’Irak, de Syrie,d’Afghanistan, du Maghreb et d’Afrique sub saharienne prirent la direction de la France par des moyens divers . Le contrôle aérien ayant été aboli (et remplacé par la main invisible du contrôle aérien) cinq cent vols en direction de la France finirent par s’écraser, entraînant la faillite de plusieurs compagnies aériennes et de sociétés d’assurance et de réassurance. Néanmoins, la plupart des migrants, venus par d’autres moyens, débarquèrent en l’espace de deux mois, mais se retrouvèrent sans la moindre allocation.
                                        Les pompiers étant supprimés, l’été 2015, particulièrement caniculaire, entraîna les plus grands incendies de forêts de l’histoire. 150 000 hectares de forêt partirent en fumée au cours de la période estivale. Les cadavres des vieux morts de canicules restèrent à se décomposer dans leur logement, faute de pomiers pour les extraire. Il s’ensuivit diverses épidémies
                                        La police étant abolie, les week-ends de juillet et août ne bénéficièrent plus d’aucun contrôle de vitesse ni d’alcoolémie, faisant instantanément remonter la mortalité routière aux chiffres extravagants de 1976.
                                         De nombreux poids lourds, ne respectant plus les règles sur le temps de travail, s’étant renversés et mis en travers des chaussées suite à l’endormissement au volant de leurs chauffeurs pendant les heures de travail, et les chaussées autoroutières n’étant plus dégagées suite à la mise au chômage des pompiers et des agents de la DDE, on assista à la thrombose rapidement croissante du réseau autoroutier, qui devint totale le week-end du 15 août ( d’autant plus que les fonctionnaires de « bison futé » , tous licenciés, ne donnaient plus plus d’indications d’itinéraires bis ! ) Le 16 août au matin, la France comptait un total de 13400 km de bouchons, qu’il s’avéra impossible de dégager, faute d’employés de la DDE. 

                                        Les cheminots étant également réduits au chômage, plus aucune denrée alimentaire ni aucun produit manufacturé ne parvint plus ni dans les villes, qui se vidèrent de leurs habitants, ni dans les entreprises, qui de toutes façon ne pouvaient plus exporter faute de possibilité de transports.
                                        La presse suggéra de faire intervenir l’armée, mais celle-ci, n’étant plus rémunérée, déclina poliment l’offre.

                                        Les militaires, privés de leurs moyens de subsistance, décidèrent de vendre l’ensemble des armements français à tous ceux qui voulaient s’armer pour résister aux hordes de citoyens transformés en pillards compte-tenu des circonstances. Une guerre civile en résulta, opposant les neuf millions d’immigrés supplémentaires qui n’avaient plus droit à aucune allocation, aux neuf millions de chômeurs et aux quinze millions de retraités dont la pension n’était plus payée par l’Etat !

                                        Les gardiens de prison, réduits au chômage, quittèrent tous leur lieu de travail. On observa deux sortes de prisons : celles dont les gardiens avaient laissé les portes ouvertes, laissant échapper simultanément trente mille délinquants et criminels dans les rues, et celles dont les gardiens fermèrent soigneusement toutes les portes en partant, ce qui provoqua rapidement le décès de trente mille détenus, vu la canicule.

                                         Le PNB français descendit en deux mois aux alentours du zéro absolu. Il fut clair au bout de quelques jours que la France ne serait plus jamais en mesure de régler quelque dette que ce soit. 
                                        Survint alors un krach boursier mondial sans précédent, débutant par la faillite simultanée de la BNP, du Crédit agricole, du Crédit Lyonnais et de la Société Générale. Au bout de trois jours, la cote boursière des établissements financiers du monde entier dévissa au point qu’aucune action bancaire ne valait plus du centième de la valeur qu’elle avait trois jours avant ! Dans certains endroits de Wall street, on observa une hauteur, atteignant par endroits trois mètres, de cadavres défenestrés tombés dans la rue ! Le mercredi noir de cette pluie de cadavres fut surnommé « jour de la grêle humaine » par la presse et par les historiens du futur.
                                        Fin janvier 2016, les guerres civiles, l’arrêt de la production ( à l’exception de la production agricole vivrière ), la vague de froid, les épidémies et la famine avaient fait un total de 32 millions de victimes. La France avait perdu la moitié de sa population. Seuls survécurent les habitants des régions agricoles vivrières ( du moins celles qui n’avaient pas été trop pillées ). La vague d’immigrants repartit vers des contrées plus hospitalières, faute d’allocations pour subsister dans un pays ruiné.

                                        Le 1er février 2017, une coalition russo-chinoise envoyait un corps expéditionnaire en France, afin de rétablir un semblant d’ordre et de destituer le Président Adrien Faure. Cet aspect de la mission s’avéra inutile puisque il s’était auto-destitué après le référendum abolissant l’Etat...

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