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L’avenir des retraites en France vu par ... l’Institut Montaigne

Bien que le capitalisme et le libéralisme économique soient dans la plus mauvaise passe de leur histoire, Il existe toujours en France un petit village d’irréductibles qui pense, contre vents et marrées, qu’il faut continuer à privatiser à tour de bras et que la notion de solidarité, notamment dans les domaines de la santé et de la retraite, est dépassée

Bien que le capitalisme et le libéralisme économique soient dans la plus mauvaise passe de leur histoire et que les dirigeants des pays laudateurs de ces système soient en train de vanter le modèle social français (qui sert actuellement d’amortisseur à la crise financière et économique, dixit le Premier Ministre).

Il existe toujours en France un petit village d’irréductibles qui pense, contre vents et marrées, qu’il faut continuer à privatiser à tour de bras et que la notion de solidarité, notamment dans les domaines de la santé et de la retraite, est dépassée et qu’il faut tout remettre tout en question.

Ces irréductibles continuent à porter, qui qu’il arrive, un message : Le système économique actuel est le meilleur et ne doit pas céder un pouce de terrain. La crise financière n’est pour eux qu’un simple avatar et la crise économique permettra de faire disparaître du marché les entreprises qui ne sont pas assez fortes ou ne pourront s’adapter.

Afin de permettre au système de perdurer, malgré les "monstruosités" qu’il a généré, il n’existe qu’une seule variable d’ajustement : Les hommes

Attention, pas tous les hommes. Non, uniquement ceux qui existent par leur force de travail : Les salariés.

Les salariés vous avez du le remarquer, sont toujours, la première variable d’ajustement. Que l’entreprise ait fait de mauvais choix : financiers, technologiques ou commerciaux ce sont eux qui sont montrés du doigt (salaires, avantages sociaux, congés) et payent les premiers.

Dans un premier temps, on licencie pour préserver l’emploi de ceux qui restent, puis on ferme ou on délocalise pour préserver ... l’outil de travail.

Autre problème de nos irréductibles : Les cotisations retraites des salariés français qui échappent aux entreprises financières. Et oui, en France, la capitalisation est facultative puisque le régime est basé sur la répartition (solidarité inter générationnelle)

L’un des membres les important du fameux"village d’irréductibles" se nomme : L’Institut Montaigne

Peu connue de la majorité des français, l’Institut Montaigne est un "Think tank" libéral dirigé par Claude BEBEAR.

Ce nom vous dit quelque chose ?

Mais oui, le fondateur du Groupe AXA et depuis peu le Président de la commission des sages AFEP-MEDEF qui doit vérifier si les rémunérations des patrons sont conformes à l’éthique ... du patronat.

Claude BEBEAR dont les revenus et le patrimoine (rendus publics) sont les suivants :

- sa retraite annuelle AXA s’élève à 438 000 € (2008),
- ses jetons de présence Mutuelles AXA, BNP-Paribas, Schneider et Vivendi représentent 360 000 € (2008),
- son patrimoine s’élève à 106 millions d’euros (déclaration ISF 2007),
Par ailleurs, il détient 3 340 000 stocks options AXA dont la plus-value potentielle au cours d’aujourd’hui (13 €) est de 660 000 €. Source Blog Le Monde

ça y est, ça vous revient ? Mais oui, c’est lui qu’on surnomme le "parrain du capitalisme français" !!!

Pour en revenir à l’Institut Montaigne, lisons leur présentation sur leur site

Influencer utilement le débat public en apportant des idées pragmatiques et originales

Le débat public étant souvent le monopole des partis politiques et de l’administration, nous voulons donner la parole à des acteurs de la société civile venus de divers horizons et qui cherchent à s’affranchir des schémas de pensée préexistants. Ils formulent leurs propositions en toute indépendance en s’appuyant sur leur recherche personnelle, mais aussi en s’inspirant d’exemples étrangers pertinents.

Aider à la définition des politiques publiques dans le but d’améliorer l’environnement économique et social français

En aval de la phase de recherche, nous faisons une promotion active des résultats de nos travaux en cherchant à faire endosser par les décideurs publics les prescriptions opérationnelles sur lesquelles se concluent toutes nos publications. Nous entretenons à cette fin des relations régulières avec les pouvoirs publics (gouvernement, parlement…) quelle que soit la couleur politique de l’équipe en place.

Ceux qui ont lu notre article d’hier sur les lobbies reconnaîtront aisément dans cette présentation l’approche du "groupe de pression" qui compte nombre d’amis dans les assemblées et lui fournit du "grain à moudre"

Pour faire court, l’Institut Montaigne est LE Think tank libéral français qui fournit à une grande majorité d’élus de droite et au gouvernement leurs projets de "réformes".

Pour être honnête, dans un pays démocratique, toutes les idées ont droit de cité. Mais, lorsque l’Institut Montaigne, dont le Président, qui n’a pas coupé les liens avec AXA, son ex entreprise (voir description du patrimoine), propose d’instaurer la retraite par points (capitalisation) on se dit que des idées au tiroir caisse ... il n’y a pas loin !

En effet, AXA fait partie des assureurs qui lorgnent depuis des décennies sur le "marché" de la retraite. S’il est possible pour chacun de nous de souscrire un contrat individuel de capitalisation retraite (juteux marché de l’assurance vie) les versements des clients sont une goutte d’eau à côté de l’ensemble des cotisants à la retraite par répartition en France.

Nul n’ignore que depuis le début de la crise financière, beaucoup de retraités américains (régime par capitalisation) sont en grande difficulté. Et pour cause, le montant de leurs pensions est lié aux performances des marchés financiers. Pour ceux qui ont suivit l’affaire ENRON qui a précédé de quelques années la crise, il ont pu constater qu’une faillite pouvait priver totalement de retraite des gens qui ont économisé pendant toute leur vie de travail.

Fort de tous ces éléments, que propose l’Institut Montaigne au travers d’une publication de Jacques Bichot : Mathématicien devenu économiste comme l’indique la courte biographie de fin du résumé de la publication.

Inéquitable, complexe, morcelé, chroniquement déficitaire, le système de retraite français souffre depuis longtemps de nombreux maux. Une remise à plat et une restructuration en profondeur, autrement dit un "big-bang", sont nécessaires pour y remédier. Dans quel sens et suivant quelle méthode ?

L’examen des réalisations à l’étranger permet de mieux répondre à cette question. Des pays aussi différents que l’Allemagne, la Suède, l’Italie ou le Chili se sont emparés du sujet avec détermination. Autant de cas dont la France pourrait s’inspirer afin de mettre en œuvre "la" réforme tant attendue.

Réforme des retraites : vers un big-bang ?

Dans cette nouvelle étude publiée par l’Institut Montaigne, Jacques Bichot s’appuie sur ces expériences pour formuler six principes directeurs propres à inspirer une profonde réforme des retraites, adaptée à notre pays. Parmi ceux-ci figurent l’instauration d’un système franchement contributif et l’adoption d’un fonctionnement "à cotisations définies".

L’enjeu est crucial : garantir l’équilibre et, partant, la pérennité de notre système de retraite, tout en assurant à travers lui l’équité entre les cotisants et entre les générations.

L’auteur : Jacques Bichot est un mathématicien devenu économiste. Professeur des Universités, il enseigne à l’Institut d’administration des entreprises de l’Université Jean Moulin (Lyon 3). Ses spécialités sont l’organisation monétaire et financière de la vie en société, et la protection sociale. Son Économie de la protection sociale (Armand Colin, 1992) a posé les bases d’une problématique nouvelle. Il a rédigé le chapitre "retraites" de l’ouvrage collectif dirigé par Claude Bébéar : Le courage de réformer (Odile Jacob, 2002) ainsi que la note Comment financer la protection sociale (Institut Montaigne, mai 2006). - Intégralité du document

En ne se contentant pas de ce simple résumé, qu’apprend t-on, à la lecture de ce document de "complaisance", qui serait un prélude à l’arrivée des acteurs de la finance sur ce marché ?

Comme l’explique l’UFAL

Selon l’auteur, la réforme des retraites devrait donner naissance à un système contributif : les pensions sont attribuées « en proportion des efforts réalisés  ». L’équilibre budgétaire des retraites est un principe de base. C’est -à-dire que chacun reçoit en fonction de ce qu’il a cotisé. Ceux qui n’ont pas assez cotisé recevront « les secours requis pour échapper à la grande pauvreté ». Le tout serait organisé en un système unique par points remplaçant les régimes par répartition. A la mise en place du système les droits acquis seront convertis en points du nouveau système avec basculement immédiat de tous les salariés.

Ces propositions de réformes tendent à en finir avec la solidarité nationale qui compense de fait les accidents de la vie et permet à chacun de toucher une pension minimum dès lors qu’il a cotisé suffisamment longtemps. Avec les "réformes" ainsi dessinées, le calcul des pensions se ferait en fait sur la durée d’une vie et chaque accident de la vie (chômage, accidents du travail...) ou chaque période hors travail (étude, grossesse...) ne rapporterait pas de point, abaissant ainsi la pension finale.

En clair un succédané du système américain pour le plus grand profit des assureurs, banquiers et organismes financiers qui pourraient engranger des sommes colossales. En voila une bonne idée "durable" pour renflouer les caisses vides pour cause de spéculation et de bricolage financier.

Car, pour continuer à verser des dividendes à deux chiffres aux actionnaires et retrouver le bonheur de l’argent à flots, il est nécessaire de mettre la main sur un magot quasi éternel : l’argent des salariés cotisant en vue d’une retraite

Pour ceux qui seraient tentés par cette expérience, que dit en ce moment de le retraite des salariés aux Etats Unis ?

Les Etats-Unis disposent depuis 1935 d’un régime général de retraites, qui constitue la source principale de pensions pour la plupart de la population. Ce régime est financé par les cotisations salariales et patronales. Mais, comme le précise Lucy apRoberts, auteure d’un livre sur les retraites aux Etats-Unis et experte auprès du Conseil d’Orientation des Retraites, ces pensions ne procurent pas un revenu suffisant. La pension moyenne équivaut ainsi à environ 37% du salaire moyen tous secteurs confondus. C’est pourquoi les salariés qui le peuvent complètent par une assurance.

Une partie seulement des salariés bénéficie d’un régime employeur, qui n’est pas obligatoire (mais néanmoins encadré par une réglementation fédérale). Cette proportion a reculé dans le secteur privé depuis les années 80, les entreprises fermant leurs programmes petit à petit. « Entre 1975 et aujourd’hui, le pourcentage de salariés du privé couverts par un régime employeur à prestations définies est passé de 40% à 20% », explique Lucy apRoberts. L’économie américaine ayant subi les assauts de plusieurs crises, les régimes à prestations définies (l’employeur promet une certaine pension) sont devenus plus difficiles à assumer pour les entreprises, qui ont préféré s’en remettre aux plans d’épargne retraite, basés sur un abondement de l’employeur et qui versent un capital, non des pensions. Beaucoup de salariés ont aussi investi dans l’immobilier.

Chômage, crise financière et crise de l’immobilier ont donc touché de plein fouet l’écosystème des retraites.

Un cas d’école : GM

Si GM met la clé sous la porte (ce qui vient d’arriver), un instance fédérale, la Pension Benefit Guaranty Corporation (PBGC), prendrait le relais. A hauteur d’un certain plafond seulement, assez élevé cependant pour couvrir les engagements vis à vis des salaires bas et moyens. La PBGC est financée par des prélèvements obligatoires sur les régimes de retraite privés. Pour l’instant, elle peut encore faire face aux défaillances d’entreprises, mais si la crise perdure, elle pourrait dégonfler cette bouée de sauvetage. « L’Etat ne veut pas augmenter les cotisations malgré les menaces liées au nombre de faillites, pour ne pas pénaliser davantage les entreprises. Par conséquent, il est possible de voir augmenter les impôts pour financer les retraites », analyse Lucy apRoberts.

Cette même instance, la PBGC, a évalué récemment le déficit de financement du fonds de pension de General Motors à 20 milliards de dollars à la fin 2008 (12,4 milliards selon GM). Alors que le système disposait de 20 milliards de surplus un an plus tôt ! Mais la crise financière, qui est passée par là, aurait effacé à elle seule plus de 10 milliards de disponibilités. En outre, GM avait pris la mauvaise habitude de piocher dans ce fonds pour financer ses plans de départs volontaires. 2,3 milliards de dollars ont ainsi été engloutis dans ces programmes l’année dernière.

Aujourd’hui, de nombreux salariés qui ont cru leur retraite protégée sont écœurés. Même s’ils bénéficient de la garantie de la PBGC, la crise a en fait éclater une autre, une crise de confiance envers le système. - Source l’Usine Nouvelle du 26/05/2009

Après les tentatives de contrôler notre alimentation ou notre santé en brevetant le vivant (génétique), quoi de plus naturel que d’envisager d’asservir des générations de salariés en récupérant leur argent sans pour autant leur promettre ... la moindre garantie de versement.

Il ne fait nul aucun doute que plusieurs députés et sénateurs se feront dans les mois qui viennent l’écho de de document et le brandiront bien haut en nous expliquant qu’il s’agit d’une étude particulièrement documentée. Le MEDEF, dont la présidente siège, comme Monsieur BEBEAR au conseil d’administration de BNP Paribas trouvera le trouvera "intéressant" et probablement que Frédéric Lefebvre proposera de le mettre en place le plus vite possible pour "le plus grand profit" des français ....

Vous laisserez-vous faire cette fois-ci ?

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20 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 10 juin 2009 15:16

    Merci pour cet article bien documenté
    On est prévenu
    Merci Mr Bébéar !


    • HASSELMANN 10 juin 2009 17:10

      Voilà le type d’article qui justifie et honore un site comme AV.
      Bravo Mr BESNARD, pour bien vous connaître j’avoue que vous évoluez dans le bon sens.
      Celui d’une belle objectivité, en regard de problématiques qui, au fonds sont trés politiques.
      Tout est dit vos références sont judicieuses et constructives, et cette question ne va pas tarder a émerger.
      Il y a bientôt trente ans, nous avions exploré la piste des retraites individuelles par capitalisation indéxées sur la pierre et la forêt (ASSURIMMO de la CNP).L’expérience a prouvé que seuls des hauts revenus, ou dans le cadre d’avantages en sursalaires payés par l’entreprise, pouvaient accéder a ce bonus.
      La retraite par répartition reste donc la plus socialement équitable, il faudrait même la « boustée » en éliminant les avantages fiscaux et niches qui favorisent les constitutions privées de compléments.


      • Nautile 10 juin 2009 17:17

        Merci pour cet article clair et précis


        • anny paule 10 juin 2009 18:01

          Savez-vous que ce Monsieur Claude Bébéar était l’un des fils du petit directeur d’un petit, tout petit collège de Dordogne ? D’Eymet, plus précisément ?
          Il semblerait qu’il ait oublié combien il était redevable vis à vis de notre République qui lui a permis (malgré son extraction médiocre) de devenir ce qu’il est ! Honte à lui et à tous ceux qui lui ressemblent ! C’est un requin parmi les requins !



            • c.d.g. 10 juin 2009 18:48

              On a beau critiquer la retraite par capitalisation, mais elle a quand meme un gros avantage : elle evite de ruiner les generations futures. Notre systeme actuel fait que les jeunes generations paient pour les retraites actuel, leur assurant un niveau de vie globalement supperieur au leur. mais quand ils seront en age d etre retraité, il n y aura plus d argent pour eux (pour cause de demographie declinante, de declin economique et de deficits actuels)

              Quand l economie entre en recession, les retraites americains doivent se serrer la ceinture comme les actifs. En france, les actifs vont voir leur salaire baisser (fin des heures sup, parties variables a 0 ...) mais les retraites leurs pensions augmenter. Officiellement pour soutenir la consommation, mais c est la classe d age qui epargne le plus !

              Quand au systeme de points, il me semble pas scandaleux que quelqu un qui a paye plus touche plus. D ailleurs quel est la difference avec le systeme francais ?
              J avoue mon ignorance totale sur le terrain du calcul des retraites.
              Mais on parle bien de point de retraite et de rachat de trimestre. Est ce si different ?


              • Yaka Yaka 10 juin 2009 22:21

                La retraite par capitalisation a également un gros inconvénient : elle est très sensible aux fluctuations économiques.

                Il suffit d’une inflation forte pour voir son capital fondre comme neige au soleil.

                Je ne crois pas que la démographie declinente soit un si grand problème, il y a une reserve importante de chômeur en France pour faire tampon !

                Pour répondre au deuxième paragraphe, soutenir la consommation par les retraités me parait efficace, quand à l’épargne, elle renfloue en partie les banques qui ont aussi besoin de cet argent.


              • plancherDesVaches 11 juin 2009 10:44

                Regardez ce qui se passe aux US avec le système que veut mettre en place le Notre Président :
                http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39554900@7-37,0.html
                « Comme Jean Johnson, ils sont plus de 29 millions de seniors, âgés de 55 ans et plus à travailler ou à chercher un travail, ce qui représente environ 18% de la population active américaine. »
                « La retraite est une »farce« , dit-elle. »Je ne me verrai jamais en mesure de partir à la retraite.«  »


              • plancherDesVaches 11 juin 2009 11:13

                http://www.lesechos.fr/info/france/4874001-le-nombre-de-departs-anticipes-a-la-retraite-s-effondre.htm
                « L’effondrement de cette année s’explique d’abord par le durcissement des conditions d’accès au dispositif lié à l’allongement de la durée de cotisation »

                On a plus qu’à devenir tous rentiers si on ne veut pas finir sa vie en entreprise. Notez, rien n’empêche les DRH de commander des cercueils....


              • Kalki Kalki 11 juin 2009 11:15


                Les « mains invisibles » interdisant le néoliberalisme

                Je te conseil de lire pour comprendre d’ou vient l’erreur fondamentale des économistes.
                ( je vient de le mettre sur wiki )


              • plancherDesVaches 11 juin 2009 11:45

                Bonjour Kalki. Ca va ?

                Merci pour le lien. Et ta participation à Wikipédia.

                J’adore l’aspect « Achats Nationaux »... alors que depuis de nombreuses années, la mondialisation fait que les Chinois et Japonais sont devenus les champions de l’exportation.... Passons. Détail de l’histoire.
                Le coup de la « main invisible » (de ma soeur dans la culotte du zouave) me fait un peu marrer, tout de même.
                Et si nous entrons dans des aspects de « complots » souvent cités ici, je serais plus partisan du rêgne de la bétise collective.
                J’explique.
                Ce qui nous « sauve », je pense, est que le système libéral est fait d’hommes ou de regroupements d’hommes dont les intérêts divergent. (ma bonobo préférée va encore me dire que je joue sur les mots smiley )
                Ainsi, même les organisations les plus puissantes sont en concurrence entre elles tels l’étaient les seigneurs du moyen-âge.
                Sinon, nous serions dans un monde fachiste et pas seulement où chacun serait dépendant de l’argent pour vivre.
                Il y aurait des mouchards installés par notre gouvernement dans nos ordinateurs (vive Big Brother), des retraites impossibles à prendre pour des questions de rentabilité de l’individu, des politiques élus par et pour l’argent, des castes au dessus des lois, une justice controlée par le gouvernement,....
                Ha.. ?? C’est en cours... ?


              • Kalki Kalki 11 juin 2009 17:03

                @plancher

                On fait aller, et toi ?

                Il faut comprendre qu’il y a eu d’autres formes d’économie dans le passé, et qu’elles ont fonctionnées.

                Le « capitalisme » n’est pas l’ « économie », le capitalisme n’est pas la seule économie possible, avec le capitalisme d’état communiste.

                IL y a d’autre formes d’économie, et il faut en changer.

                il faut tout changer. Quand les forces de conformisme ont perdu il faut tout changer, créer.

                C’est la fin d’un « monde ».

                J’ai commencé à écrire un appel en ce sens (texte non définitif ). /je rappelle que je ne veux pas être chef, ça me révulse. Je prêterais juste ma voix écho de ces idées, à l’imbécile qui voudra que je pense et agisse à sa place, ma réaction sera directe./

                Il faut commencer à résister : résister c’est créer.


              • moebius 10 juin 2009 21:14

                excellent article, enfin un vrai article d’actualité


                • moebius 10 juin 2009 21:15

                  signé, l’inspecteur Derrick


                  • vincent p 10 juin 2009 21:40

                    Si seulement il était toujours possible de détourner la mémoire d’un homme à travers la mise en place un peu partout dans le monde de divers instituts pensant tous à peu près la même chose celui de vouloir faire avant tout davantage commerce des êtres et des choses.

                    « Le mal c’est toujours et uniquement chez les gens de l’Etat mais jamais chez nous »

                    A l’institut Montaigne qui cherche encore à s’affranchir des mêmes schémas de pensée préexistants, préétablis par d’autres. Ils formulent leurs propositions en toute dépendance d’esprit à l’égard de gens plus influants en s’appuyant paraît-il sur leur recherche personnelle, en s’inspirant même d’exemples pertinents ou plus graves à voir.

                    Aider paraît-il à mieux faire le bien de l’homme dans le but d’améliorer davantage le climat des affaires surtout le votre, quel verbiage de plus que celui de l’Institut Montaigne, il est vrai que ce sont des gens si bien habillés, si propres à voir aussi ...


                    • vincent p 10 juin 2009 22:26

                      Conscient de leur position propre, manifestée dans leur seul savoir économique, l’orgueil, l’argent, la suffisance et garantie par la certitude libérale, sous les conditions du temps ou du climat toujours favorable, sous lesquelles ils vivent, confort et luxe, ne s’attachent qu’à cette seule réalité temporelle ou relative au monde commercial, le leur, l’érigent même en seul
                      but suprême pour l’homme orgueilleux, sans foi ni loi, et s’affranchissent ainsi de tout principe supérieur, c’est quoi exactement la mentalité de l’esprit ou de l’institut Montaigne, quel homme illustre. Ce sont là notoirement les partisans de la seule raison possible en société, surtout en matière de retraite les partisans de l’indépendance absolu, du laisser faire aussi absolu connus sous le nom de libéraux ou démons de la bourse si vous préférez dormir ou rêver encore plus longtemps encore avec eux, argent gloire et beauté, cela se mérite bien sur de vouloir toujours fréquenter du beau monde.


                      • vincent p 10 juin 2009 22:42

                        Quelle pensée différente chez les libéraux ? Aucune bien évidemment ils s’attachent tous les uns aux mêmes pratiques commerciale en cours dans leur monde ...

                        Ainsi, l’expérience toujours bonne à entendre, toujours bonne à flatter l’orgueil de l’homme
                        sera pour les libéraux ou démons de la bourse si vous préférez encore spéculer en bourse comme les nombreux ronds de cuir chez eux, l’unique voie légitime de la recherche de la vérité que cela soit d’ailleurs pour des questions de retraite ou pas et par conséquent, tout ce qui ne peut être constaté par la bonne expérience flatteuse, venant de chez eux, n’aura, pour eux, aucune réalité tangible, ne sera qu’une chimère.

                        Qu’en pense encore Montaigne de l’Institut Montaigne ?


                        • Kalki Kalki 11 juin 2009 11:14


                          Les « mains invisibles » interdisant le néoliberalisme

                          Je te conseil de lire pour comprendre d’ou vient l’erreur fondamentale des économistes.
                          ( je vient de le mettre sur wiki )


                        • Kalki Kalki 11 juin 2009 11:12

                          le capitalisme et le libéralisme économique soient dans la plus mauvaise passe de leur histoire

                          Le capitalisme se porte bien, les fortunes se porte bien

                          ce qui ne se porte moins bien c’est les gens qui sont foutu a la porte a cause de la « crise », et votre dette sur votre dos.

                          Le doigts de dieu s’est tourné sur vous.

                          Mais ce dieu est injuste

                          Les « mains invisibles » interdisant le néoliberalisme
                          Tué votre dieu, qui est la sources de vos maux.

                          Changez d’économie, ne payez plus votre dette, votre sacrifice au dieu, ce dieu ne vous donne rien et il engrange tout.


                          • clostra 11 juin 2009 11:51

                            Ce qu’on oublie souvent de dire est que les retraités consomment - ils ont du temps pour ça - et donc créent des emplois.
                            Par ailleurs, ils aident leurs enfants ce qui n’est pas toutefois la meilleure solution* mais au moins est-elle de l’ordre de la solidarité intergénérationelle.
                            * le complexe de Tanguy, la « majorité réelle » etc
                            Quant aux Fonds de Pension américains qui se réinstallent et parasitent notre Sécurité Sociale et nos mutuelles (et assurances santé) n’est-ce pas également une solidarité entre les peuples................ !

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