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Accueil du site > Actualités > Economie > La monnaie du XXIème siècle expliqué aux nuls, mais surtout aux experts (...)

La monnaie du XXIème siècle expliqué aux nuls, mais surtout aux experts !

Force est de constater qu’on ne peut pas parler de crise économique, mais de crise sur l’économie. La mondialisation de l’économie engendre la question de quelle politique monétaire il s’agit d’imposer et de sa conséquence sociale, qui est aussi une des deux causes avancées du développement économique. L’autre étant le profit.

Cette crise trouve son énergie dans la monnaie, c’est-à-dire, que la monnaie n’est ni l’origine ni la finalité de l’économie, mais qu’elle en est le carburant. Car la monnaie est le vecteur des échanges de biens et services que l’on réunies sous le vocable de marchandise.

Selon la doxa actuelle et à priori universellement admise, la monnaie à trois fonctions qui la définissent, à savoir :

  1. Valeur d’échange ou intermédiaire des échanges
  2. Unité de compte
  3. Réserve de valeur

La monnaie, contrat d'échange de valeur.

De cette fonction il ressort que la monnaie n’est évidemment pas une marchandise, c’est un contrat d’échange de valeur au porteur (cep ou cevp). Ce contrat peut porter sur des valeurs déjà réalisés (à consommer) ou bien à réaliser (investissement). La différence portant sur le temps de réalisation, passé ou futur, mais la finalité reste la même, la production de marchandises.

La monnaie est donc un contrat d’échange au porteur. Celui qui détient la monnaie, détient un droit sur tous ceux qui sont demandeur d'un tel droit pour leur propre usage, soit en terme de consommation de marchandise, soit en terme d'investissement (nécessitant la réserve de valeur) et devront exécuter un devoir équivalent au droit convoité. C'est donc le détenteur de la monnaie qui décide du devoir à remplir pour acquérir le droit qu'il détient. La concurrence ayant pour rôle déclaré de permettre de fixer le contrat au meilleur rapport offre/demande.

la monnaie comme unité de compte du temps de vie.

Jusque là, il n'y a pas véritablement de différence d'analyse sur la monnaie avec la définition actuelle. La différence essentielle et paradoxale porte sur la valeur à considérer pour établir la mesure de la monnaie. Dans le système actuel il s'agit des marchandises, mais ici, la valeur à mesurer est le temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui.

Il s'agit de montrer puis démontrer, que la monnaie dans une société post industrielle, c'est à dire maîtrisant parfaitement tout le processus industriel de production de marchandises, ne peut plus rester sur la monnaie comme mesure de la valeur d'échange des marchandises, mais uniquement du temps de vie dédié.

Pour s’en convaincre, il faut commencer par lire Adam Smith, montrant que la nature offrant tout ce quelle produit, seul coûte son exploitation. Seulement dans une société fondé sur la propriété des moyens de productions, sacralisé par l'esprit d'union autour d'un roi protecteur des anciens régimes ayant fondé le principe de la propriété foncière, poursuivie avec la propriété des moyens de productions, la monnaie ne peut pas représenter la mesure du temps de vie, mais uniquement des marchandises. En effet, sans cette condition, la propriété ne pourrait plus servir à percevoir la plus-value, ni les banquiers percevoir l’intérêt (comme les seigneurs percevaient l'impôt) car ne pouvant plus intégrer le temps de vie du prolétariat dans ses marchandises et en augmenter le prix pour extraire son profit. Voir la monnaie comme une marchandise consiste bien à permettre la plus-value, puisque dès l'instant où le temps de vie est rémunéré pour interdire l'esclavage, celui ci ne peut plus être considéré comme une marchandise sans préserver la caractère esclavagiste de l'exploitation de temps de vie d'autrui et l'intérêt usuraire apparaître comme le vol du temps de vie d'autrui et la poursuite d'un mode d'esclavage.

Dans un système économique capitalistique, il faut donc que la monnaie représente absolument la mesure de la valeur d’échange des marchandises et non du temps de vie. La marchandise s’achète en premier lieu au propriétaire soit foncier, soit des moyens de productions, soit du créateur monétaire, et celui qui ne dispose d'aucunes de ces trois propriétés, devra négocier son propre temps de vie pour l'acquisition de marchandises. Pour les propriétaires des moyens de productions et de son financement, l'acquisition de nouveaux droits monétaires se fait par la plus-value ou profit, tandis qu'elle se fait par la perpétuation de la dédication de son temps de vie pour le prolétaire. Dans le premier cas, la recharge est automatique, dans le second cas elle est manuelle et perpétuelle tel Sysphe.

La propriété n'a de sens que si elle permet d'acquérir le temps de vie de celui qui n'en dispose pas, car dans le cas contraire, la propriété ne donne aucun avantage et ne représente aucun intérêt propre.

Petit précis de l'évolution de la fonction monétaire.

 Tant que la monnaie n'avait qu'une fonction accessoire de l’activité économique au sens où elle s’échangeait majoritairement entre les seuls propriétaires des moyens de productions et avant eux des prorpriétaires fonciers, les prolétaires étant soit des esclaves, soit des serviteurs payés essentiellement en nature, la monnaie n’avait qu’une très faible fonction de mesure de valeur d’échange de temps de vie (mtv). Mais avec l’industrialisation, la rationalisation de l’activité économique, la demande de production intellectuelle et quelques autres facteurs, la monnaie s’est vu de plus en plus remplir la fonction de mtv, jusqu’à occuper l’essentiel de cette fonction pour toute l’activité réelle.

J’écris donc bien que la monnaie est devenue ou plutôt a atteinte sa fonction primordiale, soit, la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui. Car seul le temps d’action se négocie en monnaie… Entre les humains !

Il ressort de ce fait, que la monnaie d’aujourd’hui en tant qu’unité de compte et conformément à sa première fonction comme intermédiaire des échanges, est bien l’unité de compte du temps de vie dédié à la réalisation de biens et services de consommations, mais aussi à ses projets de réalisations.

La véritable évolution de la monnaie porte donc essentiellement sur son changement de valeur à mesurer, à savoir, de celle d’échanges de marchandises entres propriétaires des moyens de productions, à celle d’échange de temps de vie entre propriétaires de temps de vie, c’est-à-dire, tout un chacun. 

La société contemporaine repose sur l’association et l’échange du temps de vie, toujours dans le but d’assurer les besoins primaires et de favoriser l’essor consumériste via la réalisation de nouvelles marchandises. La finalité reste la même, les moyens aussi, mais la répartition du profit diffère totalement selon que la monnaie représente la valeur d’échange du temps de vie ou bien des marchandises. 

Qui crée la monnaie ?

L’expérience nous apprend que la valeur de réserve monétaire dépend intrinsèquement du maintien de son cours, soit, de sa capacité de maintien du niveau d’échange dans le temps. Or, ces échanges concernent l’activité réelle de l’économie qui repose aujourd’hui sur l’échange du temps de vie pour acquérir les marchandises. En effet, la quasi-totalité de l’activité économique repose sur le salariat, même si une partie encore importante de ce salariat est traité en esclavage avec des salaires de misère et si ce salariat permet à une minorité d'acquérir une position de propriétaire, la monnaie est devenu le moyen d'échanger le temps de vie en lieu et place de l'esclavage sans salaire, ou la servitude payé essentiellement en nature (avec un reliquat en monnaie).

Dès lors que la monnaie est définit comme la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui, la création monétaire n’est plus le fait direct des banques, ni des appareils d’état, ni même des entreprises, mais uniquement le fait de la volonté de création de marchandise en vu de sa consommation, c’est-à-dire, du temps de vie que l’on est prêt à dédier à cette réalisation, que ce soit pour des marchandises existante ou bien à créer.

Autrement dit, chacun est le créateur de sa propre monnaie, selon le principe d'équilibre qu'un droit implique un devoir et un devoir applique un droit !

En attendant la suite

A ce stade, il sera sans doute difficile à la majorité des lecteurs de voir les conséquences systémique et paradigmatique d'un tel passage d'une monnaie comme mesure de la valeur d'échange des marchandise à une monnaie comme mesure de la valeur d'échange du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui.

De même qu'il paraîtra très facile d'argumenter pour dire qu'elle est inapplicable, une utopie, voire dangereuse, alors n’hésitez pas ! La compréhension totale du changement de paradigme que cela entraîne étant un processus plus ou moins long selon les personnes et nécessitant donc plus ou moins d'explications.

La réponse aux critiques devra alors montrer que la modification de la nature de la valeur à mesurer ne change pas l'appareil économique, mais seulement ses réglages de carburation qui seront optimisés.Il devra être aussi montré que l'habeas corpus ne peut s'étendre hors de son corps physique sans attteinte à la propriété physique d'autrui. Qu'ainsi, le libéralisme économique ne peut être défendu avec la propriété des moyens de productions et de son financement, mais uniquement avec la propriété physique de soi même, mettant tout le reste en relationnalité du fait même des conditions de création des richesses marchandisés. Il sera montré bien d'autres choses au fur et à mesure que sera porté la contradiction et avancée les éléments de réponses.

 

A suivre…


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49 réactions à cet article    


  • ppazer ppazer 29 juin 2015 12:42

    J’ai une autre vision des choses qui parlera certainement plus au lecteur lambda.

    « Argent » ? C’est quoi, au juste ?

    Il n’y a pas d’argent, il n’y a que de la dette de banque.

    Le chiffre sur votre compte en banque, c’est ce que votre banque vous doit parce que vous avez consenti à lui laisser vos avoirs : mais concrètement vous n’avez rien dans les mains.

    Le chiffre sur votre billet de banque (ou sur vos pièces, c’est pareil), c’est ce que la BCE vous doit : concrètement, tout ce que vous avez dans les mains, c’est un morceau de papier, une reconnaissance de dette.

    Ce qui fait la « valeur » de cette dette de banque, c’est le cours légal, qui impose par la force de l’utiliser comme instrument monétaire. On n’en a donc pas conscience, mais nous avons fondamentalement une monnaie de régime autoritaire et répressif, et non une monnaie de pays prétendument libre.

    Tant que les gens utiliseront le mot « argent », ils s’imagineront qu’ils ont réellement quelque chose dans les mains, de valeur et indépendant de toute influence et prise d’intérêt externes (notamment des banques), comme pouvaient l’être les pièces d’or autrefois. …et ils se feront enfumer. Utiliser le mot « argent », c’est du novlangue.

    Utilisez « dette de banque » au lieu de « argent » dans vos réflexions, vous verrez, ça éclaircit pas mal de choses.

    Concernant ces retraits de billets, on retire en fait aux banques privées leurs créances sur la BCE, qui leur servent de « matière première » pour émettre leur propre dette avec un monstrueux effet levier (la réserve fractionnaire). On retire mécaniquement d’autant la quantité de monnaie en circulation, ce qui n’est pas forcément le mieux pour l’économie…

    Ça peut être sympa de se dire qu’avec un bank-run on va faire fléchir une banque, mais il ne faut pas perdre de vue que dans ce système monétaire basé sur la dette et le cour légal, leur dette c’est nos avoirs, notre capital, nos échanges commerciaux quotidiens.

    Souhaiter un bank-run sans réfléchir d’abord à une réforme profonde du système monétaire, ça n’est donc vraiment pas malin, car c’est le chaos assuré, et ce ne sont pas les politiques et banquiers qui trinqueront en premier, loin de là, mais bien le citoyen ordinaire.

    Personnellement je regrette la couardise (pour ne pas dire traitrise) de nos politiques vis-à-vis de la réforme du système monétaire, jamais plus abordée alors que le sujet avait été mis sur la table lors de la crise de 2008, (http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/09/les-differentes-voies-pour-reformer-le-systeme-monetaire-international_1437462_3234.html). Hélas ce fut vite oublié.

    Bien à vous.


    • ppazer ppazer 29 juin 2015 12:50

      Par ailleurs :

      "Autrement dit, chacun est le créateur de sa propre monnaie, selon le principe d’équilibre qu’un droit implique un devoir et un devoir applique un droit !"

      Ça peut éventuellement être vrai si vous travaillez exclusivement au noir. Dans le cas contraire, il faut se déclarer, payer des taxes, et des impôts. Et si vous créez votre propre monnaie pour ça, vous êtes un faux monnayeur, c’est du pénal.
      Quoi que vous en disiez, vous devez utiliser les instruments monétaires légaux, dont les règles de fonctionnement vous sont hors de portée.

      Vous êtes un doux rêveur.


      • Hervé Hum Hervé Hum 29 juin 2015 12:57

        @ppazer

        J’ai pourtant pris soin de préciser qu’à ce stade, il est très facile de contredire ce changement dans la valeur servant de mesure pour la monnaie.

        Pour l’instant, l’argument fort pour un tel changement réside dans le constat de l’évolution de la fonction monétaire, soit, passé du stade d’échange de marchandise à celle d’échange de temps de vie qu’est le salariat.

         Pour l’instant donc, je ne répondrait pas directement à votre commentaire, il faudra attendre la suite du développement. Le but est d’inviter chacun à la réflexion avant de donner les éléments de réponses quand à la mise en application d’une telle transformation.


      • zozoter 29 juin 2015 13:29

        Bonjour Hervé Hum.

        Votre approche est intéressante.
        En fait, je ne pense pas que ce soit une affaire d’occidentaux ; définir entre le certain, le probable, le possible,est très ardu. Nous sommes à la veille de qq chose d’énorme. Les Chinois, Brésiliens, Indiens, Russes et sud Af, décident de créer une monnaie adossée à l’or et de mettre en circulation une monnaie physique du Peuple en argent (silver) à valeur évolutive est une possibilité viable. Hugo Salinas propose çà au GVT Mexicain sans parvenir à ses fins, il est vrai. La perspective de déplaire à l’Empire et tout est dit. Nous ne serons plus qu’à la remorque des BRICS (1) mais après tout hein, ce sera bien plus sain que le torche cul dollar de la FED.

        Vraiment, Juillet-Août 2015 sera une bascule majeure sur ce sujet. Sur un autre sujet, désolé mais le 15 Juillet débute le JADE Helm 15 

        (1) Petit rappel, TOUS les membres constituant les BRICS sont producteurs d’or et d’argent et pas qu’un peu.

        À voir


        • Hervé Hum Hervé Hum 29 juin 2015 14:16

          @zozoter

          Vous devriez relire l’article plus lentement.

          La crise monétaire n’a rien à voir avec l’or comme étalon, c’est absurde.

          Elle est lié au flux monétaire seul, celui ci allant, depuis les réformes dites « néo libérales » de Reagan Thatcher, dans un sens quasi unique, c’est à dire, dans les poches des propriétaires des moyens de productions et de son financement. Avant cela, le rôle régulateur de l’appareil d’Etat permettait à ce flux monétaire de revenir vers les salariés, circuler entre les uns et les autres.

          L’or n’a rien à voir avec cela, c’est juste une question de rattrapage de la distorsion provoqué par la propriété, que ce soit la propriété foncière, des moyens de productions et monétaire. C’est systémique. Sauf que la mondialisation économique et monétaire ne permet plus ce genre de politique au niveau national, sinon au niveau mondial.

          La crise monétaire européenne en est la plus éclatante démonstration, il y a une politique économique et monétaire commune, mais pas sociale où cette dernière se retrouve alors en concurrence entre les pays. Le social est alors l’élément destructeur au lieu d’être l’élément unificateur.

          Je crains qu’il me soit faites obligation d’écrire un article pour préciser cela, afin de montrer l’impossibilité du système à corriger ce déséquilibre, mais uniquement à l’aggraver à la manière d’une pyramide de Ponzy, jusqu’à sa chute...


        • L'enfoiré L’enfoiré 30 juin 2015 23:21

          @Hervé Hum
          L’argent n’est qu’un outil qui est basé sur la confiance.

          Si celle-ci disparaît, sa fonction s’en va avec elle.
          De plus, celle-ci est dépendante de la rareté des biens de consommation que l’on obtient avec elle.
          Que fait - on avec un million d’euros dans le désert ?
          On essaye de l’échanger contre de l’eau ou en attendant s’en servir comme d’un coussin pour faire reposer sa tête.
          Le besoin crée la variation de sa valeur.


        • L'enfoiré L’enfoiré 30 juin 2015 23:26

          Je suppose que dans les billets suivant vous allez parler de ce qu’on appelle le monétariste vaudou


        • L'enfoiré L’enfoiré 1er juillet 2015 17:09

          @Hervé, J’ai l’impression que vous allez tourner en rond dans votre démonstration quand on relit votre article. 

          La monnaie comme unité de compte du temps de vie ?
          De quel vie ?
          D’un individu ou d’une famille ?
          La succession dans une famille, vous avez ce que c’est, donc la monnaie n’est pas relative à la vie, mais à un moment donné, puisqu’elle fluctue, elle s’érode par son usure.
          Les banques sont des intermédiaires pour effectuer les échanges et pour combler des manques en demandant une dîme au passage.
          L’Etat intervient par les taxes et les frais de succession.
          L’agent est une marchandise comme un autre. On achète de l’argent par les prêts. Le vol du temps d’une vie ?
          Pourquoi serait-ce du vol ?
          C’est un commerce comme un autre.
          Vous sembler faire intervenir le social dans un échange commercial.
          Ce qui est complètement aberrant.
          Les sciences humaines n’ont ABSOLUMENT aucun lien avec les sciences numériques.
          Vous oubliez aussi et je suis d’accord avec Hunter que l’argent devient de plus en plus virtuel.
          Celui-ci est l’ennemi juré des transactions et de l’économie souterraine.
          Les Etats ne demandent qu’à supprimer le cash monnaie.
          Tout serait connu. Plus de pourboires non taxés, plus de dessous de table. 
          Vous n’avez pas compris tout cela ou peut-être cela se retrouvera dans vos billets qui suivent.
          Mais faire des tentatives de mixer l’argent avec la vie, ne tient pas de bout.

        • Hervé Hum Hervé Hum 2 juillet 2015 12:10

          @L’enfoiré

          ne vous en déplaise, pour moi c’est vous qui tournez en rond !

          de plus, votre commentaire ne tient pas compte du fond de mon article, il glisse sans rien en retenir, tout entier que vous êtes attaché par le paradigme monétaire actuel.

          Non, la monnaie n’est pas une marchandise, c’est un contrat d’échange de valeur au porteur. L’avantage de voir la monnaie comme une marchandise étant de dissimuler le coût du travail qui est la seule chose qui coûte à propre parler. Ce contrat au porteur, il est anonyme et peut donc s’échanger et même être traité comme une marchandise, mais ce n’est pas une marchandise, c’est un contrat qui engage la responsabilité de ses contractants. Un contrat est par définition un engagement de l’un vis à vis de l’autre, ce que n’est pas une marchandise !

          tant que vous ne comprenez pas cela, je ne vois pas l’utilité de répondre au reste de votre commentaire, d’autant que comme je l’ai écrit dans l’article, les réponses se feront jour dans les articles suivants...


        • L'enfoiré L’enfoiré 2 juillet 2015 13:22

          @Hervé Hum,


           Je vois que vous n’avez pas à faire avec de la grosse monnaie.
           Croyez-vous un seul instant, que pour quelqu’un qui brasse des milliards, l’agent n’est pas une marchandise ?
           Le paradigme dans lequel nous vivons, ne vous en déplaise, est que l’argent est le nerf de la guerre.
           Oui, comme je l’ai dit l’argent est un outil intermédiaire dans toutes transactions.
           Quarante ans de ma vie ont été occupé par les sciences du numériques que l’on n’appelait encore « informatique ».
           Le travail vient en échange, c’est très vrai mais plus pour longtemps.
           Le travail comme on le concevait d’antan, une répétition en boucle, de la prestation, a du plomb dans l’aile.
           Ce sont les idées neuves qui payeront. Le tilt, le eureka.....
           Cela ne vient pas par contrat dans la tête de l’inventeur.
            
           Si vous ne voulez pas répondre en fonction de ce que dit le précédent commentateur, pas de problème. Lui a compris d’où vient les corruptions dans beaucoup de pays : le cash en monnaie sonnante et trébuchante et qui crée une économie parallèle souterraine, que ne permettra plus l’argent qui transite par des comptes et qui laissent des traces.
           Plus de pourboires, plus de dessous de table, dans ce cas.
           Si vous n’avez pas compris cela, vous n’avez rien compris.
           Désolé, la sentimentalité, le social n’ont rien à voir avec les sciences du numérique.
           mais je viendra lire vos billets suivants. Bien entendu... 
          @+

        • L'enfoiré L’enfoiré 2 juillet 2015 13:30

          Si vous ne me croyez pas, peut-être que vous comprendrez ceci

          « Business as usual » e finito....


        • Hervé Hum Hervé Hum 2 juillet 2015 15:35

          @L’enfoiré

          j’aime bien votre lien, car c’est exactement le coeur de ma démonstration, mais nous n’y sommes pas encore, avant cela, il fallait bien commencer par dénoncer le système actuel.

          Ce qui m’amuse, enfin pas tant que cela, c’est que vous ne comprenez rien de ce que vous lisez et confirme le fait que vous êtes trop attaché au paradigme actuel.

          la seule question en suspens, c’est ce qu’entend l’auteur par « citoyen-consommateur ».

          En effet, un citoyen est par définition aussi un consommateur, sinon, c’est un esclave ou un mort.

          ce que dit ce monsieur pour être viable nécessite certains changements dont je doute qu’il les aient pris en compte, m’est avis qu’il fait tout pour noyer le poisson (le pléonasme est une forme de novlangue).

          pour qu’il y ait véritablement un « citoyen-consommateur », cela exige au préalable de collectiviser les moyens de productions, mais ce n’est pas ce qu’il semble écrire.

          Chez moi, dans un monde de souveraineté des moyens de productions et de son financement, il ’n’y a de « citoyens consommateurs » que les propriétaires, et accessoirement leur serviteurs ou employés, les autres étant alors des « citoyens non consommateurs », bref, des « crèves la faim », mais c’est pas du politiquement correct.

          de plus cette mise en réseau touche directement le mode de création monétaire qui ne peut absolument plus rester tel qu’il est. Cela touche aussi par voie de conséquence la réserve de valeur, donc la gestion de l’épargne. Mais vu votre attachement, je crains qu’à ce stade de la démonstration cela vous soit impossible à comprendre.

          Ceci dit, la démonstration ne renie pas la phrase « business is usual »...

          Etonnant non ?


        • Hervé Hum Hervé Hum 2 juillet 2015 16:23

          @Hervé Hum

          petite correction, l’expression « citoyen-consommateur » est un pléonasme, c’est dire répéter la même chose tout en ayant l’air de dire quelque chose, c’est de la novlangue.

          l’expression prend un sens quand on écrit par exemple

          « citoyen producteur-consommateur ».... Mais c’est pas ce que dit votre gugus, lui, il parle pour empapaouter la conscience citoyenne.


        • L'enfoiré L’enfoiré 2 juillet 2015 17:13

          Mon cher Hervé Hum,

           Le changement de paradigme mettra du temps à s’installer.
           Si je crois comprendre parfaitement ce que je lis mais vous n’allez pas au fond de votre pensée dès le départ.
           Nous avons baigné entre collectivisme et productivisme.
           Ni la gauche, ni la droite ne sont parvenus à répondre à la totalité de ce que peut être « bien vivre sa vie ».
           Vous parlez « d’un monde de souveraineté » et déjà, c’est une prise de conscience qui est loin de faire l’unanimité et qui ne répond pas à l’idée même du « collectivisme », qui dit de produire ensemble avec des intérêts en commun.
           Vous fermez les frontières des entités en ouvrant la compétition.
           Les essais de collectivisme ont existé ou existent encore en ex-Yougoslavie, dans les kibboutz en Israël. 
           Cela marche-t-il ? 
           Pas vraiment en profondeur.
           Pourquoi ? Parce que comme tous les hommes sont différents, que certains sont des leaders-tireurs-entrepreneurs et d’autres qui resteront par conviction des « employés-tirés-entrepris.
           Des gens qui ont des idées et d’autres qui les exécutent.
           C’est écrit hier, aujourd’hui et demain.
           Quel serait d’après vous, le mode de création monétaire qui remplacerait l’actuel ? 
           Le troc ? L’échange de bons procédés ?
           Avez-vous déjà vu des procédés qui ne deviennent pas »bons« pour les uns et »mauvais« pour d’autres ? 
           Oui, tout cela devrait vous permettre d’explorer vos prochains articles dès la racine et jusqu’à l’aboutissement.
           Et là, seulement, je serais étonné d’une thèse qui tienne la route pour tous.
           Le capitalisme responsable comme vous semblez le pointer du doigt, n’a pas deux siècles, mais plusieurs millénaires dans ses fondations.
           Ce qui s’est passé pendant cette courte période de deux siècles, c’est qu’il s’est encore plus rationalisé et plus formalisé pour que le population tombe dans le panneau puisqu’elle y trouve son intérêt.
           Il a présenté des appâts par la consommation à outrance.
           Les gadgets ont été de la partie et la population s’y est plongée tête baissée.
           Le capitalisme a remplacé la qualité par la quantité et a diminué les prix pour que vous les remplaciez le plus rapidement possible. 
            »Nous sommes tous responsables", mon premier billet qui date de 2005....

        • Hervé Hum Hervé Hum 2 juillet 2015 17:53

          @L’enfoiré

          votre meilleur commentaire ! Je suis d’accord avec ce que vous écrivez et ma « thèse » est le fruit de toutes ces réflexions plus quelques autres.

          conclusion, il vous faudra attendre les autres articles pour vous faire une idée d’ensemble.

          Cela dit, non, il n’y a pas de solution parfaite, chacune comporte sa part négative, le tout est dans la recherche du meilleur compromis, équilibre possible.


        • agent ananas agent ananas 29 juin 2015 13:54

          La monnaie du XXIème siècle n’existera bientôt plus.
          Le cash va être remplacé par de la monnaie virtuelle, électronique. Une société sans cash, c’est ce qu’ont apparemment décidé les élites à Bilderberg.
          Bien sur toutes les transactions seront surveillées et il ne tient qu’à vous d’être un citoyen modèle si vous voulez avoir accès à vos économies. Bienvenu au goulag financier.

          http://www.theanalystreport.net/2015/06/08/a-move-closer-to-a-global-cashless-society-apple-pay-coming-to-britain-this-summer/

          http://www.strategic-culture.org/news/2015/06/02/gratuitous-democracy-or-banking-concentration-camp.html

          http://www.globalresearch.ca/the-bilderbergs-cashless-society-proposal-and-rwandas-us-supported-cashless-payment-system/5457032


          • Hervé Hum Hervé Hum 29 juin 2015 14:20

            @agent ananas

            tant mieux, c’est exactement cela qu’il découle d’une monnaie comme mesure de la valeur d’échange du temps de vie et non plus des marchandises.

            Vous comprendrez la différence systémique plus tard, en attendant, je vous invite à y réfléchir...


          • agent ananas agent ananas 29 juin 2015 14:41

            @Hervé Hum

            Vous n’avez pas l’air de mesurer ce qu’une société sans cash implique en termes de contrôle et de privation de libertés.
            Bienvenu dans le « Meilleur des monde » et « 1984 ».


          • Hervé Hum Hervé Hum 29 juin 2015 15:04

            @agent ananas

            accordez moi le bénéfice du doute, attendez donc de comprendre ce que le changement de valeur mesuré implique comme transformations au niveau social et politique. Ce que l’on appelle l"’oligarchie n’y résiste pas.

            Le monde ne sera pas pour autant parfait, mais il pourrait bien être bien meilleur que celui que nous connaissons actuellement, qui lui, admet pourtant bien le cash...

            En attendant, relisez mon article en prenant le temps d’essayer d’en saisir la substance.


          • ppazer ppazer 29 juin 2015 16:02

            En d’autres termes : si vous n’êtes pas d’accord, lisez à nouveau l’article jusqu’à ce que vous soyez d’accord.


          • agent ananas agent ananas 29 juin 2015 16:42

            @ppazer

             smiley  smiley  smiley


          • Hervé Hum Hervé Hum 29 juin 2015 17:11

            @ppazer

            d’accord peut être pas, mais cela permettrait des commentaires plus pertinents en rapport direct avec l’article, qui présente une autre approche de la monnaie en rapport à son évolution quand à sa fonction, au lieu de ne rien comprendre et de ressortir les poncifs de la doctrine actuelle pour faire illusion, comme le sont vos commentaires.

            Je vais changer mon habitude et m’abstenir de répondre aux commentaires stérile et hors sujet.

            Tant pis si personne n’est en mesure de porter la contradiction de manière constructive et pertinente.

            Aussi, je vous invite à ne surtout pas relire l’article et d’aller voir ailleurs lire les mêmes poncifs.


          • hunter hunter 29 juin 2015 18:33

            @ppazer

            Pratique dite de « la démocratie version UE » : si le résultat du référendum n’est pas conforme au soin de l’UE, tu revotes jusqu’à ce qu’il soit conforme......ou tu biaises, comme Sarko avec le Congrès !

             smiley

            Adishatz

            H/


          • hunter hunter 29 juin 2015 19:00

            @Hervé Hum

            Vous irez donc expliquer vous-même, vos jolies théories à mes petits camarades des quartiers nord de Marseille, et à leurs nombreux camarades des banlieues de Paris, Nice, Toulouse, etc... ;que demain, ils vont devoir s’équiper d’un smartphone et d’un lecteur de carte couplé, en relation directe avec les serveurs du GIE, pour pratiquer leur travail.....et que bien entendu, les banquiers prélèveront leur dîme, et aviseront leurs copains du fsc pour qu’ils prennent aussi la leur .....parce qu le cash est supprimé.......je ne vous donne pas 15 minutes d’espérance de vie !

            Supprimez le cash, et vous allez bousiller les seuls secteurs de l’économie qui fonctionnent encore, à savoir la came, les putes et les guns, et tout ça réunis, c’est 20 % de l’économie totale ( l’UE a bien demandé de l’intégrer dans le PIB, pour faire mécaniquement baisser l’endettement, ce qu’a fait l’Espagne) du pays, ce sont des millions de gens qui ont accès à la conso ainsi, et qui ne peuvent pas être réintégrés dans l’économie standard, en gagnant autant qu’ils gagnent actuellement !

            D’autant que l’économie standard est déjà morte : nous vivons son agonie depuis des années. 

            si le cash est supprimé, je vous garantis des gros gros problèmes, car ces gens-là ne sont pas comme le citoyen dressé et sélectionné génétiquement depuis des centaines d’années pour son goût pour la soumission !

            Les émeutes vont être terribles, et à moins de planquer les personnels des banques dans des bunkers avec les politicards, ça va chier sévère !

            Sans doute que vous ne vous rendez pas compte du nombre de gens qui vivent grâce à l’économie dite souterraine....les familles, les vieux parents, les frères et sœurs en étude, et sans parler des ventes de conneries bling bling et des véhicules allemands.

            L’économie dite souterraine est le seul avenir de l’économie en général, c’est à dire une économie sans taxes, sans banques, bref sans contrôle !

            L’économie standard hyper contrôlée prouve qu’elle ne fonctionne plus et ne fonctionnera plus jamais, s’il faut continuer à entretenir avec des banquiers et des politicards !

            Seule une libéralisation totale et réelle passant par l’élimination des banques et des états, peut relancer une économie fondée sur l’échange !L’échange doit être simple, que ce soit un poulet contre un peu de weed, des tomates contre 2 pièces d’argent, peu importe, ça doit rester simple !

            Tout a été rendu plus complexe pour entretenir des parasites !il est temps que ces parasites dorénavant fassent un travail utile, qu’ils échangeront sur le marché, contre ce dont ils dont besoin, et s’ils en sont incapables, qu’ils crèvent !

            Politicards et banquiers, au boulot, au vrai boulot ! finit de se goinfrer sur le dos des autres !Gageons qu’au bout d’un an de vraie libéralisation de l’échange entre individus, les effectifs des ces classes de parasites disparaîtront à hauteur de 80%, car ils ne travaillent pas, ils n’ont jamais travaillé !

            Une économie d’échanges simples, locale, intégrant le troc, sans taxes sans banques, sans impôts, est la seule manière de s’en sortir sans aller au conflit...mais les parasites dirigent et ont déjà choisi le conflit, alors...il y aura conflit !

            Adishatz

            H/


          • Hervé Hum Hervé Hum 30 juin 2015 08:23

            @hunter

            commencez par comprendre ce qui est écrit dans l’article et ensuite revenez commenter.

            Votre commentaire est symptomatique du conditionnement auquel vous êtes soumis et auquel vous ne pouvez vous défaire, sans même vous en rendre compte.

            Prenez le comme vous voulez, mais la suite du développement vous en fera la démonstration.


          • zygzornifle zygzornifle 30 juin 2015 08:29

            et expliqué aux pauvres ..... rêve tu n’en n’aura pas .....


            • Jeff84 30 juin 2015 16:41

              Marrant comme les gens peuvent enfoncer des portes ouvertes. Il y a bien longtemps que nous savons que la monnaie sert à échanger de la valeur, et que cette valeur (que cela soit des services ou des biens) est égale à la somme du travail qui a concouru à sa création. Cela a été expliqué en (très) long, en large et en travers par Marx dans Das Kapital. C’est même à peu près la seule chose à garder dans son bouquin.

              Donc oui, la monnaie sert à échanger du temps de vie, mais ce n’est pas la découverte du siècle, désolé.


              • Hervé Hum Hervé Hum 1er juillet 2015 10:05

                @Jeff84

                commentaire non pertinent et à coté de la plaque. dire que vous vous présentez comme expert comptable !

                soit vous n’avez pas lu l’article, soit vous ne l’avez pas compris.

                vous voulez du fond ?

                Marx ne parle pas de la monnaie comme moyen d’échange du temps de vie, mais comme moyen d’échange des marchandises.

                Donc désolé, ce que j’écris est bien la dé-couverte, découverture du siècle ! eh oui, la subtilité est qu’il ne s’agit pas de découvrir quelque chose de nouveau, mais quelque chose de très ancien mais soigneusement couvert.

                j’espère que je ne suis pas trop subtil pour vous, un homme si charitable avec la vie des autres !?


              • Jeff84 1er juillet 2015 14:18

                Il y a erreur. Je m’adressais à ceux qui sont capables de comprendre mes propos, et qui ont lu Marx.


              • Hervé Hum Hervé Hum 1er juillet 2015 15:52

                @Jeff84

                et bien, pour ceux qui sont capable de comprendre vos propos, je vous invite à leur expliquer là où je fais erreur.

                surtout si vous avez lu Marx et êtes un expert comptable, cela doit être un jeu d’enfant !!!

                alors, la monnaie comme mesure de la valeur d’échange des marchandises, ou du temps de vie ?

                allez, je vous aide... Et puis non !


              • Jean Keim Jean Keim 30 juin 2015 21:07
                Quelques remarques qui me viennent à l’esprit ...

                La monnaie est bien quand même une marchandises puisqu’il est possible d’acheter une monnaie d’un pays et de la revendre pour une autre monnaie en spéculant sur les cours respectifs comme on peut le faire sur une marchandise.

                Pourquoi une société maîtrisant parfaitement tout le processus industriel de production de marchandises serait-elle post industrielle ?

                Pourquoi de l’argent permettant d’acheter du temps permettrait de mettre un terme à l’esclavage ? Si je dois du temps à quelqu’un je serais lié par cette dette jusqu’à son remboursement.

                Je ne vois pas de changement de conscience dans votre vision de la monnaie, il y a toujours le profit avec ses petits malins et l’exploitation qui en découle.

                Les monnaies actuelles comme d’autres lecteurs l’ont écrit plus haut représentent à la fois des biens tangibles et des biens imaginaires (ou virtuel) dont le temps fait partie.

                Je crois que l’argent à pris une importance grandissante au fur et à mesure que les choses inventées par la pensée en ont fait autant, l’argent est une production de la pensée et n’a que la réalité que nous lui accordons ... Alors accordons-nous sur autre chose, un monde sans argent serait pas mal.

                • Hervé Hum Hervé Hum 1er juillet 2015 09:50

                  @Jean Keim

                  je ne devrai pas vous répondre en raison de la non pertinence de votre commentaire, mais je vais quand même y répondre.

                  non, la monnaie est un contrat d’échange de valeur au porteur contenant à la fois la partie créance (du détenteur) et la partie dette (du demandeur). comme le contrat est au porteur, et qu’il contient à la fois la partie créance et dette, vous pouvez l’échanger contre tout autre contrat !

                  bref, la monnaie a l’apparence d’une marchandise, mais n’est pas une marchandise, c’est un contrat par lequel vous vous engagez à remettre sa partie créance contre l’accomplissement de sa partie dette. La subtilité, c’est que seule la partie créance de la monnaie est palpable (le billet ou le chiffre), la partie dette, elle, est exécutable. C’est une aberration lié a une manipulation des esprits commencé par Adam Smith, de la conscience humaine qui ne retient que la partie créance et oubli la partie dette de la monnaie.

                  Ensuite, dire post industrielle ou non est accessoire, l’important est dans l’analyse monétaire.

                  Pourquoi de l’argent permettant d’acheter du temps permettrait de mettre un terme à l’esclavage ? Si je dois du temps à quelqu’un je serais lié par cette dette jusqu’à son remboursement.

                  la réponse ou du moins le début de réponse est dans le fond de l’article !

                  comme la compréhension totale apparaîtra avec la suite du développement, je ne répondrais pas à cette interrogation, il vous faudra soit relire l’article avec plus d’attention, soit attendre la suite.

                  pour le reste aussi, cela dit, par définition, un bien imaginaire n’existe pas réellement. Un logiciel, une oeuvre musicale ne sont pas des biens imaginaires, mais bien réel, sinon, vous ne pourriez pas utiliser les ordinateurs, ni écouter une oeuvre musicale dans la réalité, mais seulement dans votre imaginaire. Dans ce dernier cas, vous seriez à la fois l’auteur compositeur ET l’unique spectateur !


                • Jean Keim Jean Keim 1er juillet 2015 14:09

                  @Hervé Hum
                  Vous vivez dans un monde de certitude ... 


                • zygzornifle zygzornifle 1er juillet 2015 09:15

                  Bientôt un billet de 0€ pour que chaque citoyen Européen ait de l’argent sur lui .....


                  • Raoul-Henri Raoul-Henri 11 août 2021 00:05

                    @zygzornifle
                    Puissant.


                  • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 29 février 2016 17:26

                    Bonjour,
                     Comme promis, je viens lire un de tes articles, celui ci en l’occurrence,.
                    Il est vrai que tu peux avoir de bons sentiments,mais personnellement je suis terre à terre.Alors Je m’écarte rapidement de toutes ces considérations conventionnelles.
                    Le problème de l’argent/monnaie est un faux problème ! Car ce n’est simplement qu’une arme . Il y a toujours eut malheureusement des guerres réelles,mais l’argent à toujours servit à une autre guerre perfide et aussi destructrice.
                     La monnaie n’est qu’un jeu de dupe,qu’il faudrait revoir de A à Z. Il faut faire fi d’étalon .La monnaie doit et devrait être imprimable et corvéable pour faire et maintenir la société à flot, un moteur. Peu importe que cela soit du papier ou de la ferraille, elle est le moteur de la production, des échanges.Le reste n’est que négatif .Alors philosopher , calculer,refaire le monde de la finance ,mais surtout en ne changeant pas les règles, je ne vois pas,mais pas du tout comment on peux utiliser autant d’encre,d’heures de paroles etc... pour cela ?
                    Surtout que même si demain nous avions une monnaie unique et mondiale,il faudrait que les règles de vie soit elle aussi égale.L’argent devrait être cantonnée aux échanges,mais ne pas pouvoir devenir un pouvoir.Basique,idiot me direz vous ! eh ! oui« l’échange » pour moi à un sens égalitaire .Alors tant qu’il y aura des calculs d’apothicaires,cela reste qu’un sujet loin du monde des humains.


                    • Hervé Hum Hervé Hum 29 février 2016 23:55

                      @hervepasgrave !

                      Hervé, t’as rien compris, mais c’est pas grave !

                      La monnaie est depuis le début utilisée pour se rendre maître du temps de vie de ceux qui ne peuvent êtres réduits en esclavage.

                      Jusqu’à aujourd’hui, elle est utilisée pour mesurer la valeur d’échange des marchandises, une manière détourné de perpétuer l’esclavage, mais passer à une monnaie pour mesurer la valeur du temps de vie, change totalement les règles, la manière d’utiliser l’argent..

                      l’égalité, c’est le fait de ne pas pouvoir exploiter autrui, donc, seulement soi même.

                      Si les besoins primaires sont égaux entre tous, chacun a des aspirations propres où la notion d’égalité réside en l’accès à ses aspirations, dans la limite de sa responsabilité envers autrui et l’énergie que l’on est prêt à produire pour satisfaire ses aspirations propres.

                      Le monde des humains, c’est la lutte pour la richesse matérielle, la question centrale tourne autour des règles pour la répartition des richesses produites ;

                      Le « blabla », c’est quand le propos repose sur du vide, du vent.

                      Par contre, ce que j’écris, c’est basé sur la réalité, celle qui domine depuis plusieurs milliers d’années.


                    • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 1er mars 2016 08:04

                      @Hervé Hum
                      Bonjour, oui ! mais a quoi bon rappeler cela ? Ne faudrait-il pas envisager la chose autrement,car ce n’est que rappeler un soit disant ordre des choses !

                      « mais passer à une monnaie pour mesurer la valeur du temps de vie, change totalement les règles, la manière d’utiliser l’argent.. »
                      Le blabla n’est pas si inutile que cela,car tant que l’on voudras imposer une valeur ,rien de changeras vraiment .Il faudrait pour que cela fonctionne empêcher les abus car si aujourd’hui comme depuis toujours c’était de la richesse matérielle qui impose la loi du plus fort,là ils jouerons à détenir un pouvoir sur ce temps de vie. Soit c’est trop fin pour moi,comme raisonnement ou je ne m’imagine pas le fonctionnement d’un tel principe !


                    • Hervé Hum Hervé Hum 1er mars 2016 09:12

                      @hervepasgrave !

                      Salut,

                      Ce que j’écris ne nécessite pas plus d’intelligence, mais de conscience. La difficulté, c’est de s’affranchir de notre conditionnement à penser le monde selon la vision de ceux qui ont le contrôle de la société par le contrôle de l’économie.

                      Dès l’instant où on crée de la richesse par l’activité humaine, que ce soit le travail ou l’art, on crée de la valeur et se pose mécaniquement la question de son usage, de son destinataire. L’injustice, l’iniquité, réside alors dans le mode de répartition, non dans l’acte créateur de richesse.

                      L’humain s’organise en communauté puis en société pour des raisons essentiellement économique, mais pour que cela tienne, il faut établir des règles de répartitions selon l’apport de chacun et de ses propres ambitions.

                      Pour faire court, on peut le résumer ainsi

                      il s’agit de transposer la propriété économique en responsabilité économique.

                      Sachant que la responsabilité est la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

                      de cette définition apparaît une égalité, équilibre entre droits et devoirs

                      Tout droit implique un devoirs et tout devoirs applique un droit

                      nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

                      Enfin, ici, l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale, définit par les besoins de chacun et de ses aspirations secondaires, dans la limite des contraintes jugés supérieures (droits/devoirs intergénérationnels et autres formes de vies).

                      Là, la difficulté n’est pas de comprendre, mais d’accepter le fait qu’on n’a rien sans rien, sauf en exploitant autrui !


                    • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 1er mars 2016 09:55

                      @hervé Hum

                      Oui ton message je l’avais compris et le comprend.
                      Mais je suis plus attaché à l’esprit pratique, comment mettre en œuvre cela ?


                    • Hervé Hum Hervé Hum 1er mars 2016 23:29

                      @hervepasgrave !

                      Techniquement, la mise en oeuvre ne pose pas de gros problèmes, les outils étant déjà en place, mais la difficulté est d’ordre psychologique.

                      Celle de ne plus penser en terme de possession, mais d’utilisation.

                      Bon, je t’expliquerai mieux demain


                    • Hervé Hum Hervé Hum 2 mars 2016 13:34

                      @hervepasgrave !

                      Normalement, l’explication de la mise en pratique doit faire l’objet d’articles, mais disons qu’en pratique, on distingue de manière stricte les besoins primaires des aspirations personnelles.

                      Dans le premier cas, c’est la demande qui conditionne l’offre, dans le second cas, c’est l’offre qui limite la demande.

                      Car si les ressources de la planète sont amplement suffisantes pour satisfaire aux besoins primaires de tous, il n’en est pas de même pour ce qui est des aspirations personnelles.

                      Dans e système actuel, la sélection se fait par la propriété économique, mais dans un système responsabiliste, donc sans propriété économique, le tri se fait sur deux critères, en fonction des limites intrinsèques à la préservation de l’équilibre des écosystèmes et à l’intérieur de ces limites, selon, d’une part le mérite de chacun à être utile à l’intérêt général et non plus selon sa propriété économique et d’autre part, selon ce qu’on est prêt à faire (toujours selon le principe du mérite personnel) pour accéder au bien convoité.

                      Ici, la bourse n’évalue plus la valeur des entreprises, mais des activités, c’est à dire, la valeur des salaires liés aux différentes activités. Elle continue d’évaluer la valeur des biens, mais sur d’autres critères que celui de la concurrence entre les produits, sur les critères d’intérêt à poursuivre telle ou telle production.

                      Le profit n’est plus dans la plus-valu réalisé lors de la vente des produits, mais dans le gain de productivité, puisque ce dernier est calculé sur le temps de travail économisé au niveau global pour produire et non sur le temps de travail gagné et détourné à l’usage particulier du propriétaire économique.

                      Enfin, pour rester sur les points les plus visibles, le meilleur moyen d’augmenter le gain de productivité réside dans la capacité à produire des marchandises les plus efficaces possibles. C’est à dire, avec le meilleur ratio entre qualité de fabrication et durabilité technique, contrairement à aujourd’hui où le système pousse à produire de basse qualité et à fort taux de renouvellement technique, de manière à produire plus pour dégager toujours plus de profit. La concurrence ne porte plus sur les marchandises entre elles, mais sur les projets de création et de fabrication, le profit étant l’économie du temps de travail et l’intérêt lié à l’usage du produit. Ici, la possession d’un produit cède la place à son ’utilisation.

                      Mais tout système à son revers, ici, c’est le fait que chaque citoyen doit passer beaucoup plus de temps à prévisionner ses besoins. En fait, le temps de travail nécessaire pourra être ramené à moins de 3 heures par jour, mais le temps pour calculer ses besoins et aspirations, sera lui augmenté et devrait bien passer à 1 heure minimum par jour.

                      Ici, la publicité ne porte plus sur les produits finis, mais sur les projets de produits à réaliser, car le financement ne se fait plus sur l’épargne des propriétaires économiques, mais sur ce que chacun est prêt à travailler pour permettre la réalisation d’un projet pour en devenir consommateur.

                      Chacun devient véritablement et réellement son propre producteur-consommateur.


                    • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 2 mars 2016 13:58

                      @Hervé Hum
                      Oui !Oui
                      En fait je ferais plus simple et plus direct, n’en déplaise.
                      La première chose efficace c’est de rendre illégal les bourses, c’est carré ,c’est clair et net.mais là peux de gens courageux pour imposer ce bon sens général.
                      Deuxièmement , rendre le pouvoir de l’argent nul sur la vie d’autrui. Que certains veuillent s’enrichir n’est pas en soit un problème,mais il faut des limites pour que cet argent n’ai aucun pouvoir de nuisance et de décision. Tu gagnes de l’argent pour ton confort ou autres choses,mais avec tu ne peux décréter le droit de vie et de meurt des autres.
                      Alors pour mettre cela dans les têtes et le réaliser un jour,je suis loin d’être à la hauteur.Mais aussi utopiste que cela puisse paraitre c’est ce qu’il faut faire comprendre à tous ,pour que cela rentre dans les esprits,un jour cela porteras ces fruits.
                      Après tout est magouilles, et mauvais calcul.
                      Ma femme me rappelle que ce n’est pas beau un homme qu’a le cul lait (calculer)


                    • Hervé Hum Hervé Hum 2 mars 2016 16:35

                      e @hervepasgrave !

                      Toujours cette manie de confondre l’outil du sujet, le marteau de celui qui le tient.

                      Comprendre que ce n’est pas l’outil qui est dangereux, mais celui qui s’en sert.

                      La bourse est un outil indispensable pour faire fonctionner une société complexe, sauf à revenir à vivre en communauté restreinte, il est impossible de se passer des bourses, mais tout dépend ce que l’on y met et comment on s’en sert.

                      Quel que soit le système, il y a certains impératifs qui demeurent et imposent leur propres conditions.

                      L’approvisionnement en biens de premières nécessités ne se fait pas au hasard et gratuitement, il faut calculer la production en fonction des besoins à pourvoir et selon la production à réaliser, il faudra une certaine quantité de travail humain, mais aussi, calculer son impact sur l’environnement. Bref, on ne peut pas se passer des bourses pour cela, sinon, ce n’est pas une utopie, c’est un cauchemar.

                      Dans le système que je défend, il n’y a plus de concurrence possible autour des besoins primaires, ici, c’est la coopération et la responsabilité qui s’imposent.

                      Ici, plus de loyer à payer, parce que le logement n’est plus une propriété, mais une responsabilité qui reprend certaines dispositions de la propriété, comme la transmission générationnelle, tant qu’il y a quelqu’un pour reprendre la responsabilité du bien. Pour l’instant, il s’agit surtout de définir les principes de bases avant d’aller plus loin dans le détail.

                       La bourse ne concerne pas la détermination de la valeur des besoins primaires, mais uniquement la valeur du temps de vie dédié à leur réalisation. C’est à dire, qu’un travail jugé comme indispensable et nécessitant une haute qualification mais peu prisée par les gens, voit sa rémunération augmenté. De la même manière, un travail dangereux, insalubre, voit sa rémunération augmenter en raison de ces critères. Bref, le système peut s’avérer complexe, mais nous vivons dans une société complexe.

                      Sinon, la première des règles pour éviter autant que faire se peut les magouilles et autres corruptions, c’est la transparence.

                      Le système actuel fonctionne et assois sa domination sur la manipulation et cette dernière ne peut fonctionner que par l’opacité et la tromperie.


                    • Jo.Di Jo.Di 11 avril 2016 15:49

                      la monnaie n’est évidemment pas une marchandise
                      .Si
                      La monnaie est la « marchandise porteuse d’intérêt », ET SURTOUT le « Capital pur » et Marx n’y voit rien d’anormal .... c’est le MArx qui ne rentre pas dans l’anti-capitalisme vulgaire .... la méchante finance ... argument facile .... lire Gottfried Feder !
                      Car Marx voit la Finace comme le Capital INEVITABLE et NORMAL du mondialisme (cher au PC)
                       
                       
                      « Le capital est nécessaire - le travail est nécessaire. Le travail seul peut peu de chose - le capital seul ne doit rien pouvoir ! »
                      Gottfried Feder
                       

                       

                       

                       


                      • Jo.Di Jo.Di 11 avril 2016 16:00

                        C’est juste la valeur d’usage que vous transformer en « temps de vie » mais je préfère la « valeur d’usage » car qui consacre du temps de vie aux « Chtis à Hollywood » ... j’en ai rein à foutre ! (pas l’usage)


                        • Marc Dugois Marc Dugois 9 mars 2020 07:32

                          Je lis avec intérêt ce que vous avez écrit sur la monnaie et au moins vous vus y intéressez vraiment, ce qui n’est pas si fréquent.

                          Pour avancer je vous serais reconnaissant de préciser certains points de votre réflexion. Je poserai chaque question séparément. Vous écrivez :

                          Celui qui détient la monnaie, détient un droit sur tous ceux qui sont demandeur d’un tel droit pour leur propre usage.

                          Je suis entièrement d’accord mais pour vous d’où lui vient ce droit ?


                          • Francis, agnotologue JL 9 mars 2020 09:01

                            @Marc Dugois
                            Hervé Hum,
                             

                            ’’Celui qui détient la monnaie, détient un droit sur tous ceux qui sont demandeur d’un tel droit pour leur propre usage.’’

                             

                             Je ne suis pas d’accord : dans cette phrase, il convient de remplacer droit par pouvoir. Nuance.

                             

                            Et la réponse à la question de Marc Dugois est alors : ce pouvoir est celui de la monnaie, un pouvoir qui tient à la fois de la confiance qu’on lui accorde, et de la violence du Pouvoir social qui exige le paiement des impôts en échange de sa protection, dans sa monnaie à lui.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 9 mars 2020 22:46

                            @Marc Dugois

                            Ce droit, vient du devoir à accomplir pour acquérir ce même droit et ainsi, inverser le sens de la relation, donc, être celui qui détient un droit sur celui qui est en nécessité d’acquérir ce droit pour son usage et devra pour cela accomplir un devoir selon le terme du contrat d’échange établit.

                            Bref, tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit (relation de causalité intangible à toutes les échelles ou dimension ou Univers physique). Cela veut dire que s’il n’y a pas de devoir correspondant, alors, il n’y a pas de droit qui tienne. (entre parenthèse, au niveau international, le droit est une coquille vide car il n’y a pas de devoir de l’appliquer et c’est la raison pour laquelle pratiquement tous les dirigeants de tous les pays l’ont signé, sans cela, personne n’aurait signé la charte des droits humains !)

                            Ici, peu importe de disserter de savoir qui a crée la monnaie,qui à ce pouvoir pour répondre à JL, mais seulement de remarquer que celle ci n’a de valeur en tant qu’intermédiaire des échanges, qu’à la condition où tous ceux qui l’utilisent acceptent le fait que détenir la monnaie, c’est détenir une créance, qui est un droit acquis et ne pas avoir de monnaie, c’est détenir une dette, un devoir à accomplir envers celui qui détient de la monnaie. Sans cela, la monnaie ne pourrait pas servir d’intermédiaire des échanges et n’aurait pas lieu d’exister en tant que telle. Ensuite, la confiance se décrète par la force à obliger ceux qui ne voudrait pas de ce moyen d’échange à devoir s’y plier, c’est ainsi que le dollar s’est imposé, tout comme chaque monnaie en son pays d’usage. Mais l’usage de la force est consubstantielle du devoir à accomplir pour acquérir le droit ou créance monétaire, car sans la détention et l’usage de la force, il n’y a pas de devoir qui tienne. Dans la réalité, la loi est toujours celle du plus fort, jamais celle du plus faible, sauf dans l’imaginaire !

                            C’est cela la réalité JL, le fait qu’il est impossible d’échapper à la causalité dans la réalité (dont l’étymologie veut dire « cause »), sauf dans son imaginaire. Mais vous ne voyez toujours pas les implications de ce simple constat au niveau fondamental, tout comme Aristote ou n’importe qui d’autre.

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