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Accueil du site > Actualités > Economie > La participation aux bénéfices des entreprises doit-elle être étendue à (...)

La participation aux bénéfices des entreprises doit-elle être étendue à tous les salariés ?

 Le président de la République l’a annoncé, la priorité des années à venir est de donner la plus large part possible au dialogue social.

Ainsi, (à terme de ?) il ne devrait plus y avoir de modification du Code du travail sans concertation obligatoire des partenaires sociaux.

Le deuxième chantier auquel, semble-t-il, devrait s’atteler le ministère de Jean Louis Borloo et de Gérard Larcher concerne «  Une ambition : la participation pour tous » du 29 septembre 2005 établit, à la demande du Premier ministre, par les députés François Cornut-Gentille et Jacques Godfrain, le Conseil supérieur de la participation est appelé à examiner un avant-projet de loi pour le développement de la participation et de l’actionnariat salarié ».

Six grandes mesures pour réformer la participation et l’intéressement, annoncées le 20 mars 2006 par le ministère de la cohésion sociale

- accès facilité au capital et une meilleure association aux résultats de l’entreprise
- extension du périmètre d’intéressement aux « projets d’entreprises »
- accès plus équitable à la participation dans les PME de moins de 50 salariés
- encourager la reprise d’entreprise
- mobilisation des différentes capacités d’épargne salariale
- des comités de suivi et d’intéressement

La loi rendant obligatoire la participation dans les entreprises de plus de 50 salariés, il est intéressant de noter que le gouvernement semble prendre en compte cette fois-ci le fait que 97 % des entreprises sont des entreprises de moins de 20 salariés.

Extrait : «  A ce titre, l’avant-projet de loi rénove le cadre conventionnel en autorisant la conclusion d’accords de branches pour permettre aux entreprises de petite taille d’avoir accès aux dispositifs. * possibilité de redistribuer une fraction des bénéfices »

Dans un communiqué sur son site Web le 19 septembre, la CGPME, qui est représentative des PME et TPE, annonce la couleur :

"Alors que l’Assemblée s’apprête à examiner prochainement le projet de loi pour le développement de la participation et de l’actionnariat salarié, la CGPME tient à souligner qu’elle est favorable à l’instauration d’un type de relations sociales favorisant les initiatives et développant l’esprit de responsabilité.

A ce titre, la Confédération a toujours milité en faveur du développement de la participation et de l’intéressement, à condition que les modalités d’application correspondent aux caractéristiques des PME.

En ce sens, ouvrir pour les entreprises de plus de 50 salariés une possibilité d’option entre le système de participation obligatoire et le système facultatif d’intéressement serait sans aucun doute fortement incitatif.

A l’inverse, obliger les PME de moins de 50 salariés à mettre en place un système de participation viendrait retirer aux chefs d’entreprises une faculté de dynamiser la relation sociale au sein de leur entreprise en leur imposant une contrainte supplémentaire.

La CGPME s’y opposerait avec la plus grande énergie."

Le dialogue social en prend un coup avant toute négociation ! Cette réaction indique qu’il faudra probablement faire le choix d’une entreprise de plus de 50 salariés pour obtenir une part des fruits de la réussite de l’entreprise dans laquelle on travaille.

Le problème soulevé par ce « débat », c’est la notion d’équité brandie récemment par François Fillon en abordant les régimes spéciaux de retraite. Les obligations légales doivent-elles concerner tous les Français ou une partie seulement ?

La barrière des 50 salariés qui différencie les salariés ayant un certain nombre d’avantages négociés doit-elle rester inamovible alors que de plus en plus de salariés travaillent dans des entreprises de moins de 20 ?

Cette entame de débat « musclé » entre la CGPME et le gouvernement pose également le problème de l’intervention du législateur dans l’entreprise. Doit-on laisser les entreprises fixer elles-mêmes leurs règles sociales ou appliquer celles fixées par le gouvernement et le Parlement ?

Voilà, il me semble, un bon sujet à débattre entre présidentiables.

Documents joints à cet article

 La participation aux bénéfices des entreprises doit-elle être étendue à tous les salariés ?

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45 réactions à cet article    


  • arturh (---.---.119.98) 21 septembre 2006 15:20

    Facile d’y répondre. Il suffit de poser la question : la participation aux pertes d’une entreprise doit-elle être étendue à tous les salariés ?


    • JC BENARD (---.---.92.11) 21 septembre 2006 15:28

      Arthur,

      Le problème n’est pas posé en ces termes. Actuellement lorsqu’il y a des pertes la sanction la plus courante consiste à réduire les effectifs. Lorsque l’entreprise de + de 50 personnes fait des bénéfices elle en distribue une partie à ses salariés.

      Puisque les employeurs préconisent toujours moins d’état surtout en termes de pouvoir d’achat, pourquoi certains refuseraient-ils d’associer leurs salariés à la bonne marche de leurs entreprises.

      Est-il logique que les salariés de 1 à 49 salariés soient systématiquement exclus de ce système ?

      Maintenant si votre message était une simple provocation, il est clair que toute explication perd son sens !!!


    • (---.---.245.156) 22 septembre 2006 05:41

      JC Benard, Je trouve au contraire la question d’Arturh très pertinente : Vous ne parlez que des bénéfices, genre les patrons s’en mettent pleins les poches (pléonasme), mais il faut aussi parler des pertes. En d’autres termes, les salariés doivent-ils assumer les risques de gestion du chef d’entreprise ?

      On sent dans votre article que vous n’avez jamais dirigé une boîte. Faites le et vous comprendrez enfin réellement la situation.

      cordialement


    • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 10:01

      (IP:xxx.x56.245.156)

      Je n’ai dirigé que 3 entreprises. Celà suffit -il pour vous ?


    • (---.---.25.120) 22 septembre 2006 10:56

      Hum JC Bernard, cela ne me suffit pas forcément.

      Excusez moi d’insister mais il y a certaines combinaisons possibles où l’on peut diriger une entreprise sans le faire réellement : C’est le cas d’associations d’entrepreneurs où certains associés ne le sont en fait que sur le papier.

      Est-ce votre cas ? Travaillez vous avec vos salariés ? Faites vous l’embauche ? Est-ce vous qui négociez les salaires ?

      à vous lire.


    • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 12:11

      IP:xxx.x22.25.120,

      Joli nom d’internaute. Je n’ai pas à répondre publiquement ou me justifier devant un interlocuteur anomyme sur mon parcours et ma carrière. Si vous étiez clairement identifié, en discuter avec vous passerait pas une discussion sur nos emails privés et pas sur AGORAVOX.

      Scahez simplement que j’ai recruté et dirigé des équipes en france en europe de l’est et en asie.

      Mon article pose un problème soulevé par 2 ministres issus de l’UMP qui ne sont pas soupçonnables d’être de dangereux gauchistes. Le dialogue social doit-il s’arrêter à la porte des entreprises de moins de 50 salariés ? Voila la question que des millions de salariés se posent comme des membres du gouvernement.

      Ce sera ma conclusion en ce qui concerne notre échange


    • (---.---.95.62) 22 septembre 2006 13:55

      JC Bernard,

      je suis l’intervenant qui quelques commentaires plus bas, se présente comme un chef d’une entreprise de 5 salariés et qui vous a fait rire.

      Je reprends votre mot de « gauchistes » employé par vous alors que je n’y pensait pas une seconde. A la réflexion, Je pense néanmoins aussi maintentant comme vous que cette idée de participation des salariés est bien une idée de « gauchistes » ( même si elle a été émise par deux ministres UMP, la main gauche a beau s’opposer à la main droite, elles restent toutes les deux des mains). Pourquoi ?

      Parce que vous imaginez encore le rapport salarié-patron que comme un RAPPORT D’ARGENT. Cette idée est bien « marxiste » en un sens.

      Or je pense qu’elle ne sert à rien. Comme je l’expliquais plus bas, vous n’arriverez pas à motiver vos troupes avec la seule perspective financière.

      Il vaut mieux à mon avis s’accorder entre nous sur UN PROJET D’ENTREPRISE.

      à vous lire (pourquoi êtes vous faché que je parle de votre article ?)


    • (---.---.95.62) 22 septembre 2006 14:11

      Pardon « maintenant »


    • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 14:30

      Courageux IP:xxx.x53.95.62,

      Mes réponses à votre dernier message seront les suivantes

      Vous êtes tellement fier du climat de votre entreprise que vous écrivez en IP anonyme. D’ailleurs qui prouve que vous êtes bien chef d’entreprise ?

      Vous considérerz que les ministres UMP en charge du dossier sont des marxistes. Transmis à MM BORLOO et LARCHER qui vont passer un bon moment. Dommage qu’ils ignorent vos coordonnées, ils auraient pu vous écrire pour vous remercier.

      Votre expression favorite semble : « A vous lire » et bien je ne pense pas que je lirai la réponse d’un courrier signé IP:xxx.x53.95.62


    • (---.---.89.181) 22 septembre 2006 18:51

      JC Benard,

      Beaucoup de choses dans votre commentaire, le mien sera donc un peu long.

      Concernant mon identité, je préfère rester sans pseudo dont une des raisons est d’éviter d’être « cataloguer » en donnant des informations. Observez que j’avais moi-même imaginer des choses sur vous qui se sont avérées fausses. Je souhaite éviter cela à mon sujet. Ainsi vous ne vous concentrez que sur la pertinence de mon propos et ne répondez que s’il vous semble digne de réponse. Mon « statut » n’intervient pas. Nulle question de courage là-dedans.

      Je ne vous ment pas : Je suis bien chef d’entreprise. Il faut me faire confiance comme je vous fais confiance quand vous me dites en avoir dirigé 3. Notre conversation n’aurait aucun sens sinon.

      Quand à MM BORLOO et LARCHER ce n’est bien entendu pas parcequ’ils appliquent une idée plutôt « de gauche » qu’ils sont « marxistes » ! ils sont plutôt pragmatiques : Aux responsabilités du pays, ils appliquent une solution qui leur semble la meilleure d’où qu’elle vienne. Cela me semble fort sage et tout à leur honneur de s’occuper d’abord de notre pays avant de penser à leur bord politique. Contrairement à ce que certains disent, la France n’est donc pas si mal gérée que cela.

      à vous lire  smiley


    • AndersenCabinet (---.---.64.135) 21 septembre 2006 17:11

      il y a 2 sortes de petits actionnaires : les fauchés et les plus fauchés ! La démocratie dans l’actionnariat , eh bien c’est aussi fort que l’Eglise démocratique.Pour que le capitalisme marche il faudrait plus de capitalistes ? C’est pas loin des propagandes staliniennes ! En tant qu’actionnaire on se vote des dividendes et en tant que salarié on se licencie ?


      • JC BENARD (---.---.92.11) 21 septembre 2006 18:24

        Andersen,

        De quoi parlez vous ? Dans les entreprises de moins de 20 salariés (97 % du parc) n’y a t il que des entreprises en dépôt de bilan ?

        L’idée n’est pas de faire du capitalisme populaire mais de permettre aux salariés de ces entreprises d’accéder à une participation aux résultats lorsque ceux-ci sont bons. Il n’y aura plus jamais d’augmentations de salaires telles que nous les avons connues et la suppression à venir des charges sociales sur le SMIC va « coller » des millions de salariés dans cette zone.

        Alors, n’est-il pas normal que ceux qui travaillent dans des structures de petites taille n’obtiennent pas l’équivalent de ceux qui travaillent dans des entreprises de + de 50.

        La très grande pour ne pas dire quasi totalité des PME et TPE ne sont pas côtées en bourse. Il suffit donc de proposer aux salariés de ces entreprises de placer la partie bénéficiaire qui leur revient dans un fonds de placement bancaire par exemple.


      • JC BENARD (---.---.92.11) 21 septembre 2006 18:29

        Internaute,

        La prime est confidentielle et aléatoire. Supprimer les charges sociales reviendrait une fois de plus à créer un defficit de plus sur un autre compte.

        Les stock option ne peuvent être appliquées qu’aux salariés d’entreprises côtées en bourse. Or, la très grande pour ne pas dire quasi totalité des PME et TPE ne sont pas côtées.

        Comment en ce cas faites vous ?

        Il existe un dispositif pour les entreprises de + de 50 salariés appliquont le en toute équité à tous les salariés


      • (---.---.225.217) 21 septembre 2006 17:48

        Que le futur s’annonce merveilleux pour tous avant chaque élections !!!


        • Internaute (---.---.7.42) 21 septembre 2006 18:11

          La participation des salariés à l’actionnariat est sensé jouer un double rôle. Une manière de créer une prime au résultat et une façon de motiver les salariés en les rendant actionnaires de l’entreprise où ils travaillent.

          Question prime : Avant que l’Etat ne taxe tout, il était possible de donner une prime aux employés sans que celle-ci ne subisse les charges sociales (patronales et salariée). Le socialisme a supprimé les primes. Dans ce sens, il serait plus simple de laisser l’entreprise libre de verser des primes en fonction de ce qu’elle considère elle-même comme un travail particulièrement efficace pour le résultat obtenu.

          Question motivation : Il n’y a aucune motivation à être propriétaire d’une centaine d’actions dans une entreprise qui en compte une centaine de millions. Mieux vaut laisser l’employé investir ses économies en Bourse. En plus, le gel sur 5 ans est contre-productif. Dés lors, cette participation n’est vue que comme une prime et on en revient au point ci-dessus. La vrai motivation vient des stock-options mais on ne peut l’appliquer qu’à un tout petit nombre de personnes. Le mieux reste encore la prime individuelle au choix de l’entreprise, libre de charges salariales.


          • Forest Ent Forest Ent 21 septembre 2006 21:12

            D’accord avec ce post : le salaire variable est de loin le système le plus efficace, et il ne demande pas de nouvelle loi.

            Deux détails.

            « il était possible de donner une prime aux employés sans que celle-ci ne subisse les charges sociales. Le socialisme a supprimé les primes. »

            Il parait quand même normal que tous les revenus soient taxés à l’identique. Les primes ne sont pas « supprimées », elles sont « réintégrées » au système normal.

            « La vrai motivation vient des stock-options mais on ne peut l’appliquer qu’à un tout petit nombre de personnes. »

            A mon avis, le salaire variable s’applique très bien aussi aux dirigeants, et les stocks options sont un système pernicieux.


          • (---.---.245.156) 22 septembre 2006 06:05

            Internaute,

            Votre commentaire me parait juste. J’y ajoute ceci :

            Je suis chef d’une entreprise de 5 personnes et je remarque une chose : L’argent n’est JAMAIS une motivation pour un salarié (Il n’est JAMAIS une motivation non plus pour un chef d’entreprise d’ailleurs). Quand un salarié a ENVIE de travailler chez moi, il accepte le salaire du marché. Quand il a ENVIE de partir, il s’en va. Je ne leur reproche pas : Je fais pareil avec mes clients. smiley


          • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 10:03

            (IP:xxx.x56.245.156)

            Merci de ce grand moment d’humour. Merci de décliner l’identité de cette entreprise où salarié et employeur ne se posent jamais la question de l’argent


          • (---.---.25.120) 22 septembre 2006 11:12

            JC Bernard, la question d’argent est TOUJOURS abordé dans mon entreprise au moment de l’embauche comme ailleurs. ( Je ne connais pas de gens qui travaillent sans salaire )

            je dis simplement qu’elle n’est JAMAIS la MOTIVATION d’acceptation d’un poste par le salarié. Ils veulent être payé comme tout le monde, c’est entendu, mais c’est évident : Aussi évident que du chauffage ou de l’éclairage des locaux par exemple. C’est pourquoi nous en parlons, mais pas longtemps. Nous discutons plutôt abondamment de ce qu’ils ont envie de faire, de ce qu’ils aiment, etc. de choses plus cool quoi.

            à vous lire smiley


          • Yann (---.---.189.233) 22 septembre 2006 14:07

            C’est peut-etre une bonne chose, mais surement pas applicable a beaucoup d’entreprises.


          • (---.---.95.62) 22 septembre 2006 14:14

            Heu Yann, à qui s’adresse ton commentaire sur ce fil ? smiley

            cordialement


          • Yann (---.---.189.233) 22 septembre 2006 14:36

            C’était destiné au message juste avant, celui qui n’a pas de nom, et qui parle peu de salaire avec ses employés.


          • (---.---.95.62) 22 septembre 2006 18:05

            Ah ? Alors c’est à moi que tu parles. (mon adresse IP bouge tout le temps, je ne comprends pas pourquoi)

            Je ne sais pas si notre système est applicable à toutes les entreprises mais à mon avis il l’est, parce que je ne vois pas pourquoi les gens seraient plus intéressés par l’argent dans une grosse boîte que dans une petite.

            Avec le temps, nous constatons mon associés et moi, qu’il est indispensable d’entretenir cette motivation des gens pour ce qu’il font dans une entreprise. Nous le faisons en créant des évènements, des buts, en expliquant la motivation des buts et en générant une ambiance, etc. C’est rigolo parce que c’est très proche du théatre, du spectacle, nous devons CREER notre vie professionnelle.

            A mon avis, toute société doit pouvoir y arriver.

            cordialement smiley


          • Yann (---.---.189.233) 22 septembre 2006 18:21

            Pour y arriver, il faut un metier « creatif ». Je ne crois pas que les gens qui font la même chose toute la journée s’interesse réellement à leur travail.


          • (---.---.89.181) 22 septembre 2006 18:58

            Pardon « mon associéE »


          • (---.---.89.181) 22 septembre 2006 19:50

            Yann, mais TOUTES les entreprises sont « créatives » ! prenons le cas le pire : La Sécurité Sociale ( nous aurions pu prendre les Charbonnages de France mais les mines sont fermées) Et bien même eux peuvent améliorer leur service client (oh combien !), leur informatique, leurs organisation, leurs locaux, etc. Les occasions de projets ne manquent pas ! Il suffit qu’ils le veuillent.

            Mais pour autant il existe des gens qui ne veulent pas que leur travail bouge : Par exemple ma comptable est une femme extrêmement angoissée et adore avoir un travail fixe, assez répétitif qu’elle peut boucler dans la journée et qui la calme. Je doit en tenir compte.

            Je souhaite cependant faire passer mon entreprise à la vitesse supérieure : Je voudrais maintenant que les initiatives de projets soient demandées par les salariés eux-même. ils sont plus jeunes que moi et il faut qu’ils fasse évoluer l’entreprise vers des choses nouvelles qu’un vieux con comme moi n’imaginera pas forcément. C’est ce que nous sommes en train et faire et ça marche.

            cordialement smiley


          • (---.---.89.181) 22 septembre 2006 22:06

            « en train DE faire » désolé smiley


          • gem (---.---.117.250) 21 septembre 2006 20:35

            Il est gentil, l’état, encore une fois il « rase gratis ... demain »

            FAut pas rèver : le pognon éventuellement versé par les entreprises sera bien pris quelque part. Pas dans la poche des consommateurs, ni dans celles des actionnaires, ça, c’est sur.

            Reste les salaires ou les impôts... ou un mélange des deux, 50/50, pour fixer les idées, et pour faire mordre les syndicats parce que sinon il ne seront pas d’accord, et on les comprend.

            Et c’est encore notre ami le con-tribut-chaise (cer tout le modne s’assoit dessus) qui payera la note. Sympa...

            Reste un rève : que la participation augmente la production et la valeur ajoutée globale. si c’était vrai je crois que ça se saurait...


            • Forest Ent Forest Ent 21 septembre 2006 21:08

              Tout à fait d’accord. Il s’agit encore une fois d’un gadget médiatique, sans autre conséquence pratique que d’alourdir la législation.


            • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 10:05

              Gem,

              Répondez à la question suivante : Faut-il étendre la participation aux salariés de toutes les entreprises françaises ? ou faut-il pour des raisons d’équité supprimer la participation aux salariés des entreprises de + de 50 ?


            • gem (---.---.117.250) 27 septembre 2006 13:28

              votre quastion est ambigu.

              Si sous « participation » vous évoquez une usine à gaz fiscalo-comptable dont le contribuable fait finalement les frais, vous pouvez jeter aux oubliettes.

              Si vous évoquer une forme de rémunération, ça ne me regarde pas. Chacun fait bien ce qu’il veut. Personellement, une paye un peu variable et dépendante des résultats ça me va (avec, en prime, le droit de dire ce que je pense sur ce qu’il faut faire), d’autres préfèrent exclusivement du « cash » garanti. DDe l’autre coté, y’ ades patrons qui croient en laparticipation, d’autres qui veulent rester seuls maitres. Des gout et des couleurs...

              Et l’équité, c’est là hors sujet : Certaines organisations (entreprises, associations, administration même) payent mieux que d’autre, sous forme de salaires, de participations, « avantages sociaux » (sic), etc. C’est pas une équité à la gomme qui y changera quoi que ce soit.


            • TRC ! (---.---.225.105) 21 septembre 2006 21:21

              Le problème est que les salariés ont besoin d’autres sources de revenus (au smic, c’est dur de s’en sortir et c’est devenu le salaire en vigueur ds beaucoup de boite...)donc on étend la participation et évidement on la rend déblocables tous les ans (csg et rds déduit, faut pas réver et bien sur avec 15 euros en moyenne au passage pour les gestionnaires pour l’action de déblocage ; cher le virement...). Du vent..Mais bon ça fait descendre la température... TRC !


              • Stephane Klein (---.---.113.119) 21 septembre 2006 23:43

                « pour obtenir une part des fruits de la réussite de l’entreprise dans laquelle on travaille. »

                Rien ne me herisse plus qu’un gauchiste a la manque vienne nous faire croire que ses vessies sont des lanternes et que c’est tout-a-fait normal.

                Ainsi donc soyez actionnaire, investissez votre argent - gagne par vous meme le plus souvent, parfois au long des generations, avec le filtre de l’impot sur la mort - , risquez de tout perdre, vous allez avoir des doux-dingues qui vont vous expliquer que vous etes un spoliateur, que vous alienez le bien d’autrui et que vous pouvez deja etre content qu’on vous laisse une part de votre patrimoine.

                J’aimerais rappeler un certain nombre de realites qui passent en dessous des pieds de cet auteur qui reve plus le monde qu’il ne le voit :

                1/ la relation qui lie un employer et l’entreprise est un contrat de travail qui stipule : « je te donne mon travail, tu me donnes ton argent » autrement dit « tu m’achetes mon travail » et une fois celui-ci achete, il appartient a l’entreprise. Et le prix de ce tavail est negocie entre le salarie et l’entreprise, si celui-ci n’est pas content, il part et s’il ne le fait pas c’est qu’il a interet a rester ou qu’il refuse de la faire pour x raison qu’il se doit d’assumer.

                2/ que des patrons decident d’ouvrir le capital aux employers est excellent, ils font ainsi participer leurs employers a la vie de l’entrepris et ramene certains syndicaux directement issus du XIXe siecle sur terre (cf les negociations de participations de la SNCF aux quelles s’opposent la CGT, on sait pourquoi). C’est tres bien mais ca doit rester libre et facultatif et si obligation il y a, elle doit rester inodore.

                3/ Instaurez tous les reglements, toutes le usines a gaz que vous voudrez, plus vous creerez d’entraves, taxes, containtes , reglements, plus vous inciterez les entrepreneurs - et surtout les plus dynamiques - a automatiser, informatiser, externaliser, delocaliser ou emigrer. Vous sera alors bien ennuyes mais vous vous retournerez contre les multinationales et le complot capitaliste mondial qui exploite et spolie, je compte sur vous.

                4/ Inutile de nier, les faits sont tetus, consultez les stats de ceux qui s’installent en Belgique et en Suisse.


                • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 10:07

                  M. Klein,

                  On reconnait bien la classe habituelle avec laquelle vous apostrophez les gens. Donc par courtoisie, je m’abstiendrai de répondre à un mal poli


                • Marie Pierre (---.---.8.250) 22 septembre 2006 11:49

                  La participation des salariés est une très bonne chose, même dans les TPE. Cela existe, mais soulève aussi des problèmes au patron/gérant quand ce dernier souhaite une totale transparence :

                  Il arrive que des employés s’opposent à une nouvelle embauche, car les fruits seront partagés un peu plus. Ils préfèrent les heures sup.

                  Refus d’investissement dans un photocopieur ou autre matériel, car cela grignote les bénéfices.

                  Et les posts précédents vous demandant si les pertes (il y en a souvent, toutes les années ne sont pas bonnes !)doivent être partagées ne sont pas si perfides. Dès lors qu’il y aurait obligation de participation pour les TPE, il faut tout envisager.


                  • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 12:23

                    Marie Pierre,

                    la totalité des TPE et la très grande majorité des PME ne sont pas côtées en Bourse. La participation dans ces entreprises reposerait donc sur un versement dans un fonds financier en fonction des bons résulats de l’entreprise.

                    Quant à la participation aux pertes des salariés, il faudrait pour celà qu’il deviennent actionnaire de l’entreprise dans laquelle ils travaillent ce qui est un autre sujet.

                    Soyons logiques : Si l’entreprise a obtenu de bons résulats annuels, elle peut contribuer par un salaire différé (capitalisation retraite ou épargne) à donner du pouvoir d’achat et de la reconnaissance à ses salariés.

                    Dans ce cas , pourquoi faut-il être dans une entreprise de 50 salariés pour en bénéficier ?


                  • Antoine Christian LABEL NGONGO Christian LABEL NGONGO 22 septembre 2006 12:24

                    Bonne question, naturellement les employés doivent profiter de l’embellie de l’entreprise. Une part, même infime des bénéfices doit leur être apportée. Il faut néanmoins que ces derniers puissent comprendre également la situation de l’entreprise quand ça va mal.

                    OKay


                    • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 13:01

                      Christian,

                      « Il faut néanmoins que ces derniers puissent comprendre également la situation de l’entreprise quand ça va mal. » Qui vous dit le contraire ?

                      Lorsque celà va mal dans les entreprises, les salariés sont essentiellement préoccupés par la sauvegarde leur emploi.

                      J’attire votre attention sur une question : Avez vous connaissance du nombre de journées de grêves pour des revendications salariales dans les entreprises de moins de 50 personnes ?

                      Aucune.

                      Dans les petites entreprises tous les salariés connaissent la situation financière. Soit parce que le chef d’entreprise les tiens au courant, soit parce qu’ils sont en prise directe avec la gestion.

                      Bien que la loi ne les y oblige en aucune façon, un petit nombre de TPE et de PME ont mis en place des systèmes d’interessement alors pourquoi la CGPME crie-t-elle au loup ? Après tout, l’entreprise ne verse que lorsqu’il y a un résultat positif.

                      Demander que ce système soit facultatif est une belle hypocrisie puisqu’elle justifie le droit de continuer à ne rien verser aux salariés !!!

                      Vous me concéderez que lorsque les résultats sont au beau fixe sur un exercice, l’entreprise peut quand même se pencher sur la redistribution d’une part des bénéfices « même infime » comme vous l’indiquez.


                    • éric (---.---.168.15) 22 septembre 2006 12:31

                      • JC BENARD (---.---.92.11) 22 septembre 2006 13:02

                        Eric,

                        Un commentaire nous aurait intéressé


                        • Fred (---.---.155.75) 25 septembre 2006 09:43

                          Je pense qu’il serait bien qu’un employeur recompense ses employes quand l’entreprise fonctionne bien. Cela dit cela reste son choix, c’est son entreprise et c’est son argent qu’il a investi dedans. Si un employe s’estime lese, il a la liberte de partir pour une autre entreprise ou meme de creer sa propre entreprise.


                          • (---.---.29.192) 25 septembre 2006 21:07

                            Idem pour le CNE. On va donc vers un code du travail à deux vitesses.


                            • (---.---.89.165) 25 septembre 2006 21:15

                              Le CNE c’est bien parce que c’est une des rares dispositions qui aident les Très Petites Entreprises alors que la plupart du temps c’est l’inverse. Pour une fois...


                            • ernest de mesdeux (---.---.52.177) 2 octobre 2006 18:33

                              c’est scandaleux !!! depuis quand les ouvriers devraient-ils devenir riches ? et ils voudraient encore être payer plus pour le travail qu’on est bien gentil de leur donner ? manquerait plus qu’ils votent, ces gens là, non mais, où va la France ? vivement que nicolas nous mette un peu d’ordre dans tout ce foutoir, et qu’on puisse retourner à nos affaires sans avoir à craindre de licencier des masses et des masses d’inutiles, et de faire bosser les viets à leur place, au moins, eux, un bol de riz et ils sont heureux, pas comme les notres, toujours à vouloir être augmenté, à vouloir rouler en voiture, à vouloir avoir une télé, à vouloir avoir des vacances, il va les mettre au pas , le petit nicolas


                              • Zofia (---.---.131.177) 12 janvier 2007 11:26

                                Bonjour, je suis étudiante en deuxième année de BTS assistante de gestion PME-PMI et je dois réaliser un exposé sur la participation aux bénéfices dans les entreprises et plus particulièrement dans les PME. Quand j’ai commencé mes recherche je suis directement tombée sur votre article qui m’a éguillé vers le site de la CGPME. Cependant, je n’ai pu trouvé que trés peu d’informations concernant ce sujet . C’est pourquoi j’aimerais savoir si vous pourriez me donner des informations plus précises concernant la procédure dans les PME ou bien encore si vous avez déjà eu recours à la participation dans une de vos PME. Je vous laisse mon adresse mail si vous désirez me répondre : [email protected] Merci d’avance.

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