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Accueil du site > Actualités > Economie > La prise d’otages permanente

La prise d’otages permanente

Voilà de longs mois que je prévois le défaut de paiement grec. Les marchés, eux, l’anticipent depuis près d’un mois. Cette tragédie est bien grecque, je le crains, dans le sens où – à l’instar des pièces de théâtre classiques – il importe peu que l’identité de celui (ou de celle) qui sera tué ou sacrifié soit connue d’avance, celui-ci n’en souffrira pas moins durant toute la durée de la pièce… Ceux en charge des affaires de notre continent auraient épargné à ce pays une agonie aussi longue qu’inutile en lui permettant sa sortie de l’Euro dès le milieu de l’année 2010. La Grèce et, incidemment, l’Europe toute entière ne s’en seraient que mieux portées. Mais bon, voilà, il fallait que la politique – avec son lot de couardise, d’incompétence et d’arrogance – intervienne avec pour seule conséquence un pourrissement aussi irrémédiable que contagieux.

Il était en effet inéluctable que l’Etat grec, qui doit quelque 200'000 Euros à chacun de ses citoyens, fasse faillite avec une telle ardoise insoutenable. Le bon sens commun autorisait ainsi de prévoir avec quasi certitude une sorte défaut qui pouvait aller de la restructuration partielle des dettes à la banqueroute en bonne et due forme. C’est la mauvaise politique qui aboutit donc aujourd’hui à des angoisses de contamination par la Grèce de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne… C’est nos élites au pouvoir pas plus capables de trancher dans le vif que d’affronter la réalité qui sont aujourd’hui responsables d’un enlisement qui en coûtera à l’ensemble de la population européenne.

Car la Grèce n’aurait pas été le premier pays au monde – et ne sera certainement pas le dernier – à déclarer banqueroute. Le Grèce aurait en fait été un des plus petits pays à restructurer sa dette. Sans négliger une hypocrisie généralisée de nos classes dirigeantes incapables de reconnaître que ce n’est pas tant la Grèce qui les préoccupe que les banques lui ayant prêté… Car cette véritable hystérie collective qui s’empare des analystes, des marchés, des médias et bien-sûr des politiques qui lancent tous des avertissements émus selon lesquels le défaut de paiement grec déclencherait une crise à la Lehman n’est nullement motivée par la défense des intérêts ou le bonheur des citoyens européens.

Non, la réalité est que - nous citoyens de cette Union – sommes pris en otages par les banques. Une fois de plus. Ces dernières nous appellent à l’aide et mettent nos politiques sous une intense pression en les sommant de les renflouer et c’est précisément pourquoi la Grèce devrait restructurer la majorité de sa dette. Permettre aux grecs, aux portugais, aux irlandais de respirer un peu n’est qu’un acte d’humanité. Sauver encore et toujours la mise des banquiers relève de la stupidité et du suicide collectif car il est des professions – comme des personnes – qui n’apprennent jamais !

Il est donc aujourd’hui impératif – vital même – de forcer nos banques à prendre une partie importante de leurs pertes afin de ne pas nous retrouver sempiternellement dans ce rôle inconfortable d’otage de la finance et des financiers. Souvenez-vous du plus important assureur mondial, AIG, qu’il fallait sauver coûte que coûte afin … de gonfler les profits de Goldman Sachs ! La Grèce doit aux banquiers et aux investisseurs environ 350 milliards d’Euros ? Qu’à cela ne tienne : déclarons le défaut de paiement sur la moitié de ces engagements et, surtout, replaçons ces chiffres dans leur contexte. Contexte qui nous dit que, les bourses mondiales et européennes ayant une capitalisation de respectivement quelque 35’000 milliards et 7’000 milliards d’Euros, la perte sèche de 175 millions due à la banqueroute grecque représenterait une dépréciation des bourses européennes de… 2.5%.

Peut-être serait-il opportun de réinventer la tragédie grecque en ré écrivant la fin de sorte à ce que celle-ci ne soit pas systématiquement néfaste pour les mêmes héros, maudits et résignés, qui finissent toujours pas être sacrifiés… La finance doit retrouver le bon sens commun et apprendre enfin à accepter des pertes.


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13 réactions à cet article    


  • Roosevelt_vs_Keynes 20 juin 2011 10:18

    Le 15 juin, 10 députés déposent une plainte bipartisane contre Barack Obama pour violation de la Constitution, relativement à son exploitation du War Power Act.

    Au même moment, la poussée pour le Glass-Steagall devient telle énorme que La City de Londres lance un contre-feu.

    Et dans cet article, pas un mot de ces deux événements qui façonnent les heures, les jours et les semaines à venir...


    • sisyphe sisyphe 20 juin 2011 11:04

      Allons-nous donc sauver les banques encore une fois ?La crise de 2008 qui s’est muée en crise de la dette, principalement de la Grèce, et pour laquelle nous avons déjà payé et nous pourrions encore payer, est causée par une véritable mafia financière qui a corrompu le monde politique, estime Wolfgang Hetzer, conseiller anticorruption à l’Office européen de lutte antifraude.


      Extrait : 

      La menace majeure de cette mafia : son influence

      Et en face, une véritable mafia financière particulièrement puissante et dangereuse : « Le monde financier suit la logique de la mafia, qui est de suivre le maximum de profit avec le minimum de risques (…) L’idée que la mafia vraiment dangereuse est celle caractérisée par la violence, est naïve. Leur menace majeure est leur influence, leur pouvoir par les liens qu’ils construisent, la façon qu’ils ont ainsi de corrompre lois économiques à leur propre avantage, de les faire dysfonctionner ou ne pas entrer en vigueur [quand ça les gênerait]. Telle est la logique de la mafia » estime Hetzer.


      • sisyphe sisyphe 20 juin 2011 11:05

        Pour savoir précisément comment ça se passe : 



        • sisyphe sisyphe 20 juin 2011 11:06

          Dette publique grecque : 
          la faute aux « fainéants » et aux « fraudeurs » grecs ?

          Après les impressionnantes manifestations du 15 juin dans toute la Grèce, Nicolas Sarkozy lançait un « appel au compromis ».

          Cet appel pouvait laisser croire que Sarkozy avait commencé à comprendre que pour éviter une explosion sociale qui pourrait peut-être ne pas s’arrêter à la Grèce, il allait falloir trouver un compromis entre les exigences des spéculateurs et celles du peuple grec.

          Peut-être aussi commençait-il à se rendre compte que les plans d’ « aide » successifs enfonçaient à chaque fois un peu plus la Grèce dans la récession et reculait d’autant la possibilité pour la Grèce de rembourser sa dette ?

          Pas du tout, ce que cherche Sarkozy, c’est un « compromis » entre les spéculateurs et les spéculateurs.

          Un compromis entre spéculateurs et spéculateurs

          Angela Merkel propose de mettre à contribution les banques détentrices de titres de la dette grecque sans leur demander leur avis. Sarkozy et la Banque Centrale Européenne (BCE) ne veulent pas en entendre parler et exigent que cette mise à contribution ne puisse se faire que sur la base du volontariat des banques et des assurances.

          Dans les deux cas, la contribution n’est pas très sévère et ne correspond en rien à la gravité de la situation. Il s’agit simplement que les banques détentrices d’obligations de l’État grec renouvellent leur investissement lorsque ces obligations arriveront à échéance de 2012 à 2014 et souscrivent de nouvelles obligations à une échéance rallongée de sept ans. Elles continueront bien évidemment, à percevoir leur rente chaque année.

          Rien à voir avec la responsabilité écrasante des banques et des assurances dans la crise de 2007-2008 et la récession qui s’en est suivi. Rien à voir avec les centaines de milliards d’euros que les États ont dû débourser pour les sauver de la faillite. Rien à voir avec le rôle de pyromane joué par la finance dans la crise des dettes publiques en Europe.

          Une fois pour toutes, pour les oligarques européens, les banques ne sont responsables de rien ou de si peu. Sarkozy et Merkel ont donc chargé la BCE de trouver un compromis entre spéculateurs.

          Une restructuration de la dette grecque qui ne dit pas son nom

          Dans tous les cas, il s’agit bien d’une restructuration de la dette publique grecque même si elle ne dit pas son nom.

          Et c’est là qu’est la crainte de Sarkozy : il a peur de la peur des spéculateurs qui pourraient bien se dire que si la restructuration de la dette grecque commence, nul ne sait où elle s’arrêtera, en Grèce mais aussi en Irlande, au Portugal, en Espagne…

          Lui toujours si soucieux de la dette publique lorsqu’il s’agit de l’utiliser comme bélier contre les acquis sociaux ne semble pas du tout s’intéresser à ce que coûtera aux finances publiques de notre pays cette bienveillance accentuée envers les banques.

          Angela Merkel est en difficulté. Elle perd régulièrement toutes les élections dans les länder depuis deux ans et sa majorité au Bundesrat comme au Bundestag est de plus en plus fragile. Elle a mené une politique effrénée de baisse des salaires et des prestations sociales, comme l’avait fait avant elle le social-démocrate Gerhardt Schröder Cette politique a laissé un terreau fertile pour la propagande chauvine d’une bonne partie de la presse allemande qui affirme ne pas comprendre pourquoi le salarié allemand s’acharnerait au travail et se saignerait aux quatre veines pour ces « fainéants de grecs », pour tous ces gens du sud qui préfèrent, comme l’affirmait Merkel elle-même, « les vacances au travail… » Que les salariés allemands aient été saignés aux quatre veines pour permettre aux grands groupes allemands d’accumuler des milliards d’euros de dividende, n’est même pas évoqué.

          La faute à ces « fraudeurs » de Grecs » ?

          Si l’on en croit la presse allemande mais aussi d’une partie de la presse française c’est la faute des Grecs. Ces gens seraient des fraudeurs par nature…

          De la même façon qu’en France, les chômeurs sont des fainéants. Ce n’est donc que l’effet d’un pur hasard si la crise de 2007-2008 et ses suites a provoqué une véritable épidémie de paresse : près d’un million de fainéants en plus rien qu’en 2009 !

          Mais mettre la dette publique grecque sur le dos du peuple grec, c’est oublier l’essentiel

          La fraude fiscale est-elle un « sport national » en Grèce ? Ah oui ? Mais, dans ce cas-là qui fraude le plus ? Le salarié à 650 euros par mois ou le richissime armateur grec qui possède sa part de la 1ère flotte commerciale du monde et qui a son siège social à Chypre, ce paradis fiscal qui miraculeusement été intégré à la zone euro en 2008 ?

          Pourquoi l’Eglise orthodoxe et le budget des achats d’équipements militaires (le 2ème du monde en pourcentage du PIB) sont-ils systématiquement épargnés ?

          Pourquoi l’Union européenne a-t-elle fermé les yeux pendant tant d’années sur les tripatouillages des gouvernements grecs successifs avec Goldman Sachs pour camoufler une partie de la dette publique et des déficits publics ? Pourquoi l’Union européenne ne s’est-elle décidée à ouvrir les yeux qu’en 2010 ? Et si l’Union européenne ne savait pas, comme elle le prétend, comment le citoyen grec aurait-il bien pu le savoir ?

          Pourquoi ne pas reconnaître que de tels tripatouillages (au demeurant légaux tant le laxisme envers la finance est grand dans l’Union européenne) ont eu lieu également en Italie, avec la banque JP Morgan et en Allemagne entre la Deutsche Bank et Goldman Sachs ?

          Combien de milliards d’euros l’Etat grec a-t-il dû débourser pour sauver les banques grecques ? C’est un véritable secret d’Etat, comme d’ailleurs, dans tous les pays du monde, en France comme ailleurs.

          Combien a coûté à la Grèce la récession due à la crise bancaire de 2007-2009, la crise dite des « subprimes » ? Comme partout, la récession a diminué les recettes, augmenté les déficits publics et la dette publique. Il suffit d’observer l’évolution des déficits publics en Irlande (0 % du PIB en 2007 et plus de 33 % en 2010) pour comprendre ce qu’a coûté le plan de sauvetage des banques irlandaises dont le total des bilans avait atteint le chiffre inouï de 900 % du PIB irlandais du fait d’une spéculation immobilière sans retenue financée sans réserve par le flot des crédits bancaires. Le tout sous les applaudissements des oligarques européens.

          Il est vrai que les irlandais sont réputés pour ne pas dédaigner la « Guinness », le « Jameson » et le « Tullamore ». C’est donc plutôt là que les gens sérieux devraient chercher l’origine de la dette irlandaise.

          Combien a coûté à la Grèce l’accentuation de la récession due aux plans d’austérité aussi barbares qui lui ont été imposés dès 2009 ? En 2010, le PIB s’était écroulé de 4,5 % après un recul de 3 % du PIB en 2009. Comment s’étonner, après cela, que le montant de la dette soit de plus en plus importante rapporté au PIB ?

          Combien coûte, chaque année, aux finances publiques grecques les intérêts, versés aux rentiers européens, d’une dette de 340 milliards d’euros ?

          Combien coûtent à la Grèce les intérêts du prêt de 110 milliards d’euros (bientôt 140 ou 170 milliards) dont le seul objectif est de sauver les banques européennes, en premier lieu françaises et allemandes ? Pour ceux qui douteraient encore que c’est bien là le seul objectif des plans d’« aide » à la Grèce, il leur suffirait d’observer d’un peu plus près la chute du cours des actions de la BNP-Paribas, de la Société Générale et du Crédit Agricole, les banques françaises les plus exposées à la dette publique grecque, alors que le nouveau prêt de l’UE et du FMI à la Grèce se fait attendre et que piaffe Sarkozy.

          Tout cela ne compte pas, les Grecs, même si ceux d’entre eux qui ont un travail, travaillent plus longtemps que les salariés allemands, sont des « fainéants », des « fraudeurs », et cela explique tout.

          Demain ce sera l’attirance prononcée des Espagnols et des Portugais pour « la sieste », l’attrait pervers du « vin rouge » pour les Italiens et les Français, le triste penchant pour la « bière » des Belges, des Allemands, des Autrichiens et des Danois… Avec un tel florilège de stupidités, à la limite du racisme, les vrais responsables de la crise (les banques, les assurances, les multinationales…) pourront continuer tranquillement à s’enrichir.

          A moins que, prenant exemple sur le mouvement social grec, sur les indignés espagnols sur les millions de manifestants français qui défendaient leur retraite, les peuples européens qu’ils ont spoliés ne les obligent à rendre des comptes.


          • sisyphe sisyphe 20 juin 2011 14:12

            Personne n’a « balancé des milliards » aux Grecs, si ce n’est les banques, dans l’optique d’en faire un fructueux bénéfice, parce qu’à des taux d’usure prohibitifs. 


            C’est donc à elles d’en assumer les pertes ; quand une banque consent des prêts à un emprunteur, il faut qu’elle s’assure de sa solvabilité. 
            S’il n’est pas solvable, c’est une faute professionnelle de la banque, et c’est à elle d’en assumer intégralement les effets. 

            De plus quand ce sont des banques et des spéculateurs qui prêtent d’une main, et spéculent de l’autre, pour y gagner doublement, en faisant couler le pays : des méthodes de mafieux, comme explicité très précisément dans le lien que j’ai posté plus haut.

            Les Grecs ne sont coupables de rien ; ils sont les victimes des jeux boursiers et bancaires, de la spéculation, des malversations de la dictature internationale des mafias financières. 

            Soutien au peuple grec en lutte pour ses droits. 

          • sisyphe sisyphe 20 juin 2011 14:15

            Je reposte pour les mal-comprenants : 


            Mais mettre la dette publique grecque sur le dos du peuple grec, c’est oublier l’essentiel

            La fraude fiscale est-elle un « sport national » en Grèce ? Ah oui ? Mais, dans ce cas-là qui fraude le plus ? Le salarié à 650 euros par mois ou le richissime armateur grec qui possède sa part de la 1ère flotte commerciale du monde et qui a son siège social à Chypre, ce paradis fiscal qui miraculeusement été intégré à la zone euro en 2008 ?

            Pourquoi l’Eglise orthodoxe et le budget des achats d’équipements militaires (le 2ème du monde en pourcentage du PIB) sont-ils systématiquement épargnés ?

            Pourquoi l’Union européenne a-t-elle fermé les yeux pendant tant d’années sur les tripatouillages des gouvernements grecs successifs avec Goldman Sachs pour camoufler une partie de la dette publique et des déficits publics ? Pourquoi l’Union européenne ne s’est-elle décidée à ouvrir les yeux qu’en 2010 ? Et si l’Union européenne ne savait pas, comme elle le prétend, comment le citoyen grec aurait-il bien pu le savoir ?

            Pourquoi ne pas reconnaître que de tels tripatouillages (au demeurant légaux tant le laxisme envers la finance est grand dans l’Union européenne) ont eu lieu également en Italie, avec la banque JP Morgan et en Allemagne entre la Deutsche Bank et Goldman Sachs ?

            Combien de milliards d’euros l’Etat grec a-t-il dû débourser pour sauver les banques grecques ? C’est un véritable secret d’Etat, comme d’ailleurs, dans tous les pays du monde, en France comme ailleurs.

            Combien a coûté à la Grèce la récession due à la crise bancaire de 2007-2009, la crise dite des « subprimes » ? Comme partout, la récession a diminué les recettes, augmenté les déficits publics et la dette publique. Il suffit d’observer l’évolution des déficits publics en Irlande (0 % du PIB en 2007 et plus de 33 % en 2010) pour comprendre ce qu’a coûté le plan de sauvetage des banques irlandaises dont le total des bilans avait atteint le chiffre inouï de 900 % du PIB irlandais du fait d’une spéculation immobilière sans retenue financée sans réserve par le flot des crédits bancaires. Le tout sous les applaudissements des oligarques européens.


          • Taverne Taverne 20 juin 2011 12:10

            Si l’Europe perd sa Grèce, elle ne sera pas au régime ; elle sera morte. Voilà ce qu’il advient d’un pays qui ne recouvre pas ses impôts. Méditons cela, nous qui faisons tant de cadeaux fiscaux aux riches...


            • jpm jpm 20 juin 2011 12:25

              Bonjour Taverne, plutot daccord avec votre intervention. La dette publique provient des deficits et les deficits proviennent essentiellement du manque de recettes fiscales... et donc des cadeaux faits aux riches. La faute revient donc aux gouvernements mais aussi aux citoyens qui ont accepte cet etat de fait... applaudissant des deux mains lorsque les impots baissaient (souvent pour les plus riches)... mais oubliant que cela hypothequait directement leur propre avenir et celui de leurs enfants.

              Ainsi, si l´on veut garder son independance, il ne faut pas vivre au dessus de ses moyens, et ne pas gagner moins que ce que l´on depense. C´est vrai pour les menages comme pour les etats. Il est normal d´emprunter, mais uniquement pour financer des projets d´avenir... et non pas pour couvrir des frais de fonctionnement... ou pire pour rembourser les interets des dettes precedentes.


            • wawa wawa 20 juin 2011 12:17

              je ne peux que plusser cet article


              • Robert GIL ROBERT GIL 20 juin 2011 15:24

                Les États, donc nous, ont investi des centaines de milliards pour soutenir l’activité.
                Ce qui a eu comme résultat l’envolée de l’endettement public. Nos gouvernants
                sautent sur l’occasion pour nous dire que cela va rendre indispensable les réformes
                que l’on repousse depuis 20 ans : à commencer par les retraites, puis la sécurité
                sociale. Les banquiers ont ruiné la planète, les contribuables ont payé prés de 3000
                milliards de dollars pour éviter l’effondrement du système, et l’on nous dit que les
                retraites vont être baissées et la sécu réformée car il n’y a plus d’argent pour les
                payer. Ceux qui sont responsables vont s’en sortir sans soucis, et les autres vont
                devoir se serrer la ceinture. Jusqu’à quand allons-nous l’accepter.

                http://2ccr.unblog.fr/2010/11/07/sus-a-la-crise/


                • Roosevelt_vs_Keynes 20 juin 2011 18:03

                  En 3 étapes :

                  1) outing of Obama
                  2) reinstate Glass-Steagall
                  3) Fin des banques centrales privées et retour au crédit productif public


                • PhilVite PhilVite 20 juin 2011 17:45

                  « La finance doit retrouver le bon sens commun et apprendre enfin à accepter des pertes. »

                  ça va pas non ???!! 

                  signé : Maurice Béhènpé & helmut Deutchbank


                  • BA 21 juin 2011 00:30
                    Grèce : la zone euro donne un ultimatum de deux semaines à Athènes.

                    La zone euro a donné lundi deux semaines à la Grèce pour adopter un nouveau plan d’austérité très impopulaire si elle veut obtenir l’argent frais dont elle a besoin pour éviter une faillite qui provoquerait une onde de choc mondiale.


                    Cet ultimatum de la zone euro à la Grèce est inadmissible.

                    La zone euro dit au gouvernement grec : « Privatisez, privatisez encore, privatisez toujours, augmentez les impôts, baissez les retraites, baissez les salaires ... sinon nous ne vous prêterons plus d’argent. »

                    La zone euro donne un ultimatum de deux semaines à la Grèce.

                    C’est un diktat.

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