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Accueil du site > Actualités > Economie > Le crowdfunding, un nouveau souffle pour les start-up

Le crowdfunding, un nouveau souffle pour les start-up

Le financement participatif fait de plus en plus parler lui. Popularisé par le succès des plateformes de soutien aux musiciens, ce nouveau modèle se diversifie et pourrait bien révolutionner le modèle classique de financement de l’économie.

Un nouveau modèle

Le crowdfunding, à traduire par « le financement participatif » se propose de rapprocher sur Internet par l’intermédiaire d’une plateforme deux parties prenantes : les porteurs de projets d’une part et les particuliers désireux d'investir d’autre part. Ces projets peuvent émaner d'acteurs très différents : entreprises, particuliers, associations etc.

On peut aujourd’hui aux vues des différents secteurs distinguer trois types de financements participatifs.

Il y a tout d'abord la transaction de dons accordés par des particuliers à des projets de tous types ayant en général un caractère culturel ou social. En contrepartie le donateur recevra un cadeau proportionnel à la valeur de son don.

Il existe ensuite le prêt entre particuliers. Ce système de financement repose sur le même principe que le système traditionnel de prêt entre une banque ou une institution spécialisée et un particulier ou une entreprise sauf qu’il est exclusivement entre particuliers. Lors du remboursement du prêt, les prêteurs percevront des intérêts.

L’investissement par actions est pour finir, la dernière possibilité d’obtenir ou d’effectuer un financement participatif. Il est particulièrement idéal pour les start-up mais peut également l’être pour toutes les entreprises désireuses de faire financer un projet. Selon le modèle classique d'actionnariat, les actionnaires investisseurs recevront des dividendes à la fin de l’exercice.

Même s’il n’est pas encore connu de tous, le crowdfunding est un secteur en pleine expansion : les plateformes se multiplient et doivent par conséquence se spécialiser pour se différencier des concurrents.

Première source de financement pour les Start-up Américaines

Le financement participatif est apparu pour la première fois aux États-Unis à la fin des années 2000. Puis, au fur et à mesure des années, bénéficiant d'une législation favorable, les plateformes de crowdfunding y sont devenues la première source de financement pour les start-up.

En France, le démarrage est plus discret mais déjà présent et croissant puisqu’au premier semestre 2013 et selon l'association Financement participatif France, les plateformes auraient collecté quelques 33 Millions d'euros.

Même s’il présente des risques, le crowdfunding est aussi une réelle opportunité pour les entreprises qui souhaitent se développer et parvenir à lever des fonds pour des projets d’avenir. De plus, c'est aussi une bonne option pour les investisseurs car ils peuvent avec ce système sélectionner la cible de leur placement et ainsi soutenir un projet en lequel ils croient.

Le leader du secteur en France est Toulousain !

Avec sa plateforme de financement participatif pour les entreprises, le Toulousain WISEED est le principal acteur du crowdfunding professionnel en France.

Créé en 2009, le site compte déjà 8000 membres est a permis d’injecter 6 Millions d’Euros dans 26 start-up issues de secteurs très variés, comme par exemple, le secteur de la santé, où les investissements recueillis sur WISEED ont permis le financement de structures travaillant sur les maladies nosocomiales ou en encore sur le traitement du cancer.

Ainsi, réussite, prospérité et éclosion de projets ambitieux sont les trois principales missions du crowdfunding.


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5 réactions à cet article    


  • tashrin 11 mars 2016 14:13

    Merci pour la pub...


    • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 11 mars 2016 21:14

      Il parait qu’il n’y a plus de pouvoir d’achat, que les comptes sont vides, qu’il n’y a plus d’argent...

      C’est la « crise ».

      Mais curieusement, dès qu’il y a promesses de faire du bénéfice - tiens, tiens, ... - l’argent ressurgit aussitôt, comme c’est étrange.
      La plupart des arnaques sur internet fonctionnent sur l’appât du gain - et ça marche, bien sûr.

      Pour en revenir au crowdmachin, j’ai parcouru l’un de ces sites et j’ai surtout vu des offres que je qualifierais de « foutage de gueule » (souvent avec l’alibi « culturel ») comme celle-ci :
      j’ai vu l’appel d’un café-bar qui espérait recevoir ainsi 6000 (six mille) euro afin d’acheter diverses babioles pour améliorer son local ; un financement de
      - 15 euro donnait droit à un café,
      - 50 euro ... un sandwich et une boisson,
      - 100 euro ... l’inscription sur le mur des participants,
      etc...

      Derrière beaucoup d’êtres humains semblent se cacher des pigeons, voire des mougeons (moitié mouton, moitié pigeon).


      • eau-du-robinet eau-du-robinet 12 mars 2016 08:08

        Bonjour,
        .
        Si les banques privées eurent fait correctement leur boulot, sans les multiples dérives / escroqueries financières, on aurait pas besoin d’avoir recours au « crowdfunding ».
        .
        Le comble de l’histoire, c’est que les petites entreprises vont se tourner de plus en plus vers le crowdfunding, hors nous sommes obligé d’avoir un compte bancaire géré par les banques privées fraudeurs (BNP, Credit Mutuel, LCL, etc. etc.) et qu-ils sont entrent de nous limiter le montent des transactions en liquide et qu’ils risqueront de nous supprimer carrément l’argent liquide (l’anonymat de ce qu’on à acheté) !
        .
        N’oublions pas que c’est le monde de la finance qui à pris le pouvoir sur les hommes politiques, donc sur nos vies !
        .
        Je n’ai plus aucune confiance dans le secteur bancaire, ni aux hommes politiques qui dirigent ce pays et il faut réformer tout le secteur bancaire, il faut restaurer le droit de la banque de France et lui rendre son pouvoir pour quelle quelle pusse de nouveau financer des projets publics à taux ZERO, droit qui à été supprimé avec la lois du 3 janvier 1973, au bénéfices des banques privées ! C’est nous à travers les impôts, qui payent les intérêts !!!!
        .
        « Dark pools » : les dérives d’une finance de l’ombre
        http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/06/dark-pools-les-derives-d-une-finance-de-l-ombre_1563018_3234.html
        .
        La Finance va-t-elle détruire l’économie ? Première partie : La BCE à la dérive…
        http://finance.blog.lemonde.fr/2015/11/08/la-finance-va-t-elle-detruire-leconomie-premiere-partie-la-bce-a-la-derive/
        .
        L’argument de la dette, ou comment occulter les dérives de la finance
        http://www.latribune.fr/economie/france/l-argument-de-la-dette-ou-comment-occulter-les-derives-de-la-finance-474574.html
        .
        etc. etc......


        • Le421... Refuznik !! Le421 12 mars 2016 09:15

          @eau-du-robinet
          A l’époque d’ailleurs, peu de monde s’était ému de cette loi « Pompidou-Giscard-Rotschild » et de ses conséquences futures.
          Mais il faut bien constater que cela a été une véritable escroquerie. Du moins, pour le peuple !!


        • L'enfoiré L’enfoiré 12 mars 2016 09:19

          Bravo pour Toulouse aussi smiley

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