• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Economie > Le libéralisme : contre ou contre ?

Le libéralisme : contre ou contre ?

 

L’impression est parfois assez forte que, dans le débat public, une partie du problème traité est ignorée, voire occultée. C’est, je trouve, le cas lorsqu’on parle du libéralisme.

 

Le principe du libéralisme est fort simple : quand deux entreprises sont en concurrence, celle qui fournira le meilleur service attirera la clientèle, donc survivra. Il est donc important de laisser les lois du marché régler leur compte aux incapables, et donc de laisser l’État, cet idiot, en dehors de tout ça pour que s’applique une sélection naturelle. C’est le principe exposé, entre autres, par Adam Smith, qui, pour la petite histoire, inspira aussi Darwin pour l’énoncé de sa théorie de l’évolution. Mais le débat semble un peu trop limité à une simple réflexion sur le concept.

Il est difficile de situer précisément d’où vient le récent regain d’intérêt pour cette théorie économique. Peut-être de l’action de F. Hayek, prix Nobel d’économie en 1974 et libéraliste convaincu. De toute façon, la confrontation entre libéralisme et interventionnisme n’a jamais vraiment cessé.

En 2001, G. Akerlof, J. Stiglitz et M. Spence obtiennent le prix Nobel d’économie pour avoir démontré, par un travail sur "l’asymétrie de l’information", que le principe de libre-concurrence ne fonctionne pas toujours. Tiens donc, mais s’il y a une faille, pourquoi n’y en aurait-il pas d’autres ? D’accord, avoir le Nobel ne veut pas dire avoir raison, mais alors, et Hayek ? Déjà un aspect du problème dont on ne peut pas dire qu’il soit souvent abordé. Mais ce n’est pas le pire.

Même si l’usage courant du mot regroupe différentes approches, pas forcément toutes compatibles, c’est bien en son nom qu’on décide de mettre en concurrence directe différents systèmes sociaux, qui ne sont pas forcément armés pour ce genre de confrontation. Et c’est là que le bât blesse, car une concurrence saine ne peut se faire que si aucun des concurrents n’est handicapé. Or, certains modèles de société le sont par rapport à d’autres. Prenons un exemple.

Quand j’achète un melon provenant disons d’un pays d’Europe, je ne paie pas que le melon. L’agriculteur qui l’a produit paie des impôts, il emploie des ouvriers pour lesquels il paie des charges et qui eux-mêmes paient des impôts. Toutes ces charges financières permettent de faire fonctionner un système qui fournit à tous une assurance santé, une assurance vieillesse, une assurance chômage, une école, une société stable, un cadre législatif permettant une vie tranquille, etc. À partir du moment où je mets en concurrence le melon en provenance d’un pays offrant tous ces avantages à ses citoyens, et un melon venant, disons d’Atopia, pays dans lequel rien de tout ceci n’existe, je fausse le jeu. Un melon produit par des esclaves sous-payés, n’ayant aucune garantie de quoi que ce soit et peu de chance d’être un jour en retraite, sera forcément vendu beaucoup moins cher.

La protection de mon modèle social impose donc à mes yeux que ne puissent être comparés que des produits venant de systèmes identiques, au risque de voir le mien s’écrouler. En effet, pour vendre son melon au même prix que le melon d’Atopia, l’agriculteur européen sera tenté d’appliquer les mêmes méthodes, par exemple en recourant au travail au noir. Ou alors il ferme boutique, et c’est la fin du modèle qu’il a fallu tant de siècles à construire. Et, peu à peu, nous voyons s’écrouler sous nos yeux des pans entiers de notre économie, sans obtenir d’explication autre que : "Le libéralisme nous force à être, pour notre bien, plus concurrentiels". Mais est-ce forcément un bien, d’être plus concurrentiel ?

Vu l’importance de l’enjeu, je pense que là aussi, il y a matière à réflexion, surtout dans un pays menacé par ce danger et dans lequel la classe politique semble, dans sa grande majorité, défendre ou au moins accepter ce principe.

Inversement à cet excès de libéralisme, il est un autre domaine où l’excès proviendrait plutôt de son absence. Pour fonctionner, le libéralisme exige, entre autres, un moteur essentiel : la concurrence. Dans certains secteurs, l’entreprise privée a vite mis au point un bon principe qui devrait à mon sens lui valoir un Nobel aussi mérité que les autres : supprimer la concurrence permet à tout le monde de survivre sur le dos du client. Ainsi, banques, assurances, opérateurs de téléphone, de manière tacite ou organisée, proposent une offre tellement désordonnée et touffue que personne ne s’y retrouve, atteignant ainsi ce que Scott Adams appelle le niveau d’embrouille (Le principe de Dilbert, en vente partout). Là, par contre, un peu de concurrence ne ferait pas de mal. Et hélas, les seuls à agir en ce sens sont les associations de consommateurs.

Bref, le libéralisme, il y en a là où il n’en faut pas, et il n’y en a pas là où il en faudrait.

Alors, plutôt que de rester figé dans des discussions sans fin pour savoir si dans un monde théorique deux entreprises peuvent s’affronter pour le plus grand bonheur du client, il serait peut-être nécessaire que le débat s’étende un peu. Les millions de tonnes de textiles chinois déferlant en Europe au nom de la saine concurrence font des dégâts énormes, et une réflexion sur la remise en cause des principes libéraux et sur l’opportunité d’une bonne dose de protectionnisme appliqué aux frontières de l’Europe ne serait pas de trop.


Moyenne des avis sur cet article :  4.21/5   (237 votes)




Réagissez à l'article

164 réactions à cet article    


  • Fabrice Fabrice Duplaquet 21 septembre 2006 12:19

    Donnez moi votre définition du libéralisme et je vous répondrai.


    • toto (---.---.59.47) 21 septembre 2006 22:32

      « Voyez-vous, dans la vie, il n’y a pas de solution.Il y a des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent. » Antoine de Saint-Exupéry

      Travailleurs de tous les pays unissez vous. Les marchés financiers l’ont fait avant vous...


    • Fabrice (---.---.20.103) 23 septembre 2006 00:21

      Mais s’il n’y avait pas de marché financier il n’y aurait pas d’ouvrier.. et donc pas de proletaires ni de communistes...


    • termitor (---.---.109.37) 24 septembre 2006 05:39

      Faux, Faux et Faux

      quelle facilite pour nie la realite, c’est beau le dogme.


    • Commandant Sylvestre (---.---.103.20) 24 septembre 2006 09:55

      je me risque : le liberalisme est l’abolition de la frontiere etat nation . l’abolition du droit de regard de la communauté sur les échanges passant la dite frontière . C’est l’abolition du droit de la communauté de fixer des règles de jeu en matière de travail , environnement , économie. C’est la disparition de la préférence indigène à laquelle les grands comptes ( poste ,armee , admin , etc ) étaient astreints. C’est le vase communicant intégral qui assure un profit max aux forts et détruit les ’niches’ aux moins forts. Le resulat finial est une jungle ou il fait vraiment pas bon vivre , où de moins en moins de gens seront heureux. Si c’est le but poursuivi , il faut le dire franchement . C’est dit ici par plus compétant que moi

      http://perso.orange.fr/philosophie/liberalisme.htm

      content ??


    • dana (---.---.62.224) 21 septembre 2006 12:48

      La France se distingue des pays anglo-saxons notamment par un usage hyper réducteur du mot libéralisme. On y entend une théorie purement économique, on assimile tous les courants libéraux à sa version la plus radicale (qui n’est défendue et ne s’applique d’ailleurs quasiment nulle part, et surtout sur laquelle même les plus fervents défenseurs du marché sont revenus ces dernières années). Le résumer comme vous le faites au simple principe de la libre concurrence confirme tout à fait cette particularité.

      Le libéralisme est une tradition beaucoup plus complexe qui s’enracine dans les Lumières, à tel point qu’on a pu écrire de la révolution française qu’elle était jusqu’à un certain point une révolution libérale (lire l’interview de Zeev Sternell dans Multitudes : http://multitudes.samizdat.net/La-gauche-doit-reconquerir-le.html

      Donc, vous demandez pour ou contre le libéralisme ? ça n’a aucun sens dans ce pays, puisqu’on ne sait pas ce que c’est que le libéralisme, ou plutôt, on refuse de s’y intéresser (c’est-à-dire de s’informer de ses multiples courants, de ses traditions, philosophiques, sociétales, économiques, morales etc.)

      Ce ne sont pas les ouvrages qui manquent pourtant, par exemple :

      Le libéralisme américain : Histoire d’un détournement, de Alain Laurent

      Les fondements philosophiques du libéralisme , de Francisco Vergara

      Les fondements philosophiques du libéralisme de Francisco Vergara

      Le libéralisme américain : Histoire d’un détournement de Alain Laurent Histoire intellectuelle du libéralisme,de Pierre Manent

      Libéralisme et justice sociale de Jean-Pierre Dupuy

      etc. etc.

      CF. aussi les articles liberal et liberalism dans la version anglaise de Wikipedia qui sont un bon point de départ.


      • mobymatic (---.---.112.33) 21 septembre 2006 13:13

        « puisqu’on ne sait pas ce que c’est que le libéralisme »

        On ne sait peut être pas ce que c’est, mais en tout cas on en voit le résultat....


      • gem (---.---.117.250) 21 septembre 2006 18:23

        Trop fort, mobymatic : il ne sait ce qu’est le libéralisme, mais il arrive quand même à savoir quel résultat il a. smiley

        C’est beau, la science infuse.


      • gem (---.---.117.250) 21 septembre 2006 18:31

        article sans intérêt : une dissertation sans le moindre fait, remplis de poncifs parfois favorable et parfois défavorable, mais tous discutable pour ne pas dire plus. Pas même la moindre citation d’un dictionnaire ou d’une encyclopédie pour délimiter le sujet, une définition de principe très réductrice dès le départ et dans laquelle personne, ni libéral ni autoritaire, ne peut reconnaitre « son » libéralisme.

        j’ai voté « non »...


      • (---.---.93.64) 21 septembre 2006 21:22

        Que c’est classique (facile ?) de rejeter tout l’ensemble en focalisant sur des questions de vocabulaire plutôt que sur le contenu. Que l’on appelle cela libéralisme, modialisation, globalisation ou ce que vous voulez, je pense que tout le monde comprend très bien de quoi il est question dans cet article. Alors s’il vous plaît, ça serait sympa de débattre sur le contenu, de donner des contre-exemples, éventuellement de lancer le débat sur le terme exact à employer. C’est ainsi que l’on arrivera à un vrai débat, pas en usant des techniques classiques de discréditation (j’espère que le terme existe) éculées tellement elles sont employées dans les médias ; avec pour conséquence de vider lesdits débats de tout intérêt.


      • DAI (---.---.90.202) 24 septembre 2006 13:14

        Bonjour,

        ... ne confondez pas « libéralisme politique » et « libéralisme économique ». Lorsqu’on parle à notre époque de libéralisme en Occident, on fait implicitement référence au seul libéralisme économique... « Implicitement », d’où l’ambivalence du discours qui sert ceux qui surfent sur cette vague avec bonheur. GC


      • latapie (---.---.108.63) 24 septembre 2006 23:11

        On voit aussi le résultat ...là ou il n’est pas pratiqué (Pays communistes, dont Cuba que je connais, c’est la joie).


      • Vincent (---.---.120.49) 30 septembre 2006 11:17

        Ce commentaire est tout a fait pertinent ! Le mot liberalisme n’existe quasiment pas en France puisqu’on lui prefere le mot « ultra-liberalisme » que l’on n’arrive de toute facon pas a definir.

        Si l’approche non liberale est tellement mieux pour les citoyens alors j’aimerai que l’on m’explique un peu pour les economies europeennes pratiquant le principe liberal economique s’en sorte mieux que la France - y compris en ce qui concerne la reduction de la pauvrete. Pour exemple je donnerais la Grande Bretagne qui a vue depuis 20 ans une reduction du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvrete alors que c’est l’inverse pour la France.

        Pour reprendre l’exemple des entreprises qui collaborent pour fixer des prix qui les arrangents. Il s’agit la au contraire d’un manque de liberalisme - ajoutez un ou deux operateurs de plus en France et vous verez que les offres vont devenir plus attractives.

        Finalement le liberalisme ne peut marcher que dans une societe ou les citoyens sont suffisement informes et eduques pour faire leurs propre choix economiques. Dans un monde globalise le choix d’un leader politique a moins d’influence sur notre vie que par le passe. Cela donne a chaque citoyen de nouveaux devoirs : si notre vote electoral a moins de sens, le vote de notre porte-monnaie en a plus.

        Je prefere acheter une tomate francaise qu’une tomate espagnole. Je prefere acheter des oranges du maroc que des oranges d’israel car je ne soutiens pas la politique de ce pays vis a vis des palestiniens.

        Enfin pour reprendre l’exemple du melon. Il ne faut pas oublie que l’homme et l’humanite sont en mouvement, inventions, innovations sont des constantes de notre nature. Si on avait protege il y a 200 ans nos marches et emplois tel que la gauche francaise veut les proteger aujourd’hui alors nous n’aurions pas evolue, et serions tous agriculteurs.

        Je prefere voir la menace du Melon Chinois comme une opportunite qu’une menace.


      • Johan Johan 21 septembre 2006 12:49

        Le libéralisme fait beaucoup de bien dès lors que le droit et les conditions de vie sont homogènes. C’est pourquoi je suis europhile convaincu, car nos peuples ont une maturité politique qui les fait tendre vers le même idéal.

        Par contre je trouve ridicule de mettre en concurrence des produits de Chine, faits par des esclaves, et des produits allemands (par exemple) où le salaire est le plus souvent viable (quoiqu’il faudrait poser la question aux agriculteurs qui vivent de subventions).

        Dès que le droit devient un frein à la compétitivité internationale, il est impossible de bâtir un modèle social : tout ce que l’on obtient c’est un dumping qui n’est pas, à terme, viable. Voire même un modèle tout court : bientôt on nous dira qu’il n’est pas rentable de continuer à faire respecter les normes de sécurité au travail.

        Voir mon article : « concurrence interétatique et développement durable ».

        Sinon vivent la libre entreprise et l’assurance d’une concurrence libre et non faussée : elle permet de faire baisser les prix et d’assurer une variété de service inégalée (à l’heure actuelle).

        Vivent la liberté individuelle, le droit de contracter librement (et pas aveuglés par les mensonges des vendeurs de carpettes), et la propriété privée (sans laquelle il n’y a pas de vie privée, ce qui justifie le passage, avec la DADVSI, de la vente d’un support à la concession d’une licence d’utilisation surveillée par spywares).

        Donc le Libéralisme est une source d’inspiration pour certaines situations, et une menace dans d’autres.

        Ni pour ni contre, bien au contraire !


        • (---.---.155.248) 21 septembre 2006 13:28

          Je suis assez d’accord. Le libéralisme peut-être une source de problèmes dans un cas (concurrence Europe-Chine dans mon article), un bienfait dans un autre (mon exemple des cas d’application du niveau d’embrouille). Il faut donc que « les conditions de vie soient homogènes » dans votre commentaire, ou, comme je l’exprime moi-même, qu’il n’y ait pas d’handicap pour un des concurrents.

          Quand vous dites « Vivent la liberté individuelle, le droit de contracter librement [...] et la propriété privée », je suis aussi d’accord, mais cela n’a rien d’incompatible. Le libéralisme n’est pas un modèle de société, c’est un principe économique qui a un peu trop tendance à être débattu en bloc, sans nuance et avec trop de passion.

          Yves.


        • Alain (---.---.3.39) 21 septembre 2006 12:51

          Le problème de fond n’est pas tant le libéralisme que la mondialisation de l’économie


          • (---.---.16.232) 21 septembre 2006 15:33

            globalisation !


          • joë (---.---.16.232) 21 septembre 2006 15:37

            Etre libéral :

            1) se moquer comme d’une guigne de la santé, de l’emploi, de la souveraineté alimentaire, de la préservation du vivant et de sa diversité (SAUF SI MON INTERET DEVAIT EN SOUFFRIR).

            2) se moquer plus encore de la démocratie. Voire la craindre, refusant tout débat public et contradictoire.

            3) préférer envahir et dominer le marché par la force et la ruse, par la propagande subreptice qui s’insère et la publicité, dans l’information, dans les activités de divertissement.

            4) c’est vouloir un gouvernement global qui n’a de compte à rendre à personne et qui est son propre juge.

            LES CONSEQUENCES DU LIBERALISME SONT NEFASTES ET VISIBLES : RUINE DES PAYSANS, EXODE RURAL/URBANISATION DEBRIDEE, DEGRADATION DES TERRES, POLLUTION DE L’EAU ET DE L’AIR, DE LA FLORE ET FAUNE DETRUITES, CROISSANCE DE LA PRECARISATION ET DE LA PAUPERISATION, TANT DANS LES REGIONS INDUSTRIELLES QUE DANS CELLES QUI SONT A DOMINANTE RURALE.

            « Plus de chant, plus d’insouciance, il faut manger ou être mangé. (Propriété privée, chien méchant, agence immobilière...) Le vol des charognards insatiables n’en finit pas de projeter son ombre. »


          • tontonsalam (---.---.157.1) 21 septembre 2006 18:35

            bravo ça c’est du commentaire et dire qu’hier je lisais que ce site est trusté par les groupes droite-droite voir extrème droite ou encore sarkophile...


          • Dafrey (---.---.119.77) 22 septembre 2006 11:38

            Arf, lire qu’être libéral c’est « se moquer plus encore de la démocratie. Voire la craindre, refusant tout débat public et contradictoire » est franchement comique.

            Dois-je rappeler les hordes de gauche qui, au Mexique, défilaient pendant des semaines parce que les gens de gauche refusaient les résultats des élections ? Dois-je rappeler les slogans gauchistes barbouillés à la peinture rouge sur les murs de la Sorbonne il y a quelque mois (en substance « la démocratie aux chiottes ») ? Dois-je rappeler les manifs de gauche après le premier tour de la Présidentielle de 2002 lorsque JMLP se retrouvait élu au second tour ? Ou encore les manifs des mêmes, toujours de gauche, lorsque le FN a remporté les élections dans une misérable poignée de villes du sud ?

            Bref, l’anti-démocratie est bien à gauche, ne confondons pas tout !


          • Running (---.---.103.68) 22 septembre 2006 12:34

            Non, le terme est bien « mondialisation ». Pour information, le terme anglais « globalization » signifie « mondialisation » en français

            Pour en revenir au débat, je trouve que cet article manque énormément de rigueur :

            - définition simpliste et déformante du terme libéralisme, notamment qui renvoie à la confusion populiste habituelle entre libéralisme (un cadre concurentiel existe et évolue en permanence) et anarchie (pas de règles)

            - confusion des questions posées par le libéralisme et celles posées 1) par la mondialisation 2)dans le contexte 21e siècle càd de niveau de développement inégal entre les Etats


          • geradlionel (---.---.54.55) 21 septembre 2006 12:58

            merci pour cette contribution éclairante, continuez à démonter les mécanismes de cette idéologie dangeureuse !( contre bien sûr)


            • Stephane Klein (---.---.19.227) 21 septembre 2006 13:20

              Dans un pays nourri d’ideologie on ne peut qu’imaginer le liberalisme comme une ideologie. Or c’est tout sauf cela : il s’agit d’un moyen, un mode d’organisation dont le but est d’arriver a une fin : laisser la possibilite a tous de s’accomplir avec des regles du jeu mais sans entraves inutiles.

              Le jour ou mes compatriotes, y compris l’auteur et certains commentateurs, auront compris cela, notre pays aura fait un grand bon de maturite


              • (---.---.113.158) 21 septembre 2006 14:14

                notre pays aura fait un grand bon de maturite et le nombre de gens en dessous du seuil de pauvreté sera aussi important qu’aux états unis... smiley


              • Anthony Meilland Anthony Meilland 21 septembre 2006 15:17

                « un mode d’organisation dont le but est d’arriver a une fin »
                - Un peu comme le Communisme ou le Nazisme smiley

                PS : Vous savez, c’est pas un gros mot idéologie !


              • tontonsalam (---.---.157.1) 21 septembre 2006 18:37

                arrétez de croire que les états unis sont un pays libéral, c’est un des pays les plus protectioniste du monde.


              • tontonsalam (---.---.157.2) 21 septembre 2006 18:45

                pourquoi le mot de libéralisme est si mal utilisé et perverti ? pourquoi des connaissances « anti-libérales » vont acheter leurs cigarettes et leur boison anisé en Espagne parce que c’est moins cher ? pourquoi ces mêmes personnes en font le plus possibles pour payer le moins d’impot ? Dès que l’on emploi ce mot on l’associe à misère et exploitation, c’est malheureux quand même...


              • chris (---.---.29.198) 21 septembre 2006 22:48

                ? ? c’est à dire ? C’est à dire moins, et je ne parle même pas des ex-pays anti libéraux (Chine, Russie etc), ou environ 90% de la population vivait sous le seuil de pauvreté (mais il est vrai solidaire, comme ça il n’y avait pas de jaloux).


              • Stephane Klein (---.---.113.119) 21 septembre 2006 23:22

                Ce que je disais .... CQFD


              • Running (---.---.103.68) 22 septembre 2006 12:43

                « le nombre de gens en dessous du seuil de pauvreté sera aussi important qu’aux états unis... » smiley

                C’est encore ce qu’on peut souhaiter de bien à un pays comme la France...

                - où, malgré les très nombreux revenus « sociaux », la proportion de gens en dessous du seuil de pauvreté est DEJA supérieure à celle des Etat-unis,

                - sans compter qu’il y a plusieurs façons de définir le seuil de pauvreté et que de fait, le seuil de pauvreté aux Etat-unis équivaut à un SMIC en France...

                Attention à maîtriser ce dont on parle et éviter de tomber dans les lieux communs


              • Running (---.---.103.68) 22 septembre 2006 12:55

                N’en déplaise aux éternels insatisfaits, aux utopistes comme aux bolcheviques masqués ou aux ignorants tout simplement,

                force est de constater qu’à l’échelle de l’Histoire,

                le libéralisme s’est révélé le pire système économique à l’exception de tous les autres qui ont été mis en oeuvre.

                Il suffirait d’un exemple pour démontrer le contraire. Alors je lance un appel solennel ; si quelqu’un peut citer cet exemple de système économique qui fonctionne à l’échelle planétaire depuis 500 ans et qui a créé plus de richesses et de libertés que le libéralisme, qu’il nous l’indique ici de toute urgence.

                Sinon, je crois que le débat « contre ou contre le libéralisme se clot de lui-même »


              • termitor (---.---.109.37) 24 septembre 2006 05:46

                argument d’autorité, modification de lien avec la realite et interpreation de celle ci a son avantage, MENSONGE MANIPULATION.


              • Marsupilami (---.---.56.50) 21 septembre 2006 13:22

                Article simpliste. L’auteur réduit le libéralisme a sa seule conception économiste, et en plus le confond avec l’ultracapitalisme mondialisé qui est, lui, le vrai danger et qui au fond est très peu libéral puisqu’il aboutit à la création de gigantesques trusts monopolistiques transnationaux qui faussent les mécanismes d’une authentique concurrence (voir le dumping social et industriel Chinois par ex.).


                • (---.---.71.248) 21 septembre 2006 13:39

                  Absolument pas Marsu.

                  C’est toi qui confond le libéralisme, qui est une théorie économique et rien d’autre, avec la mondialisation qui est non seulement un phénomène de société mais en plus un autre débat.

                  Yves.


                • Marsupilami (---.---.56.50) 21 septembre 2006 13:49

                  Certainement pas (et je précise que je ne suis pas libéral, sinon au plan des mœurs, et donc favorable à une économie semi-administrée). Le libéralisme économique d’est qu’une facette de la philosophie politique libérale au sens large, qui comprend de nombreux courants.

                  Consulte le post de Dana c-dessus, qui donne de bonnes références bibliographiques sur ce sujet.


                • miaou (---.---.10.87) 21 septembre 2006 13:25

                  Un autre problème du « libéralisme » est l’établissement de monopole privé de fait, qui supprime les bienfaits de la libre concurrence.


                  • Jesrad (---.---.20.126) 21 septembre 2006 15:22

                    Ca m’intéresse ! Je voudrais bien avoir des examples de monopoles privés qui ne doivent rien à l’intervention d’un état. Merci d’avance.


                  • Aldoo (---.---.43.7) 21 septembre 2006 16:01

                    Microsoft ?


                  • Jesrad (---.---.20.126) 21 septembre 2006 16:09

                    Hmmm, sans le pouvoir de l’état US pour appliquer les brevets et le copyright de Microsoft, je doute qu’ils en soient jamais arrivés là. Si le marché mène inévitablement aux monopoles privés, il doit y avoir bien plus d’exemples que ça, non ? Où sont-ils ?


                  • BarryAllen (---.---.115.245) 21 septembre 2006 16:13

                    Chaque maison de disques a le monopole de diffusion des oeuvres des artistes qui ont signé un contrat chez elles. La libre concurrence n’existe à ce titre absolument pas dans les produits culturels. Sauf avec iTunes, mais ça titille les maisons de disque que la pomme vende moins cher qu’eux.


                  • Jesrad (---.---.20.126) 21 septembre 2006 16:25

                    Ce monopole de diffusion est fourni par l’état... encore une fois, sans lui, pas de monopole dans ce cas précis.

                    Mais où sont donc les monopoles privés ?


                  • (---.---.16.25) 21 septembre 2006 17:07

                    @Jesrad

                    En quoi ce monopole des 4 grands de la musique est il fournit par l’Etat ?

                    Ces 4 entreprises sont issus de fusion/rachat des sociétés du secteur.

                    Sur le cas Microsoft, il n’y a pas beaucoup d’actions de Microsoft pour défendre ses brevets. Le monopole est surtout issu du fait que Microsoft était le fournisseur du DOS le moins cher, puis le seul fournisseur de Windows. Ensuite, Microsoft a fabriqué son monopole à coup de license OEM (vente de windows forcée avec un nouvel ordinateur). Et a bien profité du manque de concurrence sur le matériel. Quand aux lois sur les brevets, elles protègent tous les détenteurs de brevets, Microsoft comme les autres. Un autre aurait donc pu faire aussi bien. Google, par exemple, en passe de devenir un monopole du référencement de données sur le Net. Est-ce aussi un monopole d’Etat ?

                    A lire vos deux commentaires, on pourrait croire que parce que la loi définit le contrat en général (et le contrat d’exclusivité en vigueur dans le monde musical par extension), tout monopole construit par une entreprise privée est quand même un « monopole d’Etat ».


                  • Jesrad (---.---.20.126) 21 septembre 2006 17:26

                    On peut être libéral et contre la « propriété intellectuelle ».

                    Merci pour l’exemple de Google, c’est apparemment un monopole privé créé sans intervention d’un état. C’est donc ce que l’on appelle un « monopole naturel ». Il doit forcément y avoir beaucoup d’autres monopoles privés comme ça, si c’est inévitable dans un marché ?

                    Quand aux lois sur les brevets, elles protègent tous les détenteurs de brevets, Microsoft comme les autres.

                    Effectivement, il y aurait un autre monopole aidé par l’état, à la place d’un monopole aidé par l’état. Et ?

                    En quoi ce monopole des 4 grands de la musique est il fournit par l’Etat ?

                    Imaginez que le piratage soit parfaitement légal, que n’importe qui peut acheter un CD et en vendre des copies. Qu’arrive-t’il à cet oligopole du jour au lendemain ? Qu’arrive-t’il à leurs rentes de monopole ?


                  • (---.---.234.253) 23 septembre 2006 14:24

                    Comment pouvez-vous dire que google est un monopole ? C’est pas parce qu’une entreprise a un peu de succés et commence à devenir grosse que c’est un monopole.

                    Ou alors le simple fait d’avoir de l’avance sur une fonctionnalité particulière (moteur de recherche) suffit-il pour décrire google comme un monopole ?


                  • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 18:28

                    Dans un monde libre, un monopole n’est pas une mauvaise chose. S’il n’y a pas de concurrence c’est bien parce que le « monopole » offre le rapport qualité/prix optimum, sinon à la moindre dérive (augmentation des prix, qualité en baisse, etc.) laisse le champ à la concurrence pour s’installer.

                    Un monopole est néfaste à partir du moment où il est mis en place, pérennisé, garanti par l’Etat, c’est à dire par la force.

                    Je suis abasourdi par l’inculture économique des intervenants qui n’ont visiblement par la moindre idée sur ce qu’est le libéralisme et pas une once de culture économique. Jusqu’à l’auteur de l’article qui nous ressort le poncif marxiste absurde de la concurrence pure et parfaite pour en conclure que la concurrence ne fonctionne pas toujours

                    Navrant.


                  • arturh (---.---.119.98) 21 septembre 2006 13:43

                    De quel libéralisme parlez-vous ? En europe, les libéraux sont ceux qui sont accusés de vouloir toutes les libertés en matière d’échange économiques. Aux USA les « libérals » sont ceux qui sont accusés de vouloir toutes les libertés publiques.

                    Moi je ne suis pas pour le libéralime, je suis pour les libertés, pour la liberté.


                    • cflorian 21 septembre 2006 13:55

                      vous oubliez dans votre analyse le comportement des consommateurs, que beaucoup oublient pars ailleurs et les consommateurs eux mêmes. il est temps de dépasser le stade de boeufs et de mettre un peu d’éthique dans notre comportement. il est important de regarder les prix des produits, mais on peut aussi se renseigner sur l’origine, l’entreprise, la redistribution. dans ce sens le libéralisme peut être trés profitable à tout le monde. le commerce équitable est une base d’un libéralisme humain.


                      • Johan Johan 21 septembre 2006 14:03

                        Le commerce équitable est voué à être un nain économique dans sa forme actuelle. Mais on peut lui faire prendre une forme nouvelle :

                        http://agoravox.fr/article.php3?id_article=11952


                      • Johan Johan 21 septembre 2006 14:00

                        Je trouve très amusant de voir comment les mots les plus nobles sont pervertis.

                        Quand Victor Hugo défend la propriété privée, il entend protéger le plus grand nombre et intègre le droit à devenir propriétaire. Pas le droit de quelques uns à s’arroger toutes les ressources de la planète au détriment des autres !

                        Le libéralisme a tellement changé avec le temps.

                        Parfois je me dis qu’Hayek a raison : le marché permet d’éviter les discriminations arbitraires, la tyrannie des gens de pouvoir face au pouvoir d’achat.

                        Parfois je me dis au contraire que le libéralisme mène à une oligarchie : un euro une voix.

                        Le problème c’est qu’aujourd ’hui libéralisme égale dérégulation (pas forcément mondialisation, mais mondialisation dérégulée, ou régulée pour encore plus déréguler exemple OMC et UE).

                        Allez lire (en anglais) « This deregulation may be hazardous for your health » : http://economics.uwaterloo.ca/Kerton/DEREG.CDN2001.pdf#search=%22why%20this%20deregulation%20kerton%22

                        La compétition internationale empèche toute régulation (ou en tout cas la dissuade suffisamment).

                        forcément, des problèmes se posent.


                        • Marsupilami (---.---.56.50) 21 septembre 2006 14:34

                          ... et dans un tel contexte, le libéralisme économique sans frein dévoile ce qu’il est : un véritable cauchemar.


                        • lss (---.---.179.236) 21 septembre 2006 14:10

                          Vous oubliez un aspect : les clients !

                          Qui est-ce qui veut toujours plus pour moins, cher, qui est-ce qui est dupe de toutes les publicités (ou plutot manipulé conscient et acquiescant, en bref docile mouton -il suffit pour s’en convaincre de voir les effets de la mode, l’argent élevé au rand de valeur sociale alors qu’elle n’a qu’une valeur utilitaire-) ? C’est le client !

                          Les gens sont peut-être faussement dupes, il n’empeche qu’ils se laissent faire ! De plus cette définition du libéralisme est sinon fausse, au moins partielle. La plupart des théories économiques libérales attribuent à l’état un role régalien.

                          C’est l’anarchie (par définition libérale puisse que chacun est libre ET responsable) qui prone l’absence d’état...

                          Je gage que la majorité des libéraux ne se reconnaissent pas dans la définition que vous donnez...


                          • (---.---.113.158) 21 septembre 2006 14:19

                            Je gage que la majorité des libéraux ne se reconnaissent pas dans la définition que vous donnez...

                            Bah, non ils préfèrent se faire tripoter par la main invisible....


                          • toto (---.---.59.47) 21 septembre 2006 22:20

                            Je dois être encore naïf... Je pensais vivre en démocratie (choix des citoyens). Eh bien non, c’est le consommateur qui décide... De là à l’oligarchie il n’y a plus qu’un pas.


                          • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 18:35

                            Le consommateur décide pour lui, pas pour autrui. Vous même, n’êtes vous pas consommateur ? Vous préférez sans doute que l’Etat décide pour vous ce que vous devez acheter, où vous devez acheter, à quel prix et en quelle quantité ?

                            Pas moi.


                          • Marc Bruxman 21 septembre 2006 14:31

                            « La protection de mon modèle social impose donc à mes yeux que ne puissent être comparés que des produits venant de systèmes identiques, au risque de voir le mien s’écrouler. En effet, pour vendre son melon au même prix que le melon d’Atopia, l’agriculteur européen sera tenté d’appliquer les mêmes méthodes, par exemple en recourant au travail au noir. Ou alors il ferme boutique, et c’est la fin du modèle qu’il a fallu tant de siècles à construire. »

                            Non si le modéle social s’écroule, c’est qu’il est mauvais. Il ne me semble pas que la Chine « pique » ses vieux et l’espérance de vie y est tout à fait respectable. De même pour les Etats Unis et l’Angleterre qui ont une retraite.

                            Comme tu l’as dit, le libéralisme c’est une forme de Darwinisme. Ce qui est mauvais doit disparaitre. Si on avait interféré avec cette loi dans la nature on se serait retrouvé avec des mongolitos plein les rues. (Merde ca s’appelle un communiste smiley ) .

                            Par ailleurs, le vendeur de melon du tiers monde, il aimerais justement bien pouvoir vendre ses melons et se sortir de la merde dans laquelle tu le laisse au nom de la défense de TON modèle social. Egoiste va !


                            • Gnole (---.---.192.187) 21 septembre 2006 21:15

                              « Comme tu l’as dit, le libéralisme c’est une forme de Darwinisme. Ce qui est mauvais doit disparaitre. »

                              Erreur courrant et néamoins impardonnable... les principes de l’évolution biologique formalisés par Darwin (et absolument innaplicables en économie sauf par quelques allumés de la cafetière) ne condamne pas ce qui est « mauvais » à disparaitre. Mauvais est un jugement humain dont la nature n’a que faire. Darwin à suposé (et prèsque démontré à l’époque) que le plus ADAPTE à plus de chance de se reproduire (mais n’en est pas assuré pour autant). Et plus on a de chance de se reproduire, plus on à de probabilité d’être nombreux dans la population à venir...

                              Les démonstrations de Darwin ne sont applicables en l’état que intra-espèce ou intra-niche écologique... jamais entre prédateur et proie par exemple.

                              Pour en revenir à l’idéologie ultra-libérale elle sous entend qu’il existe un « environnement » économique identique partout sur la planète pour un type d’entreprise donné et transpose directement (et sans aucun contrôle « technique » de cette transposition) les théories de Darwin sans les comprendre... et après on s’étonne que ça marche pas smiley Enfin, le jour où l’économie tiendra plus d’une science que du maraboutage, on aura peut-être quelque chose de global, pour l’instant c’est chacun essaye ce qu’il pense être le meilleur modèle...


                            • (---.---.94.25) 21 septembre 2006 14:38

                              la mondialisation c’est mettre en concurence des salaries... un chinoi n’est pas un européen... et le marche ne gomme les tensions de ses concurences faussés...

                              Comme le marche du travail français est desequilibre (chomeurs/offre de travail) il y aussi une concurence avec une politique de bas salaire... d’ailleurs la aussi l’immigration en france depuis 1965 contribue au dumping social au benefice du patronnat...

                              Ce sont les ouvriers et les employes qui en ont deja fait les frais... j’espere maintenant que la classe moyenne va aussi en faire les frais aussi... une fois touche elle changera d’etre seduit par des politiques a la solde des lobbys economiques (sarko, royal)....


                              • vendeta (---.---.102.24) 21 septembre 2006 15:00

                                Ce qu’il y de surprenant dans l’application du libéralisme économique aujourd’hui :

                                En effet, le principal moteur vendu pour faire appliquer des lois libérales, c’est de de dire que la concurence garantie aux consomateurs une diminution des prix et un service meilleur !

                                Or, depuis 20 ans, tous les opérations de libéralisation des services :

                                Téléphonie, TV, transport, assurance, bancaire, courier, internet, médias...etc

                                cela n’a conduit qu’a deux choses :

                                1) Une augmentation des tarifs et une diminutions de la qualité du service... Chaque citoyen peut le constater aujourdh’ui ! Pour les tarifs : les entreprises s’entendent de façon illicite pour vendrent toutes aux mêmes tarifs un service (nombreux procès en cours, banque et assurance et téléphonie) Pour la qualité : Etant donné qu’il n’existe plus un service minimum assuré par l’Etat, les entreprises privées profitent de la dépendance des consomateurs, et refuse d’investir dans les services (les renseignements, accompagnement,SAV), ou le font après paiement supplémentaire. Et on retrouve donc ceux tous les libéraux (et consomateurs) critiquaient avant la libéralisation : la queue dans le magazin, les hotline toujours occupées, des chargés de clientelle agressifs et impoli...bref le bonheur, sauf que c’est plus chèrs !

                                2) deuxième constat, et le plus drôle :

                                Ceux qui s’offusquaient d’un monopole de l’ETAT, sont bizarement silencieux sur les monopoles détenus par des entreprise privées aujourd’hui. Avec en plus des intégrations horizontales à la limite de la déontologie (exemple des grands groupes financiers qui possedent à la fois des médias influent l’opinion et étant fournisseurs de l’ETAT : voir Bayrou la semaine dernière )

                                bref mettre fin à un monopole d’état pour mettre en place un monopole privé :

                                conséquences : augmentations des tarifs, diminutions de la qualité, monopole conduisant à l’impossibilité d’aller voir ailleurs malgré l’escrocrie, service minimum non assuré car pas un service public !

                                Sans parler des licenciements massifs, pour expatrier la production...chômage en France ! Pendant que les actionnaires, à 60% étrangers aujourdh’ui à la bourse de Paris, engrenge le pognon qui sort de France ! Rajoutons pour être complet, les aides de l’Etat avec l’impôt des consomateurs !

                                Donc les consommateurs français se font avoir sur tout les niveaux !! Emploi, service, tarifs, qualité, service minimum... ; et la France aussi : chomâge, rentes versées à l’étranger, impôts aux services des actionnaires étrangers !

                                Au moisn quand c’est public, l’argent des impôts ont pouvoir le voir un peu comme même (des emplois de fonctionnaires, des investissements en France, un service minimum assuré (allez voir dans l’Europe comment c’est le bordel !) )

                                Vivent le libéralisme « économique » !

                                V.


                                • lss (---.---.179.236) 21 septembre 2006 15:46

                                  @vendeta

                                  le problème n’est pas le libéralisme, c’est l’incompétence de l’état dans le rôle de régulateur.

                                  Le libéralisme n’est pas l’anarchie, il me semblerait juste de cesser de mélanger les deux. Le libéralisme est peu favorable (certaines « versions » sont même contre) les entreprises d’état, car il considère qu’il y a conflit d’intérêt (dans le cadre d’une -vraie- démocratie). Par contre, l’état est reconnu pour son rôle régalien.

                                  Et c’est bien là le problème, c’est que l’état ne joue pas son rôle. Si les entreprises peuvent faire autant de conneries c’est pas la faute de la complicité ou l’incompétence des politiciens.

                                  Le problème de TOUTES les théories économiques actuelles, c’est qu’elles oublient que le monde n’est pas uniforme, qu’il y a des risques de collusion dans tous les domaines (népotisme, corruption). Les défauts DES systèmes sont avant tout ceux de l’être humain (voir le principe de Peter et la Loi de Parkinson).


                                • vendeta (---.---.102.24) 21 septembre 2006 16:30

                                  @ iss

                                  entièrement d’accord avec vous sur l’idée que l’Etat doit réguler les choses. Seul problème :

                                  Lorsqu’il le fait, soit il est traiter d’ingérent et d’empecheur (stalinien) de la libre entreprise soit de protectionisme, avec le fait le plus drôle ; ce sont les pays les plus libéraux qui pronent le libre commerce à tous va à l’OMC, et la disparition des taxes douanière partout dans le monde...ceux sont ces même pays qui aident leur prore industrie agroalimentaire, automobile ou energétique contrairement aux lois qu’ils imposent au tiers-monde !

                                  donc l’Etat devrait avoir un vrai pouvoir d’ingérence pour assurer le respect des consomateurs et les interêts du pays...mais les grands patrons de ce pays s’y refusent !

                                  V


                                • tontonsalam (---.---.157.1) 21 septembre 2006 18:55

                                  faux nous avons beaucoup gagné avec l’ouverture du marché des télécom en France, les tarifs ont beaucoup baissé. Les problèmes que France télécom a eu par la suite sont dus à l’engagement de l’état ce qui a permi aux dirigeants de cette entreprise de s’endetter beaucoup trop, les banques ce sont dites chouette de toute façon l’état pourra toujours payer derrière.


                                • (---.---.93.64) 21 septembre 2006 21:29

                                  « avec l’ouverture du marché des télécom en France, les tarifs ont beaucoup baissé »

                                  Est-ce vraiment l’ouverture du marché des télécoms qui a fait baisser les prix ? Ne serait-ce pas plutôt l’évolution technologique qui permet aux communication téléphoniques de transiter via les réseaux à haut débit ?


                                • chris (---.---.29.198) 21 septembre 2006 22:53

                                  soyons sérieux... Bien sûr que non


                                • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 18:46

                                  le problème n’est pas le libéralisme, c’est l’incompétence de l’état dans le rôle de régulateur. Le libéralisme n’est pas l’anarchie, il me semblerait juste de cesser de mélanger les deux.

                                  Houlà. Vous ne savez pas de quoi vous parlez, comme beaucoup, hélas.

                                  A partir du moment où l’Etat régule quoique ce soit, on ne peut plus parler de libéralisme, par définition.

                                  Secondo, vous confondez « anarchie et »anomie". L’aboutissement de la philosophie libérale EST l’anarchie, c’est à dire l’absence d’Etat.

                                  Cela ne signifie nullement absence de règles (anomie), le libéralisme est avant tout une philosophie du Droit. Les règles sont indispensables pour vivre ensemble. Les libéraux prétendent simplement que l’Etat est le plus mal placé pour la production de ces règles.

                                  Une branche des libéraux, les minarchistes, pensent cependant que l’Etat est un mal nécessaire, qu’il doit exister mais être réduit au strict minimum : Justice, défense et police.


                                • Internaute (---.---.128.138) 21 septembre 2006 15:00

                                  « Le principe du libéralisme est fort simple : quand deux entreprises sont en concurrence, celle qui fournira le meilleur service attirera la clientèle, donc survivra. Il est donc important de laisser les lois du marché régler leur compte aux incapables, et donc de laisser l’État, cet idiot, en dehors de tout ça pour que s’applique une sélection naturelle. »

                                  Adam Smith (1723-1790) vivait à une époque tellement révolue qu’il n’est plus nécessaire de le citer. Autant nous parlez des théories de Gribeauval (fusils de 1777) lorsqu’on parle de la guerre moderne à base de missiles.

                                  Vous partez de l’hypothèse que le marché existe tout seul, comme par enchantement, et que la concurrence y est équilibrée. Le marché n’existe que s’il y a une tierce personne assez forte pour en fixer les règles de fonctionnement et assurer son existence. En l’occurence, c’est l’Etat qui joue ce rôle. Ceci dit, votre phrase contient en elle-même l’axiome du marché « libre » qui conduit à la mort de tous sauf du plus fort, à quelques niches prés.


                                  • (---.---.71.248) 21 septembre 2006 15:09

                                    Non, justement, je pars du principe que sur le marché la concurrence n’est pas équilibrée. Relisez mieux.

                                    Soit elle met en opposition deux forces qui ne peuvent pas lutter à armes égales (Europe vs Chine pour faire simple), et c’est la notre la perdante, soit elle n’en laisse qu’une seule en présence (entente illicite), et nous sommes les perdants à titre individuel.

                                    Bref, sans contrôle, nous jouons perdants ou perdants.

                                    Yves.


                                  • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 18:55

                                    vous partez de l’hypothèse que le marché existe tout seul, comme par enchantement, et que la concurrence y est équilibrée. Le marché n’existe que s’il y a une tierce personne assez forte pour en fixer les règles de fonctionnement et assurer son existence

                                    Une « concurrence équilibrée » est un non-sens : s’il y a équilibre, il n’y a plus de concurrence puisque celle-ci est justement basée sur un déséquilibre.

                                    Et oui, le marché existe tout seul. Le marché est l’ensemble des échanges ; quand vous achetez votre pain, vous participez au marché. Or vous n’avez besoin de personne pour vous dire que vous avez besoin d’acheter du pain et le boulanger n’a besoin de personne pour vous vendre son pain. Il produit du pain parce qu’il y a une demande pour du pain.

                                    Il n’y a pas besoin de « règles » pour vous forcer à acheter du pain, de même qu’il n’y a pas besoin de « règles » pour imposer au boulanger d’en vendre.

                                    les règles existent naturellement. elles consistent pour le boulanger à fixer un prix pour son pain et pour vous à accepter ou non l’échange.


                                  • Tom Tom (---.---.117.34) 21 septembre 2006 15:08

                                    Pour ... contre ... on est le dernier pays au monde à se poser la question en s’imaginant qu’on a le choix. L’atterisage va etre tres dur. Allez bon courage !


                                    • Gnole (---.---.192.187) 21 septembre 2006 21:17

                                      Ou alors on est le premier à y réfléchir sérieusement et la ce sera aux autres de faire attention à la chute (qui nous reviendra quand même dans la gueule au final)...


                                    • Tom Tom (---.---.117.34) 29 septembre 2006 10:46

                                      «  »Reflechir«  »serieusement«  » ! manif CGT (qu’il veulent plus de thunes pour comsonmer plus) et autre poilitco demago (qui promettent plus de thunes, qu’on a pas forcement d’ailleurs) ?

                                      Ce n’est pas sérieux et ca n’a rien avoir avec une quelquonque activité cerebrale.


                                    • BarryAllen (---.---.115.245) 21 septembre 2006 16:05

                                      « Le principe du libéralisme est fort simple : quand deux entreprises sont en concurrence, celle qui fournira le meilleur service attirera la clientèle, donc survivra. »

                                      Je n’ai aucun problème avec ce principe, comme je l’ai déjà expliqué ici-même dans un article. Le problème est que ce principe n’est pas celui appliqué aujourd’hui. Celui qui est appliqué aujourd’hui, dans le cadre du capitalisme, est : « Quand deux entreprises sont en concurrence, celle qui fournit le plus de profit à ses actionnaires pourra survivre. L’autre sera mise en faillite. » Malheureusement dans le cas général cela n’a rien à voir avec la qualité du service...


                                      • Aldoo (---.---.43.7) 21 septembre 2006 16:20

                                        Je plussoye !

                                        Il est évident que le libéralisme comme outil pour favoriser l’intérêt génral est insuffisant !

                                        Par ricochet il se pourrait même que ce ne soit pas un principe suffisant à lui seul pour développer au mieux les profits sonnants et tébuchants des actionnaires. (par une situation analogue à celle du dilemme du prisonnier)


                                      • BarryAllen (---.---.115.245) 21 septembre 2006 16:59

                                        En fait la teneur de mon commentaire est que le libéralisme n’est pas en cause, plutôt le capitalisme.


                                      • Aldoo (---.---.43.7) 21 septembre 2006 17:10

                                        Ou plutôt « l’application du libéralisme dans le cadre du capitalisme »... enfin on peut continuer à jouer sur les mots, j’ai quand-même l’impression que sur le fond on est d’accord.


                                      • BarryAllen (---.---.115.245) 21 septembre 2006 17:17

                                        Oui on est d’accord sur le fond c’est l’essentiel.


                                      • cumulus (---.---.24.122) 21 septembre 2006 16:13

                                        Cet article n’est pas terrible.

                                        En fait la beauté du liberalisme, et le « miracle », c’est que cela fonctionne très bien sans théoricien.

                                        Ceux-ci se contentent d’essayer d’expliquer ce qui se passe et c’est pas évident.

                                        Je trouve que cela ressemble un peu à la vie. On sait pas comment ça marche mais ça marche et c’est ce qui compte.


                                        • (---.---.71.248) 21 septembre 2006 16:43

                                          Quand vous dites « Ca fonctionne très bien », vous faites de l’humour sans doute ?

                                          Y.


                                        • Jesrad (---.---.20.126) 21 septembre 2006 17:37

                                          Eh bien, vous avez mangé à votre faim aujourd’hui ? Si oui, ça marche.


                                        • Gnole (---.---.192.187) 21 septembre 2006 21:21

                                          Je pourrait très bien manger à ma faim dans un cadre tout autre que celui du libéralisme.

                                          Ca n’a rien d’une preuve... c’est un peu comme la blague :

                                          "-Mais pourquoi tu porte un collier de têtes d’ail.
                                          - C’est pour éloigner les éléphants.
                                          - Y a pas d’éléphants ici !
                                          - C’est bien la preuve que ça marche"

                                          Même schéma de pensé, même résultat absurde.


                                        • Aldoo (---.---.43.7) 21 septembre 2006 16:15

                                          Au fond, une seule réponse : pragmatisme. « Idéologie » n’est pas un gros mot, mais le libéralisme économique érigé en idéologie ne permet pas assez de finesse pour favoriser ses intérêts.

                                          Le problème serait plutôt que l’intérêt de celui qui prend les décisions (libérales ou non), diverge souvent de l’intérêt de ceux au nom de qui elle sont prises. Et qu’un libéralisme « à la carte » laisse la porte trop grande ouverte aux magouilles du premier aux dépens des derniers.

                                          Bref le pragmatisme efficace ne marche que dans l’idéal. Mais alors, quand le pragmatisme se réduit à une idéologie, que faire ?


                                          • Yves 21 septembre 2006 16:24

                                            Je ferai remarquer aux différents intervenants que le sujet de l’article n’est pas le libéralisme, qui serait impossible à traiter ici. Il n’a donc pas été dans mon ambition d’en faire le tour, simplement de faire remarquer qu’il pose certains problèmes qui à mon sens ne sont pas assez discutés.

                                            D’abord il nous est vendu sous le prétexte qu’il donne une chance à d’autres pays. Est-ce vrai ? Difficile de répondre par « Oui » ou « Non », mais en tous cas sûrement pas si les richesses engrangées ne font que la fortune de quelques uns. De plus, pas très agréable si cela provoque des faillites et du chômage en masse chez nous. Accepter de faire un effort, OK, de se ruiner c’est moins évident. En tous cas, on pourrait au moins nous demander notre avis et on ne le fait pas.

                                            D’autre part, il faut admettre que le principe a du bon, mais à la condition tout de même que chacun ait les même chances, donc avec un minimum de régulation. Mais alors, puisqu’en général les secteurs où l’entente illicite a lieu sont des secteurs auxquels nous sommes obligés de recourir (banque, assurance, téléphonie), que ce contrôle soit mis en place et que nous, peuple supposé souverain, ayons les moyens d’en définir la nature. Bref, que l’on nous consulte sur les règles. Quand l’on voit que toutes les banques ont mis en place de manière quasi-simultanée la gestion payante des comptes, c’est un intérêt privé qui s’impose à la nation entière.

                                            Que l’on soit pour ou contre n’est pas vraiment le problème. Mais à partir du moment ou le débat ne fait pas partie de la sphère publique ca commence à ressembler à la loi de la jungle.

                                            À part ça il y a quelque confusion entre libéralisme et mondialisation. Il est vrai que les termes, comme tous les mots à la mode, sont un peu adaptables à l’envie de chacun, quoique l’on en dise, et que personne n’est propriétaire du sens du mot. Néanmoins, ces deux notions sont radicalement séparées et le libéralisme pourrait très bien s’appliquer dans le cadre d’un pays protectionniste, c’est à dire par concurrence entre les entreprises de ce pays. L’association est fréquente, c’est vrai, cela ne veut pas dire que c’est la même chose.


                                            • joë (---.---.131.247) 21 septembre 2006 16:25

                                              Le libéralisme :

                                              ELIMINER, DOMINER, RECTIFIER, ECRASER L’AUTRE...


                                              • cumulus (---.---.24.122) 21 septembre 2006 16:38

                                                Vous êtes un peu injuste mais c’est vrai que c’est un système dur.

                                                Pourtant, une grande majorité de personnes trouvent sa place dans les sociétés liberales et connaissent une prosperité qu’ils ne peuvent ps connaître dans les sociétés non liberales.

                                                Les pauvres sont minoritaires, ils sont dans cette situation, en effet, car ils ont des problèmes d’adaptation.

                                                Pour eux c’est sûr, et peut être pour vous aussi, c’est très dur.

                                                Mais il ne faut pas être aigri. Il faut penser à l’intérêt général qui est celui du plus grand nombre.


                                              • chantecler (---.---.4.88) 21 septembre 2006 16:53

                                                Peut-être un des paradoxes du libéralisme,c’est qu’il a besoin d’un Etat pous s’assurer que les règles de la concurrence libre et non faussée sont respectées.Mais bizarrement,on se rend compte que l’on enlève des moyens considérables au même Etat,par des allègements fiscaux,par le détournement des bénéfices de sociétés au départ nationales donc financées par la collectivité(eau,TGV,Centrales EDF,sidérurgie,telecom,etc) qui alimentaient les caisses de l’Etat et dont les revenus vont maintenant à des actionnaires mondialisés cf les fonds de pension américains:curieuse chose que nos entreprises privatisées financent les retraites à l’extérieur et plus les notres !


                                                • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 19:02

                                                  Peut-être un des paradoxes du libéralisme,c’est qu’il a besoin d’un Etat pous s’assurer que les règles de la concurrence libre et non faussée sont respectées

                                                  Mais qu’est-ce qu’une « concurrence non faussée » ? C’est du déséquilibre que naît la concurrence. Si vous jugez ce déséquilibre nuisible et que vous tentez de le réduire c’est à ce moment là que vous tuez la concurrence.

                                                  Par conséquent, parler de « concurrence non faussée », c’est faire le jeu des collectivistes, c’est refuser le marché, c’est refuser l’échange, c’est prôner la planification.


                                                • Yan Essal (---.---.133.147) 21 septembre 2006 16:57

                                                  L’entreprise politique , dans une démocratie est aussi libérale , le meilleur produit devrait sortir des urnes et être sollicité par les consommateurs-électeurs ...Or on sait que les dès sont pipés par l’intervention des médias qui manipulent les électeurs consommateurs .

                                                  En économie , le libéralisme est toujours perturbé par l’interventionnisme de l’état à tel point que les interventions de l’état peuvent faire partie du libéralisme (et non l’inverse comme on se plait de croire !)

                                                  Il est donc très difficile de séparer l’un de l’autre voire même d’envisager de les séparer .

                                                  Ne serait-il donc pas plus efficace de quatifier les interventions de l’un sur l’autre et de se donner un pourcentage d’interventionnisme dans une société libérale ?... ou l’inverse ?

                                                  Quoi qu’il en soit ,les deux modèles sont parfaitement d’accord sur la finalité , le consumérisme , nous voyons actuellement le pointer les conséquences de cet accord mafieux , la pollution est à son comble et nous allons en crever ! Mais tout est acceptable tant qu’on ne touche pas au sacro saint dogme de la consommation qu’elle soit étatique ou libérale d’ailleurs .


                                                  • mémoire (---.---.142.195) 21 septembre 2006 17:00

                                                    « la vitalité des compétences » est une qualité « dont dépend la prospérité pour tous » (Von Hayek, théoricien fondateur du néo-libéralisme, avec Milton Friedmann).


                                                    • sisi (---.---.142.195) 21 septembre 2006 17:02

                                                      ô joie du libéralisme et de sa sainte trinité, travaille, consomme et tais-toi.


                                                    • joë (---.---.159.78) 21 septembre 2006 17:39

                                                      ARGENTINE

                                                      L’an de gloire, 1994 - La parité fictive entre peso et dollar instauré par le président Menem.

                                                      C’est le Plan Cavallo [ministre des Finances]. Il s’appuyait sur cet artifice monétaire pour installer le NEO-LIBERALISME en Argentine.. C’est l’année de la grande désorganisation de l’État.

                                                      La tâche de Menem : déprécier les entreprises publiques pour justifier leur privatisation. Cabines téléphoniques toujours cassées, 3h avant d’obtenir une communication... Telefonica (Espagne) et France Telecom se proposent ensuite pour dynamiser tout ça en injectant des capitaux.. Le gouvernement s’empresse de leur céder une concession du réseau national pour 30 ans.

                                                      Pareil avec l’eau, l’électricité, les compagnies aériennes et le pétrole. Menem n’a échoué que dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la justice. Réforme la Constitution pour permettre la privatisation par décret (depuis Perón, le patrimoine national était inaliénable). LE BON COUP DE MENEM A AUSSI ETE DE PRIVATISER LA SECU...

                                                      Et pour faire avaler ça, beaucoup de baratin : être en osmose avec le monde globalisé, l’Argentine était un pays développé qui se comparait non pas à l’Europe mais aux USA (grâce à la parité monétaire). L’Argentine devenait une nation de gagneurs !!!

                                                      Décembre 2001...

                                                      La manipulation immatérielle de l’argent s’est généralisée. Carte de retrait, crédit... Bizarrement, 6 mois avant le « corralito » de décembre [gel des comptes bancaires], le ministère de l’Économie avait lancé une campagne de promotion de ces modes de paiement. Les banques concédaient des crédits avec une facilité incroyable.

                                                      Seuls les vieux continuaient à garder leur fric sous le matelas, et ils faisaient bien ! Donc, le premier effet du « corralito » c’est une énorme angoisse. Et la mort. Crises cardiaques, suicides. Sans oublier le malade qui meurt devant la pharmacie faute de pouvoir acheter son traitement contre le diabète.

                                                      Le 19 décembre, la place de Mai est envahie par la foule. Des gens qu’on ne voit jamais dans une manif, des cris qui ne sont pas des slogans, des cris de colère, d’humour délirant. Les gens se donnent rendez-vous pour aller casser leur banque. Et les banques se protègent derrière de grandes plaques métalliques, comme des bunkers. Au début, les gens bombent des insultes, puis ils tirent des œufs pourris, de la merde, et à la fin, ils démolissent la façade à coups de marteau. Ils brûlent leurs cartes de crédit.

                                                      Et la spéculation bat son plein dans les quartiers huppés, où des messieurs propres sur eux racolent le passant en proposant des dollars à prix d’or.

                                                      Plus personne ne croit en rien. Même plus en Dieu. Dieu est du côté des banquiers. Les gens disent : « Dieu ? Il nous a chié dessus ! »

                                                      LE DIEU VERITABLE VENAIT DE DESERTER LE PAYS EN FOURGON BLINDE !


                                                    • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 19:08

                                                      ô joie du libéralisme et de sa sainte trinité, travaille, consomme et tais-toi.

                                                      Encore un contre-sens. Le libéralisme prône la liberté de choix. Il n’encourage nullement la consommation.

                                                      Pour reprendre un exemple célèbre qui vous expliquera peut-être une once de la philosophie libérale : le libéralisme ne prône pas le libertinage, il prône la liberté d’être libertin, ce qui est fondamentalement différent.

                                                      Autrement dit, vous pouvez être prude, conservateur et libéral. Et pour reprendre le fil du sujet, vous pouvez être « décroissant » ET libéral.


                                                    • Rocla (---.---.109.232) 21 septembre 2006 17:10

                                                      Bonjour ,c’ est Rocla

                                                      Dans le genre concrêt de chez primaire,pour un exemple ,né avant la modernisation ayant eu lieu après les années 1960 , j’ étais enfant quand pour faire les courses on allait chez toutes sortes de commerçants ,artisans , réparateurs de vélos , des droguistes , des bouchers , des vitriers , boulangers , le laitier etc ,bref . ,des gens qui employaient des commis des apprentis , des ouvriers etc, ensuite au nom du progrès ,de la modernisation ,et finalement du libéralisme ,aujourd’hui dans toutes les villes en France ,ou a des grandes , moyennes , et petites surfaces ,Qui toutes ont la même apparence du nord au sud et dans les autres coins , dans lequelles se vendent des milliers d’ articles complètement inutiles appuyés par une pub incessante dans tous les médias . Bien sur que oui qu’ il fallait moderniser ces secteurs d ’activité ,on imagine pas acheter son quart de beurre comme dans le film « au bon beurre » chez ce salaud de collabo . Maintenant il est avéré que la grande distribution est concentrée dans les mains de quelques familles ,avec le pouvoir qui est le leur , arrivant à tuer dans l’ oeuf ce qui n’ est pas rentable avec des marges exorbitantes . Voir les prix payés aux maraichers pour les fruits et légumes ,et ceux demandés dans les rayons ,sans parler des pans entiers de la petite et moyenne industrie ,chaussures ,chemises ,etc ...produits qui pour arriver chez nous consomment des montagnes d’ énergie non renouvelables . Pour faire quoi ? ben des montagnes d’ argent pour ceux qui monopolisent la distribution dans le cadre du libéralisme .Ca rapporte tellement que l’ autre boute en train de chez Leclerc ,à la radio ,nous fait part de ses trouvailles tous les quart d’ heures ,à longueur de journée ,avec sa belle-maman et son saucisson moins cher et ses tickets du même nom de fidelité marketing .

                                                      Au fait ,vivons nous vraiment mieux maintenant que nous sommes libéralisés ? Question à poser à un chomeur libéralisé .

                                                      Rocla


                                                      • (---.---.24.245) 21 septembre 2006 17:35

                                                        Lutter contre le liberalisme c’est encore du liberalisme, (c’est pour relancer le debat).« Liberalisme » a remplacer au yeux de certain « capitalisme » qui n’est plus a la mode.Au pantheon de nos calamites le preferrais le terme de Baudrillart ;« societe de production et de consommation dirigee » voir « la societe de consommation » paru dans les annees 60, c’est bien vieux tout ca,ceux qui ont lutter contre sont nos chefs d’entreprise ou forment le personnel d’encadrement dans nos ministeres. Nos demons se portent toujours bien, ils s’engraissent a l’ombre de nos terreurs.


                                                        • (---.---.199.203) 21 septembre 2006 18:12

                                                          Au debut des annees 80, Reagan a lance la phase finale de la guerre froide entre le systeme liberal americain et le systeme dirigiste sovietique. A l’epoque, l’education nationale francaise nous servait les chiffres officiels de l’economie sovietique, qui etaient truques, nous faisant croire que les 2 systemes se valaient. Ca a pris a peine 10 ans pour mettre l’URSS a genoux, et on s’est rendu compte que leur systeme etait totalement inefficace, ne generait pas assez de richesses.

                                                          Quinze ans apres, on a tout oublie en France, et on voudrait une economie dirigiste ? N’importe quoi.


                                                          • Yves Yves 21 septembre 2006 18:34

                                                            Personne ou presque ne parle ici de dirigisme au sens communiste. Il est à peu près évident pour tout le monde (hors aveuglement idéologique) que l’état est un très mauvais gestionnaire et que ce n’est pas a lui de conduire les détails de la vie économique. Mais entre communisme et loi de la jungle il y a un monde dans lequel je m’empresse de me situer.

                                                            Un des principes de base de la démocratie, à mes yeux, est que le peuple peut tout contrôler, par l’intermédiaire de ses élus ou de personnes nommées et responsables devant les élus. À ce titre, laisser les entreprises absolument libres de faire ce qu’elles veulent est un déni de démocratie. Elles doivent pouvoir agir au mieux, mais dans la limite des règles fixées.

                                                            Remarquons que la plupart des reproches adressés ici au libéralisme ne concernent pas le principe mais les dérives, telles que fermeture d’usines en France pour les ouvrir au Mexique, ententes illicites, etc.

                                                            Dérives que l’on pourrait attribuer à un manque de contrôle. Que lui-même on pourrait attribuer à un manque de débat sur le sujet.


                                                          • Yann Riché (---.---.238.159) 21 septembre 2006 18:26

                                                            Adam Smith a développé l’idée de la main invisible du marché et du laisser faire, arguant que les lois du marché équilibrent le marché (je résume).

                                                            Le libéralisme n’étant pas le laisser faire votre article même si la conclusion me semble juste est donc fondé sur le laisser faire et non sur la notion de libéralisme qui nécessite de la régulation...


                                                            • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 19:11

                                                              « Le libéralisme n’étant pas le laisser faire »

                                                              En effet, c’est une erreur courante. Le libéralisme prône le laissez faire.

                                                              La nuance est primordiale.


                                                            • Toto (---.---.161.237) 21 septembre 2006 19:51

                                                              Le principal écueil, c’est de ne pas considérer le libéralisme dans son ensemble.

                                                              Le libéralisme induit une démarquation des concurrents. Le concurrent doit produire et vendre un bien qui a une Valeur supérieure.

                                                              C’est au client de se représenter la valeur. Le prix en est une composante, mais ça n’est pas la seule. Par exemple, entre une Citroën et un Ford, une composante de la valeur est l’implication de l’achat.

                                                              Je peux payer une Ford moins cher, mais la citroën fait vivre mon environnement proche, et ça représente une plus value.

                                                              Il n’y a pas de relent de protectionnisme ou je ne sais quoi là dedans. Dans un monde libéral, le consommateur a conscience de la Valeur des choses et choisira le bien qui en a le plus. Le prix et la qualité intrinsèque ne sont que des composantes parmi d’autres, la meilleure preuve est que le commerce équitable a eu le succès que l’on sait car ils ont en un sens éduqué le consommateur sur une composante dont ils n’avaient pas conscience.

                                                              Le libéralisme échoit au producteur, mais aussi au consommateur.


                                                              • ni-ni (---.---.216.46) 21 septembre 2006 20:27

                                                                peut etre mais il ne faut pas oublier 1 détail .... fondamental, la vision d’adam smith est le libre echange ENTRE ACTEURS équivalents(sinon les échanges ne peuvent pas etre équitables)...d’ou les lois antitrust au USA et le démantelement d’ATT par exemple, ou le fait qu’a l’époque ou apple était au plus mal bill gates y investisse de l’argent (10% d’apple je crois) sans cela il se retrouvait en situation de monopole et se faisait démanteler :)) en europe par contre on faforise les « champions natiaunaux » qui fausse les rapports de force. le vrai probleme se situe donc (dans une optique libérale) dans le role de régulateur de l’état, par exemple par rapport aux pays dont le systeme de protection social est nul on devrait appliquer un droit de douane plus important afin d’éviter un dumping social au profit du travail des enfants et des quasi esclaves par exemple... j ’entend déja les tiers mondistes hurler au scandale, en effet notre productivité et qualité de production est telle qu’aucun produit du tiers mondes ne sera achetable dans ses conditions... en effet il couterais 2 x plus cher pour 2x moins de qualité ... ca fait beaucoup !! il nous reste la ppa (parité des pouvoir d’achat) cette théorie prone l’établissement de taux de change qui correspondent aun niveau de vie équivalent par exemple il faut 58 roupies indienne pour faire 1 euro, si la ppa était applique le taux serait peut etre exactement l’inverse... mais alors là bonjour le hola. vous auriez d’un coup les tiers mondistes qui ralerai (pour les mm raisons qu’un « protectionnisme »), les industriels (hausse du couts des matieres premieres) donc les conso (bein oui ca coute cher de consommer au juste prix) et mm les touristes (impossible d’aller passer 1 mois en inde en vivant royalement pour 400euro ). moralité : le monde est injuste et ca arrange tous le monde smiley


                                                              • (---.---.113.155) 21 septembre 2006 21:18

                                                                J’ai peine a voir la difference entre prive et public(elle existe evidemment mais ca me parait flou au niveau politique et ideologique)Le fait que des services ou des biens a forte valeur ajoute soient produits plutot que des rayons de roues de bicyclette y est sans doute pour quelque chose.


                                                              • (---.---.107.128) 21 septembre 2006 20:59

                                                                Le libéralisme a dès le départ le caractère d’une utopie, et d’une pétition de principe.

                                                                Mais en plus les conditions théoriques supposés par ce modèle sensé être miraculeux sont complètement détruite par le néo-libéralisme actuel. Le marché réél (hé oui ! comme on parlait du « socialisme réél » si différent du socialimsme théorique !) n’a plus, et de moins en moins, les caractèristiques postulés par le fonctionnement du modèle.


                                                                • (---.---.58.26) 21 septembre 2006 21:43

                                                                  ô joie du libéralisme et de sa sainte trinité, travaille, consomme et tais-toi.


                                                                  • (---.---.113.155) 21 septembre 2006 21:54

                                                                    « vive le moi » Mon travail me fait c... et bosser dans un kolkhose ou dans un couvent ne m’exite pas davantage...C’est vraiment le moins que je puisse dire.


                                                                  • Serge (---.---.220.104) 21 septembre 2006 21:48

                                                                    Dans un monde libéral, les consommateurs peuvent se regrouper pour attaquer les entreprises, comme aux USA. Cela n’est pas permis en France, à cause de quoi ? Du dirigisme étatique. Il est temps de redonner le pouvoir au peuple, car la révolution française était libérale et il n’y a aucune honte a dire « Je suis libéral ». J’ai plus de mal à comprendre celui qui dit « Je suis anti libéral », car ça signifie : « Je suis contre ta liberté j’en suis fier », ce qui est abérrant pour un pays comme la France qui s’est battu contre le despotisme des rois.

                                                                    Quant à la loi de la jungle, l’homme est naturellement grégaire et altruiste, personne ne doit lui apprendre l’altruisme. Il a survécu aux glaciations sans connaître l’idéologie socialiste. Les socialistes infantilisent l’humanité : ils lui font ce qu’ils refuseraient de faire à leurs enfants. Ils la dépossèdent de son altruisme ce qui risque au final de le tarir en substituant l’état à l’entraide naturelle. Nous sommes majeurs, nous ne sommes pas des insectes ou des mineurs à vie, sinon autant nous enlever le droit de vote si on est si nases !


                                                                    • (---.---.113.155) 21 septembre 2006 21:56

                                                                      Mon dieu !!!!!!!!!


                                                                    • Habib (---.---.10.78) 22 septembre 2006 08:11

                                                                      yves ! bel article, des points en plein dans le mille ! j y ajouterais les degats causes aux voisins limitrophes d europe, comme le maghreb, avec la consequence directe sur le flux migratoire sur l Europe ! en plus ,la qualite chinoise n est pas meilleure que la Tunisienne ou Marocaine, et tout le monde le sait !la proximite, on controle mieux les choses ! habib


                                                                      • jclespe (---.---.52.71) 22 septembre 2006 10:07

                                                                        J’ai parcouru rapidement les commentaires précédents, mais je n’ai pas vu quelque chose qui, à mes yeux, doit être souligné.

                                                                        On peut s’intéresser un peu à « l’histoire de l’économie ». Et on peut constater des choses assez intéressantes. Si on considère les pays qui sont devenus très puissants économiquement (à savoir l’angleterre, la hollande, l’allemagne), on peut remarquer qu’ils ont commencé par être hyper protectionniste, et surtout pas libéraux. Celà leur a permis de dévelloper leur pays et leur économie. Une fois ce statut de « puissant » atteint, tous ont forcé leurs partenaires à un maximum de « libéralisme », car ils étaient en position de dominant. Etant « plus fort » et le sachant, ils avaient tout intérêt à essayer de se mettre en concurence avec les autres payes, afin d’augmenter encore plus leur « puissance ». C’est d’ailleurs ce qu’il se passe depuis un moment avec les US et qui risque d’arriver avec les chinois.

                                                                        Pour plus d’info, le bouquin de Jacques Adda sur la mondialisation, et 2 tomes de 120 pages chacun.


                                                                        • (---.---.71.248) 22 septembre 2006 10:17

                                                                          C’est Yves.

                                                                          Pour ma part, je qualifierais plutôt ce dont tu traites de libre-échange, forme de libéralisme étendu à plusieurs pays. Et dont on sait en effet qu’il privilégie le plus fort, ce que l’on a constaté lors de l’instauration de ce type de relations entre la France et l’Angleterre sous Napoléeon III, entre autres.

                                                                          C’est peut-être pour cela que les USA se font le chantre de ces théories qui finalement les arrange surtout eux. Ou alors c’est une coïncidence. Mais je crois pas... smiley

                                                                          Malgré tout, lorsque les pays concernés sont de puissance équivalente comme la France et les USA, cela reste jouable. Là où je commence à douter, c’est lorsque l’on va mettre sur le même marché les produits agricoles américains (ou européens), issus d’une produciton disposant d’outils, de technique, de produits et de subventions inaccessibles à d’autres, et ceux d’un pays du tiers monde où le paysan racle la terre à la main. Là je vois mal en quoi on va l’aider. Parce que j’ai pris le melon comme exemple, mais l’agriculture est un des rares secteurs où la main d’oeuvre à bas prix n’est pas forcément un avantage.

                                                                          Yves.


                                                                        • Dafrey (---.---.119.77) 22 septembre 2006 11:04

                                                                          Oh, le joli flot de commentaires anti-libéraux ! Bien téléguidé depuis les caves du monde associatif de gôche, dont les militants anti-libéraux sont assez chanceux pour vivre dans une société capitaliste et suffisamment libérale pour les nourrir et les chauffer sans peine. Alors on se rebelle en bougeant les bras pour s’occuper...

                                                                          Le Libéralisme, c’est avant tout le respect farouche de la notion de liberté individuelle, là où les idéologies collectivistes si chères à nos amis gauchistes prônent le totalitarisme « pour le bien du peuple ». Quel que soit le nom qu’on donne à un système ou une société, la première question à se poser est donc « Quid de la liberté individuelle ? » Ou est le curseur ?

                                                                          Pour le gens de gauche, le curseur n’est pas très loin : dans leurs rêves, une poignée de leaders « éclairés » se prétendent représenter « le peuple » et décide, pour le bien de ce dernier, qu’il ne veut voir qu’une tête. La contrainte est forte (au hasard l’interdiction de travailler le dimanche, cotisation sociale généralisée obligatoire, taxation des bénéfices, taxation des flux financiers, interdiction d’embaucher et/ou de licencier comme nécessaire, etc...).

                                                                          Les idées de gauches sont par nature totalitaires et par nature criminogènes puisque entièrement basées sur la contrainte du plus grand nombre. A l’inverse, le libéralisme (et on ne parle ici que de libéralisme économique, tant cet article est étroit et le terme est dévoyé en France) est basé sur la liberté d’association et sur le contrat librement négocié. Tant que toutes les parties sont d’accord, c’est que l’accord est bon pour tout le monde. Une entreprise n’est qu’un faisceau de contrats signés entre personnes consentantes (et oui, les salariés peuvent mettre les patrons en concurrence ! Et les syndicats, lorsqu’ils ne sont pas d’abord politiques et marxisés, sont une structure utile)

                                                                          Plus simplement encore, une société gauchiste part d’une idée préconçue de ce que doit être « la société idéale » et force la population à y adhérer malgré elle, et généralement par la violence (des goulags aux blocages anti-CPE des facs, routes et gares, le principe est le même : "on fait ça pour votre bien, peuple idiot). A l’inverse une société libérale part de la notion de liberté individuelle pour forger une société basée sur ce que les hommes en font... librement ! Elle ne « fixe » que quelques garanties, essentiellement liées à la sécurité et au respect - par la force s’il le faut - de cette fameuse liberté individuelle.

                                                                          Bref, nos amis gauchistes font, par mode, par inconscience ou par dessein, l’apologie du totalitarisme, qu’ils appellent de tous leurs voeux. Le libéralisme est donc leur grand ennemi, et il n’est pas étonnant de lire des articles aussi agressifs vis-à-vis du libéralisme. Mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas pour défende le pauvre (qui ne leur sert que tant qu’il reste pauvre !), la veuve ou l’orphelin que les gens de gauche combattent le libéralisme : c’est uniquement - et très égoïstement - parce qu’il est fondamentalement opposé à la vision totalitaire qu’ils couvent. Ce type d’article et surtout le flot de commentaires qu’il suscite entre parfaitement dans ce contexte...

                                                                          On a donné plus haut quelques références d’ouvrages à consulter. Je ne saurai que trop les lecteurs égarés sur Agoravox qui n’auraient pas encore compris que ce site est un haut lieu de la propagande gauchiste d’aller, avant de se faire une opinion, feuilleter quelques bouquins sur le libéralisme. Et pour faire bonne mesure, quelques autres sur le vrai visage de la gauche (« Historiquement Correct », de Jean Sevilla, la plupart des bouquins de Jean-François Revel, mais surtout « La tentation Totalitaire », etc...).


                                                                          • (---.---.159.247) 22 septembre 2006 12:12

                                                                            « dont les militants anti-libéraux sont assez chanceux pour vivre dans une société capitaliste et suffisamment libérale pour les nourrir et les chauffer sans peine »

                                                                            1 : vous admettez qu’on est dans une société libérale. Cependant, vous ommettez le nombre d’exclus, de chômeurs, de SDF qui ont perdu leur emplois par manque de « compétivité » ou parce qu’il fallait faire un « plan social » pour faire remonter les cours les actions.

                                                                            « A l’inverse, le libéralisme (et on ne parle ici que de libéralisme économique, tant cet article est étroit et le terme est dévoyé en France) est basé sur la liberté d’association et sur le contrat librement négocié. »

                                                                            Dans notre pays libéral, on a le choix d’être chomeur/SDF ou d’être esclave. Est ce vraiment un contrat LIBREMENT négocié ? Je caricature mais vu le taux de chomage en France, je crois que les salariés ont un choix pour le moins LIMITE. A moins que vous faisiez référence à des PDG qui eux négocient librement leur contract, salaires et autres parachutes dorés ?

                                                                            Autre « contrats librement négociés » : Gràace au libéralisme, j’ai le choix entre une multitude d’opérateurs téléphoniques qui me proposent chacun des contrats similaires aux autres. J’ai biensûr la « liberté » de résilier mon abonnement quand je le souhaite mais il est spécifié dans mon contrat que je dois payer pendant un an quand même. Vous allez me rétorquez que j’ai encore la liberté de ne pas avoir de téléphone ?

                                                                            J’ai aussi la liberté de ne pas rouler, de ne pas me loger et de ne pas manger ?

                                                                            Certes, peut être que le communisme est un système totalitaire mais le libéralisme dont vous parlez n’est aussi que le totalitarisme au service de quelques propriétaires d’entreprises. On en est qu’au début, il suffit de voir que le nombre de journaux qui sont achetés par des entrepreneurs dont l’intérêt n’est pas la « liberté » des gens mais les bénéfices et le pouvoir.


                                                                          • (---.---.3.30) 22 septembre 2006 12:13

                                                                            « Les idées de gauches sont par nature totalitaires et par nature criminogènes »

                                                                            C’est bon Jean-Marie, on t’a reconnu .......


                                                                          • Dafrey (---.---.119.77) 22 septembre 2006 16:12

                                                                            Et avec des arguments, ça donne quoi ?


                                                                          • Dafrey (---.---.119.77) 22 septembre 2006 16:31

                                                                            Relisez-moi : je n’admets pas que nous sommes dans une société libérale, comme vous tentez de me le faire dire. J’ai justement pris soin de dire « assez libérale ». Le contrôle de l’Etat, le « Plan », son encore hélas des piliers de notre société.

                                                                            Pour ce qui est de vos exemples, on peut les reprendre un par un et avancer systématiquement un contre exemple tout aussi valable :

                                                                            - la téléphonie : oui, les contrats sont similaires. Mais qui aujourd’hui reviendrait à l’époque du monopole d’Etat, et de l’arrogante incompétence, de France Telecom tout puissant ? Pas grand monde, sauf peut-être quelques Marxisto-Marxistes canal obtus, et encore... ils sont probablement devenus actionnaires entre temps smiley

                                                                            - Le « choix d’être chomeur / SDF ou esclave ». On croît rêver. Là, vous ne faites que coller votre propre frustation sur la réalité. Non, le choix est aussi de créer une activité (être « sale patron », ou artisant, ou fleuriste), de travailler pour une boîte qui plaît, de développer une activité au sein d’une entreprise en profitant de ses moyens, d’étudier, de militer, etc... On sent derrière votre argument totalement creux la grande frustration de l’assistanat si cher aux gens de gauche : on veut tout, sauf le travail, mais quand on a pas de travail, on pleure et on trouve que la société est injuste. Bref, réveillez-vous.

                                                                            - La liberté de « ne pas rouler, ne pas manger » : c’est un raisonnement par l’absurde, qui ne sert qu’à masquer l’absence d’argument. A cela, Chruchill avait une réponse qui n’a pris une ride : « Le vice du capitalisme est la répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme est l’égale répartition de la misère ». Pour les gauchistes, tant qu’il n’y aura pas « à coup sûr plus de pauvres, plus de misère, plus de famine » (et accessoirement plus de gens plus riche qu’eux), la société n’est pas bonne, et il ne faut donc rien faire. Sauf peut-être tenter de la saborder pour instaurer cette fameuse utopie dont personne ne veut.

                                                                            Bref, donc, il y a des gens en France qui ne peuvent pas rouler ? Oui, comme partout ailleurs. Et comme tout le temps. Sauf qu’il y en a largement moins dans les sociétés qui ont fait le choix du libéralisme et du capitalisme, et que les pauvres de ces sociétés sont comparativement plus riches et vivent mieux qu’il y a 50 ans, ou que les mêmes dans des pays qui n’ont pas faits ces choix. Ca c’est la réalité. Le reste, c’est du verbiage, du slogan creux de gauchiste qui s’ennuit.


                                                                          • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 19:29

                                                                            « la téléphonie : oui, les contrats sont similaires. »

                                                                            Notons tout de même que l’Etat est une fois de plus le fautif : qui vend des licences ? Qui n’a autorisé que trois opérateurs en France ?

                                                                            Et après il y encore des naïfs pour croire que l’Etat garantie une concurrence. Quand l’Etat condamne les opérateurs à de lourdes amendes pour « ententes », qui au final va payer ces amendes ? C’est le consommateur.

                                                                            La solution est donc dans la libéralisation totale du secteur.


                                                                          • (---.---.252.18) 22 septembre 2006 11:11

                                                                            Votre incompréhension sur le fond vient d’une méconnaissance de ce qu’est le libéralisme bien compréhensible vu ce que l’on en dit en France, mais votre erreur sur l’analyse des faits est plus étonnant.

                                                                            Le principe du libéralisme n’est pas la concurrence libre ou le marché, mais le choix de favoriser la décision individuelle chaque fois que cela est possible, non pas pour des raisons d’efficacité, mais pour des raisons éthiques.

                                                                            Le libéralisme considère qu’il est préférable que la personne humaine, l’individu choisisse librement ce qui le concerne chaque fois que cela est possible tant en politique qu’en économie ou dans la vie quotidienne.

                                                                            Les pays libéraux savent très bien que la planification est parfois plus efficace, quand il existe un but collectif méritant de sacrifier des libertés individuelles, pour peu que ce but ait été décidé démocratiquement.

                                                                            Il n’est pas une économie, aussi libérale soit elle économiquement qu’y n’ait planifié en temps de guerre parce que c’est plus efficace mais au prix de nombreuses restrictions à la liberté, justifiées provisoirement par l’enjeu et dans un vaste consensus démocratique.

                                                                            Il est d’autres enjeux dont on pourrait penser qu’ils méritent de telles mobilisations, développement, écologie, etc... Mais pour le moment seuls les domaines faisant l’objet d’un minimum de consensus démocratique on fait l’objet de telles mobilisations visant à sacrifier la liberté du marché à l’efficacité de la contrainte collective pour résoudre rapidement des problèmes essentiellement de court terme.

                                                                            La philosophie politique libérale comprend parfaitement que l’homme n’est pas naturellement parfait et avant même le marché, elle s’attache au respect de la démocratie, de l’état de droit et notamment d’un minimum de concurrence dont elle comprend très bien qu’elle n’est jamais en pratique pure et parfaite.

                                                                            Il n’y a que dans des pays ou le libéralisme est dominant qu’on a vu le droit s’attaquer efficacement a des monopoles privés. En France, on en serait encore à célébrer des champions nationaux. Quand a-t-on vu en dans notre pays, l’Etat s’attaquer a des monopoles aussi ouvertement qu’aux Etats Unis. Si Microsoft était français, tous lui seraient permis.

                                                                            Loin de privilégier le marché pour son efficacité, le libéralisme le privilégie comme facteur de liberté, encadre par un état de droit démocratique.

                                                                            Il se trouve qu’en plus, de fait, il s’avère plus efficace sur le long terme en matière économique.

                                                                            Et c’est la que je ne comprend pas très bien votre description des faits. Suivant votre logique, plus un pays est pauvre et peu social, plus il devrait être riche !

                                                                            Ainsi, l’URSS avec sa masse de travailleurs plus ou moins esclavagés, avec des services sociaux « réel » qu’il faut avoir vu de prêt pour comprendre la catastrophe humaine et démographique qui touche le pays depuis des dizaines d’années, avec des salaires qui n’en était pas, un niveau de vie, d’équipement, de consommation qui confinait parfois au tiers monde, des ressources naturelles quasi gratuites et innombrables, aurait du envahir tous les marches mondiaux.... !

                                                                            Oui mais, quand on laisse peu de liberté aux individus, quand ils ne sont pas récompensés pour leur travail, quand ils n’ont pas le droit d’acheter des melons moins chers au nom de principes abstraits, ils travaillent mal. A niveau de formation comparable, la productivité soviétique était au maximum d’un tiers de la notre. Il fallait travailler trois fois plus pour le même résultat.

                                                                            En pratique d’ailleurs ils n’achètent plus le moins cher. Quand ils ont de quoi manger, ils achètent des symboles. Dans tous les pays communistes ont préférait les Marlboro 200 fois plus chères grâce au protectionnisme, aux cigarettes locales qui n’étaient pas 200 fois moins bonnes.

                                                                            L’essentiel du commerce mondial se fait entre pays riches. Plus les pays sont libéraux plus ils s’enrichissent.

                                                                            Plus ils sont libéraux, plus ils font confiance a l’individu, et donc notamment au marché, plus ils ont un modèle social satisfaisant pour leurs citoyens, se traduisant par une espérance de vie élevée et une forte productivité.

                                                                            C’est a cela que l’on peut juger l’efficacité réelle d’un modèle social. Cela synthétise, les salaires, les soins, l’éducations, la protection sociale, l’absence de stress etc...et surtout, la situation des plus pauvres et des plus riches. Les riches, peu nombreux, vivent bien et longtemps dans le monde entier. Les pauvres, nombreux, vivent bien dans les pays libéraux. Cela ne dis pas si on est heureux, mais cela, on ne sait pas bien le mesurer.

                                                                            A l’horizon 2025 comptent parmi les 26 meilleures espérances prévues, la Suède 81 ans et les Etats Unis 80 ans, parfois considérés comme les symboles du libéralisme sauvage et du modèle social européen.

                                                                            C’est assez dire que TOUS nos pays développes sont a la fois libéraux et sociaux, chacun a leur manière et que ce n’est qu’a la marge que leurs modèles différent.

                                                                            L’absence RELATIVE de libéralisme en France ces dernières années a réussi a nous faire passer au 17 eme rang pour la richesse parmi les plus riches, ce qui est regrettable, mais pas encore catastrophique au moins pour les plus favorises d’entre nous. Le plus de libéralisme relatif des anglais, leur permet d’approcher le plein emploi pour les plus défavorises et plus d’enrichissement global.

                                                                            Tous nos pays sont en tous cas beaucoup plus libéraux que les concurrents pauvres dont vous parlez.

                                                                            En Russie, comme dans d’autres pays peu libéraux et protectionnistes, l’espérance de vie pour les hommes est inférieure a l’age de la retraite, solutions élégante au problème de son financement...

                                                                            Les problèmes d’Atopia sont que : ce n’est sans doute pas un pays libéral (il y a des esclaves), c’est un pays pauvre, et il n’a sans doute pas les moyens de produire autre chose que des melons a bas prix. Nous sommes assez riches pour soit subventionner nos melons, soit aider les ex producteurs à faire autre chose, et c’est cela qui se passe en pratique.

                                                                            Le commerce international des biens représente une petite partie de nos PIB qui sont eux même en majorité constitues de services. Il a lieu essentiellement entre pays riches qui ont des modèles sociaux finalement comparables.

                                                                            Notre richesse absolue en PIB par tête continue d’augmenter plus vite que celle des Chinois et des indiens, creusant les inégalités existantes.

                                                                            Une bonne dose de protectionnisme aurait pour effet de préserver notre immobilisme à court terme, ce qui peut être plaisant. A le charme du cultivateur traditionnel de melon penche en plein soleil pour récolter ses fruits ! Mais pas nécessairement des emplois. Cela a tellement de charme que l’on est contraint de faire appel a de la main d’oeuvre étrangère tellement les chômeurs français ont envie de s’y coller.

                                                                            Le protectionnisme ne permet malheureusement pas d’échapper au mouvement. Notre glorieuse industrie des baleines de corset a disparue, obligeant a de douloureuses reconversions des artisans traditionnels disposant d’un savoir faire séculaire et qui payaient des impôts, mais ce n’était pas a l’époque, sous l’influence des soutien gorges asiatiques....

                                                                            Et la on fait quoi ? On oblige les gens à porter des corsets ?

                                                                            Enfin, cette confiance du libéralisme dans l’individu et la primauté de sa liberté a d’autres conséquences qu’économiques. Les libérations dans le domaine des mœurs nous sont toutes venues de l’Amérique libérale, que se soit la libération sexuelle ou le respect du aux homosexuels.

                                                                            Car un modèle social ce n’est pas uniquement de l’argent et des retraites.

                                                                            Nul doute que la mondialisation des valeurs libérales américaines en la matière a remis en cause notre modèle social de famille traditionnelle et de rejet des minorités sexuelles.

                                                                            L’Amérique est le pays, libéral, ou on trouve les homos les plus revendicatifs et les mouvement anti homosexuels les plus virulents avec le meme liberté de s’exprimer sous le regard attentif de la loi. En France soit l’homosexualité tombait sous le coup de loi, soit c’est l’homo phobie.

                                                                            Faut il nous protéger de cela aussi ?

                                                                            Il n’y a pas un regain d’intérêt pour le libéralisme. Depuis deux siècles dans l’ensemble de nos pays libéraux il y a environ la moitié de l’électorat qui vote pour des solutions un plus collectives et un peu plus contraignantes, une société plus stable et rassurante, plus de vérités officielles, plus immobile et moins efficace parfois et l’autre moitie pour un peu plus de liberté individuelle, de dynamisme de mouvement avec ce que cela peut avoir de stressant.

                                                                            Comme le monde en ce moment change pas mal, comme la part de ce qui est géré collectivement, « modèle social « (plus de prélèvement en pourcentage sur un PNB croissant) augmente en valeur relative et absolue sans sentiment de progrès puisque tous le monde dit que le modèle social va mal, la seconde moitié a un peu plus le vent en poupe.


                                                                            • éric (---.---.168.15) 22 septembre 2006 12:15

                                                                              « supprimer la concurrence permet à tout le monde de survivre sur le dos du client ». Je ne suis pas d’accord avec cette affirmation. Il faut distinguer si le monopole est privé ou public. Premier cas il y aura très probablement surexploitation du client car l’entreprise recherche le profit maximum. Si le monopole appartient à la puissance publique on ne recherche pas le profit. Il est donc mis en place un service qui est rendu au prix le plus bas pour la population, avec une égalité de traitement sur tout le territoire. Le prix du service tient compte d’une péréquation entre les lieux ou le coût de mise en oeuvre est faible et celui où il est élevé.

                                                                              De plus certaines activités ne peuvent pas être mises en concurrence en pratique. Juste un exemple : les autoroutes. Imaginez-vous possible que des sociétés concurrentes construisent en parallele des autoroutes pour aller d’un même lieu de départ à un même lieu d’arrivée ? Non le coût serait trop important et le retour sur investissement impossible.


                                                                              • (---.---.13.136) 22 septembre 2006 21:56

                                                                                J’ai le sentiment que vous en etes restés à la guerre froide et que vous avez un compte à régler avec le communisme si tel est le cas prenez vous en à la Chine, voilà une république socialiste qui réussie des taux de croissance supérieurs à ceux de la plupart des pays libéraux. Mais au fond pourquoi y ’a t’il de plus en plus de pauvres dans les pays riches ? On en revient toujours au problème politique jamais clos de la juste répartition des richesses,vous semblez ignorer et meme mépriser les pauvres en suggérant qu’apres tout il n’ont qu’à s’enrichir et que s’ils ne sont pas riches c’est qu’ils sont pauvres et on pourrait meme ajouter pour élever le débat que s’ils ne sont pas pauvres c’est qu’ils sont riches .Tout est pour le mieux dans le meilleurs des mondes.


                                                                              • www.jean-brice.fr (---.---.8.248) 23 septembre 2006 16:37

                                                                                D’abord je voudrai dire à l’auteur que cette théorie du libéralisme est due à l’ECOLE DE CHICAGO dans les années 70, car le KEYNESIANIME ne marchait plus. Néammoins ce libéralisme n’a de libéral que le nom : depuis le 15 Août 1971, le SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL n’a plus de REGULATEUR ! Donc ce système est en réalité une DICTATURE DEGUISEE, puisque la nation la plus puissante du monde s’est arrogée le pouvoir EXORBITANT de battre monnaie pour la terre entière. LA SEULE SOLUTION POUR UN RETOUR AU VRAI LIBERALISME EST UN RETOUR A L’ETALON/OR, système qui a fonctionné de 1447, fin de la guerre de cent ans jusqu’à 1922, deuxième conférence de Gênes avec la création du GOLD EXCHANGE STANDARD, cause réelle de la grande crise de 1929. Pour en savoir plus, cliquez RUEFF Jacques ...


                                                                                • faxtronic (---.---.183.158) 23 septembre 2006 21:16

                                                                                  L etalon or a ét supprime car l’econome va plus vite que les extractions minieres d’or.

                                                                                  De plus il est plus difficile de commercer l’or que les valeurs virtuelles

                                                                                  De plus la plupart des reserves en Or sont au US depuis les guerres mondiales

                                                                                  Donc l’argument etalon - or est illusoire.

                                                                                  Oui les USA sont maitres du monde (pour l’instant) car il ont l’or. Puis la chine le sera car elle prendra l’or pour se rembourser.

                                                                                  Enfin l’europe s’est suicidé en été 1914. Depuis lors on est toujours mort.


                                                                                • iuh (---.---.88.120) 23 septembre 2006 21:50

                                                                                  L’expatriation fiscales est la demarche qui consiste pour une personne, entreprise, via delocalisation , a quitter son pays d’origine pour un pays ou une zone economique special ayant mis en place une fiscalité favorable aux revenus importants , et ou les droits des travailleurs sont tres faibles. L’argent ainsi capté echape à l’economie reelle, donc à la collectivité et aux besoins sociaux. Ceci favorise le développement d’un enfer social par un double effet : Chommage du aux delocalisations, manque à gagner pour les politiques publiques, l’emploi , le droit du travail, l’education et la protection sociale par les masses financières ainsi détournées. Ces migration diminuent ainsi les ressources de l’état de départ, qui, s’il veut maintenir une charge fiscale égale, est contraint d’augmenter le prélèvement des contribuables restants, soit de s’aligner sur l’etat voisin, soit de mettre en place un protectionisme economique pour contrer ces evasions fiscale.

                                                                                  donc le systeme liberal ne creer par de richesse , il ne fait que la voler aux autres. plus la croissance des pays liberaux est elevé plus on peut etre sur qu’ils sont entrun de detruire les protections des travailleurs dans les pays ou elle existent deja grace aux lutte social mené par les travailleur, c’est donc un coup d’etat economique pour asservir l’humanité et la contraindre via des crises economique a accepter l’innaceptable . Le but ultime est donc la ’plus aucun droit sociaux syndicau , qui pourrait mettre un frein a la competitivité des entreprises , bref encore plus efficace et makiavélique que l’esclavage.

                                                                                  Ainsi, on a libéralise les marchés des capitaux, la peche, l’agriculture, les matieres premieres etc . et on connait le resultat : l’industrialisation de la peche et de l’agriculture avec son cortège de pollution, de chomage, de surexploitation, de misere en particulier dans les pays sous-developpés et au bout du compte la famine dans des régions entières du globe. Alors que le discours avait toujours ete que l’ optimisation des alocations de ressources avait pour but de donner a manger a tout le monde. C’est fau de facon flagrante. Le but est le pouvoir monopolistique sur l’alimentation de l’humanité : 80 % des semmences sont sous le controle d’une seule multinationale qui s’est arrangée pour faire disparaître 90% des espece s de riz et autres céréales au profit de celles qu’elle controle, et les manipulations genetiques permetent de creer des semences qui ne se reproduisent pas, c’est-à-dire qui oblige le cultivateur à racheter la semence à chaque fois. La deuxième generation n’est plus apte a la reproduction, tel est le but poursuivi. Avec en vue le chantage a la mort pour l’humanité tout entière, par des monopoles qui fixeront librement le prix de tout ce qui est vital. L’esclavage absolu.

                                                                                  L’Europe aurait pu etre, et devrait etre, une opportunite pour les peuple d’initier une nouvel conception de l’Etat audela des Etats, et une nouvel conception de la societe , au lieu de cela, elle n’est qu’une oportunite pour les marches et les entreprises multinationales, oportunité de se mondialiser d’avantage, c’estadire de tendre de plus en plus vers le monopole mondial, qui est en contradiction flagrante avec les principes du liberalisme. Le liberalisme supose la libre concurence, Le monopolisme est la fin de toute concurence meme s’il est l’aboutissement logique du processus, La plupart des malheurs de nos sociétés provienent de cela.

                                                                                  bref Les liberaux (ceux qui croient au theorie neoliberal sont des cancres !!!, des exterminateur en puissance qui s’ignores ) Les théories liberales sont certes seduisantes et surtout elles sont faciles à comprendre...Ce sont d’ailleurs les théorie des liberaux classiques qu’on apprends en premier aux etudiants en Economie.... La « main invisible » d’Adam Smith, les avantages comparatifs de Ricardo, etc... ces theories nous parlent de l’homoeconomicus qui s’épanouit dans son milieux naturel : le marché... « Laissez faire , laissez passer , le monde vas de lui meme »... pas compliqué ! Ensuite , ça se complique un peu , le materialisme historique de MarxEngels, les theories de Keynes sont un peu plus fouillés et elaborées et là les plus mauvais décrochent... Ils choisissent donc leur camp enfin le seul que leurs moyens intelectuels permettent de rejoindre : le libéralisme à poils durs...

                                                                                  Dire que le liberalisme est un état naturel est une belle conerie !!! Le seul etat naturel de l’homme c’est la loi du plus fort qui oprime le plus faible... En théorie, le liberalisme est un etat dans lequels le bienetre de l’individus est maximise, la concurrence exerce une pression a la baisse sur les prix et les profis tendent a disparaitre.. Demandez aux patrons et aux actionaires qui se croient libéraux s’ils sont d’acords pour voir les profits disparaitre !!! Biensur que non, ils ne sont pas liberau eux, puisse qu’ils veulent faire toujours plus de profis, creusants un fossés toujours plus large entre les plus riches et les plus pauvres... Faudrat-il un nouveau bain de sang révolutionnaire pour mettre fin au cynisme néo-libéral... La manipulation mentale par la secte liberale mondialiste, la plus brutale et la plus pernicieuse qui puisse exister, ne s’appuie pas que sur le concept de compétitivité. Elle s’appuie aussi sur une technique d’assimilation du « descriptif » et du « normatif » : Ce qui est un pur constat de circonstances devient une norme morale à laquelle il faut se soumetre si on veut rester dans la danse et avoir une chance de s’en sortir, une chance de détruire l’autre. La première norme imposée est celle de l’économie ouverte : on ne peut aller contre le progreès technologique. Tout ce qui est possible doit etre réalisé. Le mondialisme découle du progrès technologique. Il est donc forcement bon. Etre contre le mondialisme c’est donc être contre le progrès, et c’est voué à l’echec.


                                                                                  • www.jean-brice.fr (---.---.45.197) 23 septembre 2006 21:51

                                                                                    Je vois que votre culture économique est relativement SIMPLISTE. L’étalon/or est parfaitement possible, malgré le diktat des anglo-saxon : il suffirait que M. TRICHET qui, malheureusement est inféodé au système, décide de donner une CONTRE PARTIE/OR à l’euro pour que la situation de l’économie MONDIALE soit TOTALEMENT INVERSEE ...


                                                                                    • www.jean-brice.fr (---.---.142.135) 24 septembre 2006 16:23

                                                                                      D’autre part, je vous signale que les USA ne possèdent plus la totalité de l’or comme c’était le cas à la fin de la 2ème guerre mondiale : c’est la raison de la perte en or qui décida le 15/8/71 M. NIXON DE DETACHER LE DOLLAR DE L’OR, sinon ces derniers allaient à la faillite Pour en savoir plus, cliquez RUEFF Jacques ...


                                                                                    • www.jean-brice.fr (---.---.45.197) 23 septembre 2006 21:58

                                                                                      L’article précédent a été écrit pour faxtronic, quant à la démonstration de iuth, ce genre de glose confus et sans intérêt ne peut intéresser grand monde .


                                                                                      • iuth (---.---.193.123) 24 septembre 2006 02:44

                                                                                        Contrairmeent a ce que tu croit jean , les pays nonliberaux comme la france ne donnent plus de resultat non pas parceque leur systeme est mauvais ,mais tous simplement parceque leur economie est detruite par des pays liberaux qui vole leurs entreprise en mettant en place une fiscalités favorable au revenus importants et sur les sociétés pour les attirer , ainsi le systeme liberal ne creer pas de richesse mais est un parasite qui profite de celle des autres , c’est de la triche , car si les autres pays appliquaient toutes le systeme liberal , ce systeme ne marcherait plus , il a besoin d’un differentiel pour fonctionner , les faiblesses du neoliberalisme entre autres s’est de reconstruire ce qu’il a cassé .

                                                                                        la chute de l’urss n’est pas du a son modele economique, car ce pays ete assez fort pour lutter contre le liberalisme , mais provient du fait que les US ont gagné la guerres sur les ressources energetiques , et se sont entendu aves les pays de l’opep.

                                                                                        Mais Aujourdhui il n’ya pas lus de barriére ; le jour ou toutes les entreprises se seront delocaliser hors de france pour avoir un systeme fiscal avantageux , et que les chommeurs peupleront la france il n’y aura plus personne pour acheter leur produit , vous croyez que les chinois exploités ont les moyens de se payer les produit qu’ils fabriquent, au meme prix ou nous l’achetons ????? , NON , le modele economique est absurde TOTALEMENT. si la france n’existé pas ces ces entreprises feraient faillites , mais quand tout le monde sera au chommage , persone ne pourraient acheter leur produit.

                                                                                        les multinationales produisent là où la main d’œuvre est la moins chère, vendent là où le marché est le plus rentable, et déclare leurs bénéfices là où le fisc est le moins gourmand. C’est pour cela qu’il faut mettre en place des barrieres economique et douaniere , ainsi que mettre en place des pression afin que les entreprises reste en france , protegeons les petites PME, et taxons les grosses mumltinationale !!!!. il faut mettre l’economie au service de l’homme , et non son contraire , sinon c’est du FASHISME !!!!!!!!! ESCLAVAGE MODERNE


                                                                                        • lss (---.---.17.5) 24 septembre 2006 09:27

                                                                                          URSS (in)capable de lutter ?

                                                                                          Tchernobyl était la preuve de la déliquecence des infrastructures liée à un laisser-aller des politicens cumulé à n mépris total de leurs peuples. C’est cela qui a commencé à alimenter la chute.

                                                                                          A l’opposé la russie est avec le Canada le pays la plus étendu au monde avec parmi les pemière réserves mondiales de matière premières minières et les réserves petolières et gazières sont loin d’être ridicules.

                                                                                          C’est bien le système politic-économique de l’URSS qui en a provoqué la chute, pas le manque de ressources. Là où l’URSS a perdu, c’est lorsqu’elle s’est laissé entrainée par les USA en Afghanistan, c’était l’amorce du déclin, les preuves que le système mis en place était intenable.

                                                                                          Notez qu’il va arriver à terme la même chose aux USA, ne demandez pas pourquoi, l’histoire va simplement se répeter : défiance de la population, remise en cause du « modèle » (quoiqu’en plus les USA sons surendettées)etc...


                                                                                        • Marc Bruxman 24 septembre 2006 16:51

                                                                                          Et non mon coco, car quand tout le monde sera au chomage, plus de RMI et plus d’allocs car l’état francais ne peut plus payer.

                                                                                          Baisse des salaires et après avoir fait ce ménage et bien des entreprises chinoises viendront délocaliser leur production chez nous.

                                                                                          Concernant la Chine avant de croire que ce sont uniquement des esclaves, tu devrais aller faire un voyage la bas. Ca t’ouvrirai certainement les yeux. Les chinois profitent de la croissance et s’enrichissent. Ils partaient de ZERO donc ils sont pauvres par rapport à nous. Mais ils s’enrichissent à grande vitesse et dans l’est du pays sont déja consommateurs. De plus, l’état chinois maintient un taux d’épargne « forcée » qui pourrait justement être utilisée en cas de crise ici pour relancer la machine.

                                                                                          Enfin je te signales que pour qu’un pays fasse du dumping comme tu dis, il faut que ses comptes soient à flots. Sinon ca marche sur le court terme, mais à long terme il doit rembourser ses intérêts et il coule. Donc si ils le font c’est qu’ils peuvent le faire. Ils choisissent juste de ne pas entretenir des gens qui décident volontairement de ne pas bosser.

                                                                                          Tu peux reprocher par contre aux Chinois et aux USA de jouer des jeux bizarres avec leur monnaie mais c’est une conséquence de l’étatisme et non du libéralisme. Pour un libéral, l’état ne saurait avoir le droit de manipuler la monnaie.


                                                                                        • frenchy005 (---.---.113.154) 24 septembre 2006 03:04

                                                                                          Euh, faudrait peut être éviter de confondre libéralisme et néoclassisme. De plus utiliser Hayek, comme étant à la base du regain du libéralisme, c’est un peu simpliste...


                                                                                          • minijack minijack 24 septembre 2006 06:00

                                                                                            La plupart des commentaires lus jusque là, à de rares exceptions près, stigmatisent le libéralisme en tant que modèle universel permettant toutes les perversités. Ils ont raison si on le conçoit comme un pur modèle économique concurrentiel, sans foi ni lois ni aucun garde-fou, du genre républicain USA. Mais ça, ce n’est plus du « libéralisme » c’est du tout et n’importe quoi sauf du libéralisme. Nos aristocrates de l’ancien régime se seraient parfaitement glissés dans la peau de nos modernes dirigeants politico-financiers sous ce libéralisme là.

                                                                                            Que veut donc dire ce mot, « Libéralisme » ? Selon le petit Robert : « Ensemble des doctrines qui tendent à garantir les libertés individuelles dans la société » Mais les libertés individuelles s’arrêtent là où commencent celles des autres ! Il faudrait voir à ne pas oublier la seconde partie de ce qu’on appelle la « liberté ». Droit et Devoirs vont toujours de pair.

                                                                                            Le seul libéralisme pur et dur qui se puisse concevoir et accepter serait donc celui d’un homme seul sur une île déserte !

                                                                                            Dès lors qu’on organise une société dans un esprit de développement harmonieux au niveau de la nation, et pas seulement quelques grandes compagnies industrielles florissantes dans un paysage délabré, le « libéralisme » prend soudain des demi-teintes étatiques. Et c’est très bien que les deux s’équilibrent. C’est à partir du moment où divers lobbies (financiers, médiatiques, politiques, ou au contraire syndicalistes, libertaires ou anarchistes) font pencher plus un plateau que l’autre qu’une société initialement libérale dérive vers un extrême, communo-socialiste ou supra-capitaliste, avec tous les excès qu’on voit de nos jours, y compris chez nous.

                                                                                            Et je me considère comme un libéral, mais pas à n’importe quel prix ! Je veux pouvoir regarder en face aussi bien mes enfants que ceux de mes voisins.

                                                                                            Ce libéralisme là ne doit pas être uniquement économique. Il doit être avant tout humaniste. Nous avons donné beaucoup trop d’importance depuis le siècle dernier au seul paramètre « économie » dans nos sociétés occidentales. Depuis quelques années, le paramètre « économie » s’est même transformé en paramètre « financier », et pas seulement sur le plan industriel et commercial. Nos médias aussi sont sous contrôle. Le libéralisme, le vrai (pas celui proposé par Bush / Sarko & C°) doit aussi trouver un équlibre social, écologique, durable, culturel, etc., qui doit encourager l’ESPRIT d’entreprise et de découverte des autres. Et pas pour leur imposer NOS standarts ! Et ceci, que ce soit vers nos concitoyens de l’intérieur ou vers les peuples extérieurs.

                                                                                            Il n’en reste pas moins que nous partons d’un état du monde gravement déséquilibré entre le Nord et le Sud ou l’Occident et l’Orient (sans parler de l’extrême-Orient). Et même à l’intérieur de notre belle Europe.

                                                                                            Pour faire face à la menace économique des pays sous-développés où la vie humaine a beaucoup moins de « valeur », il ne faut donc pas entrer en concurrence sur le seul critère économique. L’auteur de cet article a raison, il faut prendre en compte tous les autres paramètres qui entrent dans la composition d’un prix de vente, et accepter de payer à son juste prix la sueur du planteur de café de riz ou de coton.

                                                                                            .


                                                                                            • (---.---.37.71) 24 septembre 2006 09:37

                                                                                              Consternant.

                                                                                              On devrait toujours éviter de parler de ce que l’on ne connait pas. En l’occurence, les gens ici rejétent non pas le libéralisme, mais carrément la science économique. Il est sur que c’est plus facile de brailler des conneries que de l’étudier.

                                                                                              Pour donner un seul exemple, on sait depuis 200 ans que les échanges entre pays sont bénéfique pour tous le monde. (Lire la dessus, si vous voulez comprendre, « Le libre échange », Salin, Que Sais-je). Inutile donc de venir brailler sur un prétendu « dumping sociale ». D’ailleur, si vous choisisez de dépenser plein d’argent pour vos 25% de fonctionnaires, en quoi cela concernent les autres pays ? C’est votre probléme. C’est comme l’éléve qui dirait que lui, il ne va pas à l’école 8 mois sur 12, et que donc les autres éléves de sa classe doivent faire pareil pour qu’il y ait égalité des chance ! De toute façon, le modéle social français (Allemand, en fait) est condamné, tout le monde le sait, mais cela n’a aucun rapport avec la mondialisation ou le libéralisme.

                                                                                              Par ailleur les monopole sont quasi inexistant. Les plus grand laboratoire, Mitall Steel, ne font que 5% du marché mondial.. Quand à Microsoft, qui est certe hégémonique, il n’est pas réellement en situation de monopole, puisqu’il à des concurents, Apple, Linux et autre. D’ailleur on considére qu’un monopole qui pourrait être concurencé va se comporter comme s’il l’était pour éviter de nouveau entrant (Loi de l’offre/demande). Ce qui donc favorise le consomateur.

                                                                                              L’Etat ne devrait respecter la séparation de pouvoir entre pouvoir politique et pouvoir économique, ce 5éme pouvoir. C’est grâce à ce contre pouvoir que les inombrables bêtises électoralistes de l’Etat sont trés souvent surmontés. Cette séparation devrait être constitutionnalisé, pour éviter dans le futur tous les dérapages qui ont fait tant de mal à l’économie et donc aux citoyens au cours du XXéme siécle.


                                                                                              • chantecler (---.---.4.88) 24 septembre 2006 09:47

                                                                                                Et bien voila:j’ai lu samedi dans un quotidien grand tirage que les péages des autoroutes privatisées allaient augmenter de 28% environ.Qu’en pensez-vous les « libéraux » ?


                                                                                                • minijack minijack 24 septembre 2006 10:37

                                                                                                  Moi je m’en fous. Il y a belle lurette que je ne prends plus les autoroutes. Peuvent bien crever sur leur voies rapides entre les barbelés et les bordures de béton. De toute façon, pour être limité à 130, voire moins, ce qui n’empêche pas de patienter parfois des heures aux entrées /sorties ou derrière une accident d’où on ne peut plus se dégager... Autant prendre son temps par les départementales gratuites et profiter du paysage. Les canalisations forcées c’est bon pour produire de l’énergie électrique, pas pour bouffer la nôtre en s’énervant.

                                                                                                  Et en plus, il faudrait payer pour ça ?!!!

                                                                                                  Mais bon, l’exemple est très mal choisi. Les réseaux sous contrôle, que ce soit les autoroutes payantes, l’EDF ou la SNCF, ce n’est pas du libéralisme. C’est de l’exploitation bien comprise d’une position de monopole.

                                                                                                  Le libéralisme en matière d’énergie par exemple, serait de multiplier les autorisations de mini-centrales particulières ou municipales, et obliger EDF à racheter le courant pour justifier son monopole de distribution.

                                                                                                  .


                                                                                                • Commandant Sylvestre (---.---.103.20) 24 septembre 2006 10:38

                                                                                                  incroyable que la naiveté existe à ce point . TOUJOURS D’ACTUALITE :

                                                                                                  Sur les bords d’un marigot, il y avait un scorpion qui désirait passer de l’autre côté. Il s’adressa alors à une grenouille :

                                                                                                  - S’il te plaît, lui dit-il, prends-moi sur ton dos et aide-moi à traverser !
                                                                                                  - Mais tu es fou, répliqua la grenouille. Si je te prends sur mon dos, tu vas me piquer, et je vais mourir !
                                                                                                  - Ne sois pas stupide, répondit le scorpion. Quel intérêt aurais-je à te piquer ? Si je te pique, tu coules, et je meurs moi aussi puisque je ne sais pas nager.

                                                                                                  Finalement, à force de palabres, la grenouille se laissa convaincre, et elle entama la traversée du marigot avec le scorpion sur son dos. Mais, au milieu du fleuve, la grenouille sentit la brûlure d’une piqûre et le poison engourdir ses membres.
                                                                                                  - Tu vois, cria-t-elle, tu m’as piquée et nous allons couler !
                                                                                                  - Je sais, répondit le scorpion. Je suis désolé... mais on n’échappe pas à sa nature.


                                                                                                • arturh (---.---.119.98) 24 septembre 2006 10:46

                                                                                                  Comme d’après toi je suis un libéral, et d’après moi je suis un partisan de la liberté, je me réjouis pour toi que tu ais la liberté de lire ce que tu veux dans un journal qui a la liberté de publier ce qu’il veut.

                                                                                                  Je me permets néanmoins de t’encourager à soutenir au moins ce libéralisme là.


                                                                                                • machinchose (---.---.129.40) 24 septembre 2006 10:54

                                                                                                  en l’occurence ça n’a pas grand chose à voir avec le libéralisme... au départ. Je veux dire il s’agit d’un des plus grave scandale de hold up politique. Villepin a donné (il n’y a pas vraiment d’autres mots) les bijoux de la France à ces amis de Vinci et à quelques autres... Le libéralisme n’avait rien à voir là dedans. Maintenant qu’on fasse genre « oh ben ça !! alors comme ça ils veulent gagner encore plus d’argent ?? mais comment cela se fait il ? ils ne voulaient pas faire des oeuvres de bienfaisance ?? » ça n’a pas de sens. C’est une évidence. C’est un peu comme GDF... noooon ça n’augmentera rien... alors ! s’ils le disent ! Le fait que le monde entier ait des problèmes avec leurs énergies privatisées foireuses ne sert à rien puisque les français sont de plus en plus des beufs qui veulent croire le menteur number one (sarkozy en l’espèce) parce que c’est plus simple.

                                                                                                  Le liberalisme n’existe pas dans notre monde. Ce qui existe c’est le controle absolu des tout par quelques mains oligopolistiques financières. Pas même besoin de complot ou autre c’est juste la nature de cette complicité de fait entre politique et financier hors du jeu démocratique. Les USA ne sont pas un état liberal.

                                                                                                  enfin bon j’imagine que tout cela a déjà été dit. Sinon oui moi aussi je me sens libéral dans le sens anglo saxon du terme, et moi aussi je trouve que sylvestre est à l’économie ce que Loana est à la litterature.


                                                                                                • chantecler (---.---.4.88) 24 septembre 2006 11:00

                                                                                                  En somme le libéralisme est une utopie qui permet de nous faire avaler toutes les couleuvres ?


                                                                                                • chantecler (---.---.4.88) 24 septembre 2006 18:26

                                                                                                  Oui tu as raison minijack:qu’est ce qui empêche les groupes financiers de construire leurs centrales et de vendre leur électricité,plutot que de racheter à bas prix les infrastructures, que les gens ont déja payé avec leurs impots ? Ca me semble bien facile de mettre la main sur les réseaux de distribution et de laisser l’Etat financer les centrales , les déchets ,et les démolitions,une fois que l’oseille a été captée. Pour les autoroutes tu t’en tapes:soit.Mais il n’y a pas si longtemps on parlait de péage pour les nationales...Alors ?


                                                                                                • Rocou (---.---.66.105) 24 septembre 2006 19:40

                                                                                                  « Et bien voila:j’ai lu samedi dans un quotidien grand tirage que les péages des autoroutes privatisées allaient augmenter de 28% environ.Qu’en pensez-vous les »libéraux«  ? »

                                                                                                  Qu’il ne faut pas confondre « privatisation » et « libéralisation ». l’Etat a opté pour le plus mauvais des systèmes : la concession. Non seulement il reste propriétaire du domaine mais en plus il impose ses règles. C’est ce qui a conduit à la catastrophe énergétique en Californie où l’Etat a imposé un prix de l’électricité précipitant les compagnies à la faillite quand le prix des matières premières (pétrole et gaz) s’est envolé.


                                                                                                • arturh (---.---.119.98) 24 septembre 2006 13:00

                                                                                                  Tiens, une autre : le libéralisme est à internet ce que l’antilibéralisme est au minitel.


                                                                                                  • machinchose (---.---.129.40) 24 septembre 2006 13:18

                                                                                                    soit je suis stupide soit, cher ami, vous vous êtes tromper dans votre formule. Pour fonctionner ce genre de comparaison doit créer un parallèle. par exemple Johnny halliday est à la pensée politique ce que paolo coelho est à la philosophie....

                                                                                                    là heu... je pense que vous vouliez dire internet (cool efficace et tout) = libéralisme

                                                                                                    minitel (foireux etc.) = antiliberalisme...

                                                                                                    ah lala


                                                                                                  • Marc Bruxman 24 septembre 2006 16:54

                                                                                                    Non le minitel était antilibéral car controlé par une seule entité « Fransse Teleconne » étatique qui plus est.

                                                                                                    Lorsque internet est arrivé, ce qui frappait était justement son modéle libéral. Tu veux te relier ? Payes ton lien et branche toi. Tu veux ouvrir un site ? Pas d’autorisation à demander ! Tu veux dire un truc qui plait pas à l’état ? Tu le mets à l’étranger sous un pseudo et les biens pensants vont se faire foutre.

                                                                                                    A quelques détails prêt internet c’est quasiment le paradis des libertariens. (Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas le protéger de la pieuvre étatique qui aimerait bien remettre son grapin dessus).

                                                                                                    Un des deux modéles a coulé sous les attaques du second. C’est un fait.


                                                                                                  • machinchose (---.---.129.40) 24 septembre 2006 18:39

                                                                                                    Marc, mon commentaire concernait la forme foireuse de ce à quoi je répondais.

                                                                                                    Sinon vous m’excuserez mais vous êtes tout de même d’une douce naïveté : outre le fait que le minitel était à l’abris des virus (ne vous inquiètez pas je n’en suis pas un nostalgique) votre haine absolue de l’état vous met des oeuillères quant à l’activisme privé. Et aujourd’hui je me méfie autant, sur internet, de la volonté de toute puissance des google, microsoft et autres apple qui on la possibilité de savoir presque tout de nous (ils ont le mail, le moteur de recherche, les albums photos etc.) et ne se privent de tout recouper et nous ficher utilement que parce que l’état (pour le moment) le leur interdit encore. Enfin, la loi (cette salope antilibérale). et ainsi quand à force de lobbying ils pourront nous posseder en entier alors nous aurons une nouveauté : le sovietisme oligarchique et privé. Surement pas du liberalisme.


                                                                                                  • lss (---.---.17.5) 24 septembre 2006 16:22

                                                                                                    Curieusement, si on regarde l’histoire, le modèle économique le plus efficace, d’une certaine manière, c’est la monarchie éclairée. J’évoque par là certains modèles orientaux et moyen-orientaux, certaines monarchies occidentales qui, à un moment de leur histoire, ont eu une politique pas si naive qui était de dissocier le pouvoir et l’argent. Certe il existait des impots mais ces monarchies fonctionnaient au « feeling ». Certains monarques avaient compris qu’il fallait laisser la liberté au peuple en matière de commerce, dans les sultanas éclairés, cela marchait d’autant mieux que la religon musulmane considère l’aumone comme un devoir (c’est sans doute le seul mérite que je lui reconnais).

                                                                                                    A notre époque le problème, c’est l’idéologie, le manichéisme, une vision parfois obtue et même sectaire de l’Histoire comme de la société, le tout porté par l’individualisme maladif occidental couplé au rejet de la morale (qui n’est pas nécessairement relgiieuse, le bon sens est moral, au contraire du sens commun). Alors je me dis qu’il faudrait réinventer un système qui prend le meilleur de chaque système, mais pour que cela soit possible, il faut accepter de ne pas detenir la vérité. Dans un monde ou règne l’égo, la vanité, ça n’est malheureusement pas gagné... tant que les gens alimenterons le sytème, il ne faut pas qu’ils se plaignent, ils sont tout autant responsables que leurs politiques ou les grands groupes, ils en sont une composante, comme électeurs et consommateurs.


                                                                                                    • Francois zero (---.---.103.20) 24 septembre 2006 18:11

                                                                                                      je suis assez d’accord avec ce commentaire . la monarchie éclairée écarte les egos et recherches de profits personnels et pouvoir... seulement voila .. une monarchie éclairée c’est comme trouver des diamants dans la rue. Alors Churchill avait pas tort de dire que la démocratie est le moins pire de tous les systemes


                                                                                                    • tibo (---.---.12.244) 24 septembre 2006 17:51

                                                                                                      Quand on parle de libéralisme, je pense souvent a 1789 ou il a fallu guilletoner quelques récalcitrants a la libre circulation des idées et contre l’abrogation des privilèges. Aujourd’hui ceux-la même qui étaient les premiers à constituer des charrettes de condamnées se refusent à voir qu’ils sont devenus des aristocrates. On ne jauge plus la valeur intrinsèque de l’homme, on soupèse ses oripeaux.

                                                                                                      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates à la frontière, Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates on les pendra ! Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates à la frontière. Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates on les pendra. Si on n’ les pend pas On les rompra Si on n’ les rompt pas On les brûlera. Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Nous n’avions plus ni corporatistes, ni subventions, Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, L’égalité partout régnera. Le protectionniste le suivra, Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Et leur infernale clique Au diable s’envolera. Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Les protectionnistes à la frontière ; Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Les protectionnistes on les pendra ; Et quand on les aura tous pendus, On leur fichera la pelle au c...

                                                                                                       smiley


                                                                                                      • agor (---.---.65.148) 24 septembre 2006 19:06

                                                                                                        pour reprendre l’exemple du ’melon’ de cet article...

                                                                                                        c’est aussi en achetant des melons à l’étranger qu’on exporte des devises, créant du pouvoir d’achat, et l’accès à une amélioration du niveau de vie.

                                                                                                        Que proposez vous, d’empecher l’export de melons etrangers, en laissant les producteurs crever sur place ? le progres est lent, certes, mais le marché peut avoir du bon, tant qu’il reste ’liberal’, c’est à dire non soumis aux privileges (etat, trust, ou capital...).

                                                                                                        Le libéralisme ne doit pas être vu qu’en surface, comme cet article le fait, car son apport ne se voit que sur du long terme... et il ne faut pas le confondre avec une quelconque théorie economique du capital... ainsi l’exemple des autoroutes est mal choisi, car les sociétés privatisés d’autoroutes ne sont en rien libérale, puisqu’elles ont un monopole...

                                                                                                        L’exemple d’internet est bon, car en effet, il illustre que la liberté individuelle (libéralisme) peut mener au meilleur, et dépasser toute expertise (ex de wikipedia...).

                                                                                                        Je me souviens encore de ce rapport d’état qui faisait l’éloge du minitel... nous étions les premiers techniquement, mais n’avons pas su ouvrir ce systeme à chacun, et nous avons aujourd’hui des années de retard, face à la vague libérale d’internet (à part Agoravox évidemment !).


                                                                                                        • sulim (---.---.186.163) 24 septembre 2006 19:13

                                                                                                          Le libéralisme économique (l’économie de marché) est conceptuellement lié au libéralisme politique (la démocratie libérale).

                                                                                                          La concurrence est à l’économie de marché ce que le pluralisme (ou pluripartisme) est à la démocratie libérale.

                                                                                                          Ils sont tous les deux le produit des libertés individuelles (liberté de pensée, liberté d’entreprendre) et des libertés publiques (liberté d’association) reconnus à chaque citoyen.

                                                                                                          Il n’existe pas de démocratie libérale qui fonctionne sans économie de marché. Se déclarer contre l’existence du marché c’est d’abord se prononcer contre la démocratie pluraliste.

                                                                                                          Reste que le terme libéralisme ne désigne pas qu’un système économique. Il désigne également une idéologie qui prône l’autosuffisance du marché contre l’intervention de la sphère politique.

                                                                                                          Enfin, le terme ultra-libéralisme est objet mal identifié. A mon sens, il pourrait désigner toutes les dictatures avec une économie de marché.


                                                                                                          • axion (---.---.174.250) 24 septembre 2006 19:45

                                                                                                            Et que dire du melon venant de « superetat », ou le système de redistribution des richesses internes fonctionne mal, est grippé, congestionné, et consomme les trois quarts de la richesse produite, sans même assurer correctement la protection santé de ses citoyens ?

                                                                                                            L’état n’est pas neutre. Il ne se contente pas de prendre de la richesse d’un côté pour en donner de l’autre côté. Au passage, il en consomme. C’est ce que l’on pourrait appeler son rendement par rapport à ses fonctions régaliennes.

                                                                                                            J’ai bien peur que les fonctions assurées par l’état le sont avec un bien faible rendement. L’injection massive d’argent dans l’éducation nationale n’est réfleté que par le recul de notre niveau d’éducation comparée à ceux des autres pays. Notre justice est bègue. Notre système de santé pourvoie une quantité astronomique d’anti-dépresseur sans assurer une meileure couverture santé.

                                                                                                            Et l’on continue de croire que c’est en engraissant l’état (et parfois en engraissant les fonctionnaires soumis à des régimes spéciaux de manière parfaitement honteuse) que les problèmes vont se résoudre.

                                                                                                            Il ne sert à rien de dire que la faute revient au capitalisme, ou qu’elle vient du libéralisme, ou qu’elle vient de la mondialisation.

                                                                                                            Voyez les chiffres, voyez les sommes colossales absorbées par l’état, sans aucun résultat. Voilà l’un des problèmes : l’état parfait n’existe pas, et n’existera pas.

                                                                                                            Prenons une entreprise qui produit 100 points de richesse, et qui a une rentabilité opérationnelle de 20%. Ou va la richesse produite ? Par définition : 80 points sont constitués d’achat et de salaire. Prenons une entreprise du tertiaire, ou le rapport sera d’environ 60 points de frais de personnel et 20 points d’achat.

                                                                                                            Sur les 60 points, en enlevant les charges sociales et patronales, environ 30 points seront versés aux salariés, en net, et 30 points pour l’état en charge.

                                                                                                            Sur les 20 points de bénéfice opérationnel, 10 iront dans les poches de l’état pour impôts sur les bénéfices.

                                                                                                            Sur les 30 points versés aux salariés, 5 iront encore dans les poches de l’état pour impôts sur le revenu.

                                                                                                            Sur les 20 points d’achat, 5 iront encore dans les poches de l’état pour taxes diverses.

                                                                                                            Sur les 100 points de richesse produites, l’état se prendra encore 19,6 points au consommateur final pour taxe à la valeur ajoutée.

                                                                                                            Faîtes le compte : 100 points de richesse produite par une entreprise qui dégage 20% de rentabilité opérationnelle = 25 points pour les salariés (qui comptent tout de même pour 60% de la structure de coût de l’entreprise). 10 points pour l’entreprise. 70 points pour l’état en additionnant toutes les contributions (en comptant celle du consommateur final).

                                                                                                            Et après, on va encore aller taper sur les entreprises qui s’enrichissent honteusement ... L’état s’enrichit 7 fois plus qu’une entreprise. Voilà la réalité.

                                                                                                            Et ce qu’il faudrait savoir, c’est comment cette richesse est utilisée par l’état ?

                                                                                                            Il n’y a rien de honteux à ce type de système. Ce qui est honteux, c’est que toute cette richesse est accaparée par les régimes spéciaux, par les dépenses en anti-depresseur, par une masse de papier inutile imprimé, par du temps de travail de millions de fonctionnaires gaspillés à papoter, à être improductif, sans objectifs fixés par une hiérarchie complaisante et bien pensante.

                                                                                                            Oui pour DONNER plein d’argent à l’état ! ET OUI AUSSI pour que les citoyens est le pouvoir de réclamer un contrôle précis de ce qui est fait de tout cet ARGENT, qui est celui de tous les CITOYENS et pas seulement de certains qui sont bien placés, ou de certains qui sont bien planqués.

                                                                                                            Axion


                                                                                                            • Liberal (---.---.46.2) 24 septembre 2006 21:54

                                                                                                              Sans rapport aucun avec la discussion actuelle, si ce n’est que je suis surpris du changement qui semble s’operer en France dans le sens de la redecouverte de la philosophie liberale, je souhaite vous faire part d’une autre surprise qu’offre un sondage en ligne :

                                                                                                              http://www.sondages-web.com/rubrique-accueil.html#cadre9

                                                                                                              Parmis la rubrique ’Autres candidats 2007’, Edouard Fillias, president d’Alternative Liberale, arrive premier avec 35.6% devant de Villiers (23.74%), Chevènement (9.43%), Bové (9.21%), et le reste !

                                                                                                              Bien sur, ce n’est qu’un sondage en ligne, mais ca fait toujours rudement plaisir. A propos, ils devraient bientot annoncer leur candidat officiel.


                                                                                                              • Liberal (---.---.46.2) 24 septembre 2006 22:04

                                                                                                                Autre surprise de taille a droite de la meme page, a la question « Quel président de la République en 2007 » au 1er tour :

                                                                                                                1er - Le pen 25.58%

                                                                                                                2eme - Sarkozy 13.01%

                                                                                                                3eme - Fillias 11.65% !!!

                                                                                                                4eme - Royal 11.15%

                                                                                                                4644 votants.

                                                                                                                Je me demande comment interpreter ces sondages...


                                                                                                              • chantecler (---.---.4.88) 24 septembre 2006 22:16

                                                                                                                Cher Axion,je suis consterné d’apprendre que des milliards de fonctionnaires papotent sur minitel de la monarchie éclairée au lieu de donner gentiment leur pognon à des sociétés qui risquent de faire faillite si on ne les laisse pas augmenter leurs tarifs tous les 15 de chaque mois.


                                                                                                                • killy-the-frog (---.---.141.186) 25 septembre 2006 04:17

                                                                                                                  Le liberalisme comme tous les systemes n’est pas parfait : Car si il permet generalement de bien mettre en concurrence et choisir « le mieux », il ne prend pas en compte les externalites (les couts qui ne sont pas compris dans le prix, comme la pollution, la qualite de vie dans certains cas...). L’Etat est necessaire pour integrer ces externalites, et prendre en aider les plus faibles (malade, etc...)

                                                                                                                  Par contre cet article est assez populiste, parler d’esclaves et agiter la menace du textile chinois est tout a fait revelateur de ce populisme Il n’y a pas (ou presque pas 0.0001% ?) d’esclaves fabricants les produits vendu en occidents. Les pauvres en occidents seraient comptant de pouvoir acheter des habils pas cher, et il est normal que les pays developpe abandonne les productions a faible valeur ajoute pour et forte main d’oeuvre pour se concentrer.

                                                                                                                  Sinon, je rappele que malgre tous ses defauts, le capitalisme entraine toujours une hausse de la richesse des pays developpe, et un tres fort developpement de beaucoup de personnes vivant dans les pays en voie de developpement (Chine+Inde+Bresil = 2.5Milliard d’habitant... soit pres de 1 personnes sur deux dans le monde vivant dans un pays avec un taux de croissance moyen de 8-10%)

                                                                                                                  +++

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès