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Le Portugal accepte l’aide de l’Europe et du FMI

C'est maintenant officiel : le Portugal vient de céder à la pression des marchés financiers, son taux d'emprunt sur 10 ans ayant maintenant atteint le record de 8.5%. Sachant qu'un emprunt n'est remboursable que si le taux est inférieur à la croissance + l'inflation (respectivement 1,2% et 2,5% en 2010 pour le Portugal), la situation était clairement intenable. L'Europe et le FMI ont officielement accepté de verser une "aide" allant de 75 à 80 milliards d'euros, sous conditions d'appliquer un strict plan de rigueur accompagné d'un plan drastique de privatisations. Cela donne l'étrange impression que désormais les états sont des entreprises comme les autres, qu'on peut acheter, revendre et dont on éxige toujours plus de rentabilité... J'ai essayé dans cet article d'imaginer à quoi pourrait ressembler les articles de la presse économique d'ici 2025, un avenir hélas pas si lointain...

Les Etats Unis et la Chine rachètent la France et tentent de rassurer leurs actionnaires : Nous ne laisserons pas le peuple nuire à la productivité du pays !

 

Suite à la sortie de l' actionnaire Allemand du capital Français, le pays cherchait désespérément un nouvel acheteur pour pouvoir refinancer sa dette. C'est maintenant chose faite, puisqu'une holding détenue en majorité par la Chine et les Etats Unis vient d'être crée afin d’acquérir l’intégralité des actions Françaises disponibles sur le marché, et va ainsi devenir l'actionnaire majoritaire du pays avec 53% des parts du capital.

C’est une vague de soulagement qui vient d’étreindre le monde de la finance. Depuis la sortie de l’Allemagne du capital de la France, les autres pays actionnaires tels que la Russie ou l’Inde craignaient un effondrement de la valeur de l’action. Les mesures entreprises par la direction Française pour supprimer la retraite et ramener l’âge légal du travail à 12 ans n’avaient pas réussi à rassurer les marchés, l’action du pays ayant continué sa descente vertigineuse. L’offre publique faite par la Chine et les Etats Unis est donc une bouffée d’air frais pour les autres pays actionnaires, qui évitent ainsi une dévaluation de leurs propres actions.

Des erreurs de management

Suite au rachat de la Grèce et de l’Irlande en 2010, du Portugal en 2011, et de l’Espagne et l’Italie en 2013, la Chine possédait déjà un portefeuille conséquent de pays Européens. Elle avait cependant toujours refusé d’entrer dans le capital de la France, le pays n’étant pas jugé assez rentable, et trop instable en raison de son passé révolutionnaire. Le dynamisme de la direction Française a cependant réussi à convaincre les investisseurs, reconnaissant les erreurs de management du passé : « Lors du rachat de la France en 2015 par le consortium Européen, celui-ci avait décidé de conserver certaines structures mises en place par l’ancien régime, tels que la sécurité sociale ou le droit du travail, afin d’éviter des désordres contre productifs », déclare Emmanuel Rothschild, actuel président du comité de direction Français, « nous savons maintenant que ce risque avait été grandement surévalué. S’il est vrai que certains désordres sociaux ont eu lieu en 2018, ce sont désormais de mauvais souvenirs : le nombre de policiers anti-émeute a depuis été doublé, et l’autorisation de tirer à balles réelles sur les manifestants a calmé les plus agités… de façon définitive ! (rires) Certes, une augmentation de 10% de la mortalité a été constatée, notamment depuis la suppression des hôpitaux publics, mais celle-ci a été avantageusement compensée par une augmentation de 15% de la natalité, grâce à l’interdiction de la contraception et de l'avortement. Et un gain de 30% de productivité a été observé depuis ! Je comprends que l’Allemagne ait voulu sortir du capital de la France… La pression de ses propres actionnaires était très forte ! Mais je tiens cependant à rassurer nos nouveaux acquéreurs : le pays offre maintenant toutes les garanties de rentabilité. »

Le président de la holding veut aller plus loin

Si ce discours volontariste semble avoir convaincu les nouveaux actionnaires, le président de la holding fraichement créée a prévenu que certains changements seraient tout de même nécessaires : « S’il est vrai que nous avons été sensibles aux avancées faites par la direction Française, certains changements structurels profonds semblent inévitables. Ma mission consistera à faire de la France un pays du 21ème siècle. Par exemple, si j’approuve totalement la privatisation de l’école qui a été opérée en 2019, je pense que celle-ci est encore incomplète dans la mesure où la formation est encore trop généraliste. Ma première mission sera donc de décentraliser l’école, pour permettre à chaque entreprise de former ses employés dès le plus jeune âge. De plus, si la suppression de la retraite était une urgence pour se mettre en conformité avec la norme Européenne, je pense encore une fois que la direction n’a pas fait preuve d’assez d’audace ! Après 70 ans, la productivité des employés baisse de façon dramatique, jusqu’à devenir gênants pour les autres salariés. Nous allons donc faire de la France un pays à la pointe de l’innovation managériale, en introduisant le concept « d’obsolescence programmée des salariés », qui consistera par exemple à faire évoluer les employés vieillissants vers des postes à risques pour favoriser leur remplacement. La France a toujours été un pays qui a peur du changement, mais nous ne laisserons pas le peuple nuire à la productivité du pays ! Avec moi la France entrera de plein pieds dans l’ère de la modernité ! »

Des inquiétudes subsistent

Si l’ensemble des pays du globe se sont félicités de cette annonce, certains pays comme la Grande Bretagne restent sceptiques. La reine craint en effet qu’un scénario similaire à celui du Venezuela ne se reproduise : une intervention militaire de l’ONU avait en effet été nécessaire pour stopper le soulèvement populaire du 11 Septembre 2020. La révolte avait été annihilée en moins de 3 semaines, mais les actions du pays avaient tout de même perdues 70% de leur valeur, mettant ainsi de nombreux pays actionnaires (dont la France) dans la tourmente. Et malgré que la situation soit depuis revenue à la normale, le pays peine toujours à retrouver sa rentabilité d'autrefois a cause du manque de main d’œuvre, le conflit ayant causé la mort de plus de 2 millions de travailleurs.
Si un scénario similaire semble pour le moment peu probable en France, la reine reste cependant prudente : « Il est vrai qu'il y a eu de nombreuses avancées, mais je crains qu’une partie de la population conserve une certaine nostalgie des valeurs du passé comme la liberté, l’égalité ou la fraternité. »


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2 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 9 avril 2011 12:48

    La crise n’est qu’un prétexte pour nous déposséder un peu plus de nos acquis, et pour augmenter les leurs. Les nôtres sont sans cessent remis en cause, les leurs ne cessent d’augmenter. L’argent public a été généreusement distribué sans aucune contre partie, et une partie a même servi à payer les supers bonus des traders. Ils n’ont plus aucune retenue, ils se servent dans la caisse que nous alimentons avec nos impôts et notre travail, ils sont sûr de nous avoir domestiqué, sûr que nous ne nous révolterons pas. Voir..........

    http://2ccr.unblog.fr/2010/11/07/sus-a-la-crise/


    • kataroff kataroff 9 avril 2011 16:15

      ’Cette semaine, c’est d’ailleurs le message adressé en catimini par la BCE aux banques portugaises de réduire leur exposition à la dette de leur gouvernement, comme révélé par le président de l’Association des banques portugaises dans une interview à Reuters, qui a précipité Lisbonne dans les bras d’une assistance internationale.’

      source : Reuters

      CQFD

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