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Accueil du site > Actualités > Economie > Les paradis fiscaux au purgatoire ?

Les paradis fiscaux au purgatoire ?

Soupçonnée d’avoir aidé 52 000 américains à frauder l’impôt et confrontée aux menaces de l’administration Obama, la banque suisse UBS a dû se résoudre à fournir l’identité de certains de ses clients à la justice américaine. Le secret bancaire est battu en brèche, la Suisse tremble...

UBS Secret bancaire suisse

Les Etats-Unis soupçonnaient depuis quelques temps la banque suisse UBS d’avoir aidé certains ressortissants américains à frauder le Fisc. Quelques documents internes de la banque révélés samedi confirment largement cette hypothèse. Problème : pour enquêter, la justice demande l’identité des clients américains de l’établissement, ce qui constitue une attaque frontale contre le sacro-saint principe du secret bancaire garanti par la loi fédérale. L’affaire aurait pu en rester là.

Aux US, on ne badine pas avec l’impôt

Mais l’administration Obama est entrée dans la danse, menaçant de retirer sa licence d’exploitation au monstre bancaire. De son côté, le Tribunal administratif fédéral (TAF), saisi par huit plaignants, a purement et simplement interdit à UBS de transmettre ses données. Trop tard ! "Les données sont déjà à Washington", affirmait Alain Bischel, porte-parole de l’Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma). En mauvaise posture financière, du haut de ses 13 milliards de pertes pour l’année 2008, la banque a dû s’exécuter dans l’urgence, livrant l’identité de 250 à 300 clients américains. Le ministère américain de la Justice exige maintenant qu’UBS livre des informations sur 52.000 comptes secrets identifiés par le fisc comme appartenant à des Américains, qui recèleraient près de 15 milliards de dollars d’actifs.

"Déclaration de guerre", pour La Tribune de Genève

La Suisse toute entière hurle au scandale et les Européens semblent se réveiller ; ce week-end, l’Angleterre et l’Allemagne ont jeté de l’huile sur le feu (du lac ?). Le ministre des finances britannique, Alistair Darling, s’en est violemment pris aux banques helvétiques. "Le secret qui permet aux gens d’abriter leur fortune sans payer d’impôts comme il se doit, on ne peut pas le tolérer", a-t-il déclaré, ajoutant que la Suisse devait s’amender si elle "veut faire partie de la communauté internationale". Curieusement, Darling aura oublié d’évoquer les Antilles britanniques et autres îles anglo-normandes, qui sont parmi les paradis fiscaux les plus obscurs et les plus actifs de la planète. Angela Merkel s’est aussi déclarée favorable à une politique de sanctions à l’encontre des paradis fiscaux. Même le Luxembourg a admis qu’il faudrait "peut-être redéfinir" le principe du secret bancaire.

La descente aux enfers des paradis fiscaux ?

Il aura donc fallu que la justice américaine s’en mêle. Quelques semaines de menaces auront "suffi" à lever un voile de ce secret bancaire, qui fait pourtant partie des secrets les mieux gardé de notre époque. Les conséquences sont énormes. Primo, la Suisse n’est maintenant plus une destination "sûre" pour les capitaux "litigieux", et les semaines qui viennent seront capitales pour l’avenir de l’économie bancaire du pays, à en croire les éditorialistes locaux. Secundo, les paradis fiscaux démystifiés, qui pourra empêcher les gouvernements de multiplier les pressions contre les "trous noirs" de la finance ? Hein... qui ?

Citation : "Un dictateur qui meurt, c’est une banque suisse qui ferme" (Anonyme sur France Inter - 4 Novembre 1996)


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85 réactions à cet article    


  • Emmanuel Aguéra LeManu 23 février 2009 18:49

    Eh oui... Merci M. Obama !
    ...de démontrer aux européens que leurs incapables dirigeants possédent depuis des lustres les outils adaptés pour forcer la clarté bancaire des évadés fiscaux dont ils font mine de se plaindre. La question qui se pose donc est : Quel interêt avait donc cette classe dirigeante pour ne pas mettre un terme à cette escroquerie fiscale institutionalisée ?
    Le respect des institutions ? le secret défense, peut-être ?...
    J’ai posté un article là-dessus hiers soir sur AgoraVox ; Il serait un bon complément à votre exposé.


    • herve33 23 février 2009 18:50

      Il existe un autre cataclysme financier qui risque de plomber sérieusement la Suisse et aussi certaines grandes banques européennes qui ne devrait pas y survivre , c’est la faillite du système financier en Europe de l’Est . L’europe , et la Suisse aurait prétés 1700 milliards de dollars et rien que pour 2009 , il faudrait 500 milliards de dollars pour sauver les institutions financières de ces pays .

      Etonnant , on n’en parle pas dans les médias , mais soyez certain , c’est un cataclysme qui pourrait couler l’euro et aussi dévastateur que les Subprimes aux US . 

      Source : http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2558


      • letuyauteur 23 février 2009 21:15

         Pour bien connaitre les balkans et avoir ete temoin de cette periode ou se recreerent certains etats je me permets d’apporter un temoignage. Ce qui m’avait etonne a l’epoque(juste apres les guerres de annees 90) c’est la rapidite d’installation des societes occidentales dans tous ces pays et entre autre certaines banques. Les populations de ces pays sorties d’annees de regimes socialistes , communistes , stalinistes etc... ont vu arriver des offres de credit revolving facilement accessibles . Rien que le parc automobile (qui est voyant ) a ete completement change , ils sont passes de la lada, tristar , fiat 128 , gigouline , a la mazda , mitsubishi , renault , peugeot etc...

        Comment expliquez vous que des gens gagnants 300 a 400 euros par mois puissent se payer des voitures a minimum 20000 euros ? c’est comme si un salarie francais gagnant 2000 net par mois demande au banquier de se payer une porsche a 100000 euros ! Aujourd’hui ces credits sont une catastrophe , le surendettement est a toutes les portes en europe de l’est . Comment croire que les banquiers ne savaient pas ce qu’ils faisaient ? 
        L’europe de l’est est une societe ou la culture rurale est encore tres fortes avec des terres tres riches , mais aussi extremement parcelisees appartenant encore a papie et mammie (plaines de slavonie orientale , plaines hongroises ) . Et voila comment les grands argentiers recupereront en un clin d’oeil des millions d’hectares de terres cultivables , parmis les plus fertiles du monde . 
        Un peu comme ce qui s’est passe au Tamil Nadu apres le tsunami , ou les pecheurs cotiers proprietaires de bandes de terre cotieres ont ete obliges de ceder leurs terres aux promoteurs immobilier , car ne pouvant plus pecher ils ne pouvaient plus rembourser leurs credits sur les bateaux.
        Meme chose en Europe de l’est , on fermera nos usines , on les mettra a genoux et voila , le tour est joue !
        bravo l’europe des nations desunis....

      • Fergus fergus 23 février 2009 18:52

        Puisse ce premier coup porté au scandaleux secret bancaire être suivi de beaucoup d’autres jusqu’à éradication totale de l’évasion fiscale illégale !
        Je ne le croirai toutefois que lorsque les effets en seront indiscutables et pérennes.


        • Emmanuel Aguéra LeManu 23 février 2009 19:03

          C’est à mon avis le premier réel séisme consécutif à cette crise qui commençait à tarder à se traduire dans les mécanismes financiers. Je n’ai jamais reçu autant de papier glacé me vantant tel ou tel placement... garanti... par mes impôts passés présents et à venir...
          Les Helvètes ne vont donc pas tarder à relancer chocolat, horlogerie et couteaux-suisses... vague de chômage à l’horizon...
          En tous cas, je me demandais par où ça viendrait, et finalement, le tour des évènement est assez rigolo pour l’instant.
          Je ne puis réprimer une certaine jubilation à l’idée de l’affolement qui doit aujourd’hui dans certaines chaumières... du XVI° arrondissement à Tokyo en passant par Brazzaville...
          C’est loin les Caïman ?


        • plancherDesVaches 23 février 2009 19:22

          Bien réfléchie, Fergus.
          Les paradis fiscaux américains et anglais ne valent pas mieux. Les centres off-shore, n’en parlons même pas.

          D’ici que la Suisse serve de sorcière dans la chasse....

          Un début de commencement de justice.... ? Un bit m’adoute.


        • Emmanuel Aguéra LeManu 23 février 2009 19:25

          J’epère que la modération passera mon article sur le sujet... On y est en plein. Vive Obama !


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 19:35

           J’aimerai bien comprendre en quoi le secret bancaire est "scandaleux". N’est-ce pas simplement le respect de la vie privée ? Alors, on s’insurge contre un fichier comme Edwige, et on trouve normal un fichier où on peut savoir ce que vous dépensez, avec qui, etc.... A quand l’obligation du port d’un badge avec son salaire écrit dessus. On marche sur la tête.


        • plancherDesVaches 23 février 2009 19:56

          Péripat(t)e, vous venez de mettre le doigt de votre patte là où ça fait mal.

          Jamais personne n’a envié mon salaire. Peut-être me suis-je mal vendu... ?

          Une justice serait que chacun soit rémunéré en fonction de ses compétences, et non sur l’exploitation de l’autre.


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 20:29

           Je me trompe peut-être, mais c’est déjà le cas en Suisse. Il est question de tout autre chose. L’administration, en France, sans motif, peut connaître tout sur votre compte. Est-ce normal ?


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 20:33

           Et, de plus, ne pas payer ses impôts est un délit, non un crime. Abus de langage révélateur d’une position idéologique.


        • plancherDesVaches 23 février 2009 20:58

          Bien sûr, Péripat(t)e, frauder le fisc, faire un montage Ponzi, exploiter le travail ou tuer des milliers de gens dans les pays pauvres n’est pas un crime.
          Ca n’est qu’un délit. Et encore.. s’il est assez bête pour se faire piquer lorsqu’il contourne un peu "trop" fort les lois.
          Et l’on voit alors que le libéral s’est AUSSI mis la justice dans la poche.
          Merci à lui.


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 21:05

           Frauder le fisc est un délit.
          Faire un montage Ponzi est recommandé quand il s’agit du système des retraites, un délit quand c’est un financier qui le fait.
          Tuer des gens est un crime.
          Exploiter le travail ne veut rien dire, c’est de la mauvaise économie marxiste.

          Il ne faut pas tout mélanger.


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 21:07

           Sur le travail et l’exploitation, Marx n’est pas tout seul à être dans l’erreur : il y a aussi Ricardo.


        • plancherDesVaches 23 février 2009 22:18

          Péripate,

          Comme disait un de mes profs d’économie, "lorsque l’on est puissant, on a pas besoin de transparence" (tiré des enseignements de Machiavel)

          Je vous classe maintenant dans la rubrique libéral et vous permets en ultime recours de revenir sur vos propos de dénigrement du travail face à la rente.


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 22:57

           Bien deviné ! smiley
          Quelle rente ? Le revenu tiré de l’investissement en capital de l’épargne ou le privilège obtenu de l’état par lobbying ou menace de grève ?
          La théorie de l’exploitation dérive d’une théorie erronée de la valeur, basée sur le travail. A part quelque dinosaures qui persistent dans l’erreur, la théorie généralement acceptée est le marginalisme, basée sur l’utilité.


        • K K 23 février 2009 23:04

          Peripate,

          Aux etats unis, frauder le fisc volontairement est un crime et non un delit.


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 23:18

           Vous avez peut-être raison. En droit, c’est la peine encourue qui fonde la distinction, et il est vrai que les pays diffèrent sur ce point. Il n’en reste pas moins qu’en français la distinction est morale. Et qualifier le fraudeur de "criminel" est un abus, qui fait juger moins grave le chauffard qui prend des risques avec votre vie que celui qui cherche à se protéger de la spoliation en trichant avec le fisc. On marche sur la tête.


        • Parpaillot Parpaillot 23 février 2009 23:25

          @ Léon & Péripate :

          Léon a écrit :

          " Il s’agit du refus de communiquer des informations qui intéressent la justice dans le cadre de procédures judiciares. "

          Inexact car :
          Le droit suisse distingue la "soustraction fiscale" ("oubli" de déclarer un revenu par exemple ) qui est sanctionnée par une amende administrative qui peut être très élevée mais qui ne constitue pas un délit pénal. En revanche, la "fraude fiscale" constitue quant à elle un délit pénal (établissement d’un faux bilan, établissement de fausses factures, détournement d’argent, argent de la drogue, corruption, etc.).
          Le secret bancaire suisse n’est pas absolu. Il peut être levé par l’autorité de surveillance helvétique des marchés financiers : la Finma, sur requête d’une autorité d’un pays tiers pour les délits pénaux relevant du droit suisse. Dans ces cas là l’entraide judiciaire est accordée systématiquement. Ces cas sont ceux énumérés ci-dessus (fraude fiscale, corruption, argent de la drogue, financement du terrorisme, détournement de fonds, etc.) en bref tous les délits combattus dans le cadre du GAFI ("Groupe d’Action financière") qui est un organisme intergouvernemental visant à développer et promouvoir des politiques nationales et internationales afin de lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. La Suisse est membre du GAFI.

          Il est donc tout a fait inexact, faux et abusif de prétendre que la Suisse protège l’argent de la drogue par exemple ...

          Le problème majeur qui se pose aujourd’hui à la Suisse c’est précisement cette distinction entre "soustraction fiscale" et "fraude fiscale", difficilement explicable, donc difficilement défendable ...

          Lorsque Péripate écrit :

          " J’aimerai bien comprendre en quoi le secret bancaire est "scandaleux". N’est-ce pas simplement le respect de la vie privée ? Alors, on s’insurge contre un fichier comme Edwige, et on trouve normal un fichier où on peut savoir ce que vous dépensez, avec qui, etc.... "

          Je me suis moi-même souvent posé cette question : Pourquoi en effet s’insurge-t-on contre le fichier Edwige - à raison selon moi - mais que l’on trouve scandaleux l’existence d’un secret bancaire ? Il y a là comme une incohérence ! Si vous combattez l’un, il faut admettre l’existence de l’autre car tous les deux procèdent de la même préoccupation : le respect de la sphère privée ...

          Il existe un fossé culturel entre la France et la Suisse quant à la notion du rôle de l’Etat et surtout des rapports entre l’Etat et le citoyen. En Suisse l’Etat est au service du citoyen et non l’inverse. Le citoyen y est responsabilisé et l’Etat n’y est pas omnipotent ...
          On ne peut pas comprendre l’existence du secret bancaire si l’on accepte l’existence d’un Etat fouineur, d’un Etat inquisiteur et omnipotent ...
          En Suisse, le fisc n’a pas accès aux coordonnées bancaires des contribuables, mais cette particularité n’en constitue pas pour autant un boulevard ouvert à la fraude fiscale. En effet, la fiscalité helvétique dispose de moyens spécifiques permettant de détecter les fraudes (fiscalité de l’épargne, impôt sur la fortune même pour des montants modestes, etc.). Il serait vain de les expliquer ici dans le détail ...

          Cordialement !


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 23:33

           smiley Merci de dire ces choses là avec tant de pondération et de conviction. Moi, il y a des moments où j’ai envie de mettre des baffes smiley Ca nuit à mon propos....... smiley


        • Kobayachi Kobayachi 23 février 2009 23:35
          S’ils veulent vraiment poursuivre les fraudeurs aux US, qu’ils commencent donc par balayer devant leur propre porte, c’est à dire aux Bahamas et aux Iles Cayman. Mais bon c’est le repère des banquiers et des Hedge fonds US, alors qu’en Suisse il n’y a que quelques riches américains qui sont des proies bien plus facile.

          En plus, pour info : l’impôt sur le revenu est anti-constitutionnel aux USA.
          L’IRS est une institution en complet désaccord avec les principes de la constitution US.
          http://www.youtube.com/watch?v=fFwJevCy0iw&feature=related

          Bientôt l’état viendra mettre une camera sous votre matelas pour voir si vous n’y avez pas planquer une pièce d’or !

        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 23:39

           Lisez le post de de Valmour, chère crapule collectiviste. smiley


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 23:41

           erratum.. de Parpaillot.


        • Le péripate Le péripate 23 février 2009 23:42

           Ah oui ? Il faudra que vous nous expliquiez alors quelle est votre théorie de la valeur, qu’on rigole un peu.


        • Parpaillot Parpaillot 24 février 2009 00:56

          @ Péripate :

          " Moi, il y a des moments où j’ai envie de mettre des baffes Ca nuit à mon propos....... "

          Vu l’heure, ça nuit plutôt à votre sommeil !

          Bonne nuit à tous !


        • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 01:12

          Une médaille pour Léon et son "isophélime". Celle-là on ne me l’avait jamais faite. T’es roumain ou quoi ? Même google n’a pu me secourir...
          Tu peux traduire ?


        • sisyphe sisyphe 24 février 2009 06:03

          							par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x53.173.212) le 23 février 2009 à 19H35 							 							
          							

          															
          							
          								 J’aimerai bien comprendre en quoi le secret bancaire est "scandaleux". N’est-ce pas simplement le respect de la vie privée ?

          Une nouvelle vanne du comique de service ! smiley
          Ben voyons !
          Et tout le fric gagné grâce à la drogue, c’est la "respect de la vie privée" des trafiquants de drogues, n’est-ce pas ? 
          Et tous les bénéfices soutraits à l’impot, c’est le "respect de la vie privée" des fraudeurs, n’est-ce pas ? 

          Et tu y penses quand au respect de la vie privée des simples citoyens, qui se voient préssurés, parce que des dizaines et des centaines de milliards sont soustrait aux budgets des états, obligés de liquider les services sociaux, de travailler beaucoup plus pour ganger moins, et juste survivre,pendant que des truands se gobergent de leurs milliards fraudés et placés, qui leur rappportent des fortunes, sans bouger le petit doigt  ? 

          Y a vraiment pas plus con qu’un libertarien ; c’est pas possible d’être vendu et cynique à ce point, parce qu’accroché à ses catéchismes d’un autre temps...

          Pétard, il faut vraiment souhaiter que tous les gens de ton école de pensée soient définitivement mis hors du circuit, avant qu’ils arrivent à provoquer l’explosion finale.

          PLus con encore que Séguéla ; faut le faire !

        • sisyphe sisyphe 24 février 2009 06:11

          							par farkanscheltabres 							 														 (IP:xxx.x62.85.179) le 24 février 2009 à 01H07 							 							
          							

          															
          							
          								Le Manu :"vive Obama !"
          L’obamania est une maladie mentale qui se répand pire que la peste.
          Yes we bêêê !
          Les idolâtres m’ont toujours exaspéré, et je ne suis pas croyant pourtant.
          J’espère que VOTRE TEXTE, qui vous excite tant, sera accepté, ce sera l’occasion d’une franche rigolade
          .

          Profitez -en ; rigolez ; manifestement, ça ne doit pas vous arriver souvent. 
          Moi, c’est CHACUNE de vos interventions qui me plonge dans un gouffre d’incrédulité ; comment peut-on être aussi systématiquement d’une bêtise absolue, sur tous les sujets  ? 
          Vertigineux.... 

        • Le péripate Le péripate 24 février 2009 06:26

           Ben voyons, Léon. Ou comment réintroduire par la petite porte la théorie de l’exploitation. "Il n’y a pas de valeur autre que le prix du marché, lequel n’est que le produit de multiples rapports de forces". 

          Il n’est pas besoin d"être économiste pour distinguer entre valeur et prix. Un bon dictionnaire suffit. Ensuite, vous faites un curieux amalgame, une sorte de "marché du rapport de force". Voilà assurément une démarche originale qui vous vaudra peut-être un jour un prix Nobel remis par Kim Jung II. Un marché de l’exploitation, en quelque sorte. Du neo post marxisme..... Mieux que des foutaises, de la crême de foutaise. smiley



        • Traroth Traroth 24 février 2009 10:57

          @Peripate : En fait, je viens seulement de comprendre le simplisme de votre idéologie. Vous refusez tout simplement les devoirs qu’impliquent les droits dont vous jouissez. Les entreprises, slon vous, ne devraient payer aucun impôt, mais continuer à profiter des services publics, les gens doivent pouvoir avoir une vie privée protégée contre toute curiosité, quitte à pouvoir l’utiliser pour frauder le fisc, etc. Ca n’est pas comme ça que ça marche. La liberté implique des devoirs.


        • Le péripate Le péripate 24 février 2009 18:48

           De la même manière que sa liberté s’arrête là où commence la liberté des autres, la vie privée est la règle jusqu’au point où la recherche d’un délit ou d’un crime le demande. 

          C’est dit, de toute les manières, sur tout les tons, par les intervenants libéraux sur ce fil. Mais les étatolâtres ne l’entendent pas de cette oreille. Contradictoires avec leur position libérales sur le fichage étatique quand cela concerne des données personnelles, concernant l’argent, ils veulent et rêvent d’une transparence égalitariste et absurde. Cette transparence qui est proche de l’inquisition. L’argent des autres intéressent les étatistes. Ils sont obsédés par l’argent.

          C’est qu’ils ont conscience que les besoins de l’état vont encore grossir. Il faudra payer les retraites ; "lutter contre le réchauffement " ; payer le chômage ; continuer à fournir les rentes des privilégiés de la pauvre démocratie ; payer la dette. 

          Et, éventuellement, s"il reste quelques menues monnaies au fond des caisses, assurer plutôt mal les missions régaliennes pour quoi il est légitime.


        • Kobayachi Kobayachi 24 février 2009 20:37

          C’est clair que le gouvernement aimerais revoquer le secret banquaire... ils aiment pas la concurence smiley
          En 1 mot : Clearstream

          http://goatmilk.files.wordpress.com/2008/05/ron_paul_desk.jpg


        • Le péripate Le péripate 24 février 2009 22:02

          Nous glissons tous les jours un peu plus vers une institutionnalisation d’une transparence totale qu’une relecture de 1984 d’Orwell permet de mieux remettre en perspective. 
          L’abandon du secret bancaire est en effet une étape importante vers une société de verre où tout le monde peut être informé de ce que fait tout le monde.

          Formellement, parce que ceux qui seront derrière les écrans de surveillance auront tout pouvoir sur chacun.

          L’état a faim. C’est la société qu’il dévore.


        • Traroth Traroth 24 février 2009 23:15

          Toute liberté a ses limites. La liberté de dissimuler ses faits et gestes aussi : quand il s’agit de contribuer au bien commun (l’impôt), il est normal de ne pas avoir le droit de dissimuler son patrimoine ou ses revenus.


        • Traroth Traroth 24 février 2009 23:17

          D’ailleurs, on peut facilement comprendre que cette liberté n’intéresse que les riches. Moi, je peux publier mon patrimoine, ça ne me dérange pas du tout ! Bernard Arnault, ça lui pose sans doute plus de problème...


        • Radix Radix 23 février 2009 19:23

          Bonjour

          La Suisse étant le plus vieux paradis fiscal de la planète elle n’en devient que le plus visible et le plus façile à atteindre à travers ses différentes implantations de banques dans le monde entier.

          Mais pour d’autres cela risque d’être plus difficile comme par exemple les iles Caïmans à moins d’y envoyer les marines.

          Je crains que cela ne soit qu’un os à ronger donner en pature aux populations pour les calmer un peu et que cela n’ai guère de suite. Il y a de fortes chance que cette poussée de respectabilité ne se cantonne qu’à UBS (banque déjà sérieusement ébranlée) et qu’elle ne serve de paravent pendant que ces messieurs remettent en route leur "économie" !

          Radix


          • ZEN ZEN 23 février 2009 19:24

            On est loin du compte..
            Et Jersey, les iles Caimans, etc... ?
            Fillon indiquait la voie. Chiche !

            « Des trous noirs comme les centres offshore ne doivent plus exister, et leur disparition doit préluder à une refondation du système financier international »(F.Fillon)

            Avec l’enfer de la finance dérégulée , verrons-nous disparaître les chers paradis fiscaux , ces piliers du capitalisme financier mais en même temps leur talon d’Achille ?...
            On nous le promet en haut lieu. Ce n’est pas la première fois que l’on s’en prend verbalement à ces instances stratégiques de la finance internationale
            Un voeu pieux, qui ne mange pas de pain...pour faire diversion ?

            Paradis ou enfers fiscaux ?

            Paradis fiscaux

            Dopage financier...

            Les paradis fiscaux( Par Christian Chavagneux et Ronen Palan)

            Au fait, le Luxembourg est bien un paradis fiscal...

            Les paradis fiscaux peuvent dormir tranquilles

            Nous n’irons pas tous au paradis...


            • sisyphe sisyphe 24 février 2009 06:14

              Et Clearstream ? 
              Bizarre ; on n’en n’entend plus parler...
              C’est secret-défense ? 


            • Parpaillot Parpaillot 24 février 2009 10:31

              @ ZEN :

              Vous citez l’ouvrage ci-dessous :

               Les paradis fiscaux( Par Christian Chavagneux et Ronen Palan)

              Sur un autre fil je vous avais communiqué un autre ouvrage digne d’être mentionné. Je remets la "compresse"  :

              " Le secret bancaire, La place financière suisse sous pression"  de Sylvain Besson, journaliste Suisse au journal "Le Temps".

              Pour les avoir lu tous les deux, le second - pas particulièrement complaisant avec la place financière suisse - est à mon avis beaucoup mieux documenté sur le secret bancaire suisse, beaucoup plus factuel, que le premier qui contient quant à lui passablement d’erreurs et d’imprécisions sur la Suisse ...

              Cordialement !


            • Emmanuel Aguéra LeManu 23 février 2009 19:31

              Archives...
              ..."J’ai pris la mauvaise habitude de souvent réclamer dans mes commentaires sur Avox
              l’invasion militaire conjuguée des paradis fiscaux et l’expropriation pure et simple des évadés du même nom..., comme gage de la sincérité de la classe politique internationale dans son urgente lutte contre la crise financière... ce qui serait la moindre des choses...
              Rassurez-vous, je le pense vraiment et suis prêt à partager cette opinion avec le plus grand nombre, s’il est d’accord.
              Cette mesure, bien coordonnée aurait en outre l’avantage non négligeable de diriger nos flottes dans la même direction et d’éviter ainsi de malheureux frais de réparations de kiosque ou d’aileron, avantage indiscutable dans un contexte d’économies fiscales"...


              • Triodus Triodus 23 février 2009 19:56

                Réjouissez-vous, applaudissez ! Croyez-vous qu’ue seule millimiiette de ce que pourraient récuperer les états dans les paradis fiscaux retomberont dans vos assiettes ?

                Que nenni. Il n’y a rien à s’en réjouir, sauf d’avoir pour les "dirigents" politiques une belle pantalonade à nous servir au 20h..

                Tout ça ne finira qu’avec encore plus de taxes, et moins de rendement, surtout pour l’épargne des tous-petits. Mais rêvez encore..


                • plancherDesVaches 23 février 2009 22:23

                  Triodus, je me permets.

                  Les US ont été obligés (excuse oblige) de baisser à 17,2 % le taux d’imposition des 110 millions de $ de revenus "pour qu’il restent dans le pays et y investissent" (en 2006).

                  Si vous avez peur pour vous-même, je peux aussi le comprendre.


                • Triodus Triodus 24 février 2009 08:48

                  Il est clair que chacun voit midi à sa porte ; vous l’avez finement relevé ; c’est bien naturel.

                  Cordialement,
                  T.


                • millesime 23 février 2009 23:12

                  il n’y a guerre d’illusion à se faire quant à la levée du secret bancaire..et Obama n’y pourra rien... !
                  de toute manière les capitaux ne restent pas dans des coffres en Suisse, ils sont recyclés sur les marchés obligataires ou les marchés actions tant à Wall Street qu’à Londres et autres places financières.


                  • millesime 23 février 2009 23:24

                    les supprimer ? i m p o s s i b l e.... !
                    voir mon article à ce sujet.


                    • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 02:02

                      Vous êtes à côté de la plaque, ou vous nous prenez pour des billes, messieurs les économistes.
                      Rien à faire de compter ce qui reste ou non dans un coffre. Ce qu’on veut c’est du pain sur les rayons, même si on finira par le rationner, question de temps. La terreur helvète (faites un tour dans la presse des cantons et les commentaires associés, ou simplement lisez les titres des magazines financiers, cela vous éclairera) est fondée.
                      Réfléchissons plus loin que les calculettes : Ce séisme financier, dû à un courageux cowboy noir du prénom de Barak, est un fait de société plus large qu’une péripétie économique de plus, c’est une révolution institutionnelle du système financier. Les banqiuers n’ont plus la clef de leurs fichiers, donc de leurs coffres quoiqu’il y ait dedans, on s’en contrefout. l’important étant ce qui y passe, ou plutôt... ce qui y passait !

                      C’est un simple problème d’organisation et d’harmonisation et d’application des conventions fiscales internationales auxquelles la Suisse oppose la souveraineté du secret qui s’est volatilisée hier. La levée, que vous le vouliez ou non du sercret bancaire est maintenant INELUCTABLE, ret en Suisse on fait le compte des chômeurs à venir. Le problême est beaucoup plus structurel que financier, mais le monde de la finance s’en trouvera naturellement pour le moins bouleversé, c’est sur ; comment ? moins sur, je vous laisse à vos voyantes sur ce point, mais l’atmosphere est pesante et il y a de gros nuages noirs à l’horizon :
                      Croyez vous qu’Omar Gombo (toute ressemblance avec des personnages exsitants seraient vraiment un fortuit hasard) et ses nombreux consors continueront à planquer l’oseille du FMI en Suisse ? Panica generale ! On se souviens que la Suisse concentre un bon tiers de l’activité financière DU GLOBE ! Quid des noms sur les listes ? (les 250 noms d’Obama "trahis"par l’USB ne sont à l’évidence qu’un hors d’oeuvre... ) Quid des répercutions sur les pays "complices" ?
                      Vraiment, je l’aime bien, le Black Cowboy...
                      Je ne serais pas étonné que cette pièce manquante au centre du puzzle, quand vous regardez la carte de l’Europe, se bleuisse avant qu’on ait compris. Y’a du gros gros dégât en perspective pour certains, attention les évadés fiscaux... Je ne sais pas pour les vendus à (ou de) la finance, mais moi, je jubile.
                      Risqué ?
                      Evidemment, cela mériterait qu’on se penche sur l’opportunité d’accorder une augmentation de salaire disons... "motivante" aux gardes-du-corps de ce Cow-boy noir, avant que ne trépasse bêtement notre chevalier blanc...
                      flemme de me relire. excusez d’avance.


                    • Parpaillot Parpaillot 24 février 2009 00:44

                      A l’auteur :

                      Dans votre article, vous mélangez deux cas distincts ...

                      Acte 1 :
                      Dans un premier temps, les USA ont requis l’entraide judiciare auprès de la Suisse pour des délits de "fraudes fiscales" (voir la distinction entre soustraction et fraude fiscale dans mon commentaire ci-dessus). Ces cas concernaient 250 à 300 comptes. La procédure judiciaire suisse autorisant le recours, certains titulaires de ces comptes ont donc fait recours. Cette procédure étant en cours, les USA n’ont pas voulu attendre la fin de la procédure judiciaire et ont lancé un ultimatum à la Suisse en exigeant que leur soient livrées les coordonnées bancaires de ces 250 à 300 comptes d’ici au 18 février au plus tard, faute de quoi des sanctions extrêmement graves, susceptibles de mettre en péril le système financier helvétique, voire au-delà, étaient promises...
                      Face à cette menace, l’autorité de surveillance des marché financiers (Finma), en accord avec le Conseil fédéral (Gouvernement fédéral) a décidé dans l’urgence de livrer ces données aux autorités américaines, faisant fi de la séparation des pouvoirs et de l’ordre juridique suisse. La raison d’Etat a prévalu sur l’Etat de droit !

                      Acte 2 :
                      On apprenait vendredi soir (20 février) que le TAF (Tribunal Administratif Fédéral) agissant à titre super provisionnel interdisait à la Finma, sous peine de sanctions pénales, la transmission d’informations touchant huit clients d’UBS dont les procédures de recours étaient encore pendantes. Trop tard, car ces informations avaient déjà été transmises !

                      Acte 3 :
                      Les 52’000 comptes dont vous parlez dans votre article n’ont rien à voir avec 250 à 300 dont il est question plus haut. Ces 52’000 comptes n’ont fait l’objet d’aucune requête d’entraide judiciaire. Ces exigences n’ont donc aucun fondement légal.
                      Je précise également qu’il existe des accords bilatéraux sur la fiscalité entre la Suisse et les USA (accord de double imposition) et que ces accords n’ont pas été respectés en l’espèce.

                      S’agissant de l’Union Européenne, la Suisse a signé avec l’UE des accords sur la fiscalité de l’épargne :
                      Fiscalité de l’épargne. En Suisse les rendements de l’épargne sont fiscalisés et une partie de la part fiscalisée (jusqu’à 35%) des comptes détenus par des ressortissants de l’UE est restituée aux Etats membres de l’UE. Par conséquent, même si les données bancaires ne sont pas transmises aux Etats de l’UE, ceux-ci encaissent donc bien un impôt sur ces rendements, même si cela se fait par le biais de la Suisse qui le prélève. Ceci résulte d’un accord signé entre la Suisse et l’UE sur la fiscalité de l’épargne. Voir ici et ici

                      Voir aussi l’article de Jean-Claude Benard, publié sur AgoraVox le 20 février dernier (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=51962).

                      Cordialement !


                      • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 02:07

                        Esperanza...


                      • sisyphe sisyphe 24 février 2009 06:39

                        J’aime bien l’amalgame fait entre l’ineffable Péripatate, et le Parpaillot de service, entre l’opacité des paradis fiscaux, et le "respect de la vie privée " : ou comment prendre les gens pour des cons ! smiley

                        La plupart des sommes tranférées dans les paradis fiscaux (disons les 4/5èmes) sont versées par des SOCIETES (cf CLEARSTREAM) : sociétés écrans, bidons, destinées à embrouiller les pistes de cet argent, évidemment soustrait à l’impot, fraudé, plus l’argent de la drogue, blanchi par autant de sociétés fictives ; sans parler même du transit des sommes destinées aux mouvements terroristes, et ils viennent nous parler du "respect de la vie privée" ! smiley

                        Franchement, il y aurait de quoi rigoler, si le sujet n’était aussi grave, et ne contribuait, depuis des dizaines d’années, à plonger les 9/10èmes des citoyens dans la merde dans laquelle ils se trouvent...

                        Respect de la vie privée, hein ? 

                        Nous vivons dans des pays où il existe des LOIS ; pour que le bien commun soit respecté, pour empêcher les délits, les abus, les crimes. 

                        Déjà que le système financier international se situe, jusqu’à présent, au dessus des lois, par l’effet de sa globalisation, et entraîne le monde dans la crise financière, économique, sociale, que nous connaissons, faute, justement d’être régulé, la "vie privée", lorsqu’elle porte atteinte à ces LOIS (vraiment minimales) est logiquement susceptible d’être traduite devant la justice, pour répondre de ses méfaits, de ses abus, de ses crimes. 

                        La "vie privée" ne saurait, en aucun cas, être au dessus des LOIS ; sinon, pourquoi aller emmerder les incestueux, les pédophiles, les cogneurs de femmes, les violeurs, les voleurs, les assassins ? 
                        Faudrait respecter leur "vie privée", non ; Péripatate, et Parpaillot ? smiley

                        Vous n’avez peut-être pas remarqué, ni lu dans vos petits catéchismes, que nous vivons en SO-CIE-TE ; et que, dans toute société, des lois s’imposent, pour y permettre, justement, le respect de la liberté de chacun. 
                        Quand un individu, à plus juste titre encore, une Société privée ’anonyme ; le mot est de circonstance), commet une action, des faites, contraires aux lois, donc contraires à l’intérêt commun, ou même contraires ne serait-ce qu’aux DROITS d’un ou de quelques uns, eh bien, il tombe sous le coup de la LOI ; doit donc être jugé et puni en fonction de la gravité de la faute.

                        Les dizaines et centaines de milliards SOUSTRAITS, c’est à dire VOLES aux autres, ou provenant de manoeuvres illégales, frauduleuses, criminelles, doivent donc, comme n’importe quel autre délit, être démasquées, jugées, et punies (en l’occurence, par le fric ; c’est ce qui leur fait le plus mal) ; point barre. 

                        Tout le reste n’est qu’amalgame, enfumage, confusionnisme, et entourloupe. 

                        Si vous pronez le "respect absolu de la vie privée", sans tenir compte des autres, ni des lois, il faut vous exiler sur une ile déserte (pas les îles Caïman, hein smiley ), et édicter, pour vous-même, votre propre fonctionnement. Le problème, c’est que, si vous n’êtes pas déjà pété de thunes, et en position d’auto-suffisance totale, il va vous falloir, forcément, procéder à, disons au moins des "échanges" ; et là, se posera, inéluctablement, le problème de la LOI, pour que l’échange en question soit codifié, et ne lèse pas une des deux parties qui pourrait ; exemple parmi tant d’autres, user de la force, pour imposer au plus faible ses conditions, au détriment de l’autre... 

                        Ben oui ; c’est comme ça ; l’homme est un individu SOCIAL !
                        Vous ne vous en étiez pas rendu compte ? 
                         smiley





                      • ZEN ZEN 24 février 2009 06:52

                        Bien vu , Sisyphe

                        Ce document me donne assez de raisons de considérer les paradis fiscaux comme des fléaux mondiaux , qui sapent d’ailleurs les bases d’un capitalisme régulé

                        Meme Fillon l’a reconnu, contraint et forcé !...


                      • Le péripate Le péripate 24 février 2009 06:56

                         Sisyphe, il n’y a pas besoin de te prendre pour un con, tu te débrouilles très bien tout seul, ou avec l’assentiment du moine rouge ci dessus. Bonne journée, rebellocrates. smiley


                      • sisyphe sisyphe 24 février 2009 07:17

                        Ca, c’est de l’argument, Peripate ! smiley

                        Quand est-ce que tu pars dans les îles Libertariennes, pour qu’on respecte enfin ta vie privée ? 
                         smiley


                      • ZEN ZEN 24 février 2009 07:52

                        "avec l’assentiment du moine rouge"

                        Mais c’est qu’il devient comique, notre libéral de service !... smiley
                        ...notre défenseur des repères de capitaux souvent mafieux , au nom de la "liberté" (toujours formellement envisagée)

                        Comme puniton, il devra lire chaque semaine Alternatives Economiques , les dernières déclarations du faux-cul Fillon sur le danger des paradis fiscaux ("rouge", lui aussi !) et le livre dèjà ancien de Ziegler : " Une Suisse au-dessus de tout soupçon" (meme si l’auteur ne mesure pas assez l’ampleur du problème en dehors de son pays ) smiley



                      • Parpaillot Parpaillot 24 février 2009 10:15

                        @ Sisyphe :

                        Puisque vous m’interpellez, permettez-moi de vous faire remarquer que contrairement à Léon, vous n’argumentez pas, vous vous contentez de stigmatiser des opinions que vous ne partagez pas. C’est votre droit, mais sans arguments cela ne contribue pas à enrichir le débat.

                        J’aimerais pour ma part que vous nous expliquiez en quoi la constitution d’un fichier tel qu’Edwige serait inadmissible, alors que l’existence d’un secret bancaire – qui n’est pas absolu en Suisse je le rappelle, puisqu’il peut être levé dans les cas de criminalité qualifié par le droit suisse – serait inadmissible ? Relisez-moi et prenez le temps d’ouvrir les liens joints à mes interventions.

                        Lorsque vous parlez de lois, de quelles lois s’agit-il ? Si à vos yeux les lois suisses ne valent pas en l’espèce, alors dites-le carrément mais encore faudrait-il les connaître. C’est votre droit, mais ne nous dites pas qu’il y a transgression de lois sans préciser desquelles il s’agit. En droit international, ce sont les accords conclus qui sont appliqués, pas les lois unilatérales d’un état, aussi puissant soit-il. Si ces accords sont insatisfaisants ou inadaptés, il faut les abroger, les amender, en négocier d’autres, mais on peut pas simplement les balayer d’un revers de manche …

                        J’ai tenté d’expliquer la distinction faite en droit suisse entre la "soustraction fiscale" et la "fraude fiscale", j’ai également précisé que le secret bancaire suisse n’était pas absolu et qu’il ne couvrait en aucune manière le crime organisé, ainsi que tous les crimes relevant aussi bien du droit suisse que de ceux répertoriés par le GAFI, mais là également, mes propos factuels ne vous ont visiblement pas effleuré. Encore une fois, il ne vous est pas demandé d’être en accord avec les lois suisses, mais vous ne pouvez pas simplement les ignorer. Le faire relève d’un déni de l’Etat de droit.

                        Cette nuance faite en droit suisse entre "soustraction fiscale" et "fraude fiscale", difficilement explicable, donc difficilement défendable, est à mes yeux un problème majeur que la Suisse devrait supprimer. Je l’ai écrit, encore une fois, relisez-moi …

                        Cordialement !

                        PS : A propos, je ne suis pas le « parpaillot de service … », relisez mon CV …



                      • Parpaillot Parpaillot 24 février 2009 10:58

                        @ ZEN :

                        " Comme puniton, il devra lire chaque semaine Alternatives Economiques , les dernières déclarations du faux-cul Fillon sur le danger des paradis fiscaux ("rouge", lui aussi !) et le livre dèjà ancien de Ziegler : " Une Suisse au-dessus de tout soupçon" (meme si l’auteur ne mesure pas assez l’ampleur du problème en dehors de son pays ) "

                        Franchement, on se demande bien ce que vient faire Ziegler ici dans ces échanges ?...

                        Ziegler est tout aussi indissociable de l’image de la Suisse en France que celle du béret basque dans celle de la France aux USA ...

                        Votre icône placée sous la bienveillante protection du "grand satan" ...  smiley

                        Cordialement !


                      • ZEN ZEN 24 février 2009 11:56

                        @ Parpaillot
                        Pas possible !
                        J.Z. à Wall Sreeet ! smiley
                        Votre ex-député de Genève a écrit aussi "La Suisse lave plus blanc" , il y a déjà vingt bonnes années
                        Bon, on a fait mieux depuis...
                        Cordialement


                      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 24 février 2009 00:54

                        Bon article. Sauf pour certains.

                        La moitié des richesses mondiales échappent à l’impôt "par la grâce" des paradis fiscaux ! Selon l’OCDE et le FMI l’affaire relève du scandale. Soit.
                        Qui osera donc dire, ou écrire, que les évadés fiscaux sont probablement plus néfastes à l’intérêt général qu’un voleur de bicyclette ?

                        Visiblement pas le Figaro qui s’insurge contre les méthodes de Barack Obama en prenant la défense - et avec quelle verve ! - des fraudeurs. Pour l’organe officiel de l’UMP et de M.Dassault, l’administration US "a usé de méthodes réservées au grand banditisme" :


                        http://www.lefigaro.fr/patrimoine/2009/02/21/05001-20090221ARTFIG00152-aux-usa-ubs-est-traitee-comme-un-organisme-criminel-.php


                        A lire, relire, et conserver pour les générations futures.


                        • Parpaillot Parpaillot 24 février 2009 01:10

                          @ Peachy Carnehan :

                          " Visiblement pas le Figaro qui s’insurge contre les méthodes de Barack Obama en prenant la défense - et avec quelle verve ! - des fraudeurs. Pour l’organe officiel de l’UMP et de M.Dassault, l’administration US "a usé de méthodes réservées au grand banditisme" : ..."

                          Merci pour le lien (Figaro ...)

                          Désolé, mais la fin ne justifie pas les moyens ...

                          Je n’ai aucune sympathie pour Dassault, pas plus que pour Le Figaro, mais si l’ordre légal n’est plus respecté, le pire est à craindre ...

                          Si les lois et les accords ne conviennent plus, qu’ils ne sont plus adaptés, peu importe la raison, il faut les abroger, les amender ou les modifier, mais pas les transgresser ...

                          La loi du plus plus fort ce n’est pas l’Etat de droit !

                          Cordialement !


                        • smurfisnoof 24 février 2009 01:33

                          Oui, ça fait peur. Les journalistes sont vraiment des moutons annonant les discours préfabriqués du monde banquaire et de leurs influents.
                          Les historiens vont se régaler. Je suis curieux de voir comment le sujet sera traité dans les manuels d’histoire(s ?) des générations futures.


                        • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 02:14

                          Peachy, good job, indeed. Et merci pour ces derniers liens.

                          Vous aimez les chocolats ? J’espère que oui, je crois fermement à la relance tous azimuths de ce joyau du savoir-faire helvète.
                          Une relance un peu désespérée soit dit en passant.

                          Allez, tous en coeur : Bienvenue à nos nouveaux amis Européens !


                        • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 02:25

                          Toujours à propos de ce lien vers le figaro offusqué des méthodes américaines, j’espère que vous avez poussé la curiosité jusqu’à lire les commentaires... le papier se fait ramasser comme on ne s’attendrait pas à le voir au Figaro... Pareil sur les journaux suisses, mais là, l’heure est grave...
                          Je continue de jubiler.
                          Pourvu que cet Obama vive vieux...


                        • sisyphe sisyphe 24 février 2009 06:44

                          							par Parpaillot 							 														 (IP:xxx.x1.5.191) le 24 février 2009 à 01H10 							 							
                          							

                          															
                          							
                           								..."

                          Merci pour le lien (Figaro ...)

                          Désolé, mais la fin ne justifie pas les moyens ...

                          Je n’ai aucune sympathie pour Dassault, pas plus que pour Le Figaro, mais si l’ordre légal n’est plus respecté, le pire est à craindre ...

                          On ne vous le fait pas dire... 
                           smiley


                        • Marc Bruxman 24 février 2009 01:04

                          Ben c’est surtout un grand coup de pute fait à l’Europe. Parce que bon avoir des paradis fiscaux au coeur de l’europe au final ca nous profitait bien. Tout cet argent américain qui dormait sur notre continent on était bien content de le savoir la. Et comme les Suisses importent plein de choses d’autres pays d’europe, on y gagnait. 

                          Maintenant que je sache, les iles Cayman et autres petits paradis fiscaux insulaires sont toujours ouverts, et la place de Singapour continue de jouer son role d’attrape riches encore mieux que la Suisse. Le problème des paradis fiscaux est insoluble. Enfin si la seule façon de le résoudre c’est d’appliquer des politiques fiscales saines dans les différents états du monde c’est à dire de taxer le strict minimum nécéssaire et de ne pas financer 50 000 aides sociales bidons. 

                          Mais comme les Etats ne souhaitent pas devenir raisonables ils savent que les paradis fiscaux existeront toujours. Mais ils savent aussi en favorisant leur implantation à tel ou tel endroit favoriser tel ou tel continent. Et visiblement l’europe n’est plus en odeur de sainteté.


                          • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 02:28

                            Ah, ah, ah ! Ca sent l’Helvétie, ça...
                            Bienvenue en Europe cher nouveau concitoyen, nous vous attendions depuis si longtemps !
                            Vous avez apporté du chocolat, jespère ?


                          • sisyphe sisyphe 24 février 2009 06:48

                            par Marc Bruxman 								 (IP:xxx.x77.186.233) le 24 février 2009 à 01H04 				 				
                            				

                            								
                            				
                            					Ben c’est surtout un grand coup de pute fait à l’Europe. Parce que bon avoir des paradis fiscaux au coeur de l’europe au final ca nous profitait bien.

                            Ah bon !
                            Et de quelle façon ? 
                            QUI en profitait ? 

                            Curieux de votre démonstration... 
                             smiley


                            Tout cet argent américain qui dormait sur notre continent on était bien content de le savoir la. Et comme les Suisses importent plein de choses d’autres pays d’europe, on y gagnait.

                            Quoi ? Des Rolex ? Pour se prouver qu’on avait réussi sa vie ? 
                             smiley smiley


                          • smurfisnoof 24 février 2009 01:24

                             Ca c’est une très bonne nouvelle car on se rapproche des réels causes de la crise, à savoir les banques et non la finance. Car c’est les banquiers qui définissent les lois du marché, à coup de lobby, think tanks et autres déjeunés entre familles ...
                             Si ce n’est pas de l’esbrouffe, c’est vraiment un point en faveur de l’état souverain, c’est-à-dire nous (si nos gouverants nous représente justement, bien entendu, mais c’est un autre problème).


                            • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 02:39

                              Tout-à-fait
                              Mais je me demande ce qu’on pensera en Suisse, de la victoire de l’état souverain. Y’a pas de référendum pour ça, savoir si on doit être souverain jusqu’au coffre ou non.
                              Cet état criminel a trouvé un flic digne de lui.
                              Mais la cerise sur le gâteau et qu’ignorent je pense un bon nombre de commentateurs d’Avox, c’est que l’Europe se bouge et qu’il y a un Obama en Europe, et les Suisses, Luxembourgeois et Autrichiens(because Lichtenstein) le savent bien (Co-prince d’Andorre et sous "convention" fiscale avec Monaco, Sarkozy le sait aussi et malgré ses gesticulations récentes, aura du mal à ne pas suivre...). Notre héros s’appelle Steinbruck, Peer steinbruck, je crois, mais je vous en dirai plus une autre fois, il est tard. Allez sur Wiki tout-seuls


                            • dom y loulou dom 24 février 2009 01:56

                              bah... je m’attendais à des nouvelles fracassantes... mais non... je ne trouve dans votre article que ce que la presse en a dit. Pas grave.

                              ce qui est grave en revanche c’est de pointer un doigt salissant avec ses propres souillures.

                              Mais ce qu’elle ne dit pas la presse c’est que ce n’est pas le franc suisse qui est banqueroute mais bien le dollar et que ces gens cherchent par tous les moyens de trouver du pèze, du fric, de l’oseille. UBS évidemment... comme c’est charmant... tous les pays qui ont passé cette dernière décennie à essayer de sauver ce dollar aux abysses se voient remerclés par leurs pairs americains comme des chiens.

                              C’est une chose de poursuivre des fraudeurs avérés comme il peut y enavoir dans toutes les banques. C’en est une autre d’en profiter pour salir un pays tout entier par la presse.

                              C’est assez cocasse ces attaques contre un établissement sain (encore ?) quand leurs plus grandes forteresses bancaires tombent les unes après les autres. Ce n’est pas la suisse qui a inventé la FED ni les crapules qui sont en train de couler tout le bateau occidental.

                              Je sais vous ne me croyez pas. Quand vous me croirez il sera trop tard. Comm d’hab. Comme pour la suisse, ça fait bien 25 ans qu’on leur dit de tourner le dos à ces loups déguisés en agneaux de lait de la FED et de chercher d’autres partenaires plus fiables que des gens qui entretiennent des massacres à longueur d’années.

                              Même le coup des avions de combat Fa-18... dont les americains rechignaient à donner des pièces de rechange... des lustres qu’ils étaient cloués au sol !! lol

                              Bel allié cet empire-là. Avec toute notre gratitude.




                              • sisyphe sisyphe 24 février 2009 06:51

                                C’est rigolo de voir tous les "libéraux", à ce sujet, venir se démasquer comme les souteneurs des voleurs, des truands, des banksters, des bandits de la pire espèce !
                                Et tout ça au nom de la "liberté" !!

                                Crapules libérales : le nom n’a jamais été aussi justifié !!
                                 smiley


                                • Parpaillot Parpaillot 24 février 2009 23:26

                                  @ Léon :

                                  " Dissimuler son argent semble être chez eux un élément de pudeur au même titre que dissimuler ses parties génitales ou ses excréments et relève au fond d’une sorte de puritanisme dont il ne faut pas oublier qu’il est aux sources du capitalisme anglo-saxon.
                                  Décidément, faire la psychanalyse du libéralisme ( et accessoirement des libéraux ) pourrait se révéler très instructif...
                                  "

                                  Vous cherchez trop loin, j’allais écrire " votre analyse est trop "poussée", mais peut-être avez-vous raison en faisant allusion à la culture anglo-saxone. Je pense quant à moi qu’il faudrait plutôt parler de "culture protestante", et vu mon pseudo vous ne m’en tiendrez pas rigueur je pense ...

                                  Il est vrai que dans la culture protestante, l’austérité est une vertu. Par conséquent il est malvenu d’étaler ses richesses avec ostentation. Mais avec Sarkozy aux cordons de la bourse, rien à craindre de ce côté là, vous avez de la chance tout est transparent, d’autant plus qu’elle est vide ...

                                  Cordialement !


                                • frédéric lyon 24 février 2009 09:09

                                  Est-il besoin de rappeler que ce fameux "secret bancaire" n’existe que dans l’imagination des imbéciles et dans les propagandes politiques qui se réveillent quand l’argent manque, quand les déficits incompressibles en période de vaches grasses deviennent incontrolables en période de vaches maigres, et quand la banqueroute menace les finances des Etats impécunieux ?

                                  Tous les comptes bancaires ont un titulaire, il n’y a donc pas de secret bancaire, mais tous les titulaires des comptes ne sont pas les propriétaires des fonds qui sont portés à leur crédit. Celà peut être le cas n’importe où, y compris en France.

                                  J’ai personnellement de l’argent sur mes comptes qui ne m’appartient pas. Mais en quoi celà vous regarde-t-il ? En contrepartie quelqu’un, quelque part dans le monde, pourrait très bien détenir des fonds qui ne lui appartiennent pas, mais qui m’appartiennent. Mais celà ne vous regarde toujours pas !

                                  Les rapports qui existent entre les titulaires des comptes et les véritables propriétaires des fonds relèvent de la vie privée des deux partenaires et ne peuvent pas être violés.

                                  Sauf peut-être sous la torture !

                                  Car ces rapports ont été établis entre deux personnes qui n’ont pas songées à vous inviter à participer à leurs affaires et qui n’ont pas songées vous prévenir à l’avance de leurs intentions. 

                                  Faites vous donc une raison.

                                  Lorsque vous aurez deux ronds à soustraire à la curiosité du reste du monde, vous bénéficierez vous aussi du secret de votre vie privée, ainsi que de l’aide dont vous aurez besoin pour l’organiser et la rendre inviolable. Soyez donc heureux et rassurés : Ce fameux "secret bancaire" n’a pas fini de faire couler de l’encre et de susciter les jalousies, puisqu’on songe encore à le supprimer alors qu’il n’existe pas !

                                  Alors planquez vos économies, ici ou là, il est encore temps, car la banqueroute qui menace l’Etat en France ne tardera pas à vous prouver que vous aviez raison.

                                   


                                  • millesime 24 février 2009 10:14

                                    arguments stupides que les vôtres... !
                                    vous êtes-vous posé la question de savoir ce qu’il adviendra des fonds ("qui ne vous appartiennent pas" ) et qui sont sur votre compte en cas de décès... ?


                                  • frédéric lyon 24 février 2009 12:22

                                    je vous parle du compte que mon prête-nom a ouvert pour moi et du compte que son prête-nom a ouvert pour lui.

                                    En cas de decès de l’une des parties toutes les dispositions sont prises par ailleurs, par contrat.

                                    Etes-vous assez idiot et ignorant pour penser que ces fonds entreront dans une quelconque succession en France, en cas de décès ?

                                    Avez vous déjà vu un Notaire Français disposer de fonds détenus en Suisse ou au Kamtchata pour régler une succession en France ? 


                                  • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 14:16

                                    Vous m’avez l’air d’être dans le besoin Frédéric.
                                    Je vous lis bien et je suis donc un imbécile.
                                    Le secret bancaire qui n’existe pas selon vous, est incrit dans la loi fédérale.
                                    Le problème étant précisemment que Berne considère que, le secret bancaire étant partie intégrante de la Souvenaineté Nationale, elle peut ne pas tenir compte des conventions fiscales internationales qui définissent les délits de soustraction et dissimulation de fonds. Comme chez nous le secret-défense.
                                    L’argument d’Obama a réduit le gouvernement et tous le pays à un role de spectateur, USB ne pouvant risquer la perte de ses avoirs aux USA.
                                    Mais vous, Frédéric, continuerez-vous à planquer en Suisse ?


                                  • frédéric lyon 24 février 2009 15:57

                                    Vous me lisez très mal, mais je suis très patient.

                                    Alors, je vous explique encore une fois : Le secret bancaire est un faux problème, le seul vrai problème est la disparité fiscale.

                                    Tous ceux qui voudront tirer partie des disparités fiscales, qui font que les Etats, qu’il le veuille ou non (il ne le veule pas !) sont en concurence pour ce qui concerne les placements de capitaux, pourront toujours le faire, secret bancaire ou non.

                                    Car il trouveront toujours les arrangements nécessaires avec d’autres intervenants, qui feront profession de les aider contre rémunération.

                                    Si ces différentes parties s’entendent entre elles pour que certaines se substituent à d’autres, par des arrangements conclus au cours de réunions privées auquelles elles ne songeront pas à vous inviter, comment ferez-vous pour prélever votre taille et votre gabelle ?

                                    Et comment l’Etat Américain fera-t-il pour attraper tous ceux de ses contribuables qui se sont habillés d’un drapeau Russe ou Chinois, qu’un prête-nom leur a fourni contre rémunération, pour planquer leur avoirs ?

                                    Il n’attrapera que ceux qui ont oublié de changer de nationalité et qui n’avaient sans doute pas grand chose à cacher.

                                    Lorsque vous vous arrangez avec votre peintre pour qu’il travaille pour vous au noir, vous ne faites pas autre chose que passer un accord avec une autre personne pour contourner le fisc, alors pourquoi voudriez-vous interdire à d’autres d’en faire autant ?

                                    Tout le monde s’arrange sous la table, les Etats appelle celà une fraude parce qu’ils sont les seuls perdants.

                                    Les Etats modernes (certains d’entre eux tout au moins) ont seulement oublié que le droit de lever les impôts n’était pas d’origine divine et qu’il n’avait été consenti par les contribuables que pour être révoqué à tout moment, même de façon momentanée.

                                    De plus n’est-il pas juste que les frontières soient poreuses dans les deux sens ? N’est pas la rançon des progrès technologiques dans les secteurs du transport et des télécommunications ?


                                  • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 17:27

                                     @ Fred
                                    Re. Je vous comprends, mais en quoi la disparité fiscale est un obstacle à quoi que ce soit ? L’harmonisation n’est qu’une question de temps (cf : harmonisation de la TVA dans l’UE).
                                    Le sujet est que personne ne passera plus par la Suisse pour évader des capitaux dans le secret puisque secret il n’y a plus, qu’il soit ou non le problème. Ce qui fait 30% en gros des habitudes financières à repenser, même s’il s’agit en général d’un simple clic, et 30% du volume des transactions en moins... d’où secteur sinistré, ce dont évidemment je ne me réjouis pas pour les Suisses. Au moins aussi prépondérant sera l’arrêt de l’effet magnétique naturellement engendré par l’attrait de la confidentialité bancaire. D’où je pense, mouvements à prévoir dans le foncier et l’immobilier, puis le commerce du luxe, etc.... Et ce ne sont là que quelques-uns des nombreux ricochets probables.
                                    Sans compter les possibles effets colatéraux : la contagion vers les autres forteresses du genre, européennes ou non, la contagion de l’attitude américaine sur nos dirigeant, l’effet Steinbrück. On voit comment Sarkozy a dû suivre, en préambule ce WE à Berlin, à la réunion préparatoire du sommet du sommet du G20, il s’est fendu d’une délégation d"avertissement" à Andorre pour lui-même, le Co-Prince, ne pas être pris la main dans le sac.
                                    Enfin l’opinion internationale dont il est évident, à la lectures des commentaires fusant de toutes parts, que l’affaire est tellement plébicitée que même le figaro cité par Paechy plus haut est lapidé par ses propres commentateurs... Fait nouveau ! Le peuple veut bouffer du riche...
                                    Opération Assainissement en vue : Les Inspecteurs des impôts vont se mettre à traquer les défenseurs du secret bancaire sur le web, et on parti pour bien rigoler, de ce côté là en tous cas.
                                    Vraiment, le vent tourne ou quelque m’échappe, qui n’a rien à voir avec la finance, mais avec la loi.


                                  • Jason Jason 24 février 2009 10:10

                                    Les USA se livrent à une partie de poker à l’endroit de la Suisse. La donne (the deal) étant la suivante : donnez-moi tous les noms des citoyens US ayant un compte chez vous, les fameux 52.000 noms, sinon je vous retire le droit d’exercer vos activités aux USA. C’est un peu vite dit et relève du bluf. Cela dit je ne défends pas les paradis fiscaux.

                                    A quoi les banques suisses peuvent répondre : donnez-moi une liste de noms et on verra. Car, qui peut prouver que le seul fait d’avoir un compte en Suisse est en soi un délit ? Personnellement je n’en ai pas, mais l’idée me plairait (non du délit, mais du compte).

                                    Cela va donner lieu à des tractations très délicates. Surtout que le Madof-2 texan qui vient d’être découvert a ses arrières aux iles Cayman. Il s’agit de faire un nettoyage, mais selon quelles règles ? Il faut admettre que le laxisme des Etats est largement en cause. Le "Laiser-faire, laisser passer", vient de rencontrer ses limites. Et les Etats occidentaux ont besoin d’argent, de beaucoup d’argent, pour rattraper le temps perdu et leur incurie chronique.

                                    Précision sémantique. Certains sur ce fil traduisent le terme anglais "crime" par crime. Il s’agit en fait d’un délit. Le mot crime se dit "murder" ou "homicide".

                                    Cf. aussi la carte européenne des paradis fiscaux sur l’édition en ligne du journal "Le Monde" d’hier.


                                    • ZEN ZEN 24 février 2009 10:22

                                      @ Jason
                                      Bonjour,
                                      Du bluff , je le crois aussi

                                      "Personnellement je n’en ai pas, mais l’idée me plairait "

                                      On va vérifier ça tout de suite, j’en parle à Mme Lagarde smiley


                                    • Jason Jason 24 février 2009 14:25

                                      @ Zen,

                                      Bonjour et merci pour la correction orthographique, bluff. mais avec un seul f ça marche aussi. D’autant plus que ce mot se prononce davantage qu’il ne s’écrit. Je n’ai pas eu le courage de vérifier dans le "Webster New World Dictionary of the American Lnaguage". "There is always room for improvement".


                                    • Traroth Traroth 24 février 2009 10:50

                                      Bof... Ca veut juste dire que la Suisse est foutue comme paradis fiscal, mais quid de Monaco, des iles Anglo-Normandes, d’Andorre, du Liechtenstein, des Iles Caïman, des Bermudes, de Bahreïn, de Singapour, des Seychelles et des autres ? Tant qu’aucune initiative n’aura lieu à l’échelle international pour interdire ces pratiques, les affaires de ce genre ne seront que de la poudre aux yeux destinée à faire croire que quelque chose est fait pour lutter contre les paradis fiscaux.


                                      • Emmanuel Aguéra LeManu 24 février 2009 14:00

                                        Une petite invasion militaire peut-être ?


                                      • Jason Jason 24 février 2009 14:26

                                        @ Manu,

                                        Non, pas une guerre, plus personne n’en a les moyens.


                                      • wesson wesson 24 février 2009 18:33

                                        Bonjour l’auteur,

                                        A la place de tout le monde, je me réjouirai pas trop vite de cette information. Dans les fait, les sommes incriminés (15 milliards USD) sont dérisoires comparé à ce que la finance a mis à gauche depuis quelques années. D’autre part, cette histoire des quelques fraudeurs ressemble à s’y méprendre à de la communication de crise. Ceux qui veulent à tout prix conserver le système actuel se dépèchent de trouver quelques moutons noirs à pendre, pour que tout le monde se calme et les affaires reprennent. 

                                        Hélas, cela agit comme une diversion, pendant laquelle les vrais problèmes ne sont pas abordés, et les décisions à prendre ne sont pas prise.

                                        Bref, un écran de fumée, du storytelling !


                                        • chmoll chmoll 24 février 2009 19:09

                                          l’identité de certains de ses clients à la justice américaine.

                                          ouai certains clients, les fraudeurs à dénoncés seront trié sur le volet


                                          • saint_sebastien 24 février 2009 22:29

                                            Le ministre des finances britannique, Alistair Darling, s’en est violemment pris aux banques helvétiques.

                                            c’est l’hopital qui se foue de la charité

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