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Quand un gouvernement « socialiste » taxe les pauvres pour rassasier les actionnaires

La hausse de la TVA qui s'annonce et qui frappera plus durement les classes défavorisées doit servir à financer le Crédit d'impôt compétitivité qui ira quant à lui pour une bonne part dans les poches des actionnaires.

Cette hausse de la TVA sera peut-être la goutte d’eau qui fera déborder le vase des désillusions de ceux qui ont voté François Hollande en croyant choisir le changement.

Le 1er janvier prochain, la TVA va augmenter.

Plus la date fatidique approche plus on en parle. Pourtant, cette mesure a été votée par l’Assemblée Nationale en décembre 2012.

Le taux normal passera de 19,6 à 20 % ; le taux intermédiaire (sur la restauration notamment) sera augmenté de 7 à 10 %. Quant au taux réduit sur les produits de première nécessité, il devait être abaissé d'un demi-point (de 5,5 à 5 %). Cette dernière mesure a, depuis, été supprimée.

Une hausse de la TVA pour financer un beau cadeau fait aux actionnaires

Cette hausse de la TVA doit compenser le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) dont vont bénéficier les entreprises.

On rappellera au passage l’inanité du combat pour la compétitivité. Comme chacun tente de devenir aussi compétitif que son voisin, chaque humain tend donc progressivement à devenir aussi compétitif qu’un ouvrier éthiopien qui gagne royalement 25 euros par mois et qui a déjà réussi à rendre obsolète l’ouvrier vietnamien ! Fin du rappel utile.

En principe le CICE a pour objet le financement de l’amélioration de la compétitivité des entreprises à travers notamment des efforts en matière d’investissement, de recherche, d’innovation, de formation, de recrutement, de prospection de nouveaux marchés, de transition écologique et énergétique et de reconstitution de leur fonds de roulement…. Le dispositif permet aux entreprises de réaliser une économie d’impôt substantielle. Pour 2013, elle équivaut à 4 % de la masse salariale, hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC. Et à partir de 2014, ce taux sera porté à 6 %.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069577&idArticle=LEGIARTI000006309221&dateTexte=&categorieLien=cid

En principe, ce crédit d'impôt ne peut ni financer une hausse des dividendes distribués, ni augmenter les rémunérations des dirigeants.

Un cadeau sans contrepartie et sans contrôle

Voici pour la lettre. L’esprit est très différent. Le gouvernement a, en effet, indiqué que ce crédit d’impôt était sans contrepartie, que l’engagement de ne pas se servir du crédit d’impôt pour distribuer plus de dividendes ou augmenter les rémunérations des dirigeants était d’ordre moral …

http://www.bfmtv.com/economie/fleur-pellerin-appelle-a-responsabilite-entreprises-395610.html

Il faut dire que le contrôle aurait été très difficile à effectuer.

D’ailleurs, Pierre MOSCOVICI a confirmé aux représentants du MEDEF, ravis on l’imagine, que le CICE ne ferait l’objet d’aucun contrôle fiscal.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202974646681-moscovici-donne-de-serieux-gages-au-medef-599206.php

Le CICE est donc un cadeau fait aux entreprises sans aucune contrepartie. Elles peuvent encaisser le crédit d’impôt et ne pas l’utiliser pour améliorer leur compétitivité. Les dirigeants peuvent décider de s’en servir pour s’augmenter. Les actionnaires peuvent décider de se le distribuer sous forme de dividendes. Ils ne risquent rien.

Qu’aurions nous entendu si le gouvernement avait décidé d’octroyer 20 milliards aux chômeurs en fin de droits en leur posant des conditions de recherche d’emploi d’ordre purement moral et sans aucun contrôle ….

En cette période de lutte contre les dépenses publiques mal utilisées ou dilapidées, on croit rêver !

Une mesure qui profite à des entreprises qui n’en ont pas besoin

Cette mesure a, en principe, pour objet de rendre les entreprises françaises plus compétitives. On imagine donc que les entreprises soumises à la concurrence internationale devraient en être les principales bénéficiaires. Ce n’est pourtant pas du tout le cas. Des sociétés comme GDF (119 millions d’euros en 2014), EDF (110 millions d’euros) ou Carrefour (75 millions d’euros) seront parmi les grands bénéficiaires de la mesure. Or, ces entreprises ne sont pas soumises à la concurrence internationale et exercent dans des domaines d’activité qui ne sont pas délocalisables. Le CICE est donc parfaitement inutile pour ces entreprises. Il s’agit typiquement d’un effet d’aubaine.

http://business.lesechos.fr/directions-financieres/enjeux/gdf-edf-et-vinci-premiers-beneficiaires-du-credit-d-impot-pour-la-competitivite-et-l-emploi-2651.php

Ce dispositif déjà fort contestable sur le principe engendre, de plus, des comportements prédateurs de la part de certains opérateurs économiques. Ainsi, certains grands groupes tentent de capter le Crédit d'impôt compétitivité de leurs fournisseurs en les forçant à baisser leurs prix.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/le-gouvernement-promet-de-sevir-contre-le-racket-au-cice-des-grands-groupes_386734.html

Le CICE va couter 20 milliards d’euros au budget de l’Etat.

Il va donc falloir financer ce trou dans les finances publiques.

L’augmentation de la TVA devrait y participer à hauteur de 7 milliards.

La TVA, l’impôt injuste par excellence

On dit souvent, et à juste titre, que la TVA est un impôt injuste. Injuste car les pauvres la paient plus que les riches. Comme c’est un impôt indirect que chacun paie lorsqu’il achète quelque chose, il n’y a aucune progressivité comme avec l’impôt sur le revenu. Au passage, il est bon de rappeler qu’avec la TVA tout le monde paie des impôts y compris les SDF et les étrangers en situation irrégulière. Il faut donc dénoncer les hommes politiques qui, régulièrement, prétendent que beaucoup ne paient pas d’impôt en France. Ils se focalisent sur l’impôt sur le revenu et font mine d’oublier la TVA qui représentent pourtant 47 % des recettes de l’Etat !

http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/le-budget-et-les-comptes-de-letat/approfondir/les-recettes/les-recettes-fiscales.html

Pour se convaincre du caractère injuste de la TVA, quelques chiffres suffisent.

Pour les 10 % de ménages les plus pauvres, 11,5 % du revenu est absorbé par la TVA. Pour les 10% les plus riches, c’est moins de 6 %.

http://piketty.pse.ens.fr/files/Dauvergne2012.pdf

http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/tva-sociale-quel-impact-6915718.html

La TVA est si contestable socialement que même un candidat social-démocrate a dit un jour que son augmentation serait « injuste et infondée » …. Il allait devenir Président de la République et … changer d’avis.

http://videos.tf1.fr/infos/2012/hollande-supprimera-la-tva-sociale-s-il-est-elu-6962156.html

Pour résumé, le gouvernement « socialiste » mène une politique fiscale totalement en défaveur des classes modestes et au grand profit des plus aisées qui seront peu impactées par la hausse de la TVA et profiteront des retombées du CICE.

Ce gouvernement, qui se prétend de gauche, prend donc littéralement dans les poches des pauvres pour remplir celles des riches !

Cette hausse de la TVA sera peut-être la goutte d’eau qui fera déborder le vase des désillusions de ceux qui ont voté François Hollande en croyant choisir le changement.

Les français sont lassés de voir des « socialistes », élus sur le rejet des années Sarkozy, mener une politique économique et fiscale que même la droite n’aurait pas osé mener.

Les français n’ont pas voté pour un gouvernement aux ordres de la Commission européenne, pour un gouvernement qui fait sans cesse des courbettes devant le MEDEF et autres pigeons, pour un gouvernement qui repousse l’âge effectif de départ à la retraite à 66 ans, pour un gouvernement qui plonge la France dans la récession.

Ce pouvoir vacille et va s’effondrer à cause de l’impôt, comme d’autres avant lui. Les temps qui viennent seront pleins d’incertitude et d’insécurité.

Reste à savoir si la crise politique qui approche débouchera sur un repli morbide de la France sur elle-même avec une extrême droite qui tirera les marrons du feu ou bien sur un renouveau des valeurs de la France et de la République, celles qui placent l’être humain avant le marché.

Dans le premier cas, François Hollande restera comme le Président qui plongé la France dans le chaos. Dans le second, il restera comme le dernier Président d’une ère révolue et il aura contribué, à son corps défendant, au retour de l’humanité au cœur du discours politique.

Ceux qui croient à la seconde voie pourront aller de dégourdir les jambes le 1er décembre à Paris.


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28 réactions à cet article    



    • Gemini Gemini 17 novembre 2013 07:28

      Ce qui est important, c’est la proportion. L’article que vous citez en lien indique que les salariés possèdent en moyenne 3,8 % du capital de l’entreprise. Autant dire rien du tout. C’est juste une façon pour le patronat de tenter de faire croire aux salariés que ce qui est bon pour les actionnaires est bon pour eux, puisqu’eux aussi sont des actionnaires. Ils oublient juste de mentionner la petite différence d’échelle.

      Bref, l’actionnariat salarié est surtout une belle arnaque, très fourbe, qui tente de faire adhérer les gens au système actuelle et à faire en sorte qu’ils aient l’impression qu’ils auront plus à perdre qu’à gagner en le changeant.


    • Urbain II 16 novembre 2013 13:18

      Qu’il est loin le temps où les « socialistes » proclamaient que les impôts indirects (dont la TVA) étaient beaucoup plus injustes que les impôts directs smiley


      • claude-michel claude-michel 16 novembre 2013 14:58

        Depuis Pompidou la France s’enfonce dans les sables mouvants de la finance, grâce a tous les dirigeants successifs qui ont bien voulu travailler pour les marchés et les banques...

        Parler de la dette aujourd’hui (1.900 milliards d’euros) est devenu banalité pour les uns et dérisoire pour les experts.. !

        Notre monnaie « UNIQUE » (en son genre) plombe nos exportations mais Moscovici raconte que tout va bien et que nous remontons la pente..avec une diminution prochaine du chômage et une reprise indéniable a +0.1%.. ?

        Dans vos souliers de Noël vous trouverez une panoplie de la TVA prochaine (nous sommes gâtés) sans oublier pendant l’année 2014 quelques augmentations pour faire bonne mesure... !

         

         


        • cevennevive cevennevive 16 novembre 2013 15:01

          Et bien entendu, indirectement, cela va faire augmenter le travail au noir.


          Car, pour de petites prestations, effectuées chez les gens modestes, l’artisan va se voir refuser le travail car trop cher, ou va devoir le faire sans facture.

          Echapper à la TVA est devenu un sport très proche du jeu d’échec. Réflexion et stratégie...

          • heliogabale heliogabale 16 novembre 2013 15:05

            ça va faire mal pour les transports en commun :

            répercussion de la hausse de la TVA + augmentation annuelle = 5%


            • Croa Croa 16 novembre 2013 16:26

              Oui c’est l’augmentation la plus choquante !

              Complètement anti-écologique et anti-sociale : 
              Protester ici


            • LaLuz LaLuz 16 novembre 2013 16:33

              A quand un article qui nous montre qui tire réellement les ficelles ? Une preuve qui nous apprend que le pouvoir n’en a que le nom mais est en vérité à la solde de ceux qui détiennent le pognon et c’est bien connu, avec l’argent on achète tout : les lois, les ressources et même les humains. Ce genre d’info nous arrive comme une sorte de fatalité, qui nous tombera dessus sans que nous n’ayons d’autre choix que de la subir, alors qu’en politique, rien n’est automatiquement « destiné », mais tout est décidé ! Hausse des impôts, de la TVA, enrichissement des plus nantis et appauvrissement des populations : tout ce la est VOULU. Dans ce contexte, quoi de plus pratique qu’un président sans carrière politique et sans expérience de responsabilité ? Quand donc arrêterons nous de subir et de nous plaindre stérilement sur le net, quelle est la bonne réponse à cet entubage en règle qui va encore mettre des dizaines de milliers de personnes, vieux, célibataires, jeunes sans avenir, couples aux minima, dans la panade sociale, morale, humaine et écorcher un peu plus sa condition d’être humain digne et libre ? Qu’attendons nous pour faire tomber cette immense mascarade au juste ?


              • jocelyne 18 novembre 2013 19:22

                @ LaLuz il suffit de l’écrire.


              • vachefolle vachefolle 16 novembre 2013 18:31

                votre argumentaire n’est pas défendable pour les points suivants.
                La hausse de la TVA est une hausse fiscale classique, dont on ne peut pas dire qu’elle servira a payer le CICE. On pourrait tout aussi bien dire que ces recettes vont servir a payer la dette ou les 60000 profs de plus. Votre argumentaire ne tient donc pas, il y a en fait 2 questions distinctes :

                1/ Faut-il augmenter la TVA ?
                2/ Faut-il baisser les charges sur les salaires ?

                Pour la TVA la réponse est clairement OUI, la baisse de la tva ds la restauration était une stupidité qui n’a créé aucun emploi, et le passage a 20% est plus simple, et puis FONDAMENTALEMENT tous les etrangers qui visitent la france payent la TVA donc financent notre systeme social, donc l’augmentation de la TVA est une trés bonne chose. Que Hollande et le PS ait changé d’avis sur le sujet prouve finalement qu’il y a peut etre quelque chose de récupérable chez eux !!!

                Pour le CICE, oui il faut baisser les charges sur les bas salaires pour favoriser l’empoi industriel en France. Mais le CICE est effectivement une usine a gaz total. Il suffisait de baisser les charges et c’etait bouclé. Mais l’esprit de la reforme est la, et va dans le bon sens cad l’emploi en France.

                Donc pour une fois que Hollande fait des bons choix economiques, certs pas du tout de gauche, il faut lui en savoir gré


                • Les Bulles Les Bulles 16 novembre 2013 18:40

                  Sur le principe, je suis d’accord. Aucune recette ne finance spécifiquement une dépense.


                  Mais en l’espèce, le gouvernement annonce clairement que la hausse de la TVA a pour objet de financer le CICE. C’est officiel. Ce n’est pas moi qui l’invente.



                • Gemini Gemini 17 novembre 2013 07:39

                  En outre, prétendre que le CICE est bon pour l’emploi relève au mieux de la malhonnêteté intellectuelle, ou de l’aveuglement.

                  Il ne va bien entendu pas en être ainsi. Je suis prêt à prendre les paris qu’il va créer très exactement ZÉRO emplois. Si les entreprises n’embauchent pas, ce n’est pas du fait d’un coût trop élevé. C’est parce que personne n’achète leur marchandise. Ce qui est logique puisqu’à force de paupériser les gens, ils achètent moins. Pourquoi embaucher alors qu’on n’arrive déjà pas à écouler la production actuelle de notre effectif actuelle.

                  Au contraire, prenons deux exemples qui expliquent ma pensée :

                  • les multinationales : elles font pourtant des milliards de bénéfices, mais sont continuellement en train de licencier. Que vont-elles faire du CICE à votre avis ?
                  • les restaurateurs : la baisse de TVA de 19,6 à 5,5 % sous Sarkozy, combien d’emploi créé pour quel coût ? Très peu d’emplois pour un coût énorme.

                  Supposons enfin, pour terminer, que je me trompe, et que les entreprises vont jouer le jeu (après le coût de la TVA sur la restauration, on a pourtant bien vu que ça n’a pas du tout été le cas mais soit, supposons que).

                  Le gouvernement table sur 90 000 créations d’emploi. Le CICE va nous coûter 20Mds (VINGT MILLIARDS oui ! ). Soit un coût par emploi créé de 222 222,22 €. Ça fait cher l’emploi. Le coût du salarié pour l’entreprise sera bien entendu très inférieur à cette somme. Où ira la différence.

                  Maintenant, soyons un tout petit peu moins naïf. Les chiffres du gouvernement sont bien entendu très optimistes. On va dire que, il y aura 45000 emplois créés. Ce qui a plus de chances de s’approcher de la réalité. Nous aurons alors un coût par emploi crée de 444 444 € pour la collectivité. Ubuesque ! Et ça ne rapportera bien sûr rien. Puisque tout l’argent encaissé par les patrons et actionnaires sera bien entendu défiscalisé et non réinvesti chez nous.

                  À ce compte là, si c’est pour jeter 20 milliards par les fenêtres, autant créer des emplois aidés. Voir mieux : utiliser cette somme pour financer nos services publics : crèches, hopitaux, etc. Il y a un manque criant et réel de personnel et cela bénéficierait à tous les français et améliorerait concrètement leurs conditions de vie.


                • Croa Croa 17 novembre 2013 09:00

                  « la baisse de TVA de 19,6 à 5,5 % sous Sarkozy, combien d’emploi créé pour quel coût ? »

                  Aucun : C’était trop tard !

                  Par contre lorsque la TVA avait augmenté (époque PS) de nombreux restaurants bon marchés avaient fermé. Par exemple à Bx quartier St-Michel où se trouvaient plein de restaurants pas chers qui ne désemplissaient pas le midi (Jusque dans le milieu des années 80 et avant la TVA dite ’’normale’’ on y mangeait à 10 francs le menu du jour.)  Ces restaurants n’existent plus. Toutefois sont arrivé depuis les marchands de Kébab qui ont récupéré la clientèle déçue : C’est moins sain comme nourriture (sandwichs complets à consommer debout) mais les travailleurs de ville ont une solution.


                • Cedric Citharel Cedric Citharel 16 novembre 2013 19:58

                  Nous ne sommes pas gouvernés par des politiciens, mais par le MEDEF et par le monde de la finance.

                  Pour savoir comment ils s’y prennent et comment ils ont transformé nos élus en simples représentants de commerce, lisez On les croise parfois, de Cedric Citharel.

                  • HELIOS HELIOS 16 novembre 2013 20:49

                    ***** sur un repli morbide de la France sur elle-même avec une extrême droite qui tirera les marrons du feu ou bien sur un renouveau des valeurs de la France et de la République, celles qui placent l’être humain avant le marché. *****

                    Ce qu’il y a d’interressant dans votre conclusion, c’est que VOUS SUPPOSEZ que l’extrreme droite va profiter de la pagaille et surtout que l’extreme droite NE PLACE PAS L’HUMAIN AVANT LE MARCHE !!!

                    Vous faites donc l’hypothese que ceux qui veulent que la France s’occupe des français d’abord, cela sous entend ne pas s’occuper de l’humain, ne pas avoir de valeurs ou ne pas etre capable d’en renouveler l’aspect.

                    Ce que nous demontre le quotidien, c’est que justement, les seuls qui aujourd’hui defendent l’humain face au rouleau compresseur etranger, ceux qui veulent justement un renouveau, ce sont ceux que vous qualifiez d’extreme droite. Hollande et notre gouvernement actuel demontrent parfaitement qu’ils « executent » une politique venue d’ailleurs et qu’ils sont dans la parfaite continuité de ce qu’a fait Sarkozy !

                    Mr l’auteur, vous faites partie de ces gens qui n’ont pas de c... pour dire tout haut, comme les loups hurlent ensembles, que vous ne voulez pas du FN.... vous n’avez pas le courage de l’ecrire.... et on comprend bien, votre position sociale n’est menacée que part une meilleure reorganisation de l’etat. Vous ne manquez de rien, vous devriez aller faire un tour dans une cité de votre region, pas une pleine de drogue, non une de ces petits quartiers HLM où vivre avec le smic a 4 est un luxe, vous qui prenez ce même montant comme provision de n’importe laquelle de vos prestations.

                    Oui, c’est beau de s’elever contre la TVA, elle ne vous coutera pas grand chose de plus, a vous, votre article n’est qu’un de plus et n’apporte aucune information supplementaire.... il demontre juste que vous faites partie de ceux qui ne souffrent pas.

                    Merci quand même de vous elever contre cette augmentation, dommage que vous n’ayez pas eu la main plus lourde pour denoncer que la baisse de 5,5 a 5, contrepartie des hausses, ait été annulée, vous n’avez fait que le citer !

                    ciao


                    • smilodon smilodon 16 novembre 2013 21:29

                      Augmenter la TVA aurait été une solution si dans le même temps on encourageait les créations d’entreprises !... Par d’autres « mesures ». L’augmentation de la TVA, seule, n’apportera rien au pays !... Un peu dans les caisses de l’état, forcément !... Mais sans une « vision d’ensemble », elle ne servira qu’à payer nos « comptables », démocratiquement élus, certes !.... ?... Mais quelle entreprise survivrait en payant son comptable avec le bénéfice et les marges de ses ventes ???!!... Nos « élus », nos « comptables », notre gouvernement, notre système, va bientôt nous coûter plus cher que ce que nous rapporte notre travail !.... Nos impôts, le fruit de notre travail, ne suffira plus bientôt à payer nos gouvernants nationaux et européens !...... Dans n’importe quelle entreprise « lambda », après réunion et constatation, une conclusion s’imposerait : Changeons le « comptable » !... Il nous coûte vraiment trop cher !......Pour le bénéfice qu’il nous apporte !... NON ???!!..... Adishatz.


                      • wesson wesson 17 novembre 2013 03:08

                        bonjour l’auteur, 


                        pour donner des ordres de grandeur, 20 milliards d’euros, c’est à dire le montant du CICE, ça représente 1.4 fois le smic pour tous les chômeurs de France pendant 1 an. 

                        On aurait effectivement filé sans condition aucune tout ce pognon aux chômeurs, qu’il se serait retrouvé aussi sec dans l’économie réelle. Là, avec le CICE, cet argent va s’évaporer purement et simplement. 

                        Et l’augmentation de la TVA n’en couvrira même pas la moitié. 

                        On marche vraiment sur la tête là.

                        • Croa Croa 17 novembre 2013 09:11

                          « On marche vraiment sur la tête là. »

                          Pas vraiment, les buts des ’’élites’’ est de servir les copains, pas l’intérêt public. Donc tout ça est normal... Bref, on arrête de se faite des illusions et on vire tout ça !

                          ( Si par « On marche vraiment sur la tête là » tu entend ’’en continuant à faire confiance aux élus’’, là Oui c’est vrai ! )


                        • Les Bulles Les Bulles 17 novembre 2013 15:48

                          Ce matin sur Europe 1, le président du MEDEF était un peu gêné. 

                          Après l’avoir écouté hurler à la mort que ça suffisait avec les impôts, on lui demande s’il est donc contre la hausse de la TVA ? 
                          Ben non en fait ... Puisqu’elle finance le CICE.
                          Belle illustration du fait que le MEDEF ne représente pas les entreprises, comme veulent nous faire croire les médias, mais seulement les grosses entreprises idéalement multinationales.
                          Ici, clairement, les intérêts des actionnaires de ces grands groupes sont contradictoire avec ceux des artisans, petits commerçants et PME dont la hausse de la TVA va réduire le pouvoir d’achat des clients ...

                          • Ouallonsnous ? 17 novembre 2013 18:21

                            Une remarque à l’auteur ; ce gouvernement n’est pas socialiste, mais celui des apparitchicks solfériniens stipendiés par l’UE, la french american fondation et le sionisme !


                            • julius 1ER 17 novembre 2013 18:38

                              rien à jeter dans cet article, toutes ces conclusions nous les faisons tous les jours, c’est bien de rappeler que la TVA est l’impôt le plus injuste qui soit, surtout la farce qui était de faire semblant de baisser le taux le plus faible 5,5% à 5%, maintenant que le package est lancé, rétropédalage de circonstance, vraiment ce gouvernement se moque de nous, comme le précédent d’ailleurs mais l’autre on savait à quoi s’en tenir, on ne pourra pas faire l’économie d’une révolution malheureusement tellement les classes moyennes sont maltraitées, il est temps de remettre les pendules à l’heure.


                              • robert 17 novembre 2013 19:27

                                Juste au cazou, regardez les tva en europe, Suède 25% Grèce Portugal 23% voilà ce qui vous attend


                                • claude-michel claude-michel 18 novembre 2013 08:39

                                  Vous avez voulu l’UE....et bien consommez maintenant.. !


                                  • Denzo75018 18 novembre 2013 10:46

                                    Si les Français pariaient un peu plus sur leurs entreprises en investissant quelles que actions ne serait ce que pour les éduquer et gagner un peu d’argent puisqu’ils sont persuadés que les actionnaires vivent grassement sur les dividendes ! On peut alors s’étonner qu’aucun membre du gouvernement socialiste n’a de portefeuille en actions...
                                    A croire les Français, les actions c’est comme le Loto mais avec uniquement que des billets gagnant ! Pourquoi ne jouent-ils pas !!!!?


                                    • Les Bulles Les Bulles 18 novembre 2013 11:19

                                      Si les français ne sont pas fans d’actions, c’est peut-être parcequ’ils se sont déjà fait avoir ...
                                      Ca n’a rien à voir de posséder quelques actions achetés sur les conseils de l’agence bancaire du coin de la rue et posseder des milliers d’euros en actions de grands groupes, le tout gérer par un gestionnaire de patrimoine qui suit la bourse au jour le jour.
                                      Dans le premier cas, vous serez le dindon de la farce en cas de crise boursière. Dans le second cas, les dégats seront limités cas votre gestionnaire, s’il n’est pas trop mauvais, aura anticipé ...
                                      Comme il y a une grosse différence entre les PE/PMI et les grands groupes, entre le salarié de base et le cadre dirigeant, il y a une grosse différence entre le petit actionnaire et le gros actionnaire ... et pourtant, ça reste des entreprises, des salariés ou des actionnaires ...
                                      Ce n’est pas uen question de nom mais de taille ou de pouvoir. Ils n’ont pas les mêmes intérêts et, en général, le gros vit aux dépens du petit ...


                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 novembre 2013 12:31

                                      Avec un euro 30% trop cher pour l’économie française, et impossible à dévaluer, c’est sûr qu’on est mal barrés...

                                      J’ai écouté Gattaz du Medef, il y a quelques jours, il expliquait que les salaires en France étaient trop élevés et il a fait référence aux Lois Hartz de Schroder en Allemagne.

                                      L’OCDE a enfoncé le clou, le SMIC est trop élevé.

                                      « Compétitivité, l’ OCDE accable la France ».

                                      Hollande veut compenser par des cadeaux piochés dans les impôts.
                                      Comme l’on fait remarquer plusieurs commentaires, ça ne marche pas, cela ne crée pas d’emplois.

                                      Le problème, c’est que l’auteur ne propose rien d’autre, sinon de fustiger les impôts. Sinon, rien.

                                      Sortir de l’ UE et de l’euro, dévaluer de 25% le franc permet d’ajuster la monnaie à la compétitivité de l’économie, sans toucher aux salaires, ni au SMIC, ni aux CDI.

                                      Tout en créant entre 1 et 2 millions d’emplois dès les deux premières années, ce qui permet de renflouer les caisses de la Sécu et les retraites.

                                      « Y-a-t-il une vie dans l’euro ? Et une vie après l’euro ?

                                      C’est Olivier Berruyer qui répond à la première question.
                                      Et Philippe Murer qui répond à la 2e question.

                                      Pour cela, il faut sortir de l’ UE par l’article 50 :
                                        » Tout Etat membre peut décider de quitter l’ Union."


                                      • lucidus lucidus 19 novembre 2013 01:35

                                        C’est la classe moyenne qui est mise à mort. Pas les pauvres... (V aides, exemptions, assistanat). Et la classe moyenne est le coeur d’un pays... C’est la véritable synthèse sociale. Plus de pauvres, plus de riches, une vie décente pour tous.


                                        • Fogghearty 19 novembre 2013 10:44

                                          L’auteur prend position : "Les français sont lassés de voir des « socialistes », élus sur le rejet des années Sarkozy, mener une politique économique et fiscale que même la droite n’aurait pas osé mener.

                                          Les français n’ont pas voté pour un gouvernement aux ordres de la Commission européenne, pour un gouvernement qui fait sans cesse des courbettes devant le MEDEF et autres pigeons, pour un gouvernement qui repousse l’âge effectif de départ à la retraite à 66 ans, pour un gouvernement qui plonge la France dans la récession."

                                          Son point de vue, partagé par 83% des votants au moment où j’écris, montre sur un autre plan que les Français ont d’abord élu le chef de la Nation, si tant est que la France est encore un état-nation, uniquement parce que la personne du prédécesseur ne plaisait plus.

                                          Il s’agit d’une réaction d’antipathie qui dénote une extrême pauvreté de la conscience politique des Français. Dès lors, parler de changement social, d’une politique en faveur des Français, de revalorisation des salaires, de rendre à l’homme toute sa place dans l’économie, ou d’autres fantasmes même les plus honorables et humanistes, revient à prendre des vessies pour des lanternes, à poursuivre vaillamment sur le chemin des illusions.

                                          En effet, il fallait être drôlement naïf pour croire que la soit-disant idéologie socialiste portée par des leaders socialistes français issus pour la plupart de l’intelligentsia et des grandes écoles, allait se révéler à l’opposé des idées de l’ordre militaro-financier (incluant banques, institutions européennes, internationales de la finance, de la santé, du pétrole, de l’agriculture, des médias, élus et partis du centre, de gauche, de droite, d’extrêmes...).

                                          Car, faut-il faire preuve de réalisme, ce sont bien ces mêmes Français qui ont choisi Sarkozy et Hollande coup sur coup, sans aucun état d’âme, après avoir sans doute oublié que le leader charismatique Mitterrand avait au cours de son règne étalé sans vergogne, sa suffisance, créé des dispositifs qui ont tué la valeur du travail, encouragé l’incivilité, le communautarisme, contribué à pousser la France au sein de l’Europe, à enrichir les riches avec les lois relatives à la défiscalisation, à appauvrir les classes moyennes, à donner encore plus aux plus riches, etc., le tout en utilisant à son profit les fastes de la République et étouffant les scandales innombrables.

                                          Je cite : « C’est Claude Allègre qui a le mieux cerné, dans Le Monde, la personnalité de François Hollande : »C’est un type intelligent, mais aussi un menteur. Et son ex-femme qui le connait bien a raison, il n’a jamais rien foutu.« 

                                          Et encore : »François Hollande est un menteur car il dit tout et son contraire. Ainsi, après avoir déclaré en France que son adversaire, c’était le monde de la finance, il rassure les marchés dans un entretien au Guardian publié lundi, en déclarant qu’il n’y a plus de communistes en France : « Les années 80 étaient une époque différente. [...] C’était la guerre froide et Mitterrand a nommé des communistes au gouvernement. Aujourd’hui il n’y a pas de communistes en France… La gauche a gouverné pendant quinze ans, pendant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n’y a pas de crainte à avoir." Source :http://noixvomique.wordpress.com/2012/02/14/un-menteur-qui-na-jamais-rien-foutu/

                                          Bref, les uns valent les autres, ce ne sont pas les Sarko, Hollande, Mitterrand ou Chirac qu’il faut blâmer, mais les électeurs qui au fond ne veulent pas de changement, et hélas se mentent à eux-mêmes. Ainsi qui se ressemble s’assemble.

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