• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Economie > Sortir de l’Euro : pour ou contre ?

Sortir de l’Euro : pour ou contre ?

Deux thèses s’affrontent au sujet d’une hypothétique sortie de l’Euro (retour au Franc) : nous apporterait-elle un avantage économique, une indépendance une fois libérés des contraintes de Maastricht, permettant de maîtriser notre monnaie et nos outils de relance de l’économie ? Ou au contraire serait-elle annonciatrice d’un grand péril, comme l’a proclamé récemment François Bayrou pour le Mouvement Démocrate, de même que l’ont aussi averti des représentants de l’UMP et du PS ?

Comme le remarque François Bayrou, sur ce sujet comme sur bien d’autres (déficit, guerre en Libye, éducation, hôpital,…), la ligne de clivage entre les deux positions n’est pas celle qui départage « la gauche » de « la droite ». En effet :

- Les partis favorables à la sortie de l’Euro sont : pour la droite le FN et les souverainistes (Debout La République) et pour la gauche le Parti de Gauche et le NPA ;

- Les partis qui au contraire alertent sur les dangers et les conséquences catastrophiques d’une sortie de l’Euro par la France sont l’UMP, le PS et même le PC par la voix de Pierre Laurent. Et surtout le MoDem avec François Bayrou, qui avertit qu’une telle hypothèse conduirait à une catastrophe économique, voire à des « larmes de sang », touchant notamment encore plus durement les plus défavorisés. Voir ses interventions récentes sur France Inter et sur la chaîne parlementaire LCP.

- A noter, une position intermédiaire : l’économiste Christian Saint-Etienne, du Nouveau Centre, qui prône quant à lui une scission de la zone Euro en deux : d’un côté une zone Euro fort, avec l’Allemagne et en général les pays du Nord, les moins endettés, de l’autre côté une zone euro faible avec les pays du sud les plus endettés : la Grès, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, … et la France, auxquels s’ajoute l’Irlande. Ce scénario reviendrait au même pour la France qu’une sortie de l’Euro : une dévaluation de sa monnaie accompagnée d’une forte hausse des taux d’intérêt, donc de la charge de la dette publique.

 

Quels sont les arguments avancés pour soutenir ces deux thèses et comment pouvoir en juger ?

Tout d’abord un rappel pédagogique sur quelques notions simples d’économie, comme je l’avais fait lors d’un précédent article « Equations économiques : la quadrature de la crise  » :

· La valeur relative d’une monnaie reflète la solidité de son économie comparée à celle des autres pays, son pouvoir d’achat relatif comparé à celui d’une autre monnaie. Plus un pays est endetté, plus sa dette publique est élevée, plus il a de risque de rencontrer des difficultés à la rembourser, plus le taux d’intérêt exigé sur cette dette par les investisseurs est élevé, d’autant plus si ces derniers anticipent un risque de dévaluation de sa monnaie par rapport à la leur. La politique budgétaire impacte la valeur de la monnaie, pas seulement en termes de dette et de déficit public. L’anticipation d’inflation, notamment du fait de création monétaire (augmentation de la monnaie en circulation, des crédits, sans création de richesse en contrepartie, traduite au final par une hausse des prix), fait baisser la valeur de la monnaie. D’où la théorie de parité des pouvoirs d’achat établissant une équation d’équilibre entre trois variables : le taux de change entre deux monnaie, taux d’intérêt et taux d’inflation (voir définition Wikipedia ou plus d’explications dans cet article de Christian Biales).

· Lorsqu’un pays est autonome sur sa monnaie (ce qui n’est pas le cas s’il fait partie de la zone euro, contraint par les critères de Maastricht et la soumission à la politique de la BCE sur les taux d’intérêt), il peut utiliser la dévaluation comme un outil de relance des exportations (ce que fait la Chine en maintenant le Yuan sous-évalué). Il peut le faire en menant une politique budgétaire ou monétaire laxiste (augmentation exagérée des crédits consentis par le système bancaire ou rachat des titres de dette publique du Trésor par la Banque centrale), laissant filer sa monnaie sans contrainte.

Effets multiples d’une dévaluation monétaire :

L’inflation peut impliquer une dévaluation, de même qu’une dévaluation peut se traduire en inflation. Une politique monétaire ou budgétaire laxiste crée de l’inflation, provoquant mécaniquement une baisse du cours de la monnaie car les marchés vont anticiper cette baisse de valeur relative comparée aux autres monnaies. Ceci a aussi pour effet de faire mécaniquement baisser de prix des exportations pour les pays tiers, mais aussi de renchérir le prix des importations. Ce qui est un facteur positif si le pays est exportateur en net (balance commerciale excédentaire). En revanche, l’inflation va faire baisser le prix des valeurs mobilières (titres d’actions ou d’obligations) et immobilières, ce qui grève le patrimoine des épargnants et des investisseurs. De plus, l’inflation renchérit le prix des biens à la consommation alors que les salaires ne suivent pas ou suivent avec retard (surtout en période de chômage ou de récession), ce qui provoque une baisse de pouvoir d’achat des consommateurs, touchant en particuliers les plus défavorisés. Par ailleurs, si l’Etat est endetté vis-à-vis de l’étranger, la valeur relative de sa dette publique s’en trouvera diminuée (le cours du titre souverain libellé en monnaie étrangère baisse). Mais en contrepartie, les investisseurs qui souhaitent rentrer dans leurs fonds exigeront un taux d’intérêt bien plus élevé qu’avant, représentant une prime de risque, de dépréciation de leur actif. Un renouvellement de la dette (permettant de rembourser les échéances de la vielle dette) ne pourra se faire par l’Etat qu’à un taux plus élevé, ce qui renchérira considérablement la charge financière annuelle de cette dette, donc le déficit public, qui lui-même incrémente la dette publique. Il arrive même un seuil critique où la dette devient quasi impossible à rembourser, entrant dans un « effet boule de neige », qui justement se situe au-delà des critères de Maastricht de 60% du PIB pour la dette publique et de 3% du PIB pour le déficit public annuel). Plus encore que ces indicateurs, c’est le ratio déficit public/ recettes fiscales (capacité à couvrir le déficit par l’impôt) qui est un critère déterminant. La charge accrue de la dette handicape la croissance, obligeant l’Etat à augmenter les impôts ou à diminuer les dépenses publiques.

Au vu de ces multiples facteurs, la résultante des effets d’une dévaluation ne peut être anticipée, mesurée et appréciée qu’au regard d’une situation initiale dépendant des enjeux suivants :

- Niveau de la dette publique et niveau relatif des taux d’intérêt sur cette dette, impactant le déficit et nécessitant éventuellement une augmentation des impôts,

- Niveau relatif des exportations et des importations, ainsi que leur sensibilité aux prix (on a vu par exemple que l’Allemagne, grande exportatrice vers les pays émergents et la Chine, est peu sensible à l’augmentation de l’Euro),

- Impacts relatifs sur la relance de l’économie de l’effet sur les exportations et les importations,

- Effets de l’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages.

 

Quel serait vraiment sur la France l’impact d’une sortie de l’Euro ?

1- Compte tenu de la situation très dégradée de nos finances publiques (dette publique atteignant 1600 milliards d’euros) et de notre balance commerciale (les importations excèdent les exportations), une sortie de l’euro se traduirait immédiatement par une dévaluation très forte de notre monnaie (certains économistes l’ont évalué à 20%, soit une valeur de 0,85 euros au lieu de 1 initialement) ;

2- L’effet positif sur les exportations serait neutralisé par l’effet négatif sur les importations. Comme le relate le Figaro dans cet article daté du 20 décembre 2010, un économiste de banque, Mark Cliffe, responsable de la recherche d'ING Bank, a chiffré les conséquences d'un retour général aux monnaies nationales : pour la France une récession avec baisse de 10% du PIB sur trois ans, hausse du chômage à 13,8%, le prix de l’essence qui s’envole à 1,75 euro le litre (à traduire en monnaie nationale). De plus l’inflation aurait un impact négatif sur le pouvoir d’achat des Français ;

3- Libérés des contraintes de Masstricht, nous pourrions créer de la monnaie à notre gré, comme le préconise Marine Le Pen, afin de rembourser notre dette publique. Il suffirait que la Banque centrale rachète les bons du trésor au Trésor. Facile ! Sur les 1600 milliards de dette publique française, 1/3 sont détenus par des investisseurs étrangers (1200 milliards). La dévaluation relative de cette dette serait de 20%x1200 = 240 milliards. Continuer à emprunter à l’étranger nous contraindrait à payer un taux d’intérêt bien plus élevé : alors qu’il est de 3,5% aujourd’hui, il monterait facilement à 7%. Or la charge de la dette (intérêts), devenu en 2011 le premier poste budgétaire juste devant l’éducation, est actuellement de 45 milliards d’euros, soit l’équivalent du total de l’impôt annuel sur le revenu. Il faudrait donc soudain doubler l’impôt sur le revenu des Français pour ne pas déclarer l’Etat en faillite ! Faire racheter les créances publiques par la Banque centrale revient aussi à de la pure création monétaire, traduite en taux d’inflation, qui lui-même est intégré dans le taux d’intérêt exigé par les investisseurs, étrangers ou Français, répercuté sur toute l’économie, prêts aux particuliers comme crédits aux entreprises …

 

La conclusion paraît évidente : une sortie de l’euro serait catastrophique pour la France et ceux qui la prônent sont irresponsables, compte tenu de ces enjeux.


Moyenne des avis sur cet article :  2.37/5   (67 votes)




Réagissez à l'article

103 réactions à cet article    


  • Capone13000 Capone13000 28 mars 2011 10:34

    Pour, de toute facon que vous le vouliez ou non c’est ce qu’il va arriver donc autant s’y préparer.
    Pour plus d’infos, je vous invite à consulter les conférences de Francois Asselineau : http://www.u-p-r.fr/


    • Kalki Kalki 28 mars 2011 11:07

      Owni vient de sortir un dossier complet sur le sujet avec une mitraille de plusieurs posts ciblés avec » Yoland Bresson : ’le revenu d’existence sera au centre du débat en 2012’ » ainsi que « revenu garanti, travail choisi« , « financement du revenu de vie : une bonne affaire pour les comptes publics ?« , ou encore » Revenu universel : ’la première vision positive du XXIème siècle’ »

      Rom’s blog nous propose « Dividende Universel un enjeu majeur de société » dans un blog très épuré, que j’aime beaucoup, où les mises à jour sont peu fréquentes, mais d’excellente facture ! L’auteur prend le temps de bien mûrir ce qu’il y met…

      Tête de quenelle a posté « Le match de 2012 : revenu maximal contre revenu universel » une analyse très poussée des fondamentaux philosophiques qui distinguent deux approches, l’une punitive, et l’autre incitative.

      Singularité et infosphère nous offre « La protection sociale augmente en France » et met en avant le gain énorme en coût administratif et en réduction des pertes en lignes que constituerait la réforme des mécanismes sociaux pour réaliser un revenu de base.

      Sebmusset nous a proposé son analyse sociale, économique et politique de « chroniqueur de guerre néolibérale », dans « Le revenu universel selon Corinne Morel-Darleux »

      Dominique de Villepin propose le Revenu Citoyen

      Interviewé sur le journal de 20h00 de France 2 d’aujourd’hui (24/02/2011) Dominique de Villepin propose un Revenu Citoyen de 850 € / mois (vers 5 minutes). 

      Alternative Libérale et l’Allocation Universelle de Liberté

      Allemagne : Le SPD inscrit le Revenu de Base dans son programme

      Après l’annonce à Genève par Samuel Bendahan de l’inscription de l’Allocation Universelle dans le programme du PS Suisse, c’est le SPD qui inscrit ce principe dans son programme politique officiel (Si comme moi vous ne lisez pas l’Allemand, vous pouvez consulter la traduction automatique de Google). Dans ce document pdf le SPD se positionne sur 800 € / mois pour un adulte et 500 € / mois pour un mineur.

    • xray 28 mars 2011 19:31


      La misère est le fondement de la société de l’argent ! 
      (Le malade, l’industrie première.) 

      Les élus européens sont des carpettes sur lesquelles les Américains s’essuient les pieds. 
      En France, on n’a pas de pétrole mais on dispose d’une mine d’or inépuisable en argent social. (Argent social dans lequel certains puisent à volonté.) 


      Les
      Français sont revenus à la situation du début des « années 40 ». 
      Ils sont soumis à : 

      - Une monnaie d’occupation ; 

      - Des journalistes d’occupation ; 

      - Des mœurs judiciaires dignes du nazisme ; 

      - Des collabos financés et au service de qui ? L’Europe,  les Américains, ou le Vatican ? 

      Néanmoins, dans les moyens mis en œuvre par l’Europe pour asservir les foules on reconnaît les méthodes de curés : 

      - « Générer l’incompréhension, les désordres, la délinquance, la criminalité, l’injustice,  la misère, les maladies, les épidémies, les conflits,  les guerres, les famines, etc. » 
      Le tout reposant sur l’ignorance permanente et des flots de mensonges dans lesquels les médias noient les individus. 

      L’Europe est soumise au dictat de l’axe CIA-Vatican. 
      Seule la géographie distingue la CIA du Vatican. Pour le reste, c’est pareil. 

      - Les mêmes intérêts, les mêmes méthodes, les mêmes moyens, les mêmes personnes ! 

      - Les curés manipulent. Ils contrôlent le premier et le plus grand réseau de renseignement. Ils vivent de la misère qu’ils produisent. Ils gagnent à pourrir la vie du plus grand nombre. 

      - Les américains manipulent. Ils imposent aux pays européens tout ce qu’ils ne veulent pas chez eux. Etc. 

      Le bourbier européen 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com 

      Se sortir de l’Europe ! Et, vite ! 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html 

      Axe CIA-VATICAN 
      http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2011/01/29/axe-cia-vatican.html 



    • Robert GIL ROBERT GIL 28 mars 2011 10:44

      En juin 2010, un sondage réalisé en Europe par un institut américain (The German Marshall Fund of the United States), faisait apparaitre les réponses suivantes à la question « L’euro est-il une bonne chose pour l’économie ? » :

      France : 67% de non — Portugal : 60% de non — Espagne : 56% de non — Allemagne : 55% de non — Italie : 53% de non....

      http://2ccr.unblog.fr/2010/10/20/sortir-de-leuro/



      • Taverne Taverne 28 mars 2011 11:10

        Permettez-moi de sourire. Comment les gens peuvent-ils répondre à une telle question « L’euro est-il une bonne chose pour l’économie ? » Déjà, les économistes sont partagés sur les réponses. C’est bien beau le populisme mais cela ne résout pas tout.


      • Bovinus Bovinus 28 mars 2011 11:22

        Taverne : Permettez-moi de sourire. Comment les gens peuvent-ils répondre à une telle question « L’euro est-il une bonne chose pour l’économie ? » Déjà, les économistes sont partagés sur les réponses. C’est bien beau le populisme mais cela ne résout pas tout.

        Taverne, auriez-vous la prétention de nier aux « gens » le droit d’avoir un avis ? Autant renier la démocratie et proclamer pour de vrai la technocratie (c’est déjà le cas, mais on ne le dit pas encore officiellement). En fait, votre « argument » est carrément fallacieux. En tant qu’individu faisant partie de ces « gens », je me fous pas mal des taux d’intérêts et de la dette. Je me borne à constater le prix des choses par rapport à ce que je gagne. Et je constate que depuis qu’on a l’euro, les prix ont complètement explosé, mais pas les salaires. C’est la seule économie qui m’intéresse, l’autre, je veux bien la laisser aux technocrates, pourvu qu’ils ne me l’imposent pas.


      • Bovinus Bovinus 28 mars 2011 11:28

        Cela dit, je suis néanmoins d’accord avec vous, c’est du populisme pur porc, l’abandon de l’euro n’est pas la solution et c’est dangereux. En fait c’est une mauvaise question, qui n’appelle forcément qu’une mauvaise réponse.

        Seulement, en l’attaquant de cette façon-là, vous ne faites que le rendre plus crédible.


      • Kalki Kalki 28 mars 2011 11:58

        Taverne, auriez-vous la prétention de nier aux « gens » le droit d’avoir un avis ?

        OUI

        OUI

        ET

        OUI

        Celui qui n’a pas la compréhension, et qui d’aillleurs ne cherche pas a l’avoir

        ferait mieux de ne pas répondre

        c’est pourquoi ces questions sont caduques

        Ces gens veulent sortir de l’euro, pour un probleme politique, non un probleme de baisse de niveau de vie

        décidé globalement par les oligarques

        l’europe est un moyen de les controler tous, dans des « réseau » de personne non élus

        L’europe oui

        La pyramide

        NON

        Le partage oui

        La pyramide NON


      • Peretz Peretz 28 mars 2011 17:15

        Effectivement sortir de l’Euro est un scénario catstrophe...pour les nantis et en général la rente. Ceux qui en parlent sont ceux qui ont propagé la pensdée unique des Chcagos Boys depuis de décennies ! Halte à cette propagande honteuse qui ne s’appuie sur rien de sérieux. Il faut arrêter de dire n’importe quoi en macroéconomie. Quand j’entends Christian St Etienne qui se dite économiste se planter avec ses deux Euros forts et faibles j’ai envie de sortir mon révolver. Ce qu’il faut c’est sortir de l’Euro pour la bonne raison que depuis qu’il a été introiduit par force par la France et l’Allemagne, cela n’a fait qu’enrichir les prêteurs et autres fonds souverains. De toute façon, pourquoi en discuter : on en sortira tôt ou tard. Et comme ça ne peut pas être pire que maintenant : alea jacta est.


      • Scual 28 mars 2011 18:04

        Les économistes ?

        Ah ces incompétents notoires corrompus qui ont mis le monde dans la pire crise économique de son histoire ?

        Ou bien les économistes qui avaient prévu tout ce qu’il se passe qui n’était pas bien difficile à prévoir de toute façon et à qui on ne donne jamais la parole ?

        Au final ça doit pas être bien différent que de demander à ces « idiots » du peuple non ? Ou alors est-ce que c’est les économistes les idiots ? Ah mais les économistes font parti du peuple, mince j’avais oublié... le populisme a ses limites en effet, cette limite c’est le totalitarisme, partout ailleurs on appelle le populisme : Démocratie.


      • Taverne Taverne 28 mars 2011 19:55

        à Bovinus : je confirme mot pour mot ce que j’ai dit. Les gens ont répondu sans connaître. Il aurait fallu poser une question supplémentaire aux anti-euros : « pour quelles raisons voulez-vous qu’on sorte de l’euro ? » avec éventuellement plusieurs réponses possibles. Là, nous aurions vu sans doute que les sondés ne veulent pas en priorité sortir de l’euro mais avoir plus de pouvoir d’achat, voir plus de justice fiscale et sociale, une Europe plus proche d’eux, une politique efficace de lutte contre la dette, etc. L’Euro n’est qu’un défouloir pour FN, tout comme les étrangers...


      • Leo Le Sage 29 mars 2011 18:18

        Bovinus (xxx.xxx.xxx.65) 28 mars 11:2
        Vous avez raison de vous faire remarquer que Taverne aurait tort de sous entendre que l’opinion des français sur l’Euro est mauvais.
        Mais en fait, il fallait poser les bonnes questions pour pouvoir apporter les bonnes réponses...

        Par exemple, tout le monde sait que depuis l’Euro les prix ont plus que doublé.
        Mais en fait, c’est parce qu’aucun état n’a pris les bonnes mesures.
        C’est une des critiques de Jacques Sapir, l’économiste préféré du FN. smiley
        Et je lui donne raison sur ce point là...

        Si on avait pris les bonnes mesures on aurait moins de soucis n’est-ce pas ?
        Or les chiffres que ce sondage donne m’étonne :
        J’aurais plutôt vu 80% de non... compte tenu des problèmes...
        1/3 considère donc que c’est une bonne chose ce qui est un bon chiffre...

        Mais si on se projette dans l’avenir, sortir de l’Euro va créer plus de problèmes.
        Selon toujours Jacques Sapir, ils faut plusieurs conditions pour sortir de l’Euro, et certaines conditions ne sont pas gagnées d’avance...

        http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/les-faux-sondages-le-pen-90565#forum2852491
        (dans ce lien il y a un autre lien qui devrait te mener chez challenges.fr)

        NB : Jacques Sapir est du Front de Gauche, et il a été cité par le FN... smiley


      • Ariane Walter Ariane Walter 28 mars 2011 10:47

        Les pays refuseront de rembourser leurs dettes. Nous sommes dans une ére pré-révolutionnaire. Nous avons été volés, nous n’allons pas rembourser les voleurs.
        Fukushima est le dernier crime contre l’humanité. Les fantaisies bancaires en étaient un autre.

        Ceux qui se renseignent sur internet sont en avance, culturellement et politiquement, par rapport à ceux qui se contentent des medias traditionnels. Mais quand ces deux forces se réuniront, tout sautera.


        • Taverne Taverne 28 mars 2011 11:34

          « Les pays refuseront de rembourser leurs dettes. » Mais le FMI est là pour les y contraindre...


        • Ariane Walter Ariane Walter 28 mars 2011 11:48

          taverne,
          je transpose votre réponse :

          « Les sans-culotte envahiront Versailles.
          -Mais les gardes suisses leur demanderont de sortir Et les rois d’Europe les menaceront.... »

          Il y a une tête que je vois bien au sommet d’une pique...puisque vous parlez du FMI.

          Vous me rappelez ceux qui disaient il y a quelques jours, que le barrage anti-tsunami protégeait le Nord du Japon ; il y a des forces qui ne sont par maîtrisables. Et on y va.


        • Taverne Taverne 28 mars 2011 11:51

          Vous oubliez que les Français (sondés) font de DSK leur sauveur. Or, DSK est un intégriste du système financier international. J’espère qu’en l’élisant, ils n’espèrent pas une révolution ! MDR smiley


        • sisyphe sisyphe 28 mars 2011 13:47

          Par Taverne (xxx.xxx.xxx.38) 28 mars 11:34

          « Les pays refuseront de rembourser leurs dettes. » Mais le FMI est là pour les y contraindre...


          Le FMI n’a de pouvoir que celui que les états veulent bien accepter qu’il ait. 

          L’Argentine, en 2002, a annulé, de son fait, la plus grosse partie de sa dette, renoncé à la parité peso-dollar, et personne n’a pu l’en empêcher.

          Et elle va aujourd’hui beaucoup mieux ; étant, après le Brésil, le pays latino-américain avec le plus grande croissance. 

          Le FMI, comme les autres organismes mondiaux, comme la Banque Mondiale, l’OMC, ne sont que des tigres de papier : un pas de côté, et ils s’envolent... 



        • Ariane Walter Ariane Walter 28 mars 2011 14:36

          Faux sondage comme dab.La majorité des Français est totalement allergique à DSK.
          Tout le monde sait à quel ratelier il mange.


        • xbrossard 29 mars 2011 11:49

          @Taverne


          Le FMI...combien de divisions ?

        • Leo Le Sage 29 mars 2011 18:29

          Taverne (xxx.xxx.xxx.38) 28 mars 11:5
          Sans même parler du FMI, comme les USA sont assez puissants pour faire pression, d’une façon ou une autre tu payes.
          Pas forcément par l’argent...

          sisyphe (xxx.xxx.xxx.90) 28 mars 13:4
          Je ne connais pas d’état qui a osé contrer le FMI dans le sens que vous dites.
          Le cas du Perou est intéressant : ils ont seulement dit qu’ils ne vont pas mettre l’essentiel de leur PIB dans le service de la dette, ce qui créa des problèmes au Perou...

          Pour le cas de l’Argentine, il me semble qu’on a injecté dans ce pays 11 milliard de dollars.
          Qui a injecté cela ? le FMI.
          Or le FMI ne donne pas de sous si les conditions du contrat ne sont pas satisfaites...

          Donc j’aimerais un peu plus de détail de votre part.


        • Gabriel Gabriel 28 mars 2011 11:08

          Sortir de l’euro ou pas, peu importe. Pour régler le problème des dettes fabriquées de toutes pièces après le hold-up des banques, quelques suggestions. D’abord effacer toutes les dettes nationales, transférer le pouvoir de fabriquer la monnaie des banques aux états, nationaliser les établissement financiers qui ont coulées le système afin que les bénéfices qu’ils engrangent et dont ils se goinfrent actuellement servent à la collectivité, virer à coup de pompe dans le train les dirigeants qui étaient à la tête de ces banques et les vautours du style Trichet & Co en les envoyant directement en prison et sans passer par la case départ etc …


          • Taverne Taverne 28 mars 2011 11:39

            Il fallait peut-être ne pas y entrer dans la zone euro mais, à présent, en sortir dans les pires conditions serait un désastre. Nous sommes coincés. Ou alors, il faut s’attaquer sérieusement à notre dette sans faiblir et pour longtemps. Malheureusement, le PS ou l’UMP sont au diapason sur une chose : creuser encore et toujours la dette. Quant au système bancaire, c’est une honte. Il continue de prospérer comme avant la crise financière et au prochain coup de grisou, on paiera encore.


          • sisyphe sisyphe 28 mars 2011 13:23
            Par Gabriel (xxx.xxx.xxx.98) 28 mars 11:08

            Sortir de l’euro ou pas, peu importe. Pour régler le problème des dettes fabriquées de toutes pièces après le hold-up des banques, quelques suggestions. D’abord effacer toutes les dettes nationales, transférer le pouvoir de fabriquer la monnaie des banques aux états, nationaliser les établissement financiers qui ont coulées le système afin que les bénéfices qu’ils engrangent et dont ils se goinfrent actuellement servent à la collectivité, virer à coup de pompe dans le train les dirigeants qui étaient à la tête de ces banques et les vautours du style Trichet & Co en les envoyant directement en prison et sans passer par la case départ etc 

            D’accord avec cet avis de gabriel. 

            Je peux juste y ajouter deux ou trois petites choses : 

            - soit la zone Euro adopte ENFIN (comme le préconisent Oliver Todd et bien d’autres), des mesures protectionnistes globales, pour protéger l’euro contre les effets de spéculation, et l’€uro peut être conservé, parce que protégé

            - soit les pays y vont, comme c’est le cas actuellement, en ordre totalement dispersé, et l’€uro va continuer à subir les attaques des spéculateurs, des USA, de la Chine, etc...., les pays européens la loi des agences de notation ; et, dans ce cas, l’€uro ne tardera pas à s’effondrer, qu’on en sorte ou non. 

            La solution, dans ce cas,  comme l’a fait l’Argentine en 2002, est d’annuler les dettes dues au secteur privé, de nationaliser les banques, et d’instituer notre monnaie indépendamment des autres pays, en sortant du cercle infernal de la pression des marchés, des agences de notation, etc... en produisant notre monnaie pour assurer notre budget de fonctionnement. 

            En Chine, rappelons que tout le secteur bancaire et financier est entièrement sous le contrôle de l’état, qui fait ce qu’il veut de sa monnaie ; notamment, en la sous-évaluant, sans que personne n’ait les moyens de les en empêcher. Par ailleurs, grâce à ce contrôle de l’état, l’état chinois n’a pas de dette, une croissance à 2 chiffres, et se permet de racheter la dette US. 

            De toutes façons, la situation actuelle est invivable ; on le voit à l’échelle européenne, où tous les pays, comme des dominos, tombent les uns après les autres ; Grèce, Irlande, Portugal Grande Bretagne, Espagne ; bientôt l’Italie, la France, etc... ; tombent, donc, dans un état de déficit qui les met à la merci du FMI, avec toutes les conséquences que l’on en connait : plans sociaux drastiques, privatisation des services publics, stagnation ou baisse des salaires, récession, etc... 

            Il est donc plus qu’urgent de sortir de cette machine infernale ; et, tant qu’une véritable réforme monétaire ne sera pas adoptée à l’échelle globale, ces problèmes ne feront qu’empirer, puisque ce sont les banques, les « marchés » financiers, les spéculateurs, les agences de notation, qui font la loi, et imposent leurs diktats aux pays, au détriment des citoyens. 

            Donc, en attendant que cette réforme monétaire soit mise en place à l’échelle globale, la solution peut être, pour les états, d’effectuer eux-mêmes, à leur échelle, cette réforme vitale de reprendre la souveraineté sur la création monétaire, avec des mesures protectionnistes, qui empêchent toute spéculation. 

            La seule chose évidente, claire, irréfutable que l’on peut déduire de la situation actuelle, c’est qu’il est impossible de continuer dans le schéma actuel, où les états subissent, sans aucun pouvoir de négociation ou de refus, la dictature de la finance mondiale, et de ses bras armés (banques privées, organismes financiers, finance spéculative, agences de notation, FMI, Banque Mondiale...). 

            D’une façon ou d’une autre, il faut absolument en sortir ; si la sortie de l’€uro peut en être une voie, il faudra la choisir. 

            Personnellement, je préférerais que des mesures soient prises à l’échelle européenne, pour conserver l’€uro, mais avec des mesures protectionnistes qui empêchent qu’il puisse être attaqué par les prédateurs de la finance. 

            Mais, quoi qu’il en soit, il faut réclamer, exiger l’annulation des dettes, vis à vis du secteur privé (pour les dettes entre états, il s’agira de négociations entre les états eux-mêmes), pour sortir de la spirale infernale. 

            Et qu’on cesse de nous agiter le spectre de l’inflation, parce que : 

            - le système actuel produit lui-même une inflation

            - l’inflation peut être un outil de croissance, et de diminution de la dette

            - elle est bien moins pire qu’une récession. 

            -elle ne pénalise que les fortunes improductives, puisque les salaires, eux, sont indexés sur l’inflation.

            Sortons le plus vite possible de la dictature des mafias financières ; c’est notre seule chance de survie. 



          • Peretz Peretz 28 mars 2011 17:26

            @ Gabriel. Exact. Dommage qu’on n’a pas profité du renflouement bancaire pour nationaliser la plupart des banques d’affaires. Peut-être faudra-t-il un jour juger les responsables comme criminels de guerre ? En tous cas au tribunal de l’Histoire comme moralement responsables des désastres sociaux qui s’accumulent. www.voixcitoyennes.fr


          • Leo Le Sage 29 mars 2011 18:33

            Taverne (xxx.xxx.xxx.38) 28 mars 11:3
            « Il fallait peut-être ne pas y entrer dans la zone euro mais, à présent, en sortir dans les pires conditions serait un désastre »
            C’est exactement ce que je me tue à dire sur agoravox :
            Soit il fallait n’y être jamais entré, soit il ne faut plus en sortir !

            Souvent on dit que l’Euro c’est pas génial parce que la GB n’y est pas...
            Mais la GB est très proche des USA, quel est leur intérêt d’y entrer dans ce cas ?
            même les pays scandinaves sont des pays de type anglosaxon, donc ceux d’entre eux qui ne sont pas entré n’y ont pas intérêt tout simplement...

            Sauf que la GB aimerait bien entrer dans la zone Euro mais ils ne peuvent pas smiley


          • Leo Le Sage 29 mars 2011 18:37

            Gabriel (xxx.xxx.xxx.98) 28 mars 11:0
            Je veux bien mais comment tu vas effacer les dettes nationales ?
            L’Europe et les USA ont toujours refusé à l’Afrique qu’elle efface ses dettes...
            Et pour cause, la l’Afrique rapporte de l’argent aux pays créanciers...


          • plancherDesVaches 28 mars 2011 11:12

            Question qui commence à être lancinante à force de rabâchage.

            Déjà, ce n’est en pleine crise économique qu’il faut changer de monnaie. Cela montre un manque de confiance dans l’ancienne (soit ceux qui y seront restés), puis, un changement de monnaie ne s’ « improvise » pas.
            (preuve : rien que pour passer à une monnaie commune, le SME a duré une dizaine d’années)
            (ET SOROS en a profité pour attaquer la Livre, ce qui l’a fait sortir du SME)

            En parlant de Livre, voyez où en sont les Anglais actuellement... l’inflation « officielle » est à 4,4% pour l’instant malgré les coupes GIGANTESQUES dans ce que Thatcher n’avait pas encore coupé.

            En pleine crise, donc, demandons-nous pourquoi les Chinois ont déjà demandé DEUX fois qu’un panier de devises servent de référence pour coter TOUTES les monnaies... ??
            (mais les US semblent VOULOIR garder leur dollar comme monnaie de référence, on les comprend, ils n’ont plus le choix...)
            Et DSK, du FMI, veut lui nous vendre des DTS (de la dette) basée AUSSI sur un panier de devises variées...
            Mais il n’y a pas que ça. Ce serait trop simple.

            Les BRIC, ça vous parle.. ?? Ils échangent maintenant hors dollar et leurs monnaies sont aussi liées qu’une monnaie commune.
            Les pays du Golfe, même chose : avec copie du fonctionnement de la BCE...

            Ben ouais, tout le monde copie la zone Euro.

            Je repose donc ma question habituelle aux anti-Euros :

            A QUOI VOUS LE RACCROCHEZ, VOTRE « FRANC »... ??

            Au dollar ou à ... l’Euro... ?? smiley


            • Ferdinand_Pecora 28 mars 2011 11:37

              « A QUOI VOUS LE RACCROCHEZ, VOTRE »FRANC« ... ?? »

              Vous n’avez jamais entendu parler du Franc polytechnique ?


            • plancherDesVaches 28 mars 2011 14:02

              Il y a une chose aussi dont tout le monde devrait tenir compte.

              Le Franc Suisse.

              Bel exemple de pays qui voit sa monnaie indépendante s’envoler au point de ne plus pouvoir exporter.
              Les idiots anti-Euros veulent dévaluer, non... ???

              Alors, pourquoi sortir de l’Euro alors que lorsque vous regardez bien, la situation BOXONISQUE Européenne fait plonger l’Euro face au dollar...

              Le fait que l’Euro ne monte pas trop nous SERT dans les quelques exportations que nous avons encore... et sert surtout l’Allemagne.
              Mais tant que l’Allemagne va, elle est obligée de soutenir la zone Euro... hé hé hé... et notamment éviter qu’un pays ne parte trop en dérive.

              Créer maintenant une monnaie indépendante peut permettre de la dévaluer, à condition que la balance commerciale soit favorable.
              Est-ce le cas en France.. ???

              Et AVEC le risque de faire de l’Angleterre 1993 ou 2011, et mieux, du Zimbabwe :
              http://fr.wikipedia.org/wiki/Zimbabwe
              "Le Zimbabwe a battu un nouveau record d’inflation en janvier 2007 à 1 593 % en rythme annuel, quelques jours après l’annonce du limogeage du ministre des Finances, Herbert Murerwa, remplacé par Samuel Mumbengegwi[11]. L’inflation pour le mois de mars 2007 serait de 2 200 %.

              En août 2007, 2 litres d’huile de cuisine coûtent 400 000 dollars zimbabwéens, environ 2,8 US$ ou 2 €. La devise américaine s’échange officiellement contre 252 ZWD mais vaut près de 100 000 000 000 ZWD au marché noir (juillet 2008).

              En janvier 2008, le taux de l’inflation annuel atteint le chiffre record de 100 580,2 % alors que le taux de chômage approche les 80 %[12]. Le dollar zimbabwéen ayant perdu toute sa valeur les échanges se font de plus en plus souvent en rand sud-africain, en pula du Botswana ou en dollar américain

              En juillet 2008, le taux de l’inflation annuel atteint 231 000 000 %[13].

              Afin de combattre l’inflation l’utilisation du dollar américain a été légalisée au début de l’année 2009, ce qui a permis de diminuer l’inflation.

              En janvier 2009, suite à une trop grande inflation, le dollar zimbabwéen est abandonné et la monnaie officielle du Zimbabwe devient le dollar américain. Suite à cet événement, les prix chutent en un mois de 3,1%.[14]."

              Génial, non.. ???


            • Peretz Peretz 28 mars 2011 17:32

              Le raccrocher à l’Ecu, monnaie financière. Le SME n’a pas marché parce qu’ une monnaie commune n’a pas toujours les réserves nécessaires pour résister aux attaques. CQFD www.voixcitoyennes.fr


            • sisyphe sisyphe 28 mars 2011 18:19

            • Leo Le Sage 29 mars 2011 18:41

              sisyphe (xxx.xxx.xxx.90) 28 mars 18:1
              Quelle est la mesure protectionniste que l’Allemagne a prise ?
              Je ne la connais pas, donc si vous pouvez exposer vos idées plus en détail ici, cela serait instructif.


            • ja.poirier 28 mars 2011 11:22

              un discours dans la pure ligne de nos grands médias
              qui tablent sur l’ignorance entretenue des citoyens 
              faites peur jusqu’au moment ou cela ne marchera plus !!!
              je reprend ce que dit Ariane Walter ;
              « Nous sommes dans une ère pré-révolutionnaire. !! »«  et
               »"Ceux qui se renseignent sur internet sont en avance, culturellement et politiquement, par rapport à ceux qui se contentent des medias traditionnels.«  »
              @ l’auteur aller vous instruire un peu sur le net !!!! 


              • DG. DG. 28 mars 2011 11:40

                analyse partiellement fausse, car ne se place pas dans le contexte législatif de demain mais celui d’aujourd’hui. vous raisonnée tous en terme de bon du trèsor. ; ect, alors que le but de la sortie de l’Euro est surtout de sortir l’Etat de la finance, une séparation entre les finances publique et la finance privé. l’Etat n’est as un produit financier

                 de plus, quand je voie le lien du figarao je me dit qu’on en est déjà là pratiquement : 4 million de chômeur, le litre prêt de chez moi est a 1,62, et des stat de PIB imaginaire.


                • jack mandon jack mandon 28 mars 2011 11:41

                  Bonjour Marianne,

                  L’Europe est une immense tour de Babel qui fut construite et détruite au cours de l’évolution des nations du vieux continent.
                  C’est un empire économique et financier au pieds d’argile.
                  Une folie initiée par l’Amérique au début des années 50,
                  Un moment de l’histoire sous sa forme actuelle, correspondant à des ambitions politiques contradictoires.
                  François Asselineau, admirateur gaullien, brillant major de l’ENA , rompu à la finance, tient un langage convaincant. Je pense qu’il inspire beaucoup d’hommes politiques, mais ils ne s’en vantent pas.
                  Il porte une ferveur, une connaissance et un amour pour la France qui tranche radicalement sur l’attitude mondialiste du ni foi ni loi, identités mêlées et fuite en avant .
                  J’ai peur que les jeunes générations emportés dans ce monde d’inflation généralisée ne soient pas sensibles à cet homme d’éthique et d’idéal, pas plus qu’ils le serait pour Charles de Gaulle pourtant inscrit dans le patrimoine national et mondial.
                  Le monde est à l’image, symboliquement de la catastrophe nucléaire nippone, nous avons joué avec le feu, un feu inconnu, nous n’avons pas d’énergie de remplacement, nous nous sentons un peu perdus comme des enfants dans le noir.


                  • Marianne Marianne 28 mars 2011 12:49

                    Je signale une faute de frappe : lire 2/3 et non 1/3 dans la phrase « Sur les 1600 milliards de dette publique française, 1/3 sont détenus par des investisseurs étrangers (1200 milliards). »


                    • Madoff Madoff 28 mars 2011 14:23

                      La dette que nous ne paierons pas ? oui merci pour la précision


                    • Madoff Madoff 28 mars 2011 14:29

                      @plancherdesvaches

                      Oh mon dieu tous les pays ont une dette insoutenable et sous pretextes qu’on est pas les seuls on est obligés de payer ?

                      On sent bien le syndrome de la victime / collabo

                      La dette ne nous la payerons pas comme ca s’est fait un nombre incalculable de fois
                      ou nous la paierons en dollars avec la valeur qu’aura le dollar dans quelques années à ce rythme cad : que dalle, peau de balle ...


                    • Madoff Madoff 28 mars 2011 15:51

                      Erreur de ma part , je suis désolé


                    • pastori 28 mars 2011 12:57

                      « depuis qu’on a l’euro, les prix ont complètement explosé, mais pas les salaires »


                      la faute n’incombe pas à l’euro mais aux commerçants gros et petits (les pires sont encore les petits) qui ont profité de l’aubaine, jouant sur le coté psychologique du petit chiffre.

                      un euro qu’est ce que c’est..., c’est 6.50 francs, mine de rien.

                      qui a obligé le cafetier à doubler le prix de son café ? le boulanger celui de la baguette, des pâtisseries...etc...

                      sortir de l’euro provoquera une inflation supérieure à 20% et on paiera plus cher de 20% tout ce qu’on consomme puisque tout vient d’ailleurs.sans que les salaires augmentent.

                      l’indépendance monétaire, oui, mais d’abord réparer les dégâts de la mondialisation, reconstruire les usine, la production, les outils, le savoir faire. tout est parti ailleurs. 

                      pour ça il faut se débarrasser partout en Europe de cette droite capitaliste libérale qui a mis le monde à genoux.
                      ça va demander du temps.



                      • Cocasse cocasse 28 mars 2011 15:56
                        pour ça il faut se débarrasser partout en Europe de cette droite capitaliste libérale qui a mis le monde à genoux.
                        ça va demander du temps.

                        En fait, les petits enfants de tes petits enfants ne le verront même pas !
                        La structure même de l’europe est cette droite capitaliste libérale. Tu n’en débarrasseras pas l’europe, elle en est constitué ! Ou alors ton analyse de l’europe en est encore à ce qu’en dit le JT de TF1 ?!

                        On ne réparera pas les dégâts du mondialisme sans indépendance monétaire, les deux doivent être mené conjointement.
                        La relocalisation est impossible dans le cadre de l’europe au fait.


                      • pastori 28 mars 2011 16:04

                        on ne se debarrassera pas de cette droite capitaliste et libérale surtout si on s’escrime à vouloir comme cocasse, l’élire de nouveau avec une lepen qui en fait partie avec son cortège de « divers droites » associées. !!


                        commençons déjà par :
                        - élire un vrai gouvernement de gauche, 
                        -supprimons toutes les niches fiscales, 
                        -poursuivons tous les affameurs spéculateurs, 
                        -redistribuons justement les richesses produites et déjà ce sera un bon pas en avant. 

                        c’est pas le pen et cie qui vont faire ça. 

                      • Peretz Peretz 28 mars 2011 17:39

                        Inflation supérieures à 20 % ? Un chiffre sorti du chapeau d’un magicien de l’Economie ? Il faut arrêter de dire n’importe quoi sur l’inflation. C’est un spectre que les banques brandissent hypocritement par peur de perdre la rentabilité de leurs prêts.


                      • Cocasse cocasse 28 mars 2011 18:10

                        Il faudrait déjà qu’un « vrai » candidat de gauche se présente.
                        Une fois qu’on a écarté les imposteurs, la plus à gauche, c’est encore Marine.


                      • epapel epapel 28 mars 2011 15:58

                        Et le déficit commercial, c’est qui ?


                      • epapel epapel 28 mars 2011 13:33

                        Le problème est mal posé car le véritable choix n’est pas entre le maintien dans la zone euro ou le retour aux monnaies nationales.

                        La France a une dette insoutenable (il faudra la réduire d’au moins 1/3) et un défaut de compétitivité d’environ 10% qui entraîne les déficits commerciaux et budgétaires abyssaux qu’on connaît.

                        Le chiffon rouge de la baisse du pouvoir d’achat est donc bidon puisque cette baisse se produira quelque soit le scénario envisagé.

                        Le maintien dans l’euro n’est viable que si on baisse globalement les salaires et les dépenses sociales de 10% et qu’on instaure une forme de protectionnisme à l’échelon européen
                        - pour les retraites c’est en cours avec le recul progressif de 2 ans de l’âge de départ
                        - pour les salaires c’est facile il suffit de les geler, de subir une inflation de 2%/an et le tour est joué en 5 ans
                        - pour les dépenses de santé, c’est en cours mais beaucoup plus difficile et ça sera déjà bien d’empêcher leur augmentation

                        L’avantage d’une sortie de l’euro, c’est que ça se passe tout seul (le protectionnisme est contenu dans la dévaluation et une restructuration de la dette est envisageable) et sans intervention publique une fois le pas franchi.


                        • plancherDesVaches 28 mars 2011 14:09

                          Epapel.
                          Je te signale JUSTE que dans la crise mondiale de la dette, TOUS les pays ont une dette qu’ils ont choisi qu’elle devienne insoutenable.

                          Si TU as peur pour TES obligations, c’est TON problème.


                        • epapel epapel 28 mars 2011 15:51

                          Je n’ai pas d’avoir mobilier, tout est dans ma maison.


                        • Robert GIL ROBERT GIL 28 mars 2011 13:41

                          Pourquoi dans un premier temps ne pas creer une monnaie alternative nationale, cela existent déjà sous différentes formes en France, comme « les abeilles » dans le Lot et Garonne. En Europe, l’Italie mais surtout l’Allemagne avec « le chiemgauer ». Alors.....
                          http://2ccr.unblog.fr/2011/03/13/une-monnaie-alternative-le-franc/


                          • Peretz Peretz 28 mars 2011 17:47

                            Et le commerçant qui accepte cette monnaie, il en fait quoi ? Et les impôts au niveau national qui les paient ?


                          • sleez 28 mars 2011 15:11

                            la Grès ??

                            La Grèce.


                            • Asp Explorer Asp Explorer 28 mars 2011 15:15

                              Promis juré, j’ai écrit ça avant de lire l’article ci-dessus ! Il y a de ces coïncidences quand même.

                              http://aspexplorer.livejournal.com/493024.html


                              • Daniel 28 mars 2011 15:34

                                « Sortir de l’euro, pour ou contre ? »
                                La question n’est pas la bonne, car même s’ils ne le disent pas encore, nos « élites » savent déjà que la fin de l’euro comme monnaie unique est inévitable.
                                La bonne question est donc de savoir par quoi la remplacer. Par une monnaie commune utilisée en parallèle des monnaies nationales ? Par une monnaie mondiale (dts) qui serait une monnaie commune auxquelles seraient liées chaque monnaie nationales ? Par un système monétaire différent (étalon métaux, monnaie fondante, ...) ?
                                Donc ne soyez pas en retard d’une guerre dans vos articles, passez tout de suite aux réfléxions tenant compte des faits présents smiley


                                • Cocasse cocasse 28 mars 2011 15:48

                                  Il n’y a aucun autre choix que celui de sortir de l’euro, et pas seulement parce que de toutes façons, il va s’écrouler.

                                  Sortir de l’euro est l’unique moyen de sortir de système de l’argent-dette.
                                  Tant que l’on y reste, on subira le chantage à la dette, autrement dit on cède au terrorisme financier.

                                  Il vaut mieux entreprendre une sortie volontaire, aussi risquée soit-elle, que rester dans une situation qui va se détériorer de plus en plus, car on en arrivera au même point, mais avec douleurs et fracas.

                                  La sortie de l’euro est un enjeu politique capital, et non tributaire de logiques économiques qui par ailleurs ont prouvées leurs échecs, et pronées par ceux ayant été les artisans de cet échec.

                                  Quand quelqu’un du PS ou de l’UMP parle du « danger » de la sortie de l’euro, il faut bien voir que cette personne a perdu toute légitimité car elle a été complètement incompétente, et s’entête dans cette incompétence. Il en est de même pour les autres europhiles (modem, écolos).


                                  • pastori 28 mars 2011 15:52

                                    il n’y a pas de dette, ce sont les ressources fiscales qui ont fait défaut ;


                                    un rapport parlementaire parle de plus de 130 milliards de cadeaux fiscaux faits aux plus riches. 

                                    avec ça ils ont acheté de la dette publique.

                                    il faut un audit citoyen pour connaître l’identité des porteurs de ces titres de dette.

                                    et supprimer totalement toutes les niches fiscales. 
                                     
                                     ça suffit pour supprimer la dette.



                                    • DG. DG. 28 mars 2011 19:08

                                      la dette est indépendante dans sa formation du déficit des recettes. le déficit n’est qu’un facteur aggravant.

                                      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-etat-francais-en-faillite-la-90029#forum2849832


                                    • Marianne Marianne 28 mars 2011 15:52

                                      Je constate que mes arguments ne sont pas contestés. En revanche, on me reproche parfois de dire que de toute façon si on restait dans l’Euro ce serait de toute façon la faillite et tout d’abord la faillite des banques et des investisseurs, et tant pis pour eux etc.

                                      Si je résume :

                                      1- sortie de l’euro => hausse vertigineuse des impôts en France pour rembourser un déficit accru du fait de la flambée de la charge financière des intérêts de la dette, même si par ailleurs le stock de dette est dévalué => les épargnants, les contribuables et aussi les consommateurs (inflation) sont tous pénalisés.

                                      2- on reste dans l’euro mais l’ensemble des Etats fragiles n’arrivent pas à rembourser. Les autres pays sont solidaires en retructurant les dettes de ces pays => l’Euro risque globalement d’être dévalué et les taux d’intérêt de monter pour tous les pays, avec un même effet de renchérissement de la charge de la dette mais mutualisé sur l’ensemble.

                                      3- on reste dans l’euro mais avec un scénario pire où la solidarité ne joue plus et où des Etats ne remboursent plus leurs créanciers, ne peuvent plus payer les fonctionnaires ... Imaginons que cela arrive à la France. La seule solution est d’augmenter les impôts de toute façon. Cela revient au même que dans le scénario 1. Sinon c’est la faillite générale de l’économie : l’Etat ne peux plus renouveler sa dette, les fonctionnaires non payés arrêtent de travailler : hôpital, police, etc. Les banques et assurances qui avaient investi en bons du trésor font des pertes considérables (comme sur les subprimes) mais ne peuvent plus être capitalisées par l’Etat qui est exsangue, faillite de banques, ruine non seulement des épargnants qui avaient du patrimoine mais aussi des déposants, des consommateurs et de tout le monde.


                                      • Bovinus Bovinus 28 mars 2011 17:20

                                        @ Marianne

                                        1. Je constate que mes arguments ne sont pas contestés.

                                        Il serait en effet puéril de perdre son temps à ça, on a des armées d’Énarques et de Polytechniciens qui seront trop heureux de s’en charger.

                                        2. On reste dans l’euro mais l’ensemble des Etats fragiles n’arrivent pas à rembourser.

                                        La vraie question est dans la deuxième partie de votre phrase : ce n’est celle de l’euro mais celle de la dette. Je pense que nous avons ici un consensus assez large sur ce qu’il convient d’en faire : la rayer, au nom du peuple français.

                                        3. on reste dans l’euro mais [...] tout le monde.

                                        Les scènes d’apocalypse que vous décrivez sont déjà pour la plupart en train de se dérouler sous nos yeux. De quoi devrions-nous avoir peur, puisqu’on y est ?

                                        En revanche, on me reproche parfois de dire [...]
                                        Sortir de l’euro : pour ou contre ?

                                        On vous reproche surtout de poser de mauvaises questions.

                                        Cordialement.


                                      • Cocasse cocasse 28 mars 2011 18:08

                                        Une fois n’est pas coutume, mais je suis d’accord avec toi, Bovinus.


                                      • Bovinus Bovinus 28 mars 2011 18:23

                                        Cocasse  : Une fois n’est pas coutume, mais je suis d’accord avec toi, Bovinus.

                                        Salut. J’ai l’impression que la plupart des gens sont d’accord sur les constats, et sur ce qu’ils veulent pour la France, et tous l’aiment également. Ce qui les divise la plupart du temps, c’est les moyens pour y parvenir.

                                        Divinde ut regnum. Interroge-toi sur l’origine de ces divisions, et sur leur bien fondé.

                                        Cordialement.


                                      • Cocasse cocasse 28 mars 2011 19:46

                                        C’est vrai, à quelques exceptions, les bonnes questions sont posées par les commentateurs de ce site, mais leurs opinions de solutions divergent.
                                        Cette lucidité partagée fait que les débats sont possibles et argumentés, et que l’ambiance reste bonne sur ce site, même si les piques sont fréquentes.
                                        Sur certains autres sites « d’information » plus ciblés, cela ne serait pas possible.
                                        Cordialement, de même.


                                      • Bovinus Bovinus 29 mars 2011 10:48

                                        @ parkway : c’est juste de l’auto-dérision, faut pas trop se prendre aux sérieux, surtout en politique smiley


                                      • pastori 28 mars 2011 15:56

                                        on ne pas sortir de l’euro tant qu’on achète tout ailleurs. 


                                        tout ce qui vient d’ailleurs, c’est à dire 80%, coûterait 20 ou 30% plus cher qu’aujourd’hui du fait de la dévaluation obligatoire du franc.

                                        même les ânes comprennent ça.

                                        • joelim joelim 28 mars 2011 17:34

                                          Oui. Et c’est bizarre que tant de gens évacuent ce raisonnement quasi-évident. 

                                          Probablement qu’ils sont suffisamment riches pour supporter cela.

                                        • Peretz Peretz 28 mars 2011 17:57

                                          OK Je suis un âne qui croit qu’on importe 80% de marchandises de l’Etranger. J’ai toujours cru le contraire. Mais on fait dire n’importe quoi aux chiffres, surtout s’ils sont sortis de la boule de cristal.


                                        • ourston 29 mars 2011 20:15

                                          Si ce qui est acheté ailleurs en produits manufacturés coûte 20% plus cher, c’est une incitation à fabriquer sur place.
                                          Même les ânes comprennent ça.


                                        • manusan 28 mars 2011 16:15

                                          Le deal de l’euro était du même ordre que le contrat social  : moins de liberté budgétaire contre une protection économique (rappelez vous les débats de Maastricht).

                                          Résultat : ce fut moins de liberté budgétaire contre des délocalisations massives, et cela dés la création de l’euro (2001).

                                          Appelez ça comme vous voulez, pour moi c’est un vol.


                                          • docdory docdory 28 mars 2011 17:08

                                            Ce qui peut nous arriver en sortant de l’euro ne peut pas être pire que ce qui nous est arrivé en entrant dans l’euro .

                                            Rappelons à ceux qui ont la mémoire courte que l’entrée dans l’euro s’est accompagnée d’une hausse des prix ( donc d’une inflation ) quasi immédiate d’environ 20 % pour tous les produits de consommation courante ( alimentation, café , essence , places de cinéma, shampooings ) . En effet, les grandes surfaces et petits commerçants ont sauté sur l’occasion de la difficulté de conversion pour se lancer dans une valse des étiquettes, en touchant aux centimes, dont les gens ne tiennent pas compte. ( un shampooing à 2,30 , c’est nettement moins cher qu’un shampooing à 2,60, mais qui se préoccupe des centimes ? Les consommateurs les plus vigilants ont converti au début, mais ont cessé de le faire quand s’estompa la mémoire des prix en francs )
                                            Rappelons aux propagandistes pro euros que lors des derniers instants du franc, il était difficile de trouver une baguette à plus de 3,30 F ( maintenant 0,90 euros ), qu’une place de cinéma était à 40 francs ( maintenant 9 euros ), qu’un café était à 6,5 francs ( maintenant 1,30 euros ), et qu’une barquette de 250 g de fraises en saison valait 5 francs ( maintenant plutôt 5 euros ! )
                                            Alors, l’’euro, c’est esthétiquement très moche, ça supprime notre indépendance nationale, ça donne à tous l’impression de vivre à l’étranger depuis l’an 2000, ça a été l’arnaque de la fin de millénaire ( les gogos qui ont voté pour Maastricht doivent maintenant s’en mordre les doigts ) , ça a été hyper-inflationniste au début, et ça a été cataclysmique pour notre économie ! 

                                            • joelim joelim 28 mars 2011 17:39
                                              Ce qui peut nous arriver en sortant de l’euro ne peut pas être pire que ce qui nous est arrivé en entrant dans l’euro .

                                              Rappelons à ceux qui ont la mémoire courte que l’entrée dans l’euro s’est accompagnée d’une hausse des prix ( donc d’une inflation ) quasi immédiate d’environ 20 % pour tous les produits de consommation courante

                                              Qu’est-ce qui vos fait croire que la sortie de l’euro (donc la rentrée à nouveau dans une nouvelle monnaie) n’entraînera pas quasi immédiatement une hausse des prix d’environ 20 % sur les produits de consommation courante ?

                                              Pensez-vous que, parce que la nouvelle monnaie s’appellerait Franc, on reviendrait aux prix d’avant ? Grâce peut-être au principe de la méthode Coué ? smiley 

                                            • beo111 beo111 28 mars 2011 17:23

                                              Sortir de l’euro me semble être une solution adulte.

                                              Mais je pense que les français préfèrent avoir des problèmes d’enfant.


                                              • pastori 28 mars 2011 17:33

                                                Mr beo


                                                vous voulez dire « sort de l’euro si t’est un homme » ? smiley

                                                croire que le café va revenir à 5 francs, la baguette à 2 francs, le plat du jour à 30 francs, c’est en effet très adulte.

                                                pour le reste seule les fées on une baguette magique . vous en connaissez ?

                                              • pastori 28 mars 2011 17:27

                                                à coté l’excellent @robert Gil dit ceci :

                                                « Un sondage BVA pour Les Echos, France Info, et Absoluce, publié ce matin, montre l’opposition massive des électeurs à ces propositions du FN.

                                                Les chiffres sont sans appel : 82% des Français disent non à la sortie de la zone euro et donc au retour du franc (en plus, quatre électeurs du FN sur dix seulement, veulent revenir au franc) et 84% écartent l’hypothèse d’une sortie de la France de l’Union européenne ! »

                                                « Le plus amusant – si on peut dire – est que les sympathisants du FN ne sont pas favorables eux non plus à ces projets qui sont pourtant la pierre angulaire des propositions de leur parti. Quatre électeurs du FN sur dix seulement veulent revenir au franc… »




                                                • joelim joelim 28 mars 2011 17:52

                                                  Les français, contrairement à beaucoup d’agoravoxiens, comprennent que c’est le changement de monnaie qui augmente les prix. 

                                                  Revenir au franc revient à changer de monnaie donc ça fera une nouvelle fois plus 20 % (en gros) sur les prix. 

                                                  Non, ce qu’il faut faire, c’est rendre l’UE démocratique (ce qu’elle n’est pas), régulatrice (ce qu’elle n’est pas) et sociale (ce qu’elle n’est pas). 

                                                  Et œuvrer, au niveau de l’Europe (la France toute seule... c’est beau de rêver) à la réappropriation de nos monnaies. Qu’on pourrait éventuellement différencier pour tenir compte des spécificités économiques de chacun : euro français, allemand, espagnol... dans la philiosophie du serpent monétaire (qui n’était pas pire, finalement).

                                                  Et bien sûr, renégocier les dettes financières des Etats, sur la base du service réellement rendu. Et cela en remontant autant qu’il faut dans le temps. C’est réellement à creuser ça... smiley 

                                                  En bref soyons pragmatiques, en examinant sans aprioris les conséquences des choix que nous pouvons faire... C’est joli de dire qu’on veut sortir de l’euro, mais c’est une erreur de croire que ça améliorerait forcément les choses...

                                                • Marianne Marianne 28 mars 2011 18:15

                                                  La hausse des prix sur certains produits n’est pas du fait de l’euro. Ce sont de fausses idées. Pétrole, gaz, électricité, eau, céréales ... toutes ces hausses ont des explications mais qui ne tiennent pas à leur expression en euro.

                                                  Les études sur l’évolution du pouvoir d’achat et des indices de prix ne traduisent pas cette impression de hausse. En fait elle est avérée sur certains produits alors que d’autres (électronique, téléphonie mobile,...) ont nettement baissé tout en augmentant en volume dans le budget des Français, ce qui fait qu’il y a en moyenne une stagnation et non une hausse.


                                                  • Bovinus Bovinus 28 mars 2011 19:14

                                                    @ Marianne

                                                    La hausse des prix sur certains produits n’est pas du fait de l’euro. Ce sont de fausses idées. Pétrole, gaz, électricité, eau, céréales ... toutes ces hausses ont des explications mais qui ne tiennent pas à leur expression en euro.

                                                    Le passage à la monnaie unique européenne y est forcément pour un peu. Il y a cependant derrière tout ça un autre facteur, nettement plus lourd : la hausse des prix des ressources fossiles et de l’énergie. Le pétrole est devenu un composant essentiel pour produire des céréales (c’est délirant, mais vrai), par exemple. Après, il faut voir pourquoi les prix sur ces ressources ont monté, et là, on peut écrire un pavé, mais on peut tout de même dégager quelques facteurs : raréfaction progressive, spéculation et inquiétude des marchés, politique des oligopoles de production et de distribution, précarité des conditions d’extraction nécessitant une présence militaire, inflation excessive de la masse monétaire par rapport à la richesse qu’elle est censée représenter...

                                                    Du reste, vous êtes encore en train de faire de l’intox : qui a dit que la hausse des prix était due à l’euro ?

                                                    Les études sur l’évolution du pouvoir d’achat et des indices de prix ne traduisent pas cette impression de hausse. En fait elle est avérée sur certains produits alors que d’autres (électronique, téléphonie mobile,...) ont nettement baissé tout en augmentant en volume dans le budget des Français, ce qui fait qu’il y a en moyenne une stagnation et non une hausse.

                                                    En gros, ce qui est utile et nécessaire est devenu cher, mais par contre, tout ce qui est superflu est de plus en plus abondant et bon marché. Ça nous fait une belle jambe, tout ça. Jouer sur les chiffres, c’est de la masturbation intellectuelle. Vous bouffez des ordinateurs portables et des Ipods, vous ?

                                                    Allez, une petite citation d’un auteur que j’aime beaucoup, pour finir :

                                                    « L’intellectuel est si souvent imbécile, qu’on devrait toujours le tenir pour tel. Du moins, jusqu’à ce qu’il nous prouve le contraire. » G. Bernanos

                                                    Je recommande chaleureusement la lecture de « La France contre les robots », avant qu’il ne devienne introuvable.

                                                    Tschüssi


                                                  • Scual 28 mars 2011 18:18

                                                    Le truc c’est que l’Euro n’a pas vraiment de valeur, il repose sur un endettement qui ne sera JAMAIS remboursé.

                                                    Êtes-vous pour ou contre ? La vrai question c’est comment on va faire le moment venu.

                                                    Une autre monnaie européenne ? Sur quelles bases ? Une fois l’inflation redescendue et les dettes réévaluées, annulées ou remboursées à coup de coupures en millions d’euros sans valeurs, on fera quoi ?

                                                    On refait un euro solide en décalant les décimales et re business as usual ? On repart sur une monaie européenne avec d’autres bases ? On fait l’un ou l’autre au niveau national ? A un niveau plus large que le niveau européen ?

                                                    Voila des questions intéressantes. A part ça l’opinion sur l’Euro aujourd’hui n’a aucune espèce d’intérêt au vu de l’enfer qu’il nous réserve demain, TOUT LE MONDE sera contre.


                                                    • machiavelle machiavelle 28 mars 2011 18:57

                                                      Euro ou pas, Franc ou pas :

                                                      "Ce n’est jamais l’Homme qui prend le pouvoir, mais c’est toujours le pouvoir qui finit par posséder l’Homme en le soumettant aux conditions qu’impose son exercice,

                                                      et plus cette exercice dépend d’une économie hautement industrialisé, et plus le pouvoir réduit la marge de manoeuvre de son détenteur qui dès lors n’a pas d’autre choix que de se soumettre, de partir, ou d’être elliminé"

                                                      La politique est une impasse tout comme la Cité dont elle gère la révolte contre nature.

                                                      Tout ce que la politique touche, elle le transforme inlassablement en guerre et en division. Que ce soit au travers du détournement politique de l’identité culturelle des peuples ayant engendré le Nationalisme facteur de guerre, ou au travers du détournement politique du refus de la guerre par les peuples, désormais instrumentalisé dans Un Nouvel Ordre Mondiale qui ne sera rien d’autre qu’une guerre d’asservissement technologique totale de la Cité contre l’ensemble du vivant dans sa globalité.

                                                      il n’y a pas de solutions politiques, car l’existence de la politique et de la Cité dont elle gère les affaires, est LE probléme ... (Jacques Ellul)

                                                      La Cité est le symbole d’une lointaine révolte humaine contre les lois de la Nature régissant la vie et son équilibre, et la politique n’est que la gestion de cette révolte contre Nature cherchant à défier techniquement la mort en soumettant la vie, et l’economie aujourd’hui industrialisé son moyen d’action.

                                                      La Cité c’est Babylone la grande prostitué qui finira par dévorer ses propres enfants, mais jamais n’abandonnera sa quéte d’intemporalité, autrement dit sa révolte contre Nature envers la mort pourtant indispensable au renouvellement de la vie.

                                                      La politique demeure une impasse, tant que la Cité ne demeure pas entravé par des lois qui la transcende et dépasse sa seule petite réalité politique régit par la quéte d’un bonheur immanent historiquement illusoire et facteur de guerre sans fins.

                                                      La politique qui gère les affaires des sociétés établis sur le modéle de la Cité est un echec et une impasse historique qui inlassablement se répétera jusqu’à l’enfermement des populations dans des cités soutteraines à l’abri du chaos planétaire que les sociétés établis sur le modéle de la Cité auront elles mêmes engendrés soit par la guerre militarisé soit par la guerre économique marchande.

                                                      Mais l’espoir réside cependant dans le fait que les sociétés établis sur le modéle de la Cité ne sont pas une fatalité « naturelle » et encore moins inhérente à l’existence humaine.

                                                      Le FN qui malgré sa diabolisation demeure un parti politique républicain et démocrate reconnu par la constitution française, n’a en réalité pas d’autres utilité que d’entretenir une peur stratégique, permettant aux autres partis d’accéder au pouvoir sans se contraindre à un quelconque engagement electorale, tout en évitant ainsi une abstention massive des déçus de la politique.

                                                      Quand bien même le FN parviendrait un jour au pouvoir, et pour les raisons qui sont expliqués plus haut, celui ci n’aurait de toute façon pas d’autres choix que de se soumettre aux conditions qu’impose l’exercice du pouvoir dans nos sociétés hautement industrialisés.

                                                      Dans tout les cas le FN au pouvoir, ne pourra que rassembler ses plus grands détracteurs et ses plus fidéles partisans dans une terrible déception commune... tout comme ce fut le cas avec bien d’autres partis politiques qui avant d’accéder au pouvoir promettaient eux aussi et parfois avec la plus grande sincérité, Monts et merveilles à leurs electeurs.

                                                      Mais peut être faudra t’il encore attendre quelques décénnies avant qu’une majorité d’individus prennent finalement conscience que la politique demeure une impasse sans solutions, tout comme la Cité dont elle gère les affaires et la révolte.


                                                      • galien 28 mars 2011 19:30

                                                        Cet article est une plaisanterie, il nous explique comment se faire manger dans la fosse aux lions.
                                                        Car la sortie de l’euro impose déjà la sortie de la fosse en recouvrant sa souveraineté monétaire. Idée impensable pour l’auteur.
                                                        Et non nous ne sommes pas obligés de céder aux puissances d’argent, c’est un rapport de force que seul les grands chefs d’état français on pu mener pour protéger les concitoyens. Mais notre classe politique n’étant que composée de soumis et d’opportuniste...


                                                        • Taverne Taverne 28 mars 2011 19:48

                                                          Derrière ce désir furieux de se défouler sur l’euro, il y plusieurs choses :

                                                          - la question du pouvoir d’achat
                                                          - la question de l’argent-roi
                                                          - la question de la dette
                                                          - la question de la santé de notre économie
                                                          - la question de l’Europe
                                                          Etc.

                                                          Et de tout cela le FN fait un tout en disant : « Y’a qu’à sortir de l’euro ! » C’est du populisme imbécile qui n’apporte aucune solution sérieuse.


                                                          • le journal de personne le journal de personne 28 mars 2011 21:32

                                                            T’es Trop Con !

                                                            Peut-on mettre un terme à cette fuite en avant de tout un continent qui s’appauvrit, qui voit creuser ses déficits et fondre ses acquis ?
                                                            Après de longues études, nos chercheurs ont fini par mettre le doigt sur l’origine de cette anomalie : il s’agit de la connerie.

                                                            http://www.lejournaldepersonne.com/2011/03/tes-trop-con/


                                                            • Bovinus Bovinus 28 mars 2011 22:29

                                                              Ce qui m’impressionne moi, c’est que vous vous contentez de dénigrer au lieu de profiter de l’occasion et d’informer.


                                                            • Kalevala 29 mars 2011 00:39

                                                              OUI et il y aura forcement d’autres pays qui suivront quand aux F N I si il vient en France on les foutent en taule pour escroquerie en bande organiser avec D S K en prime.


                                                              • Rygar Rygar 29 mars 2011 00:44

                                                                Sortir de l’euro et dire on annule la dette, c’est comme un toxico qui décide qu’il doit plus rien
                                                                à son dealer mais qui a besoin de sa dose !

                                                                J’aimerai savoir qui voudras prêter du pognon à un Pays qui décidé du jour au lendemain qu’il annule ses dettes ?

                                                                Toutes les super analyses d’économistes super forts pour dire que de sortir de l’euro est la solution à tout les problèmes, ça me laisser très méfiant ! C’est comme la météo à 7 jours ; plus le nombre de variables est importante plus c’est difficile d’avoir la bonne prévision !

                                                                Ne rien faire ; non ; le passage à l’Euro était une erreur ; et revenir en arrière peut en être une autre ; vive la double peine ; Tu paye à l’entrée ; tu paye à la sortie....

                                                                Faut se désintoxiquer du Pognon avant !


                                                                • Kalevala 29 mars 2011 03:26

                                                                  On n’es bien rentrer dans l’euro on peut bien en sortir, il n’est pas impossible de redevenir des héros, Te toute maniéré si nous ne sortons pas d’autres pays vont le faire.


                                                                • xbrossard 29 mars 2011 17:59

                                                                  @rygar 


                                                                  « J’aimerai savoir qui voudras prêter du pognon à un Pays qui décidé du jour au lendemain qu’il annule ses dettes ? »

                                                                  je sais pas, pose la question aux argentins...

                                                                  un pays puissant comme la Françe peut se permettre d’annuler une dette sans problème car les créanciers savent qu’ils pourront retrouver leurs sous...simplement, ce ne sera plus les même créanciers

                                                                  si une banque zunienne se retrouve le bec dans l’eau après que l’on se sera torché avec sa dette, si elle ne veut plus nous prêtez, tant pis, on empruntera à une banque chinoise à qui on ne doit rien...

                                                                  bizness is bizness comme dirait l’autre...le malheur des uns fait le bonheur des autres

                                                                • ChatquiChouine ChatquiChouine 29 mars 2011 00:48

                                                                  Ce que vous ne réalisez pas, Marianne, c’est que l’ Euro n’est qu’un instrument.
                                                                  L’Euro nous protège parait-il, la bonne blague. 

                                                                   Lorsque l’économie d’un pays n’est pas saine, rien ne la protège, La Grèce, l’Espagne, l’Irlande ont, sous des formes différentes été de piètres gestionnaires. La Grèce, avec la complicité de la Goldman Sachs et le développement d’une économie parallèle pénalisant lourdement ses recettes fiscales, l’Espagne avec une politique immobilière délirante, l’Irlande et son agressivité fiscale ayant drainé de multiple entreprises, essentiellement hi tech, avec l’illusion d’être devenue la silicone vallée Européenne en alignant ses tarifs immobiliers avec ceux de la Californie.

                                                                   Ceci étant, ce ne sont pas, elle et d’autres, les premières économies à faire des excés et l’ajustement naturel se fait habituellement par une déflation qui, somme toute, ne présente habituellement en aucun cas le caratère catastrophique que l’article veut nous faire croire (la France en a connue de multiples sous la Vème république).
                                                                   Le problème est qu’aujourdh’ui, il n’y a aucun moyen de dévaluer et on met ses économies en difficulté sous respirateur artificiel sans résoudre AUCUN des problèmes qui sont les leurs. Les politiques de rigueurs drastiques qui leur sont imposées sont intenables pour les populations concernées et ne rendent en rien les produits et services de ces pays plus attractifs, car libellés en Euro.

                                                                  Mais, plus grave, beaucoup plus grave, les errements bugétaires des pays en difficultés servent de prétexte pour, ni plus, ni moins, retirer l’essence même d’une démocratie, à savoir le contrôle de son budget puisque celui ci sera désormais (depuis septembre 2010) visés par les commissaires Européens qui sont tout, sauf des représentants élus.
                                                                   Une assemblée ou la France, avec ses 65 millions d’habitants est représentée par 1 comissaire, tout comme la Lettonie (2.25M) ou l’Estonie (1.3 M).

                                                                  L’Euro n’est qu’un instrument pervers qui, au nom de son salut, impose une dictature bugétaire centralisée, au même titre que le « gosplan » soviétique imposait ses objectifs économiques aux 4 coins de son empire.
                                                                   Cela n’a en rien été fortuit car, comme l’avouait Attali à l’occasion d’une de ses interventions lors d’un meeting socialiste, i l’Euro avait été quelque peu imposé, a marche forcée, et que les critères nécessaires à la bonne marche d’une zone monétaire optimale serait résolu ultèrieurement. (et on voit aujourd’hui ce qu’ultèrieurement voulait dire)
                                                                   Aujourd’hui, le FMI se mêle de la partie en intervenant largement dans les différents plans de sauvetage opérés en Gréce, en Irlande et recemment au Portugal.

                                                                   Pour ceux qui connaissent un petit peu le fonctionnement du FMI, ils savent pertinnemment que ces prêts sont systématiquement accompagnés de réformes économique imposées....et non négociables.

                                                                  Alors si vous ne voyez aucun rapport entre la suppression à venir de très nombreux postes de fonctionnaires dans l’éducation nationale, la police, la santé, la poste mais aussi les multiples taxes et relèvement d’impots nécessaires au financement « colossal » du plan de sauvetage Européen et cet acharnement à vouloir sauver l’Euro, alors je vous laisse avec vos certitudes catastrophistes.

                                                                  J’ajouterais néanmoins que votre article part d’un principe erroné à la base, puisqu’il tente de démontrer ce que deviendrait un Franc face à l’Euro sans la France. 
                                                                   Or sans la France dans la zone Euro, il n’y a plus d’Euro !
                                                                   Croyez vous que le départ du 2eme plus gros contributeur Européens puisse se faire sans entrainer immédiatement la dissolution de cette monnaie ?.
                                                                   Pensez vous que les Allemands et les Neerlandais soient d’accord pour aider tous les pays Européens en difficultés à se relever ?

                                                                  De toute manière, et que vous le souhaitiez ou pas, l’Euro explosera, car aucune des monnaies plurinationales ne respectant pas les fondamentaux de la zone monétaire optimale définit par Robert Mundell n’ont tenus dans l’histoire, et si ce ne sont les Français qui sortiront de l’Euro en premier, il faudra peut-être regarder du coté de l’Allemagne qui commence à se lasser d’utiliser ses excédents commerciaux pour « sauver l’Euro ».


                                                                  • Taverne Taverne 29 mars 2011 10:47

                                                                    « Le problème est qu’aujourdh’ui, il n’y a aucun moyen de dévaluer » D’accord, mais la réponse à ce problème n’est pas forcément la sortie de l’euro. Cela peut-être la révision du niveau de changes, la réforme de la BCE.


                                                                  • ourston 29 mars 2011 03:33

                                                                    Une dévaluation de 20% qui fait baisser la valeur de la dette publique de 20%, ce serait une bonne nouvelle. 240 milliards économisés. Soit 16% du PIB. Des importations plus chères qui pénaliseraient la consommation de pétrole, et rendraient plus rentables les énergies renouvelables , ce n’est pas une mauvaise nouvelle. Des exportations facilitées, qui relanceraient l’emploi, diminuerait le chômage (et les budgets sociaux qu’il induit), où est le problème ? Des relocalisations à prévoir, est-ce un inconvénient ? La valeur en baisse des actions , des obligations, de l’immobilier, ça touche qui ? les pauvres ?

                                                                    Votre article est un bon plaidoyer pour la sortie de l’euro.


                                                                    • Pico51 29 mars 2011 11:15

                                                                      Je me suis arrêté à cette partie de l’article :

                                                                      "Les partis favorables à la sortie de l’Euro sont : pour la droite le FN et les souverainistes (Debout La République) et pour la gauche le Parti de Gauche et le NPA ;« 

                                                                      Je pense qu’il aurait été préférable d’avoir des sources sur cette partie. En effet, le PDG et le NPA ne sont pas favorables à la sortie de l’€uro. Pour preuve, ces articles provenant de leur blog/site :
                                                                      http://www.npa2009.org/content/troisi%C3%A8me-conf%C3%A9rence-anticapitaliste-europ%C3%A9enne-un-encourageant-pas-en-avant :
                                                                       »La sortie de l’euro apparaît comme une réponse « possible ». C’est une illusion, la seule sortie de crise, la seule réponse est celle de l’intervention des travailleurs postulant au pouvoir pour rompre avec les institutions bourgeoises, nationaliser les banques en créant une organisation unique de crédit et, alors, rompre avec l’Europe capitaliste mais en agissant dans le sens d’une autre Europe, celle des travailleurs et des peuples. La discussion n’est pas close, elle en est même à ses débuts…« (29 décembre 2010, NPA)

                                                                      http://partidegauche-villeurbanne.over-blog.net/article-le-programme-de-sortie-de-l-euro-du-fn-du-grand-n-importe-quoi-67426652.html : »Au lieu de nous isoler, et « nous cacher dans le désert », J-L Mélenchon propose de nous appuyer sur la force et la grandeur de notre pays, afin d’infléchir les politiques monétaires menées dans la zone euro, dans un sens plus favorable à la croissance, à l’emploi, et au pouvoir d’achat des salariés." (17 février 2011, PDG).

                                                                      Avec une introduction de la sorte, je doute que la suite de l’article soit de bonne qualité (peut-être fais-je une erreur).


                                                                      • Marianne Marianne 29 mars 2011 11:31

                                                                        Merci Pico51 de nuancer la position du NPA et du Parti de Gauche. En fait au sein des parti demeurent des désaccords. J’avais eu des informations, vu des articles sur Internet de personnes représentant ces partis, contre l’euro. Et pour le Parti de Gauche, lu « La Grande Régression » de Jacques Généreux, co-fondateur du Parti de Gauche, qui prône sortie de l’Euro et de l’UE. Donc je n’ai pas dit cela au hasard. De plus, la position a évolué entre 2009, les élections européennes et aujourd’hui depuis la crise de l’euro et de ses dettes, qui a radicalisé le débat.


                                                                      • Pico51 29 mars 2011 12:05

                                                                        Aujourd’hui, le Parti de Gauche est plus que tout pro-UE et pro-Euro, à en voir le débat entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

                                                                        En ce qui concerne le NPA, je ne les ai jamais entendu parler de sortir de l’UE ou de quitter l’€uro étant donné qu’ils sont favorables à une grève générale européenne. En sortir serait tuer leur idée principale.

                                                                        En ce qui me concerne, je me base sur l’idée que dégage principalement les partis et non sur les individualités qui les composent.


                                                                      • Leo Le Sage 29 mars 2011 18:53

                                                                        @auteur
                                                                        Est-ce que sortir de l’Euro est sérieusement envisageable compte tenu des conditions ardues pour pouvoir en sortir... ?

                                                                        En d’autres termes où est l’intérêt de la France pour sortir de l’Euro ?

                                                                        La France ne serait-elle pas aussi obligé de quitter l’OMC au passage ?
                                                                        (Pour pouvoir satisfaire les tenants du souverainisme, c’est ce qu’il faut faire)

                                                                        Pourquoi les USA on créé la NAFTA (ALENA) ?
                                                                        N’est-ce pas justement pour renforcer leur position ?
                                                                        La France ne va-t’elle pas s’affaiblir si elle n’est pas dans la zone Euro ?

                                                                        Ne devrait-on pas se contenter de faire du protectionnisme ?


                                                                        • Ultraero Ultraero 1er avril 2011 12:44

                                                                          votre analyse est fausse, simpliste et se base sur une étude de la banque ING...a revoir


                                                                          • Marianne Marianne 1er avril 2011 13:30

                                                                            Plutôt que dire cela de manière péremptoire, vous feriez mieux d’avancer des contre-arguments, que j’accepterait de considérer car je suis ouverte au débat et non sectaire comme vous.
                                                                            En dehors de l’étude publiée par ING, rien que l’effet immédiat d’un renchérissement de la charge financière de la dette, du fait de son ampleur considérable, est un argument contre la sortie de l’euro, bien plus insupportable que n’importe quel autre argument positif (indépendance de politique monétaire, relance des exportations), le deuxième effet étant un renchérissement des importations plus dévavorable que la baisse du prix des exportations .


                                                                          • le journal de personne le journal de personne 3 avril 2011 07:51

                                                                            On nous ment !

                                                                            On nous ment nous disent deux économistes de renom
                                                                            On ne peut pas renoncer à l’Euro.
                                                                            On n’a pas le moindre intérêt à le faire
                                                                            Zéro pour tous les politiques qui prétendent le contraire.

                                                                            On nous ment nous disent deux politiques qui ne cherchent pas à se faire un nom.
                                                                            On peut renoncer à l’Euro.
                                                                            Et on a tout intérêt à le faire
                                                                            Encore faut-il avoir la volonté politique de changer les enjeux avant de faire l’état des lieux.

                                                                            http://www.lejournaldepersonne.com/2011/04/on-nous-ment/


                                                                            • galien 30 juillet 2011 11:04

                                                                              Pour, les arguments ayant été tous amplement développés par d’autres commentateurs.

                                                                              Mais principalement pour redonner à la France la capacité d’entamer un grande politique de ré-industrialisation par l’entremise de l’état, comme cela a été fait sous Colbert, le second Empire, sous la troisième République, De Gaulle. Pour que la France soit et reste la France !


                                                                              • galien 30 juillet 2011 11:09

                                                                                http://www.lepost.fr/perso/mariannerepublique/

                                                                                Comme quoi, adhérer au MODEM nuit gravement à la santé.


                                                                                • Marianne Marianne 30 juillet 2011 12:37

                                                                                  Je ne suis pas cette Marianne du Post. En revanche je suis « Marianne Republique » sur Le Post !


                                                                                • galien 30 juillet 2011 11:18

                                                                                  Puisse qu’il faut quand même avancer un argument :

                                                                                  Il y a trois conditions nécessaires à la survie d’une monnaie sur un territoire donné :

                                                                                  1. Mobilité du capital.
                                                                                  2. Mobilité des travailleurs.
                                                                                  3. Budget commun.

                                                                                  Nous avons le 1. (on s’en serait douté sous régime utlra libéral) mais ni le 2, ni le 3.

                                                                                  Pour le 2. il faut demander aux salariés si ils veulent bien aller travailler en Roumanie pour 250€/ mois, proposition déjà faites lors de délocalisations.

                                                                                  Pour le 3. il faut se résoudre à obéir à l’Allemagne, donc rentrer de plein pied dans le IV Reich. Dans la grande Tradition, cela ne déplait pas aux Munichois.


                                                                                  • Marianne Marianne 30 juillet 2011 12:44

                                                                                    Vous avez raison. La mobilité du capital et des travailleurs est bien là mais il y a des différences de niveaux de vie. Cela dit cela existe entre régions, aux USA et en France (même si moins accentué qu’entre France et Roumanie) ...
                                                                                    Il faut une politique économique et budgétaire commune (je dirais même plus, une convergence sociale et fiscale) et cela on le savait dès la signature de Maastricht, mais ils l’ont prévu comme une étape ultérieure et en attendant ont imposé des « critères de convergence ». Cependant, ces critères n’ont pas été respectés et on n’a jamais été jusqu’au bout. Mais maintenant qu’on est en crise, on réalise qu’il est urgent de le faire ! Ce n’est pas parce qu’on ne l’a pas fait qu’il faut sortir de l’euro mais il faut rester dans l’euro en mettant en place ce qu’il fallait. Raisonnement inverse !
                                                                                    La sortie de l’euro en l’état, avec une montagne de dettes libellées en euro, serait la faillite assurée pour la France, la misère pour tous les Français et en particulier les plus défavorisés et classes moyennes ...


                                                                                  • galien 30 juillet 2011 16:04

                                                                                    Non il n’y a pas de mobilité des travailleurs, les citoyens des différents pays européens ne sont pas interchangeable, ce dont rêve les capitalistes d’ailleurs, pour des raisons culturelles linguistiques, familiales, etc.
                                                                                    Les seuls qui le sont, interchangeables, sont les immigrés, d’où la politique d’immigration massive prônée par le kapital d’ailleurs...

                                                                                    Concernant le budget et votre vision vers la convergence, avez vous lu les derniers propos de Wolfgang Schäuble ?

                                                                                    Selon lui, « un Etat membre qui rencontre des problèmes, et doit être aidé, doit en contrepartie renoncer à une partie de sa souveraineté au profit de l’UE  ». Selon lui, une telle mise sous tutelle est toujours « meilleure que d’exclure les Etats endettés de la zone euro ». Le ministre des Finances, probablement pour tempérer le propos, assimile ces transferts de souveraineté à une «  poursuite de l’intégration  » dans l’UE.

                                                                                    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201534580970-crise-de-l-euro-apres-le-nouveau-plan-l-allemagne-souffle-le-froid-199252.php

                                                                                    Ces propos hégémoniques sont inacceptables, l’Allemagne ne se sent plus pisser, elle n’hésite carrément plus à se positionner comme Gauleiter de l’UE. Il faudrait lui céder notre souveraineté pour rester dans ce schème économique de l’euro qui lui convient si bien, on marche sur la tête, ou plutôt droit vers un IV Reich qui ne donne pas son nom, stop à ces délires ! C’est la porte ouverte à de graves tensions en Europe !

                                                                                    D’autre part, cela ne la dérange pas elle de faire primer son droit sur le droit de l’UE via le tribunal de Karlsruhe tandis qu’elle tente d’imposer le diktat de l’euro aux autres. Non, Non et Non, ce même NON que le peuple de France proclama en 2005 !!

                                                                                    Enfin :
                                                                                    Schäuble a déclaré hier qu’à l’avenir on aurait besoin de trouver de nouvelles raisons pour expliquer l’intégration européenne. “Je ne peux pas dire aux jeunes que nous avons besoin de l’unification européenne seulement pour que les allemands et français ne se battent pas entre eux. Dans l’avenir, il n’y aura plus de guerres, comme la Première Guerre Mondiale ou la Seconde. Il y aura d’autres points chauds dans le monde, il y aura d’autres types de crises. Et ce sera tout aussi spectaculaire.”
                                                                                    http://www.stern.de/politik/deutschland/wolfgang-schaeuble-im-stern-interview-das-letzte-jahr-war-teilweise-lausig-1710295.html

                                                                                    Je vous laisse à votre entière responsabilité de poursuivre la marche infernale de l’Euro au son de Deutschland über alles !


                                                                                  • yohann 1er août 2012 20:30

                                                                                    Je vais répondre au principale question et les arguments des pro-euro :

                                                                                    -1er(question) : a quoi sert la sorti de l’euro : elle sert a plusieurs points. Premièrement la possibilité de dévalué notre monnaie, retrouver notre liberté monétaire, échapper a l’implosion programmé de l"euro, en finir avec l’article 104 du traité de Maastrich qui empêche la Banque de France de preter au Trésor sans interet ( c’est quelque chose de plus important que de savoir si l’auteur pose les bonnes questions)

                                                                                    -2ème (argument) : les produits importés ( 30% je rappelle) augmenteront de 20 à 30% : c’est faux, en effet dans le prix du produits il n’y a q’une partie du prix qui est concerné par la dévaluaion

                                                                                    -3ème (argument) : on ne peut pas sortir de l’euro : alors pourquoi certaines zone monétaire se sont défaite

                                                                                    J’espere avoir corretement répondu

                                                                                    PS : Arreter de traiter les anti-euro d’idiot

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès