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Accueil du site > Actualités > Economie > Trop de crédits faciles torpillent les Français : le surendettement

Trop de crédits faciles torpillent les Français : le surendettement

En émettant une phrase de ce type, il est possible que certains se disent : « Personne n’oblige un citoyen à emprunter ». Que font nos instances dirigeantes ? Les différents gouvernements qui sont passés ont toujours soulignés la croissance dans la consommation des ménages. Mais à quel prix est-ce que cela se fait ? La législation n’a toujours pas trouvé une parade pour enrayer les « malades » du crédit.

Emprunter, c’est bien pour acquérir un bien durable, encore faut-il rembourser ce prêt. Il est de notoriété que les crédits entraînent la consommation, voire la sur-consommation. Dire que les crédits favorisent la croissance économique est une évidence, néanmoins, les ménages qui empruntent, peuvent-ils tous rembourser les prêts qu’ils ont contractés ? Combien d’organismes de crédits ont fait une croix sur des sommes prêtées facilement à des personnes n’ayant aucune garantie. Il est difficile de chiffrer exactement le nombre d’emprunteurs ayant fait "faillite".

Plus d’une personne travaillant dans les services sociaux et rencontrant les administrés à problèmes se posent la question sur l’objet consistant à maintenir ces organismes financiers que sont les COFI..., CE..., etc., même les banques s’y sont mises avec leur crédit revolving, il faudrait dire "révolver". Les clients qui passent par ce biais pour acquérir des biens se relèvent difficilement de ces prêts. La banque, elle, n’est pas une grosse perdante, elle a des garanties qui lui permettent de se remettre sur pieds.

Il est à noter que les citoyens français qui empruntent ne savent pas pour beaucoup qu’il faut savoir modérer les envies. Ils empruntent partout, vous direz : <>. Les emprunteurs donnent facilement l’argent avec des facilités de remboursement. Or ce n’est pas le cas en général. Car celui qui fait un crédit ne s’arrête pas en général chez un emprunteur, il va chez trois ou quatre pourvoyeurs de fonds. Il se retrouve très vite dépassé par les crédits. Il ne sait plus où donner de la tête. Il est surendetté. La France a légiféré pour protéger les emprunteurs en créant des dispositifs de surendettement. Ceci pour permettre aux citoyens résidant en France de pouvoir échelonner leurs remboursements. Malgré la rigidité de la loi (concernant les dossiers de surendettement) qui remonte à 1989, les organismes de crédits continuent à donner des sous. Cet argent facile contribue à l’essor du pays.

La Banque de France qui gère ces dossiers est ferme avec les Français qui s’adonnent aux prêts multiples. Ces super consommateurs ne savent pas s’arrêter, ils résistent mal aux propositions qui leur sont faites. Il faut reconnaître que les organismes de crédits sont malins, ils font des offres alléchantes. Il faut être un consommateur sage et averti pour résister à toutes ces sollicitations. Les consommateurs qui se retrouvent à la Banque de France auraient pu éviter cette situation si le pourvoyeur de fonds avait pris la peine de faire une évaluation de la situation de la famille emprunteuse. Or il n’en est rien et de plus en plus de ménages s’engouffrent dans ces failles. Les services sociaux sont débordés par ces personnes qui sont désargentées et insolvables. Les adjectifs manquent pour décrire la catastrophe qui guette la France. Il est vrai que les consommateurs français empruntent moins que leurs voisins européens.

Parler du dossier de surendettement fait partie des obligations du travailleur social. Il doit faire comprendre au consommateur désabusé, les astreintes auquelles il sera confronté si son dossier est accepté par la commission de surendettement. Il faut parler de l’interdiction bancaire qui peut survenir si le consommateur est coincé dans le joug des obligations bancaires. Le dossier de surendettement permet au consommateur surendetté de se sortir de son piège s’il met du sien dans les contraintes qui lui seront formulées.


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37 réactions à cet article    


  • Ceri Ceri 10 octobre 2007 13:41

    oui, si on écoutait les types de l’institut Montaigne pas plus tard que cet hiver, ils trouvaient que la consommation n’augmentait pas assez parce que les ménages n’étaient pas assez endettés, et prenaient l’exemple des Etats Unis où un ménage est endetté en moyenne à 140% (environ)... Depuis, un petit krach a montré que finalement valait mieux pas compter sur l’endettement pour conserver la croissance d’un pays !


    • Tzecoatl Tzecoatl 11 octobre 2007 14:36

      La solution d’une consommation forte et d’un investissement exceptionnel sans endettement aucun se trouve dans mon dernier article :

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28802

      Par ailleurs, Ceri, une croissance s’accompagne d’un accroissement de la masse monétaire , donc de plus d’endettement (sauf à considérer un ratio capital remboursé/capital emprunté croissant signifiant un accroisement des investissements remboursés et un renforcement de la monnaie).


    • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 11 octobre 2007 19:07

      Je suis d’accord avec vous que les propos de l’institut Montaigne sont sidérants : « trouver que la consommation n’augmente pas ... » Que veulent-ils que les français deviennent stupides !!! smiley !!!Vivre au dessus de leurs moyens, est-ce normal ? Je ne crois pas.


    • Tzecoatl Tzecoatl 11 octobre 2007 20:41

      On peut interpréter que les propos de l’institut Montaigne sont corps et âmes voués à l’industrie bancaire, et que cela n’est plus du ressort de la pure économie.


    • Brif 10 octobre 2007 13:44

      Pour avoir vécu dans un pays de forte inflation où les gens « normaux » n’avaient pas accès au crédit, je peux témoigner de l’utilité de l’accès au crédit. Vous dites : trop de crédit : problème. Mais le contraire est aussi vrai. Il faut arrêter de se plaindre tout le temps. C’est comme l’euro : il est faible : que fait le gouvernement ? La position est intenable. Il est fort ? que fait le gouvernement ? La position est intenable. Le français se plaint toujours, de tout. Responsabilisez vous tous, et vous en premier qui écrivez ce type d’article. Le crédit est une bonne chose, l’(accès au crédit aussi, c’est l’abus en toute chose qui est mauvais. Il faut appliquer la loi et obliger les gens à rembourser. Il y aura toujours des « pauvres types », c’est pour cela que nous payons des assistantes sociales. Qu’elles aussi fassent leur boulot, en responsabilisant les gens. Il est un peu facile de toujours dire que « c’est la faute des autres », jamais de soi. Votre article au ton compatissant va dans ce sens lamentable qui enfonce notre pays. La suite est connu : ce sera la faute aux autres, je vous laisse choisir lesquels : chacun aura un bouc émissaire : les beurs, les noirs, les « pasnous pasnous ». La bêtise et le racisme cesseront quand nous rentrerons dans une société de responsabilisation.


      • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 11 octobre 2007 19:13

        Brif, je vois que vous ne connaissez rien au social, sortir une telle bêtise, relève de la « sinistrose ». Qu’en savez-vous du social, que savez-vous du travail d’une AS ? Vous pensez qu’elle a des moyens illimités. Elle évalue le budget d’une personne, tout comme une CESF, elle peut prodiguer des conseils, elle n’est pas toujours écoutée. Vous n’imaginez pas les déceptions qu’elles peuvent avoir ces femmes et ces hommes qui exercent l’emploi d’assistants sociaux. smiley


      • tvargentine.com lerma 10 octobre 2007 13:45

        Pourquoi les banques prétent-elles autant à des futurs sur-endettées (elles le savent !) alors que les TPE (tres petites entreprises) n’accedent pas au crédit !

        Il y a ici un bug que je ne comprend pas


        • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 11 octobre 2007 19:27

          Lerma, lorsqu’un individu est surendetté, l’état bien souvent rembourse une partie de cette dette en effectuant des versements aux emprunteurs, vous pensez bien que cet argent provient de nos impôts. La préfecture qui paie, récupère cet argent quelque part. Elle n’a pas une ligne magique qui lui procure cet argent. Donc si on laisse faire les organismes de crédit, on ne s’en sort pas. Et de surcroît ce sera toujours les mêmes qui vont payer pour les irresponsables. smiley


        • Piergil 13 octobre 2007 10:15

          Ou avez vous pris je vous cite que « Lorsqu’un individu était surendetté, l’état bien souvent rembourse une partie de la dette » ?

          Ou c’est de l’humour et j’ai mal décripté ou alors vous ne connaissez strictement rien à la procédure de surendettement, ce qui m’étonne à la lecture de la fin de votre article.

          Il faut insister sur la fait que la procédure de surendettement ne doit pas être engagée à la lègère :

          Elle est extrêmement lourde (constitution du dossier, délais...) son bénéfice n’est jamais automatique et les poursuites ne sont suspendues que sur autorisation du JUge.

          Elle entraine dès le dépot du dossier une inscription au Fichier des Incidents de Rembousrement des Crédits (FICP) durée maximale 10 ans !

          Attention donc aux idées reçues.

          (sources code de la consommation art L 330-1 et s et R 331-1 et s legifrance.gouv.fr et aussi service-public.fr)


        • Dégueuloir Dégueuloir 10 octobre 2007 14:35

          et oui,quand la « finance » prête,ce sont des menottes et des boulets de bagnards qu’elles distribuent,surtout dans les prêts revolving à la conso,les victimes (les cigales !) tombent dans le piége et deviennent dépendants du système,une cascade sans fin jusqu’au bug....,d’ailleurs les banques prêtent beaucoup plus que ce qu’elle peuvent réellement prêter,autrement dit elles prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas ,en toute légalité.....chercher l’erreur !! elles pratiquent l’usure en toute liberté,là il faudrait agir......légiférer,interdire ces pratiques et annuler toutes les dettes tombant dans ce sens,la gauche a laissé faire ces arnaques (mitterand,jospin) honte à vous !! parce que il ne faut surtout pas compter sur sarko pour remédier à ce problême......


          • ARTEMIS ARTEMIS 10 octobre 2007 14:58

            bonjour,

            je suis entièrement d’accord avec vous bonne journée


          • ARTEMIS ARTEMIS 10 octobre 2007 14:56

            bonjour à vous,

            si vous me le permettez votre article me semble superficiel dans la mesure où il met seulement l’accent sur les risques de la surconsommation des crédits en ventant au passage la bouée de sauvetage qu’est la commission de surendettement. aussi je le completerai de la manière suivante :

            - l’endettement des ménages est entretenu par notre système en place. avec des crédits à honorer la plupart des gens deviennent des moutons dociles en attente de leur salaire en fin de mois. rendus muet par la peur de perdre leur job ils acceptent tout même ce qui est intolérable ce n’est pas pour rien que les conflits majeurs de ces dernières années ont été déclenchés dans la fonction publique ou la peur de la perte d’emploi est moins acérée.

            - ce qui est entretenu c’est un endettement raisonnable juste pour être dans la frange des bons petits consommateurs et attention à tous ceux qui dérapent et qui ne respectent pas ce contrat consumériste tacite.

            - vous indiquez endettement par manque de modération des envies mais il n’y a pas que cela il y a le chomage, les séparations, la maladie etc... tous les aléas de la vie qui font qu’il y a une diminution de revenus et que les crédits deviennent alors insurmontables car c’est manger et faire manger ses enfants ou rembourser !!!! vous n’abordez pas les réels problèmes et notamment celui de l’indifférence générale quand un aléa de la vie vous arrive et que vous devez rembourser les crédits que votre situation antérieure vous permettait largement de rembourser à savoir notamment :
            - la frileusité des organismes bancaires qui refusent de rééchelonner les crédits si vous n’avez pas des garanties plus longue que le bras
            - ’intransigeance des administrations et plus particulièrement de l’administration fiscale qui admet rarement les échelonnements de votre dette.
            - les frais en veux tu en voilà entrainés par les actes d’huissiers et les procédures diverses et qui se rajoutent à vos dettes etc....,

            la commission de surendettement en voila une bonne solution pour ligoter les individus avec pour prime un fichage pendant huit ans à la banque de France solution de facilité pour vous travailleurs sociaux j’ai même entendu dire que certains d’entre vous incitent les personnes en détresse à accepter des mises sous tutelle.....,

            voila ce ne sont que quelques commentaires dictés par la colère de m’apercevoir que la langue de bois est bien vivace...


            • Dégueuloir Dégueuloir 10 octobre 2007 18:32

              BONNE ANALYSE !!!


            • Brif 10 octobre 2007 19:57

              Ben voyons. On les a forcé à s’endetter pour être mieux enchainé à notre société de consommation. C’est n’importe quoi.


            • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 11 octobre 2007 19:58

              aRTEMIS, me dire que mon article est smileysuperficiel smiley peut-être une option à me pousser à la polémique. smileyme semble que c’est important de savoir dans ce pays que les gens surendettés misent beaucoup sur l’aide de l’Etat (dont des personnes qui paient régulièrement leurs impôts divers). Tu parles des personnes qui travaillent. Ces personnes qui empruntent doivent avoir à l’esprit qu’un endettement doit être calculé et non effectué de façon « bête » et « stupide ». Je ne vais pas aller acheter le dernier HOME CINEMA pour faire comme mes voisins en sachant pertinemment que je ne pourrais le rembourser. Je ne vais pas offrir tel ou tel objet à mes enfants parce que j’ai vu celà à la TV. Je dois pouvoir me contenter de ce que j’ai. J’ai constaté que bien souvent ces personnes surendettées ne peuvent plus se dépétrer de leur gouffre car elles ne savent plus ou donner de la tête. Je paie quel créanceir en premier. Naturellement de FIRST IN as the FIRST OUT, c’est l’ETAT qui se rmbourse en premier si la personne est SOLVABLE, Or ce n’est pas toujours le CAS, dans cette optique, les emprunteurs s’assoient sur les prêts, sauf s’il y a un RECOURS ETAT de la PREFECTURE. C’est dur à avaler. smiley


            • Brif 10 octobre 2007 19:54

              Les TPE accèdent bien au crédit... sauf quand se sont des montages foireux pour exploiter le système et pouvoir dire : c’est pas moi c’est l’autre ! et retour à la case chomdu.

              Quand un dossier est solide, le financement n’est pas un problème. Mais un dossier de financement, il faut le travailler un peu, avec un vrai plan d’affaire.

              Maintenant, il est vrai que les TPE manquent de compétence et ne peuvent recruter que difficilement. Les hommes sont un problèmes, le droit du travail aussi. Pas les finances.

              Quand un « chef d’entreprise » auto proclamé chef vide la caisse avec conscience et régularité, se paye avant de prévoir l’avenir de sa boite, qui généralement n’est qu’une bidouille pour toucher l’ACCRE, en effet les banques ne financent pas. LE détournement d’actif est le sport préféré de ces « chefs » d’entreprise là.


              • ARTEMIS ARTEMIS 11 octobre 2007 09:33

                bonjour j’ai visité ce site pourriez vous m’expliquer pour quelle raison en avez vous donné le lien svp

                bonne journée


              • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 11 octobre 2007 20:02

                Artemis, j’ai également visité le site cité , je n’apprends rien. BOF smiley


              • ARTEMIS ARTEMIS 11 octobre 2007 09:29

                ce message s’adresse à brif

                je pense sincèrement que vous avez une vision parcellaire et étriquée de la question je me demande si cela est due à la jeunesse à l’inexpérience ou à un manque d’ouverture d’esprit ??????

                je vous souhaite une bonne journée


                • Brif 11 octobre 2007 22:15

                  @ARTEMIS : Ma prise de position est probablement parcellaire, par manque de place et peut-être de temps pour rédiger plus complètement. Je maintiens néanmoins que notre société dé-responsabilise les gens, qui se laissent faire par facilité et par manque d’ambition ou manque d’éducation. Il y a des situations graves, mais j’entends trop souvent des commentaires qui montrent que beaucoup de gens ont compris qu’il est facile d’abuser du système. On emprunte, on consomme, on signe des engagements qu’on n’a pas l’intention de respecter, et puis de toute façon comme on n’a pas d’argent, personne ne viendra nous prendre ce qu’on n’a pas. Désolé, mais cette situation d’abus est généralisée dans notre société actuelle. Et trop de gens trouvent cela acceptable. Il est plus facile de se plaindre que d’agir. Accepter les conséquences de ses actes est aussi difficile, mais c’est la voie normale pour progresser. Cordialement.


                • goc goc 11 octobre 2007 11:52

                  l’analyse est bonne mais incomplète, car elle ne prend pas en compte un mécanisme vicieux du sur endettement

                  il faut savoir qu’une maison de crédit gagne plus d’argent avec un client sur endetté qu’avec un client « normal »

                  je m’explique

                  vous achetez une tele 16/9eme plasma full hd à 2500 roros, a crédit, donc avec un interet disons de 8% sur 4 ans (c’est juste un exemple) au bout de 2 ans vous ne pouvez plu payer, soit vous etes condamné par la justice, et là non seulement vous payez le reste du, mais aussi des dommages&intérêts, plus des intérêts de retard qui peuvent se monter a 10%, c’est a dire que vous payez des intérêts sur des intérêts, sans compter les frais de justice et d’huissiers, et comme le juge dans sa bonté, vous a accordé 5ans pour rembourser resultat, votre télé peut vous revenir a 10 000 euros, en gros vous vous retrouvez avec un credit sur 5 ans avec un taux double du taux initial, alors que vous en avez deja payé la moitié

                  si vous avez la chance de passer en commission de sur-endettement, c’est pareil voir pire, puisque non seulement vous avez des intérêts de retard, mais en plus, si vous vous trouvez dans l’impossibilité d’honorer le contrat de remboursement vous vous retrouvez dans le premier cas, c’est a dire que vous risquez de payer des intérêts sur les intérêts de retard eux-meme sur les intérêts initiaux

                  là ou le systéme est flagrant c’est pour les prets immobiliers : je vais vous donner un exemple

                  j’achete une maison 100 000 euros, sur 20ans je dois rembourser 1500euros par mois au but de 10 ans je ne peux plus payer, je passe en commission de sur endettement, cette dernière va m’obliger a rembourser non seulement le reste, mais en plus des intérêts de retard, or la maison de crédit a deja touché la majeure partie des intérêts principaux des la 10eme année et ce sur une base du pret sur 20ans, c’est a dire qu’elle a touché le bénefice de son pret avant meme de l’avoir vendu entièrement et surtout pour une durée moindre (c’est comme si vous aviez payé 8% d’interet sur 10ans, au lieux de 4%), et sur le solde du capitale (c’est a dire la majeure partie du capital), elle va encore toucher des intérêts, qui sont le plus souvent supérieurs au taux initial, genre 8%. En gros elle vend 2 fois son credit

                  Alors qu’on aurait du arrêter les comptes a la date du défaut de payement, reconsidérer ce pret sur la durée deja remboursée, dans mon exemple sur les 10 premières années, et sur le solde, on applique un nouvel échéancier a taux zero et pénalité de retard.


                  • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 11 octobre 2007 20:05

                    GOC, smiley smileyje suis d’accord avec ton analyse, néanmoins tu ne dois pas ignorer que lorsqu’on achète une maison ou un appartement, il faut prendre une assurance contre les difficultés éventuelles de paiement des remboursements. Dans ce cas, on évite de se faire flouer et de perdre son bien. MERCI. smiley


                  • goc goc 11 octobre 2007 23:36

                    Attention ces « facilités » sont limités dans le temps et surtout cela ne gèle pas les intérêts, bien au contraire, cela augmente d’autant la durée du pret, et donc le cout des intérêts. De plus ce calcul prend en compte la totalité du pret et non uniquement le solde au moment du gel

                    il suffit de demander combien coute le simple décalage de 2 semaines de la date de prélèvements pour comprendre ce que peut couter le gèle des remboursements (2 ou 3 centaines d’euros en général). De plus cette assurance n’est pas gratuite, et sur 20ans cela représente une somme assez importante (plus d’1 millier d’euros). Le comble c’est qu’en fait la banque touche 2 fois : 1 fois au titre de l’assurance, et une seconde fois au titre de la prolongation des intérêts


                  • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 12 octobre 2007 08:47

                    Bonjour GOC, je partage ton avis sur l’augmentation du coût du prêt lorsqu’on prend une assurance. J’en ai fait les frais. C’est vrai que le crédit augment de plus d’un millier d’euros. Naturellement cette option n’est pas obligatoire, mais je pense que si on est censé, il vaut mieux assurer ses arrières, pour soi-même et pour les siens. smiley


                  • Brif 12 octobre 2007 14:46

                    Non. Si l’on est censé, l’opération est économiquement fiable et stable dans le temps. Donc en cas de pépins, notre entourage a intérêt à faire la jonction durant le temps du problème et à récupérer l’affaire. L’assurance est donc une erreur à ne pas commettre. Si l’on n’est pas censé, en effet l’assurance vient résoudre le problème quand il se posera, parce que personne de censé ne viendra aider.


                  • Brif 12 octobre 2007 14:47

                    ENeprennez pas d’assurance, c’est du vol en effet.


                  • FGsuperfred 13 octobre 2007 00:24

                    PS : les assurances comme tu dis ne sont valables que maxi 2 ans avec un délai de carence pouvant aller jusqu’à 6 mois... alors pendant 6 mois tu fais quoi ???


                  • Piergil 15 octobre 2007 01:47

                    Vous avez grosso modo raison mais ce que vous dites justement est à nuancer.

                    Il ne faut pas envisager un ensemble de créances mais prendre dette par dette.

                    C’est toute la difficulté pour des personnes en état de surendettement, générallement très mal informées

                    Ex : Certains crédits peuvent encourir la forclusion et devenir non exigibles (art. L 311-37 du code de la consommation).

                    Je me permets de donner un conseil :

                    Les personnes en difficultés peuvent bénéficier de l’aide juridictionnelle !

                    Il leur suffit de se déplacer en Mairie ou au Tribunal d’Instance pour retirer et remettre un dossier

                    Elles seront ensuite reçues par un Avocat désigné, le tout sans frais

                    PS. J’ai collaboré pendant sept ans à la Commision d’AJ du TGI de Paris


                  • LE CHAT LE CHAT 11 octobre 2007 12:46

                    les organismes de crédit ne vérifient jamais la solvabilité des emprunteurs , ils s’en tapent surs qu’ils sont de récupérer leur mise avec interets d’usuriers avec l’appui des tribunaux d’instance qui leur donnent toujours raison . Il faut noter que beaucoup de ses sommes sont empruntées non pour aquérir un bien , mais pour payer d’autres dettes ou simplement se nourrir , se loger , se chauffer en raison de la chute du pouvoir d’achat !


                    • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 11 octobre 2007 20:10

                      Le Chat, salut, ton analyse est partielle, peu de consommateurs empruntent pour ces besoins que tu listes. Un grand nombre empruntent pour des futilités (TV plasma, HOME CINEMA, voyage, mariage, JEUX pour enfants, etc... Je pense que notre éducation scolaire ne traite pas beaucoup des risques de l’endettement à outrance. Un grand nombre de citoyens ne voient que le côté pratique et facile d’acquisition de ces sommes d’argent accordées sans contrôle, sans vérification des possibilités de remboursement futures. smiley


                    • Brif 11 octobre 2007 22:18

                      Notre éducation scolaire ne traite quasiment rien sur l’économie et la finance. Ce sont des questions d’affreux capitalistes ! Alors c’est inutile. Et puis l’État est là pour pallier aux insuffisances, non ?


                    • Tzecoatl Tzecoatl 11 octobre 2007 14:15

                      Les banques et autres organismes à sortir l’argent du vide ont tout intérêt à prêter afin de faire perdurer leur mascarade, de faire perdre la conscience des individus en les plongeant dans une dépendance vis-à-vis de la monnaie qu’elles rendent sacrée et intouchable (appareil judiciaire à leur solde entre autres).

                      Sachez qu’avec le ratio Cooke (le ration Mac Donough n’étant là que pour brouiller les cartes des esprits indépendants, et pour vicier le calcul du risque, genre pifomètre), le rendement annuel d’un institut de crédit à la consommation pratiquant un taux de 20% lui rapporte 20% x 12 = 240% de rendement annuel sur capitaux propres.

                      Bref, si c’est de l’argent facilement émis pour l’un et facilement crédité pour l’autre, il y a bien le baiseur et le baisé dans ce type de crédits, à fuir évidemment.


                      • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 11 octobre 2007 20:12

                        Bien vu Tzecoatl, il faut que des solutions soient trouvées pour aider ces « pauvres » emprunteurs qui se font <>.


                        • Tzecoatl Tzecoatl 14 octobre 2007 11:22

                          La solution, en l’état du système financier, ne serait que platrer un fleuve toujours prêt à déborder.

                          Il suffit de lire l’article de Chiavarini, pour bien comprendre que les solutions ne peuvent qu’être radicales : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=7675


                        • FrankChambers 14 octobre 2007 22:57

                          Merci beaucoup Piergil pour cet avis plus qu’éclairé ! Je crois qu’à présent il n’y a plus de doutes éventuels quant à la procédure à suivre ! Et je pense également que certains d’entre vous doivent être tout aussi soulagés que moi !


                          • orsi 24 octobre 2007 14:47

                            Il me semble avoir vu, dans le grand magasin d’alimentation en bas de chez moi, que les possesseurs de carte de fidélité avaient désormais droit à une ligne de crédit (avec 3 premiers mois gratuits bien sûr). Pousser les clients, qui n’avaient rien demandé, à prendre de nouveaux crédits supplémentaires pour payer leur nourriture quotidienne, c’est une incitation bien dangereuse. De même, à la radio, une publicité pour les conseils en installation de GDF explique que le partenaire bancaire de GDF va vous faire un crédit. Je regrette, mais moi, j’ai attendu d’avoir économisé pour faire des travaux. Mieux encore, une banque connue a proposé à un de mes amis à faibles revenus, deux courriers séparés dans la même enveloppe. Le premier proposait un découvert autorisé-revolving de 300 euros par mois et le second un placement assurance-vie de la même somme par mois + frais. Emprunter pour économiser, fallez y penser ;


                            • CMB 28 août 2009 10:20

                              Aujourd’hui n’importe qui peut être tenté par un crédit qui est de plus en plus facile à contracter. La moindre carte de fidélité d’un grand magasin vous donne le droit de payer vos articles en x fois. Les enseignes proposant ce type de service se multiplient la Fnac, Surcouf, Printemps et même des enseignes low cost internet comme cdiscount.

                              Et pourtant le gouvernement tente de légiférer la loi scrivener  , la loi murcef sur le crédit, et surtout la loi neiertz sur l’endettement sont autant de lois qui viennent réglementer les entreprises afin d’éviter un trop gros surendettement.

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