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Accueil du site > Actualités > Environnement > Amarante, pas marrante pour certains !

Amarante, pas marrante pour certains !

Oh, Grande Misère ! (OGM)

Quand une plante sacrée des Incas fait de la résistance face au Roi des désherbants.

Et est un formidable espoir pour nourrir l’Humanité.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amaranthe

Cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont été abandonnés par les agriculteurs en Géorgie (USA), et 50.000 autres sont gravement menacés par une « mauvaise herbe » impossible à éliminer, tandis que le phénomène s’étend à d’autres états. La cause : un gène de résistance aux herbicides ayant apparemment fait le grand bond entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, une plante à la fois indésirable et envahissante…(mais qui a d’autres vertus !)

En 2004, un agriculteur de Macon, au centre de la Géorgie (à l’est des Etats-Unis), applique à ses cultures de soja un traitement herbicide auRoundup, comme il en a l’habitude. Curieusement, il remarque que certaines pousses d’amarantes (amarante réfléchie, ou Amarantus retroflexus L.), une plante parasite, n’en semblent pas incommodées… Pourtant, ce produit est élaboré à partir de glyphosphate, qui est à la fois l’herbicide le plus puissant et le plus utilisé aux Etats-Unis.

Depuis, la situation a empiré. Actuellement, et rien qu’en Géorgie, 50.000 hectares sont atteints et nombre d’agriculteurs ont été contraints d’arracher leurs mauvaises herbes à la main… quand c’est possible, considérant l’étendue des cultures. A l’épicentre du phénomène, 5.000 hectares ont été tout simplement abandonnés.

L’Amarante, la plante des Incas ! Le nom Amarante vient du grec amarantos qui signifie "qui ne flétrit pas". C’est l’une des rares fleurs à avoir donné son nom à une couleur. D’origine tropicale, cette plante porte des inflorescences de couleur rouge-pourpre, ressemblant à de longues queues, d’où le nom de "queue de renard" qui lui est souvent donnée (Amaranthus caudatus).

Faisant partie de la famille des Amarantacées, l’Amarante est une plante herbacée qui aime la lumière. Ses feuilles sont de couleur bronze ou rouge et ses fleurs sont rouges. Son panache, lui, est écarlate ou cramoisi. Elle possède une saveur épicée.

Bienfaits
L’Amarante est riche en fer et en lysine.

Utilisations culinaires
Les feuilles d’Amarante se cuisinent comme les épinards. On en utilise également les graines que l’on cuisine comme le quinoa nature cuit à l’eau ou cuit comme un risotto.

Au même titre que le maïs et les haricots, l’amarante était une plante sacrée pour les Aztèques, qui en faisaient leur aliment principal. Bien qu’utilisée comme telle, l’amarante n’est pas vraiment une céréale : c’est une plante herbacée annuelle dont les feuilles larges et les graines minuscules sont comestibles.

Trésor aztèque : Quand on compare cette minuscule petite graine avec d’autres céréales, sa richesse nutritionnelle la place loin devant, tant quantitativement que qualitativement. En effet, l’amarante contient plus de protéines que la plupart des céréales – notamment la lysine, la méthionine et le tryptophane – et celles-ci sont de meilleure qualité car ses acides aminés sont plus équilibrés. L’amarante est une excellente source de magnésium, de fer, de phosphore, de cuivre et de zinc ; elle est une bonne source de potassium et d’acide folique, et elle contient de l’acide pantothénique, du calcium, de la riboflavine, de la vitamine B6, de la vitamine C, de la thiamine et de la niacine. Elle contient deux fois plus de fer et quatre fois plus de calcium que le blé dur. Et ...elle est totalement exempte de gluten ! (Intéressant pour les allergiques)

Sa haute teneur en lysine lui confère en outre des vertus médicinales vérifiées dans le cadre d’un traitement HIV/Sida et autres maladies débilitantes, en permettant aux patients de récupérer leur énergie.

Un plaisir à cuisiner : Cette petite graine n’exige pas que nous soyons des cuisiniers hors pairs ! Pour une cuisson "al dente", il suffit de verser un volume d’amarante dans deux volumes d’eau, sans saler, et de la cuire de la même manière que le riz. En refroidissant, les petits grains se lient tout en étant légèrement croquants, et l’on peut comparer leur texture à une sorte de semoule. Cette texture particulière la rend particulièrement intéressante à utiliser pour des préparations où l’on a besoin d’amalgamer [galettes végétales ou bouchées sucrées par ex]. Comme sa cuisson ne dure qu’entre 20 et 30 minutes, il est tout à fait indiqué de l’ajouter à la cuisson des légumineuses ou d’une autre céréale à mi-cuisson, pour en dopper les apports nutritionnels.

Signalons encore que les grains d’amarante ne collent ni n’éclatent à la cuisson, et que leur saveur est légèrement épicée. On peut aussi les souffler, les faire germer ou les moudre en farine. Les feuilles d’amarante sont, elles aussi, excellentes pour la santé. Riches en nitrates de potassium, elles sont diététiques, rafraîchissantes, galactogènes [augmentant la sécrétion lactée], et légèrement astringentes. Utilisées en décoction, elles sont extrêmement efficaces. Les feuilles sont utilisées comme l’épinard, qu’elles remplacent d’ailleurs agréablement.

L’avenir du Tiers Monde : Considérée pendant longtemps comme le légume du pauvre, l’amarante est digne de cette appellation qui pourrait bien la servir aujourd’hui dans le tiers monde...Linus Ndonga de la SPAS [Kenya], affirme en effet que l’amarante est une vrai bombe nutritionnelle. Il est convaincu que l’amarante pourrait améliorer efficacement la nutrition dans les zones sèches et ce, de manière durable, et elle pourrait nourrir deux fois plus de personnes par unité de surface qu’une céréale traditionnelle. Selon lui, cette plante constitue une percée dans la lutte contre l’insécurité alimentaire du tiers monde. Jugez plutôt : l’amarante génère des rendements plus importants que d’autres plantes à graines. Elle pousse sur le sol le plus pauvre et résiste à la sécheresse, aux parasites et aux maladies. Sa culture exige donc moins de temps et d’argent, et s’avère plus écologique que celle des plantes nécessitant des pesticides. D’autre part, sa période de maturation n’est que de 45 à 75 jours, et elle ne nécessite qu’un tiers de l’eau utilisée pour d’autres plantes à graines dans des conditions de culture similaires...Qu’attend donc l’OMS pour en encourager la culture ?

Sources : Agenda plus n°198 Juin 2008 - Article de Ioanna Del Sol

Références  : "Cuisiner bio mode d’emploi" de Valérie Cupillard chez La Plage, "L’encyclopédie visuelle des aliments" aux Chariots d’Or & lepotentiel.com

 

L’Amarante jouit d’un regain de popularité en Amérique du Nord. Elle est vendue dans les magasins d’aliments diététiques, surtout quant elle est cultivée en biologique.

La graine d’amarante est riche en protéines (surtout en lysine), lipides et en fécule. Elle était cultivée par les civilisations Mayas, Aztèques et Incas pour ses propriétés nutritives. Les graines sont aussi utilisées dans la fabrication de cosmétiques, et de colorants.

L’amarante est expérimentée au Maroc dans le cadre du projet BAFI/BYU-IAV Hassan II depuis l’automne 2001 à l’ITA de Ben Khlil, Khénifra. Un matériel diversifié constitué de 14 variétés a été testé localement. La semence multipliée a été distribuée au niveau de trois douars de la commune rurale de L’hri. Cette espèce alternative offre un grand potentiel d’adaptation.

Valeur nutritionnelle de l’amarante

L’amarante est utilisée comme une céréale. Sa saveur est légèrement épicée. La farine d’amarante rend les pâtisseries plus humides et plus sucrées. L’amarante complète bien les céréales et les légumineuses, elle contient deux fois plus de fer et quatre fois plus de calcium que le blé dur.

La feuille jeune d’amarante se consomme en légumes verts, comme les épinards. Les graines sont consommées grillées et éclatées comme du maïs soufflé, ou cuites à l’eau salée.

La farine d’amarante ne lève pas toute seule et est ajoutée à six ou huit parts de farine de blé ou de maïs pour obtenir une farine riche et nourrissante au goût de noisette.

L’amarante est exempte de gluten, elle est riche en vitamines A et B, en acide folique, en vitamine C et en minéraux tels que calcium, fer, cuivre, magnésium et phosphore. Elle est riche en protéines et contient toute la gamme des acides aminés essentiels.

Culture de l’amarante

L’amarante est une plante annuelle. Elle se caractérise par une durée de floraison allant d’août à novembre et par la beauté de ses fleurs. Les fleurs, très petites, forment parfois de longs plumets très serrés, groupés en panaches retombants. Les bractées, de couleur amarante entourant la fleur, gardent leurs fraîcheurs une fois coupées. Les tiges sont dressées ou couchées, à rameaux ascendants, glabres, de hauteur dépassant 1 mètre. Les feuilles sont alternes, à longs pétioles, glabres, à limbe clair et à bords ovales ou lancéolées.

La culture d’amarante convient particulièrement aux pays pauvres car elle est résistante à la sécheresse et facile à cultiver à la main. Le rendement peut atteindre 30 quintaux/ha. Un demi kilo de graines suffit pour ensemencer 1 ha.

L’amarante pousse bien sous la plupart des climats. Elle est particulièrement recommandée pour les régions sèches, les zones de mousson et les hautes terres tropicales. L’une des raisons qui font que l’amarante pousse bien sur des sols pauvres et infertiles est qu’elle possède des racines profondes qui lui permettent de bien explorer les différents horizons. L’amarante a aussi très peu de problèmes avec les insectes et les maladies.

L’amarante préfère être cultivé sur un terrain plat. Le lit de semence doit être bien ameubli pour bien réussir la levée. Pour un bon rendement, le sol doit aussi être maintenu humide pendant le stade jeune plantule.

Au semis, les graines peuvent être mélangées au sable et déposées le long de sillons très peu profonds. Les graines semées sont ensuite recouvertes d’une épaisseur d’un centimètre de terre. La lutte contre fourmis et termites est souvent nécessaire pendant la période de semailles (printemps - été).

L’amarante peut atteindre jusqu’à 1 à 2 mètres de hauteur, parfois plus. Elle préfère les journées ensoleillées et chaudes où elle produit davantage de graines. L’amarante cesse de croître lorsque la température descend en dessous de 8 °C. Seule Amaranthus caudatus tolère des températures plus froides.

L’amarante est récoltée 4 à 5 mois après son installation, un peu plus tard en régions froides. L’amarante est prête pour la récolte lorsque ses graines commencent à tomber par terre. 
A la récolte, les extrémités de la plante sont coupées et déposées sur une bâche pour sécher au soleil ou dans un endroit sec. Après quelques jours, les inflorescences sont secouées pour séparer les graines de la tige. Ensuite, un léger battage et le fanage permet de séparer les graines des enveloppes.

http://papounet-le-creusois.over-blog.com/article-30704353.html

http://geoclic.net/site/amaranthe-cereale-qualite-nutritionnelle-acides-amines-vitamines-oligo-elements.php

Il y a quelques années un ami boulanger allemand (Brot König de Miesbach Bavière) avait créé une barre énergétique à base d’amarante, pour les sportifs qui connut un bon succès.

Morale de cet article : le malheur des uns (les inféodés à la chimie) peut faire le bonheur des autres. (Les pays du tiers monde, et nous avec.)
 

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37 réactions à cet article    


  • Pourquoi ??? 9 mai 2009 06:53

    « Qu’attend donc l’OMS pour en encourager la culture ? »


    Demandez à Monsanto...

    Article passionnant. J’ignorais tout ça, je croyais que l’amarante était purement décorative. J’ai très envie d’essayer. Est-il encore temps de semer ?

    Eugène, connaissez-vous la soupe d’orties ? Repas délicieux et totalement gratuit dont on ne parle jamais, et pourtant bourré de qualités...


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 9 mai 2009 08:28

      Merci l’ami « Pourquoi » pour votre intérêt. Oui, il est encore temps de semer puisque les jours chauds sont en retard. J’ai vu que l’on trouve des semences chez Kokopeli, et ma femme en a acheté dans un magasin bio de notre sous-préfecture, vendus pour la cuisine, et la germination.

      La soupe aux orties, si je connais, c’est la pleine saison. Avec aussi les carottes sauvages pour le goût, les jeunes pousses de panais des chemins et l’ail d’ours qui va sur sa fin. Et c’est vrai : pas de budget.
      Bon appétit et belle santé à vous. 

    • Reinette Reinette 9 mai 2009 15:07

      Pourquoi ??? bonjour

      Pourriez-vous nous donner une petite recette « Soupe d’orties » ?

      (Il y a plusieurs espèces, non ? lesquelles sont bonnes à consommer ?)


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 9 mai 2009 17:27

      à Reinette : si jamais Pourquoi ne revient pas voir, voilà un lien vers soupe aux orties :


      Ce sont bien les orties piquantes et non les orties blanches (lamier blanc) qu’il vous faut. Bien entendu les jeunes pousses, attention à la cueillette elles piquent déjà !


    • Reinette Reinette 9 mai 2009 18:26


      Miam !

      merci Eugène pour ces recettes.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 9 mai 2009 18:41

      Salut Reinette,



      Ah ! la soupe d’orties...que de souvenirs quand je demeurais en montagne Bourbonnaise, les recettes de la soupe

      Les bienfaits des orties


      @+ P@py


    • cathy30 cathy30 9 mai 2009 08:57

      bonjour eugène
      tout d’abord je voudrais vous remercier pour m’avoir fait connaitre le nigari. depuis que j’en prends je suis en forme.
      J’habite à alès et je n’ai jamais mis les pieds chez kokopelli (honte à moi) et j’ai bien envie de planter de l’amarante (plante très envahissante) pour gouter à ce plat plein d’energie. bonne journée à vous.


      • eugène wermelinger eugène wermelinger 9 mai 2009 10:09

        Merci Cathy pour votre message. Je suppose que c’est suite à mon article sur la machine à pain (sur AV, voir mes articles) où je recommandais de remplacer la moitié du sel de cuisine par du Nigari. On peut faire de même pour la soupe. Pour ceux que le Nigari intéresse : voilà un site :

        http://catant.canalblog.com/archives/2008/08/17/10261516.html

        Savoir que de temps en temps ce que l’on balance sur le Net fait le bonheur d’autres est pour moi une joie véritable. Le partage des connaissances ne coûte rien et nous enrichit tous.


      • Francis, agnotologue JL 9 mai 2009 10:15

        Merci pour ces infos.

        Cette mise en échec des OGM ne doit pas nous réjouir : Monsanto a les moyens de mettre en application le principe terroriste selon lequel : « quand on s’est trompé il faut persister, on finit par avoir raison ». Autrement dit : « errare humanum est, perseverare diabolicum ».

        Les OGM plein champs sont une impasse mortelle pour la biodiversité, et donc pour l’humanité. Dieu est mort mais le diable sévit toujours, ce qui fait que la sorcellerie ne connaît plus de contre pouvoir.


        • Krokodilo Krokodilo 9 mai 2009 12:33

          Saluton, très inétressant, espérons que l’essai au Maroc donnera de bons résultats et que ce pays résistera aux sirènes de Monsanto. Apparemment, les siècles de sélection naturelle et humaine des semences locales donnent de meilleurs résultats que les cerveaux de la biologie, dure leçon de modestie. Selon le reportage sur l’inde, Monsanto a menti sur la productivité, ainsi que sur la biodégradabilité, outre qu’il faut racheter chaque année le semences.On se demande en fait sur quoi ils n’ont pas menti !


          • tinga 9 mai 2009 14:47

            La nature réplique, le propre du vivant est sa fabuleuse capacité d’adaptation, les OGM fossoyeurs des herbicides ? ça serait vraiment très drôle !
            Merci pour cet article très instructif, j’étais au courant pour cette mutation de l’ Amarante, mais pas en ce qui concerne ses qualités nutritives. Cette plante me fait penser au chanvre, diabolisé par l’ industrie pétrochimique, qui lui aussi est une plante multi usage, facile à faire pousser.
            L’ avenir n’est pas si sombre que les médias et les politiques voudraient nous le faire croire, les solutions alimentaires et énergétiques sont là, reste juste à se débarasser de ce système féodal (multinationnale etc...) qui obscurcit gravement (au sens propre comme au figuré, assombrissement planétaire) l’avenir de notre planète.


            • Reinette Reinette 9 mai 2009 14:53


              à Eugène Wermelinger, bonjour

              ET merci pour cet excellent article. Je connaissais le quinoa mais pas l’amarante.

              J’ai relevé ceci sur vore lien Papounet-le-Creusois : et qui me semble important à souligner

              Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique à Winfrith (Dorset), il y aurait eu transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante.

              La réponse de Monsanto... chimique !

              La firme Monsanto ne nie pas le problème. Lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision France 24, Rick Cole, responsable du développement technique, a estimé que ces « super mauvaises herbes » peuvent être maîtrisées. Comment ? En incitant les agriculteurs à alterner Roundup et un autre herbicide comme le 2-4-D (acide 2,4-dichlorophénoxyacétique). Le 2-4-D est interdit au Danemark, en Norvège et en Suède pour protéger la population de risques de cancer, de troubles du système reproductif et d’affaiblissement mental. Il est aussi connu pour être un ingrédient de l’Agent orange de sinistre réputation pour avoir été utilisé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam dans les années 1980.

              Dans un élan qui ferait plaisir aux militants anti-OGM, certains agriculteurs envisagent de renoncer aux OGM pour revenir aux semences dites conventionnelles.

              MONSANTO LES EMPOISONNEURS


              • Reinette Reinette 9 mai 2009 15:03

                Dommage je n’ai pas de jardin !

                L’amarante queue de renard ou amaranthus caudatus

                Il existe plusieurs variétés d’amaranthus caudatus dont les fleurs sont jaunes ou roses.
                Il existe d’autre espèces d’amarante comme :
                - amaranthus paniculatus, de grande taille et teintée de rouge, elle produit des épis cylindriques dressés, rouge foncé
                - amaranthus salicifolius qui a des feuilles d’abord vertes, puis orangées et enfin rouge vif
                - amaranthus tricolor à feuilles vertes à base rouge et à taches jaunes.
                - amaranthus retroflexus qui est une des mauvaises herbes de nos cultures.

                http://isaisons.free.fr/amarante.htm

                • Lisa SION 2 Lisa SION 2 9 mai 2009 16:01

                  Salut Eugène

                  " Utilisations culinaires : Les feuilles d’Amarante se cuisinent comme les épinards. On en utilise également les graines que l’on cuisine comme le quinoa nature cuit à l’eau ou cuit comme un risotto. "

                  Qu’est ce qu’on s’ennuie à cultiver du soja trans-nique alors que la-marrante est une plante à steak...

                  Franchement !


                  • eugène wermelinger eugène wermelinger 10 mai 2009 08:16

                    Salut Lisa,


                    bel humour autour de la plante Aztèque

                    Cet automne on en fera des steaks à la barbe des cu-gus. 

                  • Reinette Reinette 9 mai 2009 16:13


                    Quelles sont les plantes génétiquement modifiées autorisées en France et sous quelles conditions ?

                    1. Sont autorisés pour la culture commerciale
                     :

                    - le tabac « ITB-1000-0X » de la société SEITA tolérant à un herbicide. À noter que la culture de ce tabac n’a pas été développée ;
                    - le maïs Bt-176 de la société Novartis tolérant à la pyrale et à un herbicide ;
                    - le maïs MON 810 de la société Monsanto tolérant à la pyrale (la commercialisation des semences de 6 variétés obtenues à partir de ce maïs est autorisée) ;
                    - le maïs T 25 de la société AgrEvo tolérant à un herbicide ;
                    - deux variétés hybrides de chicorée, obtenues à partir de lignées mâles stériles et tolérantes à un herbicide, mises au point par Bejo-Zaden (le légume n’est pas autorisé pour l’alimentation).
                    2. Sont autorisés pour la production et la commercialisation de fleurs coupées :

                    Des œillets à coloration modifiée ou présentant une tenue en vase prolongée mis au point par la société Florigène.


                    3. Sont autorisés pour la filière de l’alimentation humaine

                    Cinq OGM en tant que tels sont autorisés en alimentation humaine : il s’agit des maïs doux Bt11, NK603, GA21, MON863 et 1507.

                    De plus, de nombreux produits dérivés peuvent être mis sur le marché :

                    - ingrédients(1) dérivés du soja RoundupReady (lignée 40-3-2) ;
                    - ingrédients dérivés des maïs Bt11, Bt176, MON810, T25, NK603, GA21, MON863 et 1507 ;
                    - huiles obtenues à partir des colzas MS1, MS8, RF1, RF2, RF3 et leurs hybrides ainsi que les huiles obtenues à partir des colzas Topas 19/2 et GT73 ;
                    - huiles obtenues à partir des cotons 531 et 1445.

                    De nombreux additifs et arômes obtenus à partir d’OGM, produits qui ne faisaient l’objet d’aucune autorisation spécifique au regard de la caractéristique OGM dans le précédent dispositif réglementaire, ont été notifiés à la Commission et peuvent être mis sur le marché. La liste exhaustive des produits ainsi notifiés est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :

                    http://europa.eu.int/comm/food/dyna/gm_register/index_en.cfm

                    Pour l’alimentation humaine, cette disposition concerne les additifs et arômes dérivés du colza T45 et des cotons MON531, MON 1445 et MON 15985, produits qui peuvent donc être commercialisés.


                    4. Sont autorisés pour la filière de l’alimentation animale

                    Le soja RR, les maïs T25, Mon810, Bt11, Bt176 et 1507 sont autorisés en alimentation animale.

                    Les produits dérivés de différents maïs, colzas, et cotons génétiquement modifiés sont également autorisés en alimentation animale, qu’ils soient commercialisés sous forme d’OGM (graines) ou d’aliments (tourteaux ou corn gluten feed par exemple).

                    Les aliments pour animaux dérivés d’OGM ne faisaient pas l’objet de procédure spécifique d’autorisation avant l’application du règlement (CE) n°1829/2003. Ainsi de nombreux aliments dérivés d’OGM, en plus de ceux cités ci-dessus, ont été notifiés à la Commission et peuvent être mis sur le marché. La liste exhaustive des produits ainsi notifiés est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :

                    http://europa.eu.int/comm/food/dyna/gm_register/index_en.cfm


                    • eugène wermelinger eugène wermelinger 9 mai 2009 17:14

                      Merci Reinette - la bien nommée - pour ces précisions et cette belle image.
                      J’espère que la vie vous donnera un jardin un de ces prochains jours. 


                    • hellwood 9 mai 2009 18:23

                      bonjour

                      le titre de votre article m’a fait penser a une vieille histoire dont je vous mets le lien :

                      http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt17_enquete_86_06.pdf


                      • eugène wermelinger eugène wermelinger 9 mai 2009 19:45

                        Alors là, Hellwood, j’en suis resté comme deux ronds de flan : les extra-terrrestres venus voler de vos amarantes ! Le lobbie de la « firme maudite » aurait-elle aussi mis dans sa manche les martiens ? Ou alors « ceux qui nous visitent » auraient-ils permis à la plante sacrée des Incas de déjouer leurs funestes plans ? Pas de panique s’ils leur ont fait la nique. 



                      • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 9 mai 2009 18:26

                        Salut Eugène,


                        Grâce à toi, je sais maintenant le nom de cette plante sauvage qui pousse dans la région ou j’habitais avant ( montagne Bourbonnaise.)


                        photo prise en septembre2007 à 800 ms d’altitude.là


                        @+ P@py



                        • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 9 mai 2009 18:30

                          Salut Eugène,


                          Grâce à toi, je sais maintenant le nom de cette plante sauvage qui pousse dansla région ou j’habitais avant. ( montagne Bourbonnaise.)


                          photo prise en septembre2007 à 800 ms d’altitude.là


                          @+ P@py



                          • eugène wermelinger eugène wermelinger 9 mai 2009 19:11

                            Merci « brave P@py » pour ton indéfectible soutien et généreuse aide !



                          • eugène wermelinger eugène wermelinger 10 mai 2009 08:26

                            Chantecler sûrement, allez voir chez :


                            Kokopelli c’est aussi un catalogue unique de près de 1200 variétés de semences anciennes, produites en agrobiologie.Ceci est une information et non une pub.et avec 50 kg il y a pour 100 ha !

                          • MR MERLIN Perpleks 9 mai 2009 22:34

                            Article très intéressant, merci pour cette bouffée d’oxygène,
                            et en plus la nature s’attaque à Monsanto,
                            que demander de plus ?


                            • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 13 mai 2009 19:00

                              Bonjour Eugène,


                              Il est à souhaiter que la constatation de cet échange génétique entre plantes d’espèces différentes soit largement diffusée afin de faire tomber les prétentions des marchands de d’OGM quant à leur inocuité et faire bouger les politiques.

                              Pour le problème de la nutrition du tiers monde, je répète ce que j’ai dit dans le commentaire d’un autre post : le problème de la faim est essentiellement politique et les causes qui empêchent de combattre efficacement la malnutrition sont les suivantes :
                              • les guerres et conflits ;
                              • la spoliation des terres des pays pauvres par, soit les riches de chez eux, soit les multinationales qui utilisent ces terres pour faire pousser du biocarburant ou des aliments (soja) pour le bétail, au sens large du terme, des pays riches ;
                              • la désorganisation des cultures vivrières locales par les importations à bas prix des surproductions des lieux de culture intensives ;
                              • la pérennisation et le renforcement actuel des systèmes politico/économiques iniques où, tandis que le nombre de super riches augmente, les classes moyennes peinent et les classes inférieures voient leur nombre et leur souffrance à augmenter ;
                              • le mode de vie des pays riches ;
                              • et j’en oublie.

                              Néanmoins je suis volontaire pour qu’Eugène utilise ses talents de biscuitier pour nous faire goûter ce que donne l’amarante une fois passée au four. :))

                              • eugène wermelinger eugène wermelinger 13 mai 2009 20:13

                                Bonjour Pascal,


                                Je suis heureux de vous retrouver ici.
                                Je fais volontiers mienne votre excellente analyse.
                                « nous faire goûter ce que donne l’amarante une fois passée au four ».
                                C’est absolument délicieux ! 
                                Je ne connais guère que des biscuits à la farine de petit épeautre qui peuvent un peu rivaliser avec. 



                                • catherine.perre catherine.perre 28 mai 2009 23:00

                                  Bonsoir Eugène et tous
                                  Je suis contente d’avoir trouvé cet article dans ma recherche sur l’amarante, car je m’interroge !
                                  J’ai semé des graines d’amarante (variété à grains « mercado » de Kokopelli) dans un jardin à Gao au Mali en février dernier. Mon ami malien était un peu réticent quand j’ai dit qu’on consommait les graines, mais j’ai insisté. Après un premier échec , à cause de moineaux voraces, j’ai repiqué un certain nombre de plants qui se portaient bien quand je suis partie. Aujourd’hui les plants sont grands d’après mon ami ravi, et son épouse utilise les feuilles pour la sauce qui accompagne le riz..
                                  J’ai vu de l’amarante indigène dans un jardin près du Niger, je pensais que c’était une mauvaise herbe (40 à 50cm de haut), mais les feuilles sont utilisées aussi, elles sont même vendues cher sur les marchés. Par contre les graines sont délaissées. Je ne sais pas si j’ai pu convaincre de consommer les graines pour accompagner le riz qui est si cher en ce moment !
                                   
                                  D’où l’intéret de l’article ci-dessus que je vais m’empresser de faire suivre au Mali sur papier, pour vanter la valeur nutritionnelle et les qualités culinaires des graines !! Mais peut-on changer facilement lescoutumes alimentaires des gens. Ils ont déjà en partie délaissé leurs céréales pour le riz.

                                  D’un autre côté je me demande s’il n’y a pas de risque à introduire une plante dans un habitat qui n’est pas le sien naturellement ? Vu le climat au nord du Mali, je ne pense pas que l’amarante puisse devenir invasive comme aux Etats-Unis, mais on ne sait jamais...

                                  Qu’en pensez-vous ?


                                  • eugène wermelinger eugène wermelinger 29 mai 2009 09:27

                                    Merci Catherine pour votre intéressante contribution.
                                    Je ne sais quoi répondre sur votre interrogation au sujet de l’invasion possible.
                                    Je me dis qu’elle a pu avoir lieu aux E.U. parceque le champ était libre. En effet leur saloperie de désherbant fait crever toutes les mauvaises herbes, sauf l’Amarante qui en profite alors, même pour supplanter leur maïs génétiquement modifié. Bien fait pour eux. Du reste s’ils étaient un peu malins ils la récolteraient, c’est encore plus cher que le maïs. 

                                    Vous pourrez me tenir au courant de la suite .... Auriez-vous des photos ? 
                                    Cordialement.


                                  • eugène wermelinger eugène wermelinger 29 mai 2009 10:53

                                    Catherine, je vous suggère d’aller voir aussi un article sur le même sujet de mon confrère en écriture Olivier Cabanel ici :


                                    où je suis du reste aussi intervenu.
                                    Cordialement. 

                                  • catherine.perre catherine.perre 30 mai 2009 19:18

                                    bonjour
                                    merci pour l’info, non je n’ai pas encore de photos des amarantes « maliennes », mais je vais réclamer, car le résultat m’intéresse bien sûr.
                                    J’ai fait des tentatives de culture avec une autre plante tout aussi importante, c’est Artemisia annua : plante reconnue par l’OMS comme « étant le plus grand espoir de fournir un traitement au paludisme ». Mais les traitements actuels à base d’artémisinine sont inaccessibles aux populations les plus démunies (et les plus touchées par le paludisme). D’où l’intérêt de la tisane d’artémisia. voir le site www.acp-paludisme.org 
                                    Cependant, je n’ai pas eu beaucoup de succès. La culture n’est pas facile...
                                    Ceci demanderait peut-être d’ouvrir une nouvelle discussion !
                                    Cordialement


                                  • eugène wermelinger eugène wermelinger 30 mai 2009 20:47

                                    Rebonjour chère Catherine.

                                    Oui, votre indication concernant Artemisia est super intéressante.
                                    Vous devriez écrire un article là-dessus. Agoravox a une audience certaine et dans la durée, et de ce fait se retrouve en bonne place pour les moteurs de recherche. Lancez-vous, je suis tout à fait prêt à vous aider si vous le voulez. De plus je suis dans le 21 et vous dans le 25, donc près l’un de l’autre. 
                                    Les pauvres gens démunis vous saurons gré , même s’ils ne le sauront jamais. 
                                    A bientôt de vous lire sur mon adresse perso ? 


                                      • eugène wermelinger eugène wermelinger 27 juin 2010 08:05

                                        Merci Ploutopia pour votre commentaire et félicitations pour votre blog. Je vais y revenir car les sujets abordés sont nombreux et je me sens sur la même longueur d’ondes. Par contre je n’y ai, pour l’instant, pas trouvé d’adresse mail. 


                                      • Louis Louis 11 septembre 2011 18:29

                                        Bonjour Eugène,
                                        je fait partie d’une association qui nous veut que du bien.
                                        On y apprend à cultiver bio et même si possible en permaculture.
                                        Nous pouvons y acheter des graines pour notre plaisir de cultiver de tout.
                                        J’ai retrouvé dans mes achats un petit sachet d’Amarante et je me demandais quand les semer ?
                                        Je pourrais biensûr le demander à notre ami Gilbert mais il faudra que j’attende « trop longtemps » la fin de semaine ...
                                        Merci de m’avoir permis de découvrir le site.
                                        A+ Louis


                                        • eugène wermelinger eugène wermelinger 11 septembre 2011 20:12

                                          EH BIEN LOUIS ; À MON AVIS IL FAUDRA À PRÉSENT ATTENDRE LE PROCHAIN PRINTEMPS POUR LES SEMAILLES.


                                        • bouloulou 29 décembre 2012 12:13

                                          Bonjour Eugène,
                                          Et merci pour ton article bien détaillé, ça donne envie de se lancer, ne serai-ce que pour le symbole anti-ogm. Mais je me pose juste 2 ou 3 questions, si tu peux m’éclairer :
                                          Cette plante est-elle véritablement envahissante ? Car vois-tu, je n’aimerais tout de même pas n’avoir plus que ça dans mon potager au bout de quelques années..
                                          « ses racines sont profondes », ce qui signifie qu’elle a besoin impérativement de sols profonds, ou bien le développement des racines peut se faire à l’horizontale ?
                                          Car pour dresser le topo, le terrain dont je dispose a un sol argileux, caillouteux, peu profond. Et comme je suis en région méditerranéenne, on a droit à une bonne sécheresse estivale. Y a t’il des variétés qui peuvent supporter tout ça d’un coup ?
                                          Merci de tes conseils !
                                          A+


                                          • eugène wermelinger eugène wermelinger 29 décembre 2012 13:12

                                            Bonjour l’ami Bouloulou,
                                            Pour essayer de répondre à tes questions :
                                            - non la plante n’est pas réellement envahissante, j’en avais semé une année sur un mètre carré, puis autre chose l’an suivant à la même place, l’amarante n’est pas revenue.
                                            - dans mon Morvan le sol est peu profond avec de la gravelle granitique, l’amarante s’en est contentée.
                                            - je ne sais pas quelle est son besoin hydrologique.
                                            Tu essaies. Mes semences venaient d’amarante achetée pour la cuisine, donc pas spécial semence.
                                            Mes bons voeux pour 2013.
                                            Cordialement.

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