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Autre lecture de ‘la troisième révolution industrielle’ : nous sommes condamnés à moins gaspiller et à vivre plus collectivement

Après la lecture par Bertrand Cassoret, enseignant-chercheur, du livre de Jeremy Rifkin sur ‘la troisième révolution industrielle’, l’article suivant propose une autre lecture de cette projection futuriste. Malgré les commentaires critiques concernant la mise en œuvre technique des 5 piliers et son interprétation simpliste, je propose de donner des pistes de réflexion sur ce que peuvent être les 5 piliers d’une future révolution industrielle. Jeremy Rifkin connait bien le sujet du pic pétrolier, et la problématique de la raréfaction à venir des énergies fossiles, mais comme dit Bertrand Cassoret, on reste sur sa fin quant aux solutions proposées, aussi bien dans la critique du livre que dans le livre lui-même.

Reprenons les 5 piliers, et essayons d’y ajouter ou de modifier la consistance.

1 Le passage aux énergies renouvelables

Le scénario Négatep proposé par des anciens de l’industrie électrique française prévoit qu’en 2050, la part des énergies renouvelables cumulée avec les économies d’énergie représenterait près de 50% de l’énergie finale de la France d’ici 2050. Les énergies renouvelables représenteraient près du tiers de l’énergie finale consommée. La consommation finale baisserait légèrement au niveau de la France. Jeremy Rifkin, étant un projectiviste, ne prétend pas qu’il a la solution technique, il cite principalement les énergies renouvelables connues par la majorité du public : le photovoltaïque et l’éolien. Mais il existe bien d’autres énergies renouvelables pas forcément pour des fins électriques, mais thermiques. Le débat lancé par Bertrand Cassoret se résume une fois encore à opposer énergie nucléaire aux énergies renouvelables électriques. D’abord il existe plusieurs types d’énergies renouvelables, comme il existe plusieurs type (ou plutôt génération) de centrales nucléaires, ou comme il existe plusieurs générations d’agrocarburants ou plusieurs générations de panneaux photovoltaïques. La génération 4 de centrale nucléaire est surement préférable à la génération 2 (actuelle ou 2bis de l’EPR), mais elle n’existe qu’en prototype pas encore au point. Et de même, la génération 1 des bio(ou plutôt agro)carburants n’est pas souhaitable, il serait mieux d’utiliser la génération 2, voire 3 de ces bio-carburants. Les énergies renouvelables sont de toute façon la voie vers laquelle, les scénaristes de Négatep (plutôt pro-développement du nucléaire, surement de 4ème génération), souhaitent, associé avec des économies d’énergie, avec la lutte contre le gaspillage, avec de la sobriété, et de l’efficacité énergétique, et de la maîtrise de l’énergie. On peut appeler cette baisse de consommation comme on le veut, mais cela sera surtout une réorganisation des villes.

 

2 La transformation du parc immobilier...

Encore une fois, même si Jeremy Rifkin simplifie ses projections futuristes, en faisant croire que les panneaux solaires (photovoltaïque ou thermique), associés avec des éoliennes deviennent des éléments essentielles à une indépendance énergétique des bâtiments, il imagine un monde possible. Le point regrettable, est qu’il n’a pas écrit ce scénario accompagné d’experts. Ce qui conduit aussitôt Bertrand Cassoret à se ruer contre le photovoltaïque et l’éolien. La voiture est très pratique mais elle n’est pas souhaitable à l’ensemble de l’humanité. On peut faire également le même parallèle avec le photovoltaïque et l’éolien, il est souhaitable de les utiliser, mais pas forcément partout et pas uniquement pour des raisons fiscales. Le photovoltaïque peut être réalisé avec des nouveaux matériaux d’avenir comme par exemple des polymères ayant un faible bilan carbone. Cela a l’avantage de ne pas puiser dans les ressources qui s’amenuisent comme l’indium, le silicium, ou autre composant. Il peut aussi être associé avec du solaire thermique (Jean-Marc Jancovici ayant toute la confiance de Bertrand Cassoret, y croit en cette technologie du solaire thermique, et plus particulièrement celle des concentrateurs). Cette technologie est appelée hybride PV/T, le solaire thermique permet, en symbiose avec le photovoltaïque, d’améliorer le rendement de ce dernier.

Mais l’idée de la transformation du parc immobilier est bonne et surtout souhaitée par les pouvoirs publics connaissant la problématique de l’énergie. Ce qui n’est pas souhaitable est que le bâtiment soit à zéro énergie, ce concept d’ailleurs ne veut rien dire à part pour l’administration comptable et fiscale. Les bâtiments seront réorganisés au sein des villes.

3 Le stockage de l’énergie...

La meilleure façon de stocker de l’énergie est de la stocker sous forme gravitaire, ce que fait déjà les barrages, mais aussi sous forme de chaleur, ce que fait le ballon d’eau chaude pour éviter les pointes de consommations de courant électrique.

Une autre lecture possible est le stockage de matériels. Je parle de la fin du flux tendu. Les entreprises devront apprendre à stocker. Et oui, stocker du matériel, évitera la consommation excessive d’énergie par l’effet du ‘juste à temps’ ou du flux tendu. Donc quelque part, on stocke de l’énergie. Un bien matériel est une transformation, c’est bien de l’énergie qui l’a transformée. Et c’est aussi de l’énergie qui la déconstruira. Des entrepôts se développeront pour stocker des biens matériels, des pièces de rechange récupérées sur d’autres produits. Le monde de la débrouille, de la réparation, de la maintenance se mettra en place. L’obsolescence programmée ont conduit à la diminution rapide des ressources. Le stockage sera un élément moteur pour développer la réparation des produits.

Des denrées alimentaires sèches seront stockées pour éviter les pénuries. Le fluvial se développera, le modèle du toujours plus vite périclitera. En ce sens, Jeremy Rifkin est un visionnaire, il n’est pas technicien, encore moins expert technologique, ce travail sera effectué par les chercheurs, les ingénieurs, les techniciens, les ouvriers, en travaillant plus en collaboration sans rapport de hiérarchie, mais l’optimisme de son livre est une bouffée d’énergie pour redresser ses manches pour réorganiser le monde avec moins de ressources mais surtout avec moins de gaspillage.

 

4 L’utilisation d’Internet pour transformer le réseau électrique...

Bien-sûr que oui internet aura un rôle à jouer non négligeable. Et plus particulièrement le smart-phone. Le covoiturage se développera qu’avec cette technologie. Le transport en commun aura besoin d’une interface de communication. Le transport est plus que dépendant au pétrole. C’est vraiment le comportement qui soulagera le réseau électrique. Pour cela, les voitures utiliseront encore pour longtemps du carburant pétrolier mais avec des consommations de 2L au 100km. Le poids, ainsi que la cylindrée devront être fortement réduits. Le transport autocar se redéveloppera pour les voyages en Europe ou à l’autre bout de la France. Cette économie de carburant, via également la téléphonie mobile, évitera le remplacement trop rapide des véhicules, de taille, de confort actuel par des véhicules électriques dont le bilan carbone au niveau mondial est loin de régler le problème de la ‘décarbonisation’ de l’économie. Internet est un superbe outil de développement et de changement des comportements, et évitera des déplacements. La visio-conférence sera la référence et la norme dans les débats pour les chercheurs, et les industriels, pour moins de déplacements d’avions. De multiples application connectera les personnes afin d’envoyer des signaux incitants à des micros délestages électriques, par exemple, le réfrigérateur domestique pourra être délesté pendant la période de pointe électrique, cela permet d’avoir moins recours au centrale gaz et charbon. Les applications sont en pleine expansion.

 

5 Le remplacement des véhicules actuels...

Le véhicule sera plus léger, sera loué, partagé, moins gourmand sur l’année.

Cela implique qu’il y aura forcément une réorganisation du tissu socio-économique. Les villes seront de taille moyenne et plus denses. La permaculture se développera aux abords des villes. Les grandes métropoles seront en déclin, économique et sociétale. Ils seront désertés par les classes moyennes qui se réinstalleront dans des villes de tailles moyennes, où l’emploi sera moins rémunéré mais où la qualité de vie sera meilleure, car l’emploi sera relocalisé à proximité. Les entreprises collaboreront avec les collectivités, et entre elles. Ces groupements seront complémentaires et non concurrentes. Elles fonctionneront en symbiose. La ville sera accessible par des modes doux de transport. Les habitants devront travailler de manière collective dans les champs. On pourrait prévoir par exemple, comme ont pu faire les suisses avec l’armée, de devoir à la collectivité 1 semaine par an à travailler pour la collectivité selon son l’âge et ses capacités physiques, et quel que soit son statut social. Ainsi les habitants auront plus confiance en leur dirigeant de collectivités ou d’entreprises, et se responsabiliseront plus pour le territoire, cela engendrera moins de coûts, une meilleure stabilité sociale, et une redynamisation industrielle du 21ème siècle donc une meilleure efficacité.

Tout cela parait utopique, mais contrairement à la lecture au premier degré, les têtes pensantes devraient se pencher réellement sur la façon de mettre en place un vrai projet de société que ce soit avec 2, 3, 5 piliers ou bien plus.

Nous sommes condamnés à moins gaspiller et à vivre plus collectivement en partageant les ressources.


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13 réactions à cet article    


  • soi même 19 octobre 2013 20:04

    Il fallait le dire, c’est la révolution de la fée bleu .Et bien je suis déçus, je n’attendais à autre chose, par exemple une réflexion plus approfondie de se remettre en causse, notre indécrottable égoïsme conformisme qui consiste à achetez le mieux au prix le plus petit, à considéré que nos ordures une fois la porte passé n’est plus de notre responsabilité.
    De surtout pas nous mêlez des grands choix industrielles qui non plus que comme but de nous vendre de la merde alimentaire.
     Et j’en passe les pas vertes et les panures de ce qui serait nécessaire de faire avant de tiré le plan de la fée électrique

    Et bien non, on nous parle que de l’hypothétique confort de la fée bleu !


    • MAF Vincent F.A. M. 20 octobre 2013 07:57

      Ce qu’il serait intéressant , est de connaître ce que propose Démosthène, qui me prend pour un donneur de leçon. Je suis certes un gros consommateur par rapport au Terrien moyen, mais après avoir fait mon bilan carbone http://www.calculateurcarbone.org/ , je correspond, ainsi que mes progénitures à un français moyen de 2035. Il faut savoir, que le bilan carbone de la France devra être diviser par 4 d’ici 2050, donc de 3 à 4% par an de réduction en moyenne. Pour ma part, ce ne sont pas que des paroles de gourou, mes actes sont en accord le plus possible avec mes paroles de « bisounours ». Pour ’Par moi-même’, je remercie la fée bleue qui m’a permis de proposer quelque chose sur ce canal. Et pour mes déchets, qu’est-ce que vous en savez, j’ai un composteur, je n’achète que le minimum, donc mes poubelles ne sont pas sorties tout le temps, car très peu emballage, je fais mes confitures moi-même, soupe, tarte,.... je désherbe à la main, etc..pas de déplacement avion.......Avant de donner des leçons, et de juger, comment faîtes-vous pour discuter sur internet sans la fée bleue et vous déplacer ?
      Et que proposez-vous ?
      Fin de mes remarques, je laisse la parole aux citoyens du pouvoir latéral, j’attends avec impatience leur proposition, et aimerais connaître si c’est en accord avec leurs actes.


      • soi même 20 octobre 2013 11:32

        @ Vincent ; mon message ironique est plus due à la focalisation sur exclusivement sur l’électricité, comme si c’était la seul réponse au problème que nous rencontrons aujourd’hui.
        Cela va bien au delà du simple remplacement de production de l’électricité qui est à mon avis l’arbre qui cache la forêt.
        Quand à moi, en rapport à mes moyens même si ils sont limité, je commence par limité l’utilisation de l’eau, le gaz et l’électricité, l’essence de la voiture par exemple d’une manière abusive.
        A défaut d’autre solution, pour l’instant je suis limité à ce que la société propose.
        Si j’ai l’air de vous donnes la leçon, c’est part rapport à votre point de vue exclusive qui croit avoir que d’adhérer à l’unique et la seul réponse va résoudre le problème.

        Avez vous déjà entendue parler des tours solaires ?

        http://www.dailymotion.com/video/xr7dk_tour-solaire_tech


      • MAF Vincent F.A. M. 20 octobre 2013 13:34

        A défaut d’avoir lu le contenu, je ne parle pas de la fée bleue : je remets la fin où je dis justement que le nombre de piliers n’est pas fixé par un gourou mais par le nombre d’actes solidaires qu’on peut exercer au quotidien.

        "Tout cela parait utopique, mais contrairement à la lecture au premier degré, les têtes pensantes devraient se pencher réellement sur la façon de mettre en place un vrai projet de société que ce soit avec 2, 3, 5 piliers ou bien plus.

        Nous sommes condamnés à moins gaspiller et à vivre plus collectivement en partageant les ressources."

        D’autres part, je n’ai jamais dit qu’il fallait occidentaliser les indiens d’Amazonie ou autre. Mais les grandes entreprises capitalistes ne me gênent pas. Le fil de cuivre où passe nos échanges, provient d’une multinationale, ainsi que l’acier qui provient de ma voiture ou de mon vélo que j’utilise quotidiennement. Les terres rares de mon portable ne proviennent pas de l’artisan du coin

        Non, ce qui me gêne le plus, c’est que des fonctionnaires et élus sont corrompus pour ne pas appliquer les lois protégeant les citoyens des abus de quelques entreprises de grosses taille.

        Ce qui me gêne aussi , ce sont les 65 paradis fiscaux qui créent des inégalités et donc des fortunes immenses permettant de corrompre les états.

        Et le gaspillage aussi évidemment, mais si on ne traite pas les 2 points précédents, nos efforts sont vain.

        Les grandes entreprises , je suis pour, l’artisanat aussi, les grands distributeurs d’énergie aussi. La décentralisation a des limites, si on décentralise de trop, tous les territoires veulent leur aéroport. Il faut de la centralisation , comme les ois sur le salaire minimum, les infrastructures, la cour des comptes, mais il ne faut pas vouloir tout décentraliser sinon c’est la porte ouverte au copinage.

        Il ne faut pas confondre de combat. Prendre autre chose que le PIB pour compter le bonheur des peuples, et la production industrielle.



      • MAF Vincent F.A. M. 20 octobre 2013 13:46

        Et pour la tour solaire, il faut parler de cheminée, puisque l’effet devient un tirage qui fait tourner des turbine. Bien-sûr, j’ai entendu parler de cela. Et justement, il faut bien des réseaux à très haute tension (1 million de Volt) pour amener cette électricité à 1000 km avec moins de 2% de pertes. Une PME ne peut pas gérer cela. Il faut des fonds issus des taxes sur le carbone, et ce n’est pas en mettant le prix de l’essence à 10 centimes comme en iran qu’il y aura des fonds. En baissant le prix, là-bas ils se retrouvent dans le chaos car il y a des pénuries.
        Donc, être contre les grandes entreprises n’a pas de sens. C’est la non-application des lois environnementales (et sociétales) qui est à combattre mais pas le principe des grandes entreprises. Leur but comme toute autre est de faire du chiffre. Et l’état, son but est de protéger le citoyen des dérives du chiffre à tout prix.
        Le rôle des lanceurs d’alerte est de recadrer les politiques sur un vrai projet de société, et ce n’est pas en se critiquant les uns et les autres surement convaincus d’un changement, qu’on va avancer. On peut se tromper, mais il faut toujours essayer. Mais bon, ce que je dis est interprété comme des banalités. J’attends les propositions des autres.


        • Xavxav 21 octobre 2013 10:33

          Concernant le point 4 : l’utilisation d’Internet pour créer des réseaux électrique, il s’agit de créer des réseaux électriques intelligents, capables d’échanger l’électricité sur un mode Peer to peer, à la manière des logiciels de partage de fichier de type eDonkey ou Bit Torrent.

          En ce sens, le rôle des compagnies d’électricité devrait changer. Ce ne serraient plus seulement des producteurs d’énergie mais des sociétés capables d’acheminer l’énergie entre les producteurs indépendants (particuliers, entreprises) et des consommateurs. Leur rôle serait aussi d’accompagner le public vers cette transition énergétique.

          • Klisthène 2017 Kxyz 21 octobre 2013 11:47

            Il a ainsi été payé 350 000€ par le Conseil Régional Nord-Pas de Calais...nous n avons pas en France des cerveaux pour inventer le futur energetik de notre pays...
            mais revenons à ses propositions séduisantes en apparence combien ça couterait...
            car enfin vous parlez de technologies qu ’ à ce jour nous ne maitrisons pas..
            vous reprenez l idée d internet comme réseau de distribution mais vous êtes vous demandez si cette si apparente bonne idée a un impact positif en termes d ’ environnement..
            enfin vous semblez oubliez la fragilité de ces mêmes réseaux présentés comme l idée salvatrice de ce début de siècle.
            si vous voulez vraiment développer la transition energetik vous avez raison il faudra moins gâcher et c est possible des milliers d’emplois seront par ailleurs crées ajoutée à une planification au sens « gaulien » du terme pas marxiste ..pour mettre en place les politik de recherche et de modernisation des infrastructures..
            mais là il faudra attendre avec ce gouvernement qui confond écologie et taxes


            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 21 octobre 2013 11:55

              L’avenir c’est plutôt les centrales au thorium, un matérieau qui n’explose pas et la récupération du carbonne athmosphérique pour le retransformer en carburant qui est déjà effective au niveau scientifique.

              Au Japon, ils sont en train de mettre au point la maison énergétiquement autonome qui stocke l’électricité photovoltaïque sous forme d’hydrogène qui est restitué en électricité, chaleur et carburant pour les véhicules.

              Si on est un peu échevelé on peut même penser à la récupération et au stockage de la foudre dont un seul éclair suffirait à éclairer Paris pendant 20 ans.

               Le concept clef étant le stockage de l’électricité où il y a encore des gros progrès à faire avant de passer à la production de masse.

              Dans ces conditions, il est probable que la décroissance est parfaitement inutile.



              • Klisthène 2017 Kxyz 21 octobre 2013 13:57

                l autonomie effectivement un des piliers de l avenir mais comment comptabiliserez vous cette énergie dans les indice actuel de création de richesse ..les décroissants ne disent rien de différents..


              • MAF Vincent F.A. M. 1er novembre 2013 22:28

                Pour le Carbone, c’est comme l’hydrogène, on confond à chaque fois ’Vecteur d’énergie’ et ’Energie’. Pour récupérer le carbone, il faudra bien de l’énergie. Le mouvement perpétuel n’existe pas.
                Maintenant pour le Thorium, ce n’est pas l’avenir, mais cela devrait simplement être un élément intermédiaire entre les EPR et les centrales de 4ième génération qui n’existent pas encore ! Mais qui ont auront peut-être la chance de voir leur bout du nez d’ici 20 à 30 ans lorsqu’on aura compris la bêtise de développer le Charbon avec leur mine à ciel ouvert qui s’étende sur des kilomètres.
                D’après ’futuribles’, il reste 4,5 millions de Tonnes de Thorium, autant dire que l’avenir n’est pas là.
                La croissance est un vœux pieux comme dit Jean Laherrère (géologue pétrolier sans langue de bois). Augmenter sans cesse la consommation, veut dire croissance exponentielle, même si dans l’hypothèse de raisonnement par l’absurde, qu’une énergie infinie existerait sur Terre, les matières premières pour fabriquer les centrales ne sont pas infinies. La durée de vie non-plus et c’est aussi ce dernier point qui pose problème à toute croissance. Tout ce qui croit, finit un jour par décroitre. La nature est comme cela. C’est vrai, ce n’est pas politiquement correct, mais physiquement la réalité ! Il faudra bien sortir la tête et ne pas faire l’autruche, on a l’obligation de moins consommer si on veut que l’Homme ait un Avenir.


              • christophe nicolas christophe nicolas 21 octobre 2013 21:54

                1 oui par l’antigravité

                2 Oui absolument nécessaire d’aller vers des maisons bien isolés et autonomes en énergie avec des celliers des réservoirs d’eau

                3 Inutile vous pourrez démontez les barrages et laissez les rivières redevenir à l’état naturel

                4 internet est à réserver à la spiritualité et à la connaissance mais ne doit pas gérer des systèmes nécessaire à la vie.

                5 Le transport se fera par des véhicules antigravité comme les fameuses soucoupes, et à cheval pour les courtes distances mais les grandes routes seront supprimées ainsi que les trains.

                Voila le futur le reste n’est qu’une projection fantasmagorique d’industriels qui ne comprend rien à la science, ne vous inquiétez pas ils auront du travail, il y a une flotte stellaire à bâtir... A oui, les moteurs pour le bond spatial, ça c’est mon secret... c’est fort simple mais la mise au point nécessite la croix glorieuse de Dozulé.

                Si le seul centre d’essai est en France, vous avez compris que votre destin est dans les mains de l’évêque de Bayeux.


                • Croa Croa 22 octobre 2013 00:32

                  1) L’objectif 100% renouvelable est à notre porté en fait = 25% de la consommation actuelle sachant que les trois quarts des usages correspondent à du gaspillage (usages inutiles inclus : ce gaspillage résulte plus de mauvaises habitudes que des manques d’efficacités - Le fait d’utiliser tout seul un véhicule d’1,5 t combine les deux tares, l’utiliser pour faire 500m pour aller chez le boulanger c’est du 100% mauvaise habitude. Eclairer toute une ville toute la nuit alors qu’il n’y a que quatre rues un peu animés est aussi stupide et nous pourrions citer une infinité d’autres exemples )

                  2) Le photovoltaïque classique est déjà bien. Il répond aux besoins : J’ai moi-même une installation classique (27m2) et produit bien plus que les besoins de la maison sans problème ! « Le silicium est rare ! »  smiley Faux bien sûr ; Il doit cependant être très pur avant gravure sinon ça ne fonctionne pas (ce qui coûte cher en fonderie du silicium c’est la façon, laquelle gagne en efficacité. Le prix, encore élevé, ne peut que continuer à baisser.) 

                  3) Eh oui, nous avons su gaspiller ce que la nature a stocké pour nous : En faire autant est impossible ! (Un peu c’est possible en effet.)
                  Sinon pour ce qui est de la nourriture : les anciens savaient faire ! (Dépêchons nous de redécouvrir tout ça avant que ces recettes ne soient définitivement perdues.) 

                  4) smiley smiley smiley smiley smiley

                  5) Le véhicule sobre et léger n’est pas dans les cartons (C’est techniquement possible mais certainement pas assez juteux pour les fabricants.) Dans l’attente gardons ceux que, bêtement, nous avons déjà et ménageons-les : ainsi seront-ils moins gourmands smiley ! On peut éventuellement les partager, mais pas les prêter (ni les louer.)


                  • MAF Vincent F.A. M. 1er novembre 2013 22:04

                    Je réponds à vos 2 points en contradiction, le 2) et le 4).

                    "2) Le photovoltaïque classique est déjà bien. Il répond aux besoins : J’ai moi-même une installation classique (27m2) et produit bien plus que les besoins de la maison sans problème ! « Le silicium est rare ! »   Faux bien sûr ; Il doit cependant être très pur avant gravure sinon ça ne fonctionne pas (ce qui coûte cher en fonderie du silicium c’est la façon, laquelle gagne en efficacité. Le prix, encore élevé, ne peut que continuer à baisser.) "

                    « 4)      »

                    Vous ne pouvez pas être en autonomie sans avoir recours à un réseau intelligent et donc déconnecté d’internet. Ou alors vous êtes en autonomie avec un groupe électrogène surtout l’hiver.

                    De plus, lorsque vous dites que votre production suffit au besoin de la maison, c’est vrai au niveau comptable, mais pas en temps réel, votre installation produit en France, aux alentours de 3000 kWh à l’année, il faut donc bien un réseau pour absorber le trop plein lorsque vous produisez trop, et également pour que celui-ci fournisse l’électricité lorsque votre installation ne produit pas. Vous avez surement 3000 W d’installé avec un rendement de panneaux de 12% environ.

                    Ce n’est pas vraiment le Silicium qui est rare, mais l’énergie qu’il faut pour le fabriquer. On parme d’énergie grise. C’est d’ailleurs pour cela que des chercheurs essayent de trouver des technologies moins gourmandes que le silicium, par exemple des technologies organiques.

                    Et pour les smiley , un article dans ’Pour la Science’ d’Avril 2012, il mentionne le Projet PREMIO qui a débuté en 2008, et s’est terminé. Une centrale de pilotage permet de gérer 3 communes sur la production de l’électricité, grâce à Internet. Ce système met en relation 3 entités LE délestage, le stockage et les producteurs d’électricité).

                    Le stockage correspond à des batteries, mais aussi à des ballons d’eau chaude, et de l’énergie de chauffage mise en réserve grâce à des pompes à chaleur chez l’habitant ou les bâtiments publics.

                    Le délestage correspond à des effacements de certains appareils comme le chauffage électrique et l’éclairage public, on l’utilise lorsqu’il n’y a pas assez de production.

                    La production, se fait par une turbine alimentée par un fluide que des capteurs solaires vaporisent.

                    Certes, ce n’est qu’un démonstrateur, donc inutile de critiquer, c’est l’ensemble du mix qui sera efficace et ceci grâce à Internet avec smiley ou smiley

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