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Accueil du site > Actualités > Environnement > C’est Foutu...shima !

C’est Foutu...shima !

Entre la démission du directeur de Tepco, et les promesses que d’ici 6 à 9 mois, la centrale de Futushima ne rejettera plus de pollution dans l’eau ou l’atmosphère, en passant par les interrogations de nombreux états, ils sont nombreux à vouloir tourner enfin la page du nucléaire.

Alors que des mesures record de radioactivité ont été mesurées le 17 avril, Il nous faudra donc attendre 9 mois pour connaitre la nature du bébé. lien

Lorsque l’on voit l’amas de poutrelles, de ferrailles qui jonchent l’emplacement de ce qu’a été la centrale, (vidéo) et lorsque l’on sait le niveau élevé de radiation sur le site, on comprend mal comment ils pourraient y parvenir. lien

Sur ce lien, le niveau des radiations en temps réel au Japon, et , on a accès une caméra qui filme en continu la centrale.

En réalité, jusqu’à 100 km du site, au moins 1 millions de personnes se trouvent en zone mortelle. vidéo

Le flegme semble abandonner les Japonais qui, entre inquiétude et colère, ont commencé à hausser le ton. lien

A ce stade de la catastrophe, il devient utile de faire le point sur Fukushima Daiichi, et ses 6 réacteurs.

Au sujet du réacteur n° 1, le 12 mars, une explosion d’hydrogène à soufflé le toit du bâtiment du réacteur, et deux jours plus tard le niveau de radioactivité atteint 162 Sieverts par heure. Le 16 mars, Tepco sait que 70% du combustible endommagé subit un début de fusion. Le 23 mars, la température du réacteur voisine les 400 °C et descend à 300°C, puis à 218°C le 24 mars, mais la pression recommence à monter, malgré l’injection d’eau de mer, puis d’eau douce, laquelle est mesurée à 3,8 milliards de becquerels par litre.

Dès le 26 mars la température remonte, et se stabilise à 323,3°C le 29 mars.

Le 5 avril, la température du réacteur est à 234°C, et le 7 avril, l’exploitant injecte de l’azote pour éviter une nouvelle explosion d’hydrogène.

Le 14 avril, la contamination de l’eau en iode 131 (sous le réacteur) est passée de 72 000 becquerels par litre à 400 000 becquerels le 13 avril, la concentration en césium 134 est passée de 1400 à 53 000 becquerels par litre.

D’après Tepco : 70% du cœur est endommagé, une partie a fondu, une réaction nucléaire en chaine périodique persiste.

Pour le réacteur n° 2, le toit du bâtiment réacteur a été percé lors de l’explosion du bâtiment voisin, et le 14 mars, la pression monte dans le réacteur, privé de refroidissement : Tepco admet que le cœur du réacteur a commencé à fondre. Une explosion d’hydrogène a lieu le 15 mars, l’enceinte de confinement est endommagée.

Le 17 mars, la piscine s’est mise à bouillir, la température du cœur voisine les 100°C, (l’idéal doit être de 25°C) une valeur de 720 millisieverts par heure à été détectée, et dans l’eau on trouve de fortes concentrations d’iode 131 et de césium 137 prouvant que le cœur du réacteur a partiellement fondu.

Du 27 mars au 29 mars, la température est passée de 125° à 152 °C.

Une fissure de 20 cm est découverte dans une fosse du réacteur, l’eau présente dans cette fosse est contaminée à  5,3 milliards de becquerels d’iode 131 par litre.

Après plusieurs tentatives vaines de colmatage l’injection de silicate de sodium aurait stoppé la fuite le 6 avril.

Le 9 avril les experts de la NRC (autorité de sureté américaine) affirment que le réacteur est plus endommagé que ce que l’on pensait, et que du combustible fondu est sorti de la cuve d’acier.

L’eau qui est sous le réacteur est passée de 36 000 becquerels par litre le 6 avril, à 610 000 le 14 avril et malgré le colmatage, de l’eau continue de fuir.

D’après l’exploitant, ce réacteur est endommagé à 30/33% suite à un début de fusion.

Près du cœur, on trouve entre 20 et 30 sieverts par heure, empêchant l’intervention de qui que ce soit.

Pour le réacteur n°3, chargé en mox (plutonium+combustible classique), 2 explosions ont eu lieu le 13 mars, blessant 11 personnes, dégageant une radioactivité de 167 Sieverts par heure. N’ayant plus d’eau disponible, ce sont des hélicoptères qui larguent de l’eau, les pompiers prenant le relais, et la pression continue de monter (17 mars). La piscine de ce réacteur pose aussi des problèmes.

Le 23 mars, le niveau de radiation est inchangé, et la température voisine les 300°C (la température de fusion du MOX est plus basse que celle du combustible classique).

Le 25 mars, la contamination de l’eau atteint 3,9 milliards de becquerels par litre, indiquant que l’enceinte de confinement n’est pas étanche, et que du combustible fondu est entré en contact avec l’eau.

Le 6 avril, Tepco annonce que 25% du cœur est endommagé et le 14 avril la température monte continuellement, de 170°C le 12 avril à 240°C le 14 avril.

Dominique Leglu pense que le cœur du réacteur pourrait être à l’air. lien

Quant à la piscine de ce réacteur, outre les 514 assemblages de barres de combustible usé, il y a 52 barres de combustible neuf.

Et enfin pour le réacteur n°4, le cœur du réacteur est vide (ce réacteur avait été arrêté en novembre 2010) et c’est la piscine qui pose problème (photo) : L’eau du refroidissement du bassin s’est évaporée, provoquant une explosion d’hydrogène, et un incendie le 15 mars.

Il a été maitrisé, et la piscine est continuellement arrosée pour éviter une montée en chaleur, mais le 12 avril, un nouvel incendie s’est déclenché.

La température est de près 90°C, alors qu’elle doit être en moyenne de 25°C.

Elle contient 783 grappes de combustible usé, et 584 grappes partiellement utilisées.

Ces dernières posent problème et font monter régulièrement la température de 2°C par heure.

Sur ce lien, d’étonnantes images du réacteur.

Quant aux réacteurs 5 et 6, ils avaient été arrêtés avant le séisme, et après une élévation de la température des piscines, la température du cœur des 2 réacteurs s’est stabilisée en dessous de 100°C, celle des piscines est à des niveaux normaux. Plus de détails sur ce lien.

Aujourd’hui, Tepco promet de « reprendre le contrôle des réacteurs », tout en disant que le démantèlement, qui prendra au minimum 20 ans, est inévitable, mais éprouve beaucoup de difficultés à recruter de la main d’œuvre sur le chantier, malgré les 80 € de l’heure proposés. lien

Il faut savoir qu’avec le taux de radioactivité actuel, un homme récolte en deux heures la dose acceptable pour une année, et que s’il persiste, les conséquences seront irréversibles.

Sur ce lien on peut découvrir des films pris par un drone, montrant l’état de dévastation des réacteurs.

Un robot télécommandé a été utilisé pour mesurer la radioactivité émise par le réacteur 3 (57 mSv/heure), et va faire le même travail pour les autres réacteurs, (lien) mais l’on se souvient qu’à Tchernobyl, l’utilisation de robots pour évacuer les matières dangereuses avait tourné à la catastrophe, ceux-ci devenant incontrôlables, la radioactivité ayant annihilé les circuits électroniques.

La France avait proposé ses robots, mais les Japonais les ont refusés, affirmant qu’ils « étaient inadaptés ». lien

Depuis le 16 avril, installés dans une cabine de plomb, des opérateurs utilisent pelleteuses et bulldozers télécommandés pour nettoyer ce qu’ils peuvent du chantier. lien

En attendant, d’étranges phénomènes se produisent au Japon, comme par exemple cette ville, Makuhari, en train de disparaitre lentement sous l’eau (vidéo) au point que certains se demandent si le japon n’est pas en train de sombrer. lien

Sur ce lien, les derniers documents actualisés au 19 avril.

Pour connaitre la pollution radioactive tombée sur les plantes en France mesurée par ACRO, il faut aller sur ce lien.

Aujourd’hui, il est question de financer à hauteur de 180 milliards d’euros afin de remettre en état le pays, mais une question reste posée : qui va payer ?

En effet, il existe une convention internationale signée par 22 pays en 1988 qui prévoit que la responsabilité civile de l’exploitant d’une centrale nucléaire est limitée à 50 millions de francs français soit, 7,6 millions d’euros. lien

Or la catastrophe de Tchernobyl a couté 300 milliards de dollars, et les états sont à la recherche de financements pour refaire le sarcophage. L’Europe a promis 110 millions, mais il en faut 740lien

Combien de morts de Fukushima viendront s’ajouter dans 25 ans aux 985 000 morts de Tchernobyl constatés par l’Académie des sciences de New York. lien

Les français ont la mémoire courte, et il faut souvent fouiller la presse pour mettre les leaders politiques devant leurs contradictions, leurs erreurs, leurs mensonges.

Ainsi, Marine le Pen affirmait dans un débat télévisé, le 28 mars 2011 d’avoir été « une écologiste avant l’heure ». Était-ce la même qui déclarait dans le journal « Les Echos » 11 jours auparavant « reculer sur le nucléaire au moment où nous sommes rentrés dans l’après pétrole apparait totalement fou, sauf à revenir au Moyen-âge. Il faut au contraire accélérer les investissements dans le nucléaire ». lien

DSK, démontre une fois de plus sa proximité avec l’UMP en déclarant : «  je ne pense pas qu’il soit souhaitable que l’humanité renonce à l’énergie nucléaire ».

Il faut d’ailleurs se souvenir de sa collusion entre cet ancien ministre et le lobby nucléaire. lien

Alors que NKM se refuse à un débat sur le nucléaire, (lien), Angela Merckel veut en sortir le plus tôt possible (lien) tout comme l’Italie. (lien)

Alors qu’en Suisse, une alliance des partis vise à sortir du nucléaire…d’ici 2050, en France, Proglio le patron d’EDF affirme que ses centrales sont en excellent état. lien

En Russie, au moment où l’on commémore Tchernobyl, Igor Setchine, le vice premier ministre, à l’unisson de Proglio a déclaré : «  nous nous sommes assurés que les technologies des réacteurs russes correspondent à tous les standards de sécurité et garantissent qu’aucun système ne tombera en panne  ». lien

Et en réponse, le 19 avril, un séisme de force 5 s’est produit du côté d’Ibaraki, à 22h11.

Auparavant un internaute a filmé pendant près de 7 minutes « quelque chose » difficile à comprendre. Vidéo.

Comme dit mon vieil ami pour une fois japonais : «  le malheur est un pas vers le bonheur  ».

L’image illustrant l’article provient de « christianbrunier.blog »

Merci à Rym d’avoir mis sur Facebook ma première chanson antinucléaire (j’ai mal a Malville-1977) dont elle a fait un clip sur ce lien

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146 réactions à cet article    


  • olivier cabanel olivier cabanel 21 avril 2011 10:58

    orion,
    cette boule lumineuse géante me pose aussi un problème.
    je ne crois pas qu’il s’agisse d’un hoax, et un ami m’a suggéré l’hypothèse d’un « feu de st elme géant »
    nul doutes que dans les heures à venir, des commentateurs y mettront leur grain de sel ?
     smiley


  • Hermes Hermes 21 avril 2011 11:50

    Oui le feu de saint Elme est une bonne piste, car il est lié à des charges électrostatiques importantes, ce qui arrive dans les périodes de fort séismes dû aux gigantesques frottements dans la croute terrestre. Inutile de « gonfler » le sujet, car en parlant d’UFOs on décrédibilise toute la réflexion, en plus d’attirer certains fanas du sujet.


  • olivier cabanel olivier cabanel 21 avril 2011 13:34

    Hermes
    on a donc une solution possible, mais sans vouloir en rajouter, avez vous vu attentivement la totalité du film ? comment expliquer ces nuages qui se déplacent si vite, et puis, à un moment, on voit clairement « quelque chose » partir...c’est très fugitif.
    je n’arrive pas à être totalement convaincu.
    et que dites vous de cet « objet » vu par les pompiers sur place ?
    http://www.youtube.com/watch?v=uvrE2z7smw0
     ?
    un dirigeable ?
     smiley


  • xray 21 avril 2011 17:36


    Énergies 

    Nucléaire ou autres, le véritable problème se situe dans la croissance démographique imposée par les curés. 

    D’ailleurs, les curés sont optimistes ! Ils affirment que 20 milliards d’habitants sur la planète,  c’est possible. 

    L’hypocrisie religieuse 
    http://echo-athees.over-blog.com/ 

    L’EUROPE des curés
    http://mondehypocrite.midiblogs.com/ 

    DEPUIS 5 000 ANS ! QUOI DE NEUF ? 
    http://echo-agnostiques.over-blog.com/article-depuis-5-000-ans-quoi-de-neuf-55838469.html 



  • Nemo8 Kakapo 21 avril 2011 18:07

    Si vous voulez l’explication de ce phénomène regardez cette vidéo à 6 mn 26 s.
    C’est une caméra à amplification de lumière, la boule de lumière est surement l’éclairage public amplifié d’une ville ou d’un village.
    A 6mn 30s une voiture ou un train passe.


  • Pol-Adolf Staline Pohl-Adolph Stahline 21 avril 2011 21:35

    xray => t’es casse-bonbons avec tes spams anti-curetons ! Putain la fixette du mec ! Tu t’es fait sodomiser de travers par des cathos et t’arrive pas à entrer en résilience ? Condoléances mec, mais lâches-nous un peu la grappe sur les articles qui n’ont rien à voir avec ton obsession, tu veux bien ? smiley


  • Pol-Adolf Staline Pohl-Adolph Stahline 21 avril 2011 23:02

    Salut Olivier, tu écris :

     « D’étranges phénomènes se produisent au Japon, comme par exemple cette ville, Makuhari, en train de disparaitre lentement sous l’eau au point que certains se demandent si le japon n’est pas en train de sombrer (avec un lien vers un forum d’ados ou un intervenant se réfère à une »prophétie« d’un »voyant« célèbre : sacrées références ! )

    Ensuite dans un de tes coms, tu nous sors :  »l’eau remonte de toute part« ...

    Le »phénomène étrange« en question n’en est pas un : il s’agit du phénomène bien connu des sismologues, et qu’on appelle liquéfaction des sols :

     »La liquéfaction est un phénomène qui se produit sous sollicitation sismique (éventuellement, en bord de mer sous l’effet de la houle ou par suite d’une activité anthropique).Le passage d’une onde sismique provoque, dans certaines formations géologiques, la perte de résistance d’un matériau sableux saturé en eau, liée à une augmentation de la pression interstitielle engendrée par les déformations cycliques. La déconsolidation brutale du matériau se traduit par la déstructuration du sol, rendant particulièrement instables les constructions reposant sur ces formations.« 

    Apparemment, ce phénomène surprend malgré tout les spécialistes, par l’étendue des zones touchées, qui serait due à l’exceptionnelle durée du tremblement de terre initial.

    Voir aussi ce blog d’un expat au Japon, où il évoque le phénomène et fait un topo dessus. Il n’a pas vraiement l’air de s’inquièter, contrairement à d’autres très mal renseignés, que le Japon sombre corps et âmes dans l’océan. Manquerait plus que ça !

    Sérieux, t’es sympa, mais faut éviter de rebondir sur n’importe quoi et d’en rajouter dans le genre »film-catastophe", non ?

    Vraiment désolé, mais je ne peux pas laisser des foutaises pareilles. smiley
    Ce qui ne m’empèche pas de me faire du souci pour la suite à Fukushima, et au Japon. Et d’être toujours aussi résolument antinuc.


  • olivier cabanel olivier cabanel 22 avril 2011 07:40

    xray,
    c’est un sujet délicat.
    très franchement, je ne sais que penser.
    comment expliquer cette démographie galopante ?
    il semble qu’il n’y ait que parmi les humains que la question se pose ?
    et on voit que toutes les mesures prises pour endiguer cette démographie se retournent contre nous, à l’instar de ce qu’on fait les chinois...
    çà mériterait un article.


  • jluc 23 avril 2011 12:19

    Bonjour Olivier
    et que dites vous de cet « objet » vu par les pompiers sur place ?
    http://www.youtube.com/watch?v=uvrE...  ? un dirigeable ?

    Perso, ça me fait plutôt penser à un drone à vol stationnaire caréné genre workfly ou parrot, ou ....
    Peut-être celui qui a pris les vidéo de la centrale ?


  • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2011 13:22

    un drone ?
    pourquoi pas ?
    mais je pense que les pompiers ne seraient pas inquiétés, dans ce cas ?
    enfin, je n’en sais rien.
    je ne sais pas si un projet de drone était prévu pour observer le dessus des réacteurs ?
    en vol stationnaire... et pour observer quoi, à cette hauteur ?
    si c’était pour mesurer la radioactivité, ça ne pouvait donner de très bon résultats, vu qu’ils sont connus.
    et les gérants de tepco auraient tout de suite annoncé la couleur.
    dans le doute.... ?
     smiley


  • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2011 13:39

    j’ajoute que celui qui a pris des photos de la centrale, nous en connaissons la forme, puisque je l’ai proposé dans un article récent.
    c’est un petit avion.
    rien a voir avec ce « dirigeable »
     smiley


  • jluc 23 avril 2011 18:14

    Il me semblais bien avoir vu une vidéo prise par un drone à vol stationnaire. Elle a été prise par un T-Hawk , qui ressemble à un gros insecte de 30cm. Ce n’est donc pas lui que les pompiers ont vu. Mais ce pourrai être un autre modèle inconnu... de l’armé ??? Disons que c’est un drone dirigeable smiley


  • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2011 18:58

    jluc
    je remet la vidéo,
    c’est quand même gros pour un drone !?
    http://www.20min.ch/ro/news/dossier/japon/story/Un-ovni-aper-u-au-dessus-de-Fukushima—11538921
     smiley


  • jluc 23 avril 2011 19:27

    c’est quand même gros pour un drone !?
    On ne se rend pas tellement compte de sa distance, il pourrait être assez près... mais je n’ai pas l’impression qu’il soit aussi loin que la centrale.
    Ceci dit, si l’on veut tester un engin volant en milieu radioactif, c’est le bon moment... ? (j’ai du mal à croire aux soucoupes)


  • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2011 20:42

    on aura peut etre un jour la réponse,
    en attendant mon article vient de paraitre dans centpapiers, et sera dans agoravox lundi :

    http://www.centpapiers.com/lexode-nucleaire/68065
    à+


  • slipenL’air 21 avril 2011 10:50

    lundi et mardi

    manif anti-nuk contre AREVA en inde la police tire sur la foule:un mort 

    Un mort, plusieurs dizaines de blessés, des bus incendiés et des bâtiments publics vandalisés : les manifestations contre la construction d’une gigantesque centrale nucléaire par Areva à Jaitapur, au sud de Bombay
    Six réacteurs doivent être construits sur le site de Jaïtapur, sur une zone sismique.
    La population est sceptique après la catastrophe nucléaire japonaise.

    le nucléaire tue préventivement maintenant


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 avril 2011 10:59

      slipenl’air,
      oui, j’avais eu cette information,
      comme tu le dis, maintenant, le nucléaire tue préventivement.
       smiley


    • slipenL’air 21 avril 2011 11:01

      Et sa continue encore...encore

      65 réacteurs nucléaires sont actuellement en cours de construction sur la planète, dans 15 pays.
       Chine, Russie et Corée du Sud sont les pays les plus offensifs.
      http://www.terra-economica.info/Centrales-nucleaires-en,16261.html

       avec vue la mer
      Le CNPE de Penly se prépare à lancer le 3ème EPR
      L’Autorité environnementale (Ae) du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD)
      a remis son avis sur le dossier de création de l’installation nucléaire EPR de Penly 3, annoncé par le Président de la République
       le 31 janvier 2009 et prévu initialement pour 2017. En préambule, elle précise ’’ne pas être en mesure’’,en matière de risque accidentel, ’’de donner un avis sur les impacts sanitaires et environnementaux’’ et renvoie à l’avis de l’ASN.
      lire la suite


      • olivier cabanel olivier cabanel 21 avril 2011 11:04

        slipenl’air,
        concernant la Chine, j’ai lu qu’ils se lançaient dans une autre technologie nucléaire (qui serait sans danger smiley,
        les centrales au thorium.
        j’ai commencé un article la dessus, et si des lecteurs spécialistes peuvent en parler, je prends.
         smiley


      • g.jacquin g.jacquin 22 avril 2011 11:08
        Mdme IRMA Cabanel ne recupère pas les infos d’une source fiable !!!

        Traduit par systran.



        Briefing de l’AIEA sur l’accident nucléaire de Fukushima (le 21 avril 2011, le 16h25 UTC)

        Présentation :
        Résumé de → de statut de réacteur

        (Note : À moins qu’il y ait des développements significatifs, aucun dossier écrit encore ne sera publié jusqu’au mardi 26 avril.)

        Jeudi, le 21 avril 2011, l’AIEA a fourni les informations suivantes sur l’état actuel de la sécurité nucléaire au Japon :

        1. Situation actuelle

        De façon générale, la situation à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi demeure très sérieuse, mais il y a des signes de rétablissement dans quelques fonctions, telles que le courant électrique et l’instrumentation.

        À une conférence de presse tenue à 11h00 (heure locale du Japon) le 21 avril, le secrétaire en chef du cabinet, M. Edano, a annoncé l’établissement d’une zone d’entrée de non autour de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, aussi bien que des politiques de base au sujet de ré-entrée provisoire. En date du minuit (heure locale du Japon) le 22 avril 2011, le secteur à moins de 20 kilomètres de centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est annoncé comme zone d’entrée de non.

        Le secrétaire en chef du cabinet, M. Edano, a également annoncé une réaffectation de la zone d’évacuation autour de la centrale nucléaire de Fukushima Daini. Il a annoncé que « la taille de la zone d’évacuation autour de la station serait réduite de 10 kilomètres à 8 kilomètres, » et que « l’ordre à évacuer basé sur l’incident à la centrale nucléaire de Fukushima Daini serait soulevé et des secteurs plus loin que 8 kilomètres autour de la station. »

        Changements au statut de centrale nucléaire de Fukushima Daiichi

        L’AIEA reçoit l’information d’une série de sources japonaises officielles par l’autorité compétente nationale japonaise, l’agence de sécurité du travail nucléaire et. L’information supplémentaire est équipée dans l’incident de l’AIEA et le résumé de statut du centre de secours (le CEI) d’information reçue à 7h00 UTC le 21 avril 2011.

        Gestion d’eau polluée sur place

        L’injection d’approximativement 17 000 L de coagulant (verre liquide) au fossé de cable électrique de l’unité 2 a été effectuée le 18 avril et injection d’approximativement 7 000 L de verre liquide le 19 avril. Le transfert de l’eau stagnante à partir de la turbine de l’unité 2 construisant aux équipements de traitement de déchets radioactifs a débuté le 19 avril.

        L’eau stagnante (environ 100 m3) dans le sous-sol du bâtiment de turbine de l’unité 6 a été transférée au condensateur le 19 avril.

        Statut d’usine

        Travailler pour renforcer le système de courant électrique entre les unités 1 - 2 et unités 3 - 4 en établissant les lignes électriques multiples a été accompli le 19 avril.

        De la « fumée » blanche continue à être émise à partir des unités 2, 3 et 4.

        Dans l’unité 1 l’eau doux est sans interruption injecté dans la cuve de réacteur par la ligne d’eau d’alimentation à un débit indiqué de 6 m3/h à l’aide d’une pompe électrique provisoire avec la puissance off-site.

        Dans l’unité 2 et eau doux de l’unité 3 est sans interruption injectés dans la cuve de réacteur par la ligne d’extincteur à un taux indiqué de 7 m3/h à l’aide des pompes électriques provisoires avec la puissance off-site.

        Dans l’unité 4 40 tonnes d’eau doux ont été pulvérisées au-dessus de la piscine épuisée de carburant à l’aide le 19 avril d’un camion de pompe concrète.

        Le gaz d’azote est injecté dans le navire de retenue dans l’unité 1 pour réduire la possibilité de combustion d’hydrogène dans le navire de retenue. La pression dans le navire de retenue a stabilisé. La pression dans la cuve de réacteur augmente.

        Les températures de cuve de réacteur dans l’unité 1 demeurent au-dessus des états froids d’arrêt. La température indiquée au bec d’eau d’alimentation de la cuve de réacteur est le °C 154 et au fond la cuve de de réacteur est 113 °C.

        Les températures de cuve de réacteur dans l’unité 2 demeurent au-dessus des états froids d’arrêt. La température indiquée au bec d’eau d’alimentation de la cuve de réacteur est 135 °C. La cuve de réacteur et le puits sec restent à la pression atmosphérique. L’injection d’eau doux (approximativement 47 tonnes) à la piscine épuisée de carburant par l’intermédiaire de la ligne épuisée de refroidissement de piscine de carburant a été effectuée le 19 avril.

        La température au fond de la cuve de réacteur dans l’unité 3 demeure au-dessus des états froids d’arrêt. La température indiquée au bec d’eau d’alimentation de la cuve de réacteur est le °C 100 et au fond la cuve de de réacteur est 108 °C. La cuve de réacteur et le puits sec restent à la pression atmosphérique.

        Il n’y a eu aucun changement du statut dans l’unité 6 ou dans le service épuisé commun de stockage de carburant.

        2. Surveillance de rayonnement

        Le 20 avril, le dépôt d’I-131 a été détecté dans 8 préfectures, s’étendant de 2.4 à 80 Bq/m2. Le dépôt de Cs-137 a été détecté dans sept préfectures, les valeurs rapportées le rangement de 2.6 à 87 Bq/m2.

        Des débits de dose gamma sont mesurés quotidiennement dans chacune des 47 préfectures. Pour Fukushima le 20 avril un débit de dose gamma de 1.9 µSv/h a été rapporté, et pour la préfecture d’Ibaraki un débit de dose gamma de 0.12 µSv/h a été rapporté. Dans toutes autres préfectures, rapportées des débits de dose gamma étaient en-dessous de 0.1 µSv/h.

        Des débits de dose sont également rapportés spécifiquement pour les zones orientales de la préfecture de Fukushima, pour des distances au delà de 30 kilomètres de Fukushima Daiichi. Le 19 avril les valeurs dans ce secteur se sont étendues de 0.1 à 22 µSv/h.

        En coopération avec les universités locales, le ministère de l’éducation japonais, la culture, les sports, la Science et la technologie (MEXT) a installé un programme de contrôle additionnel. Pour le 20 avril, des mesures des débits de dose gamma ont été rapportées pour 54 villes dans 40 préfectures. Dans la ville de Fukushima une valeur de 0.42 µSv/h a été rapportée. Pour neuf villes, des débits de dose gamma entre 0.13 et 0.17 µSv/h ont été rapportés. Pour toutes autres villes rapportées des débits de dose gamma étaient en-dessous de 0.1 µSv/h.

        I-131 ou Cs-137 est discernable en eau potable potable, mais aux niveaux en-dessous de 1 Bq/L et dans seulement quelques préfectures. À partir du 20 avril, une restriction à l’eau potable potable pour des enfants en bas âge concernant I-131 (100 Bq/L) restent en place pour un approvisionnement en eau à échelle réduite dans un village de la préfecture de Fukushima.

        Les données de surveillance de nourriture rapportées par le ministère de la Santé japonais, le travail et le bien-être ont le 20 avril couvert un total de 103 échantillons. Ces échantillons ont été prélevés sur 3, 14, 15, 18, 19 et 20 avril de neuf préfectures (Chiba, Fukushima, Gunma, Ibaraki, Kanagawa, Niigata, Tochigi, Tokyo et Yamagata).

        Les résultats analytiques pour 99 échantillons de divers légumes, de champignons de shiitake, de fruit (fraises), de poissons, de fruits de mer et de lait cru non-traité ont indiqué qu’I-131, Cs-134 et Cs-137 n’ont pas été détectés ou ont eu des niveaux au-dessous des valeurs réglementaires réglées par les autorités japonaises. Quatre échantillons de légumes feuillus (persil, komatsuna, shinobuhuyuna et épinards japonais) pris le 18 avril de la préfecture de Fukushima ont eu des niveaux au-dessus des valeurs réglementaires réglées par les autorités japonaises pour le césium radioactif.

        Le 20 avril, des restrictions ont été imposées à la distribution et à la consommation des jeunes d’un poisson d’eau de mer spécifique (lance de sable) de la région côtière de la préfecture de Fukushima. Comme a été rapporté précédemment, la lance de sable est les seuls fruits de mer qui ont été trouvés avec les niveaux I-131, Cs-134 ou Cs-137 au-dessus des valeurs réglementaires réglées par les autorités japonaises.

        3. Surveillance marine

        Programme de contrôle d’eau de mer de TEPCO

        Le TEPCO conduit un programme pour la surveillance d’eau de mer (par le prélèvement extérieur) à l’un certain nombre proche-étayent et des endroits en mer de surveillance. Après une directive de NISA, le 16 avril le TEPCO a annoncé qu’il augmentera le nombre de points de prélèvement de mer de dix à 16. Des quatre points plus encore doivent être ajoutés à 3 kilomètres de la côte et deux points doivent être ajoutés à 8 kilomètres de la côte. Les nouveaux emplacements de prélèvement sont indiqués sur la carte 1 : Endroits de prélèvement d’eau de mer de TEPCO, sur lesquels de nouveaux points sont indiqués avec les balles vertes.

        Quelques jours, deux échantillons ont été rassemblés au même point de prélèvement, quelques heures distantes, et séparément analysés.

        Jusqu’au 3 avril on a observé une tendance généralement décroissante dans la radioactivité au TEPCO 1 de points de prélèvement à TEPCO 4. Après que la décharge de l’eau polluée de l’usine le 4 avril, une augmentation provisoire de la radioactivité en eau de mer ait été rapportée. Depuis le 5 avril on a observé une évolution à la baisse générale dans la concentration des radionucléides en eau de mer pour tous les points de prélèvement de TEPCO.

        Le 21 avril de nouvelles données pour des points de prélèvement de TEPCO ont été rapportées. Pour TEPCO 1 - 4 (prélèvement date 19 avril) les valeurs pour I-131 et Cs-137 étaient en-dessous de 0.5 kBq/L. Pour TEPCO 5 - 10 (prélèvement date 18 avril) les valeurs pour I-131 et Cs-137 étaient en-dessous de 0.3 kBq/L.

        Pour les six nouvelles stations à 3 kilomètres d’en mer et à 8 kilomètres d’en mer (balles vertes dans carte 1 ; le prélèvement date 18 avril), I-131 et Cs-137 n’étaient pas discernable aux deux références 3 kilomètres d’en mer ; pour toutes les autres stations le niveau d’I-131 était en-dessous de 0.3 kBq/L et ce de Cs-137 était en-dessous de 0.4 kBq/L.

        Carte 1 : Endroits de prélèvement d’eau de mer de TEPCO :

        Programme de contrôle en mer d’eau de mer de MEXT

        Le 21 avril de nouvelles données ont été rapportées (prélèvement date 19 avril) pour le MEXT 2, 4, 6, 8, 10 et des endroits en mer de prélèvement d’eau de mer de B montrés dans la carte 2 : Endroits de prélèvement d’eau de mer de MEXT. I-131 a été détecté seulement à l’endroit MEXT 6 et le niveau était au-dessous de 20Bq/L. Cs-137 a été détecté aux endroits MEXT 6 et 8 à un niveau de de 30 Bq/L. en-dessous.

        Carte 2 : Endroits de prélèvement d’eau de mer de MEXT :

        POUR PLUS d’INFOS OBJECTIVES ET TECHNIQUES : le site de l’AIEA http://www.iaea.org/newscenter/news/tsunamiupdate01.html


      • g.jacquin g.jacquin 22 avril 2011 11:10

        Vous savez que je dois passer vous voir très bientôt Cabanel !

        Vos fanfaronnades n’y changeront rien !


      • olivier cabanel olivier cabanel 22 avril 2011 14:01

        jacquin
        il est rare que je reçoive des personnes non invitées.
        surtout lorsque les impétrants ont la faiblesse de préférer la force physique, à l’intelligence de la pensée, dont vous semblez hélas dépourvu.
         smiley


      • olivier cabanel olivier cabanel 22 avril 2011 14:03

        jacquin
        ce qui est bien avec vous, c’est que vous aimez manier le « copié collé »
        c’est aussi une preuve de crédibilité de nous proposer la prose de l’AIEA.
        aucune raison que l’on ne vous fasse pas confiance.
         smiley


      • g.jacquin g.jacquin 23 avril 2011 12:16

        Il est évident que je me contre fou de votre invitation....

        Maintenant, en plus de votre ego qui ne passe plus par les portes standard, vous vous croyez plus « intelligent » que la moyenne ?????

        Vos articles démontrent largement le contraire...

        Quant à ma force physique, elle n’a d’égale que vos injures !!!! et comme je considère que votre « intelligence » aurait du avoir plus de retenue.... Imaginez notre rencontre !

        Pour finir, je manie le copier, coller sur des sites réputés compétents et n’en déforme aucune info !

        Vous, vous puisez vos infos chez Spirou et ne savez même pas, malgré votre grande « intelligence », les recopier correctement !

        A qui faut il faire confiance ????


      • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2011 13:42

        jacquin
        et si vous nous donniez plutôt des nouvelles de votre château ?
        ça c’est intéressant.
         smiley


      • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2011 19:06

        jacquin,
        mieux que vos messages lénifiants, ces photos :
        http://www.cartoradiations.fr/Fukushima_No_Comment.php#1


      • Bulgroz 21 avril 2011 11:03

        Cabanel et la vérité. Comment manipuler les chiffres.

        Par olivier cabanel
        (xxx.xxx.xxx.58) 17 avril 05:43 :si on veut raisonner froidement, vu que Fukushima est plus grave que Tchernobyl, le nombre de morts sera, dans quelques années, au moins aussi important, voire plus, vu la densité du Japon, que Tchernobyl, donc 1 million de morts...vraisemblablement.

        Plus tard, comme lui demandais "combien de morts à Tchernobyl, 25 ans après", Cabanel répondait :

        Par olivier cabanel (xxx.xxx.xxx.47) 20 avril 13:21 :
        ...le chiffre des morts de Tchernobyl est connu. 985 000. constatés au bout de 25 ans par l’académie des sciences de New York,

        et de nous renvoyer sur un rapport hébergé sur le site de l’académie des sciences de New York,

        1) Le rapport dont fait état Cabanel a été établi par 3 « savants » attachés à l’académie d’Ukraine. Donc, il ne s’agit pas d’un rapport de l’académie de sciences de New York, ni même d’un rapport établi par l’académie des sciences d’Ukraine.

        2) Ensuite, il y a le chiffre de « 985 000 morts constatés au bout de 25 ans à Tchernobyl » repris par Cabanel. Cabanel a seulement oublié de signaler que le chiffre de 985 000 morts indiqué dans ce rapport est pour la période 1986-2056 et non pas à « ce jour » 25 ans après !!!!.

        Mais comme j’ai le malheur de lui faire des remarques sur ses erreurs, Cabanel répond :

        Par olivier cabanel (xxx.xxx.xxx.47) 20 avril 17:40
        Bulgroz, oui, ces sources sont connues, regardez d’où elles viennent. les pronuk sont les champiions de la désinformations. et manifestement, vous en êtes.

        Donc, une fois de plus, je demande à Monsieur Cabanel de bien vouloir rectifier ses assertions et d’adresser des excuses publiques pour ses mensonges manifestes qui trompent les lecteurs.

        Et je souhaite que Monsieur Cabanel de nous préciser qui est le désinformateur.

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