Le journaliste économique américain Nicholas Carr a même démontré sur son blog qu’un avatar de Second Life consomme deux fois plus d’énergie qu’un Algérien. Cela est dû au fait que plus il y a d’avatars, plus il faut de serveurs pour héberger toutes les données numériques et plus la consommation est importante. A cela, s’ajoute la consommation électrique des ordinateurs des utilisateurs de Second Life ainsi que des systèmes de refroidissement. En effet, les machines sont entassées dans des salles, ce qui fait augmenter la température.

Nicholas Carr donne les résultats de ses calculs et estime qu’au total, un avatar de Second Life consomme 1752 kWh d’énergie électrique réelle par an. Cela représente un peu plus d’un quart de la consommation réelle d’un Européen (5765 kWh), ce qui est aussi égal à la consommation d’un Américain du sud (1706 kWh) et deux fois plus élevé qu’un Algérien (796 kWh). Sans compter qu’il y a près de 2 millions d’abonnés, et que ce nombre ne cesse d’augmenter.

La consommation d’énergie des mondes virtuels n’est donc pas sans conséquence sur notre environnement réel, surtout lorsque l’on ajoute à cela les émissions de CO2 par an et par avatar (1,17 tonne). Cela équivaut la quantité de CO2 rejetée par un vrai 4x4 parcourant 4000 km.
Les amateurs de mondes virtuels partisans des verts n’ont qu’à bien réfléchir...