Moins de viande
À notre époque, les problèmes environnementaux abondent et empirent sans cesse. On peut penser au réchauffement climatique causé en grande partie par les gaz à effet de serre, à l’acidification des océans, à la fonte de la banquise, à l’élévation du niveau des mers, à la diminution de la biodiversité et à une foule d’autres enjeux. Des solutions sont proposées pour tenter d’éviter les dangers auxquels nous ferons immanquablement face. Parfois, les idées sont soumises seulement dans le but de faire bonne figure, pour créer une diversion et calmer les environnementalistes. D’autres fois, des plans concrets sont présentés pour remédier à la situation. Un geste facile pour diminuer la pollution et les gaz à effet de serre serait de diminuer notre consommation de viande.
Tout d’abord, surproduction de viande entraine une surconsommation d’eau, d’engrais et de céréales. « L’élevage représente 70% de la consommation d’eau en France, en particulier à cause des plantations de maïs »[1]. En plus 40% des céréales produites servent à nourrir le bétail que l’on finira par manger. Mais, si ces céréales étaient utilisées pour nourrir directement des populations 10 fois plus de personnes pourrait étancher leur faim.[2] On pourrait donc produire moins et nourrir plus. Aussi, les pesticides utilisés pour produire les grains destinés au bétail contaminent les rivières et les eaux souterraines. Ce problème devient de plus en plus préoccupant et nous pourrions en diminuer l’impact en réduisant notre consommation de viande.
Par la suite, on sait que « l’élevage est responsable de près d’un cinquième de l’ensemble des émissions contribuant au réchauffement climatique. »[3] L’élevage émet 37% du méthane émit dans l’atmosphère en raison de la digestion propre aux vaches. L’entassement des vaches dans les usines de production favorise l’accumulation de tout le méthane qu’elles produisent. Cette concentration d’hydrocarbure devient impossible à réabsorber. Une réduction des portions de viande dans nos repas pourrait ralentir le réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre.
Finalement, une alimentation qui se rapprocherait davantage au végétarisme serait à coup sûr bénéfique pour l‘équilibre de la planète. Les conséquences de la surconsommation de viande présentées plus haut ne sont qu’une brève aperçue de tous les contrecoups qu’elle cause réellement. Il faudrait y ajouter la déforestation, la désertification, le développement de maladies et j’en passe. Nous pourrions donc agir concrètement en diminuant notre consommation de viande ce qui n’est pas très difficile lorsque y réfléchi. Il faudrait présenter à la population de quelle façon changer leurs habitudes de vie en expliquant quelle proportion de viande devrait être présente dans leurs repas. Une alimentation uniquement végétarienne est aussi à envisager, mais pour que cela soit réalisable nous devrons abattre les préjugés qui cernent ce mode d’alimentation.
[1] L’élevage industriel maltraite les animaux, les humains et l’environnement, [En ligne], [http://www.one-voice.fr/alimentation-et-vetements-sans-barbarie/l-elevage-industriel-maltraite-les-animaux-les-humains-et-l-environnement/] (10 avril 2013).
[2] Moins de viande et plus de céréales !, [En ligne], [http://www.unites.uqam.ca/ERE-UQAM/site_pedagogique/lemondeatable/pdf/4-activite.pdf] (10 avril 2013).
[3] Viande et environnement : La planète en péril, [En ligne], [http://www.one-voice.fr/alimentation-et-vetements-sans-barbarie/viande-et-environnement-la-planete-en-peril/] (10 avril 2013).
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