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Accueil du site > Actualités > Environnement > New York redécouvre l’eau du robinet

New York redécouvre l’eau du robinet

Pourquoi tant de doutes face à l’eau du robinet, bonne, peu chère et beaucoup plus écolo que l’eau minérale. A New York, dans l’administration, c’est décidé, on se débarrasse des bonbonnes d’eau.


Les services publics et fédéraux de la ville de New York ont été invités à ne plus acheter collectivement d’eau minérale en bouteille, selon un décret du gouverneur de l’Etat, David Paterson (EcoGeek). Un bon moyen de promouvoir le retour à la consommation de l’eau du robinet. L’argument du gouverneur est principalement écologique et économique : on évite ainsi de produire du plastique et de transporter des bouteilles d’eau, et on évite un système de « double facturation » de l’eau consommée.

Les associations et les écologistes convaincus se sont félicités de la nouvelle : il est en effet assez difficile de changer le comportement de ses collègues, parents ou proches sur le mode du conseil ou du reproche. Là, avec un décret « venu d’en haut », nul question à se poser, il faut s’y mettre, c’est tout. L’Etat de New York suit en ce sens la municipalité de San Francisco, qui avait fait de même il y a quelques mois.

On remarque une fois de plus la liberté relative des Etats (fédéraux et locaux), des municipalités et autres administration américaine : tous ont la capacité de réguler localement les questions d’innovation et d’écologie, dans un ballet tout à fait complémentaire. D’un côté, le financement est assuré souvent par l’Etat fédéral, de l’autre, la prise d’initiative de certains permettent d’assurer un cadre juridique et quotidien favorable aux greentechs.

Pour plus d’infos sur l’eau (et sur l’impérieuse nécessité d’y faire attention), nous vous renvoyons à notre couverture du 5e Forum de l’eau d’Istanbul. C’était en mars, et nous y parlions :


des chiffres clé de l’eau dans le monde

- du concept de "smart water" pour mieux gérer l’eau grâce aux NTIC

- des risques d’engloutissement de New York par la hausse du niveau des eaux

- de l’assimilation de l’eau à "l’or bleu" du XXIè siècle, au vu des investissements nécessaires

Photo Flickr
TechnoPropres
 

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7 réactions à cet article    


  • médy... médy... 26 mai 2009 15:47

    Mmmh la bonne soupe de fluorures d’Auschwitzen (financé par Bush), préconisée par les Nazis pour maintenir le calme dans les rangs des détenus...

    Ils parlent de geste écologique mais où est le décret pour le nettoyage du Trash Vortex gorgé de PCB se trouvant au coeur de chaque océan ?


    • Avalon_Girl 26 mai 2009 23:54

      Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ... Enfin du bon sens ... limpide !


    • Marianne Marianne 26 mai 2009 15:51

      Suggestion de lecture :

      Manifestes pour l’eau publique (ouvrage collectif)

      Parmi les prochaines crises mondiales, à coup sûr, il y aura la crise de l’eau. Car l’eau est rare. Sa pénurie, engendre des milliers de morts chaque année. Sous peu, elle provoquera probablement des tensions, voire des conflits. Mais elle génère, aussi d’énormes profits, lorsqu’elle devient monopole d’intérêts privés.

      L’eau peut-elle rester la marchandise qu’elle est devenue ? Les auteurs croient précisément l’inverse. Mieux répartie, suivant des règles de service public, elle doit redevenir un bien public, disponible partout et pour tous. L’eau doit être écologique. Préserver la ressource en eau est indispensable pour ne pas sacrifier sur l’autel du profit à court terme les besoins des générations futures.

      L’eau doit être sociale. Car la solidarité impose de garantir, à tous, l’accès à une eau de qualité. À bas prix.

      L’eau doit être démocratique. Les usagers, c’est-à-dire nous tous, supportent, par leur facture d’eau, le financement du service, mais ils n’ont leur mot à dire sur rien. Informer et rendre les comptes publics doivent constituer des obligations pour ce nouveau service public de l’eau qu’il s’agit d’inventer.

      Document coordonné par Anne Le Strat, Présidente d’EAU DE PARIS et maire-adjointe à l’eau, à l’assainissement et à la gestion des canaux de la Ville de Paris. Coprésidente de la Fondation Copernic. http://www.fondation-copernic.org/

      Sommaire :

      Introduction

      Partie I : L’eau dans tous ses Etats

      • La réforme des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans l’UE : tour d’horizon (D. Hall / E. Lobina)

      • L’insoutenable exception française (M. Laimé)

      Partie II : Pour la gestion publique de l’eau : arguments, luttes, expériences

      • Un plan de financement public du secteur de l’eau est urgent (D. Boys)

      • Fluctuat nec mergitur : quand Paris se réapproprie son eau (A. Le Strat)

      • La lutte pour le service public de l’eau : une bataille citoyenne et anti-libérale (J. Perreux)

      • Chroniques varoises : l’exemple de la lutte d’un village pour le retour en régie de l’eau (M. Partage)

      • Comment les « mouvements italiens pour l’eau » sont devenus « législateurs » (T. Fattori)

      • Encart : Portrait d’un lanceur d’alertes (JL Touly)

      • Les Porteurs d’eau : un engagement citoyen (C. LEGNA)

      Postface de Danielle Mitterrand.

      Annexes :

      • Marché des services d’eau et les grands groupes

      • Quelques initiatives pour une gestion publique de l’eau en France, en Europe et dans le monde

      Editeur : Editions Syllepse

      Parution : décembre 2008

      Pages : 176 pages

      Prix : 7 euros

      Commander en ligne : Syllepse



        • Daniel Roux Daniel R 26 mai 2009 19:52

          Expérience personnelle :

          Dans ma commune, l’eau du robinet fait l’objet d’analyses périodiques dont les résultats, tronqués ou cencurés, ne parviennent aux consommateurs qu’a posteriori.

          J’ai constaté à plusieurs reprise que ces résultats étaient incomplets, imprécis et surtout qu’en cas de dépassement des normes, par ailleurs arbitraires ou complaisantes, le consommateur n’est pas alerté immédiatement. Il n’apprend que trop tard, qu’il a bu de l’eau contaminée pendant 6 mois.

          Dans ces conditions, je ne fais plus confiance ni à l’Etat, chargé des contrôles, ni à la municipalité aux liens douteux avec le gestionnaire, ni au gestionnaire qui ne pense qu’aux profits.

          Depuis que j’ai renoncé à boire l’eau de robinet, ma santé s’est réellement amélioré, ma résistance aux infections s’est renforcé et mes visites au médecin sont devenues rares.

          Conclusions : N’acceptez pas que l’écologie soit un prétexte à tout et n’importe quoi et soyez vigilant dans l’intérêt de votre santé.


          • Marianne Marianne 26 mai 2009 22:00

            Daniel R, je ne comprends pas bien votre conclusion. Chez vous , le problème vient apparemment d’un manquement dans le cycle de traitement des eaux.
            Je ne sais pas où vous habitez ni quelle est la source de la pollution, mais cela est en effet inquiétant. Vous buvez donc de l’eau de source ? Je la trouve chère pour ma part et les bouteilles plastiques j’évite. Mais si vous habitez près d’une source...


            • stephanemot stephanemot 27 mai 2009 03:37

              il y a encore vingt ans, je n’aurais pas bu au robinet a NYC : dans certains quartiers, l’eau paraissait assez claire mais si vous la laissiez dans un verre, elle petillait un peu, devenait presque laiteuse, puis de nouveau transparente avec un beau depot noir au fond du verre.

              a l’epoque, l’eau minerale etait quasi introuvable dans les epiceries de quartier, a part quelques danoneries importees au tarif prohibitif.

              times they are a changin.

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