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Accueil du site > Actualités > Environnement > « Vaches à hublot »... ou comment l’INRA étudie les gaz à effet de (...)

« Vaches à hublot »... ou comment l’INRA étudie les gaz à effet de serre chez les ruminants !

Depuis quelques années on sait que le rot des ruminants avaient une incidence sur les gaz à effet de serre :

En effet les quelques 1,3 milliard de vaches de la planète (une vache pour cinq humains) exhalent environ 300 000 milliards de litres de méthane par an. Les données de l’agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) indiquent que cette source représente presque 20 pour cent des émissions de méthane reliées aux activités humaines, égalant à peu près la proportion attribuable aux industries du gaz naturel et de pétrole :source.

Dernièrement la lecture d’une newlestter de Miçhel Tarrier ( un rédacteur de Naturavox ),m’a appris l’existence des « vaches à hublot ». (voir en bas de page sa newlester)

La « vache à hublot »... kézako !

Comme je l’ai signalé plus haut les ruminants avec leurs éructations ( rots ) et leurs flatulences ( pets ) dégagent du méthane qui est connu comme un gaz responsable de l’effet de serre.

En France , c’est l’INRA et plus spécialement l’unité de Theix, près de Clermont-Ferrand qui est chargée de cette recherche.

Le système digestif de la vache !

Le rumen ou panse est le premier des quatre estomacs de la vache.

Les chercheurs ont voulu savoir ce qui se passait à l’intérieur, alors pour y avoir un « libre accès », ces derniers ont percés la peau de l’annimal et ils ont ensuite refermé le tout avec un hublot en plastique. Dans les fermes expérimentales, ce hublot permet de passer le bras profondément dans l’animal afin de prélever des échantillons du bol alimentaire.
Ce hublot, qui donne accès à l’un des estomacs de la vache (rumen), est avant tout un outil pour les scientifiques et permet d’analyser le contenu de ce qu’elle mange, ainsi que le procédé de fermentation.

la vache a 4 “réservoirs digestifs” : le réseau, le rumen (ou panse), le feuillet et la caillette ; mais elle n’a, à proprement parler, qu’un estomac vrai et il s’agit de la caillette. Le réseau, le rumen et le feuillet sont qualifiés de pré-estomacs.( schéma du système digestif de la vache :ici .

La caillette a en effet une structure histologique (glandulaire) et une fonction physiologique comparable à celles de l’estomac des monogastriques (homme, chien, chat, porc, cheval..). Ce n’est pas le cas des pré-estomacs. Le rumen par exemple est une véritable cuve à fermentation contenant des milliards de bactéries qui dégradent les matières végétales. source

Vaches à hublot : vidéos et photos : !

Sur le web, tant sur Youtube ou sur Dailymotion les quelques vidéos sont hélas toutes en anglais : (attention les vidéos peuvent choquer les âmes sensibles) : 12 - 3

Photos : 12 un troupeau de « vaches à hublot » en pâture :

Réduire la production de méthane chez les ruminants !

Le but de ces expériences est faire des études dans le but de réduire la production de méthane chez les ruminants. Des chercheurs de l’INRA ont montré qu’il est possible de diminuer de 30% en moyenne la production de méthane (CH4) en incorporant des huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés dans l’alimentation des vaches laitières. En Europe, les émissions d’origine agricole de ce gaz à effet de serre proviennent pour l’essentiel de l’activité d’élevage.source

Ces études ont démontré que l’incorporation dans l’alimentation de produits dérivés des oléagineux serait une bonne piste, et la plus intéressante serait celle du lin. source : ici ,...et celui cité déjà plus haut paragraphe : L’emploi des huiles végétales pour réduire la production de méthane : .

 

Pâturage ou ensilage.... leurs effets de serre !

Les émissions mesurées se sont révélées similaires, que les vaches aient été au pâturage ou nourries à l’ensilage Toutefois, quand on prend en considération l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la ferme ( effets des émissions produites par l’utilisation de carburant, d’ électricité, engrais etc ) on a pu établir que le recours au pâturage permettait une réduction des émissions totales par rapport à l’ensilage : source.

Ensilage d’herbe :ici, celui du maïs : .

Quand j’étais gamin...souvenirs souvenirs !

Quand j’étais môme de l’âge de 6 ans jusqu’à 14 ans,( de 1944 à 1952 ) pendant les vacances d’été mes parents me plaçaient dans une ferme qui était située en montagne Bourbonnaise. ( plus tard adulte j’y ai vécu avec ma famille jusqu’en 1982.)

Alors je me remémore comment étaient nourries les vaches à cette première époque ( même à la deuxième ) : que de la pâture, ( de 12 à 14 ans j’ai souvent gardé les vaches ) et du foin.

Je repense surtout à tous ces anciens paysans ( nes ), s’ils voyaient maintenant les techniques modernes d’élevage, à savoir les engins modernes qui sont nécessaire pour nourrir les vaches, faire fonctionner la chaîne d’ensilage ( tracteurs remorques ensileuse , désileuse, etc )... et maintenant leur percer le ventre pour mettre une sorte de tampon de ramonage pour pouvoir regarder à l’intérieur, sûr qu’ils me diraient : « mon dieu, vous êtes complètement tombés sur la tête !! »

Nota !

Cet article sur ce sujet n’est ni à charge ni à décharge, c’est à chaque lecteur de se faire sa propre opinion .

En annexe !

Une firme d’aliments pour bétail indique une réduction de25% des émissions de gaz à effet de serre des vaches laitières ...

Le broutage et les gaz à effet de serre :
les ruminants nourris aux fourrages sont-ils les boucs émissaires du réchauffement de la planète ? :

L’INRA : Digestion Microbienne et Absorption:là

Ce ne sont pas les pets de vache qui sont nocifs pour l’environnement mais les rots :

Ruminants et gaz à effet de serre. recherche Google.. .

La newlestter de Michel Terrier  !

Gilbert Spagnolo dit P@py....


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51 réactions à cet article    


  • Parrison Parrison 6 mars 2009 12:29

    Tout à fait d’accord avec vous Actias... !

    Mais mince, ça relève carrément de la folie d’un médecin sadique qui réalise ses fantasmes de torture... !

    Moi je trouve que la grosse vache qui fourrage par le hublot dans l’estomac de la pauvre bête, ferait pas mal de se faire faire la même intervention pour éviter de glisser dans l’obésité... !

    REVOLTANT... BANDE DE DINGUES SANS SCRUPULES... j’espère que le retour de bâton sera très douloureux pour tous ces gens.... !!!! 



  • Croa Croa 7 mars 2009 00:17

    Cette science de smiley dérangés smiley ne surprend pas ceux qui fréquentent les labos. Non, cette photo n’a pas été diffusée un 1er avril et n’est vraisemblablement pas truquée !


  • Epeire 5 mars 2009 13:17

    Oui Actias, il y a des choses vraiment tordues qui se font pour étudier "l’écologie du rumen", la communauté des micro-organsimes qui y vivent.

    Mais le hublo n’est pas si traumatisant pour la vache (sur la première vidéo on voit bien que ça ne lui fait pas mal), moins en tout cas que des lavements d’estomacs régulier. Bien sûr on pourrait tout simplement revenir à des pratiques agricoles anciennes ou devenir tous végétariens, mais tant que ce n’est pas à l’ordre du jour, le pragmatisme qui reste consiste à limiter les dégâts de l’agriculture intensive.


    • Romain Desbois 5 mars 2009 19:17

      Le pragmatisme oui c’est ce genre d’argument qui a toujours justifié les pires horreurs !
      Est-ce que vous vous rendez compte que c’est ce genre d’argument que donnait Mengele et les autres cinglés dans son genre dans les camps du Manchourie ! il y a même des scientifiques qui se sont servis de ces "recherches" sur les humains pour obtenir des prix nobels.

      Science sans conscience est la science des cons !


    • maharadh maharadh 5 mars 2009 14:01

      De bonnes excuses pour les vrais pollueurs genre ceusses qui "paraissent " entre autres avec de luxueux 4
      X4 , sinon c’est vachement interressant il faudrait demander aux hindous si ce n’est pas trop dur pour eux les faits de serre ?




      • Thoth 5 mars 2009 14:10

        Pauvre vache ! Enfin, j’espère que quand on la baigne, on verrouille bien le hublot pour qu’elle ne fasse pas comme le sous-marin belge qui avait coulé car le commandant avait laissé une écoutille ouverte pour l’aérer pendant la plongée smiley ! On reproche à ces braves animaux de péter et roter. Et les humains ? Ont-ils le c... bouché ? Et n’éructent-ils pas quand ils bouffent leur couscous aux pois-chiches ? Et les Toulousains, avec leur cassoulet ? Mon gastroentérologue recommande à tous ses patients de péter car c’est signe de bonne santé... Na !


        • maxim maxim 5 mars 2009 15:00

          et ben dis donc !....

          aller foutre des hublots sur le bide des vaches pour étudier les gaz à effets de serre !!!

          qu’est ce que c’est que ce monde de cons ?

          j’ai passé toute ma jeunesse à la campagne ,notre maison était située à l’entrée d’une cour de ferme ,il y avait une trentaine de vaches en étable ,qu’on connaissait toutes par un petit nom ,une vache ,ça reconnait son monde ,ça répond quand on l’appelle ...

          qu’est ce que c’est que ces timbrés qui collent un hublot ? pourquoi pas un compteur de pêts au trou du cul tant qu’on y est ....

          pourquoi on leur met pas un hublot au cerveau à ces abrutis pour mesurer leur connerie ?


          • maxim maxim 5 mars 2009 15:08

            j’oublais ...

            il ne faut jamais se retenir de pèter ,les gaz se compriment ,remontent le long de la colonne vertébrale pour arriver au cerveau ,ce qui donne à la longue des idées de merde !


            • Bigre Bigre 5 mars 2009 18:18

              A force de péter trop haut
              le cul prend la place du cerveau

              (Julos Beaucarne - poète belge)


              Petez donc, mais soyez discret !


            • Thoth 5 mars 2009 18:49

              Bonjour Max
              Et bravo pour tes remarques sur ces cons qui martyrisent cette pauvre vache pour compter ses pets ! Il aurait fallu mettre un compteur à l’entrée des chambrées, à Perpignan ou Mont Louis, surtout avec les tonnes de faillots qu’on nous faisait ingurgiter, tu es d’accord ? Je vis aussi à la campagne juste à côté d’une ferme où il y a une quarantaine de bovins. Je n’ai jamais été incommodé par leurs pets. Seul inconvénient : les grosses mouches en été. Je préfère de loin l’odeur des étables à celles que produisent les usines chimiques à deux kilomètres de là. smiley
              Bonne soirée et cordialement !
              JP


            • maxim maxim 5 mars 2009 20:56

              salut JP .....

              ouais ,c’est vrai que les piaules ,c’était de vraies usines à gaz !...



              je pense au mec payé pour ces expériences à la con ,lorsque qu’on lui demande " que faites vous dans la vie ? "

              > " ah ! et bien mon métier consiste à comptabiliser les pèts de vaches ! "

              bien à toi !

              M W .


            • Thoth 5 mars 2009 21:45

              Un compteur de pets... Dire que dans le temps il y avait des juges de pets...Pardon, de paix. Chez nous, là où tu sais, quand quelqu’un pétait on lui demandait "Peins-le en vert !" Il n’y arrivait jamais car le temps de trouver un pot de peinture... smiley
              Allez, bonne soirée ! Moi, je retourne au bouquin que je suis en train d’expédier chez mon éditeur. 


            • dédé.L dédé.L 5 mars 2009 15:46

              évidemment que la faune dégagent du méthane !! il suffirait,comme ça existe déjà ,de "transformer" le fumier des bestiaux dans des cuves pour en extraire et comprimer le gaz pour faire tourner les bons vieux moteurs à explosions et les chauffages....pour les prouts,il n’y a rien à faire ! pétons ensemble mes frères ! smiley


              • Internaute Internaute 5 mars 2009 15:56

                Peut-être qu’en greffant une tête de veau sur les chercheurs de l’INRA il finiront par trouver la solution.

                La recherche n’est pas une excuse pour faire n’importe quoi. Ceux qui font cela sont des Mengele dans l’âme. Cela fait des siècles qu’on vit avec les vaches et ce n’est vraiment pas un problème de survie planétaire.


                • thomthom 5 mars 2009 15:57

                  Enorme !
                  c’est à la fois monstrueux et assez rigolo

                  Bon, si ca peut faire avancer la science.... mais à petite dose alors... N’allez aps ma trumatiser la vache qui fabrique MON lait que je bois tout les matins.

                  Et c’est un autre sujet, mais si vous pouviez nous trouver un procédé de longue conservation du lait qui ne le transforme pas en flotte sans gout, ca me serait plus utile ! rien de tel que le bon lait qui sort de la vache... mais quand on habite en ile de france, c’est pas gagné (à moins d’aller au supermarché tous les matins pour s’acheter à prix d’or, quand on en trouve, du lait frais qu’on ne gardera que la journée... pas réaliste pour la majorité d’entre nous) !


                  • Thoth 5 mars 2009 21:48

                    Pour que le lait se conserve, il conviendrait peut-être de faire péter la vache dans le seau.


                  • foufouille foufouille 6 mars 2009 12:44

                    @ thom
                    le lait frais n’existe plus
                    celui que tu appelle frais se conserve 5 jours
                    le grandlait est juste pasteurise, le thermise est juste chauffe

                    si le lait UHT a un sale gout c’est du en grande partie au fait que les laitiers enlevent la matiere grasse pour faire du beurre


                  • thomthom 7 mars 2009 22:41

                    "Le lait frais ne se fait plus" ?

                    c’est vrai ca ? le bon lait que je buvais le week end à la campagne quand j’étais enfant, plus personne ne le fait ???

                    les fermes ne distribuent plus de lait directement aux riverains, tous les matins (je me souviens de mon pere qui apportait le soir le pot à lait vide à la ferme et retrounait le chercher le lendemain matin, plein, juste avant le petit dejeuner) ?

                    Tout le lait part systématiquement dans les camions pour fninir en usine ?

                    si c’est vrai, c’est vraiment une perte dramatique... ca veut dire que plus personne ne sait ce que c’est que du bon lait frais !


                  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 8 mars 2009 10:41

                    	 	 	 	 	 	

                     

                    Salut Thomthom,

                     

                    Pour boire du lait frais, ...il y a ça, un distributeur de lait frais, cette machine est installée dans le Rhône. L’an passé en vacances dans la région Roannaise dans le journal, j’avaisvu un article qui parlait de son installation en bordure d’un parking de route, je viens de retrouver cet article sur le web.

                     

                    http://www.paperblog.fr/1586255/les-distributeurs-automatiques-de-lait-frais/

                     

                    http://lelaitdelaferme.com/

                     

                    @+ P@py


                  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 5 mars 2009 19:12

                    Bonjour,

                     

                     

                    Je viens de remarquer qu’un de mes liens ne fonctionnait pas

                     


                     

                    L’INRA : Digestion Microbienne et Absorption :

                     

                    l’url est la suivante :

                     

                    http://www.inra.fr/compact/nav/externe/fr/equipes/ecrans/1213_5

                     

                    @+ P@py


                    • mandrier 5 mars 2009 19:13

                      Voila un bon sujet de TIPE pour prépa INA :

                      Un tube dans le cul, un réservoir, et un moteur à piston...

                      Et avec cela on fait de l’électricité ! Genial ? Non ???
                      C’est bon pour le développement durable !...


                      • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 5 mars 2009 19:27

                        Salut mandrier,

                        « Un tube dans le cul, »

                         

                        Non dans la bouche, car la plus grande quantité du méthane produit est émit.... par les rots !

                         

                        @+ P@py


                        • Gasty Gasty 5 mars 2009 19:43

                          Voici une vache équipé d’un roteur assez particulier.


                        • mandrier 5 mars 2009 21:24

                          Je connaissais depuis longtemps ce genre de "hublots" sur les bestiaux : par des etudiants en "agro"...
                          Et l’histoire du moteur est un essai ... sérieux ! (digesteurs + reservoir + "petpet" Honda...)


                        • Yohan Yohan 5 mars 2009 19:31

                          Je me demande comment ce genre de chose continue à se perpétrer sans que personne ne bouge. C’est ignoble et honteux. Voilà les Mengele modernes


                          • Bonavita 5 mars 2009 20:11

                            "la consommation de lait d’une autre espece est un procédé contre nature etc"
                            AH bon ? et depuis quand ???
                            A partir de là, on interdit la décomposition, ou la prédation.
                            enfait, on bouffe juste des cailloux !
                            Ce n’est absolument pas contre nature, la nature est basé sur des symbioses entre espèces et leurs interactions, ecosystème toussah....
                            vous êtes vous même colonisé par des bactéries !
                            Ne faites pas dire à la nature vos propres lubbies


                            • foufouille foufouille 6 mars 2009 12:52

                              @ actias
                              au debut c’etait une symbiose, la vache est heberge et protege en echange de son lait et de quelque petits

                              pour l’industriel il faut produire plus pour jeter si necessaire
                              pour avoir plus de lait, la vache fait veau sur veau ce qui reduit son esperance de vie a 4a
                              meme l"etable" visent a une plus grande production et a l’utilisation de la vache objet


                            • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 6 mars 2009 10:55

                              C’est dingue, on finit même par avoir du spam au milieu des forums...

                              Dehors la pub !


                            • Plus robert que Redford 5 mars 2009 22:40

                              Ah P@py !

                              Je le pressentais, que tu allais susciter l’effroi chez les "Zamis des Bêêtes !"

                              Pourtant, la teneur sobre et très bien documentée de ton article en faisait, comme tu nous y a déjà habitués (cf l’élevage de moustiques...) un petit bijou d’enquête naturaliste et positive...

                              La "hublotisation" des vaches ne date pas d’aujourd’hui, car, lorsque j’étais étudiant à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse dans les années 70, des animaux ainsi appareillés par les chercheurs du département de Physiologie, paissaient dans la prairie au bord du Touch...
                              Les vaches, absolument pas incommodées d’ailleurs, vaquaient à leur occupation préférée : elles broutaient !

                              Cette pratique ne posait (et ne pose) à mon sens aucun problème moral, car qui veut étudier ce qui se passe dans une panse a bien plus vite fait d’y pratiquer un accès direct plutôt que d’introduire plusieurs fois par jour une sonde dans la gueule de l’animal, procédé complexe, inconfortable et ô combien plus dangereux pour l’animal !!
                              Comme l’indique P@py, la panse est un organe propre aux ruminants, gigantesque fermenteur d’une capacité de150à 200litres chez un adulte, où se déroulent des phénomènes microbiens assez complexes, dont l’intérêt majeur est de fabriquer de la matière digestible à partir de cellulose (pas grand nombre d’animaux qui soient ainsi capables de se nourrir en bouffant du coton ! et sûrement pas l’homme !)
                              D’où l’intérêt majeur de savoir comment ça se passe...

                              Coup de bol, chez la vache (ou la chèvre, ou le mouton...) la panse est pile sous la paroi abdominale entre la dernière côte et la pointe de la hanche, en partie haute !
                              Re-coup de bol, la fistulisation (suture de la paroi du rumen à la peau après avoir écarté les muscles) est très facile et particulièrement bien tolérée chez ces animaux..
                              Re-re-coup de bol, pour rassurer nos amis des bêtes, l’opération est REVERSIBLE !! Il suffit de redécouper le tissu cicatriciel, de refermer la panse, de re-suturer les plans musculaires et de re-suturer la peau par dessus et hop, à part une cicatrice un peu dure au toucher, tout redémarre comme avant...
                              Le tout pouvant être pratiqué sur un animal debout, sous simple anesthésie locale (paravertébrale) la vache même pas entravée...

                              Une vache, c’est un peu con, et très gourmand !!  il m’est arrivé à plusieurs reprises de pratiquer cette fistulisation à titre thérapeutique, à savoir lorsque l’animal s’étant goinfré de 8 ou 10Kg de céréales ou de granulés, l’emballement des fermentations l’ayant conduit à la suffocation (ça s’appelle de la météorisation) la seule solution était d’ouvrir de toute urgence la panse, d’en vider le maximum à la main, et de laisser l’accès ouvert le temps que les fermentations gazogènes cessent et que la flore se rééquilibre. On laisse d’ailleurs tout ouvert (pas de boûchon plastique) et on revient refermer 8 ou 15 jours après quand tout est rentré dans l’ordre ! Je suppose que la vache à qui on a sauvé la vie va pas chipoter parce qu’elle a un trou disgracieux qui dégouline verdâtre !!

                              On est loin des pratiques à la Mengele pour qui le prisonnier moyen était de la matière première jetable...

                              D’ailleurs, je ne suis pas convaincu que les humains possesseurs d’anus artificiels soient dans une situation plus confortable que les vaches à trou-trous de l’INRA !


                              • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 6 mars 2009 10:31

                                Salut Robert,

                                 

                                Heureux de voir que tu as fait des études de véto (au fait es tu ou as tu était véto ?)

                                 

                                En faisant mes recherches sur le web, j’ai vu que la fistulation des vaches datait de plusieurs décennies, (d’ailleurs dans le premier lien photos, , il y a une photo en noir et blanc qui paraît assez ancienne )

                                Mon article ( ou je suis assez neutre ) est surtout pour signaler une situation actuelle pour( que chaque lecteur se fasse sa propre idée,je n’ai pas jugé utile de le mentionner, car je me demande depuis le temps qu’es-ce que les chercheurs ont appris depuis !

                                Pour ce qui est d’ouvrir la panse des ruminants dans l’urgence, c’est ce qui se passe pour le mouton s’il à mangé une grande quantité d’oxalis du cap ou du tréfle trop humide....ça fermente ...et la panse du mouton enfle, ... alors il faut la percer dans l’urgence !

                                 

                                L’oxalis du cap

                                http://www.imep-cnrs.com/tassili/Oxalis%20pes-caprae,%20Arzew%20V326_9494.JPG

                                @+ P@py


                              • foufouille foufouille 6 mars 2009 13:00

                                @ actias
                                la vache ne soufre pas si c’est bien fait
                                certaines personnes vivent avec une colostomie et ca fait pas mal non plus
                                par contre c’est tres "chiant" litterrallement


                              • Plus robert que Redford 6 mars 2009 19:37

                                Ouaip, toujours au cul des vaches, à Digoin...


                              • Romain Desbois 7 mars 2009 08:54

                                Quand on lit le commentaire du véto, on espère qu’il a changé de métier.
                                Mais ce commentaire confirme le spécisme de beaucoup d’entre eux.
                                Le specisme est à l’espèce ce que le racisme est à la race !

                                Et en plus ils s’en vantent !


                              • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 7 mars 2009 09:32

                                	 	 	 	 	 	

                                 

                                Salut Robert,

                                 

                                Véto à Digoin avec tous ces troupeaux de charollaises, tu as de quoi faire.

                                 

                                Digoin je connais bien, j’ai habité 44 ans dans la région Roannaise, et quand je faisais du vélo avant de partir à l’armée, en fin d’hiver pour reprendre l’entrainement avec les copains nous faisions en roue fixe le trajet Roanne Digoin aller et retour.

                                 

                                En 1967, pendant 3 mois ,je suis passé à Digoin chaque semaine quand au stage motard à Sens.

                                 

                                Maintenant quand je monte voir ma mère à Roanne , je passe de temps en temps en revenant de voir mon fils qui est chirurgien à l’hosto de Macon .

                                 

                                En1962, quand j’étais jeune CRS, j’avais un collègue un nommé Régis Debrosses qui habitais Palinges, et son père tenait une ferme à coté du canal, plus tard, un autre qui se nommait Jarry avait son père gendarme à Digoin.

                                 

                                @+ P@py


                              • totof totof 5 mars 2009 23:05

                                Dans l’enfer que représente notre modernité, je repense à Theodor Adorno qui écrivait :

                                "Les humains te regardent - L’indignation que suscitent les cruautés commises diminue à mesure que les victimes cessent de ressembler aux lecteurs normaux, qu’elles sont plus brunes, « plus sales », plus proches des « Dagos » . Voilà qui éclaire autant sur les atrocités que sur les spectateurs. Peut être la schématisation sociale de la perception est elle ainsi faite chez les antisémites qu’ils ne voient plus du tout les Juifs comme des hommes. L’assertion courante selon laquelle les Sauvages, les Noirs, les Japonais ressemblent à des animaux, par exemple à des singes, est la clé même des pogromes. Leur éventualité est chose décidée au moment où le regard d’un animal blessé à mort rencontre un homme. L’obstination avec laquelle celui ci repousse ce regard - « ce n’est qu’un animal » - réapparaît irrésistiblement dans les cruautés commises sur des hommes dont les auteurs doivent constamment se confirmer que « ce n’est qu’un animal », car même devant un animal ils ne pouvaient le croire entièrement. Dans la société répressive la notion d’homme est elle même une parodie de la ressemblance de celui ci avec Dieu. Le propre du mécanisme de la « projection pathique » est de déterminer les homme détenant la puissance à ne percevoir l’humain que dans le reflet de leur propre image, au lieu de refléter eux-mêmes l’humain comme une différence. C’est alors que le meurtre apparaît comme une tentative constamment répétée, dans une folie croissante pour déguiser en raison la folie d’une perception aussi erronée : celui qu’on n’a pas perçu comme un être humain et qui pourtant est un homme, est transformé en chose afin qu’aucun de ses mouvements ne mette en cause le regard du maniaque."

                                Theodor W. Adorno,
                                Minima moralia : réflexions sur la vie mutilée, §68,
                                Payot, 2003 (rééd.), p.142.


                                • timiota 6 mars 2009 01:32

                                  C’est déjà passé dans Rue 89 il y a 6 mois

                                  http://www.rue89.com/2008/09/28/des-vaches-a-hublot-pour-regarder-passer-les-chercheurs

                                  Je reprends le petit extrait de l’époque, édité par mes soins :

                                  ********* de timiota : *******

                                  Regarder « live » dans l’estomac d’un homme arriva par chance il y a presque 200 ans. Alexis Saint-Martin, un trappeur canadien, survit à une balle…

                                  http://webapps.fundp.ac.be/umdb/wiki-bioscope/index.php/Ren%C3%A9-Antoin…

                                  Le chirurgien militaire Beaumont s’en servira plus de dix ans… Ca aidera tout le monde (de la science). A vérifier, mais il ne souffrait pas plus que ça, fistulé.

                                  Enfin, pour ceux qui ne savent pas ce qu’on fait aujourd’hui en chirurgie, eh bien,

                                  - on transplante des systèmes digestifs ENTIERS (de l’oesophage à l’anus, et on s’est même rendu compte qu’il ne fallait plus passer les tripes donneuses aux antibio, sinon, la greffe prenait mal, il faut y laisser un peu de merdouille dans les villosités avant de greffer, le pied.

                                  C’est là qu’on se rend compte qu’on en sait très très peu sur la formidable complexité de cette flore, avec une richesse génétique (=beaucoup d’enzymes) qui défie l’imagination et qui fond du séquençage du génome une passade facile.


                                  - Plus gore, [pour ceux qui crient au Mengele quand on touche aux corps des vivants] on trouve (sans doute encore) sur des sites web, la description chirurgicale de l’opération, aujourd’hui « classique » de « changement de sexe », comment on fait pour partir de testicules + corps caverneux + pénis, et arriver à un truc qui ressemble à un vagin, mais conserve une certaine excitabilité sexuelle (corps caverneux et micro-nerfs dedans), et ce qu’il faut de production hormonale.

                                   

                                  à timiota De Pierre Vandeginste (auteur)

                                  Journaliste scientifique | 08H17 | 29/09/2008 |

                                  Excellent !

                                  Je copie/colle depuis le site : 

                                  	En 1822, un accident devait faire progresser les connaissances sur
                                  	la digestion : Alexis Saint-Martin, un trappeur canadien, reçut un coup
                                  	de fusil au ventre alors qu’il se trouvait dans l’île Mackinac sur le
                                  	lac Huron. La blessure était si grave que l’estomac dépassait de la
                                  	plaie et laissait échapper de la nourriture par une perforation. Le
                                  	médecin se déclara impuissant à le sauver. Incroyablement, Saint-Martin
                                  	survécut et la plaie cicatrisa par soudure des bords du trou de
                                  	l’estomac avec ceux du trou de la peau formant une fistule
                                  	(communication artificielle). Le contenu de l’estomac pouvait ainsi
                                  	être vu directement à travers la fistule. 	

                                  	William Beaumont, médecin américain, bien qu’il n’eût jamais
                                  	fait d’études de médecine, avait obtenu un poste de chirurgien
                                  	militaire car il avait été apprenti chez un médecin. Il recueillit
                                  	Alexis et le fit travailler à son service. Au bout de quelques années,
                                  	il réalisa qu’Alexis était un formidable sujet d’expériences : on
                                  	pouvait observer directement ce qui se passait dans l’estomac,
                                  	recueillir du suc gastrique, y placer des aliments… Beaumont
                                  	entreprit alors une série d’expériences au grand dam de son sujet. Ce
                                  	dernier n’appréciait guère qu’on aille fouiller dans son estomac et
                                  	s’enfuit deux fois. Beaumont réussit finalement à le retrouver et à le
                                  	faire enrôler dans l’armée pour l’avoir sous ses ordres. Beaumont mena
                                  	de très nombreuses expériences aussi bien in vivo, dans l’estomac
                                  	d’Alexis, qu’in vitro avec le suc gastrique recueilli par la fistule.
                                  	Il étudia la durée de digestion de divers aliments, montra la présence
                                  	d’acide chlorhydrique dans l’estomac, confirma que la dégradation des
                                  	aliments dans l’estomac est un processus chimique. Il publia ses
                                  	travaux dans une série de notes et écrivit un livre sur le suc
                                  	gastrique. Il fut sans doute le premier grand physiologiste américain.
                                  	C’est Claude Bernard (1813-1878), qui compléta ces travaux en montrant que la digestion ne se limite pas à l’estomac mais continue dans l’intestin. 	

                                   

                                  [...]
                                   

                                  De timiota

                                  (lecteur de Bernard Stiegler) | 00H06 | 29/09/2008 |

                                  J’ai mal posté, sorry

                                  voici les liens pour les transplantations et la flore intestinale :
                                  http://www.nature.com/nature/journal/v453/n7195/covers/

                                  http://www.nature.com/news/2008/080528/full/453581a.html

                                  (désolé, c’est payant, si une bonne âme riveraine [ou d’AV] sait ou est posté quelque chose de gratos)

                                  et pour les « sex-reassignement »
                                  http://www.annelawrence.com/twr/srsindex.html
                                  voir les pages du bon Dr Metzler. (ca saigne …).

                                  Tant la nature que les civilisations ont « compris » que le programme biologique était à géométrie variable, plein de « modifications » sont possibles, sans qu’il y ait de stress final (j’avoue ne pas connaitre moi meme de transsexuel pour vérifier quand les séquelles de douleurs leurs deviennent légères, après 2 mois ?).

                                  _____________________ PROGRES ? __________

                                  Sur le « progrès », eh bien il est vrai qu’avec UN Pasteur ou UN Larrey se penchant sur un problème particulier, il y a du résultat concret et bien joli. Mais c’est filtré sur une immense quantité de gens qui ont merdé ou cru des charlataneries et tenté de les démontrer (Même notre Clemenceau, Georges, médecin de formation, ne croyait pas Pasteur à ses débuts).

                                  De nos jours :
                                  Quand on a beaucoup de gens dans la recherche, il arrive ce qui arrive à TOUTE GRANDE organisation : ajouter un chercheur de plus peut être constructif ou pas. Quand les masses de chercheurs deviennent importantes, les buts sont moins clairs, FORCEMENT, pour une majorité d’entre eux, je ne pense pas que VinceDeg me contredira. Et la prise donnée à des volontés externes d’infléchir le questionnement pour qu’il s’oriente vers une question « rentable » devient plus grande.

                                  Puis vient le moment ou la boucle se boucle : les nouvelles connaissances dégagées ne sont plus appliquées là où elles pourraient être optimales (p ex les grandes maladies du tiers monde : palu, dengue, bilharziose, drepanocytose, etc. non solvables).

                                  Reste , dans la science, une vertu extraordinaire, qui n’existe pas chez Mesdames les Vilaines Banques Ultralibérales qui inspirent les posteurs qui nous disent que ce monde est assez mal foutu (et en tant que lecteur de Stiegler, certes, je ne suis pas rassuré sur les pertes de savoir-faire qu’il engendre, ou de savoir-vivre, technique et culture….) : la fraction de savoir vraiment divulguée est considérable (notamment grâce aux brevets, divulgués après 18 mois). C’est l’accès et la réutilisation qui ne sont pas simples, et aussi la diffusion des savoir-faire (reproduire la manip du labo à la mode, si vous n’êtes pas dans le bain au départ, ça peut vous coûter quatre ans de galère aujourd’hui).

                                  L’histoire des vaches « trouées » est certes dérangeante pour ceux qui n’admettent pas que l’homme a déjà fait « écologiquement » des choses pas neutres du tout : sélectionner tant et plus des espèces animales et végétales (= "l’agriculture"), sur la base du croisement, depuis la nuit des temps. Puis détruire moultes forêts et landes pour faire la Bourgogne le Bordelais et la douceur Angevine, ce qui a du pas mal modifier l’image satellite de notre France (ouf il n’y avait pas de satellite quand Saint Germain décida de faire sa ville dans les « Laye » et d’agrandir les clairières, sans parler des cisterciens, très exploiteurs des plus chouettes vallées, sans trop les saloper, je dois dire.)

                                  On modifie donc beaucoup depuis longtemps.

                                  Réduisons un peu le balayage de ces choses : l’espérance de vie qui augmente reste l’indicateur le plus important MAIS il faut tout de suite regarder ce qui va le faire baisser pour voir poindre les absurdités à venir et contre-réagir, réguler. Par exemple, l’obésité et le diabète, en occident, pourraient, à terme, grignoter ce que nous avons gagné sur le passage de la Camarde. Et quand on veut élaborer une politique de santé dans le tiers monde, je crois qu’il est bon de commencer par essayer de répondre à la question « pourquoi l’espérance n’augmente pas ici », cela, cette approche démographique, permet de débobiner l’économique et le social assez loin (y compris dans les cas connus comme douloureux comme le SIDA en Afrique du Sud, merci Mbeki). Si le camarade Todd et les fantomes de Sauvy et Braudel sont sur ce post, je lirais volontiers leur avis.

                                  Bonne nuit


                                  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 6 mars 2009 10:42

                                    Salut Timiota,

                                     

                                    « C’est déjà passé dans Rue 89 il y a 6 mois »
                                     

                                     

                                    Excat, j’avais vu cet article en faisant mes recherches ces jours sur le web, même que j’ai trouvé des échos datant d’une à plusieurs années.

                                    Je ne connaissais pas cette technique et j’ai pensé que bien d’autres devaient l’ignorer ( comme quoi que l’info circule parfois assez lentement,... d’où la rédaction du présent article.

                                    @+ P@py


                                  • Neozenith 6 mars 2009 09:23

                                    @ Actias

                                    Suite aux différents commentaires que vous avez laissé sur divers articles, je vous savais végétarien. Mais d’après vos posts sur cet article, il semblerait que vous soyez plutôt végétalien ?
                                    Vous ne mangez pas de viande, ne buvez pas de lait, ne devriez pas manger de poisson (puisque les poissons aussi sont réduits à un élevage intensif) ? J’en conclus donc que vous ne mangez pas non plus tout ce qui est à base de ces aliments (beurre, gâteaux, ...).

                                    Ce n’est pas une attaque, puisque je suis d’accord avec vous sur certains points. Pour ma part, j’estime que si nous mangeons trop de viande, ne pas en manger du tout n’est pas non plus la solution. Je pronerais plutôt une agriculture et une consommation raisonnées (2 ou 3 repas par semaine me semblent largement concevable, plutôt que "nos" 14 repas de viandards !).
                                    Pour être clair, j’estime que la position qui consiste à poser des hublots aux vaches est extrémiste, de même que ne jamais consommer de produits issus des animaux. Les gens (et agriculteurs) doivent raisonner un peu et abolir ensemble l’agriculture INTENSIVE !


                                    • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 6 mars 2009 12:59

                                      Je ne me bat pas contre les végétaliens, je les plaint !
                                      Immaginez la suppression du beurre, des oeufs, et du lait...
                                      C’est toute la patisserie dont ils se privent !

                                      Pas de gateaux, pas de crêpes, pas de biscuits...

                                      Triste perspective.


                                    • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 6 mars 2009 15:58

                                      holà ! du calme Actias ! détendez-vous !
                                      D’abord, une notion toute droit sortie de mon modèle d’interdit et de culture sur laquelle vous devriez vous renseigner !

                                      Ensuite, vous présupposez que je ne connais rien du mode de vie végétalien... (sic) On se connait ? avez vous une vague idée de ce que je fais de ma vie une fois refermée la fenêtre d’agoravox ?

                                      Et puis vu que je n’y connais rien, expliquez moi comment on fait des crèpes sans oeufs et sans lait ? Je dormirai moins con ce soir.

                                      Arrêtez simplement de prendre pour une attaque tout commentaire à votre encontre.


                                    • Romain Desbois 7 mars 2009 09:04

                                      @lord
                                      Ne parlez pas de ce que vous ne conaissez pas !
                                      de plus votre argument est spécieux.
                                      J’imagine ceux à qui l’on a interdit l’exclavage humain :
                                      "je plaints les anti exclavagistes, plus possible d’avoir de main oeuvre corvéable à merci. Plus possible de le frapper, de les violer voire de les tuer"

                                      Si les bénéfices d’une exploitation justifie cette exploitation, alors je ne m’étonne pas que des peuples , des pays soient réduits à un tel état de pauvreté.


                                    • Parrison Parrison 7 mars 2009 11:50

                                      D’accord avec vous aussi...

                                      Il faut arrêter de poster des arguments acides sur le végétarisme... !!!!!!

                                      Perso, je me fous royalement de la façon de se nourrir des autres... C’est l’argument galvaudé, usé jusqu’à la trame , mais toujours très utile pour éviter d’avoir à se prononcer clairement sur ce genre d’atrocité... parce que c’est bel et bien ça, celui qui raille le végétarien est implicitement en train d’approuver la barbarie, c’est un message qui fait référence à la liberté.et qui en oublie le fond du problème.. Dans ce cas, c’est hors sujet... !!!

                                      Il s’agit ici de dénoncer des méthodes barbares envers des êtres sensibles qui n’ont aucun moyen de défense... de mettre à jour la lâcheté, l’abus de pouvoir sur êtres faibles. Ces procédés d’exploitation de l’animal auxquels s’ajoutent nombre de maltraitance (sous couvert de progrès de la science) sont une infâmie et provoquent la consternation de ceux qui les découvrent - merci au passage à l’auteur pour rendre public un tel article -

                                      Il n’est pas nécessaire d’être végétarien pour s’indigner de telles méthodes... il suffit d’avoir de la noblesse d’esprit, d’avoir une estime de soi telle qu’elle interdit de cautionner ni tolérer pour une espèce quelconque, surtout considérée comme inférieure, quelque forme de violence et maltraitance envers qui que ce soit....

                                      Ceux qui ferment les yeux sur les atrocités infligées aux animaux que ce soit dans le domaine de la recherche médicale, dans l’élevage et leur chapelet de souffrances effroyables, dont le spectacle provoque le haut le coeur, sont des lâches et ne sont pas dignes de respect...
                                      Qu’ils ne s’étonnent donc pas qu’un jour ils se voient subir les mêmes traitements vu que pour eux lorsqu’ils sont appliqués à une espèce inférieure ça n’a aucune importance... Rien ne nous dit si dans l’avenir nous ne ferons pas partie d’une espèce inférieure... au train où vont les choses, rien n’est moins incertain.... !!! 

                                      La "solution finale" a pris son inspiration dans les abattoirs... ne jamais l’oublier... !!!! alors si nous voulons que les humains soient plus respectés, élevons-nous contre l’irrespect envers les animaux les droits des humains en sortiront d’autant plus renforcés.... !
                                       


                                    • Parrison Parrison 8 mars 2009 11:20

                                      Quand ces procédés sont tolérés sur les êtres "inférieurs", il n’y a qu’un pas pour les appliquer à l’humain en état de faiblesse.... le principe est le même.... !


                                      http://trafics-organes.vefblog.net/


                                    • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 9 mars 2009 13:56

                                      Bon, désolé d’avoir raté cette tentative de trait d’humour, je ne recommencerai plus, apparemment ici il suffit de poser la question de comment faire des gateaux sans oeufs pour être comparé à un Nazi. smiley

                                      Je comprend excessivement bien tout ce qui a trait aux problèmes liés à la maltraitance des animaux, des hommes, à l’esclavage etc.

                                      Encore une fois vous ne savez pas ce que je fais de ma vie une fois fermée la page d’agoravox, et vous ne pouvez donc en aucun cas présupposer des conneries du type "viandard faisant la chasse aux végétariens" à partir de ce que j’ai écrit (ou alors vous avez des problèmes de lecture, je vous invite à consulter un opticien)

                                      Pour revenir aux crèpes, je ne vois pas la maltraitance faite à un oeuf non fertilisé lorsqu’on fait un gateau. d’où mon interrogation. Evidemment, si cet oeuf provient d’un élevage de poules en batteries, c’est une toute autre question.

                                      Enfin, je suis Très au courant du mode de vie végétarien et de tout ce qui va avec. J’avoue être un peu plus sec sur le mode de vie végétaLien d’où ma question à laquelle vous n’avez répondu qu’avec mépris en me comparant à quelqu’un qui battrait un chien pour en rendre la viande plus tendre :
                                      Comment fait-on de la patisserie sans oeufs ni lait ? Et si on en fait pas, qu’est-ce qu’on mange en dessert quand on est végétalien à part des fruits tombés de l’arbre ?

                                      Merci d’avance.


                                    • Cath 7 mars 2009 15:05

                                      Je collerais bien aux responsables de cet horreur un hublot derrière le crâne, histoire de voir comment ils se sentent !
                                      Cela dit bravo pour cet article truffé de sources !!!
                                      Cath


                                      • antyreac 8 mars 2009 12:27

                                        La plupart de medicaments sinon tous sont testés sur les animaux avant leur commercialisation.


                                        • Parrison Parrison 8 mars 2009 13:27

                                          Antyreac....

                                          "La plupart des médicamentssont testés sur animaux avant commercialisation" .... donc... ?

                                          Tenez, voici un lien intéressant....

                                          http://www.oumma.org/Cobayes-humains

                                          et après lecture, j’aimerais que vous développiez votre idée... !


                                        • antyreac 8 mars 2009 13:49

                                          Ce que j’ai voulu dire

                                          Est ce que vraiment peut on se passé des expérimentations sur les animaux ?

                                          Est ce que cela est possible réellement ?


                                          • Parrison Parrison 8 mars 2009 14:35

                                            Merci pour votre réponse.

                                            Pour ce qui est du bien fondé de l’expérimentation animale pour sauver des vies humaines je me permets d’avoir de grands doutes dans la mesure où l’organisme humain ne réagit pas systématiquement comme celui de l’animal. Des médicaments testés avec succès sur animaux ce sont révélés de véritables poisons pour l’humain.
                                            La recherche regarde de plus en plus du côté des cellules souches pour de nombreuses raisons, dont celle exposée ci-dessus en premier lieu, mais aussi pour la fiabilité des tests puisque ceux-ci sont pratiqués sur des cellules humaines, et aussi parce que le coût de ces recherche est bien moins élevé.
                                            Au final cette nouvelle approche de la recherche en matière de santé humaine n’est que du positif... ! Espérons qu’elle prendra le pas sur l’expérimentation animale qui génère d’effroyables souffrances aux animaux et ce pour de bien piètres résultats, voire même catastrophiques... !

                                            Ceci pour répondre à votre question mais qui nous fait légèrement déviier du sujet initial à savoir l’éthique envers les animaux...Elle fait cependant avancer le débat puisqu’il est question de l’expérimentation animale... !


                                          • souklaye 8 mars 2009 18:09

                                             À vrai dire, je confonds le salon international de l’agriculture et le musée Grévin car dans les deux cas, seul le public crée le mouvement.

                                            Si ce salon est censé être une vitrine légale et le pouls du monde agricole, on peut se dire que celui-ci est malade de son caractère unique qui l’isole plus qu’il ne l’immunise.

                                            Derrière une corporation, il y a des hommes et leurs revendications – que l’on rend pittoresques pour satisfaire le folklore et le rôle de chacun – qui sont si proches des maux de l’Homo urbain que l’on peut s’interroger sur la définition contemporaine des Hommes de la terre.
                                            La suite :
                                            http://souklaye.wordpress.com/2009/02/21/adieu-veaux-vaches-cochons-et-agriculteurs/


                                            • l'anarchiste l’anarchiste 8 mars 2009 23:03

                                              Ton article prouve bien que c’est à cause de la malbouffe des vaches que celles-ci dégagent beaucoup de méthane. Si celles-ci étaient nourries plus sainement et était élevée en plein air, elles roteraient moins et la qualité du lait s’en ressentirait aussi.

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