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Accueil du site > Actualités > Europe > Airbus : une affaire, une tragédie et un scandale

Airbus : une affaire, une tragédie et un scandale

« 30% d’économies, donc de coupes sombres en vue... La figure de proue de l’industrie européenne a un visage bien tuméfié... Restructurations, réductions de coûts et d’emplois : Airbus s’apprête à vivre ce que les experts appellent une « thérapie de choc », un « traitement de cheval » ou une cure de santé » pour mettre fin aux déconvenues de l’A380, un avion « bien conçu » mais pour l’heure mal réalisé, en raison de défaillances dans les chaînes de fabrication. 

Qu’une entreprise comme EADS connaisse des difficultés n’a rien de surprenant. Dans ce secteur comme dans bien d’autres, la concurrence est rude et la conjoncture est volatile. Boeing, qui a souffert de la concurrence d’Airbus pendant des années, a su redresser le nez, le cours du dollar favorise actuellement le constructeur américain, et l’entreprise européenne, qui a grandi bien et vite, connaît des difficultés de croissance bien compréhensibles... Le retard dans la fabrication et dans les livraisons du dernier Airbus (A 380) est la cause de l’aggravation de cette crise, mais il n’en est pas à l’origine... 

Dominique de Villepin, aujourd’hui, s’est montré optimiste pour la suite. Il lui faut, surtout, être, comme nos partenaires européens, déterminé. Il y a plus que des meubles à sauver...« Nous souhaitons que les difficultés rencontrées aujourd’hui soit rapidement surmontées », a dit Dominique de Villepin lors de sa conférence de presse mensuelle à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. « Je fais pleinement confiance, cela va sans dire, à la direction d’Airbus et à la direction d’EADS », a-t-il ajouté.« Airbus a su relever ce défi technologique, il doit maintenant relever le défi de l’industrialisation et stabiliser les délais de livraison de l’A380. » Le Premier ministre a encore salué ce « magnifique projet technologique », « emblématique de l’Europe industrielle que nous voulons construire ». Soit.

La facture est lourde. Et elle s’alourdit d’heure en heure Le constructeur, dont le siège est basé à Toulouse, se retrouver pris en tenailles entre les pénalités qu’il devra payer aux compagnies lésées, le report des paiements de ces mêmes compagnies et l’augmentation des stocks et encours liés à ces retards. Sans parler du pire : des commandes pourraient être annulées. Cela se chiffre avec énormément de zéros... Estimation minimale : une augmentation des besoins en fonds de roulement du groupe EADS d’environ 1,5 milliard d’euros. Le programme A380 subira une réduction de 6,3 milliards des flux de trésorerie cumulés initialement prévus sur la période 2006-2010...


Airbus a provisionné 600 millions d’euros pour les pertes qui seront enregistrées sur le contrat A380. C’est peu, par rapport au « gouffre ». Et les retombées ne sont pas finies. Déjà, DaimlerChrysler, l’un des principaux actionnaires d’EADS avec 22,5% aux côtés du français Lagardère, a annoncé qu’il serait lui-même contraint de revoir ses prévisions de résultats à cause de l’A380...

Le pire n’est pas chiffrable : c’est le coût humain de cette « crise de croissance ». Des plans sociaux en vue, y compris sans doute chez le millier de sous-traitants menacés de « délocalisations » !

Trois questions (entre autres) s’imposent :

>>> Le plan de restructuration jugé « crédible » par les responsables gouvernementaux français est-il bien adapté ? Pas sûr... Il est pour le moins paradoxal d’éliminer des bras et des têtes quand « l’excellent A 380 » pour prendre vie manque de bras et de « têtes ».

>>> La dimension politique et diplomatique de cette « affaire Airbus » est évidente, au niveau européen. A un moment où la Russie vient d’entrer dans le capital d’EADS... L’Europe industrielle reste à faire. Airbus a fait illusion. C’est de la coopération européenne partielle. Nous sommes loin des beaux projets de Monnet et de Schuman. Retour à la case CECA, peut-être... Il n’est pas admissible que la politique agricole (contestée) soit la seule politique communautaire authentique.

>>> Que deviendront les promesses d’enquête sur les responsabilités, personnelles et collectives des anciens cadres supérieurs de l’entreprise ? Cette dernière question n’est pas la moins importante... Qui ne se souvient de l’arrogance et du mépris affiché par les « grands chefs » quittant le navire, ou plutôt l’avion, avec les poches pleines de stock-options en minimisant les problèmes de « quelques fils électriques » ? Que les dirigeants des grandes entreprises soient bien rétribués, c’est une nécessité. Impérative. Ils méritent leur « cachets de stars du spectacle ou du sport » en raison de l’ampleur de leurs responsabilités. Mais le mot « responsabilité » ne vaut que s’il rime avec « assumer ». Il est des erreurs de choix stratégiques, technologiques et logistiques qui sont de vraies fautes. L’enquête sur les responsabilités des anciens responsables ne devrait pas être qu’interne...

Saura-t-on tirer les leçons de cette « affaire Airbus », y compris sur les relations entrepreunariales « public-privé »... Un joli débat en vue pour les candidats à la présidentielle française... Travaillez vos dossiers, Mesdames, Messieurs...


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90 réactions à cet article    


  • alberto (---.---.161.128) 5 octobre 2006 11:25

    Oui, mais M. Forgeard, y savait pas tout ça, et si il a vendu ses actions avant l’annonce du bordel : c’est un vrai hasard ! Parole !


    • T.B. (---.---.21.162) 5 octobre 2006 11:27

      Je ne vois pas l’intérêt de cet article sur Agora. On m’apprend ce que je savais déjà car rabaché par les grands et petits médias. Je ne dis pas que cette info n’est pas intéressante mais elle fait la une, la deux ou la trois (180) des medias depuis lurette.

      La politique éditoriale d’Agoravox est pourtant claire : La parole est à ceux qui ont des faits originaux et inédits à relater. Le comité de rédaction s’endort.

      Travaillez vos articles monsieur Riot. J’ai une idée pour vous car vous êtes visiblement en panne d’inspiration : peut-on faire voler les avions sans kérozène ? J’en ai d’autres ...


      • Daniel RIOT Daniel RIOT 5 octobre 2006 11:59

        Je vous trouve bien sévère, blasé et à la limite arrogant... Mais je respecte vos certitudes. Et tiens compte de vos commentaires. Une question seulement : la dernière interrogation que je formule vous semble-t-elle superficielle et trop répandue ? Si vous savez beaucoup de choses, tant mieux pour vous..Je vous envie (un peu).Heureux celui qui croit tout savoir.Malheureux celui qui éproouve le besoin de le dire, pour mieux s’en assurer. Qui est en panne d’inspiration ?


      • Bulgroz (---.---.247.234) 5 octobre 2006 12:32

        Je défends cet article qui pose les questions de manière plus crue que dans les autres media.

        Faut il vraiment continuer l’A 380 et arrêter là l’hémorragie ?


      • alberto (---.---.161.128) 5 octobre 2006 13:35

        Oui, M. Riot, vous avez tout à fait raison de donner votre façon de voir cette affaire Airbus sur AgoraVox.

        Mais vous savez, des censeurs, des décideurs de la pensée des autres il y en a depuis que le monde est monde...

        Pour en revenir à votre article je trouve que vous n’avez pas suffisamment mis l’accent sur un problème que je perçois réccurent aujourd’hui notamment dans les grandes entreprises et dont l’affaire Airbus en est l’image : le déficit de gouvernance ! Le management au jour le jour ! La navigation à vue...

        Prenez les entreprises du CAC, analysez les décisions stratégiques prisent par leurs décideurs, les décisions qui engagent la vie de l’entreprise et des gens qui y travaillent voir la satisfaction des clients (mais qui s’en soucie : cf Airbus), vous n’y verrez (à quelques exceptions près, naturellement) que ajustements, adaptation au marché, réductions, blablabla, trouillomètres et golden parachutes, querelles internes et stock-options, bref : petitesse et médiocrité (Je ne citerai pas de nom pour ne vexer personne mais franchement...)

        Tout ça transpire la petite combine entre gens de bonne compagnie, mais certainement pas la grande gouvernance comme savaient le faire des gens comme Lagardère (le père !) ou Dassault (le père, encore !)

        Jusqu’au gouvernement, regardez l’affaire Gaz de France : ça vous inspire quoi ? Pour moi, on est en train de mettre dans cette nouvelle affaire les ingrédients d’une future déconfiture, mais comme pour le Crédit Lyonnais les couillons paieront ! Bon, je me calme, et merci encore pour votre artcle.


      • T.B. (---.---.21.162) 5 octobre 2006 13:58

        " Noël Forgeard est diplômé de l’École polytechnique.

        Il fut d’abord ingénieur en chef au Ministère de l’Industrie, puis conseiller technique pour l’aviation civile au Ministère des Transports et conseiller technique pour l’armement au Ministère de la Défense. En 1981, il entre chez Usinor où il fut Directeur général adjoint de filiales.

        De 1986 à 1987, il est conseiller pour les affaires industrielles auprès du Premier ministre Jacques Chirac.

        Embauché ensuite chez Matra, il en devient en 1989 le Président des activités Espace et Défense. À partir de 1992, il occupe le poste de Directeur général du groupe Lagardère, puis de Président exécutif de Matra Hautes Technologies.

        En 1998 il devient Directeur général du consortium Airbus, puis le premier PDG de la société intégrée Airbus en juillet 2001.

        En 2005, il est nommé co-président d’EADS au départ de Philippe Camus. Il a touché une rémunération brute de 2,33 millions d’euros en 2005, comprenant un salaire fixe annuel de 1,13 million d’euros et un bonus de 1,2 million.

        En juillet 2006, il été licencié de son poste de coprésident d’EADS. L’Airbus A380 subit un retard de commercialisation et Noël Forgeard a vendu ses stock-options avant la forte baisse du titre. L’indemnité représente deux ans de salaire et une prime de non-concurrence, indemnisée à raison de 50% de son salaire, soit une somme évaluée à 6 millions d’euros."

        Source : Copié/collé tiré de Wikipédia. Longue vie au web qui permet au curieux de mon espèce de faire des bons de géants et d‘apprendre très vite. Vous restez collé à l’époque Gutemberg monsieur le journaliste professionnel. Il faut savoir tourner la page, en l’occurrence celle que nous offre les nouvelles autoroutes de l’information, les airbus super jet de la pensée électronique.

        Se pose en effet la question des relations entrepreneuriales publc/privé. Dommage simplement de ne pas avoir axé l’article sur cette question pour la développer ensuite plutôt que devoir se retaper tout ce qui a déjà été dit au sujet d’Airbus, connu de tous à moins de ne vouloir rien savoir de l‘actualité.

        J’en apprends tous les jours, bien évidemment, y compris sur des questions techniques grâce à l‘aide de certains. Cet article ne m’apprend rien, c’est tout. Et je suis un citoyen comme un autre, peut-être plus exigeant en effet vis-à-vis de moi et vis-à-vis des autres. C’est le prix à payer de l’élévation personnelle et collective au cours de notre courte vie. Je n’ai aucunement l’intention de rester arrimé au vieux schémas. La révolution ou à minima l’évolution citoyenne est en marche et c’est tant mieux.


      • (---.---.16.25) 5 octobre 2006 17:19

        @alberto

        Il faut aussi préciser le mécano industriel d’Airbus. Quand un Boeing regroupe la fabircation d’un avion sur une même plateforme, sur exigence des gouvernements francais et allemand, la politique undustrielle d’Airbus consiste à fabriquer le nez en allemagne, assembler en france, aménager sur une autre site, .....

        Airbus avait déjà envisagé, lors de la mise en production du 330 et pour le projet 400M de « rationaliser » sa production. Les gouvernements ont « rationalisé » le process à leur manière.

        L’autre filiale d’EADS, Eurocopter, présente elle des sites spécialisés, et répartis tant bien que mal dans les « pays actionnaires ».

        Il est probable qu’Airbus réduise ses coûts en regroupant les fabrications. Les gouvernements seront, cette fois, bien obligé de faire des concessions (sous peine de voir Airbus en faillite)


      • Jaimz (---.---.101.8) 5 octobre 2006 17:56

        Votre commentaire est intéressant, mais vous oubliez un point important qui ne figure pas dans l’article non plus : quelle est la part financière des subventions d’état pour la réalisation de l’A380 ?

        Ce projet pharaonïque, exemple de l’absurde recherche de grandeur de notre Etat, au mépris des autres pays européens participant, va nous couter beaucoup plus cher qu’il ne pourra jamais rapporter, pour la beauté de la France, pour le portefeuille de quelques managers corrompus, tandis que des gens continuent de manger des raviolis...


      • François Moyen (---.---.51.112) 5 octobre 2006 21:03

        Si tu veux de la bonne info, t’as qu’à lire le Figaro smiley)C’est vrai qu’on en parle dans la presse, mais bon elle appartient quand même aux potes à Forgeard... Et puis l’aéronautique française souffre d’un retard endémique, et ça devient franchement délirant, surtout quand on nous explique que le salaire des grands patrons est du à leur talent incomparable. Tiens, par exemple, le Rafale : premier vol en juillet 86, mise en service opérationnelle dans l’armée de l’air en juin 06. Bah, 20 ans, c’est rien, d’ailleurs personne n’en parle ! Bon en même temps le fils Dassault est patron de presse (mais c’est pas pour ça que la presse écrite est en train de couler). Il est aussi pote avec Chichi et Nicolas (tiens la France coule aussi...). Zeus ! C’est pas l’Airbus, c’est le Titanic ! Imagine Forgeard les bras en croix face à l’iceberg, écoutant le cours de la bourse et criant : « Je suis le roi du monde ! » Putain c’que c’est beau ! Vive le néolibéralisme ! Pendant ce temps, à fond de cale, les gueux jouent à la courte paille... et de son côté, Trichet, assis sur son trône impérial, préconise de ne pas augmenter les (bas) salaires et de favoriser l’emploi non qualifié, histoire de préserver la croissance (pour les actionnaires). Il est vrai qu’il a dit ça sur LCI (la chaîne de qui déjà ?). Au fait Jean Claude, t’es payé combien ? Du coup, j’apprécie quand même qu’un citoyen en parle dans un média citoyen. Et peut-être qu’à force d’en parler, on finira par se réveiller et voir à quel point on nous prend pours des cons ! Merci Agoravox ! Merci Daniel Riot !


      • T.B. (---.---.21.162) 5 octobre 2006 23:22

        Pour ceux et celles qui ne se contentent pas de cette bavette superficielle, insipide et pleine de compassion pour des ingénieurs peenemündesques voici un lien qui permet d’en savoir très vite et très loin sur les dessous de l’affaire.

        voici le lien

        Une fois que vous y serez, je vous invite vivement à cliquer sur les mots en bleu. En quelques dizaines de minutes vous en saurez autant qu’en 10 ans d’ingurgitation molle non-internautique.

        Et j’en ai marre de devoir, chaque fois, payer avec mes impôts des situations ubuesques parce que les français sont majoritairement des moutons, acceptent sans broncher le développement pourtant annoncé (depuis 2002 concernant airbus A380) d’entreprises aussi gigantesques que catastrophiques à tous les niveaux, sauf pour leurs dirigeants et les ingénieurs à leurs bottes.


      • T.B. (---.---.21.162) 5 octobre 2006 23:31

        bavette = je parlais de l’article de l’éminent Daniel Riot.


      • François Moyen (---.---.51.112) 6 octobre 2006 06:47

        Eh TB, t’as un ego gonflé à l’hélium... On ne te parle pas des ingénieurs mais des ouvriers. Quant aux artik de Wiki, scuze mais genre sources glauques... j’ai cliqué sur chevaux de course et j’ai pas trouvé l’A380 ;-p Et puis si tu sais déjà tout, t’as ka lire le FigMag au lieu de nous traiter de moutons à perdre haleine. Bravo Msieur Riot, Forgeard est un âne doublé d’un escroc, il est toujours temps de le dire.


      • Jules (---.---.91.230) 6 octobre 2006 09:50

        L’auteur de cet article commence par rappeler les faits, puis pose ses 3 questions. Où est le problème ? Quand bien même le caractère original serait faible, le fait que, sur AgoraVox, les lecteurs peuvent réagir donne aux articles une résonnance qu’ils n’ont pas sur la plupart des autres médias.

        Je crois que c’est là une des raisons principales du succès d’AgoraVox. Cette interaction immédiate du rédacteur avec ses lecteurs dégage un rapport à la réalité forcément différent : difficile de délirer en douce quand des milliers de critiques vous attendent sur leur clavier.


      • Jules (---.---.91.230) 6 octobre 2006 10:08

        AgoraVox ou la vrai vie.

        Les débats sur AgoraVos sont ouverts à tous. Par conséquent, comme dans la vie hors ligne, des égos gros comme des zeppelins viendront émailler le débat. Il faudra s’y habituer. C’est normal...

        Une suggestion pour TB : écrivez vos propres articles, ça vous calmera.


      • T.B. (---.---.21.162) 6 octobre 2006 14:29

        Merci pour tous vos compliments qui me vont droit au coeur et puisqu’il est question des moutons de Panurge, je citerai à nouveau Rabelais qui semble avoir disparu de la mémoire collective.

        En 1543, ses deux livres, Gargantua et Pantagruel sont condamnés par la Sorbonne. Le Tiers Livre fut condamné en 1546. En 1552, son Quart Livre fut censuré par la Sorbonne et par ordre du Parlement.

        Sa vie tout entière fut orientée afin de ne pas faire partie de ces « inutiles fardeaux de la terre » : ceux qui se contentent d’un savoir tout fait sans pratiquer l’ouverture d’esprit de la vraie connaissance : celle qui prend ses sources partout où l’on peut apprendre. Savoir, oui, mais savoir en conscience, c’est-à-dire en prenant la peine d’examiner et de comprendre. Homme de la Renaissance, libre penseur par étude, il écrivit : « Science, sans conscience, n’est que ruine de l’âme ». Science sans conscience : comme à la Sorbonne de l’époque, où un pseudo-savoir fait de traditions altérées permettait, dans un galimatias, des joutes d’insensés ou seulement guidées par les intérêts et les jalousies (la ruine de l’âme), au lieu que la fonction du savoir obtenu à la lumière de la raison est d’éclairer la marche de l’humanité.

        « Science, sans conscience, n’est que ruine de l’âme ».


      • T.B. (---.---.21.162) 6 octobre 2006 15:29

        Puisqu’il m’est permi de me défendre et de pas être lynché par la foule ...

        Tout a commencé comme suit : je lis l’article de Riot du 04/10 « Démocratie, oligarchie » ... Il y annonce « que la pensée complexe est en panne, qu’il faut sortir de la spirale de l’échec ... » Je lui réponds qu’il oublie la démocratie semi-directe de la Suisse et que la solution est peut-être là. Etonnant d’ailleurs de la part d’un grand reporter journaliste de faire , une fois de plus comme les autres journaleux, l’impasse sur le système politique sur la Confédération hélvétique.

        Deuxième article : celui-ci. Il reprend l’affaire Airbus A380. Personnellement, en tant que citoyen baîlloné au même titre que vous en dehors des blogs ou forum agora, je m’attends à ce qu’il y dénonce, non pas le scandale puisque tout le monde le connaît, mais la « tragédie » environnementale plus le fait que des comportements libres, le fait de vouloir se déplacer, appartiennent encore à des grands groupes qui décident à notre place. Rien de tout cela, au contraire Mr Riot reste rivé le nez dans le guidon de la haute technologie européenne : alors j’écris qu’il est en panne d’inspiration et qu’il est peut-être possible de circuler dans les airs sans kérozène (renseignez-vous) et donc etc ... Ou est le problème ? Où est le rapport avec un égo démesuré ?

        Cet article n’aborde que la superficie d’un problème et je n’ai aucune sympathie pour les ingénieurs et leurs ouvriers licenciés car, au nom de la sauvegarde de leur emploi, ils contribuent massivement à polluer la planète et en adhérant aux grands groupes empêchent les citoyens de choisir leur vie, démocratiquement.


      • Daniel RIOT Daniel RIOT 6 octobre 2006 16:22

        Le « journaleux »que que je suis esr sensible à vos remarques. « Ecrivarieux », dir mon facteur, « homme de lettres » authentique, puisque que chargé de lettres.. Je me demande simplement pourquoi vous éprouvele besoin de laisser une « trace » sur cette « non-info »... Trop de temps libre, peut-être, ou un nombrilisme mal assumé...Merci tout de même : vous devez être « meimmeur » que vous le pensez... Internet, une thérapie ? Vaste débat... Sur la question posée, vous n’apportez rien et n’enlevez rien. Mais il est des riens qui sont tout... Merfi de vous dévoiler ainsi, même si cela n’intéresse personne ou pas grand’monde.


      • T.B. (---.---.21.162) 6 octobre 2006 18:34

        Oui, tellement sensible à mes remarques que vous tapez à côté des touches, votre réponse en devient par moment incompréhensible. C’est quoi « meimmer » (principal noeud d’intérrogations) ?

        Bon, bref je n’ai pas l’intention de devenir le D. West d’AgoraVox. Entre parenthèse, si je ne suis pas toujours d’accord avec ce que raconte Diamen W, je reconnais de plus en plus que sa culture est grande et son humour, qu’il le veuille ou non, hautement décapant.

        Je n’ai pas beaucoup d’humour et vous, monsieur Riot, encore moins. Cela dit, apprenez que je suis perfectible (hé oui kilucru ?) et que j’éviterai désormais des attaques trop frontales et semi-directes, sauf la démocratie.

        Pour ne pas déranger davantage je vous laisse entre gens sérieux et responsables (au vu de la plupart des commentaires). Tellement responsables qu’il n’y a plus d’écrevisses dans nos rivières. Certains en riront, moi ça ne me fait pas rire du tout. Il n’y a pas, dans un monde comme le nôtre, de hors-sujets ... car tout est lié. En parlant de kérozène et de politique de l’emploi au détriments des enjeux environnementaux, je ne pense pas m’être trop écarté de la question airbus A380.

        J’ai même posté un lien apportant de l’eau au moulin de votre article. Cela pour approfondir la question des enjeux financiers d’Airbus et du groupe Lagardère. Pour rappeler aussi qu’internet est un outil extraordinaire et extraordinairement rapide lorsqu’on veut approfondir un sujet.

        A bon entendeur ...


      • benoit (---.---.54.51) 7 octobre 2006 12:11

        il a raison, airbus, tout ce qui est là est dans la presse.

        Ce que j’aimerais, connaitre des réactions européennes, il doit y avoir des salariés français allemand espagnol qui pourrait nous informer autrement.

        J’aimerais bien en savoir plus sur ces soucis de cablage, ça parait tellement énorme.

        Il ne faut pas oublier que plusieurs A380 volent, j’aimerais une analyse courte sur les soucis industriels. Comprendre les fameuses rivalités franco allmandes.

        Honnêtement la seule chose que je sache c’est que si airbus n’était pas un symbole politique, si c’était vraiment géré par des hommes de l’art on en serait pas là.

        Le problème c’est qu’airbus est un fleuron . Donc une place rêvée pour le pantouflage. Et quand on pantoufle on ne bosse pas pour les autres mais uniquement pour soit.

        Enfin s’il faut recapitaliser airbus on pourra toujours demander aux russes


      • kaiwin (---.---.212.160) 10 octobre 2006 02:24

        @alberto Il faut aussi préciser le mécano industriel d’Airbus. Quand un Boeing regroupe la fabircation d’un avion sur une même plateforme.

        concernant le futur B787 les voilures sont fabriqués au japon, une partie du fuselage en italie, les trains d’atterrissages en france (messier-dowty) les réacteurs (en partie) en grande-bretagne...etc, seul l’assemblage final va s’effectuer aux USA. loin de regrouper ces centres de production boeing les disperses a travers toute la planete, de préference chez les clients potentiels

        @alberto L’autre filiale d’EADS, Eurocopter, présente elle des sites spécialisés, et répartis tant bien que mal dans les « pays actionnaires ».

        oui ! une usine en france, une en espagne, une en allemagne, une aux USA....pour le NH90 pays-bas, italie, turquie....

        il ne faut pas perdre de vue qu’un avion (ou un hélico) est loin d’etre assemblable sur un seul site, et pour cause :les motoristes fournissent autant airbus que boeing donc ou s’installer sans doubler les usines, même chose pour les équipementiers (calculateurs, instruments de navigation, aménagement commercial). il faut savoir qu’une grande majorité des pieces qui constitues un avion sont achetés sur étagere (moteurs, trains, équipement électroniques, actionneurs hydraulique ou electrique, aménagement commercial, « quincaillerie » vis,rivets...ect). il est loin le temps ou on fabriquait son avion en bois dans le garage !!

        donc oui : il faut rationnaliser mais le fait de transporter des pieces d’un coté a l’autre de la planete ne semble pas gener boeing alors d’un coté du continent européen pour airbus ça n’est pas ça qui plombe les comptes


      • Marsupilami (---.---.59.118) 5 octobre 2006 12:01

        @ Webmaster

        Les espaces entre les lignes ont à nouveau disparu, comme les liens html.


        • Internaute (---.---.21.95) 5 octobre 2006 13:29

          J’approuve. Où peut-on trouver une documentation sur l’éditeur de texte d’Agoravox ? La touche Entrée n’est pas une fin de paragraphe !


        • alberto (---.---.161.128) 5 octobre 2006 13:48

          Encore un (mauvais) coup du « théoricien des arts » ?


        • albert (---.---.102.40) 5 octobre 2006 12:05

          Bonjour, je me garderai bien , en raison de mon incompétence chronique,, voire sénile ,d’être aussi acerbe Il me semble cependant que ce résumé n’était pas superflu pour les béotiens que je pense représenter ,sans allégresse particulière. Toutefois ,parce que je suis incorrigible qu’il me soit permis de penser à tout ceux qui seront victimes de ces décisions de « dégraissage » Que les économistes distingués qui affirment :. « Travailler plus pour gagner plus » y prennent une certaine sagesse Face à ceux qui voudraient simplement TRAVAILLER


          • T.B. (---.---.21.162) 5 octobre 2006 14:57

            Qui voudraient SIMPLEMENT travailler ? ... !!!

            Il y a des emplois assassins, monsieur albert, qu’on devrait supprimer sans une once de pitié. Les principaux responsables de la pollution mondiale sont ... les industries pétrolières, chimiques, pharmaceutiques, nucléaires civiles et militaires, liste non exhaustive.

            Je ne verse pas une seule larme sur les employés AZF de Toulouse et les petits actionnaires du groupe TOTAL comme vous ne vous attendrirez certainement pas sur le sort d’un « dégraissé » d’une usine qui fabrique des mines-antipersonnel.

            Concernant les députés : il faut effectivement qu’ils se calmassent. Trois ou quatre mandats ça doit tourner autour de 30 ou 40 heures de travail par jour, 7 jours sur 7. A mon avis, cela dépasse un tout petit peu le cadre familier de l’espace/temps. Mais bon, que ne feraient-ils pas au nom de l’intérêt général ?

            Pour en revenir aux airbus et au kéroséne, à son coût brut et environnemental

            voici le lien


          • T.B. (---.---.21.162) 5 octobre 2006 15:01

            Ca maaaaaaaaaarche smiley smiley !!! Merci Bulgroz qui m’a appris à rendre les liens actifs.


          • albert (---.---.102.40) 8 octobre 2006 09:32

            Bonjour, vous avez raison de souligner qu’il existe des emplois assassins Cependant, sans contester votre affirmation qu’il me soit permis face à ces experts qui martèlent dans tous les médias : « il faut travailler plus pour gagner plus » qu’il me soit permis donc une interrogation toute personnelle Devant les structures qui ferment qui balancent leurs ouvriers, leurs cadres au nom d’une réorganisation inhumaine ? Réorganisation qui est en fait l’aboutissement de la réflexion technique de l’ingénieur « Faire plus avec moins »(moins de constituants, moins d’ouvriers , P E R T oblige) Que faire pour endiguer le désastre ? Promouvoir la mobilité ? Généraliser les solutions adoptées dans d’autres pays ? (à condition que ces solutions soient clairement exposées : On chuchote qu’au Danemark, les indemnités de chômage sont réduites dans la mesure où l’intéressé refuse trois emplois offerts En oubliant de préciser que les ressources financières de son ancien emploi seront maintenues .cette rumeur est elle exacte ? Merci de confirmer ou non ?)

            Ford le constructeur automobile, déclarait devant ceux qui s’étonnaient du montant des salaires de ses ouvriers et cadres : « il faut bien que je les paye suffisamment ,pour qu’ils puissent acheter mes voitures »

            Que faire pour que la richesse produite par de moins en moins de monde (informatique oblige !),soit , à peu près ,équitablement répartie

            Mais il reste la justesse de votre remarque ;ce n’est pas en multipliant les emplois assassins qu’ un remède équitable pourras être trouvé Cordialement


          • Darkfox (---.---.141.125) 5 octobre 2006 12:09

            pour info ce n est aps le seul appareil en retard le A350 l est aussi ... il suffit de regarder la structure EADS pour ce rendre compte de l’usine à gaz... et on ne donne pas de délai délirant quand on vend un produit ! et la à l heure actuelle ce n est pas un produit mais toute une gamme qui est en retard je crois qu en plus de l A350 , un autre aurait du retard.. Il y a trop de site eads partout en Europe. Oui il va falloir épurer tout ça. Oui il y a eu fraude pour les ventes d action mais à l heure actuelle l important serait plus que EADS se trouve des solutions rapides à ces problèmes. D ailleurs la situation actuelle est abhérante pour cette société que ce soit la gestion chaotique commercialment parlant aussi . enfin bref bonne chance moi j epense m achetr des action eads dans 1 ou 2 mois ca sera au ras des paquerettes :)


            • (---.---.16.25) 5 octobre 2006 17:27

              Il y a quand meme une forte différence entre l’A380 et l’A350.

              Pour le premier, le découpage des opérations selon les sites est probablement en cause. Pour le second, c’est surtout le manque de prévision des dirigeants d’Airbus. En sous estimant le besoin d’un appareil plus économe, ils ont présenté un appareil (l’A350) en retard technologiquement face au Boeing. C’est, à peu de chose près, l’erreur qu’avait en son temps commis Boeing face à Airbus.

              Reste que la résolution du problème 380 risque de poser problème sur le développement de l’A350. Le coprésident allemand n’a d’ailleurs pas clairement exprimé son avis sur la conduite ou l’annulation pure et simple du 350.


            • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 5 octobre 2006 19:52

              Pour ma part je pense, et cela n’engage que moi, que le A380 est une erreur de stratégie commerciale dans la mesure ou le marché des gros porteur est un tout petit marché sans parler des contraintes qu’il impose en terme de réaménagement des pistes, des plate-formes d’embarquements et des délais de décollages après celui d’un A380 (turbulences). Le fait que Boeing n’est pas suivi Airbus sur cette stratégie le démontre et ils l’avait expliqué en 2003 si je me souvient bien. Le gros du marché de l’aviation civile est sur les long courriers du type Boeing 787 « Dreamliner » et A350 et là Boeing nous a largement devancé dans la prise de commandes.

              Cette erreur est d’autant plus grave que le A380 à fait prendre du retard sur la conception/modification du A350 (issu de l’A340) et ces deux retards vont plomber financièrement EADS, faire encore chuter l’action et permettre à Boeing de reprendre sa place de leader du marché.

              Toujours à mon avis les retards de livraisons affichés sur l’A380 ne sont là que pour masquer l’erreur de stratégie et pour ne pas avoir à dire « on s’est gouré de cible ». Donc voilà comment d’une entreprise en pleine expansion on en fait une entreprise en déficit avec encore des licenciements à la clé.

              Conclusion le A380 sera à Chirac ce que le Concorde à été à De Gaulle.


            • Mars (---.---.57.184) 5 octobre 2006 20:26

              Sauf qu’à la sortie de la période de Gaulle la France était l’une des plus grandes puissances du monde respectée de tous y compris des Etats-Unis et que nous vivons encore des restes des très grands projets industriels décidés à cette époque. Airbus, à ses débuts, a joui d’une certaine avance technologique qu’avait la France suite au projet concorde. Que dire des grands projets actuels ?


            • (---.---.16.25) 6 octobre 2006 09:33

              @bateleur

              Je pense que vous simplifiez le problème.

              L’A380 a été concu justement pour ne pas nécessité de modification des aéroports. Ainsi, tout aéroport pouvant acceuillir un B747 peut acceuillir un A380, cela pour ne pas retomber dans le piège du Concorde (les US avaient refusé l’allongement des pistes, une bonne manière d’empécher la vente d’un avion conçu avant tout pour faire paris-NY ou Londres-NY).

              Ensuite, Boeing a présenté en 2001 un projet de très gros porteur : une modification du 747 permettant de passer à 500-600 passagers. Boeing a, ensuite, annulé ce projet pour des raisons claires et annoncées comme telle : trop cher à développer, trop long pour être en concurrence avec le 380, trop en retard technologiquement (reprise du 747 vieillissant), et le marché ne pouvait pas supporter les couts de développement de deux gros porteurs.

              Boeing s’est ensuite reporté sur l’idée d’un avion ayant un cout par siège similaire au 380 (qui s’il est rempli offre un cout par siège très bas), mais embarquant moins de passagers : le Dreamliner. Là, c’est Airbus qui a estimé que l’intérêt d’un tel avion était limité : vu le nombre de passagers, la différence de cout en kérosène était minime... C’était compter sans la hausse du pétrole et la facilité de « rentabiliser » un avion de cette taille pour une compagnie.

              Cet avion est peut être une erreur stratégique. Mais, pour certaines lignes chargées, il permet de transporter beaucoup de passagers, pour un cout moyen inférieur à tous les appareils existants actuellement. Pour les compagnies faisant des trajets type Paris-NY avec beaucoup de passagers (les 747 sont pleins), cela peut sembler intéressant. Le dreamliner se destine à des trajets moins conventionnels (où il sera difficile de trouver 800 péquins par vols).

              Par contre, le 350 en tant que modification du 340 est clairement une erreur stratégique. Airbus avait pris une avance techno sur Boeing lorsque celui-ci se contentait de « recycler » ses vieilles technos. Airbus est tombé dans le même travers...


            • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 6 octobre 2006 21:17

              Vous nous dites :

              « L’A380 a été conçu justement pour ne pas nécessiter de modification des aéroports »

              Ce n’est pas ce que j’ai cru comprendre en regardant les nombreux reportages sur cet avion, et autre problème que vous ne reprenez pas : le délai de 14mn après le décollage d’un A380 à cause des turbulences créées alors que la plupart des aéroports sont pratiquement à la limite de leur trafic, le A380 leur imposerait de réduire la cadence de décollages ce qui va à l’opposé des besoins. Sans compter au temps qu’il va falloir pour contrôler et embarquer 800 personnes, regardez déjà les queues devant les portiques électroniques de la Navette Paris/Nice. Non vraiment je ne suis pas sûr que EADS ai fait le meilleur choix qui soit.

              Malgré nos petites divergence nous arrivons malheureusement à la même conclusion, cet article et l’actualité le confirment.


            • Rémi (---.---.36.94) 9 octobre 2006 08:52

              Sans Concorde, Airbus n’aurait pas vu le jour. Donc sans de Gaulle, pas d’Airbus :)


            • (---.---.16.25) 9 octobre 2006 10:07

              @Bateleur, en espérant que cette réponse sera lue malgré les 6 jours de décalage :)

              « A la veille de la tempête qui risque de souffler sur EADS et Airbus, le rapport tombe à pic. Le groupe européen a publié les résultats d’une étude triennale sur les turbulences de sillage de l’A380 le 28 septembre. Menée par des experts des JAA (Joint Aviation Authorities), d’Eurocontrol, de la FAA américaine (Federal Aviation Administration) et d’Airbus, celle-ci conclut que l’A380 se comporte de façon très similaire au Boeing B747-400 en croisière. Lors des phases de décollage et atterrissage, en revanche, une distance plus grande est requise pour l’appareil qui le suit. Mais l’impact peut être atténué.  »

              Le 380 a un cahier des charges techniques sévères, imposant le standard 747 comme « norme ». Il devait donc tenir dans le cube 747, d’où le temps de conception de cet appareil. Il aurait été plus facile de faire voler un monstre pareil en augmentant son envergure, mais l’avion ne serait alors pas rentré dans le cube 747.

              Le délai entre le décollage d’un 380 et l’avion suivant est similaire à celui entre b747 et son suiveur.

              Les sas sont « compatibles » 747, pour ne pas nécessité de modification des aéroports.

              Enfin, le système d’amortisseur a nécessité beaucoup de travail pour qu’un appareil de ce poids puisse se poser sans imposer de renforcement des pistes ni du tarmac.


            • joël norfard (---.---.11.5) 5 octobre 2006 12:24

              Etonnant ?! il y a quelques mois, Airbus était un fleuron, apte à réaliser presque tout seul l’intégration européenne (votez oui, nous disait-on et l’Europe ressemblera à Airbus) et devant favoriser l’embauche de MILLIERS (relisez la presse !) de techniciens. Aujoud’hui, les mêmes ou peu s’en faut, nous expliquent qu’Airbus est au bord du gouffre !! Vu de l’intérieur : 463 avions à livrer cette année (un record !)et 5 ans de commandes devant nous (du jamais vu !) Et si tout cela n’était que de l’intox ? Et si certains instrumentalisaient la réussite d’Airbus pour faire passer leur idéologie (ultralibérale et mondialiste) ? La vérité : on a eu tort de mettre une grosse partie du capital d’EADS en bourse, car aujourd’hui, on est otage des fonds de pension qui réclament plus de 10% de rentabilité par an. 2ème erreur : confier la boutique à un mégalomane (Forgeard) dont le seul « mérite » est d’être un proche de Chirac et dont les décisions étaient dictées par son immense ambition personnelle


              • gem gem 5 octobre 2006 12:28

                Les coupes sombres c’est pas grave. On coupe juste quelque arbres et la forêt reste sombre.

                Les coupes graves, ce sont les claires. Là, on coupe assez pour que le soleil réapparaisse. 30% , on y est.


                • (---.---.30.27) 5 octobre 2006 13:25

                  + 1 pour gem !!!


                • faxtronic (---.---.127.45) 5 octobre 2006 14:04

                  j’allais dire la meme chose que Gem a la vue du resume de l’article : De sombres coupes claires en perspectives, c’est clair non ?


                • Zermikus (---.---.58.13) 9 octobre 2006 09:08

                  Oui, les coupes sombres ou claires, 95% des gens pensent l’inverse !

                  Pour revenir au sujet, pourquoi ne pas réitérer l’exploit du France et du Concorde ?..

                  La France est d’abord un pays de « grandeur »... N’oublions pas l’exception du modèle français !... Putain, que de nombrils qui se grattent...


                • Airbus[ Daimler/Mercedes-Benz] (---.---.115.196) 5 octobre 2006 12:53

                  Daimler gardera au moins 15 % « stock-options » d’EADS . En d’autres termes Daimler indique au moins 5 % moins « stock-options » que jusqu’ici « en minimisant les problèmes de « quelques fils électriques » »(comparez Daniel RIOT, « Airbus : une affaire, une tragédie et un scandale », Agoravox France, 5.10.2006 ).


                  • Andy (---.---.85.55) 5 octobre 2006 13:04

                    MERCI de votre article

                    J y trouve une pluralite d idees differentes et interessantes

                    C est la democratie


                    • Maurice Bost (---.---.75.6) 5 octobre 2006 13:17

                      Pour la partie avionique, nous sommes en train de retomber dans nos vieux démons et travers négatifs de ‘haro sur le baudet’ Il est indéniable que cet A 380 est une réussite dont, les Pays Européens ayant souscrits à cette grande aventure, peuvent être fiers. Ce ne sera pas un Concorde bis qui, bien que condamné dès sa mise en exploitation, fait actuellement recette dans les plus grands pôles aéronautiques mondiaux et suscite l’admiration, l’envie et des regrets pour les uns et la nostalgie pour ceux qui ont eu la chance de l’emprunter illustres ou non. Ses plus forts détracteurs que furent les USA sont les premiers à regretter ce fleuron de l’air. Les avancées technologiques de l’A 380 sont remarquables d’autant que ce sont de « gros morceaux » qui sont censés parvenir complets (structures, câblages, hydraulique, etc...etc...) à Toulouse d’horizons aussi diversifiés. Airbus se devait de ne pas sous estimer la partie sensible que représente le câblage (les pieuvres) qui est en fait le nerf de la guerre. Pour avoir en son temps fréquenté les équipes sous-traitantes en avionique, j’ai souvenance de quelques cauchemars. Le retard est là. La coordination commerciale et technique (bureaux d’études, Informatique) n’a pas été jugée primordiale, chacun ayant travaillé dans son coin. Voilà les résultats, d’autant que cerise sur le gâteau, les exigences réelles formulées par les compagnies acquéreurs ont été mal appréciées ou jugées secondaires d’où les modifications réelles formulés fort mal évaluées. Il s’avère que les 500 km de câbles de toutes sortes s’avèrent insuffisants. Beaucoup trop de gadgets à raccorder ou à rajouter, qui malheureusement prennent la pas sur les spécificités intrinsèques de l’avion lui même quant à elles bien maîtrisées. Le casse-tête a été de vendre non pas un produit standard, mais de l’adapté de qualité. A la limite si l’on continue cet avion en dehors des prototypes aucun avion ne pourrait être livré bien que tous les construits seraient en mesure de voler et de donner entière satisfaction hors gadgets Il n’en reste pas moins vrai que les Allemands,Anglais et Français sont les meilleurs Avionneurs du Monde.

                      En ce qui concerne A 340 et A 350 le grand tort des Européens a été de mésestimer la concurrence et surtout la technicité des bureaux d’études d’outre-atlantique (utilisateurs chevronnés de CATIA outil, atout et invention de Dassault) totalement négligé par Airbus Allemagne...c’est coupable et chacun s’est endormi sur de prétendus lauriers. Il est regrettable d’avoir misé uniquement sur l’A 380 et sur le succès incontestable de la famille A 320 qu’il faudra très vite repenser et pas seulement par l’ajout de winglets. Vu la crise actuelle du pétrole, il était évident que l’A 340 quadriréacteur serait plus onéreux en exploitation que les B 777 300 ER et que le futur biréacteur B 787 Dreamliner. Boeing enfonce le clou en faisant adapter une nouvelle réglementation favorable à ses avions pour les vols intercontinentaux. Il s’autorise avec un aplomb qui semble échapper aux Européens à attaquer le sillage, les turbulences, la distance entre avions 14 mn,les coûts exorbitants pour l’aménagement des Aéroports, etc...etc.... La récente et très importante commande d’Air France en 777 300 ER et en filigrane le B 787 viennent malheureusement étayer mon argumentation. Par ailleurs certaines compagnies aériennes ont tendance à convertir leurs offres A 340 Airbus vers Boeing, Airbus n’ayant à leur proposer qu’un A 350 pur replâtrage de l’ A 330 et un hypothétique A 350 XWB dont la mise en service interviendrait près de trois ans après celle du B 787 C’est aberrant et relève d’un manque total d’intuition d’autant que la littérature tant du B 777 300 ER et de ses records de distance parcourus que celle du B 787 Dreamliner font la une des revues spécialisées depuis plusieurs années. Boeing a su réagir d’autant que la vente des B 747 400 gros porteurs, même si elle se minimise en nombre dans le passager ne cesse de se conforter dans la catégorie frêt. Dans la catégorie des mono couloirs Airbus doit contenir l’arrivée d’Embraer, Bombardier des Chinois et des Russes avides de créneaux et de ventes d’avions destinés au low cost. Il faut dès maintenant mettre en chauffe Catia des deux cotés de la frontière. De se mettre a produire d’urgence de nouveaux tronçons équipés et bien adaptés aux exigences des compagnies clientes quitte à perdre ce qui est fabriqué. Cela coûtera certainement moins cher à mon sens que les retards considérables annoncés d’autant que ces tronçons pourront trouver dans le temps preneurs pour de futures commandes standard. Il faudra également innover, inventer et non relooker ce qui s’avère détestable dans un monde qui recherche constamment du dernier cri. Il est nécessaire de ne pas avoir de complexes vis à vis des Américains et de leurs tergiversations autour des aides dont pourrait bénéficier Airbus. Leur mauvaise foi évidente se trouve malheureusement confortée par le laxisme et le manque de cohésion Européen. L’OMC est coupable car, sans vouloir trancher sur les réalités fort bien connues de ces subventions bien souvent déguisées outre-atlantique, elle aide les Américains qui travaillent en toute impunité à préserver leur suprématie. En conclusion, pour nous les Européens soutenir sans faille cette Entreprise au travers de ces turbulences.


                      • Germain (---.---.101.8) 5 octobre 2006 18:08

                        Qu’en savez-vous que l’A380 est une réussite ? Pas volé une seule heure en exploitation. Il décolle, il atterrit... enfin les prototypes ; il est en certification. Voila ce qu’on peut dire aujourd’hui.

                        Peut-être bien que ce « paquebot des airs » est non pas un autre Concorde (lui aussi célébré avant l’heure), mais un autre France, arrivé trop tard alors que les jets commençaient à traverser les océans.

                        Il suffit de lire les élucubrations d’un Todd, pour se demander si la motivation irrationnelle de ce projet n’était pas de faire plus gros que le concurrent américain. Ce qui pour le Madame Soleil de la géopolitique était un signe de plus du déclin inéluctable de l’Empire honni.

                        Pendant ce temps-là Boeing renonçait à lancer un successeur au 747 et préférait le 787. Peut-être bien que Small is beautiful ? Et que les passagers préféreront des liaisons directes dans un avion de taille moyenne, plutôt que des correspondances avant et après un transport en bétaillère volante.


                      • Daniel RIOT Daniel RIOT 5 octobre 2006 19:21

                        Votre ironie est une marque d’esprit qui fait plaisir à entendre (en l’occurence à lire)... Mais je vous trouve bien sceptique sur la qualité et les potentialités de l’A380... Pourquoi ces comparaisons avec Concorde (brisé par les USA) et LE FRANCE que Sardou a eu raison de pleurer ?


                      • Daniel RIOT Daniel RIOT 5 octobre 2006 19:31

                        Merci pour cette contribution. L’ITW donnée au MOnde par l’actuel patron d’ AEDS a dû retenir votre attention. Il point quelques erreurs plus industrielles et logistiques que technologiques. Moi je ne crie pas « haro sur le baudet » et je suis très fier de ce que les européens peuvent fiers de mieux. Ce qui provoque ma colère , c’est que des erreurs de gestion voire des fautes d’incompétences de hauts responsables restent impunies. Ce sont trop les salariés (et les contribuables) qui payent les factures laissées par des dirigeants indignes et des actionnaires-joueurs de cette « économie-casino » que nous devrions pouvoir mieux contrôler. Cordialement.


                      • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 6 octobre 2006 00:11

                        Donc Mr Bost si je comprends bien votre commentaire vous êtes d’accord avec moi qu’il y a eu des erreurs de stratégie, d’appréciations et non des erreurs techniques ce dont nous sommes assez coutumier (Concorde, Le France) et quoi qu’on en dise si le Concorde avait été rentable il se serait vendu malgré les américains, lorsque les américains laissent un produit sans concurrents sur le marché c’est qu’ils estimes que le produit n’est pas viable/rentable (Concorde, A380) et ils se trompent rarement, arrêtons les cocoricos stupides.


                      • (---.---.16.25) 6 octobre 2006 09:40

                        @Bateleur

                        Pour le concorde, vous oubliez qu’il a été concu pour des vols transatlantiques.... Vers Cuba ? Vers Mexico ? Non bien sur. Il a été concu pour aller à NY, c’était ça, son marché. Lorsque les US ont refusé d’adapter les pistes, le Concorde ne pouvait pas se vendre.

                        Bien sur son cout par siege était trop élevé, et les « inventeurs » n’ont pas pensé que cet avion ne serait pas remboursable. Mais s’il avait été « rentable », vu le nombre de passagers, c’était forcément avec un prix élevé du billet. Et vu l’époque, vers où volaient ceux qui pouvaient se permettre cette dépense ? Toujours d’Europe vers les US, le seul trajet où le Concorde pouvait utiliser sa vitesse. Donc sans l’accord des US, aucune compagnie ne pouvait ...... le faire voler.


                      • (---.---.31.6) 5 octobre 2006 13:17

                        Et les « chères » super cadres d’EADS (responsables de ce desastre) vont-ils eux aussi voir leurs millions d’euros de salaire annuel diminuer ?


                        • arturh (---.---.119.98) 5 octobre 2006 13:24

                          L’important, c’est de ne jamais mentionner que c’est Jacques Chirac qui a tout fait pour que Noël Forgeard, incompétant notoire, soit nommé à la Tête de l’entreprise.

                          Comme ça on pourra encore demander aux présidentiables ce qu’ils comptent faire.


                          • Jaimz (---.---.101.8) 5 octobre 2006 18:04

                            Les présidentiables comme vous dites appliqueront la même politique républicaine : mettre des copains à la tête des grands groupes et administrations !

                            ça fonctionne comme ça depuis 1920, ça va pas changer maintenant, peu importe l’idéologie, l’assiette au beurre sera bien partagée et Forgeard est un homme intelligent.


                          • Jaimz (---.---.101.8) 5 octobre 2006 18:18

                            république bananière ! bon mot, je ne pense pas qu’il faille s’inquiéter pour Airbus, plusieurs millers d’employés, de sous-traitant, 80% de l’activité industrielle et économique de la région Toulousaine, le premier budget d’investissement à la recherche en France, le rêve de tout diplômé de polytechnique ou de grandes écoles de commerce, une affaire à soutenir, quelqu’en soit le prix.

                            Il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas d’une entreprise concurentielle et libérale. Il s’agit d’un conflit larvé de puissance entre les Etats Unis et la France, même les Allemands n’ont pas compris que le but de cette entreprise ce n’est pas de gagner de l’argent, ce n’est pas de construire des avions... c’est de se mesurer idéologiquement et de tenir tête à la pseudo super-puissance. Le but est électoral, chauviniste et stratégique.

                            Sinon pourquoi ne parle-t-on pas de Tupolev ? Les russes ont un avion de ligne long courrier de plus 400 places depuis 10 ans ! Seulement c’est pas occidentale, c’est pas connu et ça nous discréditerai d’admettre que nous ne sommes pas à la hauteur...


                          • Internaute (---.---.21.95) 5 octobre 2006 13:25

                            >>> La dimension politique et diplomatique de cette « affaire Airbus » est évidente, au niveau européen. A un moment où la Russie vient d’entrer dans le capital d’EADS... L’Europe industrielle reste à faire. Airbus a fait illusion. C’est de la coopération européenne partielle. Nous sommes loin des beaux projets de Monnet et de Schuman. Retour à la case CECA, peut-être... Il n’est pas admissible que la politique agricole (contestée) soit la seule politique communautaire authentique.

                            Voilà un jugement bien bizarre. Pourquoi donc les 25 pays européens devraient selon-vous participer à Airbus ? Une aventure pareille est le résultat de l’association de compétences, pas de députés. Les parties prenantes (surtout la France, l’Allemagne et l’Angleterre) avaient une expérience aéronautique indispensable à la réussite du projet EADS. Une expérience signifie des écoles de constructions d’avions, des vieux ingénieurs qui savent d’intuition ce qui va marcher et ce qui va foirer dans la multitude de petits détails qui composent un avion et des vieux cadres qui ont déjà fait plusieurs projets aéronautiques et connaissent la manière de les gérer.

                            Faire rentrer dans cette équipe des hongrois qui n’ont jamais fabriqué un simple planeur ou des turcs qui n’ont jamais vu une aube de réacteur chauffée à blanc n’aurait fait que plomber le projet dés le départ. Vous auriez aussi voulu que les choix techniques soient le résultat d’un vote peut-être ? Pondéré par le nombre d’habitants dans le pays considéré ?

                            L’Europe qui marche c’est l’association des nations et EADS le prouve malgré les problèmes actuels. L’Europe qui perd c’est le Soviet Suprême de Bruxelles.


                            • Daniel RIOT Daniel RIOT 5 octobre 2006 19:44

                              Votre propos déforme le mien... Je voudrais simplement une politique industrielle européenne authentique, ce qui suppose une Europe politique avec de vraies politiques communes... Vieux rêve qui reviendra à la mode, j’en suis sûr. L’esprit CECA, c’est ce qui nous manque.


                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 5 octobre 2006 13:27

                              J’aimerais savoir si le passage de 39 h hebdo à 35 h hebdo est pour quelque chose dans les retards accumulés.


                              • jutschke (---.---.58.83) 5 octobre 2006 13:42

                                Excellente analyse, le regard d’intérieur semble évident. pouvez-vous donner des détails sur la législation poussée par boeing en défaveur du A380.Où on en est exactement ? Merci d’avance


                                • jutschke (---.---.58.83) 5 octobre 2006 13:44

                                  Désolée, je me suis trompée de rubrique. Mon texte était un commentaire au commentaire de Maurice Bost !


                                • Maurice Bost (---.---.55.105) 9 octobre 2006 20:47

                                  Il m’aurait été agréable de lire votre article en réaction au mien semble-t-il mal aiguillé. Très respectueusement, Maurice Bost


                                • Rage Rage 5 octobre 2006 13:47

                                  Bonjour,

                                  Pensez vous réellement que les annonces que l’on vous fait soient des scoups ?

                                  Si Forgeard and co sont partis avec la caisse, ce n’est surement par pour rien. Il connaissait le navire le bougre, et il savait bien que les 6 mois de départ se traduiraient rapidement en années.

                                  Quand le navire sombre, à l’image de l’Europe, les rats quittent le navire. Alors ce n’est pas une « naïve » question de 35h mais beaucoup plus une question de course contre la montre loupée par des responsables aux yeux plus gros que le ventre.

                                  Par ailleurs, le copinage évident de Chirac et Forgeard, inscrit encore et toujours Chirac dans la ligne des responsables des fiascos. Soyons clair, tout ce qu’a bati Chirac s’écroule. Cela s’écroule car, comme le dit VGE (même lui), Chirac n’a pensé qu’à truander et à placer des sbires. Le problème avec les sbires, comme dans les pires series B, c’est que souvent ce sont des loosers.

                                  Mal entouré, c’est certain. Mais ce n’est pas tout. Airbus a fait le choix du volume au lieu du choix de la vitesse. Même si l’A380 arrive à quai, il sera déjà dépassé par les superjets de Boeing qui ont fait le -bon- choix de la vitesse.

                                  Alors oui, Airbus est dans la merde, et ça va faire mal. Mais je ne me fais pas de soucis pour les « super-cadres », ce ne sera pas leur faute, au pire celle de la conjoncture, au mieux un aléa de parcours.

                                  Et soyons encore heureux qu’AIrbus ait jusque là mieux fonctionner que l’Europe. Car l’Europe « institutionnelle », c’est EADS en crise puissance 27...


                                  • Internaute (---.---.83.92) 5 octobre 2006 19:10

                                    Votre commentaire est bien sévère. EADS est co-géré avec les allemands. Ce que vous dites supposerait qu’au même moment le président allemand se soit entouré de loosers et qu’il les ait aussi placé dans EADS. Cela fait beaucoup de si.


                                  • vigie (---.---.154.38) 5 octobre 2006 14:18

                                    Ce qui a de formidable avec le libéralisme c’est que quand il y a des profits on les capitalises en bourse, mais quand on commet des errements au niveau de la stratégie et du management, on fait des charrettes de licenciements, on réduit de façons drastiques les coûts, devinez par ou l’on commence.

                                    Le libéralisme ne prend pas ses responsabilités, c’est quand même eux qui pilotent airbus, la stratégie, la vision de l’entreprise, les employés ne sont que la résultante de la politique de leurs dirigeants, et après l’on vient nous distribuer des leçons, pour plus de flexibilités, plus de baisse de charges, plus, plus, plus. Mais quid des responsabilités des dirigeants avec des parachutes de stock options en or. Si au plus haut niveau il n’y a pas de sanctions, alors on démobilise la base car une fois de plus c’est eux qui paieront l’addition.

                                    Et cette Europe qui ne défends pas assez son industrie, c’est lamentable, elle n’a même pas su négocier les avances remboursables. Aux dernières nouvelles airbus ne ferait pas l’a 350,trop cher pour l’instant, nous verrons bien, mais cette affaire va laisser des traces.


                                    • ZEN zen 5 octobre 2006 18:44

                                      @ Vigie

                                      « Le libéralisme ne prend pas ses responsabilités »

                                      Voilà deux notions qui ne vont pas tellement ensemble...Le libéralisme,c’est d’abord l’intérêt à court terme, non ?


                                    • (---.---.31.6) 5 octobre 2006 14:38

                                      A38O : nouveau concorde ou nouvel eurotunnel ?


                                      • (---.---.23.177) 5 octobre 2006 14:59

                                        EADS : c’est la que travaillaient Gergorin et Lahoud de l’affaire « Clearstream » ?


                                        • poip (---.---.143.138) 5 octobre 2006 15:05

                                          Pendant que les têtes dirigante s’en mettent plein les poches des bras et des têtes sont suprimé et les bras et les têtes qui vont rester sur le plancher vont fonctionner à coup de fouette, à quand une révolution ?


                                          • Rage Rage 5 octobre 2006 16:51

                                            Et bien pour ma part, au plus vite si possible.

                                            Et j’ajouterais : cette fois-ci, faudra pas les rater les Forgeard, Gergorin, Zacharias, Lahoud, Sarkozy... et autres pourfendeurs d’éthique et de respect.

                                            Ce que j’aime avec le capitalisme « grosse boîte » c’est que quand ça va bien, ça se gave pour certains et ça critique l’état. Mais alors quand ça va mal, ça va chialer dans les bottes de la mère patrie... A sa place, je t’enverrais chier tout ça dans les millions d’euros « détournés » par des salaires hors de raison et surtout des responsabilités diluées au point qu’au final c’est toujours le type de base qui prend la merde sur la tête et paie le prix fort...


                                            • Panama (---.---.198.59) 5 octobre 2006 16:54

                                              Et pendant ce temps, un syndicaliste d’Airbus pavoise dans Le Monde « heureusement, il n’y aura pas de licenciement chez Airbus. Seulement des intérimaires et des sous-traitants »

                                              Corporatisme, quand tu nous tient...


                                              • F22 (---.---.64.135) 5 octobre 2006 17:26

                                                Cela finira délocalisé en Chine ou en Inde.


                                              • tchoo (---.---.111.121) 5 octobre 2006 17:33

                                                Imaginez le paradoxe : tous les programmes nouveaux prennent du retard, toutes les équipes travaillent à cadence soutenue, et pourtant les comptes de l’entreprises sont plombés. Il va donc falloir faire des économies, donc des coupes sombres dans le personnel. Celui qui restera, ne pourra faire face, d’où du retard accumulé. A terme l’édifice est menacé de mort. Gouvernance, qui a parlé de gouverance ? Ecoutez les explications des experts, en gros ils dident que les dirigeants ont été incompétent (si, si !!) sans le dire, tout en le disant et après, za n’ont rien à foutre, sont parti sur un beau matelas ! Plus les jours passent plus nous devenons une république bananière........


                                                • domibode (---.---.64.103) 5 octobre 2006 18:13

                                                  Mauvais moment à passer pour Airbus. L’entreprise doit en profiter pour repenser son fonctionnement. Historiquement, l’entreprise a été contrainte de ménager les sites préexistant en laissant à chacun sa spécialité. Ce modèle est peut-etre aujourd’hui dépassé et est appelé à être transformer pour plus d’éfficacité.

                                                  Néanmoins, je reste optimiste sur le futur de l’entreprise. Airbus et Being sont, de loin, les 2 entreprises aéronautiques leaders. Les compagnies aériennes n’ont pas interet à ce que l’un ou l’autre s’affaiblisse trop, ou en vienne à disparaitre. Elles trouvent leur interet dans la conccurence entre les 2 entreprises.


                                                  • Loindelà (---.---.134.82) 5 octobre 2006 20:48

                                                    Le problème n’est-il pas aussi lié au fait qu’Airbus ait voulu coûte que coûte produire ce paquebot des airs, surement pour des raisons que prestige ? Y a-t-il un marché suffisant pour ce mastodonte ? Il semble que oui, mais pas aussi important que prévu. Etait-ce là qu’il fallait investir en priorité ? Il semble que beaucoup d’indices laissaient penser que le système « hub and spoke » va laisser place au système « point-to-point » qui revient en force. C’est le pari qu’a fait Boeing en misant sur ce dernier système qui permet au passagers de voler directement à destination, sans escale, et sans passer par un « hub » (un nœud de réseau). Le pari semble payant car ce système nécessite des avions plus petits tels le Boeing 787 qui est par ailleurs révolutionnaire dans l’utilisation de matériaux composites légers pour réduire la consommation de carburant.

                                                    Personnellement, je trouve que l’A380 est une merveille technologique mais en tant que passager, je ne suis pas exalté à l’idée d’embarquer avec 700 ou 800 autres passagers. Je n’apprécie déjà pas trop le B747 pour la même raison. Je sais pas ce que vous en pensez ?


                                                    • Daniel RIOT Daniel RIOT 6 octobre 2006 00:12

                                                      le voyageur que j’ai été et reste partage votre agoraphobie aérienne. Et on peut imaginer less titres des journaux lorsque un appareil de ce type s’écrasera...Vertige ! Mais le problème d’AIRBUS n’est pas là. Ce paquebot du ciel semble technologiquement au point et si j’en crois les « experts », il répond à une vraie demande du « marché ». La question vient des erreurs (ou des fautes)commises en termes de gestion et de logistiques industrielles. on s’est occupé du produit sans se préoccuper des ateliers.


                                                    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 6 octobre 2006 00:52

                                                      Je pense effectivement comme vous même si cela ne plaît pas à certains, dans la vie, au jeu, en business, il y a une règle centenaire « seul le résultat compte, le reste fait partie de la philosophie » il y a les gagnants et les perdants et quand tu gagne c’est que tu à été le meilleur, le plus rapide, le plus performant, le plus intuitif, celui qui a forcé la chance à être de ton coté.


                                                    • Loindelà (---.---.59.160) 6 octobre 2006 01:15

                                                      Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

                                                      Oui il y a un marché pour l’A380, c’est vrai, mais beaucoup moins important que celui pris par Boeing (B787). De plus, ce choix a contribué à retarder l’entrée d’Airbus sur ce marché beaucoup plus lucratif que sera celui de son A350.

                                                      Oui, les problèmes de logistique sont quand même en grande partie dus au fait que les gouvernement Européens ont chacun tiré la couverture à eux pour garder les emplois chez eux. Une société indépendante des gouvernements Européens n’aurait jamais choisi s’assembler un avion avec des pièces provenant de 4 pays. Les conditions d’acheminement des ailes, par exemple, sont quand même ubuesques. Elle aurait choisi un seul site de production et aurait peut-être évité le fameux problème de câblage dont on nous parle et beaucoup d’autres problèmes....


                                                    • (---.---.10.192) 5 octobre 2006 22:23

                                                      Question : quelqu’un a-t-il mentionné dans cette page qu’Airbus ouvre une chaine de production en Chine ?

                                                      Une recherche sur « chin » ne donne rien... Seul le très intéressant Maurice Bost (je suis un passionné d’aviation, je connais bien ce genre d’excellent bonhomme : ils pululent dans l’aéronautique française depuis le début...) Simple info, simple élément.

                                                      Et j’en viens par là à « Le libéralisme ne prend pas ses responsabilités », et à l’Europe. Le libéralisme prends ses responsabilités : les siennes... « Le capitalisme c’est le respect du contrat écrit. » ai-je entendu à la radio. (Radio Courtoisie, cotisez ! http://www.radiocourtoisie.com/v2/ ) Le libéralisme refuse le déterminisme social, et le dirigisme. Suis d’accord que c’est insuffisant, mais ce n’est pas synonyme d’irresponsabilité.

                                                      L’Europe devrait avoir une politique industrielle, l’Europe devrait ceci, l’Europe devrait cela... Vous confondez Europe et pouvoir politique... Or il y en a à toutes les échelles, des pouvoirs politiques, établis ou théoriques (’potentiels’), avec les qualités et défauts d’échelle. L’Europe est dans la niche bloc continental/empire.

                                                      L’empire voyez vous, de part sa taille même, se contrefout de la calenque numéro 48B d’à coté de Cassis, l’empire en a toute une liste, tout un bottin, des calenques vé ouais, sinon ce n’est pas un continent (mais un pays.) L’empire en quelque sorte, est irresponsable lui, parce que se retrouver sans puits de pétrole et avoir à inventer, travailler, progresser, pour passer l’hiver, il ne sais pas ce que c’est. L’empire a toujours des puits de pétrole, l’empire a toujours un hit-parade complet de calanques méditerrannéennes, réactualisé par ses sbires, l’empire a toujours de la main d’oeuvre bon marché ou de pied fin, a toujours du travail d’empire : l’empire a des projets déconnectés du réel et des files toujours pleines de postulants, de fournisseurs, et son activité impériale c’est ça, intrinsèquement : des caprices de prince - fussent-ils commissaires - et l’excitante selection des meilleurs postulants : c’est la station de ski en plein désert et les propositions afférentes Vivendi, Halliburton, EADS, Nestlé à ’évaluer’, à classer, généralement par ordre d’excitation princière, pas par santé locale qu’il n’apprécie qu’à travers les rapports intéressés de ces trop nombreux gouverneurs. L’empire c’est la folle nuit dans les caves du palace et les videurs à l’entrée. Le vertige des jetons sur le marbre et le bottin des fournisseurs, promis au bagne s’ils échouent à réaliser le caprice, le caca nerveux du prince et de son ultra-élite intouchable perdus parmi les soies et les lyres incessantes. L’empire élucubre et impose, absolument n’importe quoi, sorte de court circuit, d’épilepsie du pouvoir politique, toujours satisfaite (ou promise) par des prétendants en nombre avant l’ultra-sélection, eux-mêmes dingues d’avidité devant ’le coeur’ (forcément riquiqui, car trop convoité pour être exposé au nombre, blindé quoi), comme ils sont morts de trouille en cas d’insuccès, ou de spasme du donneur d’ordre (comme un changement brutal de législation sur les sillages turbulents par exemple, à même de ’sabrer’ l’effort du lauréat, comme ça, parce que.. une danseuse a su convaincre Albator Monsignore, genre..) Le lobbying au palace et la loterie à l’extérieur. Par construction.

                                                      C’est la taille même qui crée cette situation, point n’est besoin de pervers : l’empire possède toutes les sortes de chose, et en nombre. La tête de l’empire (minuscule forcément) est ’hors sols’, elle éructe absolument n’importe quoi, ce qui excite là en ce moment dans ses salons, et exige satisfaction. L’Europe intégrée, au pouvoir fort, si personne ne l’empèche, exigera qu’on ne soit pas raciste et qu’on lui donne notre progéniture pour s’en assurer (la lubie du moment), comme ça, d’un claquement de doigts, et les plus grands ramasseurs de contrats (européens ou non, quelle différence au palace ? tant que les inconvénients n’y entrent pas..) lui proposeront plans et moyens d’action : elle choisira les meilleurs (selon ses critères de palace, ultra restreint aux conséquences d’atlas, ’paradis’ des achats d’influence barraqua, PAR CONSTRUCTION, par simple effet d’échelle) et nous collera ça toute gaite, ravie de son geste... (et pour nous plus d’enfants, plus de famille : des ’offrandes à la nature’, voilà la logique d’échelle, voilà la mode actuelle au night-club ’de gouvernement’ comme ils disent.)

                                                      Moi quand je vois une nation, comme la France comme une nation européenne, j’en tombe sur le cul ! Que de qualités ! que d’avantages ! par rapport aux ballets des caprices sirius et des moissoneuses aveugles... Et par rapport aux régions.

                                                      La nation c’est QUELQUES régions, elles-mêmes typées, ’organiques’, Bassin Parisien, Alpes, Bretagne, Provence, avec leurs qualités leurs défaults, qu’il lui faut accepter et qu’elle fait mieux qu’intêgrer, qu’elle sublime. La nation c’est l’homme. C’est ’l’échelle homo’, comme j’aime dire et bien gaver l’internet avec, comme la région c’est l’organe avec ses globules et l’empire/continent c’est l’assemblée (locale) des hommes, la ’commune’ en quelque sorte, ou la congrégation. (et le monde c’est alors la ’multitude’.) L’échelle intéressante là dedans, pour tout dire supérieure, ce n’est pas la salle communale, ce n’est pas le foie... C’est cette complétude’ magnifique d’organes ’bêtes’ et ’aveugles’, PEU nombreux mais SUFFISEMMENT pour qu’une tête apparaissent, capable de discuter avec l’univers, et dont les membres sont suffisants pour la protéger, la faire agir, la faire marcher autonome, dans le froid, le chaud... Ce n’est pas comme une commune qui décrête qu’il doit faire chaud, déposez vos dossiers de candidature nous choisiront les meilleurs (nous ne savons faire que celà), c’est un homme qui sait quoi faire s’il fait chaud. Même pauvre. Cet ’homo’ là, belge, ou roumain, connait ses organes propres et les aime, sa vie en dépend. La nation, c’est bien simple, c’est les pieds dans le purin et la tête dans les étoiles, c’est pour moitié les exigeances de la terre et ses merveilles indomptables, et pour moitié ’le caprice’, mais sévèrement sanctionné par les faits, ’la république’, l’utopie, ou mieux le projet. Pour moitié. Comme un homme, incapable d’oublier la vie ni Dieu qui le dépasse mais qu’il appréhende, on n’est pas des pelles à tarte (ni des doigts de pieds). Et d’autre part un individu est tout égal à un soviet, c’est une réalité qui se manifeste tous les jours. (« Ok vous êtes trop nuls j’me casse », si facile)(là où on en a le droit bien sûr, en zone non-socialiste, l’inverse de l’Education dite Nationale en somme), un individu moins con que la chambrée, du temps du sevice militaire, ils étaient nombreux les grands cousins à raconter ça : c’était évidemment crédible. Non vraiment, il y a une qualité intrinsèque à la nation qui non seulement est unique (comme sont uniques les qualités de la commune, de la région, du bloc continental, de l’humanité), non seulement doit être bien comprise, choyée, mais qui est bel et bien supérieure et à reconnaitre et placer comme telle. Il faut rétablir la nation, comme il faut défendre l’homme libre et complet (that is éclairé, libre et responsable, conscient de sa place ni modeste ni aveugle au sein de la création. C’est être chrétien, donc.) Aujourd’hui en France et depuis une poignée de décennies, surtout les dernièers, 40 % des votant et 95% des élus (à l’Assemblée : 100%) n’ont rien compris à la nation et la croient archaïque et la jettent comme une vieille chaussette, tout empressés d’être admis dans l’antichambre des contrats impériaux. Cons.

                                                      Votez utile !!!!!!

                                                      l’Omnivore Sobriquet

                                                      ps : Je connais, de réputation, tous ces calculs et ces mecanismes dits « d’effets d’échelle », où, chez les steak Charal ou EADS, Carrefour ou Auchan, « plus c’est gros mieux c’est »... Et bien je vous demande de les reconsidérer, pas moins : le mieux n’est pas forcément le plus gros.

                                                      Surtout en politique.

                                                      TOUTES les échelles ont leurs vertues ! combinons harmonieusement, pas sottement, ni monstrueusement.

                                                      (j’ai un projet - d’amateur - de système de séparation des pouvoirs par.. changement d’échelle : par ’saute-échelle’ plus exactement. Grand-père, le plus gros (par exple Europe), ne gouverne pas les pères (nations), mais a simplement une autorité de recours, de trancher les différents entre les pères, d’arbitre, de chambre haute, de sénat. Sinon la ferme, tais-toi. (comme les nations p/r à ses ’fils’, les régions). Par contre grand-père est élu par..les ’fils’ (les régions), et son exécutif de grand-père (à choisir librement, avec les préférences dans ses compétences dues à son échelle)(la spécificité de la nation, justement, c’est d’être complète... les autres sont simplement ’spécifiques’, provencale (région) ou chrétienne (Europe)), son executif qui est élu et budgetisé par les fils (régions), ’sautant’ en qque sorte l’échelle nationale, s’applique donc aux fils (régions) pas aux pères (nations), qui font ce que leur échelle leur chante. Euh voilà c’est tout....

                                                      C’est très amusant d’imaginer cela sur les cinq échelles : commune, région, nation, bloc continental, monde. Le monde est élu par les nations, est payé par les nations et a à répondre aux nations, que ses actions visent. Le monde se tait devant les blocs-continentaux, qui font ce qu’ils veulent. Seul un problème entre certains de ces gros blocs le ferait être saisi, et trancher une décision souveraine (qui devra l’appliquer ? les nations du monde bien sûr, toutes !, ou même certains blocs SI ils sont volontaires. Et ainsi de suite etc. Ca complique un poil quand on considère que chaque ’entité échelle’, est à la fois ’père de’, ’fils de’, ’grand-père de’, ’petit-fils de’ mais voyez comme on s’amuse quand on considère la nation ! sérieusement ! pour ce qu’elle est ! Homo !

                                                      ( S’il y a des philosophes/politologues parmi les aggoralecteurs, n’hésitez pas ! puisez donc et faites qque chose de sérieux et poussé avec ça, les notions d’échelles sont vous le savze extraordinairement fécondes... (demandez aux collègues mathématiciens ou physiciens au besoin) à condition de n’en n’oublier aucune bien sûr ! Allez-y tranquile et franco, promettez-moi simplement de voter Front National deux fois aux prochaines présidentielles, sinon on est tous mal......

                                                      ( Notez que dans toutes ces échelles je ne parle pas des hommes, des vrais, les citoyens, mais uniquement des institutions. Les citoyens devraient peut-être voter universellement pour constituer toutes ces échelles (là où elles les recouvrent bien sûr), ou peut-être pas... Après tout avec un tel système, il sufit de voter citoyen au deux premières, communes et régions, puis la logique ci-dessus prends le pas : les communes élisent les nations, les régions les blocs, les nation le monde... Je n’ai pas dit que c’est ce que je souhaite, c’est une remarque en passant : ne plus voter pour la nation ??!!! urgh !!! mais c’est l’anti-France !! aux armes !! mais il n’empèche que... voter universellement pour une méga-comédie européoflonflon GrossStat du style Bush’nKerry2004 de sinistre mémoire, approuvez-moi ou non, rien que l’idée me fait gerber.) Merci de m’avoir lu.)


                                                      • l’Omnivore Sobriquet (---.---.10.192) 5 octobre 2006 22:27

                                                        Ben quoi y garde pu mon pseudo maintenant le truc agora !!!

                                                        l’Omnivore cré non de non, l’Omnivore Sobriquet !


                                                      • Bibifricotin (---.---.4.88) 5 octobre 2006 22:30

                                                        @ somnivore dubriquet:y’en a de l’injustice !


                                                      • l’Omnivore Sobriquet (---.---.10.192) 5 octobre 2006 22:58

                                                        @ F22

                                                        Désolé camarade, ton post n’existait pas quand j’ai commencé ma bafouille et fait la recherche sur « chin ». En une phrase c’était pas mal non plus....


                                                      • David972 (---.---.92.127) 6 octobre 2006 01:56

                                                        Airbus est en crise et c’est une crise très grave. J’ose même dire que cette crise est encore plus grave que celle que traversait Boeing il y a quelques mois encore !

                                                        Mais pourtant cette crise témoigne d’une incompétence politique européenne gravissime. D’abord, qui peut imaginer une co-direction ? Dans un domaine aussi sensible et risqué comme l’aéronautique, une co-direction est la dernière chose à faire. Mais cela est le fruit d’intérêts politiques ridicules et même imbéciles de politiciens allemands et français qui ne veulent pas céder la direction à l’un ou l’autre. On peut les comprendre mais il faut savoir surmonter ce problème car nous ne sommes pas dans un domaine comme les autres ! Bref, la structure dirigeante est incompréhensible et si il n’y a pas de changement majeur dans la direction, la crise se poursuivra et pourrait même s’aggraver ! Oui car cela a déjà même commencé. Ainsi on entend dire par un dirigeant que la poursuite de l’A350 n’est pas du tout acquise et on entend déjà un autre dire que cela est essentiel et doit être poursuivi... Il faut qu’Airbsu et EADS sachent bien la direction à prendre !

                                                        Et puis qu’est-ce que c’est que cet avion géant ? Ainsi il faut le concevoir à Toulouse, monter une pièce au Royaume-Uni, un autre en Allemagne, une autre en Italie, une autre même aux Etats-Unis... Peut-on imaginer Boeing monter une pièce en Californie, autre autre à New York City, une autre à Dallas ? C’est ridicule. Et puis, le programme même A380 aurait dû être remis en question. Car ce programme ne démarre pas. Oui, il y a des commandes mais Airbus n’a jamais atteint le niveau de commandes minimum assurant la rentabilité du programme. Boeing lui a déjà atteint ce seuil avec le B787...

                                                        De plus, c’est quoi cette histoire de A350 ? Est-ec que Boeing allait faire un superbe avion B787 en y concentrant tous ses moyens pour faire à côté un super B747 nouvelle génération avec des tailles gigantesques ? C’est stupide. Boeing ne se disperse pas. Oui, Boeing a fait un 747-8 mais c’est simplement une petite évolution du 747 actuel et il n’y aura pas de révolutions à part de nouveaux moteurs plus silencieux, une consommation de carburant réduite, une augmentation des sièges grâce à l’allongement, une évolution du poste de pilotage... Bref, ce sont de belles évolutions mais il n’y a là aucune révolution. Airbsu aurait dû se concentrer sur l’A380 et va se disperser en sortant une nouvelle révolution avec l’A350.

                                                        Et parlons de cet A350. D’abord Airbus n’avait aps prévu le succès du 787 tout comme Boeing n’avait pas prévu le succès de l’A380. Or, qu’a fait Boeing pour riposter ? Sortir une simple évolution qui a semblé décevoir beaucoup. Et qu’a fait Airbus ? Sortir une superbe révolution aéronautique avec un A350 construit à la hâte. Airbus aurait dû savoir qu’un avion aussi gros que l’A380 ne peut se construire en se dispersant car la logistique est trop importante.

                                                        Bref, la crise est très grave chez Airbus. Oh oui, gravissime ! Airbus devra tout revoir sur l’A380 et pourra très difficilement demander de nouvelles aides publiques face à un Boeing qui n’a pas eu besoin de rallonge pour son B787 et qui n’en demande pas du tout pour son B747-8. Airbus pourra aussi difficilement demander de nouvelles subventions pour son A350 car c’est la faute d’Airbus si il a échoué et on ne pourra pas demander des aides indéfiniment. Surtout que l’OMC ne pourra que très difficilement ne pas condamner Airbus va à ce surplus d’aide !

                                                        Et Airbus se relèvera difficilement des 5 milliards de pertes de l’A380. Or, il faut sans doute y ajouter les retard de l’A350 et ceux de l’A400M. Bref, cela pourrait finalement avoisiner les 10 milliards d’euros de perte... Avant de se concentrer de nouveaux sur la recherche-développement, Airbus devra résoudre ses problèmes actuels et prendra donc ains ide nouveaux retards sur Boeing.

                                                        L’avionneur américain se frotte déjà les mains. Et pour cause... Airbus ne pourra sans doute pas répliquer à la nouvelle génération de Boeing prévue pour remplacer les B737 si je ne m’abuse. Voilà que Boeing va dominer ce segment sans réel adversaire. Boeing se retrouve désormais aussi sans réel adversaire pour le B787. Le B777 est en pleine forme. Le 747-8 pourrait même faire une petite percée avec British Airways notamment qui commanderait des B747-8. Bref, Boeing se porte on ne peut mieux.

                                                        Mais Airbsu ne disparaîtra pas car on ne laissera aps le monopole à Boeing. Toutefois, le résonnable demande qu’on remettre en cause les 10 ans prévus pour rattraper le retard sur Boeing. En effet, le rattrapage, compte-tenu de l’ampleur du retard actuel, se fera très probablement plutôt d’ici 15 voire même 20 ans ! Bref, ce n’est aps la joie chez Airbus !


                                                        • l’Omnivore Sobriquet (---.---.10.192) 6 octobre 2006 03:41

                                                          Votre commentaire me parait trop pessimiste pour Airbsu. Pour la gestion peut-être mais pour la technique il n’y a aps tant de ’révolution’ ni de ’retard irrémédiable’ que cela. Ce sont les choix de programmes qui auront peut-être des conséquences mauvaises, mais Airbsu est dans la course pour tout le reste, pièces ’métallurgiques’ (les guillemets s’imposent, de même qu’à ’pièce’, on en est aux structures maintenant (?)), conceptions, avionique à c’qu’y m’semble. (n.b je suis très conscient de mon plafond de compétences en la matière, z’inquiétez aps) Je contesterais vraiment une seule phrase :

                                                          « Airbus devra tout revoir sur l’A380 », « et pourra très difficilement demander de nouvelles aides publiques... »

                                                          J’ai probablement sauté des infos mais l’A380 n’est certainement pas ’à revoir’. La machine est réussie, c’est un fait qui me semble acquis. Quant aux choix stratégiques... L’important remous dans le sillage du bébé à l’atterrissage (pardi..) est peut-être un vrai défaut, mais comme pour les installations au sol c’est un problème de compatibilité avec les coutumes aéroportuaires actuelles. Commercialement c’est peut-être une bourde, et évidemment c’est parti pour être la nouvelle affaire ’du bruit de concorde’ qui a tant servi les intérêt américains à l’époque. (euh, le sillage d’un B747-8 en finale, à votre avis... de quoi sêcher le linge du quartier il me semble !! un tiers de favelas oui !)))

                                                          Mais l’engin A380 n’est pas à jeter pour autant, surtout si des commandes sont là : il est réussi et sur le long terme finira par être bénéfique au sens large ; ce n’est pas un ’veau’, un boulet à problèmes incessants, ruineux. La chose fonctionne assez efficacement, les moyens de productions sont politiques, ne sont pas si incongrus que cela : ce ne sont pas les meilleurs commercialement, et peut-être pas à renouveller (en Chine !), mais ça peut tenir longtemps sans ruiner. Et puis, foie d’Omnivore, l’A400M peut bien en être où il veut (oh le mystère !), si l’A380 est produit en série il n’y a qu’à se baisser pour obtenir un bon transporteur militaire avec minimes adaptations. La manip est classique dans l’histoire de l’aviation. Aménagement intérieur pas si cher que ça, une porte de soute à l’avant, une autre à l’arrière, deux monte-charges militaires (lourd, très lourds) à transporter par un autre avion, un monte chage interne entre les deux ponts pour être moins béte (c’est grand comme les Tang Frères la saucisse) et feu, le ’Sahara’ issu du Bréguet ’Deux Pont’ et un exemple satisfaisant. Des fois ça donne un grand avion cargo (DC-3, genre), des fois comme le Sahara un pratique et bienvenu outil, à défaut d’être ’intégré dès le berceau dans le plan d’équipement des armées’. Il ne sera pas optimisé du tout pour la tâche, mais néanmoins fort capable, (optimiser c’est juste optimiser, rien de plus) se pose et décolle assez court, sur n’importe quel aéroport du monde (les restrictions actuelles proviennent des aérogares standards, les militaires s’en tapent) avec une efficacité, un rendement tonne de fret/km imparable. La France, l’Europe, ont leur Galaxie, ou presque (et pas les -très très gros - ennuis techniques de l’infâme gabegie Lockeed, l’une des toutes pires de l’histoire de l’aviation, ce qui n’est pas peu dire croyez moi.). Pas de chargement bas, mais en acceptant de s’y adapter, ça peut donner en trois ou quatre A380 retrouvant 3 ou 4 Transall avec leurs six ou huit déchargeurs, et quatre mirages environ, un sacré ’coucou nous vlà !’ En quoi..1/2 heure ? une heure ? Avec chars, lance-engins, fûts, vivres, munitions, troupes, médicaments. Du consistant et, à ce qu’y semble, de l’adapté à certains besoins actuels... très actuels même. De quoi obtenir des aides publique ce n’est pas nouveau.

                                                          Il faut utiliser ces avions, qui sont réussis et ont leurs utilités, mêmes si celles-ci ne sont pas égémoniques tant pis (? ?), et dont la production est dans les faits lancée. L’histoire de l’aviation (je m’y connais) est remplie de ces erreurs là, comme par exple le Cormoran gros porteur (raisonnable) de la fin des années quarente, qui était réussi (l’accident, c’était ’rien’), et dont plusieurs ailes et fuselages sont partis dans les rues d’une banlieue parisienne directement des ateliers aux fournaux. (Le PCF avait changé radicalement d’attitude dans ces industries à ce moment là (48 ?), et c’est devenu un objet de chantage politique, et comme souvent comme toujours en aviation, ça a été un spectacle inoui des bêtises satisfaites, de massacres, de sacrifice, par des ignares insultant la première décence aéronautique et industrielle, et même politique (souvent)). Voilà mon chti commentaire apporte assez peu sur ce sujet vraiment, un peu quand même.


                                                        • (---.---.16.25) 6 octobre 2006 09:49

                                                          @david

                                                          N’oubliez pas que le même discours a été tenu sur Boeing, lorsqu’Airbus est arrivé avec des avions plus performants sur un secteur ou B. pensait pouvoir refiler un simple modification de ses vieux avions.

                                                          B. ne s’en remettra pas, blablabla. B. s’en est remis. Par ailleurs, B. va être confronté à ses lignes de production déjà trop chargées. Et B. hésite à les augmenter, parce que ca coute cher, et que ca coute très cher lorsque le carnet de commande diminue. Donc B. risque de se trouver en sous capacité (logiquement, ca fera monter les prix...).


                                                        • POL (---.---.54.235) 6 octobre 2006 08:23

                                                          Bonjour MR RIOT

                                                          Nous devrions tous retenir et répéter votre rime dont le bon sens échappe visiblement à beaucoup !

                                                          « responsabilité » et « assumer »

                                                          Conscience réveillez-vous.


                                                          • T.B. (---.---.21.162) 6 octobre 2006 15:53

                                                            Parles pour toi popol et retournes lire Rabelais.


                                                          • Al-Capone (---.---.50.190) 6 octobre 2006 10:46

                                                            Boeing a pris une avance incontestable technologique sur le developpement du 787. Troncon presque entierement tout carbone, en passant du fuselage, a la structure primaire de l’avion. Pour avoir vu des photos, c’est vraiment tres impressionnant. Le choix du carbone, en therme mecanique, resistance, poids, est techniquement audacieux, mais reste un pari osé.

                                                            Sur le papier, ce choix du tout carbone est tres interessant, les perfs du 787 en consommation font rever.

                                                            Mais aujourd’hui, cet avion est encore au stade du prototype. Boeing rencontre deja des difficulté de develeppomment. Reste encore plusieur etape a franchir, dont celle de l’industrialisation. C’est aussi a ce stade que d’autres problèmes vont vraiment debuter pour Boeing. Un avion tout carbone, tres bien, il serat le premier. Il vas donc falloir créer un nouveau process de toute piece. La, ca vas se compliquer. Disons que Boeing passe cette etape sans incident majeur, ce qui n’est pas acquis.

                                                            Un paramtre important a semble t il été négliger par Boeing. Un avion est fabriqué pour voler plus de vingt ans, certains volent meme plus de trente ans. Depuis que Boeing et Airbus fabriquent des avions, ils ont acquis des connaissances sur le comportement des materiaux dans le temps, en particulier, l’alu, ect... Aujourd’hui, ni Boeing, ni Airbus ne savent comment vieillit le carbone dans des conditions d’exploitations normal d’un avion. Un autre inconveniant non negligeable pour Boeing, serat de savoir comment faire fasse à l’usure d’une cellule tout carbone et comment reparé par exemple un panneau du fuselage sans immobiliser l’avion plusieurs semaines, et sans avoir a ouvrir l’avion en deux pour une simple crique sur ce panneau.

                                                            Donc, pour le moment Boeing gagne sur le papier avec son 787, Airbus rame pour de mauvais choix indutriel, mais l’histoire n’est pas terminé. Boeing n’a pas encore fait volé le 787.

                                                            Quoi qu’il en soit, que ce soit Boeing ou Airbus, on peut voir deux entreprises qui prennent des risques en cherchant a innové, sur un marché de plus en plus concurentiel.

                                                            Pour ma part, sous traitant d’Airbus, il est indiscutable que la fabrication du A380 doit etre rationnalisé. Airbus paieras encore longtemps le choix de vendre un avion avec une multidude d’option... sans en avoir penser les consaquences en thermes d’industrialisation... Tout fonctionne sur le papier, ou sur un ecran de CAO.

                                                            Je reste confiant sur l’avenir du A380, il y a trop d’enjeux pour que l’Europe ne s’investisse pas a la reussite de projet.

                                                            Et quand a Boeing, attendons de voir la suite du developpement, de l’industrialisation, et de l’exploitation du leur Dreamliners. Les américains savent bien vendre du rêve aussi.


                                                            • arturh (---.---.119.98) 6 octobre 2006 13:53

                                                              Cette cise est la bienvenue, c’est une crise de croissance. Même si c’était indispensable a une époque, il faut que l’intervention directe des dirigeants politiques européens dans la gestion d’Airbus cesse.


                                                              • T.B. (---.---.21.162) 6 octobre 2006 15:59

                                                                Bien dit, arthurh, je viens d’écrire à peu près la même chose plus haut. Toujours plus haut et si possible (je dis bien si possible) sans kérozène.


                                                              • David972 (---.---.105.204) 8 octobre 2006 15:46

                                                                Al-Capone, pardon mais ta connaissance aéronautique semble proche de zéro.

                                                                Tous les experts son unanimes. Boeing a mieux négocié le virage du 21ième siècle que Airus. Les experts sont aussi clairs en ce qui concerne le 787 : il représente l’avenir et est là pour 20 ans au moins. Si ce que tu dis était vrai, porquoi tant de compagnie s’arrachent cet avion américain et pourquoi Airbus veut copier le 787 ?

                                                                Bref, personne ne le conteste, le 787 est un succès et représente l’avenir. Alors je comprends tes positions mais il faut tout de même rester réaliste !


                                                                • Imaginus (---.---.68.243) 8 octobre 2006 21:53

                                                                  A380 est un camouflet au geant Americain. Rien que pour cela il merite qu’on l’encense. Au lieu de cela ,les medias font le jeu des ricains en plombant l’airbus. Si les dirigeant ont deconné, il faut les foutre en taule sans menagement. Recupéré coute que coute la confiance des partenaires en frappant un grand coup. Pas de demie mesure.

                                                                  Faut pas croire messiers , au etats unis c’est pareil qu’en Europe. Ils ont des bonnes idées mais c’est parfois mal realisé ou trop vite. La difference c’est qu’eux on un soutient inconditionnel et motivant.

                                                                  La position de Boeing actuelle c’est une gamelle ! Ils ont completement raté ce debut de siecle ! Aller quoi faut le porter ce coucou !

                                                                  L’agence Spatiale Europeene colle bien une deculloté monumentale aux ricains a chaque decollage de la fusée ariane ! Voyez la navette US. C’est risible ! Les europeens ne sont pas à la traine !


                                                                  • bb (---.---.134.117) 30 novembre 2006 08:53

                                                                    Bonjour. oui l’airbus A 380 est un bel avion et comme dit sur l’article précédent ce serait « un camouflet aux américains ». Personnellement je ne le pense pas, l’europe aurait peut être été mieux inspirée à faire autre chose que (plus gros que les américains) car ce type d’avion n’est en réalité qu’un jumbo qui existe depuis les années 70 avec le 747. Je pense que l’europe doit chercher sa voie et pas forcement 30 ou 40 ans plus tard que les américain faire ce qu’ils ont fait en un peu plus gros. Ce genre de concours a été fait dans tout le siècle dernier au niveau des paquebots ,hydravions etc etc. Donc le mieux que l’europe ait à faire est de faire autre et différent et non pas toujours courir derrière les américains pour pouvoir dire ca y est on a enfin fait mieux. Car en effet à chaque fois qu’on y arrive eux sortent autre chose et on a toujours 30 ou 40 ans de retard. bb http://inventionconception.free.fr


                                                                    • bb (---.---.134.117) 30 novembre 2006 13:31

                                                                      Coup de gueule. parler de delit d’initié alors que des mois auparavant Bae essayait de refourguer ces parts à EADS est un non sens. toute personne qui sait lire aurait pu se douter de la chose. Pour l’article un peu plus haut qui fait un genre d’anti -américanisme primaire en disant que chaque fois qu’ariane décolle c’est la déculottée pour les américains,c’est un peu facile : ils ont des astronautes !!!!!!! Les russes des cosmonautes !!!!! les chinois des taikonautes !!!! NOUS DES SPATIONAUTES : c’est à dire des auto stoppeurs de l’espace,car ariane toute belle qu’elle puisse être ne donne pas d’autonomie à l’europe en ce sens. Donc un peu de réalisme ,nous ne sommes pas bien classés du tout par rapport aux autres loin s’en faut. Alors cette aisance à ce moquer de choses dont nous sommes incapables ne va pas dans un sens constructif bien au contraire, mais est gage d’une autosatisfaction qui ne satisfait que certains. Alors le mieux c’est encore d’admirer les autres en se disant qu’un jour on sera aussi bon. CA c’est constructif bb http://inventionconception.free.fr

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