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Accueil du site > Actualités > Europe > Au secours la France !

Au secours la France !

La Belgique vit la page la plus sombre de son histoire. Le climat n’est pas encore insurrectionnel mais presque et cela a l’air de se passer dans l’indifférence générale, la vôtre en premier. Un climat surréaliste car notre devenir est conditionné par une situation a priori impossible mais vraie, l’alliance de facto entre l’extrême-droite et le parti socialiste.
Oui, vous avez bien lu : Marine et Martine à la même table pour déterminer le futur du pays.
Même Sarko n’aurait pu imaginer cela !
Et pourtant...
 
En lisant votre presse nationale, je ne peux m’empêcher de penser que vous ne connaissez rien de nos problèmes. Un jour De Gaulle a dit : vive le Quebec libre ! Quel est le politicien français qui osera venir dire à Bruxelles : vive la francophonie belge libre ? Jusqu’à présent aucun.
Vous êtes nos frères les plus proches et vous faites comme si de rien n’était alors que nous sommes à deux doigts de devenir les Kosovars d’une ex-Yougoslavie qui n’arrête pas de nous humilier, de tout agencer pour nous faire passer sous son joug.
J’ai donc décidé de titiller votre conscience, advienne que pourra.
 
Tout commence par une explication de notre système de votation. Un système proportionnel, donc a priori plus démocratique que le vôtre, mais dont les effets pervers ne valent guère mieux. La Belgique étant un état fédéral, elle doit tenir compte des entités fédérées. Tout va très bien, Madame la Marquise, n’eut été que notre fédéralisme, à la différence du fédéralisme suisse, est à deux composantes, une majoritaire - la Flandre - et une minoritaire - la Wallonie. Ce fédéralisme est donc un leurre, dès lors que la loi du nombre fait que si un + un = deux, les deux uns n’ayant pas la même force représentative, la force du nombre, l’ethnie majoritaire devrait-on dire, l’emporte à tous les coups. Ce ne serait rien si les deux composantes partageaient des valeurs communes mais chez nous, cela n’a jamais été le cas. Le Flamand est un germain partisan du droit du sol. Le Wallon est un latin partisan du droit des gens.
On ne marie pas l’eau et le feu.
 
D’autant plus qu’il y a Bruxelles, capitale de l’Europe au milieu. Une capitale sale et dégueulasse qui est aussi celle d’une Belgique qui n’existe plus. Une capitale qui est en sus celle de la Flandre alors que les flamands n’y sont au grand maximum que 8 pour cent de la population. Une capitale située en dehors de l’état qu’ils veulent créer dans les jours qui viennent, c’est un exemple unique au monde ! Une capitale que huit pour cent de fanatiques veulent enclaver et soumettre à leur bon désir au nom de ...au nom de quoi, nom de Dieu !
Une capitale dont le seul tort est d’être francophone à plus de 90 pour cent...
Nous sommes vos frères de culture, bien plus que tout autre état de la francophonie, et vous ne nous écoutez pas ! Pire, vous ne comprenez rien à nos problèmes...
 
Un petit cours d’histoire en manuel et un autre de sociologie politique vous aideront peut-être à franchir le pas. Sinon, vous serez comme nos socialistes à nous : des traîtres !
 
La Belgique est née en 1830 sur base, non d’une langue, mais d’une religion. Wallons et Flamands catholiques contre des Hollandais protestants. Une union factice suite à une révolution qui, relativisons, ne valait en fait guère plus qu’une quelconque révolte des banlieues. Guillaume d’Orange-Nassau, dont les descendants occupent encore et toujours le trône des Pays-Bas, ayant commis erreur sur erreur envers ses sujets du Sud, nos populations excédées finirent par le déboulonner au grand dam des grandes puissances de l’époque qui se remettaient à peine de l’ère napoléonienne qui avait mis l’Europe à feu et à sang. La première nécessité étant d’empêcher toute tentative de restauration de l’ordre français, elles acceptèrent du bout des lèvres ce nouvel état, allant jusqu’à refuser de le confier à un vague représentant de la dynastie capétienne, pour finalement nommer à sa tête un certain Léopold de Saxe Cobough-Gottha, un noble anglais qui pouvait se prévaloir de liens familiaux avec quasi toutes les cours d’Europe. L’avis du peuple étant ce qu’il était, c’est à dire rien, le choix fut avalisé, facilité il est vrai par l’industrialisation de la Wallonie qui allait porter à bout de bras l’ascension du pays au rang de puissance économique considérable pour l’époque. Son successeur, Léopold II que l’on ne peut qualifier de démocrate mais bien de visionnaire paracheva l’oeuvre, entre autres en offrant à la Belgique la colonie la plus riche d’Afrique, l’ex Congo belge qui faisait partie de sa cassette personnelle. Ne nous appesantissons pas sur sa version des droits de l’homme, ce concept était inexistant à l’époque et le Tribunal de La Haye n’existait pas encore. Quoi qu’on puisse penser de lui, il restera le plus grand Roi de notre histoire. Franc-maçon déclaré préférant et de loin ses multiples maîtresses à la Reine, il eut une flopée d’enfants illégitimes, mais pas de successeur direct.
Lui succéda son neveu Albert Ier, le Roi-soldat qui résista avec ses troupes jusqu’à la fin de la guerre 14-18 et réussit à réconcilier l’église toute puissante et la Royauté, un autre exploit après les frasques de son prédécesseur qui avait échappé moyennant finances à l’excommunication. Adulé par son peuple pour sa conduite héroïque dans les tranchées, le Roi-soldat mourut en 1934 dans un accident d’alpinisme encore inexpliqué à ce jour. 
 
Le Roi est mort, vive le Roi ! Place à Léopold III qui, malédiction suprême, fut responsable par sa conduite automobile imbécile de la mort de son épouse la Reine Astrid, laissant trois orphelins en bas-âge, dont les futurs Roi Baudouin et Albert II. Survint la seconde guerre mondiale où ce Roi assez pâle et ultra amoureux de sa maîtresse en titre préféra un exil doré en Bavière sous la coupe d’Hitler au partage des souffrances de son peuple, attitude peu courageuse qui lui valu d’être déboulonné, plus exactement d’abdiquer en faveur de son fils Baudouin qui, à l’âge de 21 ans accéda au trône alors qu’il n’y était pas préparé, raison qui a sans doute fait que, ne voyant en lui aucun danger, la Belgique oublia de se transformer en république. Un Roi catholique proche de l’Opus Dei qui régna 43 ans avec la bénédiction de l’église et du parti catholique national, trop heureux de voir en lui un rempart contre le socialisme wallon qui finit par prendre le pouvoir politique après les grandes grêves de 60, notre Mai 68 à nous. Un pouvoir devenu hégémonique depuis, si bien que le noble Parti Ouvrier est devenu avec le temps une prébende dont nous subissons encore les effets néfastes en 2010. Resté cinq ans dans l’opposition depuis 1950, ce socialisme n’a, hélas, plus rien à voir avec celui de ses origines, nous en reparlerons plus loin. 
 
Baudouin mort pieusement en Espagne, lui succéda son frère Albert qui restera plus que probablement dans les livres d’histoire comme le dernier Roi des Belges, car aujourdhui, il n’y a plus de Belgique mais un affrontement communautaire qui l’a amenée à scier la branche où elle s’était si confortablement assise.
C’est tout pour l’histoire édulcorée façon magasine... Un film d’Holywood avec ses bons qui n’étaient pas si bons qu’ils n’en donnaient l’air, et ses mauvais pas si mauvais qu’on ne le croit généralement en adoptant une attitude simpliste ou les critères de société qui sont les nôtres en ce début de 21ème siècle. Tout homme est d’abord le fruit de son époque.
 
L’histoire formant un tout, ce n’est qu’à l’introduction du suffrage universel, remplaçant le vote censitaire qui tenait lieu de démocratie, que le peuple eut enfin droit à la parole. Peu ou pas du tout représentés, les Flamands y virent à juste titre le moyen de faire avancer la cause du monde paysan. Mais via les plaies ouvertes par la guerre de 14, s’était créé le mythe du bon soldat flamand sacrifié pour une Belgique unilingue, de surcroît sous la coupe d’une bourgeoisie et d’une élite qui ne lui communiquait ses ordres qu’en français. Aussi nécessaire que le droit des ouvriers, ce droit paysan fut dévoyé dès ses débuts par une série d’activistes qui en profitèrent pour accuser le monde francophone de maux dont n’étaient responsable que sa partie la plus riche. Les trop nombreux sacrifiés sur l’autel de la Nation n’étant pas plus flamands que d’autres et l’industrialisation de la partie nord du pays étant égale à zéro par manque de matières premières, le bouc émissaire fut vite trouvé : le francophone, tous les francophones. C’est ancré dans l’âme flamande qui, aujourd’hui encore, célèbre à Dixmude, à deux pas de Lille et Dunkerque, le sacrifice de tout un peuple, drapeaux, discours nationalistes en vrac et boy-scouts en uniforme vert caca à l’appui. De petites têtes blondes et bien aryennes formées dès leur plus jeune âge à vouloir l’indépendance de la Flandre. Quoi de plus normal, me direz-vous ?
 
C’était sans compter la seconde guerre mondiale ! Avides de revanche, les flamingants qui se retrouvaient de plus en plus nombreux devinrent de l’aveu même d’Hitler ses plus grands alliés. Dénonciation tous azimuts des juifs, des belgicains, du méchant voisin soupçonné de ...tout y passa. Oh pas tous les Flamands ! Une grosse majorité seulement. Les Wallons prirent leur part dans cette soumission à l’ordre nouveau. Degrelle et compagnie qui participèrent à la campagne de Russie valaient bien vos Laval et Papon. Le nazisme vaincu, la répression fut dure, très dure et toucha forcément plus de Flamands que de Wallons, apportant un souffle nouveau aux revendications nationalistes des anciens collabos, d’abord sous le nom de Volksunie, puis de Vlaams Blok, et enfin la N-Va, très symptomatiquement surnommée Haine-VA en Belgique francophone.
 
Lors de la première révision constitutionnelle de 1963, les Flamands étaient d’accord avec un " splitsing " du pays et même un Bruxelles largement étendu, mais les socialistes, encore et toujours eux, firent capoter les négociations en refusant catégoriquement que les anciens inciviques retrouvent leurs droits civils et politiques. Une erreur monumentale, car si on veut faire table rase, on ne demande pas de pardonner, mais à tout le moins d’oublier. Les Flamands vinrent alors avec de nouvelles exigences, dont la création de cette fameuse frontière linguistique et la reconnaissance de leur fameux droit du sol sur les territoires entourant Bruxelles, territoires où les Wallons étaient déjà majoritaires ou presque mais qui avaient le mauvais réflexe de voter à droite, donc à abandonner au plus vite pour faire d’une pierre deux coups. Le deal fut accepté contre des facilités personnelles en matière administrative et judiciaire, ceux-là même que les Flamands remettent en cause aujourd’hui avec leur fameux BHV qui consiste à priver les francophones de leurs arrières et leurs droits personnels et politiques.
 
Assez logiquement, les francophones où la gauche et la droite partageaient ensemble le pouvoir rétorquèrent que si un accord était remis en cause, ce sont tous ses termes qui devaient être renégociés, donc aussi le tracé de cette fameuse frontière linguistique ...ce dont les Flamands ne veulent pas entendre parler au nom de ce fameux droit du sol. Un referendum règlerait tout, me direz-vous. Et bien les Flamands ne veulent pas en entendre parler non plus, de peur que les chiffres leur donnent tort et c’est bien ce qui se passerait.
 
Haineux, ils détricotèrent une à une ces fameuses facilités linguistiques. 
Deux petits exemples seulement qui vous éclaireront sur le sens que les Flamands donnent au concept " facilités linguistiques " censé régir les relations de bon voisinage entre deux communautés : 
- le francophone a, selon les termes de la loi, le droit de recevoir tout document administratif le concernant en français. De quoi se plaint-il ? On aurait pu croire qu’il lui suffisait de faire la demande une fois pour toutes. Non ! Il doit le faire à chaque fois, pour chaque document. Du Courteline ?
- les élections confirmant les unes après les autres le caractère francophone des alentours de Bruxelles, nos amis néerlandophones refusent la nomination des maires francophones régulièrement élus, parfois avec plus de 80 pour cent des voix, avec la suave excuse qu’ils avaient gravement entravé la loi en envoyant les convocations électorales dans les deux langues. En revanche, lorsque des maires de chez eux refusent d’organiser ces mêmes élections, il ne s’agit plus d’un grave manquement au principe démocratique, mais d’un acte de résistance. Comprenne qui pourra. Vous avez compris ? Mieux, comme ils savent ne pouvoir compter sur aucune loi pour faire avaliser leur position, ils estiment unilatéralement qu’un édit régional établi par eux seuls vaut plus que la loi nationale, cqfd !
Et ce malgré une condamnation ferme de l’Union européenne !
 
De fil en aiguille, ils ont créé un climat détestable, viennent manifester au moins une fois par mois et sous la protection de leurs gendarmes dans des territoires où ils sont largement minoritaires aux cris de : Franse ratten buiten ! Rats francophones, dehors ! Leur nouveau code du logement réserve l’achat de maisons sur LEUR territoire à leurs seuls nationaux, ceci à l’encontre des dispositions européennes de libre circulation des biens et des personnes. Ils ont même créé ici et là des bureaux de dénonciation pour signaler aux autorités tous les commerçants qui osent parler français à leurs clients. Sinon boum, plus de vitrine !
 
Vous avez dit relations de bon voisinage ? Tolérance, respect de l’autre ?
Notre Président de la communauté européenne est flamand. A ce sujet comme beaucoup d’autres qui touchent " sa race ", il se tait dans toutes les langues ! Son petit frère, qui est membre du Parlement flamand, parle ouvertement d’épuration linguistique, il ne doit pas bien comprendre ce que ce terme signifie !!!
A quand Milosevic ?
Trop, c’est trop !
 
Et Bruxelles dans cette histoire ? Alors là, tout change ! Les Flamands y sont grand maximum 8 pour cent. Ils ont le droit à 50 pour cent des places administratives, exigent le bilinguisme intégral des fonctions, ont obtenu la garantie de 17 sièges au Conseil de la Région, une démocratie censitaire puisqu’elle revient à donner quasi trois fois plus de force politique à leurs voix que leur représentation réelle. Mieux, Bruxelles ne reçoit de l’état central où ils sont aux commandes que 25 pour cent des impôts qu’elle génère. Et nous Bruxellois, nous devons encore leur dire merci d’être si généreux, de nous polluer avec leurs dizaines de milliers de voitures qu’ils rentrent immédiatement dans leur garage pour rester glander au bureau toute la journée. 
Où s’arrêteront-ils ? Bon Dieu, où s’arrêteront-ils ?
La réponse est claire : jamais et nulle part !
Sauf le jour où la ville sera reflamandisée. La victoire, l’Anschluss.
 
Revenons à la situation d’aujourd’hui, celle qui me vaut le droit de vous alerter. Les dernières élections ont donné un éclairage encore plus clair à la situation :
En Flandre : 20 pour cent à l’extrême-droite ouvertement déclarée, 30 pour cent à l’extrême-droite qui a la prudence de ne pas encore faire le salut nazi. 10 pour cent à d’autres fantoches du même acabit qui ont décidé de rouler pour leur propre compte. 20 pour cent pour le parti catholique ( ça, du catholicisme ! ) 12 pour cent pour les libéraux responsables de la chute du gouvernement. et autant ou presque pour les socialistes ( nationaux-socialistes ! ) 5 pour cent pour les verts. Logiquement, c’est le leader du parti le plus important qui est en charge de la nouvelle négociation communautaire qu’ils exigent. Une négociation qui se résume à dire : vous acceptez tout ce qu’on demande et ce n’est même pas la peine de réclamer quoi que ce soit, on ne vous écoutera pas. Vous n’êtes que de sales Wallons profiteurs et nous en avons marre de subventionner votre paresse. Estimez-vous heureux de n’être pas encore tout à fait des sous-hommes et c’est bon ainsi. Bref, du Le Pen à cent pour cent : la France aux Français !
 
Leur nouveau leader, Bart DeWever a réussi le miracle de faire passer son parti de 5 à 30 pour cent. Il est, disent-ils " de slimste man van Vlaanderen " l’homme le plus malin de Flandre pour avoir un jour terminé deuxième dans un jeu télévisé du genre " Questions pour un champion " Professeur d’Histoire dans une université, gageons que son cursus doit être d’une objectivité au-dessus de tout soupçon. Il a de qui tenir, son père était un collabo notoire.
 
Face à lui, il y avait un front francophone uni. Je dis, il y avait car Elio Di Rupo, un socialiste à la Delanoé, toujours très élégant sous son noeud papillon rouge a gagné les élections pour avoir promis 7 milliards d’euros à sa clientèle privilégiée, alors que les caisses sont vides. Ce menteur professionnel a récolté 30 pour cent des voix francophones et est directement parti négocier avec le dingue d’en face, poste de Premier Ministre à la clé, le nonosse pour le chien. Quel fut son premier acte ? Directement écarter le parti francophone FDF qui, hélas pour nous, s’obstine à se présenter depuis 15 ans en cartel avec la droite ! Une droite démocratique, bien plus que celle à Sarko. Bien qu’ayant signé le pacte francophone, ce parjure cède jour après jour tout ce qu’il peut céder, le dernier acte de ce psychodrame devant normalement se jouer la semaine prochaine, lorsqu’il aura vendu la périphérie bruxelloise qui vote obstinément à droite contre le refinancement dû aux dépenses somptuaires de tous ses petits baronnets locaux, ceux qui ne sont pas encore inculpés par la Justice. Ecrasé votre petit copain Woerth, les casseroles qu’ils traînent derrière eux sont tellement nombreuses que dix pages ne suffiraient pas. Tout cela pour satisfaire son ambition : devenir Premier Ministre à tout prix.
 
On vous l’avait dit en préambule : l’alliance contre nature entre les socialistes et l’extrême-droite. Chez vous, ce serait impossible. Chez nous c’est quasiment fait.
Avec la participation des Verts qui plus est, c’est à ne plus rien y comprendre.
Non, en Belgique, rien n’est impossible ! Au secours, ils sont devenus fous...

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113 réactions à cet article    


  • frugeky 30 août 2010 11:06

    Faut pas compter sur la presse française pour nous informer de ce qui se passe chez nos voisins belges. On peut déjà pas compter dessus pour ce qui se passe chez nous alors...
    Bon, vous vous préparez à émigrer ou à être exterminé, façon yougoslave, au mépris des lois de votre pays et de la communauté européenne, que certains défendent encore comme un rempart contre la guerre.
    Préparez d’ores et déjà la résistance puisque qu’en accord avec les USA qui font la politique européenne nous nous apprêtons à revoir toute la carte de l’Europe.


    • asterix asterix 30 août 2010 15:48

      Mettre un verrou de pureté linguistique autour de la capitale de l’Europe revient à la voir filer un jour ou l’autre ailleurs. Nous ne serons vraisemblablement pas exterminés, du moins je l’espère, mais nous aurons perdu notre histoire, notre honneur et le fric qui va avec.
      Ne même pas avoir un Bruxelles qui va jusqu’à Waterloo alors que nous sommes pour à 80 pour cent, vous vous imaginez ?
       


    • asterix asterix 30 août 2010 17:32

      Au moins, tu sais ce qui se passe chez nous. Mission remplie.


    • frugeky 30 août 2010 19:45

      Oui, merci mais, tu sais, je me tenais un peu au courant. En plus j’habite pas trop loin.
      Sinon le petit rappel historique aussi fait du bien.
      Je suis un peu surpris que tu en appelles au-secours aux français, à moi qui espérais que vous alliez nous accepter quand nous demanderions le rattachement de la France à la Wallonie.


    • asterix asterix 30 août 2010 17:38

      C’est pas une armée que vous allez avoir en face de vous, mais des talibans ultra-fanatiques armés de goedendag. Ils sont beaucoup plus dangereux !
      Ils vous ont d’ailleurs battus il y a 500 ans à la bataille des éperons d’or.
      Depuis, ils sont persuadés que vous n’avez jamais osé leur porter noise et qu’ils sont dix fois plus forts que vous.
      Ils sont fous de mythes ces gens-là, monsieur.

       


    • Massaliote 30 août 2010 11:39

      Si les Wallons souhaitent nous rejoindre, bienvenue.


      • asterix asterix 30 août 2010 15:56

        N’étant pas wallon tout en ayant beaucoup de sympathie pour eux, je n’ai rien à dire sur ce qu’ils ont ou n’ont pas à faire. Comme je suis un méchant petit lutin quand même, renseignez-vous sur ce que la nouvelle épouse apporte dans la corbeille.


      • asterix asterix 30 août 2010 20:40

        Merci pour eux, cela fait plaisir à entendre.


      • stef stef 30 août 2010 21:33

        Pas Wallon ?


        Bizarre ! Pourtant cette ferveur à annexer une ville flamande à l’origine...

        En plus d’avoir fait un cours d’histoire de la monarchie et de la politique, vous auriez bien fait d’étudier l’histoire de la francisation de Brussel.

      • Massaliote 30 août 2010 11:46

        « .... l’alliance contre nature entre les socialistes et l’extrême-droite. Chez vous, ce serait impossible ... ;Avec la participation des Verts qui plus est, c’est à ne plus rien y comprendre. » La vie politique française est aussi distrayante :
        Chez nous, les socialistes accueillent dans leur congrés des « conseillers » démocrates américains ! Les Verts sont d’anciens rouges islamouillards. De plus, tous haïssent la France en tant que nation. Marianne pourrait dire : Gardez moi de mes amis, pour mes ennemis je m’en charge.


        • Will Will 30 août 2010 11:47

          Mon ptit gars d’outre Quievrin, courage, ça va encore s’enliser pour quelques années, votre classe politique est aussi nulle que la notre, mais encore plus accrochée à ses prébendes indues et surmultipliées par un fédéralisme crétinisant surajouté à un royaume d’opérette.

          Je suis expatrié en Belgique depuis maintenant 5 ans et franchement j’ai tenté de m’intéresser à votre vie politique au début, façon « soyons respectueux du pays où l’on vit » (par obligation professionnelle, je te rassure !), mais j’ai renoncé à y comprendre quelque chose, découragé par mes amis belges des deux langues (je vis depuis 2 ans du coté néerlandophone après avoir vécu coté francophone) qui soit ne parvenaient pas eux même à comprendre autre chose que la domination d’une classe politico-affairiste parasitaire doublée d’une monarchie inutile comme elles le sont toutes, soit rentraient dans le jeu haineux tel que tu le décrit dans l’article,avec des arguments historiques tous plus vaseux les uns que les autres.

          Quant à Bruxelles, je ne vois pas pourquoi les francophones la revendiquent autant, c’est une ville chiante, sale et sans intérêt,qui ne survivrait pas longtemps sans la commission européenne et toutes les rentrées économiques qu’elle apporte, à commencer par les milliers d’officines lobbyistes !
          Mais bon je suis expatrié depuis si longtemps et ai connu certainement trop de capitales dans le monde pour être objectif, ou alors je le suis vraiment devenu !
          Il me semble que les belges ont ce qu’ils ne méritent pas, mais c’est du à un pays artificiellement crée qui,comme les anciennes frontières des colonies en Afrique, produit plus de problèmes et de déchirures que de réels états cohérents.
          Tant pis, je vais m’en retourner en France ou ailleurs dans 2 ans au plus, alors je te dis bonne chance, ton pays tiendra encore plus que ça, mais à quel prix ?
          Bonne chance, ou rejoins les rattachistes smiley


          • friedrich 30 août 2010 15:59

            Bruxelles ville chiante et sans intérêt vous dites... français à Bruxelles depuis 7 ans, quand je lis ça j’ ai envie de hurler. C’ est une ville hyperactive avec des festivités en permanence, des terrasses partout et pleine à craquer, une vie culturelle incroyable. Il faut vraiment être de mauvaise foi ou avoir de la merde dans les yeux pour affirmer un truc pareil... passons.


          • asterix asterix 30 août 2010 16:03

            T’as mis dans le mille. Bruxelles est une ville sale et chiante qui ne survivrait pas sans la Commission européenne. C’est bien pour cela que les Flamands l’étranglent financièrement. Une fois l’Europe partie ailleurs, ils ouvriront la trappe. 
            Moi je veux éviter ça.


          • friedrich 30 août 2010 16:17
            Sors un peu de ton flat Astérix



          • asterix asterix 30 août 2010 17:43

            Merci pour ton « bonne chance » toi qui a vécu chez nous.
            Je ne suis pas rattachiste. Bruxelles district européen, point ! Un Washington DC si tu veux.


          • stephanemot stephanemot 30 août 2010 12:00

            le probleme c’est qu’il y a une guerre asymetrique : les separatistes menent une guerilla efficace, les democrates de tous bords laissent faire.

            ils ont laisse faire pendant trop d’annees et maintenant realisent qu’il est peut etre trop tard. que cette minorite d’agites va peut etre arriver a ses fins, et qu’en tout etat de cause la nation est deja cassee.

            en tout cas, sur le web, il y deja a un moment que la Flandre a anschlusse Bruxelles.


            • asterix asterix 30 août 2010 15:23

              Ce que j’en dis, c’est que lorsque des guérilleros du séparatisme et leurs milices d’extrême-droite finissent par croire qu’il leur suffit de gueuler leurs ordres pour se faire obéir, les démocrates se sentent tellement exaspérés qu’un de ces quatre, ils vont la leur foutre dans le cul.
              Vous excuserez l’expression, mais...


            • _Ulysse_ _Ulysse_ 30 août 2010 12:02

              Et dire qu’on entend régulièrement des wallons dirent que ca ne va pas si mal.

              Je ne sais pas quelle est la réalité du terrain mais ce que tu décrit dans ton article entre dans la définition du fascisme.

              J’ai beaucoup écrit sur le précédent article qui traitait de ce sujet.
              Le gouvernement Français tel qu’il est aujourd’hui n’acceptera pas un rapprochement de quelque nature que ce soit avec la Wallonie.

              Déjà qu’avec Mayotte on a frôlé l’incident international alors la Wallonie...

              http://fr.wikipedia.org/wiki/Mayotte


              • asterix asterix 30 août 2010 14:29

                Du fascisme, c’est évident !
                Y’a même une photo de Bart De Wever, leur leader Maximo tout sourire avec Le Pen.
                 


              • Massaliote 30 août 2010 14:43

                « Le gouvernement Français tel qu’il est aujourd’hui » n’acceptera pas la Wallonie parce qu’elle n’est pas un facteur d’instabilité et de désordres. Ce gvt de traîtres veut brader la Nouvelle -Calédonie et les Antilles alors qu’il nous impose Mayotte. smiley


              • _Ulysse_ _Ulysse_ 30 août 2010 14:59

                Je crois quand même que le cas de mayotte est différent. Le résultat du référendum là bas était sans appel. Aux Antilles comme en nouvelle-Calédonie il y a un mouvement indépendantiste.
                Il faut dire que le comportement de la France dans ces territoires est loin d’être correct.


              • asterix asterix 30 août 2010 15:34

                Je ne veux pas être français, moi. Bruxellois et européen. Une nationalité ? Beurkk !
                Nos amis wallons qui ont déjà pris fait et cause pour votre belle république ont déjà trouvé le nom de leur futur département. Je vous le livre en exclusivité, ce sera le « Pas de Flamands »


              • _Ulysse_ _Ulysse_ 31 août 2010 00:47

                Bruxelles indépendante, je pense que ce serait dans l’absolu la meilleure solution.
                Mais elle est difficile à réaliser politiquement. Il faudrait le soutient de l’UE, de la France, de l’Allemagne et des USA je pense. Les Belges tiennent à Bruxelles, encore plus les flamands !
                Faut les comprendre : c’est 20% du PIB de la Belgique pour 10% de la population !

                Par contre, si Bruxelles devient indépendante, il n’y aura plus de Belgique je pense. Quel intérêt pour flamands et wallons de rester ensemble si l’objet convoité devient inaccessible ?
                 


              • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 30 août 2010 12:11

                Bonjour Astérix,

                La situation surréaliste que vit aujourd’hui la Belgique m’interpelle au plus haut point, mais la solution est-elle vraiment linguistique ?

                Même si cette situation s’est développée et s’entretient autour d’un conflit linguistique, la solution ne peut être que politique !

                Alors pourquoi faire appel à la France, pays qui se débat actuellement avec ses propres problèmes nationaux ? Les Français qui souffrent au quotidien, s’intéressent avant tout à leurs propres problèmes : chômage, emploi, économie, etc.

                En tant que Suisse, je comprends parfaitement qu’un Belge soit frustré que les médias, la presse et l’opinion publique française ne s’intéressent pas ou très peu, aux graves problèmes qui sont les siens, mais tentons de comprendre un peu les Français qui ont bien assez à gérer leur quotidien. Les Français s’intéressent avant tout à eux-mêmes, mais peut-on leur en vouloir ?

                Les francophones de Belgique, particulièrement les Wallons, mais peut-être aussi les Bruxellois, auraient-ils à ce point perdu confiance en eux-mêmes au point de remettre leur destin entre les mains de la France ?

                Amis Belges, j’ai beaucoup de peine à assister au délitement de votre pays que je connais et que j’aime, mais la solution à vos problèmes est à rechercher parmi vous et entre vous. Je ne peux m’imaginer qu’il n’existe pas d’hommes providentiels en Belgique pour travailler à trouver une solution.

                Cordialement !


                • titi titi 30 août 2010 14:29

                  100 % d’accord...


                • asterix asterix 30 août 2010 14:36

                  Je n’ai nullement pris parti pour une Belgique peau de chagrin rattachée à la France. Personnellement, je suis pour un Bruxelles indépendant et européen dont le territoire sera fixé par un referendum populaire organisé sous les auspices de l’Europe.
                  Sinon, sa capitale finira ailleurs, c’est inéluctable.
                  Nous avons eu trois bruxellois providentiels : Tintin, Eddy Merckx et Jacques Brel.
                  En politique, il y eut Paul-Henri Spaak, le vrai créateur de l’Europe. Il est mort depuis longtemps.


                • ffi ffi 30 août 2010 21:39

                  Si l’autre veut se battre, que tu refuses de te défendre ne change rien à sa volonté.

                  Wallons, si vous ne savez pas mettre en place les conditions d’une Wallonie indépendante et avec Bruxelles, vous aurez perdu.

                  Vive la Wallonie libre et vive le Québec libre !


                • Réflexions du Miroir AlLusion 30 août 2010 23:00

                  Cher Monsieur Jean,
                   Très bon commentaire.
                   La Suisse avec ses cantons n’a jamais demandé de l’aide à qui que ce soit.
                   Quatre langues et aucun désir de fusion.
                   Vive la Suisse. J’aime beaucoup vos montagnes, vos lacs et vos vallées. Votre vignette et vos tunnels vont de pair.
                   De plus, vous restez à l’heure, vous ne manquez jamais les rendez-vous avec votre banquier.
                   Excellente soirée à la Suisse
                   smiley


                • asterix asterix 30 août 2010 14:42

                  Revenir toujours au même point, cela devient lassant.


                • docdory docdory 30 août 2010 13:28

                  @ Astérix

                  En France, il y a une alliance contre-nature entre la gauche et la nouvelle extrême droite, c’est-à-dire l’extrême droite islamofasciste !

                  • frugeky 30 août 2010 14:36

                    Ainsi donc, maintenant à la droite de Le Pen il y a le parti des islamistes ?
                    Pas vu d’affiches...
                    Z’avez bien pris votre traitement vous ?


                  • asterix asterix 30 août 2010 14:44

                    Ecris quelque chose à ce sujet, je te répondrai ce que j’en pense.


                  • asterix asterix 30 août 2010 15:11

                    Nous en avons un vivant exemple avec Philippe Moureaux, le très emblématique bourgmestre de Molenbeek. On dit de lui qu’il a débuté sa carrière en gueulant : à bas la calotte ! ...Et qu’il la termine en criant : Allah akhbaar ! C’est un des trois plus grands bonzes du Parti Socialiste, Président de sa Fédération bruxelloise, roi du cumul des mandats et jeune marié à 74 ans avec une délicieuse mousmé. C’était mon maire, il délire à perpétuité.

                    Mais comme je suis socialiste de coeur aussi, je préfère m’arrêter là avant de procéder à la démolition. Je n’ai donc jamais voté pour lui non plus


                  • titi titi 30 août 2010 14:28

                    Faut pas s’emballer quand même...

                    La Belgique est née en 1830 de l’implosion des « Pays Bas ».
                    Elle en a héritée des frontières extérieures qui héritaient de 1815. Elles ont été modifiées à la suite de la guerre de 1914-18.

                    Modifier ces frontières ou du moins celle de la France reviendrait à ouvrir la boite de pandores : la partie germanophone ne réclame-t-elle pas le rattachement à l’Allemagne ?

                    L’Allemagne qui jusque dans les années 80 imprimait les cartes de géographie à destination de ses écoles en faisant figurer la Poméranie et la Silésie de la même facon que le France faisait figurer l’Alsace Moselle entre 1870 et 1914.

                    L’intangibilité des frontières actuelles est garante de la paix future.


                    • asterix asterix 30 août 2010 14:57

                      Non, non, désolé de te contredire. Il ne s’agissait pas d’une implosion. C’était un coup de la noblesse catholique francophone contre Guillaume un Roi protestant qui voulait bafouer leurs droits, excuse toute trouvée pour dire qu’ils voulaient garder leur fric pour eux.
                      Celà eut lieu lors d’une représentation d’opéra - La muette de Portici - juste face à l’actuel Parlement. Avec leurs téléphones portables, ils rameutèrent leurs frères et cousins de province, une petite émeute de banlieue, ai-je écrit, et nous avons descendu à la Kalatchnikov deux trois brigades de footballeurs orange pour leur faire comprendre qu’ici, c’était chez nous.
                      Y’a plus tellement de nobles maintenant. Deux cinquièmes d’entre eux ne parlent d’ailleurs plus que le flamand.


                    • mordoric 30 août 2010 15:38

                      C’est du foutage de gueule votre article et la meilleure preuve est que vous faites passer les Saxe-Cobourg pour des nobles anglais : "un certain Léopold de Saxe Cobough-Gotha, un noble anglais qui pouvait se prévaloir de liens familiaux avec quasi toutes les cours d’Europe« .

                      Tout belge sait que la famille royale est d’origine allemande et plus précisément de Cobourg en Saxe où elle se rend régulièrement.

                      Pour les 90% de francophones bruxellois, je ne vous donne pas tort mais qui s’appellent »Mohammed, Mustapha, Oussama et j’en passe.

                      Il se chuchote d’ailleurs que les flamands abandonneraient leurs revendications sur Bruxelles en échange de l’indépendance totale et la raison en est que Bruxelles est problématique en terme de coût de sécurité, de population extra-européenne et musulmane.

                      Bien sur, il reste à Bruxelles une activité industrielle très importante et à première vue ce serait un manque à gagner pour la Flandre mais la concentration industrielle s’ établit essentiellement sur l’axe Bruxelles-Anvers en débordant largement la région bruxelloise.

                      Pour le reste, il s’agit surtout de sièges sociaux et administratifs qui apportent effectivement une valeur ajoutée non négligeable mais ce n’est pas créateur de richesse.


                      • asterix asterix 30 août 2010 18:36

                        Vous êtes le type même du flamandissime que je déteste, Monsieur.
                        Dire que je me livre au foutage de gueule parce que Léopold Ier etc etc - mon information est par ailleurs exacte - relève de la mauvaise foi, du raccourci sémantique. Le fait est que vous n’avez rien répondu sur l’attaque systématique à laquelle je me suis livré contre votre communauté. Vous ne l’avez pas fait parce que vous ne pouviez pas le faire sans mentir effrontément.

                        En deux :
                        Des Mohammed, j’en ai croisé plus que vous, c’est sûr. De tous les genres, c’est en leur nom que je vous réponds qu’ils n’aiment pas plus les Belges que les Belges ne les aiment, mais qu’ils aiment encore moins ces caûûnnards de Flamands, c’est sûr !

                        En trois :
                        Votre histoire d’axe industriel Bruxelles - Anvers doit dater de votre dernière visite, tout a été délocalisé en Chine. Quant à la recherche, allez plutôt voir du côté de Louvain la Neuve. Le Brabant wallon, la haute technologie et tout et tout.
                        Vous, vous ne faites qu’importer via le port d’Anvers qu’on vous a offert avec nos deniers.

                        Perversité suprême, vous parlez bien notre langue. Mais la structure de vos phrases le démontre, vous êtes un flamand bilingue catégorie un, un fonctionnaire de la cause. Peut-être occupez -vous même un siège réservé au rôle linguistique francophone. Encore ça de gagné sur notre dos, pas vrai ?
                        Le foutage de gueule, c’est vous.
                        Tot genoegen, jongske !


                      • frugeky 30 août 2010 19:51

                        Z’auriez pu mettre la traduction pour les pas-flamingands !


                      • labulle 30 août 2010 15:39

                        « Une capitale sale et dégueulasse qui est aussi celle d’une Belgique qui n’existe plus »

                        Je dois reconnaître ma déception lorsque j’ai visité Bruxelles il y a quelques années. J’avais souvenir d’une belle ville riche lorsque j’avais participé à une exposition à la fin des années 80. J’enviais les belges à cette époque. Je suis bien déçu de ce que Bruxelles est devenue.
                        En ce qui concerne la considération des français, moi le premier, je suis bien attristé par ce qui vous arrive ; que nos médias s’en désintéressent, cela ne m’étonne pas : ils cultivent l’egocentrisme français, la gloire d’une France qui n’existe plus, le chauvinisme, la beauvitude. Si cela se réalise, soyez les bienvenus en France , cousins wallons !!


                        • asterix asterix 30 août 2010 17:50

                          Si tu ne djoses nein l’wallon, j’vas t’dénoncer aux mausies flamins, m’fefeille !


                        • ffi ffi 30 août 2010 21:46

                          Les médias cultivent-ils l’égocentrisme français ?
                          Pas évident, ils semblent plutôt cultiver l’anglophilie. Suffit de voir la provenance des mots nouveaux du vocabulaire.

                          C’est la civilisation francophone qui est dans le viseur, mes amis. Que vous refusiez de la défendre est une chose, mais que vous combattiez au rang de ses ennemis en est une autre. Tout cela pour des illusions idéologiques ?


                        • NeverMore 30 août 2010 16:12

                          Il y a de l’avenir pour Strasbourg. Quoi que ...


                          • asterix asterix 30 août 2010 17:54

                            Tout à fait. Et un Strasboug DC des deux côtés du Rhin, ça aurait eu une de ces gueules !


                          • asterix asterix 30 août 2010 18:45

                            Youpie, l’hyper flamingant a raison ! Rien que sur le sang bleu, les alliances. C’en est même un peu long mais bon.
                            Je lui ai dit que je l’attendais sur d’autres terrains, mais là, il ne vient pas.
                            L’extrême-droite ne respecte que le sang bleu. Pour le reste, elle traficote.


                          • asterix asterix 30 août 2010 18:39

                            La charité bien ordonnée commence par soi-même, le droit du sang.
                            Z’avez pas du sang flamand quelque part, vous ?


                            • sidobre sidobre 30 août 2010 18:44

                              Ce qui se passe en Belgique est significatif d’une histoire : la sienne mais aussi celle de beaucoup d’états européens récents : l’Italie, l’Allemagne ( dans les 200 états et villes libres, puis 75 sous Napoléon), l’Espagne qui n’existe que depuis quelques dizaines d’années et dont la Catalogne prouve peu à peu son peu d’existence.

                              De plus l’Europe, en donnant le modèle allemand : landers, qui sont une création des lendemains de la Deuxième Guerre Mondiale, a voulu dissoudre le peu d’Etat qui pouvait lutter contre les excès de l’organisation économique capitaliste qu’on appelait avant « impérialisme » et que l’on appelle aujourd’hui « mondialisation » .

                              Notre entité française (Nord et Sud) a mordu dans la pomme de cette dilution en perdant beaucoup de sa souveraineté et en suivant aujourd’hui un alignement sur les Etats-Unis.

                              Nous avions un peu plus de dimension étatique que les états africains ce qui nous garantissait une certaine stabilité mais cela est en train de filer : peut-être dans ce processus de nouveaux regroupements seront à l’ordre du jour... Un rattachement de la Wallonie à la France ?


                              • asterix asterix 30 août 2010 18:59

                                Cette bataille pour Bruxelles pourrait lancer le processus de nouveaux regroupements en régions et non plus en nations. La souveraineté nationale est un frein et à l’Europe et aux ensembles de quatre à huit millions d’habitants.
                                Avec une belle capitale au milieu, celle qui symbolise le trait d’union entre les cultures latine et germanique a dit un de vos présidents.
                                Nous n’avons que ce choix-là. Sinon on sera d’abord vendus et puis bouffés.
                                Comme dans un vulgaire pays africain... 


                              • ffi ffi 30 août 2010 21:55

                                Mais l’Europe a été faite pour nous bouffer...

                                Ce n’a jamais voulu être autre chose que la communauté des vassaux de l’Empire...

                                La Nation, c’est le principe de souveraineté d’un peuple, d’une culture, d’une civilisation. Détruire la Nation, c’est détruire la personnalité juridique internationale qui nous représente, c’est donc accepter l’extinction de notre culture. La Nation d’un peuple n’est un obstacle que pour ceux qui veulent conquérir ce peuple, puisqu’alors, dans une zone sans souveraineté, la place devient libre.


                              • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 30 août 2010 22:16

                                Elle est pas née parce que la France avait du charbon et pas d’acier et vice versa pour l’allemagne ?


                              • ffi ffi 31 août 2010 23:12

                                En effet, soyons sérieux :
                                - les fromages au lait cru et les jambons crus menacent de passer à la trappe.
                                - les services publics démantelés.
                                - les mines fermées
                                - les usines textiles fermées
                                ...
                                Il me semble que les citoyens se sont clairement prononcés contre « la constitution » en 2005. L’UE étant passée en force pour l’établir, il ne peut être affirmé que l’UE corresponde à la volonté du peuple.

                                De plus, il se trouve que parmi les « pères fondateurs », Monet fut « financé » par la CIA (cf article du Daily Télégraph), tout comme le mouvement fédéraliste européen (cf Article Historia). Pêché de jeunesse ? Pas-sûr : Barroso lui-même est parti étudier aux US avec une bourse de l’OTAN et il fut d’ailleurs recruté par Franck Carlucci, ambassadeur et agent de la CIA...

                                Donc, si l’on veut être sérieux et ne pas travestir la réalité, il faut admettre que l’UE est un dispositif promu par les US, dont l’objet est la vassalisation des Nations européennes (et donc de leurs régions).


                              • debase 30 août 2010 18:51

                                @l’auteur

                                En temps de paix, Il y a systématiquement faillite de la démocratie représentative.

                                Ca se vérifie partout, voyez par ex. l’histoire de France : à peine les guerres révolutionnaires terminées, le directoire, totalement corrompu, s’est mis en place (renversé par Bonaparte).

                                La raison est simple : en temps de paix les représentants du peuple finissent toujours par n’être que des carriéristes n’ayant pour but que ’durer’, attirés avant tout par les avantages de la fonction et les magouilles possibles. C’est la maladie quasi automatique de la démocratie, sa cause est structurelle

                                Lorsque le vent se lève, lorsqu’il devient vital que les politiques fassent preuve de courage et agissent vraiment pour le pays, tous ces parasites se trouvent balayés.

                                C’est ce qui va arriver chez nous et chez vous sans doute aussi...


                                • NeverMore 30 août 2010 18:55

                                  Oui, c’est déjà arrivé chez nous,Sarkozy est venu nous rendre visite.


                                • asterix asterix 30 août 2010 19:15

                                  Dans le meilleur des cas, on débute par idéal, on se fait élire pour réaliser ça et, deux ans plus tard, on ne pense qu’à se faire réélire. La drogue sans son antidote, tous les compromis vont vous sauter à la gueule.
                                  Une révolution n’a jamais rien arrangé, sinon que la corruption change de camp.
                                  Nous voilà loin de Bruxelles


                                • debase 30 août 2010 19:40

                                  Le système est pourri à la base

                                  Tous les ’jeunes militants’ UMP, PS, VERTs etc... ne sont en réalité que des petits arrivistes

                                  On fait carrière dans la politique comme dans le show-bizz.

                                  La formation ’avocat d’affaire’ est un plus !


                                • agoratoc 30 août 2010 20:59

                                  non a la wallonie francaise on a deja recupéré mayotte , les boulets c est toujours pour la france , qui semble etre le pigeon ideal pour assister les galeriens du monde
                                  Sans compter que vous evitez bien de parler de la mafia socialiste qui gangrene ( et je pese mes mots )chaque hectare de wallonie . sans bruxelles ca vaut pas le coup , desolé les wallons mais vous devriez vous debrouillez avec les flammands et cessez dailleurs de vous prosternez devant eux pour qu ils vous acceptent , un peu de dignité !


                                  • aspic aspic 30 août 2010 21:23

                                    Eh oui, les barbares Teutones Flamands se trouvent déja à la porte de Bruxelles, Ce que peu de francophones savent : ils ont un Plan !
                                    En effet, Bart De Wever, étant historien s’est basé sur l’histoire glorieuse des Flandres et aimerait répéter l’histoire : « De Brugse Metten ». 
                                    Pour les ignorants : le 18 mai 1302 les Flamands de Bruges ont repris par surprise
                                    la ville en exterminant tous les francophones. Ils ont été plus intelligents que les francophones à Béziers au siècle précédent (Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ).
                                    Voici l’astuce : comment reconnaitre les siens ? On demanda à chaque présumé francophone de prononcer la phrase suivante :
                                    « Scilt ende vrient », chose impossible pour chaque francophone respectant la tradition de ne surtout pas parler une langue différente de la sienne.
                                    Il était alors facile d’éliminer les ennemis du Grand Reich Flamand de l’époque.
                                    http://nl.wikipedia.org/wiki/Brugse_Metten
                                    Le même scénario est actuellement en préparation pour « libérer » la vraie capitale des Flamands. Il est d’ailleurs remarquable de contstater qu’un nombre de Bruxellois grandissant suivent actuellement des cours de Flamand en espérant de pouvoir échapper à l’hécatombe qui se prépare à l’ombre...(des collabos évidemment).
                                    Oui, Astérix, l’histoire se répète !

                                     


                                    • asterix asterix 1er septembre 2010 08:42

                                      La phrase sacrée était « schild en vriend ». Elle est rigoureusement imprononçable pour qui n’est pas flamand de souche. Je parle couramment cette langue - parmi 5 autres - mais rien que pour cela, j’aurais été exécuté.
                                      Aujourd’hui, la Flandre nazie, pas toute la Flandre, a quand même fait quelques progrès. Elle ne vous tue plus, elle vous esclavagise seulement.


                                    • croacroa 30 août 2010 21:49

                                      belgie barst !!
                                      oui ; mais barst de wever ahahah !!
                                      sale flamands vous n aurez pas l alsace et la lorraine , vous mourrez decvant les fiers défenseurs de bruxelles !!
                                      qu un sang bougnoulesque flamand abreuve nos fiers sillons !!
                                      UN BON FLAMAND EST UN FLAMAND MORT !!!


                                      • Sonnace 7 septembre 2010 22:55

                                        Mais qui va payer ton sécu alors ? Tes dettes ?


                                      • croacroa 30 août 2010 21:54

                                        et au passage en tant que bruxellois je refuse d etre rattaché a la walbanie socialiste !!


                                        • asterix asterix 1er septembre 2010 08:27

                                          D’accord avec toi, sauf pour la phrase « un bon flamand est un flamand mort »


                                        • tvargentine.com lerma 30 août 2010 22:32

                                          Franchement ,la Belgique ne nous intéresse pas car les Belges ne sont pas une nation mais la représentation du communautarisme à l’excès aujourd’hui

                                          Débrouillez vous entre communautarisme haineux et honteux ;,car vous êtes encore pour un temps la capitale de l’Europe,une Europe du libéralisme exacerbé défendu...par les belges !

                                          http://www.tvargentine.com

                                           


                                          • Réflexions du Miroir AlLusion 30 août 2010 22:43

                                            Monsieur lerma,

                                             Merci pour votre commentaire. Je ne l’avais pas lu avant d’entrer le mien.
                                             Vous confirmez ce que je viens de dire.
                                             L’auteur ne se rendait pas compte. smiley


                                          • asterix asterix 1er septembre 2010 08:31

                                            Mais je ne vous ai pas demandé de venir nous aider ! Je vous ai simplement expliqué notre situation réelle : du sous-nationalisme dont un en chemise rouge et l’autre en chemise brune.
                                            C’est le fait que les deux décident ensemble de notre avenir qui me scandalise.
                                            Le non-respect des droits de l’homme également, vous avez l’air de l’oublier.


                                          • Réflexions du Miroir AlLusion 30 août 2010 22:40

                                            @L’auteur,

                                            Bruxelles n’a pas besoin de la France.
                                            C’est la capitale de l’Europe, non ?
                                            Une capitale qui parle une bonne vingtaine de langues.
                                            La France unilingue ne s’y retrouverait pas.
                                            La Wallonie, très probablement pas, non plus.
                                            Quel serait son intérêt ?

                                            Bonne soirée aux Belges et aux Français
                                            Rendez-vous en deux mille septante ou en deux mille nonante...
                                             smiley


                                            • galien 31 août 2010 00:03

                                              On a reçus le message, le cri du coeur.
                                              Alors quoi, les Belges devenus des fachos, votre explication me laisse sur la fin.
                                              Cependant vous avez failli le dire, failli l’avouer en évoquant les divergences de point de vue sur le code de la nationalité Belge, assoupli dans les années 1984 si je ne me trompe pas.

                                              Donc cessez de pleurer et regardez en face la réalité, les Flamands ne veulent pas partager leur territoire avec les Wallons et leurs immigrés.
                                              Si loin de la France vous dites ?

                                              La Belgique est le premier exemple de la destructuration des peuples d’Europe.
                                              Dans ce genre de contexte ça fini chacun pour sa peau, ceci dit la France devrait prendre Spa.


                                              • asterix asterix 31 août 2010 19:33

                                                Spa est en effet une ville merveilleuse. un patchwork d’architecture, beaucoup de villas y sont magnifiques. C’est curieux, je m’étais toujours dit que si je m’installais en Wallonie, ce serait à Spa et nulle part ailleurs. 


                                              • galien 1er septembre 2010 05:42

                                                Désolé de faire dans la finesse, moi c’est pour le GP de F1.


                                              • Réflexions du Miroir AlLusion 31 août 2010 09:10

                                                Bonjour,

                                                 « La Belgique est née en 1830 sur base, non d’une langue, mais d’une religion »
                                                Je voudrais revenir sur ce point.
                                                Ce n’est pas en 1830 que la Belgique est fondamentalement née.
                                                Kes fondateurs de la Belgique seraient aussi plus à rechercher chez Philippe le Bon, Charlemagne, Godefroid de Bouillon, P.P. Rubens et pourquoi pas Antoon Van Dijk, si l’on en croit le tableau de Henri Caisne.
                                                Ambiorix, le roi des Eburons, pourrait être ambigu.
                                                La bataille des Eperons d’O,r en 1302, fêtée par la communauté flamande, contre l’armée française fut une victoire de courte durée, puisque Philippe le Bel, reprenait la direction deux ans plus tard.
                                                Entre 1813 et 1830, Guillaume 1er des Pays Bas gouverne les provinces du sud, avec la Belgique actuelle. Charles Rogier, francophone socialiste, crée la protestation à l’université de Liège. Le commerce de draps dans le Nord et la métallurgie autour de Liège.
                                                Le rapprochement s’est fait en même temps que l’extension du commerce par l’intermédiaire du chemin de fer.
                                                L’Université Libre de Bruxelles et Théodore Verhaegen, leader du Parti libéral, et probablement franc maçon, ont imaginé la partie bruxelloise avec d’autres.
                                                Léopolod 1er était franc maçon.
                                                Alors si être franc maçon, c’est une religion, Ok.

                                                Salutations  

                                                 


                                                • asterix asterix 31 août 2010 11:15

                                                  Je te remercie pour tes précisions et t’avoue que je ne savais pas que notre premier Roi était aussi franc maçon : j’aurais donc dû écrire une révolution fomentée par la noblesse et la maçonnerie.
                                                  Il n’en reste pas moins que ce n’était pas vraiment cela qui fut expliqué aux zozos qui ont dressé les barricades et que le petit peuple poitrail en avant et pierres à la main ignorait tout ce qui se tramait au nom des lumières. Guère plus qu’une émeute de banlieue, ai-je écrit. Sans talibans, me réponds-tu. Nous restons donc d’accord sur le fond, ce descriptif de nos méchants talibans du Nord perdus sous un ciel si gris qu’un canal s’est pendu dedans. 
                                                  Salut mon pote. Franc tireur, c’est aussi une religion.


                                                • Réflexions du Miroir AlLusion 31 août 2010 11:54

                                                  Cher Monsieur asterix,

                                                   Ce fut un plaisir de vous avoir informer un peu plus sur l’histoire de notre pays.
                                                   Bruxelles a toujours fait un peu case à part.
                                                   Si vous vous balader sur la Grand Place, prenez le temps de dénombrer le nombre de symboles de la franc maçonnerie.
                                                   Je ne vous ferais pas l’injure de vous apprendre que Louis Michel en fait partie. Il l’a dit sans ambages.
                                                   
                                                  "une révolution fomentée par la noblesse et la maçonnerie.« 
                                                  absolument.
                                                  John Cockerill, Ernest Solvay, Philippe Poelaert, Van Volxem, Empain...
                                                  Tous des noms qui ont laissé des traces indélébiles dans l’histoire belge.
                                                   
                                                   »... le petit peuple poitrail en avant et pierres à la main ignorait tout ce qui se tramait au nom des lumières.« 
                                                  Les lumières ne se sont pas éteintes, soyez en sûr.
                                                  Albert Frère reste dans l’ombre.

                                                   »une émeute de banlieue, ai-je écrit.« 

                                                  Un tableau dans l’entrée du Musée d’Histoire devrait peut-être vous éclairer sur l’ampleur de l’émeute. Je vais rechercher le nombre de morts du côté hollandais et belge.
                                                  Une émeute se mesure toujours au sang versé à cette époque.

                                                   »Franc tireur, c’est aussi une religion."
                                                  Je n’y pensais pas, mais qui sait cela pourrait parfois être le cas.

                                                  Bonne journée à vous
                                                   smiley


                                                • Jean-Fred 31 août 2010 11:34

                                                  Bonjour,

                                                  La Belgique comme tous les autres États d’Europe avancent à pas forcé vers la mondialisation. Vous allez subir le sort de la Serbie, les hommes politiques français ne bougeront pas le petit doigt.
                                                  L’objectif est pourtant simple : dissoudre ou diluer les nations par le communautarisme et empêcher les citoyens de défendre leurs intérêts.
                                                  Ne me dites pas que le problème Flamand et Wallon vient seulement d’apparaître, il existe depuis la création du pays et pourtant jusqu’ici, les problèmes étaient surmontés.

                                                  Demandez-vous pourquoi aujourd’hui, le problème semble insoluble !! Il y a beaucoup d’argent en jeu, bien plus que le PIB de votre pays, alors les belges sont peu de choses face à la mondialisation.

                                                  Je vous invite à lire ce très bon billet écrit il y a 3 ans : Belgique : la mondialisation à l’assaut de l’Etat nation.


                                                  • asterix asterix 31 août 2010 19:41

                                                    La Belgique, je m’en fous comme de l’an 40. C’est Bruxelles et l’Europe qui m’intéressent. Notre PIB, les flahutes nous le piquent puis ne nous en remettent que le quart.
                                                    La mondialisation me fait peur. Mais le fait est aussi que Bruxelles vit en grande partie de ça ...tant qu’elle restera capitale de l’Europe et non une colonie flamande.


                                                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 31 août 2010 11:49

                                                    Pour ce qui est des richesses le PIB par hab de la wallonie sans Bruxelles c’est 26 000dollars par hab. A comparer au nord pas de calais qui est à 24 000 .

                                                    La répartition de la pop c’est 58% de Flamands, 32% de wallons et 10% de bruxellois.
                                                    Bruxelles c’est 20% du PIB de la Belgique avec 72 000 dollars par hab.

                                                    C’est là que se situe la bataille : Bruxelles, sans Bruxelles la Flandre n’est pas si riche et je crois savoir que la région bruxelloise déborde pas mal de son territoire administratif.

                                                    Si Bruxelles devait devenir indépendante comment serait effectué le découpage ?


                                                    • Réflexions du Miroir AlLusion 31 août 2010 12:08

                                                      Ulysse, bonjour,

                                                       Bruxelles est la moelle épinière de la Belgique dans beaucoup de cas.
                                                       Cela a été dit et répété. On entend aussi ciment des régions.

                                                       Depuis la crise, les comptes en banques n’ont jamais été autant alimenté.

                                                       Le split de BHV, vous devez bien connaitre maintenant.
                                                       L’élargissement de Bruxelles, dont les Flamands ne veulent pas entendre.
                                                       Ces deux pierres d’achoppement, il suffit de se balader sur place, là où cela se passe pour remarquer, c’est déjà fait depuis longtemps.
                                                       Les réalités du terrain sont parfois bien plus réelles que les virtualités politiques écrite sur papier ou non.

                                                       Ce serait, comptablement parlant, passer de Charybde en Scylla que de penser à la séparation en régions sans liens culturels.
                                                       Mais je ne vous ai rien dit, bien entendu.

                                                       smiley


                                                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 31 août 2010 14:08

                                                      Cet élargissement de Bruxelles serait en respectant la logique urbaine conséquent ou non ?


                                                    • asterix asterix 31 août 2010 15:56

                                                      C’est tout simple, par referendum populaire, celui dont les Flamands ne veulent absolument pas en vertu du droit du sol.
                                                      Il n’y a que l’Europe qui puisse l’organiser et c’est pourquoi je prône la sécession immédiate.


                                                    • Réflexions du Miroir AlLusion 31 août 2010 22:26

                                                      Ulysse,

                                                       En effet.
                                                       Comme le dit asterix, par referendum populaire.
                                                       La périphérie est occupée par beaucoup de « nouveaux belges », de la Communauté Européenne, qui travaillent à Bruxelles qui n’ont aucune intention de immiscer dans le différent entre Flamands et Francophones.
                                                       Le référendum n’est pas validé en Belgique par la Constitution. 

                                                       Le droit du sol est, en effet, mis en opposition avec le droit des gens.
                                                       La frontière linguistique a été « dessinée » et décidée en 1961-62 mais en prenant le dernier recensement linguistique qui datait de 1947.

                                                      Il n’y a que l’Europe qui puisse l’organiser et c’est pourquoi je prône la sécession immédiate.


                                                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 31 août 2010 18:16

                                                      Oki, référendum par commune ?

                                                      Il y a un risque d’avoir une mosaïque non ?

                                                      Que Bruxelles face sécession ?


                                                      • asterix asterix 31 août 2010 19:28

                                                        Exactement. D’abord sécession unilatérale pour marquer le coup, puis demander à qui le veut de nous rejoindre. Il n’y aura aucune mosaïque, crois-moi !


                                                        • _Ulysse_ _Ulysse_ 1er septembre 2010 11:20

                                                          Cela aurait l’avantage de mettre les pieds dans le plat et de mettre les Flamands face à eux-mêmes. Veulent-ils Bruxelles pour sa richesse ou pour ses Francophones ? smiley
                                                          Parlent-ils de séparatisme pour être vraiment indépendants ou pour faire pression afin de « récupérer » Bruxelles ?

                                                          Les wallons n’étant pas en position de force depuis quelque temps, ils ne devraient pas y voir trop d’inconvénients. En tout cas la population car cela promettrais à terme de mettre fin au conflit.

                                                          Par contre, il se poserais le pb du débordement de Bruxelles de sa zone administrative.
                                                          Donc le référendum dont tu parles qui serait fait sur le territoire Flamands. Impossible de faire cela sans leur accord. Accord qui ne peut être obtenu que par la pression politique d’ensemble puissants : UE, France, Allemagne voir USA .

                                                           Ensuite, cela va laisser la Wallonie sans projet politique qui devra donc s’en trouver un :
                                                          Indépendance ou rapprochement de la France voir rattachement. Il y a aussi les territoires Germanophones qui pourraient alors revendiquer un rattachement à l’Allemagne non ?

                                                          Si d’un point de vue Belges, cela pourrait définitivement arranger vos problèmes. Cela pourrait en amener à la France et à l’Allemagne quelques pbs. Je sais qu’en Belgique il y a un discours sur « l’impérialisme Français qui voudrais mettre la main sur la wallonie » de manière à faire de la France un repoussoir.

                                                          Néanmoins, je pense que la Wallonie sans projet politique risque de se tourner vers la France. Si cela se produit, que faire ? La France doit-elle accepter un rattachement ?

                                                          Faut voir que si cela nous « tombe dessus » ca va être chaud, très chaud. L’UE, L’Allemagne et les USAs verront cela d’un très mauvais oeil. Ca va dégrader nos relations et les campagnes de presse sur la France « impériale » risque de fleurir un peu partout y compris en France d’ailleurs smiley .


                                                        • Réflexions du Miroir AlLusion 31 août 2010 22:31

                                                          L’expérience suisse de Jean d’Hôtaux qui est intervenu sur ce fil, aurait pu être intéressante.
                                                          Il n’est malheureusement revenu.


                                                          • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 1er septembre 2010 00:11

                                                            @ AILusion :

                                                            " L’expérience suisse de Jean d’Hôtaux qui est intervenu sur ce fil, aurait pu être intéressante.
                                                            Il n’est malheureusement revenu. "

                                                            De passage, sur le chemin de ma chambre à coucher, j’ai vu de la lumière et je suis entré ... smiley

                                                            Toutefois, les institutions suisses sont complexes et mériteraient un long échange pour en saisir toutes les subtilités.

                                                            La Suisse s’est formée lentement au cours des siècles, par l’agrégation successive de territoires souverains : les cantons. De Confédération d’états jusqu’en 1848, abstraction faite de l’éphémère « République Helvétique » imposée par Bonaparte (1798-1803), la Suisse devint un état fédéral après la "Guerre du Sonderbund" (guerre civile). Le nom de Confédération helvétique a toutefois subsisté. C’est de 1848 seulement que date la véritable première Constitution fédérale qui institue un gouvernement fédéral (le Conseil fédéral), un Parlement bicaméral (le Conseil national, lequel représente le Peuple, et le Conseil des États qui représente les Cantons), ainsi que les institutions que nous connaissons aujourd’hui encore pour la plupart.

                                                            Parmi les outils institutionnels dont dispose l’électorat :
                                                            Le « droit d’initiative » et le « droit de référendum ». Ce sont deux notions distinctes en Suisse, contrairement à la France où l’on parle beaucoup ces temps de « référendum d’initiative populaire ».

                                                            L’initiative populaire" permet à l’électorat de faire modifier la Constitution. Cependant, tout amendement constitutionnel requiert la « double majorité » : celle du Peuple (majorité des votants au plan national) ET celle des Cantons (majorité des Cantons).

                                                            Le « référendum » quant à lui, permet à l’électorat de faire annuler une loi votée par la Parlement. Dans ce cas, seule la majorité du Peuple est requise.

                                                            Précisons encore que chaque Canton possède sa propre Constitution, son gouvernement et son parlement (monocaméral).

                                                            Le découpage géographique des cantons ne recoupe pas forcément celui des régions linguistiques. Il existe bien évidemment des cantons purement germanophones ou francophones, ainsi qu’un canton totalement italophone, mais aussi des cantons bilingues (allemand et français) et même un canton trilingue (allemand, italien et romanche).

                                                            La Confédération suisse reconnait 4 langues nationales dans sa Constitution : allemand, français, italien et romanche.

                                                            Les Cantons définissent leur(s) langue(s) officielles dans leurs propres Constitutions.

                                                            Il y aurait encore beaucoup à écrire sur le sujet, mais ce sera tout pour ce soir ... smiley

                                                            Pour ceux que cela intéresse, un ouvrage très bien fait sur la Suisse, son histoire et ses institutions :

                                                            " L’Histoire de la Suisse pour les nuls ", dans la collection éponyme, auteur Georges Andrey.

                                                            Cordialement !


                                                          • Réflexions du Miroir AlLusion 1er septembre 2010 12:58

                                                            Cher Jean,
                                                             Merci pour votre commentaire et aussi à la lumière de votre chambre à coucher  smiley
                                                             Nos problèmes belges doivent vous laisser assez froids.
                                                             Nos trois ou quatre régions à côté de vos cantons, c’est de la bibine.
                                                             Vous avez réglé les problèmes à la bonne place.
                                                             Notre fameuse frontière linguistique s’est faite à la va-vite sur des bases obsolètes.
                                                             Etre bilingue, trilingue, c’est un plus aujourd’hui, indéniable.
                                                             Vous prouvez que l’on peut rester unis vis-à-vis de l’extérieur, ce qui est le principal.
                                                             Actuellement, chez nous, c’est un marchandage avec un gâteau et des quartiers de tartes toujours plus petits.
                                                             J’ai des amis en Suisse, mais je voulais avoir un autre avis.
                                                             Je vais essayer de trouver ce bouquin « La Suisse pour les nuls »
                                                            Cordialement,

                                                             smiley
                                                             


                                                          • Réflexions du Miroir AlLusion 1er septembre 2010 15:30

                                                            Jean,
                                                            Comme vous pouvez le constater, tout le monde s’inquiète au sujet de la régionalisation qui naitrait de la grande réforme de l’Etat qui se concocte actuellement. La Justice, cette fois.
                                                            La Fédération des Entreprises de Belgique (FEB), le sport, la Ligue des Familles avec les allocations familiales,...
                                                            Je vous dit, votre expérience est très intéressante. smiley


                                                          • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 1er septembre 2010 18:07

                                                            Bonsoir AILusion !

                                                            « Nos problèmes belges doivent vous laisser assez froids. »

                                                            Et bien non, absolument pas, ils m’attristent tout au contraire, car je ne comprends pas comment on a pu en arriver à un tel point de délitement de l’État belge.

                                                            Dans mon commentaire j’ai évoqué l’existence de cantons bilingues, voire trilingue pour le canton des Grisons (sud-est de la Suisse), mais je tiens à préciser que la territorialité des langues est respectée également dans ces cantons là. Ce qui signifie que ceux-ci ne sont pas uniformément bilingues.

                                                            Il existe toutefois quelques villes, peu nombreuses, qui sont officiellement bilingues, telles que Bienne (majoritairement germanophone), Fribourg et Sierre (majoritairement francophones).

                                                            Le fédéralisme suisse et sa très grande décentralisation ne contraint pas les Suisses à parler les langues de leurs « confédérés » (c’est ainsi que l’on désigne ses compatriotes d’autres cantons). Il serait donc erroné de croire que tous les Suisses sont multilingues. Toutefois le multilinguisme est un avantage certain.

                                                            Dans les échanges entre compatriotes d’une autre langue, les Suisses s’efforcent de parler la langue de l’autre lorsque c’est possible et lorsque ça ne l’est pas, on parle dans sa propre langue et l’autre s’efforce de comprendre. En général tout se passe assez bien.

                                                            Depuis quelques années toutefois, l’usage de l’anglais tend un peu à remplacer l’usage des autres langues nationales dans les conversations, surtout parmi les jeunes, en Suisse alémanique et dans certains milieux économiques. C’est fort regrettable !

                                                            Concernant l’ouvrage « L’Histoire de la Suisse pour les nuls », vous le trouverez sans problème chez Amazon.com (je n’ai pas d’actions dans cette société  smiley ).

                                                            Bien à vous !


                                                            • Réflexions du Miroir AlLusion 2 septembre 2010 12:06

                                                              Bonjour Jean,
                                                               Merci de reprendre le fil.
                                                               Merci de vous inquiéter de nous.
                                                               Il faut avouer que le Belge est assez masochiste. smiley
                                                               
                                                               Je ne sais si vous avez vu les quelques articles qui se sont retrouvés sur cette antenne.
                                                               Celui-ci n’est qu’un échantillon.
                                                               La Belgique est petit pays de cocagne qui s’ignore, qui ne fait pas beaucoup de publicité de ce qu’il sait faire.
                                                               Mais il aime se dénigrer.
                                                               Dernièrement, j’entendais récemment, un interview sur le système scolaire belge anti-démocratique. On y parlait des pays scandinaves comme référence de ce qui se fait le mieux dans le domaine.
                                                               Un scandinave est venu à l’antenne. Il a rappelé que les diplômes belges étaient très prisés par chez lui.
                                                               Pas de problème avec l’anglais comme deuxième langue.
                                                               Je suis, comme souvent passé, au travers de la Suisse pour aller en Italie. 
                                                               Je m’y arrête souvent sur le lac de Luzerne. (magnifique lac)
                                                               Ce que vous dites est tout à fait exact et vérifié sur place.
                                                               Je crois qu’il ne faut pas regretter l’usage de l’anglais.
                                                               A Bruxelles, c’est la langue du commerce, des entreprises et de l’usage en rue quand on ne se comprend plus dans les multiples autres langues.
                                                               Communiquer, c’est ça le principal. Une langue n’est qu’un outil bien utile, même si une culture y est attachée. Les pubs de Berlitz sont sur nos antennes. Les langues c’est aussi du business.
                                                               Bien à vous, c’est toujours un plaisir
                                                               smiley

                                                                


                                                              • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 2 septembre 2010 21:54

                                                                Bonsoir AILusion !

                                                                Merci de votre message !

                                                                " Je ne sais si vous avez vu les quelques articles qui se sont retrouvés sur cette antenne.
                                                                 Celui-ci n’est qu’un échantillon. "

                                                                Oui, j’en ai lu quelques-uns et pense moi aussi que les Belges sont un peu masochistes, mais c’est peut-être ce qui les rend sympathiques ?... smiley

                                                                N’habitant pas la Belgique, je ne sais pas si c’est un pays de cocagne, mais ce dont je suis persuadé, c’est que ce n’est pas le tiers-monde !

                                                                Jusqu’en janvier de cette année, je regardais parfois la RTBF sat, qui était diffusée sur satellite (Hotbird), mais les émissions ont cessé depuis pour des raisons budgétaires. J’en comprends les raisons, mais regrette de ne plus pouvoir m’informer à la source.

                                                                C’est par le biais de déplacements professionnels que je connais un peu la Belgique. Je m’y suis rendu assez souvent et parfois pendant plusieurs semaines, dans l’agglomération bruxelloise surtout, mais aussi en Flandres, à Gand et dans le Limburg.

                                                                Permettez-moi de vous narrer une anecdote vécue lors de l’un de mes déplacements. L’histoire est en relation avec l’article qui nous réunit depuis quelques jours. Elle date d’une trentaine d’années déjà.

                                                                Je devais intervenir sur une installation technique à l’ULB (Université Libre de Bruxelles), « section flamande » (c’était précisé dans le mandat !). Notre représentant en Belgique (un Wallon), que je connaissais bien, m’attendait à l’aéroport. Nous discutions de l’intervention et à mon grand étonnement il me demanda d’éviter de m’exprimer en français sur le lieu de l’intervention. Je lui fis remarquer que je ne parlais pas le néerlandais et qu’à la rigueur, je pouvais m’exprimer en allemand, ce qu’il me recommanda de faire en me remerciant ... Ce qui fut fait !
                                                                A l’époque, j’avais trouvé la chose bizarre et j’y pense encore aujourd’hui ...

                                                                Cela dit, je ne juge pas, même si cela m’avais beaucoup interpellé à l’époque.

                                                                J’ai aussi travaillé avec de nombreux Belges, tant francophones que néerlandophones, avec lesquels je me suis bien entendu. Certains sont devenus des amis.

                                                                Aujourd’hui, l’Europe est devenu un grand village et internet y contribue beaucoup. Je trouve donc un peu regrettable que l’on ne puisse s’entendre pour des questions linguistiques.

                                                                Bien à vous et au plaisir de vous relire sur un autre fil !


                                                              • carolucem 2 septembre 2010 17:26

                                                                @ L’auteur,

                                                                Ancien salarié de la filiale francaise d’une boite belge, j’ai ete beaucoup en contact avec des belges. C’est etonnant leur façon de se considerer belge a l’international et jamais d’un pont de vue national. Les Bruxellois etant aussi achanés que les Flamands et Wallons a ne pas faire partie des autres clans. Je me souviens de vieux bruxellois qui repondaient systematiquement en français a une phrase en flamand et en flamand a une phrase en français. L’idée etant (si j’ai bien compris) d’eviter tout contact avec un wallon ou un flamand, par définition incapable de s’exprimer dans les 2 langues... 
                                                                Votre article est fort interessant et triste tout autant. C’est vrai qu’en france on ignore tout de ce qui se passe chez vous. D’apres ce que vous décrivez une solution interne semble utopique. Hélas, comme dit plus haut, nos gouvernants sont tous vendus aux banksters ou banksters eux-meme. Point de salut ou meme d’empathie a attendre du gouvernement français. 
                                                                Reste les US, les gendarmes du mondes.. Attention, le remede est généralement pire que le mal.
                                                                Bonne chance 


                                                                • Réflexions du Miroir AlLusion 2 septembre 2010 17:46

                                                                  Cher Carolucem,
                                                                   Quand je lis un article de quelqu’un j’ai l’habitude de lire son A propos.
                                                                   Asterix est belge, mais il a une carrière de bourlingueur à l’étranger.
                                                                   Il habite actuellement au Laos comme il le dit.
                                                                   Moi, j’y habite ce qui fait une différence.
                                                                   Si vous savez lire les commentaires que j’ai fait plus haut, vous en saurez plus.
                                                                   Oui, nous avons un pays formé de cultures différentes. Oui, le flamand, le wallon et le bruxellois sont différents, mais ils ont 180 ans de vie en commun.
                                                                   Cela crée des liens, des interactions qui ne comptent pas pour des prunes.

                                                                  Bien à vous,


                                                                • asterix asterix 3 septembre 2010 14:41

                                                                  Merci pour le bonne chance. Depuis avant-hier, le peuple francophone belge s’est enfin levé contre l’iniquité, mais il a fallu aller loin pour qu’il le fasse.
                                                                  Rien n’est gagné pour autant.
                                                                  En revanche, ton histoire sur notre mélange de phrase est le contraire de ce que tu penses. Tout vrai bruxellois sachant que l’autre parle une autre langue que la sienne lui parlera toujours dans sa langue et vice-versa. C’est un bon usage qui permet aux deux de progresser dans la connaissance de l’autre.
                                                                  Un usage qui, je crois, a vécu car l’antagonisme flamingant a fait de gros dégâts.


                                                                • asterix asterix 3 septembre 2010 14:54

                                                                  Cher Allusion,
                                                                  J’ai 63 ans et ai vécu à Bruxelles près de 50 ans de ma vie. Forest - Koekelberg - Molenbeek - Ganshoren et encore une fois Molenbeek. Mon journal - très politique tu t’en doutes, ne traitait que d’infos bruxelloises et rien d’autre. Cela crée des liens, des interactions qui ne comptent pas pour des prunes.
                                                                  Le Laos, c’est une histoire privée. Je ne suis pas si bourlingueur que tu le penses.


                                                                  • potatoes potatoes 4 septembre 2010 08:50

                                                                    Merci pour un article qui apprend beaucoup au lecteur peut informé de la Belgique.
                                                                    Au jurassien séparatiste, (donc suisse !) que je suis ; il est évident que avant d’être bon voisin, il faut absolument avoir le pouvoir de négocier. Une séparation politique pour devenir égal au dominant. Ensuite on peut se côtoyer, négocier, parlementer. 
                                                                    Bonne chance amis belges !


                                                                    • asterix asterix 4 septembre 2010 14:54

                                                                      C’est ce que la majorité du peuple francophone, pas encore des politiques, vient de dire aux flamingants cette semaine, ils n’en sont pas encore revenus !. 


                                                                    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 5 septembre 2010 00:48

                                                                      « Au secours la France ! »

                                                                      Bougez pas, on vous envoie Sarko. Et surtout, gardez-le.


                                                                      • asterix asterix 6 septembre 2010 07:02

                                                                        Nous ne le garderons que s’il se met à l’étude du flamand.
                                                                        Mais je comprends que vous vouliez vous en débarrasser à tout prix


                                                                      • Gérard Luçon Gerard Lucon 5 septembre 2010 13:53

                                                                        donc
                                                                        -vous manifestez un grand regret pour les rois et autres chauffards du royaume « feu » de Belgique (la question est : est-ce que Astrid avait volontairement choisi la place du mort ?)
                                                                        -vous comparez les belges francophones à cette tribu de faineants proxénètes voleurs et mendiants que sont les Kosovars et finalement vous comparez les Flamands aux Serbes, c’est un honneur pour les Flamands, n’oubliez pas que les serbes ont résisté contre les nazis et plus récemment contre l’agression de l’OTAN, et c’est une grave insulte au peuple belge de Wallonie

                                                                        et donc vous faites au final de la contre publicité pour les wallons ... beau résultat ! Seriez-vous ce qu’on appelle un ennemi de l’interieur ? la 5ème colonne belge ? un franc-maçon flamingand caché dans une loge francophone ?


                                                                        • asterix asterix 6 septembre 2010 07:25

                                                                          - en un, j’ai dit que Léopold III roulait en voiture comme un dingue. A l’époque, la Reine Astrid était adulée du peuple. Elle est décédée parce qu’elle n’avait pas de ceinture de sécurité, un concept inexistant dans les années 30, et fut éjectée de la bagnole.

                                                                          - en deux : ce sont les Flamands qui nous ont répondu avec leur sens habituel des nuances : nous ne sommes pas vos Serbes ! Ce qui m’a fait répondre que nous ne sommes pas leurs kosovars ! Je n’ai rien contre le peuple serbe qui a fait l’effort de se pencher sur son passé. Les collaborateurs flamands n’ont jamais fait de même. Que du contraire, ils sont à la base de cette fameuse Haine-VA.
                                                                          Jacques Brel : Les Flamands ? Des nazis pendant les guerres, des catholiques entre elles.
                                                                          J’adhère...  

                                                                          - en trois : je ne suis qu’un pauvre citoyen du monde qui ne fait partie d’aucune église et heureux de vivre au Laos, une des nombreuses nations faisant partie de la francophonie, même si l’anglais a la préférence des jeunes générations. Je n’ai pas parlé de la Wallonie qui a droit à son libre choix, mais de Bruxelles ma ville dont je me rends compte qu’elle risque d’être lâchée en tant que capitale de l’Europe. Une Europe que je n’aime pas plus que vous dans sa configuration actuelle, mais cela n’était pas le sujet.

                                                                          - en quatre : en votant systématiquement socialiste - un socialisme de scandales répétitifs à la Woerth - la Wallonie n’a pas besoin de moi pour s’enterrer elle-même. De mon point de vue, il est plus inadmissible encore d’être pourri lorsqu’on est rouge côté coeur.
                                                                          Je vous remercie d’avoir exprimé votre opinion


                                                                        • agoratoc 5 septembre 2010 22:19

                                                                          pourquoi « au secours la france » ? vous pouvez pas vous prendre en main vous meme chers wallons ? vous avez besoin de quelqu un d autre pour vous entretenir et verser les allocs ?
                                                                          des fois je comprends les flammands ! vivre selon ce que vous produisez ca fait peur hein ? dailleurs nous aussi on va s y mettre


                                                                          • asterix asterix 6 septembre 2010 07:29

                                                                            Réaction typique du flamingant borné. Je parle de droits de l’homme, vous répondez que nous vivons à vos crochets, ce qui est d’ailleurs largement sujet à caution .
                                                                            Le mythe, toujours le mythe. Du révisionnisme et puis le mythe.


                                                                          • agoratoc 6 septembre 2010 23:15

                                                                            la mafia socialiste qui gangrène la wallonie c est pas un mythe ! et la france a deja son lot en la matière


                                                                          • agoratoc 6 septembre 2010 23:17

                                                                            je suppose que je parle mieux francais que vous neerlandais


                                                                          • asterix asterix 6 septembre 2010 07:03

                                                                            Je n’ai pas vraiment compris votre message. Pourriez-vous m’en envoyer la traduction en néerlandais, svp ?


                                                                          • manusan 6 septembre 2010 07:16

                                                                            Puisqu’il faut négocier avec les flamants, c’est le moment ou jamais de faire le deal du siècle : les flamants récupèrent nos « jeunes » en situations d’insertions difficiles mais oh combien prometteuses, et on s’occupe des wallons et de la Wallonie.


                                                                            • asterix asterix 6 septembre 2010 07:59

                                                                              Je pense également que notre politique d’immigration a largement échoué, mais reporter la chose sur les seuls immigrés, c’est un peu court ! Nous avons également notre part de responsabilité, surtout vis à vis des jeunes.
                                                                              Un exemple issu d’un fait divers récent : plusieurs entreprises de pose de double vitrages flamandes en sont arrivées à virer leurs jeunes travailleurs maghrébins, la clientèle ayant exprimé ses soucis devant ces voleurs que l’on envoyait travailler en leur domicile. Sic !
                                                                              Ils ne sont pas tous des anges, mais en faire d’office des démons est une injure envers ceux qui ont fait le pas de se prendre en charge dans une société a priori hostile. Dans la rue où je vivais dans le bas-Molenbeek - au moins 30 nationalités différentes cohabitaient. Les plus « bougnouls » les plus asociaux étaient des Liégeois pure souche...
                                                                              Les budgets consacrés à la jeunesse en manque de repères sont largement suffisants. C’est dans leur mise en pratique qu’ils s’avèrent lamentables et peu conformes à leur finalité. On ne punit plus la malveillance caractérisée, on refout les fautifs dans la rue sans aucune réinsertion possible si bien qu’ils sont auréolés du titre de caïds, et puis on s’étonne que cela ne fonctionne pas. Il n’est un secret pour personne que nombre de fonctionnaires et autres associations subsidiées travaillent dans le vide et multiplient les nominations de camarades jusqu’à épuisement des subsides.
                                                                              Tant qu’à parler responsabilité, allez jusqu’au bout !


                                                                            • Analis 10 septembre 2010 14:07

                                                                              Je trouve surréaliste que certains viennent à appeler la France au secours de la Wallonie, ou pire encore de Bruxelles. Si les partis rattachistes sont ultra-minoritaires, c’est parce que les belges francophones ont toujours été conscients du caractère dogmatique et hyper-jacobin de la France. Elle n’a rien à leur offrir, si ce n’est de tomber dans une situation encore pire pour eux, sans liberté, contraints de s’aligner sur les desiderata du centre qui leur impose ses décisions sans leur demander leur avis.

                                                                              Entité artificielle, la Belgique ? Sur quels critères le serait-elle plus que d’autres ? C’est la France qui est la non-nation par excellence, construction impériale arbitraire. Elle reste cet amas de peuples inconstitué. Wallons et bruxellois n’ont pas envie d’en devenir un ou deux de plus.


                                                                              • asterix asterix 11 septembre 2010 06:48

                                                                                cher analis
                                                                                tous les états sont une construction arbitraire avec un peu de géographie autour
                                                                                c’est l’aide morale du pays des droits de l’homme dont nous avons besoin et c’est vrai, avec Sarko, vous n’avez pas grand-chose à nous offrir


                                                                                • Analis 11 septembre 2010 10:52

                                                                                  Citation :
                                                                                  cher analis
                                                                                  tous les états sont une construction arbitraire avec un peu de géographie autour

                                                                                  C’est une bonne chose de le reconnaître. Certains le sont quand même un peu plus que d’autres, la France en premier lieu... Mais alors, pourquoi autant insister sur le côté artificiel de la Belgique ?

                                                                                  Quant à la France, le pays des droits de l’Homme, c’est là aussi un mythe. Elle a plutôt eu une culture plus administrative et autoritaire, moins libérale que ses voisins. C’est la France qui se fait régulièrement condamner par la Cour européenne des droits de l’Homme, pas la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie ou l’Espagne. Elle a certainement plus de problèmes au niveau de la séparation des pouvoirs, et avec les agissements au niveau de l’Etat laissés impunis.

                                                                                  Et il y a aussi la question cruciale : les Flamands ne sont-ils pas furieux après les Wallons parce que ceux-ci ont essayé de leur imposer leur langue et leurs valeurs, suivant le modèle jacobin français ? C’est peut-être vieux, mais cela laisse des traces.
                                                                                  La France est un modèle qu’il serait plus prudent de ne pas invoquer.


                                                                                • asterix asterix 11 septembre 2010 14:36

                                                                                  Cher Analis
                                                                                  Je vois la France comme le pays qui a inventé les droits de l’homme, certainement pas celle à Sarko.
                                                                                  En revanche, ta dernière remarque ne manque pas de sel. C’est en effet une question cruciale. De là à utiliser le passé pour justifier le présent... 


                                                                                  • Analis 1er octobre 2010 14:05

                                                                                    Il ne faut peut-être pas charger Sarkozy inutilement. Je précise que je n’aime pas, mais alors pas du tout le personnage. Mais il a amélioré à plus d’un égard la situation des droits de l’homme dans ce pays. Notamment en permettant la saisine du Conseil Constitutionnel au citoyen, ce qui était alors impossible, à la différence de quasiment tous les autres pays européens - remarquable pour un soit-disant « berceau des droits de l’homme ». Oui, il commet des abus de pouvoir, oui il attente aussi à ces mêmes droits, mais il ne fait pas pire en ces domaines que ses prédecesseurs. Chirac avait été réélu sur une propagande de xénophobie ultra-sécuritaire.

                                                                                    Mias pour revenir à nos moutons, j’ai lu sur Courrier international n°1037 du 16 au 22 septembre un article du journaliste néerlandais Jeroen Van der Kris, publié par De Standaard et intitulé « L’art et la manière de comprendre le Flamand ». Il met en évidence un point qui me dérangeait déjà il y a plusieurs années : l’arrogance des Wallons, qui refusent d’apprendre le néerlandais. Alors que les Flamands n’avaient eux aucun problème pour parler le français. Et le parlent encore bien.

                                                                                    Les Wallons continuent en quelque sorte de considérer que le français est la langue de la Belgique par excellence. Ce n’est qu’à contrecoeur, contraints et forcés, qu’ils ont du accepter que le flamand était une langue nationale, au même titre que le français. Quand ils se rendent en Flandre, ils estiment toujours comme allant de soi qu’on doive leur répondre en français. Alors qu’un Flamand n’aurait pas l’outrecuidance de parler en néerlandais quand il va en Wallonie. Alliée au maintien d’une vision politique socialiste, basée sur les dépenses publiques et les subventions, cette attitude des francophones contribue à creuser le fossé entre les deux communautés.

                                                                                    Je n’irai pas vous demander si vous parlez le néerlandais, et si oui, si vous le parlez aussi bien que les flamands parlent le français... 


                                                                                    • asterix asterix 1er octobre 2010 17:01

                                                                                      Je ne peux pas vous donner fondamentalement tort. Pour votre gouverne, sachez que de moins en moins de Flamands sont bilingues et que, ce qui était un avantage, leur devient pénible à cause du climat qui envenime nos rapports réciproques, ce que je regrette.
                                                                                      Pour répondre à votre question, je suis quadrilingue et cette faculté, je la dois à la première langue étrangère que j’ai apprise à l’école : le néerlandais. Je vous dirai même qu’il ne me dérange nullement de croiser le fer avec mes compatriotes néerlandophones, surtout si ceux-ci, et ils sont nombreux, sont unilingues. Cela me permet de leur dire dans leur langue ce que je pense de l’évolution regrettable de nos rapports et, ma foi, s’ils n’apprécient pas toujours, je n’ai jamais eu une grossièreté en retour.
                                                                                      Nos problèmes s’expriment par la langue, mais sont d’abord culturels. Latins contre germains..


                                                                                    • Analis 7 octobre 2010 13:29

                                                                                      Je me dis que si davantage de wallons avaient été aussi versés en néerlandais que vous, les choses n’en seraient peut-être pas où elles sont...

                                                                                      Après, je ne pense pas que cela se réduise à un affrontement latins contre germains. La définition de « latin » est déjà simpliste. Le caractère des Wallons n’est pas défini par leur langue. Ce sont des européens du Nord, et sont beaucoup plus proches de leurs voisins que des Italiens et Espagnols. De même que les Roumains sont des européens de l’Est, non des « latins ».

                                                                                      L’opposition n’est pas entre germains et latins, mais provient de la promotion ethnocentriste par les Wallons de leur culture, qu’ils ont essayé d’imposer à l’ensemble du pays. Le nationalisme flamand, par contre, s’est formé de façon défensive. Il est marqué par un fort complexe d’infériorité, ce qui explique leur sensibilité à fleur de peau, qui tourne parfois au pathologique. 


                                                                                    • asterix asterix 8 octobre 2010 07:08

                                                                                      Je suis à nouveau d’accord avec vous, il est trop simple de justifier nos différences belges entre latins et germains mais il faut parfois simplifier le discours pour qu’il soit plus abordable à qui lit d’un trait. Ceci d’autant plus que ces notions de « peuples » me dérange un peu, je ne prendrai pour ce faire que mon propre cas : grand-père et grand-mère côté paternel sont flamands pure souche. Côté maternel, c’est liégeois et suisse. Je suis né au Congo, belge à l’époque, et mes parents sont venus s’installer à Bruxelles en 1948. Comment parler de peuple dans ces conditions ?
                                                                                      Comme vous le relevez entre les lignes, c’est la culture qui fait la différence. La Wallon a toujours eu un sentiment de supériorité basé sur la langue, celle que nous partageons avec la France et d’autres, la langue dite de la culture, des arts, de la littérature. Le flamand n’est en revanche et sans que ce ne soit péjoratif qu’une langue régionale pratiquée par 15 millions de personnes ( Hollandais et Flamands réunis ) et ils ont toujours eu un complexe - non justifié - de ne pratiquer qu’une langue dite « du petit peuple ». Une opposition qui s’est encore accentuée du fait que l’élite parlait français, d’où cet esprit disons un peu revanchard. Pathologique, dites-vous et je suis enclin à partager votre point de vue.
                                                                                      Tout cela se résoudrait facilement avec un peu de bonne volonté mais nos politiciens, comme tous les politiciens, adorent mettre de l’huile sur le feu pour justifier leur position sociale. Dans le cas présent 40 pour cent d’ultra-nationalistes opposés à 40 pour cent de « mauvais » rouges qui s’arrogent l’un et l’autre le droit de parler au nom de nos communautés. Cela a marché tout un temps quand nos partis étaient nationaux, c’est devenu encombrant lorsqu’ils se sont séparés en branches linguistiques et courtelinesque lorsqu’ils ne se sont même plus mis à parler entre eux.
                                                                                      J’évite le problème en tant que bruxellois européen, c.a.d. en ne me sentant ni l’un ni l’autre mais suis conscient que ces querelles parfois idiotes parfois justifiées risquent de nous faire perdre notre seul joyau : la capitale de l’Europe, auquel cas cette ville deviendrait un désert économique.
                                                                                      Oui, la Belgique manque de perspectives maintenant que le monde est devenu un grand village.
                                                                                      Je vous remercie de votre intérêt pour le texte que je vous ai soumis.
                                                                                       

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