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Accueil du site > Actualités > Europe > Cette Europe qui saigne la Grèce pour rien

Cette Europe qui saigne la Grèce pour rien

Athènes dans une impasse

Il y a trois mois, les statistiques indiquaient pourtant que le PIB de la Grèce avait progressé au premier trimestre. En réalité, les chiffres ont été révisé et sur un an, le PIB de la Grèce reculait de 8.1%. Au second trimestre, la première estimation fait état d’une baisse de 6.9%. Bref, la récession est sauvage et met à mal les prévisions beaucoup trop optimistes de la troïka bureaucratique qui comptait sur une progression du PIB en 2012 dans les plans arrêtés ces derniers mois…

The Economist est revenu sur la situation de la Grèce et dresse un constat extrêmement négatif puisque, chose dont personne ne parle en France, le déficit budgétaire a dérapé de 30% au premier semestre par rapport à l’année passée. Sans les plans d’austérité, le dérapage aurait été de 60% ! En clair, l’effet de la récession économique est deux fois plus important que ceux des plans d’austérité. Du coup, le déficit de la Grèce devrait au mieux rester autour de 10% du PIB en 2011, comme en 2010.

En clair, les politiques suivies sont totalement absurdes, car, comme on pouvait le prévoir, l’austérité est tellement brutale que les économies réalisées sont plus que contrebalancées par la récession sauvage qu’elle provoque. La situation de la Grèce empire avec le temps, le fardeau de sa dette augmentant alors que l’économie se contracte. Il y aura bien un défaut sévère du pays dans les années à venir, quoiqu’en disent les technocrates européens.

Honte sur l’Europe !

Les politiques imposées à la Grèce sont vraiment révoltantes car elles provoquent une immense régression sociale : officiellement, le chômage a atteint 15.9% en avril, les salaires baissent, tout comme les prestations sociales. Et tout cela pour rien. Car même avec le plan décidé le 21 juillet dernier, il est bien évident que la situation d’Athènes est intenable. Dans deux ou trois ans, la dette pourrait bien approcher 200% du PIB et le pays sera alors contraint de faire défaut, comme l’Argentine.

Cette saignée est d’autant plus choquante qu’entre temps, les créanciers privés auront réussi à faire récupérer plus de 200 milliards d’euros de créances sur ce pays aux pays européens et au FMI (et donc, in fine, aux contribuables européens), qui devront alors assumer le futur défaut. S’il est normal de gérer rigoureusement l’argent public, il est totalement absurde d’imposer une telle austérité qui empire la situation au lieu de résoudre les problèmes.

A ce titre, je suis particulièrement fier de défendre Nicolas Dupont-Aignan, l’un des seuls parlementaires qui a eu l’intelligence d’alerter l’opinion publique Française sur l’absurdité de ces plans, dès le printemps 2010. Que la France aide la Grèce, c’est souhaitable. Mais là, nous ne faisons qu’aider les créanciers du pays et participons à une saignée inutile de la population. Combien faudra-t-il de temps à nos dirigeants pour enfin admettre que la politique qu’ils suivent est absurde ?

Il n’y a pas trente-six solutions. Comme on pouvait l’anticiper dès décembre 2009, la Grèce finira tôt ou tard par sortir de l’euro et faire défaut. La population ne pourra pas accepter indéfiniment ces politiques absurdes et le bradage du pays. La question aujourd’hui est seulement de savoir quand.


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29 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 16 août 2011 10:48

    un ami m’a montré des photos de Grèce avec des rues d’Athènes où tous les commerces sans exception ont mis la clef sous la porte ....... ça craint ..........


    • xray 16 août 2011 16:13


      La GRÈCE 

      EUROPE  

      Dans cette Europe dominée par les curés,  l’argent sert à créer les problèmes.  Non pas à les résoudre ! 

      Aujourd’hui on nous parle d’un grave problème de finance avec la Grèce. 
      En y regardant de plus près, il s’agit d’un faux problème. Un problème fabriqué de toute pièce. La Grèce n’est pas un cas unique. 

      L’église Orthodoxe grecque échappe à toute fiscalité. Elle possède 90 % du foncier en Grèce. On ne compte pas aussi les milliards investis sur les marchés boursiers  (de 50 à 100 milliards selon certains dires). 


      Le bourbier européen 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com 

      Se sortir de l’Europe ! Et, vite ! 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html 



    • dup 16 août 2011 17:44

      ici ça va pas si mal que ça .
       http://www.24heures.ch/vaud-regions/actu/realite-dette-vaudoise-loin-zero-2011-08-15

      Cherchez l’erreur . pas d’ europe de merde ,pas d’euro de merde.
      ecoutez François Asselineau . Le reste c’est de branleurs , des incompétants voi des escrocs


    • Winston Smith 16 août 2011 10:48

      Je ne vois pas le problème. C’est comme de dire que le revenu d’un dealer condamné à baisser de 50% Et ?


      La Grèce retourne gentiment vers sont PIB réelle, rien d’autre.



      • Ciloking Ciloking 16 août 2011 11:07

        Voir la Grèce comme un dealer ?
        Et l’EU comme les les Stup ?

        C’est à peu près ça ! Viva la bourse !

        au secours , on élira encore ce schizo  !!! 


      • Winston Smith 16 août 2011 13:05

        La bourse n’a rien à voir avec tout cela, mais le socialisme.




      • Lorelei Lorelei 16 août 2011 14:41

        appauvrir les gens est un probleme ...


      • Croa Croa 16 août 2011 11:03

        « La question aujourd’hui est seulement de savoir quand »

        Pas « seulement » !

        La question importante est celle du bilan. Plus le temps passe plus le bilan sera lourd pour la Grèce... Et les gains intéressants pour l’oligarchie !

        « Idéalement » ce sera lorsque toutes les richesses seront épuisées, tous les biens vendus !
        Pour les « rapaces » donc, le plus tard sera le mieux.


        • jef88 jef88 16 août 2011 11:12

          SOLUTION :
          Il faut que toute l’Europe fasse comme la Grèce !

          - Multiplier le nombre de fonctionnaires
          - Pour les autres ne travailler qu’au noir
          - payer flics et élus pour avoir quelques avantages

          Et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes


          • BA 16 août 2011 13:19
            Mardi 16 août 2011 :

            « C’est peut-être une journée charnière pour les marchés », pronostique Yves Marçais, analyste chez Global Equities.

            Après avoir regagné du terrain lundi, les Bourses européennes ont été sonnées par les mauvaises nouvelles venues notamment d’outre-Rhin.

            Locomotive de la zone euro, l’Allemagne a vu sa croissance ralentir brutalement au deuxième trimestre pour atteindre seulement 0,1 %.

            Les Produits intérieurs bruts (PIB) espagnol et néérlandais ont connu un sort similaire sur la même période, ne progressant respectivement que de 0,2 % et 0,1 %, sur fond de crise de la dette.

            Du coup, les Bourses européennes replongeaient mardi matin après une séance en dents de scie sur les marchés asiatiques (+ 0,23 % à Tokyo, - 0,24 % à Hong Kong).

            A 10H10 GMT, Francfort cédait - 2,30 %, Paris - 1,50 %, Madrid - 1,66 %, et Londres - 0,85 %, alors que la Bourse de New York avait clôturé en forte hausse lundi, le Dow Jones gagnant 1,90 %.

            Plombé par ce climat, l’euro reculait légèrement face au billet vert et s’établissait à 1,4386 dollar.

            « L’Allemagne c’est le pilier de l’Europe, si on le voit lui aussi s’affaiblir, ça peut devenir très inquiétant », poursuivait M. Marçais.

            Deuxième économie de la zone euro, la France ne se porte pas mieux. Son PIB a stagné au deuxième trimestre et, selon le quotidien Les Echos publié mardi qui cite l’entourage du président Nicolas Sarkozy, les prévisions officielles de croissance de l’Hexagone devront « vraisemblablement » être revues à la baisse.

            « Ces chiffres confirment que le noyau dur économique européen n’est pas en mesure de soutenir les pays fragiles de l’Union monétaire, ce qui renforce le risque déjà existant d’éclatement de la zone euro », s’alarme Jennifer McKeown, de Capital Economics.


            • Augustule Augustule 16 août 2011 14:29
              • Cette Europe qui saigne la Grèce pour rien
              Si j’en juge le titre de votre article, vous allez nous refaire le coup de « il faut changer cette Europe pour faire une Autre Europe ».

              Ça fait 60 ans qu’on nous endort avec le coup de l’Autre Europe (cf conférences de M. Asselineau).


              • Piotrek Piotrek 16 août 2011 14:38

                Je suis en désaccord avec votre titre

                Cette Europe qui saigne la Grèce pour rien

                Premièrement, ce sont les créanciers internationaux, et non pas exclusivement ceux d’Europe.

                Deuxièmement, ce n’est pas pour rien, le cercueil de l’Europe a reçu un clou quand Sarkozy a fait le choix de défendre en priorité les sociétés financières françaises sur tout le reste.
                Rappelez vous : il était contre toute restructuration de la dette, contre toute participation du secteur privé (des « banques » en fait, mais c’est si péjoratif de nos jours)
                Les contribuables Européens sont aussi rappelés en renfort pour deux raisons :

                - Eviter un effondrement surprise pour lequel les banques n’étaient pas prêtes.

                - Récupérer un peu d’argent pour les banques.

                Donc pour ne faire que sauver les meubles au lieu d’essayer d’éteindre l’incendie, Sarkozy avait du être briefé par ses amis financiers que la situation devait être sans espoir.

                Sous l’angle du pognon, tout ne devient-il pas évident ?

                Donc maintenant, est-ce la faute directe de l’Euro ou de l’Europe ? Ou est-ce plutôt la faute de la connivence entre le monde de l’argent et de la politique ? Qui a prêté à qui rappelez moi.

                En tapant sur l’Europe et l’Euro comme vous le faites, vous n’avez pas tord, l’Europe a été un faciliteur, une loupe grossissante du corporatisme, je suis bien d’accord. Mais ne risquez-vous pas de passer à coté des vrais responsables ? Ne remettez vous pas en cause plus que le nécessaire ?


                • Winston Smith 16 août 2011 14:43

                  « Cette Europe qui saigne la Grèce pour rien

                  Premièrement, ce sont les créanciers internationaux, et non pas exclusivement ceux d’Europe. »


                  Pas du tout : c’est la Grèce qui est la seule responsable, c’est elle qui s’est mise dans ce merdier toute seule comme une grande. Elle est punie ? tant mieux !


                  « Donc maintenant, est-ce la faute directe de l’Euro ou de l’Europe ? Ou est-ce plutôt la faute de la connivence entre le monde de l’argent et de la politique ? Qui a prêté à qui rappelez moi. »

                  C’est la faute de la populace qui « veut faire payer les riches » et qui veut « plus de justice sociale ». C’est évident.


                  « Mais ne risquez-vous pas de passer à coté des vrais responsables ? Ne remettez vous pas en cause plus que le nécessaire ? »

                  Oui : supprimons le droit de vote aux pauvres !





                • Piotrek Piotrek 16 août 2011 22:09

                  Pas du tout : c’est la Grèce qui est la seule responsable, c’est elle qui s’est mise dans ce merdier toute seule comme une grande. Elle est punie ? Tant mieux !

                  Toute seule ? Non. Moi quand je vais à la banque en touriste sans un sous en poche pour demander un crédit, je me fais jeter et c’est normal.
                  La Grèce est allée à la banque, et on lui a fait crédit car les voisins et les commerçants du coin avaient leur camelote à refourguer (des ponts, des trains, des stades, du supermarché en veux tu en voilà)

                  La banque a pas fait son boulot, c’est sa responsabilité de prêter comme de ne pas prêter.

                  Enfin le client, c’est le politicien de base mêlé à toutes les magouilles possibles qui prend ses électeurs pour des cons. Et les électeurs sont cons je vous l’accorde à 100%

                  C’est la faute de la populace qui « veut faire payer les riches » et qui veut « plus de justice sociale ». C’est évident.
                  Oui : supprimons le droit de vote aux pauvres !


                  Vous êtes riche ou pauvre finalement ? Car si vous êtes riche et vous payez l’ISF l’impôt sur le revenu et tout le toutim c’est que vous vous débrouillez mal.
                  Si vous n’êtes pas riche et que vous les appuyez inconditionnellement...
                  Eric Woerth on vous a reconnu !


                • gonehilare gonehilare 16 août 2011 14:42

                  L’EUROPE M’A TUER"


                  • Antoine Diederick 16 août 2011 22:19

                    ai lu ....l’euro risque de tuer l’Europe, en effet.....

                    l’obstination a ne pas vouloir reconnaître un échec est pathétique....


                  • NeverMore 16 août 2011 15:58

                    Ce qui est appliqué en Grèce est l’équivalent du PAS « Plan d’Ajustement Structurel », dont le FMI demande la mise en oeuvre depuis les années 70, et qui conditionne sont aide.

                    Ces PAS donne ces années 70 des résultats à peu près constants, qui sont exactement ceux que l’on constate en Grèce actuellement : rendre les peuples toujours plus dépendants et esclaves de la finance internationale.

                    N’allez donc pas croire que ce qui arrive à la Grèce est une surprise, c’était parfaitement prévisible, pour ne pas dire attendu. Bien sûr le FMI reconnaît (fait semblant de reconnaître) « quelques faiblesses » (tu parles) dans ses méthodes et envisage de les adapter plus tard, (aux calandes Grecques sûrement)

                    Le FMI sait, Sarkosy sait, Merkel sait, Trichet sait, les responsables politiques, économiques et financiers savent, les intellectuels, Van rompuy et Barroso croient savoir, Tous sont là pour vider les caisses dans leurs poches avant liquidation définitive.

                    C’est le grand foutage de gueule ; si vous n’êtes pas convancu, attendez le résulats de la réunion Merkel Sarkosy ce soir.

                    Quand est ce que les Grecs, et bientôt nous mêmes allons comprendre qu’il est temps de virer tous ces parasites à grand coup de lattes dans le train ... (pour commencer et si on est très très gentills) ?


                    • Winston Smith 16 août 2011 16:01

                      « Tous sont là pour vider les caisses dans leurs poches avant liquidation définitive. »


                      Les caisses grécque sont vide, au cas ou vous n’auriez pas compris l’origine du problème..


                    • NeverMore 16 août 2011 17:31

                      Et les milliards qu’on prend dans votre poche pour les donner aux riches Grecs et arroser la mer Egée ?

                      C’est vous qui ne comprenez rien ...


                    • sparte sparte 16 août 2011 19:48

                      NDA ne répondant pas aux questions posées, je n’ai plus envie de faire semblant à forumer :


                      • Antoine Diederick 16 août 2011 21:09

                        En effet, un minimum de réponses et d’intérêt de l’auteur pour un forum de discussion sur lesquels des personnes tentent de discuter suite à un article, serait assez civil....


                      • Antoine Diederick 16 août 2011 20:50

                        Trop tard Monsieur Pinsolle,

                        France et Allemagne proposent plusieurs mesures pour régler la crise de la dette en Europe, notamment la création d’une taxe commune sur les transactions financières et la création d’un « gouvernement » de la zone euro.

                        Ces propositions, annoncées par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy après une réunion mardi à l’Elysée, font suite à une vive tension sur les marchés financiers où les valeurs bancaires, notamment, ont été attaquées ces derniers jours.

                        "Nous voulons dire notre volonté absolue de défendre l’euro (...) et d’avoir sur tous ces sujets une identité de vues et de propositions entre la France et l’Allemagne", a dit Nicolas Sarkozy lors d’une conférence de presse.

                        Dans une lettre qui sera adressée mercredi à la présidence de l’Union européenne, France et Allemagne proposent de créer un « gouvernement économique de la zone euro ».

                        Constitué du conseil des chefs d’Etat et de gouvernement, il se réunira deux fois par an et élira un président stable pour deux ans et demi. Nicolas Sarkozy a dit que le nom d’Herman Van Rompuy, actuel président du Conseil européen, avait été avancé pour présider cette nouvelle instance.

                        Paris et Berlin proposent en outre l’adoption avant l’été 2012 d’une « règle d’or », déjà proposée en France, pour inscrire dans les Constitutions l’objectif de réduction des déficits.

                        Il est avancé par ailleurs l’idée d’une taxe sur les transactions financières, qui sera proposée au plan européen. Pour la France et l’Allemagne, début 2012 sera examinée pour 2013 l’idée d’un impôt sur les sociétés, commun dans son assiette et dans son taux.


                        • Antoine Diederick 16 août 2011 20:55

                          en fait c’est le contraire c’est la Grèce qui nous saigne pour rien....

                          Désolé, de cette méchanceté envers les grecs....mais je sens la moutarde me monter au nez (pas à cause de vous, Monsieur Pinsolle, vous n’y êtes pour rien) , mais à cause de ce types de nouvelles, comme celles que je viens de déposer ici, plus haut....

                          J’ai un sentiment de dégout.....


                          • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 16 août 2011 21:31

                            @ Croa


                            C’est juste. Il faudra faire le bilan et il sera très dur pour ces eurocrates dogmatiques mais c’est peut-être ce qui nous permettra de les éliminer...

                            @ Piotrek

                            Très juste, ce sont les créanciers qui sont sauvés, comme je l’explique dans le papier. Mais en même temps, les technocrates européens soutiennent tous les solutions les plus favorables aux créanciers (opposition à la restructuration que les Allemands demandaient et ont partiellement obtenus. L’Europe a une part de responsabilité importante dans la situation actuelle.

                            @ Winston

                            La Grèce a une part de responsabilité importante bien sûr, mais elle n’est pas la seule. Les banques lui ont également prêté à des taux beaucoup trop faibles, ce qui l’a poussé également à s’endetter plus que de raison. Goldman Sachs l’a aidé à maquiller ses comptes. Enfin, l’euro cher n’est absolument pas adapté à une économie comme la Grèce qui a besoin de vivre avec une monnaie moins chère et dont la valeur devrait pouvoir être réajustée à la baisse.

                            @ Augustule

                            Ce genre de procès d’intention ridicule (vous pouvez lire sur mon blog) va encore contribuer à me donner une mauvaise image des soutiens de FA. Y-a-t-il un point dans mon article avec lequel vous n’êtes pas d’accord ?

                            @ Nevermore

                            Complètement d’accord. A ce titre, le livre de Stiglitz « La grande désillusion » est très éclairant.

                            @ Sparte

                            NDA n’a malheureusement pas le temps de répondre lui-même aux commentaires sur son blog ou ici. Moi, j’essaie de le faire, quand j’ai le temps. Mais je ne peux pas toujours car j’assure déjà le service sur mon blog et ici, parfois, les débats vont trop vite et si au bout d’une journée, il y a 50 commentaires, il faut beaucoup de temps pour répondre, ce dont je ne dispose pas toujours...

                            @ Kerjean

                            En effet, il y a de plus en plus de libéraux humanistes et pragmatiques qui remettent en cause ce système inique (j’ai chroniqué cet été plusieurs livres d’auteurs libéraux : Rosa, Lafay, Cotta). 

                            @ Antoine Diederick

                            Le gouvernement économique, c’est du flan : ils vont se rencontrer deux fois par an seulement, le président sera Von Rompuy. En clair, ce sera une sous-réunion des Conseils Européens, rien de plus...

                            Sur la Taxe sur les Transactions Financières, pour le coup, c’est une bonne chose à mon sens : cela peut réduire la spéculation et faire davantage contribuer la finance à la collectivité mais le diable sera dans les détails. Mais, c’est un point positif.

                            • Antoine Diederick 16 août 2011 21:45

                              merci de votre réponse ( je me fais le porte parole de mes petits camarades Avoxiens et je pense qu’ils liront avec plaisir le contenu de votre intervention)....


                            • Antoine Diederick 16 août 2011 21:48

                              bien bonne nuit à tous.....


                              • Metais 17 août 2011 03:51

                                « Faire défaut » ce n’est pas ne plus pouvoir payer une échéance comme pour un particulier , c’est simplement demander à son banquier de rééchelonner sa dette par exemple ( ce qui est bien sûr le cas de la Grèce...) , de demander des délais ou de modifier simplement la place d’une virgule dans le « contrat » initial....Le banquier doit alors déprécier dans ses « comptes » les divers dettes de l’emprunteur et en tenir compte pour ses filiales opérant dans le pays en question . Les Banques françaises , dit-on , ont une cinquantaine de milliards concernés par les problèmes Grecs , or , semble t’il , cela n’apparaît pas clairement dans leurs bilans....d’où l’inquiétude ou la méfiance des marchés à leur égard ( Société Générale , Crédit Agricole...). Soutenir la Grèce , afin d’éviter que le défaut réel ne devienne officiel , c’est pour l’Etat français d’abord protéger ses banques...

                                A mon avis , on ferait un grand pas vers la solution de nos problèmes financiers actuels en réformant profondément notre système bancaire dans son ensemble , en le « moralisant » et en le taxant comme il se doit mais cela passe presque automatiquement par une sortie de l’Euro. On remarquera que dans les faits c’est le contraire de ce nous faisons...

                                • yoananda 21 août 2011 11:36

                                  Les dettes de la grèce sont libéllées en Euro, elle ne peut donc pas sortir de l’Euro. Elle est littéralement coincée. La seule chose qu’elle peut faire, c’est défaut, partiel ou total. Nous verrons lors de la prochaine échéance le 15 septembre.


                                  • Gargantua 26 août 2011 00:24
                                    L’endettement de la Grèce au profit des industries militaires.
                                    Qui eût pu penser qu’une des principales causes de l’endettement de la Grèce soit directement liée aux achats d’armes en provenance des industries militaires Étasuniennes, Allemandes et Françaises ? Dans un article, traduit de l’anglais à l’espagnol, l’auteur pose la question suivante : « quel est le pays de la Communauté européenne, actuellement en faillite, qui est le 4ième importateur d’armes au monde ? ».

                                    http://www.legrandsoir.info/l-endettement-de-la-grece-au-profit-des-industries-militaires.html

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